Il était une fois... un crime ^

Bonsoir compatriote =)

Purée, j'avais plutôt bien deviné quand je disais que le malade était ben...euh... malade justement

J'ai vraiment cru qu'ils avaient été piégés, et que le maboule allait arrivé à ses fins, mais j'avais pas prévu au super plan de Jane et sa relaxation mentale xD.

En tout cas je suppose qu'il voulait empoisonner Lisbon avec son venin de cobra. Et j'ai cru que le timbré (ouais j'ai plusieurs surnom "doux" en réserve) allait trancher la gorge de Jane mais non il préfère le planter et je ne sais quoi d'autre vu qu'il a été interrompu par l'arrivé de l'équipe je suppose.

En tout cas ce final avec le "Je t'aime" est magnifique ! je te fais un gros rien que pour ça parce que c'est trop mignon =)

Vivement le prologue =)

Super chapitre espérons que Jane ne va pas mourir quoi que se serait aussi intéressant pour une fois lol non j'arrête avec le sadisme XD.
- Tais-toi sale garce ! C’est pas à toi que je parlais, t’as détruit ma réputation donc ferme-là ! Lui hurla Stevens en la menaçant avec son poignard.
Oui enfin je ne voudrais pas me montrer critique mais il s'est pas adressé à elle une seconde avant : en tout cas ça montre bien ah quel point il est cinglé et stupide le type

xLisbon (nouvelle tendance couleur à ce que je vois )

Et oui je me suis mise aux couleurs de RedJohn

Bref, la suite de ta fic' est simplement géniale J'éspère que Jane ne mourra pas Et que ces deux la vont enfin se dire ce qu'ils pensent !

Pour le coupable je t'avoue que tu l'a bien surprise, je suis toujours nulle pour trouver les tueurs

Bravo et hate de lire la suite !

un chapitre génialllisssiiiime
je passe rapidement, désolé

vivement le prochain

MissA., Johel, Cassis, Peanut, Luna, xLisbon & Jiisbon pour vos commentaires.
Toujours aussi contente de voir que ça vous plaise

Héhé J'aime trop vos réactions lorsque Jane se fait "zigouiller" mais c'est parce qu'on le fait presque jamais blessé donc autant en profiter puis à ce qu'il paraît la douleur peut rapprocher deux personnes C'est ça un peu, le côté positif quand on est sadique Ok, je me tais
Concernant le "Je t'aime" de notre Patounet... Aaaahh !!! Je m'en doutais bien que ça ferait plaisir à certains et certaines d'entre vous

Spoiler:

Cependant aussi, bonne nouvelle : Vous aurez le droit à un chapitre de plus de la fic à lire Oui parce que quand je l'ai fini de l'écrire, j'ai vu que ce serait trop long donc j'ai décidé de couper et de faire un chapitre en plus comme ça, ça fera mieux puis plus de suspens

Puis patience patience pour savoir si je vais faire mourir Jane ou pas ... La réponse dans le prochain chapitre demain

Alors vivement demain pour savoir la suite =)

Je suis vraiment en train de dévorer ta fic, elle est vraiment génialissime !!
VLS VLS VLS VLS

Johel a écrit:Comme je le dis souvent, on ne tue pas l'auteur après un tel final, on attend la fin de l'histoire

Le serveur, qui était Calvin Stevens, se fait piéger par Lisbon et le consultant
Mais il a de la ressource
Lisbon et Jane réalisent leur attachement au moment où Jane tente de sauver Lisbon et se fait poignarder
Il ne reste plus qu'à attendre la suite

je plussois et maintenant il ne reste qu'a attendre la suite

la compagnie

Honeyjane, je suis contente de voir que ça te plaise & Sweety, fidèle aux postes & encore à vous tous pour vos commentaires

Voici la suite de ma fic
Sans plus attendre vos p'tits coeurs en détresse pour Jane, vous allez enfin découvrir si je vais le faire mûrir... ou pas cependant, je ne vous cache que c'est un peu et un peu enfin, vous verrez bien puis j'espère que ça vous plaira

Puis encore mille fois à Johel pour la correction

Bonne lecture
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Chapitre 16 :

… Des lumières aveuglantes jaillissaient de partout. Les pas précipités d'agents vêtus de gilets par balle bleu marine avec un insigne sur le côté gauche, portant l’inscription en gros caractère blanc « POLICE » résonnaient sur le sol de béton. Calvin Stevens s’apprêtait à nouveau à poignarder Jane à terre quand tout à coup, un coup de feu retentit. Suivit d’un autre coup de feu.

Une balle lui toucha l’épaule droite lui faisant lâcher son couteau qui tomba au sol dans un bruit sourd à côté de Jane. Le deuxième impact arriva au niveau de thorax du côté gauche. Stevens se raidit, stupéfait, tandis qu’un énorme tâche rougeâtre se formait sur ses vêtements. Un frisson glacial parcourut son échine en reconnaissant les agents qu'il avait cru laisser inconscients dans leurs chambres. Sa vision devenait de plus en plus floue, un voile noir vint recouvrir ses yeux. Son corps se vidait de son sang, le froid le pénétrait. Il s’écroula sur le dos. Il était mort.

Les agents Cho, Rigsby et Van Pelt se précipitèrent vers le trio. Van Pelt s'agenouilla auprès de Calvin Stevens et mit une main sur son cou afin de vérifier son pouls.

- Il est mort ! Informa Grace
- Patron ! Patron ! Ca va ? S’inquiéta Rigsby en se précipitant vers Lisbon
- Aidez-moi à sortir de là ! Hurla t-elle en tapant sur la paroi en verre
- Eloignez-vous ! Lui cria son collègue en lui faisant signe de reculer du cadenas

Elle s’exécuta à toute vitesse tandis que le grand brun costaud se mettait sur le côté, pointait son arme sur le cadenas, jetait un œil vers sa patronne voyant si elle était bien loin du danger afin de ne pas la blesser puis tirait sur le cadenas qui céda sous l’impact de la balle. Wayne rangea son arme puis tira le cadenas avant d’ouvrir le cercueil de verre tandis que Lisbon se redressait précipitamment avant que Rigsby la prenne dans ses bras pour la poser les pieds à terre.

