Double Vue ^
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Re: Double Vue ^
Ah oui, exact!
Pour le discours de Jane, c'est évident que ce n'est pas ce qu'il pense. Moi non plus d'ailleurs. C'était juste pour le mettre en confiance et pour qu'il avoue le meurtre. Désolé pour ceux que ça a mis mal à l'aise... c'était pas le but.
Et pour la suite... d'ici samedi soir je pense!
Merci beaucoup de me lire en tout cas, c'est cool de votre part de suivre l'histoire et tout et tout ^^
Pour le discours de Jane, c'est évident que ce n'est pas ce qu'il pense. Moi non plus d'ailleurs. C'était juste pour le mettre en confiance et pour qu'il avoue le meurtre. Désolé pour ceux que ça a mis mal à l'aise... c'était pas le but.
Et pour la suite... d'ici samedi soir je pense!
Merci beaucoup de me lire en tout cas, c'est cool de votre part de suivre l'histoire et tout et tout ^^
inesd4- Gardien du parking
Suite
LISBON
- Lisbon ! Lisbon ! Entendais-je Jane crier
Il me fallu quelques seconde avant de répondre. J’étais sous le choc, on venait vraiment de nous tirer dessus.
- Je vais bien. Il faut que tout le monde reste à terre ! Est-ce que quelqu’un est blessé ? Demandais-je.
- Ça va répondit Cho. Rigsby ?
- Oui oui. Grace ? Oh mon dieu, Grace !
Le ton de Rigbsy m’alerta. Je tourna aussitôt la tête et vis Grace, haletante, se tenir l’épaule gauche. Du sang coulait sur le sol.
- Ça va, j’ai juste pris une balle dans l’épaule. Ça fait un mal de chien mais je vais m’en sortir. Dit-elle pour nous rassurer.
Quand j’avais entendu la détonation, je m’étais baissée aussitôt, par réflexe. Mais Grace, qui se tenait juste derrière moi, n’avait pas eu la même rapidité, et s’était pris la balle qui m’était destinée. Je m’en voulais !
- Cho, appel une ambulance et explique leur la situation. Moi je vais…
Une autre détonation retenti et une balle fusa dans le bureau. Heureusement, tout le monde était resté à terre. Le tireur était toujours là, probablement caché dans l’immeuble en face.
- Qui tire comme ça sur nous ? Levi Brain ? demanda Rigsby
- J’en ai bien peur. Il a fait 7 ans à l’armée en tant que tireur d’élite. Je paris qu’il est niché quelque part dans l’immeuble en face.
Soudain, mon téléphone sonna.
- Lisbon
- Lisbon, tout va bien ? Il parait que des coups de feu ont été entendus vers le bureau !
- Bertram ! Répondis-je soulagée. Non ça ne va pas. Un certain Levi Brain m’a prise pour cible et tire depuis l’immeuble en face. Grace est blessée. Il faut envoyer une équipe fouiller l’immeuble et trouver ce malade !
- J’envoi une équipe sur le champ. C’est grave pour Grace ? Me demanda-t-il paniqué.
- Elle est touchée à l’épaule et perd beaucoup de sang. Il faut faire vite.
JANE
J’étais soulagé que Lisbon n’ait rien. Mais tout de même très angoissé pour Grace et pour l’heure à suivre.
- Venez, il faut ramper vers la porte de secours ! L’ambulance ne pourra récupérer Grace que par là, c’est la seule sortie à l’abri du tireur. Recommandai-je.
- Faites très attention surtout. Essayez de toujours être caché par un meuble ou un bureau. Et Jane, que les choses soient bien claires, vous restez derrière moi. M’ordonna Lisbon.
- Si ça peut vous rassurer je ne comptais vraiment pas prendre de risque, lui répondis je plus que sincère.
- Oui enfin avec vous on ne sait jamais !
Désolé, c'est un peu court, mais comme je vous ai déjà fait pas mal patienter.... la suite très vite!
inesd4- Gardien du parking
Suite
LISBON
Nous nous glissions vers la sortie de secours lorsqu’un 3ème coup de feu retentit. Celui-ci avait frôlé ma tête de près ! Ces quelques minutes étaient un cauchemar, le temps me paraissait si long, comme si nous n’allions jamais réussir à atteindre la porte ! Puis, par miracle, j’entendis des voitures de police arriver. Levi Brain allait bientôt arrêter de nous tirer dessus comme des lapins. En attendant, Grace perdait toujours beaucoup de sang. Son teint avait pâli et sa force avait faiblie.
- Allez, plus vite, plus vite ! cria Rigsby dévoilant son inquiétude pour Grace.
- On y est presque ! Optimisa Jane.
