Complicite ^

Salut les amis
Alors je viens juste de finir un nouvel OS, je ne sais pas s'il est bon, je trouve que je n'ai pas reussis a retranscrir ce que j'ai dans la tete mais bon on verra bien
Bonne lecture


“_ Encore une journée calme,” se lamenta Jane qui ne supportait plus de rester à ne rien faire.

Cela faisait déjà plusieurs jours qu’ils n’avaient eu aucunes affaires et tous se contentaient de remplir des rapports en retard, sauf Jane qui somnolait sur son canapé à longueur de journée. Mais au bout du quatrième jour il n’en pouvait plus, il fallait qu’il s’occupe, qu’il trouve quelque chose à faire. Il avait bien pensé à embêter Lisbon mais cette dernière était absente pour la journée, problème personnel à résoudre lui avait-on dit.
Comme il était de nature curieuse, il avait cherché à savoir ce qu’il se passait dans la vie de la jeune femme pour qu’elle manque une journée de travail, mais il n’avait rien trouvé. Alors il était là, à moitié allongé sur le canapé, les yeux tournaient vers le bureau de la brunette, attendant qu’elle revienne.

Cho l’observait de temps en temps, sachant parfaitement à quoi pensait le mentaliste. Il ne savait pas comme lui lire dans les pensées, mais il savait que Jane sans Lisbon était perdu. Et sans savoir pourquoi il le prit en pitié. Car oui, son ami faisait peine à voir, assit comme ça depuis plusieurs heures, les yeux ne quittant pas le bureau vide de l’autre coté de la pièce, le regard emplit de l’espoir de voir arriver son rayon de soleil.

Les heures continuèrent de défiler sans que rien ne vienne perturber le calme ambiant et vint enfin l’heure de partir. Tout les agents rangèrent leurs affaires et saluèrent le consultant qui n’avait pas bougé de la journée. Van Pelt vint même lui déposer un baiser sur la joue en lui souhaitant une bonne nuit et le rassurant en lui disant que Lisbon serait de retour le lendemain.

Mais lorsque le lendemain matin Jane arriva au bureau, lançant un bref coup d’œil vers le bureau de la jeune femme, il constata qu’elle n’était toujours pas revenue et cette fois il commença sérieusement à s’inquiéter.
Il se décida donc à allé voir Hightower, elle seule pourrait l’aidait, du moins l’espérait-il.

Il marcha jusqu’au bureau et frappa à la porte. La patronne lui dit d’entrer, ce qu’il fit et il n’hésita pas à presque agresser la jeune femme avec ses questions.

“_ Où est Lisbon? Pourquoi n’est-elle pas revenue aujourd’hui? A-t-elle eu un accident? A-t-elle des problèmes?”

Il reprit ensuite son souffle, ayant débité toutes ces questions d’une traite sous le regard quelque peu amusé de la jeune femme assise derrière son bureau. Elle savait que Patrick Jane était très attachée à Teresa Lisbon, mais elle ne se doutait pas que c’était à ce point.
Elle reposa son stylo sur son bureau, croisa les bras devant elle et fit un signe de tête au consultant pour qu’il prenne un siège afin qu’elle réponde au moins à une de ses questions.
Ce dernier s’exécuta, toujours curieux sur le cas de l’absence de Lisbon. Deux jours qu’il ne l’avait pas vu et il était vraiment perdu. Il avait besoin de la voir, de se rassurer sur son sort, chaque jour qui passait et ça Hightower l’avait bien compris.

“_ Alors premièrement Patrick, l’agent Lisbon n’a pas eut d’accident, elle va bien et n’a pas de problème grave, deuxièmement elle reviendra dans quelques jours, pour le moment elle se repose chez elle.”
“_ Mais si elle n’a rien de grave pourquoi ne revient-elle pas au bureau?” S’inquiéta tout de même le mentaliste.
“_ Un problème d’ordre personnel et elle a besoin de se reposer, c’est tout ce que je suis en mesure de vous dire.”

Cela sonnait la fin de cette petite conversation qui avait pour but de rassurer le blond mais qui eut un tout autre effet sur lui. Il se leva quand même pour quitter le bureau, la tête encore emplit de questions auxquelles il lui fallait des réponses.
Au lieu de se rendre dans la cuisine se faire un thé, ou de se réinstaller sur son canapé, il prit sa veste et marcha d’un pas décidé vers l’ascenseur avant de descendre au parking prendre sa voiture. Personne ne lui répondait alors il allait vérifier par lui-même que Lisbon allait bien. Cela ne ressemblait pas à la jeune femme de ne pas venir au bureau deux jours de suites, elle devait avoir un problème, et qu’importe ce que lui avait dit Hightower. Il savait que Lisbon était un bourreau de travail et qu’elle ne pouvait pas passer une journée loin de son bureau, elle y passait même une partie de ses nuits alors il avait de quoi se faire du souci.

