Regagner ta confiance ^

Naaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaan mais tu peux pas faire ça !!
Et tu veux qu'on attende en plus ?? ( c'est plus drôle sinon ya plus de suspence ! )

Je me disais aussi, il manquait une petite dose de sadisme
J'imagine que tu vas vite y remédier !

Vivement la suite !

ça y est, je viens de finir cette suite et je pense que vous voulez surement la lire alors la voilà.
J'espère qu'elle sera à la hauteur de vos attente
Bonne lecture


Cho venait d’arriver sur le parking du CBI. En sortant de sa voiture il remarqua Lisbon, son téléphone à la main. Elle devait encore laisser un message à Jane et il fut triste pour elle. Lui aussi s’en voulait de ne pas avoir eu confiance en lui, mais cela pouvait se comprendre.
Alors qu’il allait tourner pour entrer dans le bâtiment, il remarqua que Lisbon partait en courant vers le bord de la route. Intrigué il laissa son regard aller de ce coté et il vit lui aussi la petite fille, puis la voiture. Il n’eut pas le temps de faire quoi que ce soit qu’il vit la voiture percuter sa patronne de plein fouet, la faisant voler dans les airs, lâchant son téléphone qui retomba à coté d’elle sur le bitume.
Il courut la rejoindre et se jeta au sol à ses cotés, vérifiant qu’elle aille bien. Il remarqua tout de suite le sang s’écoulant de son nez, ainsi que l’angle bizarre que formait l’une de ses jambes.
Plus loin sur le sol, la petite fille pleurait à chaudes larmes, réclamant sa maman qui ne tarda pas à courir vers elle. La jeune femme prit l’enfant dans ses bras, la calmant de son mieux tout en approchant de Cho et de Lisbon. Elle s’enquit alors de son état.

“_ Comment va votre amie?” demanda-t-elle, de l’inquiétude dans la voix tout en empêchant sa fille de voir Lisbon.
“_ Mal,” répondit simplement Cho. “Appelez une ambulance vite.”

La femme s’exécuta et Cho reporta sa totale attention sur sa patronne qui reprenait conscience. Elle tenta de bouger mais la main de son collègue la força à garder sa position. Les yeux de Lisbon bougeaient dans tout les sens, cherchant quelque chose qu’elle ne semblait pas trouver.

“_ La petite fille va bien,” la rassura Cho.
“_ Cho… je….” tenta alors de parler Lisbon, mais la douleur était trop forte.
“_ Ne dites rien, ne bougez pas, une ambulance arrive.”
“_ Jane…” articula difficilement la jeune femme.
“_ Je vais le prévenir.”

Lisbon secoua la tête puis lui montra son téléphone plus loin sur le sol. Cho se pencha pour le prendre et vit qu’il était en communication directe avec Jane, le choc de la chute ne l’avait pas éteint. Jane pouvait donc entendre tout ce qu’il se passait.

Lisbon releva une main et vint la poser sur celle de Cho, celle qui tenait le téléphone. Elle tenta encore de parler, mais une vive douleur dans le thorax la fit tousser, crachant du sang au passage et sa tête partit sur le coté. Ses yeux se fermèrent et elle perdit une fois de plus connaissance.

Cho tenta de réveiller Lisbon, mais n’y parvint pas. La peur s’insinua en lui et il vérifia son pouls, poussant un soupir de soulagement en constatant qu’il y en avait encore un, faible mais pourtant présent.
Il se dit, en voyant Lisbon au sol, sa main toujours sur celle de Cho, les doigts sur le téléphone, que malgré la situation, Lisbon avait encore et toujours l’esprit tourné vers Jane.