Une fois arrivés à la sortie de secours, nous nous sommes tous rués pour sortir. Cho et Jane portaient Grace qui, de toute évidence, avait perdue connaissance. Rigsby continuait tout de même à lui parler, comme pour la rassurer.
- Mais ce n’est pas vrai, où est l’ambulance ? Pestais-je.
- Elle arrive. Regardez, ils sont juste là. Me rassura Jane.
- Vite, de l’aide ! Dit Rigsby. Elle est blessée à l’épaule et a perdu beaucoup de sang ! Elle a perdu connaissance il y a à peu près 3 minutes. Elle, elle…
- Ça va aller monsieur, lui répondit l’ambulancier, on va s’occuper de votre collègue.
- Allez-y Rigsby, accompagnez là, lui dis-je.
- Non, je… il vous faut de l’aide à vous aussi Patron. On doit retrouver Brain.
- Ne vous inquiétez pas, le FBI est entrain de fouiller l’immeuble, on va le choper. Allez-y.
Il me regarda, reconnaissant, puis sauta dans l’ambulance.
- Lisbon, ça va ? me demanda Jane doucement.
Je ne savais pas quoi répondre. J’étais choquée… J’espérais vraiment que Grace allait s’en sortir. Cette balle ne lui était pas destinée et pourtant… une personne de mon équipe, une amie, avait été touchée par ma faute. Si j’avais été plus vigilante, si je leur avais raconté toute l’histoire sur Brain dès le départ, on n’en serait probablement pas là. Il est hors de question que qui que ce soit d’autre ne soit blessé à ma place.
- Ça va, lui répondis-je.
Je savais que je n’avais pas été très convaincante, mais à quoi bon. Cacher quelque chose à Jane était, de toute manière, impossible.
La sonnerie de mon portable me sortit de mon désarroi.
- Lisbon
- C’est Bertram. Ils ont fouillés tout l’immeuble mais n’ont pas trouvé Brain. Il a du partir juste avant qu’ils arrivent.
- Ok
- Lisbon, je veux vous voir dans mon bureau dans une heure. Il va falloir tout m’expliquer et vous mettre sous protection, que ça vous plaise ou non.
Je raccrochai. Je n’avais aucune envie d’être sous protection. Je voulais continuer à enquêter et arrêter cet homme qui voulait me détruire. C’est décidé, je n’irais pas voir Bertram. Parler pendant des heures dans son bureau pour décider de la marche à suivre, ça n’allait pas me faire avancer. Non. J’allais régler cette histoire moi-même, avant que d’autres ne soient blessé.
- Bertram veut me voir dans une heure. Dis-je à Cho et à Jane. En attendant je vais passer chez moi. J’ai besoin d’être tranquille, de prendre une douche, de réfléchir… Je suis désolée. Rentrez chez vous, on se voit demain.
- On vous raccompagne patron ?
- Non c’est gentil Cho mais ça va aller.
J’allais monter dans ma voiture quand une main se saisit soudainement de mon bras. Je me retournai vivement, surprise, et je vis Jane. Son regard intense plongea dans le mien, il avait l’air… je ne sais pas… inquiet ?
- Lisbon, je ne suis pas rassuré à l’idée d’attendre demain pour avoir de vos nouvelles. Et si Levi Brain retentait sa chance ce soir ? Vous devriez dormir chez moi.
- C’est très gentil à vous Jane mais je ne veux pas vous faire courir de risque... Et puis je ne vais pas vous rajouter mes histoires, cette semaine est déjà assez difficile pour vous avec le deuil de votre famille alors reposez vous. Ne vous inquiétez pas. En plus Bertram veut me placer sous protection.
J’allais remonter dans ma voiture mais Jane ne lâcha pas mon bras.
- Lisbon, je tiens grâce à vous. Parce que vous êtes une collègue et une amie précieuse et que vous êtes la seule auprès de qui je me sens heureux. J’ai déjà perdu ma famille et il est hors de question que je vous perde vous aussi. Vous êtes mon oxygène depuis 6 ans alors croyez moi je ne vous lâcherai pas aussi facilement.
Il m’avait balancé tout ça avec un tel regard ! Il m’avait touché, incontestablement. Lisbon, Lisbon, Lisbon… Ressaisi toi ma vieille, tu ne peux pas craquer, pas maintenant.
Je le regardai à nouveaux en essayant d’avoir un air décontracté.
- ….. Un point pour vous Jane. Mais vous aussi êtes une personne à laquelle je tiens. Et comme je ne tiens pas à ce qu’il vous arrive quoi que ce soit, je dois vous tenir à l’écart. Car si vous êtes proche de moi, Levi Brain vous tuera.
