Just like a pill ^

**kiffkiff** Sam 15 Jan 2011 - 14:40

Moi en mode lunatique ça donne ça... Voilà le résultat final, même s'il ne me satisfait pas totalement...
Et si ça vous fait penser à "Just like a pill" de P!nk, c'est volontaire de ma part siffle

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I hope you'll enjoy it!! Very Happy

Just like a pill

Tu es ma drogue, mon moteur, mon sourire, mes pensées.
Tu es tout pour moi.
Quand tu as quitté cette pièce, ma vie a perdu tout son sens.

Ce soir, la vodka et la téquila seront mes alliées.
Je suis assise par terre et je pleure. Je m'étais jurée de ne plus pleurer pour un homme, mais toi, Patrick Jane, es-tu un homme comme les autres?

On dit que les disputes entre personnes qui s'aiment sont celles qui font le plus mal. Cela voudrait dire que tu m'aimes comme je t'aime? J'aimerais pouvoir le croire.

Les larmes mouillent mon t-shirt et les sanglots troublent ma respiration.

Cette soirée s'annonçait pourtant magnifique, et on a encore tout gâché, comme des gamins. Sauf que je ne crois pas que les gamins soient si durs entre eux.

Quand je t'ai proposé de venir passer la soirée à la maison, se faire un plateau télé comme font les bons amis c'était parce que je ne voulais pas que tu sois seul un vendredi soir, quand tout le monde retrouve sa famille pour le weekend. Et parce que pour moi tu es un très bon ami.
Le meilleur que j'ai jamais eu.

On a regardé un film. Dans toute ma collection de DVD tu as choisi « Impitoyable » avec Clint Eastwood.
D'abord ton choix m'a fait sourire, je ne te savais pas amateur de westerns...
Mais le film parlait de vengeance et de pardon.
A la fin, tu as fait un commentaire sur le fait que toi, tu aurais été un bon cow-boy si tu avais vécu à cette époque. Ta voix était pleine d'ironie, alors je t'ai demandé pourquoi tu disais cela.

-Parce que moi aussi je me venge quand on touche à mes proches.

-Jane, s'il vous plaît... On a déjà parlé de ça. Vous connaissez mon point de vue. Avais-je répondu d'un ton las.
Je ne voulais pas parler de ça maintenant. La soirée avait été agréable, le film excellent. On a ri quand tu t'es moqué gentiment de moi parce que je m'endormais sur ton épaule. C'était juste tout ce que j'attendais de ce moment avec toi.

-Oui, je sais. Tu as baissé la tête un peu gêné. Mais vous savez, je ne changerai jamais d'avis. Pour rien au monde.

-Mais si vous mourez, ou si je dois vous arrêter, comment je suis sensée réagir?
-Comme un parfait petit agent du CBI, je suppose. Passer outre ses sentiments et continuer à résoudre les enquêtes.
Je n'ai pas pu supporter ce cynisme et ton petit air provoquant quand tu as dit cette phrase. Tu voulais délibérément me faire mal. Je t'ai giflé de toute mes forces.

-Vous n'êtes qu'un con, Jane. On ne vaut donc rien pour vous? Cho, Rigsby, VanPelt, moi-même... On n'est que des instruments? Les pions de votre jeu que vous croyez si parfait? Pourtant, vous n'êtes pas maître de ce jeu. Red John mène la partie et tous vos pions vont tomber petit à petit, jusqu'au moment où vous serez seul.
Sauf que dans l'histoire, votre femme et votre fille ont aussi joué le rôle de pions et que l'adversaire a avancé plus vite que vous.

-Arrêtez de vous voiler la face, Lisbon! Je serai obligé de faire des sacrifices à un moment ou à un autre si je veux avoir ce salaud.
Comment pouvez vous prétendre savoir ce qui est bien ou mal pour moi? Vous ne me connaissez pas. Ce qui est bien pour moi, c'est d'en finir avec RedJohn, pas de me faire des amis.

Les larmes que j'avais dans les yeux depuis quelques instants roulèrent sur mes joues. Tous ces mots remettaient en cause toute notre confiance mutuelle, notre amitié.

Tu as tourné les talons et tu es parti en claquant la porte.
Je me suis laissée tomber au sol où je suis encore.

Voilà donc tout ce que tu penses de moi?
Je sais que maintenant, je vais tenter de me raccrocher à l'idée que tes mots ont dépassé ta pensée sous l'effet de la colère. Sinon, tu avais raison, je te connaît mal.
Mais je te connaît assez pour savoir que ce masque d'homme cruel te va mal.

A cet instant, j'ai envie de tout plaquer et de partir loin. Le plus loin possible de toi.
Mais je sais que je ne le ferais pas.
Pourquoi?
Mais tout simplement parce que je suis la reine des connes! Il n'y a que moi pour être accro à un homme comme toi.
Toi, monsieur le grand mentaliste, tu ne l'aurais pas deviné celle-là?
Que ta patronne tombe amoureuse de toi. Ça t'étonnerais, hein? Toi non plus tu ne me connaît pas si bien que ça.

Pourtant, si je devais faire la liste de ce que j'aime chez toi, elle serais très longue, puisque j'aime même tes défauts.
J'aimerais te dire ça de vive voix, mais je crois que tu ne comprendrais pas.
J'aime ton sourire et tes yeux, j'aime quand tu bois ton thé, quand tu dors sur ton canapé, quand tu exaspères Cho en interrompant ses interrogatoires, quand tu hypnotises des suspects. Je sais que tu aimais ta femme et ta fille plus que tout, que Red John a gâché ta vie. Je n'essaierai jamais de t'enlever ça, car cela fait partie de toi.

Depuis le jour où tu es arrivé dans l'équipe, tu me rends meilleure. Tu m'apprends plein de choses et j'aime ça.

Tu es ma morphine.

Tu m'as aidé à me sentir mieux, tu m'as rendue addict, mais maintenant tu me fais mal et dès que je suis loin de toi, la sensation de manque pointe le bout de son nez.

J'aimerais pouvoir te mettre ces vérités devant les yeux, mais je suis condamnée à attendre ce jour où tu auras fini ton jeu macabre, en espérant qu'il se termine bien.

Je prie pour que tu comprennes que mon cœur est trop lourd de tout ces sentiments et qu'il est encore possible de décider de l'issue de cette histoire.
J'attendrais que tu ouvres les yeux, et je ferai tout ce qui est en mon possible pour ne pas que tu les fermes à jamais dans le sang et la haine.
Je t'attendrais tant qu'il le faudra, Patrick Jane.