Au loin, les sirènes des ambulances retentirent et Cho tourna la tête pour les voir arriver. Il regarda ensuite les secouristes prendre en charge sa patronne et des officiers de police délimiter un périmètre autours d’eux, éloignant les curieux.
La petite fille fut également examinée par un des ambulanciers et l’asiatique entendit un policier donner par radio la description de la voiture qui avait percuté Lisbon, l’automobiliste ayant prit la fuite.
Puis, la jeune agent fut installé sur un brancard et Cho monta avec elle, ne laissant pas le choix aux secouristes.


Jane buvait son thé lorsque l’envi lui prit de téléphoner à Lisbon. Il ralluma donc son téléphone et vit le nombre impressionnant de messages qu’il avait. Il les écouta les uns après les autres, la culpabilité montant un peu plus à chaque message.
Enfin arriva le dernier, provenant de Lisbon. Cela devait en faire au moins plus de vingt et il s’en voulait encore plus. Elle s’était fait vraiment beaucoup de souci pour lui et elle lui avait à plusieurs reprises demandé de l’excuser pour le manque de confiance qu’elle avait eu en lui. Mais c’était plutôt à lui de demander pardon, c’était lui qui avait fuit pour une simple histoire de carnet disparut.

Lorsque le dernier message débuta, Jane était vraiment mal, il s’en voulait tellement et d’entendre Lisbon presque pleurer au téléphone pour qu’il réponde lui serra le cœur. Puis, il entendit la jeune femme crier suivit d’un choc et le silence. Son cœur s’accéléra et il pria pour que ce ne soit pas ce qu’il croit. Il entendit ensuite la voix de Cho, la voix tendu de Cho et cela l’alarma encore plus. Il entendit l’asiatique tenter de rassurer Lisbon et enfin la voix de la jeune femme se fit entendre. Le souffle de Jane reprit et il ne se souvint pas avoir cessé de respirer.
Mais la suite lui fit encore plus peur, il pouvait tout entendre mais il n’attendit pas la fin du message avant de raccrocher et de partir en courant vers sa voiture, monter dedans et se rendre en un temps record à l’hôpital le plus proche du CBI. Lisbon risquait de ne pas survivre et il s’en voulut d’autant plus qu’elle tenait de le joindre au moment de l’accident. Si jamais elle ne survivait pas, alors il s’en voudrait pour le restant de ses jours.

Le mentaliste entra comme une furie dans l’hôpital et s’arrêta, essoufflé, devant l’accueil.
“_ Teresa Lisbon s’il vous plait, elle viens d’avoir un accident.”
“_ Un instant monsieur,” lui répondit l’infirmière.

Tandis que la jeune femme regardait dans les registres d’arrivées, Jane tourna la tête et vit Cho faire les cent pas dans le couloir.

“_ C’est bon mademoiselle, je vois mon ami là-bas,” puis il partit rejoindre son collègue. “Comment va-t-elle?” demanda-t-il alors une fois qu’il fut face à Cho.
“_ Elle va mal Jane,” répondit l’asiatique. “Pourquoi n’es-tu pas venu la voir plus tôt? Elle t’a appelé tout les jours depuis une semaine.”
“_ Je sais je suis désolé mais….”
“_ Laisse tomber ce n’est pas le plus important pour le moment.”
“_ Tu as raison.”

Les deux hommes prirent place sur les sièges mit à disposition des visiteurs et attendirent des nouvelles de Lisbon. Les minutes passèrent, puis les heures et enfin un médecin arriva, le visage en sueur et se dirigea directement vers eux.

“_ Comment va-t-elle docteur?” demanda Cho, Jane étant beaucoup trop stressé pour dire quoi que ce soit.
“_ Je vais être honnête avec vous, elle va mal,” répondit le médecin. “Elle va avoir besoin d’une opération mais pour ça nous avons besoin de l’accord d’un certain Patrick Jane. Nous pouvons la faire sans, mais il serait préférable que vous le trouviez et qu’il nous donne son accord.”
“_ Je… je suis Patrick Jane et je vous donne mon accord pour tout ce qu’il faudra pour la sauver.”
“_ Bien monsieur vous allez venir avec moi et je vais vous faire signer quelques papiers.”