Van Pelt était maintenant à côté de Jane alors que Cho hurlait dans son talkie-walkie en pressant sur la blessure de son ami.
- Envoyez d’urgence une ambulance, un homme poignardé à l’abdomen et perd du sang, grouillez-vous !
Cho se tourna vers son ami qui tremblait comme s’il était frigorifié. Il souffrait du coup de poignard à l’abdomen qu’il avait reçu de Stevens, il avait du mal à garder les yeux ouverts.
- Hey ! Jane ! Jane ! Restes avec nous ! Insista Cho avec une pointe d’affolement dans la voix
- Accroche-toi vieux ! Ajouta Rigsby
- Bats-toi Jane, fais l’effort de te battre ! demanda Grace, les larmes aux yeux.

Le consultant les regarda chacun leur tour, en essayant de leur sourire d’un air rassurant, leur disant de ne pas inquiéter. Son sourire se figea quand il ne vit pas sa partenaire, il fut pris de panique malgré sa douleur.
- Et… Li… Lisbon ? S’inquiéta-t-il faiblement
- Je suis là, Jane ! Je suis là ! Intervint cette dernière

Le beau blond vit Lisbon faire son apparition derrière Wayne, sans le lâcher du regard. Il lui offrit un sourire rassurant et soulagé. La belle brunette s’agenouilla auprès de lui, le regard brillant de larmes en lui prenant doucement la main. En la voyant sans égratignures ni blessure Jane fut soulagé, oubliant sa douleur et sa faiblesse il parvint à serrer la main chaude et apaisante de sa partenaire dans la sienne sous les yeux gênés de leurs collègues.

Soudain, les sirènes de l’ambulance hurlèrent. Les ambulanciers, armés de leur matériel de secours et d’une civière se précipitèrent vers Patrick en demandant aux autres de s’écarter de lui. Ils exécutèrent sans broncher. Lisbon fut obligée, à contrecœur, de lâcher la main de son partenaire. Les secouristes découpèrent sa chemise, inspectèrent sa blessure, mirent un pansement dessus en faisant le nécessaire pour calmer l'hémorragie. Ils lui posèrent un masque à oxygène sur le visage, l’installèrent sur la civière et l’emmenèrent jusqu’à l’ambulance.

- Il faut l’emmener tout de suite à l’hôpital et prévenir le bloc de chirurgie d’urgence ! Signala l’un des secouristes
Ils installèrent Jane à l’intérieur du camion de secours puis Lisbon se précipita vers un des secouristes
- Sil vous plaît ! Je voudrais l’accompagner ! Supplia-t-elle
- Très bien, madame ! Montez ! Accepta son interlocuteur

Cependant, elle se figea sur place. D'un regard inquiet elle interrogea son équipe. Ses trois agents comprirent tout de suite ce qui la tourmentait à la vue de son visage, ils la rassurèrent.

- Allez-y, patron ! L’encouragea Cho. On se charge du reste.
- Ne vous inquiétez pour nous et restez avec Jane ajouta Rigsby
- Oui, patron, il a plus besoin de vous et donnez-nous des nouvelles fit Grace

Elle hocha la tête, émue et touchée par ce soutien de son équipe pour elle mais aussi pour Jane. Elle se sentait soulagée d’un léger poids sur ses épaules.
- Promis et… merci leur dit-elle
- Euh… p… patron ! Intervint Rigsby, gêné et avec un pantalon et un blouson pliés dans les mains. Vous… vous devriez mettre ça… vous allez attraper froid sinon…
- C’est vraiment gentil à vous… merci Rigsby… Le remercia-t-elle en saisissant les vêtements

Le grand brun lui fit un sourire rassurant malgré son mal à l’aise face à la légère tenue de sa patronne. Il l'observa un instant avant de se racler la gorge et de retourner auprès de Grace qui lui lança un regard incendiaire. Cho releva légèrement les lèvres d’un air amusé.

Lisbon s’engouffra dans l’ambulance avant qu’un urgentiste ne ferme les portes du véhicule. Il tapa sur la cloison du camion indiquant à ses collègues qu’ils pouvaient emmener le blessé et la jeune femme vers l’hôpital. Teresa avait enfilé les vêtements que lui avait remis son collègue tandis qu’un ambulancier s’occupait de Jane. Ce dernier ouvrit à peine les yeux à cause de sa douleur et éblouit par la lumière aveuglante de l’ambulance avant de chercher la belle brunette du regard et la vit à côté de lui.

Teresa se rapprocha de son mentaliste qui la dévisageait et plongea intensément son regard dans le sien. Sous son masque à oxygène, il essaya de lui faire un sourire rassurant, essayant de lui indiquer que tout irait bien. Lisbon lui fit un bref sourire. Hésitant, maladroitement Patrick pencha lentement sa main vers la jeune femme, lui frôlant le bras avec douceur. Elle sentit des frissons la parcourir lorsqu’il laissa glisser sa main le long de son bras jusqu’à ce qu’il lui saisisse la main d’un geste tendre. Teresa ne lâcha pas le regard de son partenaire, malgré la surprise. Jane n’était pas du genre à être aussi démonstratif, souvent mal à l’aise lors d'un simple contact humain. Elle serra sa main dans la sienne puis elle sentit la main de Jane relâcher son étreinte.

Elle vit les yeux océan de son consultant se refermer, sentit sa main se raidir puis entendit des appareils biper de plus en plus vite. L’ambulancier se précipita vers les défibrillateurs. Le cœur de Jane s’était arrêté brutalement.

- Non ! Non, qu’est-ce qui se passe ?! S’affola-t-elle
- Son cœur s’est arrêté, on est en train de le perdre ! Répondit précipitamment l’ambulancier.
En entendant la réponse de son interlocuteur, Lisbon reçut comme un coup de poignard en plein cœur, des larmes lui montèrent aux yeux alors que le secouriste collait un patch sur le côté gauche du torse de Jane ainsi qu’un autre sur son ventre.
- Eloignez-vous madame ! Lui demanda ce dernier en enclenchant la machine.