- Il semblerait que chacun veuille protéger l’autre… répondit il, ses yeux toujours profondément ancrés dans les miens. Très bien, un point partout. Mais je vous préviens, je vais vous bombarder d’appels téléphoniques, et vous avez intérêt à répondre sinon je débarque chez vous. C’est bien clair ?
- Très clair Patrick. Lui affirmais-je avec un petit sourire.
Et je monta dans ma voiture.
JANE
Elle venait de m’appeler par mon prénom… Ce genre de familiarité ne venait qu’avec l’émotion. Mon discours l’avait donc émue et ce constat me touchait tout autant.
Je retourna auprès de Cho.
- Alors, qu’est ce qu’on fait ? On rentre chez nous ou…
- On bosse sur l’affaire. Sans aucun doute. Me répondit Cho, complice.
On devait fouiller dans la vie de Levi Brain. De sa naissance à aujourd’hui. Est-ce qu’il lui restait de la famille quelque part ? Dans quels endroits pourrait-il se cacher ? Est-ce qu’il avait d’autres propriétés que sa maison ? Quelles étaient ses aptitudes à part le tir à longue distance ? De quels renseignements disposait-il sur Lisbon ?
On s’installa dans le bureau de Lisbon et on éplucha son dossier judiciaire une fois encore. Cho passa un coup de fil à la prison pour savoir si les gardiens avaient fait des observations importantes pendant son incarcération, mais ils n’eurent rien d’important à nous apprendre.
Le temps passait et on ne trouvait rien…
- Ça fait une heure qu’on est planté devant son dossier. Il faut se faire une raison, on ne trouvera rien là dedans. On devrait peut être essayé d’aller voir ses voisins ?
- Bonne idée. Me répondit Cho. Je conduis !
- Vas-y, je vais en profiter pour appeler Rigsby. J’espère qu’il aura de bonnes nouvelles…
- Mets le haut parleur.
- Rigsby
- Hey, je suis avec Cho, comment va Grace ?
- Elle est en salle de réveil. L’intervention a été rapide et apparemment ça s’est bien passé. Mais elle va avoir besoin de beaucoup de repos.
- Ah, voilà une bonne nouvelle ! Tu nous rappelles quand elle se réveille ? Qu’on passe la voir avant que les visites ne soient plus autorisées.
- Bien sûr. (Soupirs)… Elle m’a quand même foutue une sacrée trouille. Enfin bref, vous en êtes où vous ? Comment va Lisbon ?
- Euh… elle doit être dans le bureau de Bertram là. Il va la mettre sous protection. Et nous on part interroger le voisinage de Brain.
- Ok. Appelez-moi dès que vous avez du nouveau. Je reste à l’hôpital jusqu’à ce que Grace se réveille, on se retrouve après.
Cho et moi étions grandement soulagés. Enfin quelque chose de rassurant depuis ce fameux tir… Cependant il ne fallait pas nous distraire. Brain était toujours en liberté et sa vengeance n’était toujours pas assouvie…
A suivre...
inesd4- Gardien du parking
Double vue
Salut, Salut je viens de lire ta fic d'un traie et je L'ADORE je suis impatiente de lire la suite à bientôt
Mentalist66Jisbon- Distributeur de café
- Personnage préféré : Jane, Lisbon, Rigsby, Van Pelt & Cho
Loisirs : Lire des fics & Regarder Mentalist, Sapeurs-Pompiers 66 <3
Localisation : A la caserne !
Re: Double Vue ^
Merci!
ça fait vraiment plaisir de voir que quelques uns d'entre vous me lisent et aime ma fic!
Moi j'adore trop ton image animée de la fin, (ça doit surement avoir un nom mais je suis pas très calée sur le sujet ^^) avec la petite réplique de Lisbon!
A bientôt pour la suite :)
ça fait vraiment plaisir de voir que quelques uns d'entre vous me lisent et aime ma fic!
Moi j'adore trop ton image animée de la fin, (ça doit surement avoir un nom mais je suis pas très calée sur le sujet ^^) avec la petite réplique de Lisbon!
A bientôt pour la suite :)
inesd4- Gardien du parking
Double vue
SUPER fic !!!! J'adore !!!!!! Je suis très très préssée d'avoir la suite !!!! J'aime l'idée que tu as eu , j'étais à fond dedans et maintenant je n'attends qu'une chose...La SUITE!!!!!
VLS!!!!!!!!!!!!!!!!!
VLS!!!!!!!!!!!!!!!!!
lele8133- Agent de circulation
- Personnage préféré : Lisbon et Jane
Loisirs : Regarder mentalist, écrire des fics, lire...
Re: Double Vue ^
Et ben deux chapitres d'un coup avec toi ça ne traine pas.
Non mais pour la dernière fois avec le discours anti gay de Jane. Je voulais juste dire que tu avais très bien choisi les mots et tu avais passé cette émotion que l'on peut retrouver face à un tel discours. Enfin pour ma part.
