The Mentalist...The Ultimate Season
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C'est la fin

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Message  Pepe64 Dim 23 Fév 2014 - 22:49

Coucou tout le monde !!! Et oui me revoilà enfin émergent de mes bouquins pour vous poster un petit OS que j'avais écrit en cours d'écriture l'an dernier. Bon je préviens de suite celui est loin d'être gai mais j'espère qu'il vous plaira quand même  Very Happy .
Sur ce bonne lecture  study 


C’est la fin du poème, je me vois dans ce lit, seule, les yeux fermés, des tuyaux me reliant à ce qui tient en vie ; mes parents autour, pleurent.
L’épaisseur et la transparence de ma peau, me font ressembler à un fantôme perdu au milieu du jour.
Cette lumière, lueur qui représente la misère des malades, celle qui t’aveugle sur ton lit te répétant sans cesse que tu es faible.
Je sais que les jeux sont faits et que je suis condamnée, je n’ai même pas eu le temps de vivre mes rêves.
On avait commencé par la rime pour enfant, cette période que je risque de ne pas connaître si cette foutue bête noire ne disparaît pas de moi, je veux connaître les joies du bac à sable, de l’amour, des rires…
On avait cherché des ondes de choc dans d’autres rythmes, hindous, marabout… mais rien aucun sorcier ne trouve d’onde pour la faire partir, alors j’écoute une dernière fois celle de la musique pour apaiser mon cœur.
On avait gardé le silence ensuite murmurer des prières lorsque l’on a su que j’étais condamnée, je l’ai connait toutes par cœur à force de les avoir supplié de m’aider mais en vain. C’est à se demander si elles ne sont pas là justes pour faire passer le temps.
On cherchait à se rapprocher du bruit que fait le cœur quand on s’endort ou du battement des portes quand le vent souffle ou encore le bruit des machines qui peuplent notre vie, mais qui ne feront bientôt plus partie du poème de celle-ci. Chaque détail devient quelque chose de précieux, une rime ou un vers qui se rajoute à son poème.
On croyait dire et on voulait se taire pour ne pas me donner de faux espoirs, je suis condamnée et plus rien ne pourra changer.
Dois-je pleurer ou faire semblant de rire ? Dois-je continuer de me battre ou dois-je abandonner ? Ma famille m’en voudra t elle comme mon père qui ne me conduira pas à l’autel ? Ma mère de ne pas apprendre qu’elle sera grand-mère ?
On voulait surtout sortir de son corps, se répandre partout, grandir comme une ombre sur la montagne sans se perdre, sans rien perdre, être quelqu’un d’autre avec notre propre histoire, pour ne pas perdre une seconde de la vie. Profiter, aimer, jouir de la vie.
Mais le dernier vers de mon poème s’arrête ici, je ne veux pas tourner la page mais elle se tourne seule. Mon dernier mot : adieu.

Et voilà ^^
Pepe64
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