Elle s’exécuta lentement avant de prendre la croix qu’elle portait autour de son cou entre ses mains jusqu’à la serrer fort avant de se mettre à prier.
- Je vous en supplie ! Souffla-t-elle les larmes aux yeux avec une voix sanglotante
- Je charge à 200, on dégage ! Indiqua le secouriste
Le corps de Jane se souleva du brancard sous le choc de la décharge. Lisbon serrait fort sa croix priant de toutes ses forces tandis que le cœur du mentaliste était toujours en arrêt.
- Charge à 300 ! Fit l’ambulancier. On dégage !

Nouveau choc de la décharge et le corps du mentaliste se souleva de la civière. La belle brunette le regarda attentivement en entendant des bips assourdissants et fébriles jusqu’à ce que le cœur de Jane reparte à nouveau. Lisbon soupira de soulagement en remerciant Dieu de l’avoir sauvé tandis que le secouriste injectait un produit pour éviter un nouvel arrêt cardiaque.

*

Un peu plus tard, l’ambulance arriva enfin devant l’hôpital où une armée de médecins, d’internes et d’infirmières attendaient devant le hall de l’établissement. Les portières de l’ambulance s’ouvrirent, les secouristes descendirent Jane ainsi que Lisbon qui avait gardé toujours sa main dans la sienne puis tous pénétrèrent dans l’hôpital.

- Qu’est-ce qu’on a ? Demanda un médecin en blouse blanche
- Homme, de 42 ans; répondit le secouriste. Poignardé à l’abdomen lors d’une agression, a perdu environ presque un litre de sang et a déjà fait un arrêt cardiaque environ 6 minutes avant son arrivée.
- Bien, qu’on l’emmène tout de suite au bloc ! demanda le médecin

Le personnel de l’hôpital emmena le consultant à travers un long couloir jusqu’à arriver devant de larges portes. Teresa marqua un temps d’arrêt lorsqu’elle sentit une main douce et rassurante se poser sur son bras.

- Madame ! Fit une voix féminine avec un accent portugais. Je regrette mais vous ne pouvez pas entrer.

La belle brunette leva la tête et croisa le regard ténébreux mais chaud et affectueux d’une infirmière en blouse blanche d’une cinquantaine d’années, mesurant environ 1m55, peau assez mâte avec des traits hispaniques, avec des formes généreuses et un sourire apaisant et doux. Lisbon la scruta du regard pendant un instant puis finit par voir que cette infirmière avait quelque chose qui mettait en confiance, quelque chose de réconfortant, de particulier pour lui faire confiance.

Teresa regarda autour d’elle en dévisageant à tour de rôle chaque personne, lisant de l’impatience. Elle croisa de nouveau le regard de l'infirmière avant de regarder sa main dans celle de son partenaire et à contrecœur, la lâcha lentement avec un pincement au cœur. Patrick disparaissait derrière les portes accompagnés des personnes en blouses blanches.

L’infirmière portugaise regarda la jeune femme attentivement en scrutant chaque trait de son visage. Elle avait les yeux larmoyants, le teint pâle et fatigué, la mine triste et déconfite. Elle remarqua ses mains serrer quelque chose de doré et de sacré qu’elle portait autour de son cou, comme une croix. La belle brunette était croyante et priait pour son partenaire qui venait d’être amené au bloc opératoire. La femme en blouse blanche posa sa main sur l’épaule de la jeune femme qui se tourna lentement vers elle.

- Jeune fille, votre ami va s’en sortir la rassura l’infirmière d’une voix douce
- Je l’espère souffla Lisbon d’un air triste
- Vous êtes croyante ? Demanda son interlocutrice
Lisbon la dévisagea d’un air perplexe tandis que son interlocutrice lui fit un signe du menton en montrant la croix autour de son cou, le seul souvenir qui lui restait de sa mère et l’agent hocha la tête.
- Je suis croyante aussi et vous avez raison de prier, parce que c’est la seule chose importante que vous pouvez faire maintenant, le reste est aux mains des médecins lui expliqua l’infirmière

Teresa dévisagea l’infirmière et se rendit compte qu’elle avait raison. Elle ne pouvait rien faire à présent maintenant que Patrick était en train de se faire opérer, à part attendre et prier pour qu’il s’en sorte.
- Vous avez l’air épuisé, allez vous asseoir, je vais vous apporter un café, ça vous fera du bien lui dit l’infirmière
- D’accord. Merci madame la remercia Teresa dans un souffle
- Appelez-moi Helena fit l’infirmière
L’agent lui répondit par un faible sourire avant de dire son identité.
- Agent Teresa Lisbon, du CBI se présenta-t-elle
Helena lui répondit par un sourire rassurant et chaleureux avant que l’agent ne rejoigne la salle d’attente tandis que Helena partait lui chercher un café dans la salle de repos, laissant Teresa seule.

La belle brunette se laissa tomber sur une chaise, les coudes sur ses genoux avant de prendre sa tête entre ses mains. Incapable de contrôler ses émotions, elle éclata en sanglots toute tremblante. Tout était de sa faute si Jane s’était fait poignardé, s’il venait de faire un arrêt cardiaque, s’il se trouvait à présent dans cet hôpital en train de se faire opérer. Tout ça ne se serait jamais arrivé, si elle ne lui avait pas raconté l’histoire de cette enquête, si elle ne l’avait pas rencontré avant, si elle n’était pas tombée amoureuse de lui. Elle s’en voulait terriblement et en voulait au destin. Pourquoi le sort s’acharnait-il toujours sur eux ? Pourquoi le destin était aussi cruel avec eux ? Qu’avaient-ils fait pour mériter tout ça. N'avaient-ils pas déjà assez souffert ? ?