J'aime beaucoup le premier chapitre , avec une Lisbon qui prend les choses en main et se soucie de son équipe et pauvre Grace, le manque d'expérience lui a joué un mauvais tour.
Bertram comme ça ça change et peut être que s'il était comme ça, j'arriverai à plus l'apprécier
Bon le second chapitre nous donne le ton, on en a pas fini avec Levi Brain. Rigsby toujours au petit soin avec Grace, Jane et Lisbon qui se confient leur attachement mutuel. Ca en fait des émotions. Je dois dire que j'attends la suite pour voir un peu comment tout va se passer.
Non mais pour la dernière fois avec le discours anti gay de Jane. Je voulais juste dire que tu avais très bien choisi les mots et tu avais passé cette émotion que l'on peut retrouver face à un tel discours. Enfin pour ma part.
J'aime beaucoup le premier chapitre , avec une Lisbon qui prend les choses en main et se soucie de son équipe et pauvre Grace, le manque d'expérience lui a joué un mauvais tour.
Bertram comme ça ça change et peut être que s'il était comme ça, j'arriverai à plus l'apprécier
Bon le second chapitre nous donne le ton, on en a pas fini avec Levi Brain. Rigsby toujours au petit soin avec Grace, Jane et Lisbon qui se confient leur attachement mutuel. Ca en fait des émotions. Je dois dire que j'attends la suite pour voir un peu comment tout va se passer.
Daidi- Co-admin
- Personnage préféré : Lisbon
Double vue
inesd4 a écrit:Merci!
ça fait vraiment plaisir de voir que quelques uns d'entre vous me lisent et aime ma fic!
Moi j'adore trop ton image animée de la fin, (ça doit surement avoir un nom mais je suis pas très calée sur le sujet ^^) avec la petite réplique de Lisbon!
A bientôt pour la suite :)
Derien , c'est tout à fait normal j'aime ton style d'écriture et la façons dont tu décrit leur pensée. Oui je l'avoue J'AiME TA FiC !!! , ah oui ça s'appelle un Gif, ouais elle est drôle celle la j'ai bien aimée aussi , bisous bisous à bientôt
Mentalist66Jisbon- Distributeur de café
- Personnage préféré : Jane, Lisbon, Rigsby, Van Pelt & Cho
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Localisation : A la caserne !
Suite
LISBON
Je partis de chez moi laissant une enveloppe sur mon palier. Ils allaient me détester mais je n’avais pas le choix, je les contacterai plus tard.
Je fila dans un supermarché afin de me procurer un téléphone portable jetable. J’avais laissé le mien chez moi, je ne voulais pas être localisée.
Une fois mon nouvel achat en poche, je retourna au volant de ma voiture. Il fallait que je trouve Levi Brain, quoi qu’il m’en coûte, que je lui mette la main dessus, que je reprenne les rênes de son macabre petit jeu.
Je filai dans la direction de son domicile. J’espérais tellement qu’il y soit, qu’on en finisse. Mais il ne fallait pas rêver, cet homme était en cavale depuis cet après midi. Il pouvait être n’importe où. Il fallait que j’interroge ses voisins, peut être me donneraient ils une piste ?
Toc toc toc
- Bonjour Monsieur, je suis l’agent Lisbon du CBI. Me présentais-je avant même que celui-ci n’ait pu émettre le moindre son. Je souhaiterai vous poser deux trois questions à propos de votre voisin Levi Brain. Ça ne vous prendra pas plus de 5 minutes, lui promis-je.
- Euh, oui, d’accord…
- Vous le connaissez depuis longtemps ?
- Et bien, j’ai emménagé ici il y a 13 ans. C’est à ce moment là que je l’ai connu. Il habitait ici avec sa femme et ses deux fils. Ils m’avaient invité une ou deux fois à manger. Puis j’ai appris qu’il avait été arrêté et que sa famille était morte. Il est revenu il y a seulement un mois.
- Lui avez-vous parlé depuis son retour ?
- Non. Pour être honnête, j’ai tendance à l’éviter. Je ne suis pas très à l’aise avec ce qui s’est passé…
- Je comprends. Et dites-moi, durant son incarcération, quelqu’un est-il venu entretenir sa maison ? Des amis ou de la famille ?
- Euh oui. Madame Clyde, une vieille dame. C’est la voisine d’en face. Elle a accepté de s’occuper de sa maison en échange d’un peu d’argent je crois.
- Très bien, merci beaucoup monsieur.
- Euh attendez ! me dit-il. Pourquoi toutes ces questions sur Brain ? Il a récidivé ?
