A Painful Choice ^

La suite, je ne sais pas encore pour quand

Certainement quand j'aurai terminé le chapitre 4

Hihihi

Vu que la précédente était assez courte, voici la suite... Pour le prochain post, par contre, il faudra patienter (au minimum deux jours)

ENJOY


CHAPITRE 3

Baltimore-Washington International Thurgood Marshall Airport – 17h

Après sept longues heures de vol épuisantes, Jane était enfin arrivé à Baltimore. Il débarqua de l'avion, suivit les autres passagers pour reprendre ses deux bagages, passa le contrôle de sécurité et retrouva l'agent Sleeman qui l'attendait de l'autre côté. Tout en marchant vers la sortie, les deux hommes discutèrent.

Sleeman: "Bonjour, Jane! Je vous souhaite la bienvenue à Baltimore."
Jane: "Bonjour, agent Sleeman, merci beaucoup!"
Sleeman: "Avez-vous fait bon voyage?"
Jane: "Oui, un voyage sans histoire, mais très longue, à vrai dire. Je suis littéralement exténué."
Sleeman: "C'est le principal!... Suivez-moi, la voiture nous attend. Je vais vous présenter à l'équipe avec laquelle vous allez travailler, et vous montrer aussi le lieu de travail. Ensuite, nous retournerons chez moi, j'ai une chambre d'ami. Vous
pourrez vous y reposer."
Jane: "Merci… Mais je peux fort bien prendre une chambre d'hôtel vous savez!"
Sleeman: "Non, j'insiste, Jane! Au fait, moi c'est Bruce!"
Jane: "Moi, Patrick! Mais je préfère m'en tenir au nom, vous savez!"
Sleeman: "Comme vous voulez, Jane! A vrai dire, je suis habitué ainsi aussi!"

Ils arrivèrent à la sortie, où une voiture banalisée du FBI les attendait. Sleeman fit monter Jane à l'arrière puis prit place lui-même sur le siège passager et la voiture démarra.

Sleeman: "Je vous présente déjà Chris Weaver, un gars sympa, et un pro des interrogatoires." Dit-il en parlant du conducteur.
Weaver: "Enchanté! Je m'appelle Chris... Votre tête me dit quelque chose. Vous ne seriez pas…"
Jane: "Le type de la télé? Oui, c'est moi-même!"
Weaver: "J'ai appris par ce biais que votre femme et votre fille avaient tuées par John le rouge. C'est affreux."
Jane: "Merci."

Il vit tout de suite que le consultant était mal à l'aise, et changea immédiatement de sujet. En effet, Jane n'aimait pas beaucoup qu'on aborde ce point. Cela le gênait terriblement et lui rappela sans cesse la terrible découverte qu'il avait faites 5 ans auparavant. Il en était là de ses pensées quand les deux agents le rappelèrent.

Sleeman: "Jane? Ça va?"
Jane: "Oui, ne vous inquiétez pas. Désolé!"
Weaver: "Je disais donc, j'espère qu'on va faire du bon boulot ensemble."
Jane: "Je l'espère aussi. Mais au fait, vous ne m'avez encore rien dit de cette enquête en cours!"
Sleeman: "Je vous expliquerai demain, à tête reposée."
Jane: "D'accord! Faut que je téléphone à mes collègues, sinon ils vont se faire du soucis."
Sleeman: "Faites donc!"

Jane fit donc le numéro de son ami de toujours, Cho! Il leur expliqua qu'il était bien arrivé, que le vol s'était bien passé et que celui-ci était bien long. Ensuite, il parla cinq minutes avec chacun des autres agents, leur expliqua comment c'était là bas, ce à quoi Jane leur répondit que c'était pas mieux qu'à Sacramento. Enfin, on lui passa Lisbon, à qui il disait qu'elle lui manquait déjà. Elle lui répondit qu'elle aussi, elle s'inquiéta de savoir si tout
s'était bien passé et lui la rassura immédiatement. Après quelques banalités échangées avec elle, il raccrocha, un sourire aux lèvres.

Bâtiment du FBI

Dix minutes plus tard, la voiture se gara sur le parking du FBI. Le bâtiment était sobre, mais très grand. En brique rouge tout comme celui du CBI.

Sleeman: "Nous voilà arrivé. Suivez-nous!"

Et Jane suivit les deux hommes. Il venait de se rendre compte que ce Weaver avait l'air
beaucoup plus grand que ce qu'il pensait. Et beaucoup plus massif. Mais on ne s'en rendait pas bien compte quand il était assis dans la voiture. Il pensa d'un coup qu'il allait devoir faire attention à ses paroles, devant lui. Il n'avait pas vraiment envie de s'attraper un coup de ce type. D'ailleurs, quand il se mit à côté de ce Weaver devant l'ascenseur, il ne lui arrivait qu'à l'épaule… Et encore! Il allait devoir se méfier sérieusement de lui.

Enfin les portes s'ouvrirent et les trois hommes entrèrent à l'intérieur. Sleeman appuya
sur le chiffre 5 et elles se refermèrent. Tandis que la cabine montait lentement, ils se fixèrent du regard, jusqu'à ce que le consultant parle enfin, troublant le silence qui venait à peine de s'installer.

Jane: "Ça à l'air immense!"
Weaver: "Ça n'en a pas que l'air… Ca l'est réellement. Attendez d'arriver à notre étage, vous n'en reviendrez pas. Je ne suis même pas sûr que vous ayez un aussi grand bâtiment au CBI!"

Effectivement, à peine les portes s'étaient-elles rouvertes que Jane avait l'air abasourdi. Et
il y avait de quoi! L'étage était, non pas grand, mais bien immense. Il y avait beaucoup plus de box contenant chacun deux à trois bureaux, et beaucoup plus de monde qu'au CBI. Il ne s'attendait vraiment pas à ça.

Sleeman: "Qu'est-ce qu'on vous avait dit?"
Jane: "Wouaw!"

Il ne trouvait pas d'autres mots à dire. Les deux agents le tirèrent de son ahurissement et l'invitèrent à le suivre parmi la cohue d'agents et de secrétaires qui bossaient. Ils arrivèrent devant des un box dans lequel se trouvaient trois personnes qui le dévisageaient d'un air interrogateur.