Ses larmes redoublèrent, inondant son visage en repensant à la dernière chose que son mentaliste lui avait dite dans un murmure avant de se faire poignarder par Stevens. Sur ses lèvres elle avait pu lire « Je t’aime ». Il lui avait fait la plus belle déclaration d’amour qu’elle n’aurait jamais cru entendre sortir de sa bouche, même si elle l'espérait. Cependant, elle était partagée entre l’émotion, le doute et la méfiance en y repensant. Des questions lui trottèrent dans la tête.
Etait-il sincère en disant ses mots ? Avait-il dit cela sur un coup de tête ou pas ? Etait-ce de l’amitié ou l’amour ?

- Teresa ?! Entendit-elle prononcé par une voix douce familière avec un accent.

Elle sursauta en relevant la tête. Debout en face d’elle, se tenait Helena avec le regard inquiet et un gobelet de café dans chaque main. La belle brunette sécha rapidement ses larmes en reniflant.
- Quelque chose ne va pas ? S’inquiéta celle-ci en lui tendant un gobelet de breuvage noir
- Merci dit Lisbon en prenant son café entre ses mains dans un souffle avant que Helena ne prenne place à côté d’elle. Non, ça va. Tout va bien. Mentit-elle

Helena scruta la jeune femme avant de détourner ses yeux en secouant la tête puis lâcha un rire grave mais franc et se tourna à nouveau vers Teresa qui la dévisageait en fronçant les sourcils.
- Vous êtes peut-être de la police, ma jolie, mais pour être une bonne menteuse, vous êtes très mal placée observa Helena avant de prendre une gorgée de café.
En entendant sa phrase, l’agent sentit une sensation de nostalgie la gagner en croyant entendre son consultant lui dire ou plutôt lui répéter cela sans arrêt. Elle secoua la tête en roulant les yeux au ciel avec un sourire triste.
- C’est au moins la énième fois que j’entends ça dit Lisbon d’une voix emplie de nostalgie dans un faible sourire
- C’est votre ami qui vous disait ça, je suppose ? dit Helena sous forme de question.

Elle la dévisagea, perplexe alors qu’elle allait porter son gobelet de café à ses lèvres.
- Comment vous… commença-t-elle
- Disons que ça se voit, l’interrompit Helena en haussant les épaules. Vu la façon dont vous le regardiez, vous lui teniez la main, vous communiquiez avec les yeux... On aurait dit que vous vous connaissiez depuis longtemps et qu’un lien très fort vous unissait et…
- Et… quoi ? Insista Teresa
- Vous êtes amoureuse de lui, je me trompe ? Demanda son interlocutrice

Soudain, mal à l’aise et perplexe face à son franc-parler en lui posant la fameuse question, Lisbon baissa les yeux et quelques mèches de cheveux bruns cachèrent ses joues rouges. L’infirmière riait légèrement en la voyant embarrassée. Après avoir bu une gorgée de café elle lui posa doucement sa main sur le bras.

- Allez, ne soyez pas gênée, ma petite ! Fit Helena. Cela se voit comme le nez au milieu de la figure et ne vous inquiétez pas, je serais muette comme une carpe.
- Il porte encore son alliance car il a perdu sa famille, il y a 8 ans avoua Teresa dans un soupir. Il aimera toujours sa femme.
- Peut-être qu’il aimera toujours sa défunte épouse comme vous dites, Teresa, mais peut-être que vous avez une place en lui.
Elle pouffa de rire avec amertume en secouant la tête.
- Si j’avais tant d’importance pour lui, il n’aurait pas à me menée en bateau, me mentant, tentant de me faire avaler des excuses aussi bidon les unes que les autres sans tenir compte des risques que je prenais pour sauver sa tête dit-elle en haussant légèrement le ton

Helena resta à l’écouter attentivement sans broncher. La jeune femme avait les yeux remplis de larmes et s'aperçut que l’infirmière ne lui avait encore rien dit. Elle soupira à nouveau.
- Qu’est-ce que j’ai fait pour mériter ça ? Se demanda Teresa à voix haute en regardant Helena. Je n’aurai jamais dû le rencontrer ni accepter qu’on travaille ensemble, tout ça, c’est de ma faute.
- Vous n’avez fait écouter votre cœur lui répondit Helena d’un ton doux. N'y a t-il pas un poème qui dit que "le cœur a ses raisons que la raison ignore".
Teresa regarda son interlocutrice, droit dans les yeux d’un air perplexe. Elle essaya de trouver quelque chose pour répliquer, en vain, aucun son ne sortit de sa bouche.
- Je dois retourner au travail, j’espère que votre ami va s’en sortir dit Helena
Elle lui tapota délicatement la main accompagnée d’un sourire rassurant puis se leva et s’éloigna de la jeune femme en retournant à son poste enfin. Teresa se retrouva à nouveau seule et pria pour que Jane s’en sorte.

- Agent Lisbon ? Entendit-elle d’une voix masculine et grave

Celle-ci leva la tête et vit un médecin d’environ 55 ans, cheveux grisonnants, yeux verts, teint bronzé mesurant 1hm80 portant une tenue verte, des chaussures blanches. L’agent bondit sur ses pieds en se levant de sa chaise et vint à la rencontre du médecin dont elle comprit qu’il venait lui donner des nouvelles de Jane.

- Oui, c’est moi l'informa-t-elle
- Je suis le Docteur Grey se présenta-t-il. Je viens d'opérer votre ami, monsieur Jane.
- Comment va-t-il ? S’inquiéta-t-elle
- Il a eu beaucoup de chance répondit-il d’un ton rassurant. Aucun organe vital n’a été touché, cependant il a perdu beaucoup de sang. On a pu arrêter l’hémorragie mais…
Il marqua une pause, assez embarrassé et triste, sous les yeux affolés et impatients de la jeune femme.
- Mais… Insista-t-elle
- Mais il a fait un nouvel arrêt cardiaque au cours de l’opération avoua-t-il. Monsieur Jane est tombé dans le coma et nous ne savons pas quand il réveillera, ça peut durer plusieurs jours voir plus.
L’agent resta à le fixer, hébétée et sous le choc de la nouvelle. Une larme coula le long de sa joue. Elle détourna les yeux, inspira profondément afin de rester forte.
- Est-ce que je peux le voir ? Demanda-t-elle en suppliant presque
- Oui, mais pas longtemps lui répondit le médecin. Je vous accompagne à sa chambre.
- Merci docteur le remercia-t-elle dans un souffle

TBC...