Mais je le l’écoutais plus. J’étais déjà à l’autre bout de la rue, sonnant à la porte de Madame Clyde.
Toc toc toc
La porte s’ouvrit lentement. Derrière se tenait une femme d’environ 80 ans. Une valise à la main. Je la regardais, soupçonneuse.
- Vous partez ?
- Qui êtes vous madame ? Que me voulez vous ?
Elle était toute fébrile.
- Oh excusez-moi, je suis l’agent Lisbon du CBI. Je voulais vous poser quelques questions au sujet de votre voisin Levi Brain. Ça ne prendra pas plus de 5 minutes.
Quelque chose n’allait pas. Elle restait là, bloquée devant moi. Sa main finie par lâcher la valise et elle fixa le sol.
- Tout va bien madame ? Je ne vous veux pas d’ennui, je veux juste des renseignements sur votre voisin. J’ai appris que vous aviez entretenu sa maison lors de son emprisonnement. C’était très généreux de votre part…
J’essayais de la rassurer mais ça n’avait pas l’air de fonctionner. Soudain, elle soupira et releva les yeux vers moi.
- Je savais que tout ça n’était pas une bonne idée… Mais que voulez vous ! Une pauvre femme comme moi, à mon âge, n’a plus la force ni les finances pour assumer cette maison. Elle est bien trop grande pour moi mais je n’ais jamais pu me résoudre à l’abandonner. Jamais jusqu’à aujourd’hui.
- Je ne suis pas sur de très bien comprendre madame…
- Il y a 11 ans mon mari est mort. Et Levi Brain et sa femme m’ont proposé de venir faire leur ménage. J’ai accepté bien sur ! Ils étaient si gentils. Et puis j’étais bien payée. Ensuite, il s’est passé ce qu’il s’est passé. Ce n’est pas de la faute de Monsieur Brain si sa famille est morte, si vous saviez comme il était malheureux ! Il m’avait appelé du poste de police pour me demander de bien vouloir continuer à prendre soin de sa maison. Et que quelqu’un viendrait m’apporter ma paie tous les 6 du mois. J’ai accepté sans hésiter. Ils étaient ma seule famille depuis la mort de mon mari. Monsieur Brain a tué son amante, je le sais. Mais au fond je suis persuadé que c’est quelqu’un de bien. Et puis sa femme était si gentille… Je lui devais bien ça.
J’écoutais attentivement. Visiblement cette femme ne s’était pas confiée depuis des années. Seulement ça tombait plutôt mal. Non pas que son histoire ne m’intéressait pas, loin de là ! Mais le temps pressait.
- Ecoutez madame, je suis désolée de vous brusquer mais il est très urgent que vous me disiez tout ce que vous savez sur lui.
- Je ne peux pas. Il m’a donnée beaucoup d’argent pour que je quitte cet endroit sans dire un mot.
- Vous n’avez pas l’air de saisir l’importance des informations que vous avez.
- Croyez moi, vu le nombre de zéro qui se trouve sur ce chèque, je pense avoir très bien saisi l’importance de cette affaire.
Elle me montra le chèque. Son silence avait été acheté 110 000 dollars. De toute évidence, je ne pouvais rivaliser. J’étais ahurie, d’où Brain avait pu sortir tout cet argent ?
- Bien, vous avez deux options. Soit vous me dites ce que vous savez, soit je vous emmène au poste où vous serez jugée pour entrave à la justice. Et croyez moi, là bas, vos 110 000 dollars ne vous serviront à rien. Vous avez 30 secondes.
Je priais pour qu’elle choisisse la première option. Allez, allez !
- Que voulez vous savoir ? Me demanda la vieille dame après ce qui me paru être une éternité.
- Merci. Est-ce que vous savez s’il a de la famille ? Des amis ? Des résidences secondaires ? Où pourrait-il se cacher, qui pourrait l’aider ?
- Tout les 6 du mois je retrouvais mon argent dans une enveloppe devant ma porte. Mais un jour j’ai surpris la personne qui me la déposait. C’était une femme, la soixantaine. Elle avait l’air terrifiée à l’idée que je puisse savoir qui elle était. Puis sa curiosité l’a emportée et elle a acceptée de prendre un thé chez moi. Elle voulait savoir pourquoi je faisais ça, pourquoi j’aidais son fils.
- Son fils ? Vous avez vu la mère de Levi Brain ?
- Oui madame. Mais elle n’en était pas fière. Elle n’allait jamais le voir en prison, elle avait trop honte de ce qu’il avait fait. Mais c’était son fils unique alors elle essayait de rester proche de lui, sans jamais le voir. C’était très étrange. On a fini par se lier d’amitié.
- Où habite t elle ?
- Elle est décédée il y a 6 mois. Mais je peux vous amener jusqu’à sa demeure. Si vous me déposez à l’aéroport.