Sleeman: "Voici Félicia Connor, Joshua Lewis, et enfin, Kyle Travis. Les enfants, je vous présente Patrick Jane, le consultant qui vient tout droit du CBI à Sacramento."
Connor: "Il me semblait bien que j'avais vu cette tête quelque part, en effet, votre nom ne m'est pas inconnu."
Lewis: "Vous étiez passé à la télé pour vos séances de voyances! Ou un truc du genre!"
Travis: "Vous m'avez enlevé les mots de la bouche, les gars!"
Jane: "Oui, en effet! C'est tout moi! Enchanté de faire votre connaissance!"
Lewis: "Ne stressez pas! Tout se passera bien! Personne ne mord… Enfin, ça n'est jamais arrivé jusqu'à présent. Juste un conseil, ne jouez pas trop avec les pieds de Chris!"
Weaver: "Joshua!!!"

Ce dernier regardait le dénommé Joshua d'un drôle d'air, puis d'un coup, tous les cinq
éclatèrent de rire. Seul Jane restait de marbre, il ne comprenait rien.

Sleeman: "Ah oui, j'ai totalement oublié de vous préciser que je suis le patron de ces quatre hurluberlus. Ne vous en faites pas pour les noms, vous vous y ferez!"

Après avoir discuté encore quelques minutes avec les quatre agents qu'il trouvait finalement assez sympa dans l'ensemble, le chef lui proposa de le raccompagner chez lui, afin qu'il puisse se reposer.

Sleeman: "Vous allez faire la connaissance de ma petite femme, Miranda, et de ma fille de 14 ans, Sarah."
Jane: "Mais… Je ne veux pas vous déranger! Je….. "
Sleeman: "Je leur ai déjà parlé de vous, elles ont hâte de vous rencontrer!"
Jane: "Hé bien, si c'est ainsi, d'accord! Ca me touche!"
Sleeman: "D'ailleurs, ce matin, Sarah ne tenait pas en place, sachant que c'était aujourd'hui que vous arriviez!"

Demeure des Sleeman

Ils venaient d'atteindre la demeure du chef de service. Une magnifique villa pleins pied, située dans un quartier calme de la périphérie de Baltimore. Une femme d'une quarantaine d'année, blonde, accompagnée d'une jeune fille toute aussi blonde avec cheveux longs ondulés, descendirent les marches alors que les deux hommes sortirent du véhicule. Il les embrassa tour à tour, et se tourna ensuite vers le consultant qui restait là, sans bouger, sans doute, un peu gêné, et troublé.

Sleeman: "Miranda, Sarah, je vous présente Patrick Jane! Il va rester parmi nous durant au minimum 6 mois."
Miranda: "Enchantée de faire votre connaissance, Monsieur Jane! Rentrons! Le dîner est prêt!"
Sarah: (tout sourire et rougissant légèrement) "Vous êtes beau, Patrick!"
Sleeman: "Sarah! Voyons!"
Jane: "Heu… Merci, Sarah! Tu… Tu me rappelles ma petite fille!"
Sarah: "Ah bon? Elle a quelle âge?"
Jane: "Elle avait 7 ans avant qu'elle ne soit tuée!"
Sarah: "Oh! Je suis désolée!"
Jane: "Ce n'est rien, tu ne pouvais pas savoir, Sarah!"

Tous les quatre rentrèrent dans la maison. Ils firent plus amples connaissance au cours du dîner, et puis, se sentant au fur et à mesure plus à l'aise, il fit le pitre pour faire rire la famille. Il savait s'y faire avec les enfants, même si celle-ci était une adolescente. Enfin, deux heures après, alors qu'il regardaient la télé, Jane décida d'aller se coucher, il se sentait réellement fatigué. Alors, Miranda l'emmena lui montrer la chambre d'ami qui était plutôt
grande. Il se déshabilla, se coucha dans le confortable lit et s'endormit aussitôt.



TBC…

C'est super JVLS ^^

Merci WinJane Un peu de patience pour la suite. Normalement ca sera pour mardi

Coucou les loulous, je n'avais pas tellement envie de vous faire attendre jusque mardi pour la suite, donc cadeau, je vous la poste aujourd'hui... Pour le prochain, faudra attendre par contre, il est en cours d'écriture


Bonne lecture

-----------------------------------------------------------------------------------------------CHAPITRE CHAPITRE 4

3 mois plus tard – Baltimore

Jane s'était habitué à la ville, à ses collègues, à son lieu de travail, et tout se passait pour le mieux, il s'entendait même plutôt bien avec les quatre agents. Mais quelque chose lui manquait malgré tout…. Ses amis du CBI et surtout, Lisbon, sa Lisbon! Il se demandait comment elle allait. D'un coup, il eut une lumineuse idée. Il allait lui faire une surprise en lui téléphonant. Il composa donc son numéro et quelqu'un répondit après la 5^e sonnerie. Ce ne fut pas elle mais bien Cho!

Jane: "Allô? Lisbon?"
Cho: "Allô? Mais qui est à l'appareil?"
Jane: "C'est moi, Jane! Lisbon n'est pas là?"
Cho: "Hello, vieux frère…. Non, elle n'est pas là! Elle est restée chez elle, prétextant qu'elle était malade."
Jane: "Mince! Bon, ce n'est rien, dis-lui que je lui ai téléphoné alors."
Cho: "Ouais, promis! Et toi, tout se passe bien de ton côté?"
Jane: "Ça va oui, je me suis bien intégré à l'équipe, mais n'empêche, vous me manquez trop! Vivement que cette enquête de merde soit clôturée!"
Cho: "Vous avez du mal avec votre enquête?"
Jane: "Et comment! Et malgré tout le mal que je me donne, on ne trouve aucune piste! C'est à devenir fou!"
Cho: "Courage, vieux! Je dois te laisser, on doit partir sur une affaire!"
Jane: "D'accord! A plus tard dans ce cas. Remets mon bonjour à tout le monde!"
Cho: "Ouais! Au revoir, vieux!"

Il raccrocha et son cœur commença à battre plus vite, il sentait que quelque chose n'allait pas! Mais quoi? Il n'était pas tranquille, il stressait énormément, et ses collègues s'en rendirent compte immédiatement.

B. Sleeman: "Quelque chose ne va pas, Jane?"
Jane: "Je ne sais pas… J'ai comme un mauvais pressentiment!"
B. Sleeman: "Sûrement ton imagination!"
Jane: "Non! Mon instinct ne me trompe jamais, ou alors très rarement! Je sens qu'il se passe un truc pas net avec Lisbon, notre boss!"
F. Connor: "Tu leur téléphonera plus tard pour leur demander, comme ça, tu seras fixé!" lui dit-elle, en se montrant rassurante
Jane: "Tu as raison, Connor!"
Sleeman: "Bon, remettons-nous au travail, voulez-vous?"