[/quote]

trop chou Jane dans le coma ? Pas pour longtemps j'espere Encore un chapitre genial VLS VLS !

Mais quel chapitre !

Jane s'en sort au final mais il est dans le coma. Avant ça, tu nous as glissé un petit moment Jisbon avec la main de Jane glissant sur le bras de Lisbon pour prendre sa main (j'ai eu envie de revoir le final pour ça ^^).

Le moment avec l'infirmière et Lisbon est super touchant, comme quoi il peut y avoir des infirmières super sympa =)

J'espère que Jane va vite sortir du coma et se rappeler qu'il aime Lisbon (pas envie qu'il nous fasse le coup de l'amnésie !)

Vivement la suiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiite !

Un joli chapitre plein de tendresse, avec Jane prenant la main de Lisbon...C'est le genre de jisbon que j'aime
L'échange entre Héléna et Lisbon, cela pourrait presque être une discussion mère/fille...
Jane dans le coma...
On va attendre pour voir ce quel sort tu réserves au consultant...et à Lisbon.

et pour ce merveilleux chapitre pleins d'émmotion entre jane et lisbon
et encor tu garde le suspens avec jane qui est dans le coma
vls

Trop cool le suspens était insoutenable, super chapitre, Rigsby est sympa d'avoir prêté des vêtements à Lisbon ^^ , et sa conversation avec Helena est bien menée BRAVO !

chapitre!! La discussion avec Helena est vraiment bien.
J'ai hâte de lire la suite...

un chapitre un peu triste mais bien écrit
j'espère que tout va bien aller pour lui maintenant

et puis, vivement la suite

Hello tout le monde

infiniment MissA., ma compatriote Peanut, Johel, Cassis, Luna, Geselp & Jiisbon pour vos commentaires qui me touchent beaucoup

Puis je suis contente de voir que le personnage d'Helena vous plaise et je peux vous dire que j'ai connu durant mon stage pour une remise à niveau, j'ai rencontré une femme s'appelant ainsi et exactement comme dans la réalité. Et j'ai ajouté une petite touche positive du personnel hospitalier

Sans vous faire attendre plus longtemps... voici la suite
Voici un chapitre exclusivement concentré sur Lisbon qui se confesse à Jane dans le coma, cependant, ça risque d'être assez triste donc je ne sais pas si je dois dire ça mais je vais quand même le dire au cas où... Préparez vos mouchoirs.

Johel pour la correction

Bonne lecture
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Chapitre 17 :

A travers les stores des minuscules fenêtres de la chambre 315 du service des soins intensifs aux murs blancs, Teresa observait depuis un long moment d’un air triste, coupable et anxieux son consultant, Patrick Jane qui était allongé sur un lit d’hôpital, les yeux clos. La couverture le couvrait jusqu’au-dessous de sa poitrine, une perfusion sur le dos de sa main gauche, une table de chevet à sa droite ainsi qu’un fauteuil tout près du lit. Des machines entouraient la tête de lit.

La jeune femme se sentait trop mal pour le beau blond. Son cœur se serrait rien que de le voir sur ce lit d’hôpital, souffrant mais tentant de s’accrocher à la vie…Enfin, elle l’espérait de tout cœur. Elle ne voulait pas qu'il parte rejoindre sa famille parce qu’elle ne s’en remettrait pas, plutôt elle ne se remettrait jamais de l’avoir perdu sans jamais avoir pus lui dire ce qu’elle ressentait pour lui.

S’il se réveillait d’ici pas longtemps ou d’ici quelques jours, trouverait-elle le courage de lui dire ce qu’elle avait sur le cœur ? Arriverait-elle à nier encore ses sentiments forts pour le mentaliste ? Supporterait-elle longtemps de le voir sans que son cœur ne batte en lui hurlant de lui avouer son amour à son égard ? Ca, non, impossible ! Surtout quand il s'agissait de Patrick Jane, l’emmerdeur notoire, torturé, brisé, taquin, gamin et irresponsable mais parfois… craquant, attentionné, drôle, à l’écoute, tendre et humain.

Lisbon sortit de ses pensées en prenant une profonde inspiration, passant ses mains sur son visage afin de sécher ses larmes invisibles avant de poser sa main gauche sur la poignée de la porte, la fit tourner en un quart d’heure puis l’ouvrit lentement. Sans détacher son regard de son mentaliste, l’agent fit un pas hésitant mais lent à l’intérieur de la chambre, finissant par entrer avant de fermer doucement la porte derrière elle afin de ne pas faire de bruit. Teresa s’avança doucement vers le lit avec toujours le regard posé sur Patrick. Elle se mit sur le côté droit de lui avant de s’arrêter net puis l’observa attentivement quelques secondes avant de prendre place sur le fauteuil en poussant un soupir tant elle culpabilisait de le voir dans cet état. Elle n’aurait jamais pensé qu’il pouvait être tellement beau et si paisible endormi, on aurait dit un ange.

Teresa hésitait à dire un mot, sa bouche restant entrouverte pendant quelques petites secondes alors qu’elle trouvait ridicule et gênant de parler à quelqu’un dans le coma. Mais elle pensa que l’individu pouvait entendre ce qu’on pouvait lui dire sans se rendre compte. Elle inspira profondément et brisa le silence.