- Très bien, allons-y.
inesd4- Gardien du parking
Double vue
J'adore toujours autant, je suis impatiente de voir ce que tu nous réserve pour la suite de cette fic vlsssss !!
Mentalist66Jisbon- Distributeur de café
- Personnage préféré : Jane, Lisbon, Rigsby, Van Pelt & Cho
Loisirs : Lire des fics & Regarder Mentalist, Sapeurs-Pompiers 66 <3
Localisation : A la caserne !
Suite
Merci! Voici une petite suite en attendant le reste. De quoi vous laisser imaginer plein de scénario stressant pour notre équipe.
Cho et moi arrivions dans le quartier de Levi Brain.
- Alors, par qui on commence ? me demanda Cho
- Hum… Celle-ci !
Nous partons donc sonner à la porte. Au bout d'une minute, il nous a fallu nous faire une raison. Personne ne viendrait nous ouvrir. Soit, aussi malchanceux que nous sommes, nous nous dirigeons vers la maison d’en face.
Toc toc toc
- Bonjour Monsieur. Je suis l’agent Cho du CBI et voici Patrick Jane. Pourrions-nous vous poser quelques questions à propos de Levi Brain ?
- Décidément, c’est la journée ! Une de vos collègues est déjà passée tout à l’heure.
Cho et moi nous regardions, interloqué. Etrange…
- Vous vous souvenez de son nom ? L’interrogea Cho
- Non mais c’était une petite brunette, les yeux verts. Elle avait l’air pressée.
- Il y a combien de temps à peu près ?
- Environ une demi-heure.
- Et que lui avez-vous appris ? Lui demandais-je
- Qu’elle aurait plus de renseignement avec la dame en face. Madame Clyde. Elle est aussitôt partit sonner à sa porte.
La maison d’en face. Celle où personne ne nous avait ouvert.
- Il n’y a plus personne en face. Est-ce que vous savez quelque chose ? Je ne sais pas, par exemple, est ce que vous les auriez vu partir ?
- Non, désolé. Tout ce que je sais c’est que votre collègue est allé la voir.
- Bien merci pour votre aide monsieur, conclu Cho.
Il referma la porte et nous restâmes comme deux imbéciles sur le palier. Il était clair que l’un comme l’autre avions raté quelque chose. J’allais émettre une hypothèse lorsque mon portable sonna.
- Allo ?
- C’est Bertram. Où est Lisbon ? Ça fait vingt minutes que je l’attends.
- Elle n’est pas avec vous ? Enfin ceci dit, ce n’est pas étonnant. Je viens d’apprendre qu’elle était passé interroger le voisinage de Brain il y a environ une demi heure.
- Jane, si vous mijotez encore un de vos plans farfelu je vous jure que ce n’est pas le moment.
- Monsieur, je vous assure que je ne mijote rien et que je n’ai monté aucun plan. Je suis très inquiet qu’elle ne soit pas déjà dans votre bureau et je peux vous assurer que je ne sais pas du tout où elle se trouve. Je… J’ai bien peur qu’elle ait décidée de faire cavalier seul. Dis-je très sérieusement.
- Qu’est ce qui ce passe ? me demanda Cho
- Lisbon n’est pas allé voir Bertram.
Je repris mon téléphone et annonça à mon interlocuteur que j’allais de ce pas chez Lisbon.
Arrivé devant sa maison Cho resta dans la voiture pour contacter des collègues qui pourraient localiser le portable de Lisbon. Quand à moi, je couru jusqu’à sa porte. J’allais toquer lorsque quelque chose attira mon regard. Là, sur le palier, il y avait une enveloppe. Je l’ouvrit. A l’intérieur il y avait un mot. Je parcouru les quelques lignes et mains se figèrent.
Non. Pourquoi, enfin comment… J’aurais pu le voir tout à l’heure quand elle est partie. Je sentais qu’elle culpabilisait. Lisbon est une femme solitaire et protectrice, j’aurais du l’anticiper…
Je couru alors jusqu’à la voiture.
- Cho ? Nous avons un problème.
Et je lui donna la lettre.
A Jane, à mon équipe,
Je sais que vous êtes inquiet et que vous m’en voulez mais c’est la meilleure solution. Ne cherchez pas à tracer mon portable, je l’ai laissé chez moi. Grace, je suis vraiment désolée que vous ayez pris cette balle à ma place.
Je sais ce que vous devez penser Jane, que je n’ai pas à me sentir responsable de ce qui c’est passé. Néanmoins, c’est le cas. Cet homme, c’est mon problème. C’est donc à moi de le régler. Et surtout pas à vous d’en pâtir.
Je vous recontacterais dès que je l’aurais localisé.
