L'oiseau blessé [Castle]

**Nono2b** Mer 16 Nov 2011 - 16:39

A que coucou ! coucou

Voilà une fic (terminée) sur Castle. Je vous poste le prologue, j'espère que ça vous plaira Wink

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Titre : L'oiseau blessé.

Genre : Émotion/Romance.

Type de de la fic' : Normale, pas de crossover.

Rating : T.

Personnage principaux : Beckett, Castle.

Disclamer : La série Castle et ses personnages ne m'appartiennent pas, j'écris pour le plaisir.

Résumé : Le lieutenant Beckett reçoit un appel au milieu de la nuit, une petite voix rempli de détresse lui répondra. Un oiseau est tombé de son nid, un oiseau blessé dont elle devra s'occuper et protéger : Emma, 9ans. Mais au fil de l'enquête, Beckett devra expliquer une chose importante à Castle, un passé qui réapparaît, une blessure qui s'ouvre... 5 ans après. Trouvera-t-elle enfin qui est derrière tout ça après tant d'années ? Restera-t-elle forte face aux évènements ? Castle aura une épaule sur laquelle elle se reposera, pleurera ; les yeux et le sourire d'Emma seront toutes ses espérances... L'oiseau blessé volera-t-il de ses propres ailes ?

Chapitre : Prolgue (dans ce message).
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L'oiseau blessé

Nous devons préserver notre fragilité parce qu'elle nous rapproche les uns des autres, alors que la force nous éloigne.

JEAN-CLAUDE CARRIERE

Prologue : Rise.

- Pourquoi venir me voir ?

- Je ne l’ai jamais voulu, marmotta-t-elle dans son fauteuil face à lui.

Le docteur Carter Burke la fixa, la détaillant, tentant de lire en elle. La jeune femme, les jambes pliées sur le côté, fixait le store aux lames argentées, laissant filtrer quelques rayons de soleil qui vinrent se promener sur son visage fatigué. Elle se pinça les lèvres, les yeux humides.

- Alors pourquoi êtes-vous revenue ?

La brunette haussa les épaules, ne sachant pas vraiment elle-même. D’un regard triste et un sourire abîmé, elle reporta son attention sur les stores.

- Peut-être parce que j’ai l’impression de rater ma vie, souffla-t-elle, peut-être parce que je veux que tout s’arrête.

- Kate…

Cette dernière secoua la tête, empêchant à son psychologue de continuer dans sa lancée. Elle lui semblait si fragile, sur le point d’imploser. Cela l’étonna qu’à moitié, ici, elle n’avait aucun rôle à tenir, se laissant donc aller.

- Je ne suis pas sûre de pouvoir tenir avec cette affaire…

- Vous êtes forte, Kate.

Elle étouffa un rire jaune, ayant un sourire désabusé.

- Ca ne suffit pas, je ne pense pas pouvoir me relever cette fois. Je…

- Vous êtes la meilleure détective de la région, vous faîtes face à l’horreur chaque jour, pourquoi cette affaire serait-elle différente ?

Elle serra les lèvres, fermant doucement les yeux.

- Il s’agit de moi, de mon passé... Je ne veux pas rouvrir de vieilles blessures, pas encore.

Carter garda le silence un moment, réfléchissant à la réponse qui lui donnerait pour l’aider à se relever ou juste pour la garder encore debout un moment avant qu’elle ne s’écroule.

- N’y-a-t-il donc personne pour vous épauler, vous aider ?

Elle était tentée de secouer la tête négativement mais cela aurait été mentir et on ne ment pas à son psy, n’est-ce pas ?

- Je ne veux pas étouffer ceux que j’aime avec cette histoire, murmura-t-elle en fixant ses chaussettes.

Le docteur Burke acquiesça, silencieux. Cette femme était compliquée mais ses choix étaient mûrement réfléchit, le laissant souvent sans voix.

- Votre partenaire, l’écrivain…

- Castle, précisa-t-elle d’une petite voix.

- Vous m’aviez pourtant dit qu’il était toujours là pour vous, pourquoi ne pas vous confier, pourquoi ne pas lui dire ?

Elle fixa les mains métisses de son psy, cherchant une réponse adéquate, un moyen de cacher quelque chose de précis, une échappatoire…

- Je ne veux pas qu’il me voit comme ça, aussi…

- … faible ? compléta Carter Burke.

Elle acquiesça doucement, presque douloureusement. La jeune flic ne pensait pas que la vérité pouvait faire si mal, lever des petits mouchoirs si lourds… la brume si étouffante. Elle soupira, se pinçant les lèvres, les yeux brillants.

- Parlez-lui, Kate.

- Hum, hum.

Elle ne le fera pas, il le savait et cela le désolait de voir une femme souffrir autant.

- Ce passé dont vous m’avez parlé, il ne s’agit pas de votre mère, n’est-ce pas ?

La brunette leva un regard humide vers lui et il sentit son cœur se serrer face à toute la douleur que contenait les yeux verts de Beckett. Il ne le savait pas encore mais la jeune femme arriverait à ses fins, sans s’effondrer, enfin pas totalement. Elle glissera légèrement vers le fond mais à chaque fois, quelqu’un la rattrapera pour la serrer dans ses bras, la rassurer… lui tendre une main pour l’aider à se relever.

- Non… et personne n’en soupçonne l’existence…

Il haussa les sourcils, surprit.

- Vous…

- Seul mes collègues et amis le connaissent, ils étaient là lorsque tout c’est passé… mais Castle.

La suite mourut sur ses lèvres sèches qu’elle humidifia en passant sa langue dessus. Il vit de nouvelles larmes envahir ses yeux, les faisant briller sous les faibles rayons de soleil. Elle secoua la tête pour accompagner ses paroles et fit un sourire abîmé.

- Je ne veux pas qu’il voit cette partie de moi, qu’il découvre ce que j’ai fait endurer à une personne que j’aimais.

Le docteur Carter Burke joignit ses mains sous son menton, fixant attentivement la jeune femme devant lui qui se confiait maladroitement, à sa manière. Il la vit soupirer et lever les yeux au plafond avant de se pincer une nouvelle fois les lèvres, les yeux plein de larmes.

- Je ne veux pas…

Elle ferma les yeux et une perle douloureuse roula sur sa joue froide. Tirant sur ses manches longues, elle cacha ses doigts avec puis les referma dessus. Un rayon de soleil lui donna un second souffle en dansant sur ses paupières closes.

Tout du long, il retint sa respiration.

Puis, lorsqu’elle rouvrit les yeux, la jeune femme braqua sur lui un regard sec, toute trace de douleur disparue, laissant place au doute et à l’inquiétude.

- Je ne veux pas qu’il cesse de m’aimer…

**MaTessaJane** Dim 28 Oct 2012 - 14:59

Comment c'est trop triste !!!!!

Mais, c'est magnifiquement triste alors... on peut rien dire...

Tu m'as trop tuer avec la dernière phrase, j'avais réussis à retenir mes larmes mais avec : "Je ne veux pas qu'il cesse de m'aimer..." j'ai fondu en larmes !!!

Vraiment trop beau !