- Jane… fit-elle d’une voix douce et basse…Jane… c’est moi… Lisbon…
Elle se tut un instant en scrutant le visage de Patrick, sans réaction, puis continua en se mordant les lèvres et pouffa.
- … Je sais ce que vous allez me dire… reprit-elle avec un petit rire nerveux mais amer. C’est ridicule de parler à quelqu’un dans le coma alors qu’il ne peut pas vous répondre, que mon comportement vous déçoit… mais je… je ne sais pas si vous êtes réellement dans le coma ou si vous faites semblant de l’être pour me mettre hors de moi pour que je vous menace de vous tuer…
Elle se tut en lâchant un nouveau rire nerveux…Des larmes lui montèrent aux yeux en le regardant.
- … Si vous faites vraiment semblant, Jane, continua-t-elle en haussant légèrement le ton…Arrêtez votre putain mascarade parce que c’est de mauvais goût et ouvrez les yeux, bon sang ! Réveillez-vous !

La jeune femme était presque sur le point de crier la dernière phrase avant de se taire pour scruter pendant un moment, le visage de son consultant, espérant le voir ouvrir les yeux, espérant qu'il s'agisse d'une mauvaise blague de plus de sa part… En vain. Lisbon n’entendait que sa respiration lente et le bip des machines entourant la tête de lit. Une larme coula le long de sa joue tandis que sa main frôlait la sienne.

- Je vous en veux, Jane, vous savez ça ? Poursuivit-elle d’un ton sanglotant. Je suis folle de rage pour votre plan à la con qui a faillit encore nous faire perdre notre boulot et pis encore, de nous faire tuer tous… mais…
Elle marqua une pause en baissant les yeux. Voyant sa main proche de celle de son consultant elle lui prit entre les siennes avant de tourner les yeux vers lui et continua.
- … Vous n’allez pas aimer ce que je vais dire mais… mais je vais vous le faire quand même… Merci. Merci de m’avoir sauvé la vie… et d’avoir été là pour moi une fois de plus… vous n’avez pas besoin d’être un prince ou qui que ce soit pour prouver que vous êtes une espèce d’héros… vous êtes bien comme ça…un héros ordinaire…vous tout simplement…

La jeune femme se tut à nouveau en soupirant profondément tout en fixant le visage du beau blond endormi. N'’arrivant plus à retenir ses larmes, elle finit par sangloter.

- … Je vous en supplie Jane, reprit-elle en larmes…Je vous en supplie, accrochez-vous… si… si vous ne vous réveillez pas, qui fera irruption dans mon bureau sans jamais frapper ? Qui aura toujours une théorie fantaisiste à proposer au cours d’une affaire ? Qui parviendra toujours à ses fins pour résoudre les enquêtes même si ça peut virer au drame parfois ? Qui fera toujours son fier après ça ? Qui dira n’importe quelle connerie pour faire son intéressant et amuser la galerie ?...

Un fin sourire nostalgique apparut sur son visage humidifié par les larmes. Sans le quitter des yeux, la belle brunette approcha la main de Jane de son visage avant de la poser délicatement sur sa joue afin de sécher ses larmes et soupira d’aise en fermant les yeux afin de savourer ce contact doux et chaud puis déposa un doux baiser sur la paume de sa main et rouvrit les yeux.

- … Mais, continua-t-elle…Qui sera là pour me saouler à longueur de temps ? Qui trouvera toujours les mots pour me faire sourire, me faire rire quand je serai malheureuse ou quand je serai triste même si c’est involontaire ? … Avec qui je vais me bagarrer, me chamailler pour avoir le dernier mot ? Qui pourra me regarder et me sourire comme vous le faites ? … Qui me protégera et me sauvera encore ? Qui me rendra heureuse… à part vous… Patrick Jane ?

Elle marqua une pause en scrutant à nouveau son visage d’ange endormi mais tellement paisible tandis qu’elle glissait la main de son partenaire dans la sienne. De son autre main elle effleurait ses cheveux blonds ébouriffés avant de les toucher en caressant son front, sa joue jusqu’au coin de ses lèvres dans un soupir.

- Sans toi, qu’est-ce que je vais devenir ? Poursuivit-elle, tremblante avec une larme coulant sur sa joue. Je ne veux pas te perdre Patrick… je t’en prie, ne me laisses pas, j’ai besoin de toi… je tiens à toi… plus que tu ne le crois.
Teresa soupira en se taisant une nouvelle fois en effleurant les lèvres de Patrick du bout de ses doigts avec douceur.
- J’aimerais tellement… souffla-t-elle…Je sens que je vais faire la plus grosse connerie du monde mais…

La jeune femme stoppa sa phrase par un soupir, incapable de la terminer. Elle se tut un long moment puis fut prise d’une pulsion incontrôlable et soudaine venant de son cœur. Elle ne put la retenir, cette même pulsion qu’elle avait ressentie dans la chambre de motel du mentaliste un peu plus tôt alors qu’elle était trempée et en serviette et Jane, presque décontracté lui tendant une de ses chemises…Chemise qu'elle portait encore et qui sentait agréablement bon.

Lisbon se leva doucement de son fauteuil, se rapprocha de Jane lentement mais délicatement sans jamais le quitter des yeux, pencha son visage vers le sien. Elle posa sa main sur sa joue. Elle ressentit un léger frisson parcourir son dos. Elle le regarda intensément avant de fixer ses lèvres. Alors son visage se trouva à quelques millimètres de celui de son consultant endormi. Son nez frôla le sien. Son cœur battait la chamade dans sa poitrine. Teresa resta l’observer quelques secondes avant que ses yeux émeraude ne reviennent vers ses lèvres. Elle ferma les yeux légèrement, sa bouche effleura celle de son partenaire puis elle posa ses lèvres sur les siennes pour y déposer un tendre baiser.

La belle brunette embrassa le beau blond durant plusieurs secondes afin de goûter ses lèvres frêles et douces à la fois, de savourer ce moment dont elle avait tant rêvé depuis longtemps. Elle aurait voulu qu'il se réveille à cet instant-là, comme dans un conte de fées…Mais le miracle ne se produisit pas. Les lèvres de la jeune femme quittèrent doucement celles de son partenaire. Elle lui offrit un sourire triste mais attendrissant en caressant tendrement sa joue.