Jane roula rapidement, la peur augmentant en lui à chaque mètre parcouru avec sa voiture, à chaque mètre le rapprochant de l’appartement de la jeune femme. Il avait un mauvais pressentiment, comme s’il était arrivé quelque chose à sa collègue, quelque chose de grave. Il n’arrivait pas à savoir pourquoi il ressentait ça, ni d’où pouvait bien venir cette faculté de savoir comment elle allait jour après jour sans même la voir, mais c’était bien là, dans un coin de son cœur et il ne pouvait pas l’ignorer.

Il arriva enfin dans la rue de Lisbon et se gara devant la maison. La voiture n’était pas là, mauvais signe. Il marcha jusqu’à la porte mais avant de frapper il risqua un œil part la fenêtre, simplement pour vérifier qu’elle était bien chez elle.
Les voisins allaient surement le prendre pour un voyeur, aussi ne s’attarda-t-il pas trop et toqua à la porte, attendant impatiemment une réponse qui ne vint pas. Il frappa une seconde fois, mais comme la réponse tardait à venir, il se dit qu’il ne risquait pas grand-chose à entrer. Au pire il recevrait un bon crochet du droit de la part de l’agent, mais au moins il saurait qu’elle allait bien.

L’appartement était sombre, calme, mais surtout dans un désordre incroyable. Il était déjà venu auparavant et savait que Lisbon n’avait pas défait tout ses cartons, mais là c’était pire que dans ses souvenirs.
Les coussins du canapé étaient sur le sol, au milieu de bibelots brisés et d’album photos. On aurait dit qu’une tornade était passée dans la pièce et avait laissé des traces de son passage.
Le mentaliste avança précautionneusement, essayant de ne pas marcher sur les morceaux de porcelaine, sur les photos qui ne s trouvaient plus à leur place sur les pages des albums. Ce fut un vrai parcourt du combattant mais il arriva enfin au bas de l’escalier qu’il monta quatre à quatre jusqu’à la chambre de Lisbon, une boule d’angoisse dans le ventre.
Il entendit alors des sanglots à peine étouffés provenant de la pièce du fond et il courut, poussant la porte si fort en entrant qu’elle frappa contre le mur avec violence, faisant sursauter la jeune femme allongée sur son lit.

“_ Lisbon que s’est-il passait chez vous?” demanda-t-il en courant jusqu’à elle sur le lit.
“_ Jane…” souffla la jeune femme qui ne pensa même pas à l’enguirlander pour son entrée fracassante.

Au lieu de quoi elle se jeta dans ses bras et pleura toutes les larmes de son corps, enfouissant sa tête dans le coup de son collègue qui resserra ses bras autours d’elle. Il ne savait pas pourquoi elle pleurait, il ne savait pas pourquoi le salon était si en désordre. La seule chose qu’il savait c’est que Lisbon était au plus mal et qu’elle avait besoin de lui en cet instant, besoin d’un épaule pour pleurer. Alors il ne dit rien et la laissa verser ses torrents de larmes.

Une fois que ses réserves furent épuisées, la brunette se décala et tourna la tête à l’opposé de Jane, ne voulant pas croiser son regard interrogatif. Elle savait qu’elle allait devoir lui parler, lui expliquer le pourquoi de sa peine, le pourquoi de ses larmes, elle qui ne pleurait jamais, mais elle ne savait pas comment commencer.

“_ Lisbon dites moi ce qui ne va pas,” l’implora-t-il, comme si cela allait l’aider elle autant que lui.

Lisbon tourna les yeux et plongea son regard dans celui de Jane. Il était réellement inquiet pour elle et cela la toucha au fond de son cœur. Elle ne pouvait pas le laissé dans l’ignorance, pas après avoir pleuré sur son épaule et surtout pas après lui avoir à maintes reprises demandés d’être honnête avec elle. Elle se devait de faire ce qu’elle lui demandait depuis si longtemps.
Elle sentit les doigts de Jane venir se poser sur sa joue et effacer les traces de ses larmes. Elle sourit faiblement en fermant les yeux, savourant son touché si doux et tendre et prit une profonde inspiration avant de les rouvrir et de lui parler.