Sacramento – Appartement de Lisbon

Lisbon était assise dans son fauteuil… Enfin, assise n'était pas vraiment le bon mot. Disons qu'elle était plutôt vautrée dessus, avec une bouteille de Tequila à moitié vide à la main. La vérité c'est que depuis ce matin, elle buvait sans cesse, et le résultat c'était qu'à présent, elle était ivre. Et elle continuait à boire plus que de raison. La cause de cette soûlerie? La longue et interminable absence de son cher consultant! Il lui manquait terriblement, elle
n'arrivait pas à s'y faire, c'était plus fort qu'elle. Alors, comme ça n'allait pas fort, elle avait pris une alternative à sa tristesse: la boisson! Avec ça, selon elle, ça allait mieux! Bref, ce n'était qu'une illusion. Elle vida la bouteille sur une heure de temps, puis voulut se lever mais la pièce tournait, elle ne tenait quasiment plus debout. Elle s'effondra par terre et ne bougea plus.

Dix minutes plus tard, un peu inquiet pour sa sœur, Tommy, son plus jeune frère, vint s'enquérir de ses nouvelles. Il sonna une fois, deux fois… trois fois, mais aucune réponse. "Bizarre" pensait-il! "Sa voiture est là, pourtant!" Il se rappela qu'il avait la clé de l'appartement de Térésa. Il ouvrit la porte et entra… Et ce fut le choc! Il se précipita dessus, totalement paniqué, et essaya par tous les moyens de la réveiller. En vain! Il fit alors la seule chose qui lui vint à l'esprit: appeler les secours d'urgence. Ceux-ci arrivèrent 3 minutes plus tard, sirène et gyrophare allumés et entrèrent dans l'appartement, avec matériel de secours et brancard. Ils la retournèrent sur le dos et l'un des urgentistes prit son pouls. Celui-ci battait très faiblement. D'ailleurs, elle sentait l'alcool à plein nez, le médecin n'eut aucun mal à faire son diagnostic.

Urgentiste: "Elle fait un coma éthylique! On l'emmène d'urgence à l'hôpital!"
Tommy: "Elle va s'en sortir?"
Urgentiste: "On n'en sait rien, Monsieur!"
Tommy: "Je vous suis en voiture!"
Urgentiste: "Très bien, Monsieur!"

Les médecins installèrent la patiente sur le brancard, avec tout le matériel et sortirent pour la placer dans l'ambulance prête à partir. Tommy ferma alors la porte à clé, s'installa à son tour dans sa voiture et suivit l'ambulance qui roulait à tombeau ouvert vers l'hôpital. Sur le trajet, il appela le CBI pour leur annoncer la mauvaise nouvelle.

Van Pelt: "Allô?"
Tommy: "Oui, ici Tommy, je suis le frère de votre patronne, Térésa! J'ai une mauvaise nouvelle à vous annoncer!" leur annonça-t-il d'une voix triste

Van Pelt mit le téléphone en haut parleur afin que Cho et Rigsby puisse suivre la conversation.

Van Pelt: "Quoi? Qu'est-ce qu'elle a?"
Tommy: "Elle a fait un coma éthylique! L'absence de votre consultant qui l'a certainement attristée, elle a recommencé à boire!"
Van Pelt: "Oh non! Pas elle!"
Tommy: "Ils sont en train de l'emmener vers le Sudder Medical Center!"
Van Pelt: "Nous arriverons le plus vite possible!"
Tommy: "Je vous y attendrai!"

Il raccrocha et continua à suivre l'ambulance qui roulait décidément bien trop vite pour lui

Bureau du CBI

Après que Van Pelt ait raccroché, aucun des trois agents ne parla, tous étaient fortement
choqués par la nouvelle. Ils espéraient qu'elles s'en sortent sans séquelle. Sans un mot, Cho retourna à son bureau et téléphona de nouveau à son meilleur ami, Jane. Il avait bien le droit de connaître la vérité, même si celle-ci allait à coup sûr le secouer.

Cho: "Ici le CBI de Sacramento. Puis-je parler à Patrick Jane, je vous prie?"
B. Sleeman: "Un instant, je vous le passe! C'est de la part de qui?"
Cho: "L'agent Cho!"

Il patienta un petit instant, et entendit des chuchotements à l'autre bout du fil. Soudain, une voix familière se fit entendre.

Jane: "Allô, Cho? Y a un problème?"
Cho: "Oui, vieux… Et non des moindres! C'est Lisbon! Sois fort, surtout!..."
Jane: "Quoi? Non… Non… Ne me dis pas qu'elle…"
Cho: "Elle a fait un coma éthylique! Ils sont en train de l'emmener à l'hôpital!"
Jane: "Mon dieu! Tout ça, c'est ma faute, entièrement de ma faute. Je n'aurais jamais dû accepter cette offre! Il faut que je rentre, que j'aille près d'elle. Si elle
meure… "

Il était présentement dans un état de panique total. Cho l'interrompit immédiatement avant qu'il n'aille trop loin et tenta de le calmer tant bien que mal et le convaincs même de rester à Baltimore.

Cho: "Bon sang, vieux! Ressaisis-toi! Je te tiens au courant de son état de santé. Il
faut que tu restes là-bas, tant qu'ils ont besoin de toi. Et enlève ces idées noires de la tête! Tu n'y es pour rien, tu as fait le bon choix! Tu ne pouvais pas savoir que Lisbon allait recommencer à boire."
Jane: "Désolé, Cho! Tu as raison! J'espère qu'elle s'en tirera. Si elle se réveille, ou si elle… Meurt… Préviens-moi de suite! Ok?"
Cho: "Elle ne mourra pas! Reste positif quoi qu'il arrive! Courage, vieux, il faut que tu te ressaisisses! Lisbon n'aimerait pas te voir dans cet état. C'est bien
compris?"
Jane: "Compris, vieux frère! Merci!"
Cho: "De rien, je te fais confiance, je sais que tu peux y arriver."
Jane: "Oui!" fut tout ce qu'il trouva à dire.
Cho: "De toute façon, nous serons près d'elle, s'il y a du changement, on te préviendra! On ne t'oubliera pas! Je dois te laisser, on va partir la voir!"
Jane: "Ok! Et merci pour ton appel, Cho!"