A très bientôt.
Lisbon
JANE
Cho et moi arrivions dans le quartier de Levi Brain.
- Alors, par qui on commence ? me demanda Cho
- Hum… Celle-ci !
Nous partons donc sonner à la porte. Au bout d'une minute, il nous a fallu nous faire une raison. Personne ne viendrait nous ouvrir. Soit, aussi malchanceux que nous sommes, nous nous dirigeons vers la maison d’en face.
Toc toc toc
- Bonjour Monsieur. Je suis l’agent Cho du CBI et voici Patrick Jane. Pourrions-nous vous poser quelques questions à propos de Levi Brain ?
- Décidément, c’est la journée ! Une de vos collègues est déjà passée tout à l’heure.
Cho et moi nous regardions, interloqué. Etrange…
- Vous vous souvenez de son nom ? L’interrogea Cho
- Non mais c’était une petite brunette, les yeux verts. Elle avait l’air pressée.
- Il y a combien de temps à peu près ?
- Environ une demi-heure.
- Et que lui avez-vous appris ? Lui demandais-je
- Qu’elle aurait plus de renseignement avec la dame en face. Madame Clyde. Elle est aussitôt partit sonner à sa porte.
La maison d’en face. Celle où personne ne nous avait ouvert.
- Il n’y a plus personne en face. Est-ce que vous savez quelque chose ? Je ne sais pas, par exemple, est ce que vous les auriez vu partir ?
- Non, désolé. Tout ce que je sais c’est que votre collègue est allé la voir.
- Bien merci pour votre aide monsieur, conclu Cho.
Il referma la porte et nous restâmes comme deux imbéciles sur le palier. Il était clair que l’un comme l’autre avions raté quelque chose. J’allais émettre une hypothèse lorsque mon portable sonna.
- Allo ?
- C’est Bertram. Où est Lisbon ? Ça fait vingt minutes que je l’attends.
- Elle n’est pas avec vous ? Enfin ceci dit, ce n’est pas étonnant. Je viens d’apprendre qu’elle était passé interroger le voisinage de Brain il y a environ une demi heure.
- Jane, si vous mijotez encore un de vos plans farfelu je vous jure que ce n’est pas le moment.
- Monsieur, je vous assure que je ne mijote rien et que je n’ai monté aucun plan. Je suis très inquiet qu’elle ne soit pas déjà dans votre bureau et je peux vous assurer que je ne sais pas du tout où elle se trouve. Je… J’ai bien peur qu’elle ait décidée de faire cavalier seul. Dis-je très sérieusement.
- Qu’est ce qui ce passe ? me demanda Cho
- Lisbon n’est pas allé voir Bertram.
Je repris mon téléphone et annonça à mon interlocuteur que j’allais de ce pas chez Lisbon.
Arrivé devant sa maison Cho resta dans la voiture pour contacter des collègues qui pourraient localiser le portable de Lisbon. Quand à moi, je couru jusqu’à sa porte. J’allais toquer lorsque quelque chose attira mon regard. Là, sur le palier, il y avait une enveloppe. Je l’ouvrit. A l’intérieur il y avait un mot. Je parcouru les quelques lignes et mains se figèrent.
Non. Pourquoi, enfin comment… J’aurais pu le voir tout à l’heure quand elle est partie. Je sentais qu’elle culpabilisait. Lisbon est une femme solitaire et protectrice, j’aurais du l’anticiper…
Je couru alors jusqu’à la voiture.
- Cho ? Nous avons un problème.
Et je lui donna la lettre.
A Jane, à mon équipe,
Je sais que vous êtes inquiet et que vous m’en voulez mais c’est la meilleure solution. Ne cherchez pas à tracer mon portable, je l’ai laissé chez moi. Grace, je suis vraiment désolée que vous ayez pris cette balle à ma place.
Je sais ce que vous devez penser Jane, que je n’ai pas à me sentir responsable de ce qui c’est passé. Néanmoins, c’est le cas. Cet homme, c’est mon problème. C’est donc à moi de le régler. Et surtout pas à vous d’en pâtir.
Je vous recontacterais dès que je l’aurais localisé.
A très bientôt.
Lisbon
inesd4- Gardien du parking
Suite
LISBON
Brain me pourchassait. Un membre de mon équipe avait été touché à ma place. Il fallait donc que je m’éloigne d’eux pour les mettre hors de danger.
Je déposa la dame à l’aéroport et elle rentra l’adresse de la mère de Brain dans mon GPS. Nous avions fait un échange, sa liberté contre son indice. Mon comportement n’avait rien de professionnel mais aujourd’hui je me moquais des règles.