Jane suivit alors le médecin et signa tout les papiers qu’on lui présentait, la seule chose importante pour lui était que Lisbon s’en sorte, qu’elle vive pour qu’il puisse lui demander pardon.

Et de nouveau cette longue attente. D’autres heures s’écoulèrent, d’autres heures d’angoisse et de peur, à se demander ce qu’avait Lisbon, à se demander si elle allait survivre, si elle allait être assez forte pour s’en remettre.
Et enfin leur patience fut récompensée lorsque de nouveau le médecin vint les voir, un sourire sur le visage.

“_ Elle va bien, elle va se remettre doucement, elle souffre d’une jambe cassé ainsi que deux côtes et elle a un poumon perforé mais elle va s’en remettre. Elle dort pour le moment mais avant l’opération elle a réclamé un certain Jane, je pense qu’elle voudrait vous voir,” dit alors le médecin en se tournant vers Jane.

Jane se tourna vers Cho, ne sachant pas quoi faire et ce dernier lui fit un signe de la tête pour qu’il suive l’infirmière jusqu’à la chambre de Lisbon. Il le fit donc mais une fois devant la porte, il hésita à entrer. L’infirmière lui lança un regard qu’elle voulut compatissant et rassurant et Jane entra finalement.
La vue de sa collègue ainsi endormit dans ce grand lit, un plâtre à la jambe, des fils un peu partout, des machines émettant des bips constant lui serra le cœur, mais le rassura aussi. Lisbon était en vie et elle avait demandé après lui. Il avait peut-etre encore une chance de se faire pardonner.

Le mentaliste prit place sur une chaise à coté du lit et prit la main de la jeune femme dans la sienne, ne la lâchant pas des yeux. Il sentit alors la main de Lisbon bouger et se dit que les anesthésiants ne devaient pas être si fort que ça finalement.

Lisbon ouvrit les yeux puis les referma aussitôt. La lumière était bien trop éblouissante et il lui fallut un certain temps d’adaptation. Elle sentit alors qu’on lui tenait la main et, avant même de tourner la tête, elle devina un Jane inquiet à coté d’elle. Elle tourna donc la tête mais ce qu’elle vit la laissa sans voix. Jane était bien là, il lui tenait bien la main, mais ses yeux étaient remplis de larmes qui coulaient librement le long de ses joues. Il était rare de le voir pleurer et cela fit mal au cœur de la jeune femme, si bien qu’elle resserra la prise autours des doigts de son consultant.

“_ Jane…” souffla faiblement Lisbon.
“_ Lisbon… je suis désolé, si désolé,” pleura Jane en se rapprochant de la jeune femme. “Vous aviez raison de douter de moi et je vous en ais voulu, mais je m’en veux encore plus maintenant, je…”
“_ Chut Jane,” lui dit Lisbon en posant un doigt sur ses lèvres. “C’est moi qui vous demande pardon.”
“_ Non Lisbon, vous étiez parfaitement en droit de penser que c’était moi et je vous demande pardon pour la semaine que je vous ais fait vivre.”
“_ C’est oublié.”

Lisbon sourit à Jane, trop heureuse de le revoir après une semaine complète de silence. A cet instant précis elle se sentit revivre et les douleurs qu’elle ressentait le lui prouvaient aussi. Mais elle n’y pensait pas, bien trop heureuse que Jane soit là, avec elle.

La porte de la chambre s’ouvrit sur une infirmière tout sourire qui s’approcha du lit pour vérifier les constantes de la jeune femme. Jane s’écarta donc pour la laissé passer mais ne quitta pas Lisbon des yeux.
Avant de repartir, l’infirmière se tourna vers Lisbon, puis vers Jane.

“_ Vous lui avez sauvé la vie en signant ces papiers monsieur,” dit-elle alors à Jane. “Elle doit avoir une grande confiance en vous pour vous avoir nommé personne de confiance en cas d’accident.”