Bureau du FBI - Baltimore

Le consultant raccrocha, son cœur battant la chamade, à cause du stress qu'il venait d'avoir. Sans un regard pour ses collègues, il se rendit dans la petite cuisine se faire un thé, mais c'était surtout pour être seul, et réfléchir sans les autres derrière. Il repensa à Lisbon, son beau sourire, sa beauté quand elle rougit, ou quand elle se met en colère. Doucement, une toute petite larme trouva le chemin de sa joue. Connor et Weaver, inquiets pour leur ami, vinrent voir si tout allait bien, et le virent le dos tourné et à en juger par ses épaules qui tressautaient, il devait pleurer sans bruit. Emue de le voir ainsi, Félicia s'approcha de lui et lui mit une main sur son épaule.

F. Connor: "C'est ta chef d'équipe, c'est ça? Que se passe-t-il, Patrick? Tu peux tout me dire, tu sais."
Jane: "Félicia… C'est horrible! A cause de moi, elle… Elle est dans le coma! Je m'en veux!"
F. Connor: "De quoi? Parce que tu as choisi de venir travailler avec nous? Je sais
ce que c'est. L'absence de quelqu'un qu'on aime fait chaque fois souffrir. Ne
t'en fais pas, je suis sûre qu'elle s'en tirera."
Jane: "J'ai peur qu'elle ne meure!" lâcha-t-il en sanglotant
F. Connor: "Mais non! Allez, viens près de moi, ça va passer!"

La jeune et jolie brune le prit doucement dans ses bras et celui-ci pleura plus fort encore, il craquait. Il s'était trop retenu quand il avait parlé à Cho, pour ne pas le décevoir. Mais là, c'en était trop, c'était la coupe qui faisait déborder le vase. Après quelques minutes, il se calma de lui-même et se retira des bras de la jeune agent en rougissant.

Jane: "Désolé! Je… je ne sais pas ce qui m'a pris!"
F. Connor: "Ne le sois pas, Jane! Ça arrive à tout un chacun de craquer. Il ne faut
surtout pas se retenir."
Jane: "Merci, Félicia!"

Il essuya ses yeux à l'aide d'un essuie-tout, versa l'eau frémissante dans la tasse où il fit infuser un sachet et l'emmena avec lui dans l'immense open space.

Quand il arriva, les trois agents le regardèrent, le questionnant du regard pour voir s'il allait mieux. Il leur fit un sourire, afin de les rassurer et tous reprirent le travail.




TBC…

Alalala Jane et son esprit de culpabilité xD
Mais dit moi, tu vas pas la faire mourrir Lisbon, hein ??
JVLS !!!

Moi, faire mourir Lisbon??? hum ... Non, j'ai beau être une grande sadique, je ne fais que faire souffrir les personnages, je ne les fais pas mourir.... Quoi qu'ici, je me demande ... Vous verrez bien au chapitre 5 (que j'ai même pas encore commencé à écrire :| )

Au pauvre Jane,il part et voila ce qui arrive il a vraiment pas de chance sérieux sadique va mdr

Sadique, ca on le savait depuis longtemps

Eh bien elle souffre toujours avec toi notre Lisbon

Je veux qu'elle s'en sorte, pauvre Jane

Normalement, si tout va bien et que j'arrive à le terminer aujourd'hui vous saurez ce soir, au pire, ça sera pour demain.

Oh Liiiiiiisbon !

Je vous dirais pas ce qui se passe mais avec Loelia et d'après mes idées,on vous réserve une petite surprise Je vous en dis pas plus vous le saurais sois ce soir soi demain

Chut ma choupinette (qui fait pouet pouet.... désolé fallait que je la sorte)Ne dis rien de plus Ils le verront bien d'eux même.... Faut savoir les faire patienter

Voici enfin la suite tant attendue. Bonne lecture les loulous

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CHAPITRE 5

Sacramento – Sudder Medical Center

L'ambulance venait d'arriver au Sudder Medical Center, et Lisbon fut immédiatement
transférée aux soins intensifs où on lui ferait une réhydratation avec administration de vitamines. Tommy arriva à l'accueil après avoir garé sa voiture sur le parking. Il se renseigna sur le service où se trouvait à présent sa sœur, et dés qu'il eut les informations, il se précipita au 3^e étage et arrivé aux soins intensifs, s'approcha d'un médecin en train de
remplir des papiers.

Tommy Lisbon: "Excusez-moi! Pouvez-vous me dire ou se trouve Térésa Lisbon?
On vient de l'amener!"
Médecin: "Térésa Lisbon dites-vous?" (Il regarda sur la fiche des entrées) "Ah oui,
coma éthylique… Elle est dans la chambre 310. Vous êtes de sa famille?"
Tommy Lisbon: "Je suis son frère."
Médecin: "D'accord, suivez-moi!"

Ils suivirent le petit couloir jusqu'à ce que le médecin s'arrête enfin devant une porte fermée et se retourne vers le visiteur.

Médecin: "Pas plus de dix minutes, Monsieur!"
Tommy Lisbon: "Merci, Docteur! Savez-vous me dire quand elle va se réveiller?"
Médecin: "On ne peut pas prévoir une telle chose. Disons qu'elle survient 4 ou 5 heures après la réhydratation. Mais tout dépends de chaque personne."
Tommy Lisbon: "Merci pour l'info."
Médecin: "Si vous avez un souci, une question, ou s'il y a un problème, appelez-moi."
Tommy Lisbon: "Sans problème."

Le médecin retourné vaquer à ses occupations, le plus jeune frère de Lisbon pénétra dans
la chambre où des bips se faisait entendre, preuve que sa sœur était toujours en vie. Il alla s'asseoir dans le fauteuil à côté du lit et se contenta juste de prendre sa main en la regardant endormie. Le reste de l'équipe arriva à ce moment-là et regardèrent tous par la vitre, le frère, accablé, à côté de sa sœur inconsciente. Ils ressentirent tous à ce moment une indéfinissable tristesse.

Baltimore – FBI

Depuis l'appel, Jane se sentait mal, de savoir sa patronne et amie à l'hôpital. Il aurait voulu être près d'elle, serrer sa main dans la sienne, mais ne pouvait pas. Mais pourquoi a-t-il fallu qu'elle boive? Et encore une fois, il ne put s'empêcher de s'en vouloir d'être parti loin d'eux. En cet instant, il n'eut qu'une envie, partir de Baltimore, laisser les agents du FBI se débrouiller avec leur satanée enquête sans queue ni tête et revenir auprès de Lisbon et de
ses amis. Cette idée se fit de plus en plus forte, de plus en plus intense. Il se rendit dans le bureau de Sleeman.