“_ Une amie d’enfance, Melinda Campbell, est morte il y a quelques jours, nous étions ensemble à l’école puis au collège jusqu’à la mort de mon père. On ne s’était pas revu depuis, chacune ayant fait sa vie, mais nous restions en contact via des lettres, puis internet.”
“_ Je suis désolé Lisbon.”
“_ Elle a eut un accident de voiture en rentrant du travail et elle laisse derrière elle deux enfants et un mari, le pire c’est qu’elle était enceinte d’un troisième.”

Jane encaissa la nouvelle sans broncher mais avec un pincement au cœur. Perdre une femme et un enfant, il connaissait, il était déjà passé par là et il savait que ce serait difficile pour monsieur Campbell, mais il avait la chance d’avoir encore deux enfants pour le maintenir dans le droit chemin.
Il prit de nouveau Lisbon dans ses bras, la berçant alors que de nouvelles larmes venaient remplacer les précédents. Cette Melinda devait vraiment avoir été une très bonne amie pour la mettre dans un état pareil. Et puis alors, il comprit l’état du salon, il n’avait pas besoin de plus d’explications.
Il entendit Lisbon lui parler de nouveau et il l’écouta vider son sac, lui parlant de son enfance avec son amie, leurs loisirs, leurs échappatoires à une vie de tourments. Car Melinda avait vécu la même situation que Teresa et les deux jeunes filles se soutenaient l’une l’autre. Cela lui fit du bien d’apprendre qu’elle n’avait pas été seule durant cette sombre période de sa vie, même si en même temps il était triste d’apprendre qu’une autre petite fille avait vécu la même chose.

“_ Nous avions pour habitude de nous rendre à la patinoire près de chez nous quand les choses allaient vraiment mal, ça nous faisait du bien de patiner et Melinda connaissait bien le gardien alors il nous laissait entrer quand nous le voulions.”

Il vit le sourire rêveur de la jeune femme sur son visage au souvenir de cette époque d’insouciance avec son amie. Elle semblait en conserver de si beaux souvenirs qu’il eut envi de faire quelque chose pour elle, quelque chose qu’elle allait surement aimer.
Il s’assura qu’elle allait mieux avant de se lever, prétextant descendre lui faire un café, qu’elle accepta volontiers. Il lui sourit une dernière fois avant de quitter la chambre, sortir son téléphone de sa poche et composer un numéro qu’il n’avait pas fait depuis bien longtemps. Il resta un petit moment avec son interlocuteur et finit par raccrocher le sourire aux lèvres. Elle allait être heureuse, elle allait pouvoir de nouveau vivre un peu de ces instants qui lui avaient permit de s’évader de son quotidien de petite fille triste.

Jane revint dans la chambre, une tasse de café à la main et la présenta à Lisbon qui la prit en le remerciant. Elle savoura le breuvage bien chaud en se réinstallant sur son lit, la peine la quittant peu à peu. Jane avait le don de lui redonner le sourire, de la faire se sentir mieux lorsqu’elle n’allait pas bien. Elle aimait lorsqu’il parvenait à n’être que son ami et non pas cet homme qui cherchait à entrer dans sa tête et à lire ses pensées. Aujourd’hui, il était cet homme, celui qui l’écoutait, qui la soutenait, qui se contentait d’être là, en silence.

La jeune femme releva la tête et croisa le regard malicieux de son consultant. Cela ne lui disait rien qui vaille. Elle posa la tasse sur sa table de chevet et se redressa, tapant le pied du lit pour qu’il s’installe, ce qu’il fit gentiment.

“_ Qu’avez-vous dans la tête Jane?” Le questionna-t-elle.
“_ Une surprise,” fut sa seule réponse.

Mais cela ne suffit pas à la brunette qui voulait savoir qu’elle surprise il prévoyait de lui faire. Elle n’aimait pas spécialement les surprises et encore moins quand elles venaient de Jane. Il pouvait être gentil mais en générale ses surprises étaient du gente à lui apportait des problèmes et elle n’était pas d’humeur pour ça. Jane se rapprocha d’elle et lui glissa un mot à l’oreille.

“_ Préparez-vous nous partons dans dix minutes.”

Puis il se leva, quitta la chambre et attendit dans le salon. Lisbon le rejoignit moins de cinq minutes plus tard, habillait des pieds à la tête, bien chaudement car la saison se faisait plus fraiche. Ce qu’elle ne savait pas c’est que cela allait lui servir pour la surprise de Jane.


