Time After Time (Song-fic) ^

Aujourd'hui je n'ai pas envie d'aller travailler car je sais que je vais forcement te croiser.
Depuis l'autre soir je n'ai plus envie de te voir. Tu as oublié tout ce qu'on avait vécu tout les deux que se soit professionnellement ou autre, tu as oublié nos moments de complicité, nos fou rires, nos chamailleries, nos nuits partagée. Je me rappel encore de ce jour où nous avions pris notre pause, tu m'as forcé à te suivre dans un endroit plus tranquille, à l'abri de tous regards indiscrets et tu m'as dit que tu m'aimais. Les jours suivant tu as prouvé tes dires mais toujours à l'abri des regards. On filait le parfait amour sans que personne ne s'en rende compte.

Mais il y a eu ce jour ou tu es arrivé sans même dénier me regarder. Tu m'es passé à côté sans l'ombre d'un bonjour, rien. Je me suis posée des questions et je me suis demandée si j'avais fait quelque chose de mal, un geste déplacer qui aurait pu nous trahir mais je n'ai rien trouvé. Après avoir attendue la fin de la journée, où tes seules paroles à mon égard étaient juste liées au boulot, je suis venue te parler. C'est là où tu m'as dit que tout était fini, que tu n'avais plus aucun sentiment pour moi, qu'il fallait qu'on cesse immédiatement cette mascarade, oui mascarade, c'est bien le mot que tu as employé.

Tu t'ais montré si sûr de toi dans tes propos, si convaincant que j’ai faillit te croire, mais il y a eu cette larme qui c’est échappée sans que tu ne le veuilles et qui a ensuite trouvée son chemin le long de ta joue. Et là j'ai comprit que tu le faisais pour nous protéger. Qu'une personne, qu’elle soit au courant ou non, te poussait à mettre fin à notre liaison. Alors je n'ai pas insisté, je t'ai laissé parler et je t'ai laissé partir.

Un mois plus tard j'avais enfin réussi à me faire une raison et à me dire que si on doit être ensemble et bien on finirait tout simplement par l’être un jour. Sauf que ce jour là tu m'as une fois de plus tiré par le bras et emmené dans une pièce à l'écart du groupe. Tu ne m'as pas laissé le temps de me défaire de ton emprise, que déjà tes lèvres étaient scellées aux miennes. J'avais presque oublié le gout qu’elles avaient.

Après ça tu m'as regardé et pour la première fois depuis quatre semaines je me sentais revivre. Tu m'as dit qu'il fallait que tu y ailles, que tu avais des choses de dernière minutes à régler. J'ai pas comprit mais le simple fait que tu me dises "je t'aime" avant de partir m'a suffit à te pardonner.

Et maintenant je suis là, devant tous ces autres acteurs et actrices en train de faire un discours pour remercier tous ces gens d'avoir voté pour nous. Et je dois aussi leurs expliquer pourquoi tu n'es pas avec moi, car je t'ai attendu avant l'ouverture de la cérémonie mais tu n'es pas arrivé donc j'ai due me résinier à rentrer seule.
Je me sens honteuse car je croise souvent le regard de ta femme qui se situe au sixième rang.
Elle doit se demander où tu es et figure toi qu'elle n'est pas la seule.

D'un seul coup les lumières se sont éteintes et l'écran situé derrière moi s'est allumé, je me suis retournée et je nous ai vus.
Il s'agissait d'un montage vidéo de nos deux personnages. La musique retentissait au plus profond de mon être. Je pleurais inconsciemment.
Puis j'ai sentit une pression sur mon épaule qui m'a fait me retourner, et je me suis retrouvée en face de toi. Tu m'as prise dans tes bras et tu m'as fait danser. Toute la salle était plongée dans le silence.
Avant la fin de la chanson tu m'as regardé et tu t'es stoppé puis tu t'es mit à genoux. J'ai vraiment cru que mon cœur aller sortir de ma poitrine. J'ai tourné la tête vers le public une fraction de seconde et j'ai vue Rebecca partir en furie vers la sortie. Puis je me suis replongée dans tes yeux bleus et tu m'as demandé si je voulais bien devenir ta femme.
J'ai dit Oui. Tous le monde s'est mit à applaudir et à crier nos noms.
Mais moi je n'entendais rien à part nos cœurs qui battaient à l'unisson