B. Sleeman: "Jane? Tu en fais une tête! Que se passe-t-il?"
Jane: "Je ne sais pas comment te l'annoncer! Par où commencer!"
B. Sleeman: "Dis-moi le fonds de ta pensée!"
Jane: "Je suis désolé, mais je crois que je n'aurais jamais dû accepter ton offre. Il
faut que je retourne à Sacramento, afin d'être près de Lisbon, ma patronne et amie. Depuis que je suis ici, je n'arrête pas de m'en vouloir, de regretter ce
choix."
B. Sleeman: "Je comprends bien mais nous avions un contrat, Jane!"

Il le regarda et y vit une profonde affliction sur le visage du consultant. Il se reprit aussitôt.

B. Sleeman: "Mais vu les circonstances, et au point où nous sommes avec cette enquête, je te donne mon accord. Je mets donc fin au contrat nous liant. Tu nous as aidé comme tu pouvais, et nous n'avons quand même rien trouvé comme
indice sur cette affaire à vrai dire très compliquée. Je pense donc que nous allons laisser tomber provisoirement les investigations."
Jane: "Merci, Bruce! Crois-moi, je suis vraiment navré de vous quitter comme ça, vous avez tous été super sympa avec moi."
B. Sleeman: "Surtout, ne t'excuses pas, Jane! Je conçois que la nouvelle d'hier t'ait quelque peu choqué."
Jane: "J'ai passé trois mois fantastiques avec vous tous! C'est vrai que cette enquête m'a un peu énervé, j'ai fais ce que je pouvais mais bon… "
B. Sleeman: "Surtout, ne te remets pas en question sur ce sujet. Tu as fait du mieux que tu pouvais. D'accord? Je sais que je me répète, mais ne t'en fais pas avec ça. Tu nous a bien aidé."
Jane: "D'accord, Bruce!... Bon, à présent, je dois aller l'annoncer aux autres!"
B. Sleeman: "Oui, je t'accompagne!"

Ils sortirent du bureau et allèrent dans le box où les quatre agents bossaient.

B. Sleeman: "Les gars, Jane a quelque chose d'important à vous annoncer!"

Tous levèrent la tête des papiers et fixèrent attentivement le mentaliste, attendant que celui-ci prenne la parole.

Jane: "Je vous quitte! Il faut que je retourne à Sacramento!"
F. Connor: "Je m'en doutais! Vu comment tu réagissais après l'annonce d'hier."
J. Lewis: "Tu vas beaucoup nous manquer, Jane!"
K. Travis: "Nous comprenons très bien et ne t'en voulons pas! J'espère que ta
patronne s'en sortira!"
Jane: "Vous aussi vous allez me manquer, mais je vous promets qu'un de ces jours, je passerai vous faire un coucou. Je ne sais pas quand, mais je viendrai. Promis!"
C. Weaver: "Ah! Ça c'est une super nouvelle, par contre!"
F. Connor: "Tu as été un super collègue! Tes amis à Sacramento ont bien de la chance de t'avoir!"
Jane: "Disons plutôt qu'ils ont été contents de ne plus m'avoir dans les pieds durant 6 mois au moins. Manque de chance pour eux, je reviens avant, pour la bonne cause!"
C. Weaver: "Ah bon? Pourquoi dis-tu cela?"
Jane: "Ici je ne l'ai pas été, plus par politesse, mais d'habitude, je suis plutôt du
genre casse pied, gamin, et chiant. Et ce n'est pas moi qui le dit, c'est Lisbon! C'est vrai, je l'admets, j'aime embêter mes collègues."
K. Travis: "Ça doit être comique à voir!"
Jane: "Comique, peut-être pour vous, mais eux, là-bas, commencent à en avoir un peu marre de mes blagues. Bon, c'est pas tout ça, mais faut que j'y aille, je ne sais pas du tout quand j'aurai un avion pour Sacramento."
B. Sleeman: "On va retourner à la maison afin que tu fasses tes bagages et puis, on va à l'aéroport. J'en connais une qui va être triste!"
Jane: "Oui, Sarah! Ne t'inquiètes pas, j'avais prévu le coup, Bruce! Tu verras quand on arrivera!"

Chacun des agents serrèrent le consultant dans ses bras avant de retourner bosser. Ensuite, Jane et Sleeman reprirent le chemin de la maison, où encore une fois, Jane annonça la mauvaise nouvelle à Miranda qui se chargerait de le dire à sa fille une fois qu'elle serait rentrée de l'école. Elle en était dans tous ses états, elle l'appréciait énormément et son départ l'avait quelque peu attristée. Il alla vite fait dans la chambre d'ami, afin de préparer en vitesses ses bagages pendant que Sleeman l'attendait patiemment dans le salon. Une fois les valises prêtes, Jane descendit, étreigna une dernière fois Miranda, et lui tendit trois paquets cadeaux, l'un contenant un joli pendentif en signe chinois pour Sarah, le deuxième, pour Miranda, contenait une boîte à épice pour la cuisine et enfin, pour Bruce, c'était une bouteille du meilleur vin rouge. Après avoir pris congé de la femme au bord des larmes, les deux hommes prirent la route de l'aéroport de Baltimore.

Baltimore-Washington International Thurgood Marshall Airport

Une fois arrivé sur place, Jane alla immédiatement s'informer sur les départs, et heureusement pour lui, un avion en partance pour Sacramento décollait dans 2 heures. Il alla enregistrer ses bagages, ainsi il serait tranquille et les deux hommes pourraient encore discuter une petite demi-heure de choses et d'autres.

Une demi-heure plus tard

L'heure des adieux était enfin arrivée. Comme aucun des deux n'aimait vraiment ces moments-là, ils s'étreignirent en vitesse, le consultant passa le contrôle de police et se retrouva en zone de transit. Il fit une dernière fois signe à son ami et ce dernier repartit au boulot. Jane, pendant ce temps, se promenait dans l'aéroport, vu qu'il avait encore une heure devant lui avant l'embarquement. Il lui vint aussitôt une idée. Il allait acheter un petit souvenir pour chacun de ses collègues ainsi qu'un joli bouquet de roses rouges pour Lisbon, sa Lisbon, la femme qu'il aimait secrètement depuis un petit temps déjà.

Ses achats fait, il alla s'asseoir un moment sur un des nombreux bancs afin de se reposer un peu, quand un appel retentit dans le hall.