Ils prirent la voiture du mentaliste et celui-ci roula en silence jusqu’à la patinoire de Sacramento, encore fermait à cette période de l’année. La jeune femme se tourna vers le blond qui lui souriait, fier de lui. Il se gara sur le parking vide et fit rapidement le tour de la voiture pour ouvrir la porte, en parfait gentleman qu’il était. Elle prit la main qu’il lui tendait et ils entrèrent dans le bâtiment. Là, un homme les accueillit chaleureusement, prenant dans ses bras le mentaliste qui lui rendit son étreinte.

“_ Ce cher vieux Patrick, je suis bien content de te revoir,” lui assura l’homme en le serrant fort contre lui.
“_ Moi aussi Ray, je te présente Teresa Lisbon, une collègue et amie,” répondit Jane en rapprochant Lisbon en la tirant par la main.

La brunette serra la main de Ray et il les conduisit dans les vestiaires où ils purent se changer et mettre leurs patins. Une fois prêt, ils se levèrent, tanguant un peu mais ils trouvèrent bien vite l’équilibre et avancèrent jusqu’au petit portique qui leur était ouvert. Lisbon fut la première sur la glace, suivit par Jane, beaucoup moins à l’aise que dans ses chaussures.

Le consultant resta en arrière, bien accroché à la barrière de sécurité et observa la jeune femme évoluer avec grâce sur la glace, tournant, sautant comme une pro. Il pouvait voir à quel point elle était heureuse, libre de toute la peine qu’elle avait ressentit quelques heures plus tôt. Il avait réussis, elle allait mieux et il était heureux, pour elle et pour lui, car lorsqu’elle était malheureuse, inévitablement il l’était aussi. Alors de la voir s’amuser ainsi lui réchauffa le cœur.
La jeune femme se laissa glisser jusqu’à lui, ralentissant en se tournant légèrement sur le coté. Elle se retrouva juste à la hauteur de son visage et se pencha vers lui pour déposer ses lèvres sur sa joue, lui soufflant un merci à l’oreille. Alors qu’il réalisait tout juste ce qu’elle venait de faire, il la sentit lui prendre la main et l’entrainer sur la glace avec elle.

Teresa Lisbon se sentait revivre ce soir et tout cela grâce à Patrick Jane. Elle avait perdu une amie très proche et en avait découvert un autre, un qui évoluait à ses cotés tout les jours depuis des années. Ils s’étaient découvert une certaine complicité et la confiance, car il fallait bien que Jane ait confiance en Lisbon car elle maitrisait bien mieux la glace de lui.
Ils passèrent ainsi la plus belle soirée depuis bien longtemps, profitant de la présence de l’autre.

Trop beau, so Jisbon =)

j'aime beaucoup quand on évoque l'amitié de Jane et Lisbon de cette façon

merci win et Johel

Viii ça change un peu ^^

ah trop beau

j'aime la scène de la patinoire patiner, quoi de plus beau ?

Oooooooooh !!! C'est vraiment trop trop beau
Vraiment j'adore j'adore j'adore

C'est trop mignon de voir Jane qui s'inquiète fortement pour Lisbon et il a toujours ce pouvoir de lui remonter le moral
La scène de la patinoire Je fonds littéralement So Jisbon !!

Ca change et c'est super original

Je dis vraiment... BRAVO!!!

P.S : Euh... Au sujet de la scène de la patinoire, t'as pas pensé à l'épisode 4x13 de Bones par hasard ?

Cette est superbement bien écrit , bravo l'artiste !!!!

Trop beau j'ai adorééé

So JISBON

BRAVOO

C'est si doux et plein de tendresse juste un mot : WOWWW !!

Merci sweety

merci beaucoup les filles en plus ça ne rend pas aussi bien que ce que j'avais écris au début, j'ai encore eu un bug de mon programme mais si ça vous plait alors tant mieux

Très beau moment

Plein de complicités comme tu le dis!

Je n'ai jamais fait de patinoire , mais là j'aurai pas dit non pour découvrir!

merci manga et c'est vrai que la patinoire c'est géniale, moi j'adore, on se sent libre, et c'est un sentiments agréable, j'avoue que ça me manque, ça fait deux ans que je n'ai pas chaussé mes patins et je n'aime pas les laissé au fond du placard, surtout quand on connait le prix

Il faudra que j'essaye un jour, mais je suis un peu peureuse

Je découvre toujours les fics avec trois plombes de retard!! Elle est super, très belle histoire.