Toc…Toc… Toc…

Tout à coup, on frappa à la porte, Lisbon sursauta en séchant ses larmes avant de relever la tête lorsque la porte de la chambre de Jane s’ouvrit. La jeune femme vit l’infirmière avec qui elle avait échangé quelques mots, Helena qui se tenait au seuil de la pièce avec la porte entrouverte, lui offrant un visage rassurant.

- Teresa…Je suis désolée mais les visites sont terminées depuis déjà cinq minutes. Vous devriez aller vous reposer expliqua Helena d’une voix calme.
Lisbon la regarda perplexe, surprise et déçue qu’il soit déjà si tard. Elle devait quitter la chambre, l’infirmière avait raison, elle avait besoin de repos ainsi que Jane.
- Oui…Je pars tout de suite lui dit-elle en hochant la tête

Helena lui fit un sourire avant que Teresa ne se tourne vers son ami, le regardant d’un air attendrissant en soupirant. Elle mit ses mains derrière sa nuque pour retirer la chaîne dorée retenant sa croix. Elle embrassa le crucifix, qui avait tant d’importance pour elle. Délicatement elle glissa le bijou dans la main de Jane.

L’infirmière fut émue et admirative devant cette scène attendrissante et romanesque qu’elle n’avait vue que dans de vieux films romantiques mais jamais en réalité… Elle devait reconnaître que la jeune femme avait du cran. La Portugaise aperçut la jeune et belle Irlandaise se pencher vers le séduisant blond au look de surfeur et accent australien pour déposer un tendre baiser sur sa joue avant de lui murmurer quelque chose à l'oreille en serrant sa main dans laquelle elle avait glissé sa croix. Elle s’éloigna de lui, lâchant sa main avec le cœur serré. Elle s’arrêta net à côté d’Helena qui se tenait au pas de la porte de la chambre. Elle se retourna une dernière fois vers Patrick, inconscient et endormi.

Les deux femmes restèrent silencieuses pendant de longues minutes sans que leurs regards ne se croisent. Lisbon fixait intensément son consultant alors que l’infirmière la regardait et se tournait vers Jane voyant combien un lien fort, intense et presque éternel les unissait. Tous deux étaient unis comme les doigts de la main, des aimants qui s’attiraient, deux héros de romans : Iseult et Tristan, Roméo et Juliette ou Sanson et Dalila… mais en version plus compliqué, impossible, moderne et moins romantique mais… plus touchante, attachante et unique en son genre.

Eprouvant de la sympathie et de la peine pour la jeune femme, Helena posa délicatement une main sur le bras de Teresa qui baissa lentement la tête en voyant sa main sur son bras et releva la tête en croisant le regard rassurant de l’infirmière qui brisa le silence avec une voix douce.

- Vous allez bien ? S’inquiéta-t-elle
La jeune femme hocha la tête en retenant ses larmes afin de rester digne.
- C’est vraiment noble et attentionné ce que vous avez fait, je vous admire, ma jolie lui dit Helena
- Je ne vois rien de cela dans ce que j’ai fait alors qu’il était sur le point de mourir à cause de moi souffla Lisbon tristement
- Quoi qu’il ait put se passer, ne soyez pas cruelle envers vous. Estimez-vous heureuse d’avoir quelqu’un qui vous protège et qui tient tellement à vous.

Teresa la regarda d’un air perplexe, étonnée des paroles de cette infirmière qu’elle venait à peine de rencontrer. Helena parlait comme si elle connaissait par cœur ce qu’elle pouvait vivre ou savait ce que l’un ou l’autre voir les deux pouvaient ressentir. Puis l’infirmière reprit en voyant son expression.

- Ne me regardez pas comme ça, je ne suis pas voyante rassurez-vous dit Helena d’une voix douce. Je peux le voir à travers vos gestes et vos regards. Si vous voulez, je veillerais à ce que votre ami soit entre de bonnes mains, ne vous faites aucun souci.

L’agent fut surprise d’une telle gentillesse venant de son interlocutrice mais fut touchée et lui extrêmement reconnaissante. Elle le remercia par un sourire fin mais doux et d'un hochement de tête. La belle brunette se tourna vers Patrick Jane, allongé sur ce lit d’hôpital, toujours inconscient. Elle le regarda une dernière fois avant de tourner les talons puis s’en alla sous le regard plein de compassion et de tristesse d’Helena. Elle jeta un coup d’œil vers le beau blondinet et referma la porte de la chambre.

*

A l’extérieur, après être sortie de l’hôpital, Teresa traversa le parking passant devant la meute de gens courant en entrant et sortant du bâtiment hospitalier dans un concert de sirènes des ambulances. Elle ne les entendait pas, ne les voyait pas… comme si elle était coupée du monde…ne cessant de penser à tout ce qui venait se passer.

Stevens poignardant Jane froidement malgré ses cris. Son équipe tirant sur Stevens puis venant à leur secours. Son consultant a qui elle tenait la main dans l’ambulance avant son arrêt cardiaque. Lui, allongé sur ce lit d’hôpital plongé dans le coma. Les mots qu’elle lui avait dits…passant de la frustration, la colère et l'exaspération au désarroi, chagrin, et à l'amour. Elle pensait à ce tendre et premier baiser qu’elle avait posé sur ses lèvres en oubliant les interdits. Elle pensait à elle, glissant sa croix dans sa main, l’embrassant sur la joue en refermant sa main sur son bien le plus cher…

Puis soudain, elle leva son regard empli de larmes vers le ciel bleu nuit sans étoiles mais illuminé par la lune bien ronde libérant une lumière blanche vive pour prier. De nouvelles larmes inondèrent son visage en repensant à ses dernières paroles qu’elle avait murmurées à l’oreille de son consultant.

« Je sais que tu n’y crois pas mais fais au moins semblant d’y croire, je t’en supplie. Je veux y croire. Pour nous. »

*

Sur son lit d’hôpital, Jane dormait presque paisiblement…On aurait dit un ange alors qu'il était dans un coma profond. Le bruit des machines au-dessus de lui bipaient au rythme de sa respiration ainsi que ceux du battement de son cœur Soudain, un diaporama de flashs défila dans son esprit comme sur un écran de cinéma.