[Son de cloche]
Les passagers en partance pour Sacramento sont priés de se présenter porte 18a pour l'embarquement. Je répète. Les passagers en partance pour Sacramento sont priés de se présenter porte 18a pour l'embarquement. Merci.
[Son de cloche]

Enfin voilà, l'heure du départ était enfin arrivée, il allait pouvoir rentrer chez lui, près de ses amis, sa seule famille au monde. Il en était heureux, certes, mais un sentiment de peur s'était aussi emparé de lui. Dans quel état allait-il découvrir Lisbon? Serait-elle déjà réveillée? Ou alors, serait-elle encore dans le coma? Tout cela, il le découvrirait quand il serait arrivé à l'hôpital. Encore fallait-il savoir où elle se trouvait. Il sortit de ses pensées, attrapa ses sacs et cavala comme un fou jusque cette fameuse porte qui était tout de même éloignée. Et c'est tout à fait à bout de souffle qu'il y arriva. Il se rendit compte qu'en fait, il n'y avait encore grand monde, il avait couru pour rien. Il s'asseya afin de reprendre sa respiration, et dix minutes plus tard, une hôtesse arriva et se plaça à son pupitre placé à l'entrée de la porte 18. Les personnes présentes commençaient à y affluer vers elle, et il fit de même. Une fois les papiers d'embarquements contrôlés, il entra dans le long couloir
menant à l'avion. Parvenu à l'entrée de l'appareil, il présenta à nouveau ses documents et l'hôtesse tout sourire lui indiqua le siège 6C côté hublot. Il s'y rendit et constata avec soulagement qu'il n'y avait encore personne. Il plaça ses sacs contenant les cadeaux ainsi que le précieux bouquet au dessus de lui et prit place enfin sur le siège. 6 heures de vol s'annonçaient et il allait les mettre à profit… En dormant. Mais avant, il voulut faire la surprise à ses collègues. Il prit son portable et composa le numéro de Cho. Après trois
sonneries, une voix étonnée se fit entendre.

Jane: "Coucou, Cho!"
Cho: "Jane? Comment vas-tu, vieux?"
Jane: "Et bien ça va… Enfin… Ca peut aller! Comment va Lisbon?"
Cho: "Et bien, tu ne vas pas me croire mais le médecin m'a appelé il y a de cela 5
minutes pour m'annoncer qu'elle venait de se réveiller!"
Jane: (Il soupira de soulagement) "Tant mieux!... Cho! Tu peux garder un secret?"

Il décida de mettre juste Cho au courant de son retour. Il avait confiance en lui, il savait qu'il ne dirait rien aux autres, gardant le secret bien au chaud et jusqu'au bout… C'était plutôt facile pour lui, il restait impassible quoi qu'il arrive.

Cho: "Heu oui, si tu veux, mais attends une seconde, je vais dans la cuisine!"
Jane: "D'accord!"

Il l'entendit marcher.

Cho: "Voilà! Alors, que dois-tu me dire, l'ami?"
Jane: "Je suis dans l'avion du retour, Cho!"
Cho: "Quoi? Tu veux dire que tu reviens?"
Jane: "Ben oui, Cho! On ne peut rien te cacher!"
Cho: "Mais le chef n'a rien dit?"
Jane: "J'ai eu une petite discussion avec lui, ça l'embêtait pour le contrat, mais vu qu'au niveau de l'enquête rien n'a bougé, il a décidé de le classer provisoirement. Puis il avait bien compris ce que je vivais, vu qu'il était au courant pour Lisbon! Il m'a laissé repartir sans faire d'histoire!"
Cho: "C'est super, vieux! Tu arrives dans combien de temps?"
Jane: "L'avion va décoller dans 10 minutes, et j'ai six heures d'avion…. Il est 12h45, je serai là vers disons, 17h45 plus ou moins."
Cho: "Parfait, je viendrai te chercher à l'aéroport, et si tu le souhaites, on ira directement à l'hôpital, afin de faire la surprise à Lisbon! J'en connais une qui sera heureuse!"
Jane: "Et je ne vous ai pas oublié!"
Cho: "Ah bon! Ben alors, dis rien, vieux! Laisse-nous la surprise."
Jane: "Ok! Bon, tu dis rien à personne d'accord?"
Cho: "Non!"
Jane: "Parfait! Et bien, dans ce cas, je te dis à tout à l'heure, l'ami!"
Cho: "A tantôt, vieux!"

Jane raccrocha, remit son portable en place dans sa veste, s'installa confortablement, quand enfin, la voix du commandant de bord annonça qu'ils allaient enfin décoller. Les témoins d'interdiction de fumer et celle de la ceinture s'allumèrent et l'appareil se mit en mouvement. Il alla, tout en lenteur, se placer sur la piste de décollage. Il s'arrêta un moment, puis, d'un coup, on entendit les réacteurs hurler et l'avion s'élança à toute vitesse pour enfin prendre son envol.

6 heures plus tard – Aéroport de Sacramento

L'avion venait de s'arrêter sur le tarmac de l'aéroport. Jane fut réveillé par une gentille hôtesse souriante, celui-ci reprit ses sacs et le bouquet au dessus des sièges et débarqua de l'avion. Il alla chercher ses deux valises, passa le contrôle de sécurité et retrouva enfin son ami de toujours, son frère de cœur, Cho! Jane lâcha ses valises et le serra très fort dans ses bras. C'est que même s'il n'était resté que trois mois là-bas, ça faisait quand même long. Ils lui avaient énormément manqué. Son ami reprit l'autre bagage resté par terre et tous deux se dirigèrent vers la sortie. Jane ne put s'empêcher de sourire, ça lui faisait du bien de rentrer chez lui, à Sacramento. Fini cette enquête qui lui avait prit la tête durant 3 mois. Arrivés à la voiture, ils mirent les bagages dans le coffre et prirent enfin place dans le véhicule.

Cho: "Tu veux peut-être passer chez toi avant, pour te rafraîchir?"
Jane: "Si cela ne te dérange pas, je préfère aller directement au CBI, je me rafraîchirai là-bas. Et puis, ainsi je reverrai Rigsby et Van Pelt. J'ai quelque chose pour vous tous, ainsi que ce joli bouquet pour Lisbon."
Cho: "Et bien, tu nous as gâtés, on dirait!"
Jane: "Je n'ai pas oublié ma promesse le jour du départ, Cho!"
Cho: "J'ai hâte de voir c'est quoi que tu nous a ramené!"
Jane: "Ça, tu le verras quand tu seras arrivé!"