Puis, après un dernier regard vers Lisbon, elle quitta la chambre, les laissant de nouveau seuls.

Jane se rapprocha de nouveau de Lisbon, lui reprit la main et s’assit sur le bord du lit. Il pu voir que la jeune femme avait les joues rouge et cela le fit sourire. Il se pencha alors vers elle, faisant battre le cœur de Lisbon de plus en plus vite, alarmant un peu les machines et sourit. Elle ne pouvait rien lui cacher. Il lui embrassa la joue puis lui glissa à l’oreille.

“_ Vous avez toujours eu confiance en moi Lisbon, et je vous en remercie.”

Il s’écarta un peu pour scruter son visage et la vit verser quelques larmes. Il les essuya de son pouce et se pencha de nouveau vers elle.
Lisbon réduisit la distance entre eux en se relevant légèrement, grimaçant de douleur par la même occasion. Jane l’aida en se penchant un peu plus et leurs lèvres se joignirent pour un tendre et doux baiser. Il ne dura pas plus de quelques secondes, mais c’était quelques secondes de pur bonheur, pour l’un comme pour l’autre.
Jane se redressa et vit que Lisbon avait fermé les yeux. Il lui caressa la joue et Lisbon rouvrit les yeux. Elle se décala un peu sur le coté, laissant de la place à Jane et ce dernier s’installa à ses cotés, l’entourant de ses bras. La jeune femme posa la tête sur son torse et lui souffla.

“_ Je ne cesserais jamais d’avoir confiance en vous.”

Jane continuerait certainement ses coups en douce, il lui cacherait encore des choses, elle n’en doutait pas, mais elle avait quand même confiance en lui. Elle le lui avait prouvé sans même lui parler et Jane ne douterait plus jamais de la confiance de Lisbon. Ils étaient ainsi et rien ne pourrait les faire changer. Ils auraient encore des coups de gueules, des disputes, mais la confiance était là et y resterait.

Comme je le dis souvent je ne suis pas une jisbonneuse dans l'âme mais quand c'est écrit comme ça
Tout simplement
Non je ne le crois pas, j'ai écris ça ? moi ?
Superbe mini-fic

Johel contente que tu aimes, malgré que tu ne sois pas jisbonneuse
mais avec toutes les fics sadiques que je fait en ce moment, il fallait bien un petit quelque chose pour rattraper le coup
à présent, je vais vite écrire un nouveau chapitre pour ma sordide fic et tu pourras la lire demain

Vraiment beau sweety c domage que ce soit deja fini mais t as fic etait super et agrable a lire
J aime beaucoup la fin quand u resumer qu il fera toujours ces coup en douce...
C triste pour Lisbon mais au moin Patrick a refait surface et tout est rentrée dans l ordre
Tout ce que j aime vraiment Bravo
Gros bisous

merci elenou
désolée pour la longueur de cette fic, mais à la base ce ne devait être qu'un OS alors c'est déjà pas mal
mais là je m'occupe de ma fic

Derien oui je sait tu l avait mis au debut encore bravo et impatiente de te relir
Super
Gros bisous

C'est déjà fini ???

Mais j'ai vraiment trop trop A-DO-RE cette fin et ta Mini-Fic

On a l'impression d'y être, d'y vivre dans la série tellement c'est...
FANTASTIQUE
Et pour la fin je...

Superbe Mini-Fic et BRAVO

J'ai vraiment super hâte de lire la suite de ta fic et de lire aussi ton prochain OS :vivement: :vivement:

Tout à fait d'accord avec JA
Cette Mini-fic était SUBLIME et très réaliste
Le scène final et trop => "cute" J'adooooore

Bravo et merci beaucoup

déjà fini!

C'était beau et bien écrit!

très belle fin qui témoigne de leur confiance mutuelle.

bravo