Sa mine joyeuse et impatiente de retrouver sa femme et sa fille en rentrant chez lui afin de les serrer dans ses bras se décomposant, laissant place à une expression de d'angoisse et de désespoir lorsqu’il s’arrêta devant la lettre de John Le Rouge scotché sur la porte de sa chambre. Sa main hésitante saisissant la poignée, la faisant tourner jusqu’à ce que la porte s’ouvre dans un léger grincement aigu en laissant apparaître la signature de son pire ennemi avec le smiley sanglant qui lui souriait.

Lui assis sur une chaise de fortune et attaché des pieds jusqu’au cou par du film plastique alimentaire, faisant face à son pire ennemi vêtu de noir et portant un masque. Les tirs résonnants dans la panique des gens dans le centre commercial, Jane sortant son revolver de la poche de sa veste en regardant les yeux pleins de larmes mais soulagé le corps de Timothy Carter étendu au sol et couvert de sang sous le fond de la voix familière du serial killer citant un ver du poème de William Blake.

« Tigre, tigre, brûlant éclair
Dans les forêts de la nuit ;
Quel œil, quelle main immortelle
A pu ordonner ta terrifiante symétrie ? »

Puis vint soudain, le visage d’une femme. Une femme qui lui était familière. Une jeune femme d’une telle beauté. Brune aux yeux émeraude, au regard intense et scintillant de mille feux avec un sourire apaisant et envoûtant. Des souvenirs d’elle, des bons comme des mauvais, défilèrent non stop sous ses yeux avec le son particulier de sa voix résonnant dans ses oreilles.

« Je ne plaisante pas, Jane, je prends des risques pour vous et je fais ça tout le temps… » … « Vous ne savez pas qu’il y a des gens qui ont besoin de vous, qui tiennent à vous. Vous êtes un monstre d’égoïsme et de puérilité, il faut que ça cesse… » … « Vous êtes un crétin ! » … « Moi, je voudrais qu’on se souvienne de moi quand je serais morte… »

Puis des souvenirs du temps de leur collaboration, leur complicité laissèrent place à un instant intime, tendre et presque romanesque. Lui revint alors des mots qu’il avait entendu, qui s'étaient imprimés dans sa mémoire. Patrick connaissait les paroles sortant de la bouche de cette merveilleuse femme. Il ne savait pas tout ce qu'elle avait pus lui dire mais certains revenaient.

« … Merci. Merci de m’avoir sauvé la vie… et d’avoir été là pour moi une fois de plus… vous n’avez pas besoin d’être un prince ou quoi que ce soit pour prouver que vous êtes une espèce d’héros… vous êtes bien comme ça…un héros ordinaire…Vous tout simplement. Je vous en supplie Jane, accrochez-vous… … Qui me protégera et me sauvera encore ? Qui me rendra heureuse… à part vous… Patrick Jane ?... Sans toi, qu’est-ce que je vais devenir ? Je ne veux pas te perdre Patrick… je t’en prie, ne me laisse pas, j’ai besoin de toi… je tiens à toi… plus que tu ne le crois. »

Soudain, il sentit une sensation de chaleur, de douceur, une sensation tendre et délicate sur ses lèvres. Comme…un baiser. Comme si on l’avait… embrassé. Il lui revint encore le souvenir de ce soir-là, de Teresa Lisbon avec les cheveux mouillés et collés sur ses épaules. Teresa Lisbon vêtue d’une simple serviette, collée contre lui, les yeux dans les yeux et à deux doigts de l’embrasser. Jamais il n’avait eu autant envie d’embrasser une femme ou envie de la serrer dans ses bras, de goûter à sa peau, de l’avoir auprès de lui depuis le décès de son épouse.

Pris par une force soudaine et violente, il serra les poings, sentant quelque chose au creux de sa main droite avant de murmurer le prénom de la personne à qui il tenait plus que tout au monde tout en ouvrant lentement les yeux.

- Teresa… Teresa…

TBC...

encore un beau chapitre, comme toujours avec toi
Lisbon qui parle a Jane dans son coma, qui lui ouvre son coeur avec l'espoir qu'il l'entende
Le baiser, puis la croix de sa mere qu'elle lui laisse
tout dans ce chapitre etait magnifique et il me tarde de lire la suite

Un superbe chapitre où Lisbon écoute son coeur et laisse parler ses sentiments.
Le baiser qu'elle donne à Jane
La croix qu'elle lui donne, son bien le plus cher avant de...partir
Et Jane qui se réveille...
Décidément, rien n'est simple avec ces deux là.
On va voir ce que tu nous réserves pour la suite

Ta fic est vraiment magnifique.

Et ce chapitre ! J'en ai attrapé des frissons tellement il est bien écrit

VLS

Diantre JA !!

Tu veux nous faire pleurer ? Tu trouve pas qu'il y a assez d'eau comme ça dans le département pour en rajouter avec nos larmes hein ??? Non mais Ho !!

Tu as écris un merveilleux chapitre une fois de plus, très prenant, très bien écrit, plein de détails et surtout très touchant !!

Lisbon m'a émue avec son envie de retrouver Jane éveiller et partager quelque chose avec lui, et celui-ci semble avoir entendu son message =)

Hâte de lire la suite =)

ho mon dieux chapitre excelent toute en émmontion
le baisé de lisbon avec jane j'adorrrrrrrrrrr vrément pleins d'amours
et je ss de la décision qu'elle écoute enfin son coeur
en tout cas

Magnifique chapitre!!
Je suis super impatiente de lire la suite! Continue comme ça!

Ce chapitre est juste SUPER ! Super bien écrit et en plus j'avais vraiment envie de pleurer

Lisbon est juste trop mignonne quand elle parle a son consultant Et le baiser alors là

Et Jane qui pense tout de suite à Teresa c'est trop choux

J'ai très très hate de lire la suite, je ne tiens plus en place !

Superbe
Vivement la suite..