Un quart d'heure plus tard, ils furent enfin arrivés à destination. Cho, qui devait faire semblant de rien, monta le premier, et trouva comme excuse qu'il devait aller faire une course. Cinq minutes plus tard, Jane fit son apparition avec son bouquet et son sac dans l'open space. Les deux agents firent une de ces têtes en le voyant, et Van Pelt, la plus rapide, et la plus proche, se leva et se précipita sur Jane qui rougissait. Rigsby, lui, s'approcha de lui, un grand... Non… Un immense sourire aux lèvres.

Van Pelt: "Jane! Je suis si contente de te revoir parmi nous!"
Rigsby: "Tu ne devais pas rentrer avant trois mois, toi?"
Jane: "J'ai expliqué au chef qu'après ce qui était arrivé à Lisbon, il fallait que je
rentre! Et puis, toute manière, l'enquête n'avançait pas, même trois mois après, on en était au même point! Il a tout de suite accepté!"
Rigsby: "Bon, quoi qu'il en soit… Bon retour parmi nous, vieux! Comme tu peux le constater, ton canapé n'a pas bougé!"
Jane: "Super! Bon, à présent, les amis, vous allez me faire le plaisir de vous asseoir chacun à votre bureau et vous allez fermer les yeux! Et on ne triche pas! Compris, Cho?"
Tous: "Ok, Jane!"

Jane sortit alors de son sac les trois paquets qui avaient tous le même format, et en déposa un sur chaque bureau, sans un bruit. Puis, quand il eut fini, il alla se rasseoir sur une chaise près de son bureau.

Jane: "C'est bon, vous pouvez regarder!... Hé oui, papa a pensé à vous!"

Les trois agents ouvrirent les yeux pour enfin remarquer un cadeau devant eux et chacun se demandait ce que c'était. Alors avec autant de fébrilité qu'un enfant, ils l'ouvrirent et découvrirent une jolie tasse personnalisée. Il y avait le nom et le prénom de la personne. Ainsi, plus d'erreur possible.

(Pour voir le cadeau: http://www.zazzle.be/souvenirs_droles_de_baltimore_tasse-168884038038898795)

Van Pelt: "Elle est trop belle!"
Rigsby: "Et très grande!"
Cho: "Ouais!"
Jane: "J'en ai une aussi pour Lisbon, en plus du bouquet."
Cho: "Merci, vieux!"
Rigsby: "Merci, Jane! Ca fait plaisir!"
Van Pelt: "C'est trop mignon! Merci, Jane!"
Jane: "Et si on allait à l'hôpital, les amis?"
Van Pelt: "Excellente idée!"
Rigsby: "C'est parti!"
Cho: "Ouais!"

Ils prirent tous leurs affaires et se mirent en route jusque l'hôpital où Lisbon était réveillée depuis maintenant 8 heures.



TBC….

Ah ben tout va bien alors et Jane est de retour =D
JVLS

chouette Jane est de retours mais maintenant j'ai hâte de voir les retrouvailles de Jane et Lisbon

Jane est de retour:

Je suis désolée de vous faire attendre, mais vous aurez la suite dans le courant de la semaine prochaine. Il est en cours d'écriture petit à petit, et je n'ai pas toujours l'inspiration

A présent, je peux aller me cacher

Désolée pour la longue attente. Voici le chapitre 6.

BONNE LECTURE

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CHAPITRE 6

Hôpital de Sacramento – 15h

Le SUV à peine garé sur l'immense parking, toute l'équipe se dirigea vers l'entrée et Jane alla se renseigner sur le numéro de la chambre de Lisbon. Une fois l'information eue, ils montèrent au 4^e étage et cherchèrent après la chambre 408. Une fois devant la porte, Jane se cacha, laissant entrer ses amis en premier, il voulait faire la surprise à Lisbon. Il les entendait parler, Lisbon semblait aller un peu mieux, à en juger par son éclat de rire qu'il reconnaissait sans peine. Enfin, le moment était venu de faire son entrée, bouquet de fleur et cadeau en main.

Jane: "Coucou, Lisbon!!"
Lisbon: (étonnée par son arrivée) "Jane? Mais… Vous… Vous ne deviez revenir que
dans trois mois!! Qu'est-ce que cela veut dire?"
Jane: "Je ne pouvais plus rester là-bas en vous sachant à l'hôpital! Je suis revenu pour être auprès de vous. Je ne suis bien qu'ici, près de ma famille de cœur. Je
m'en suis assez vite rendu compte que vous me manquiez trop! Et je m'en voulais
de vous avoir laissé seule."
Lisbon: (souriante) "Je suis si heureuse de vous revoir, Jane! Ne vous tracassez plus avec ça! C'est du passé. Vous aviez fait votre choix et je la comprends! C'est juste votre absence qui m'a mise dans cet état! Vous n'y êtes pour rien."
Jane: "Je n'aurais jamais dû accepter cette offre!"
Lisbon: "N'en parlons plus, voulez-vous? Vous êtes là et c'est tout ce qui compte!"
Rigsby: "Bien parlé, Patron!"
Van Pelt: "Je vais encore me répéter, mais nous aussi sommes réjouis de te revoir parmi nous!"
Cho: "Ouais!"
Jane: "Merci, les amis!... Lisbon! Ceci est pour vous!" (Il lui tendit le bouquet et le cadeau)
Lisbon: "Quoi? Tout ça pour moi? Oh merci, Jane! Mmmh, les fleurs sentent bon!"
Rigsby: "Ouvrez le paquet, boss!"
Van Pelt: (parlant tout bas) "Rigsby! Enfin!!"
Lisbon: "Vous êtes pressé, Rigsby?"
Rigsby: "Quoi?? Heu… Ben non!"

Lisbon le regarda d'un drôle d'air et reporta son attention sur le paquet emballé dans un joli papier cadeau rouge et se demandait ce que cela pouvait être. Elle le déballa avec lenteur, se laissant le temps de découvrir ce que cachait cette boîte. Une fois le déballage enlevé, un immense sourire vint illuminer son visage. Le cadeau de Jane avait l'air de lui plaire.

Lisbon: "Charmante idée, cette tasse, Jane!" (Elle tourna l'objet dans ses mains) "Et
en plus, elle est personnalisée! Merci, Monsieur le consultant! Elle est toute jolie."
Rigsby: "On en a tous eu une pareille!"
Van Pelt: (Exaspérée) "RIGSBY!!"
Rigsby: "Ben quoi?"
Van Pelt: "Ça ne se fait pas!"
Rigsby: (vexé) "Oh, ça va!"
Lisbon: "Grace! Ce n'est rien voyons! Moi elle me plait! Et puis, c'est l'attention qui compte! Surtout quand ça vient de notre cher mentaliste!"
Jane: (rougissant comme un ado) "Heu… Les gars! Cela vous dérangerait de sortir dans le couloir quelques minutes? Je dois parler à Lisbon! Seuls à seuls."
Cho: "Non! Bien sûr que non!"
Van Pelt: "On va vous laisser, toute manière! Nous avons du travail qui nous attends au CBI."
Rigsby: "Ouais… A plus tard, les amoureux!"
Van Pelt: "Non mais… Franchement, t'es lourd! Tu viens avec moi!! Et plus vite que ça!"
Rigsby: "Bien, Madame!"

Une fois que les trois agents s'en furent allés, Jane se rapprocha plus près de Lisbon et la regarda, un air sérieux se lisant sur son visage. Lisbon lui souria légèrement. Jane prit la parole, le tutoiement étant comme par hasard revenu.

Lisbon: "Alors comme ça tu dois me parler en privé? Qu'as-tu à me dire?"
Jane: "T'expliquer pourquoi je suis revenu plus tôt que prévu. Je ne t'ai pas tout dit."
Lisbon: "Dans ce cas, je t'écoute."
Jane: "Dés que j'ai eu la nouvelle via Cho que tu étais à l'hôpital, je m'en suis voulu pour tout, pour le choix que j'avais fait, pour le fait que je m'étais éloigné
de toi, sachant pertinemment que tu allais souffrir. J'ai agi par pur égoïsme. Toute façon, dés que je suis arrivé sur Baltimore, je ressentais déjà un grand
manque, je savais que je n'allais pas rester là 6 mois. C'est ton geste qui a
accéléré les choses"
Lisbon: "Jane! Voyons! Cesse de te prendre la tête pour tout cela! Je te l'ai dit et répété, tu n'y es pour rien si j'ai bu plus que de raison!... A vrai dire, je reconnais que j'ai été aussi un peu fort au départ avec toi. Tu es là à présent, et c'est tout ce qui compte. D'accord?"
Jane: "J'avais peur que tu ne m'en veuilles à vie."
Lisbon: "Est-ce que j'ai l'air fâché?"
Jane: "Heu… Non!"
Lisbon: "Alors arrêtes!"
Jane: "Bien, Madame!... Autre chose que je voulais t'avouer, tant qu'on est seuls!"
Lisbon: "Quoi donc?"
Jane: "Je ne sais pas comment te le dire… Ne le prends pas mal…. Mais depuis un petit temps déjà, je ressens quelque chose pour toi. Quelque chose de fort. Je crois que je suis tombé amoureux de toi."
Lisbon: "Oh, Jane!"
Jane: "Il fallait que je te le dise."
Lisbon: "Ça me touche énormément. Mais… "
Jane: "Je sais… Les relations entre collègues sont interdites au CBI! Mais je te
rappelle que je ne suis qu'un simple consultant."
Lisbon: "Oui, c'est juste… Mais…"
Jane: "Mais??"
Lisbon: "Je ne crois pas que je suis encore prête à m'investir de nouveau dans une liaison amoureuse. Je viens de sortir d'une relation assez houleuse. Il me faut le
temps."
Jane: "Je comprends parfaitement! Je tenais juste à te le dire."
Lisbon: "Ta déclaration m'a fait chaud au cœur."
Jane: "C'est le principal… Si jamais… Tu veux qu'on entame une nouvelle relation, tu sais où me trouver. Prends ton temps."
Lisbon: "Jane!"
Jane: "Oui?"
Lisbon: "Merci pour ta franchise."
Jane: "C'est normal voyons. Il faut bien que je te prouve que je ne suis pas qu'un
consultant chiant sur les bords et mesquin. Je suis aussi quelqu'un qui a un cœur
d'or."
Lisbon: "Ça y est, ça le reprends! Tu ne changera donc jamais!"
Jane: "Je sais, je sais!"

Ils rièrent durant un petit moment. Soudain redevenu sérieux, Jane approcha son visage de celui de Lisbon et lui parla tout bas.

Jane: "Ne m'en veux pas, mais j'aimerais t'offrir ceci en plus."

Il l'embrassa avec douceur sur ses lèvres douces. Lisbon se laissa faire, elle appréciait ce petit moment intime entre eux deux. Il se recula, laissant le temps à la jeune femme de s'en remettre. Un sourire angélique illumina son visage, et elle semblait en même temps être sur un petit nuage.

Jane: "Je vois que cette petite attention de ma part ne te laisse pas indifférente."
Lisbon: "Non! Du tout!..."
Jane: "Tu as même apprécié mon geste."
Lisbon: "Oui…"
Jane: "Tu me sembles dans les étoiles."
Lisbon: "Totalement…"
Jane: "Veux-tu que je reprenne là où on s'était arrêté?"
Lisbon: "Si tu veux…"

Elle se recula, laissant un peu de place afin que Jane puisse s'asseoir à côté d'elle. Une fois fait, il se rapprocha une seconde fois de son beau visage et l'embrassa tendrement et longuement. Et cette fois, ce fut elle qui mit fin à l'étreinte, afin de contempler son consultant. Il avait l'air béat, il était heureux.

Lisbon: "Merci pour ce petit moment, Jane."
Jane: "Le principal c'est que cela t'aies plu." (Il consulta sa montre) "Je
suis désolé, je vais te laisser te reposer. Il faut que j'y aille."
Lisbon: "Pas de souci."
Jane: "Tu sors quand d'ici?"
Lisbon: "Normalement, ça serait pour demain. Pourquoi?"
Jane: "Oh comme ça… Juste pour savoir."
Lisbon: "D'accord! A demain?"
Jane: "Oui, reposes-toi bien!"
Lisbon: "C'est bien ce que je compte faire."

Le consultant partit, laissant la jeune femme seule avec des souvenirs pleins la tête et la sensation de bien-être. Lui-même se sentait étrangement bien mieux depuis qu'il l'avait embrassée. Il descendit au parking et reprit sa voiture, direction le CBI où ses collègues bossaient encore.



TBC….

VLS =)

C'est trop mimi, Jane qui se déclare

VLS

Merci Alamanga et Winjane! Hé oui, un petit chapitre bisounours

La suite, je ne sais pas encore quand, je ne l'ai pas encore écrite. Donc un peu de patience

Olàlà Loelia j'adore ! J'avais pris du retard sur ta fic mais je me suis bien rattrapée, elle est trop bien écrite !

VLS !

Merci Joyce je vais finir par rougir