Je repris la route, le gps indiquait mon arrivée dans une vingtaine de minutes. Pour passer le temps je mis la radio. Un morceau de Depeche Mode enivrait mes oreilles, j’adorais ! Je me défoulais alors sur la chanson, faute de pouvoir me défouler sur autre chose. Puis les informations arrivèrent :
Et maintenant, place à la météo ! Il ne fera vraiment pas beau à Sacramento ces prochains jours. En effet on vient de nous confirmer que l’ouragan Seraty a changé sa trajectoire et qu’il devrait passer sur la ville dans la nuit. Nous vous conseillons donc de rester cloitré dans vos sous sols jusqu’à demain midi où le temps se sera normalement calmé.
Un ouragan ! Il ne manquait plus que ça… Puis la musique revenue. J’écoutais sans vraiment écouter, j’étais absorbée par Levi Brain. Comment réagirais-je en le voyant ? Je devais l’arrêter, pas le tuer. Tout à coup je comprenais un peu mieux le désir de vengeance de Jane. Car à cet instant, je ne pouvais dire si je serais capable de laisser cet homme en vie.
Il était déjà 19h quand j’arrivai à la maison de la défunte mère de Brain.
L’endroit était désert. Il y avait cette maison, très grande, et une grange, au milieu de rien. Je descendis lentement de ma voiture et avança en direction de la bâtisse. L’air était frais et la nuit commençait à tomber.
Soudain un coup de feu retentit et une douleur effroyable me saisit. Je tomba par terre sur le coup, j’étais blessée à la jambe gauche.
Je souffrais et je pestais, ça ne pouvait pas finir comme ça ! Moi, mourant au milieu de rien, abattue par l’homme qui me pourchassait, l’homme que j’étais venue arrêter. Non !
J’essayai de me relever lorsque je vis une ombre s’avancer vers moi. Je leva la tête et vis Levi Brain.
- Bonsoir agent Lisbon. Je savais que vous viendriez. Comment va votre jambe ? Pas trop douloureuse ?
- Oh, juste un petit picotement au niveau de la cuisse, lui répondis je, les dents serrées de douleur.
Il sourit.
- Allez, dit il en me tendant la main, faire tout ce chemin pour mourir comme ça, ce ne serait pas correct. Je vais vous faire visiter la maison, vous verrez, elle est splendide !
Je le regardai, éberluée.
- Vous êtes cinglé. Pourquoi ne pas m’abattre maintenant ? Puisque de toute façon, c’est ma mort que vous voulez, je me trompe ?
- Vous avez raison, je veux vous tuer. Mais la mort en soit n’est pas ce qui m’importe. Ce qui m’importe c’est que vous viviez, que vous ressentiez, ce que ma femme et mes fils ont ressentis.
- Votre famille est morte sur le coup. Ils n’ont pas souffert.
Brain me fusilla du regard.
- Et quand la voiture a fait des tonneaux, vous croyez qu’ils n’ont pas souffert ? Ça a peut être été rapide, mais vous ne pouvez pas dire qu’ils sont mort calmement. Sans peur et sans douleur. Vous allez mourir rapidement, agent Lisbon. Mais pas avant d’avoir connu la même peur et la même effrayante douleur.
Puis il me tira par le bras et me traina jusqu’à chez lui.
JANE
Cho et moi étions assis dans la voiture, sans savoir quoi faire. Lisbon avait décidé de poursuivre cet homme, seule. Elle nous mettait volontairement à l’écart et ainsi nous ne contrôlions plus rien. Que pouvions-nous faire ?
Le téléphone de Cho sonna :
- Cho
- C’est Rigsby, Grace s’est réveillée, tout va bien. Je vous retrouve où ? Vous avez une piste ? Le patron va bien ?
- On ne sait pas, elle n’est pas allée voir Bertram, et elle a laissé un mot devant chez elle nous disant qu’elle nous recontacterait quand elle aurait mis la main sur Brain. Ça ne sent pas bon Rigsby.
- Quoi ? Mais pourquoi elle a fait ça ?
- Pour nous protéger. Tu connais Lisbon.
Un silence s’ensuivit. Tout le monde réfléchissait…
- Bien, il faudrait savoir où il pourrait être. Peut être qu’on pourrait le trouver avant Lisbon. Est-ce qu’il lui reste de la famille ?
- D’après son dossier il a été abandonné par sa mère quand il était petit. Et ensuite il a été trimbalé de foyer en foyer. Pas de frères et sœurs, ou du moins, pas à notre connaissance. En gros aucune personne proche.
- Il connaissait sa mère ?
- Oui mais très peu, elle l’a abandonné à l’âge de 4 ans. Dans le dossier on ne trouve aucune trace de visite de sa mère durant son incarcération donc on doute qu’ils se soient revus depuis. Tout ce qu’on sait c’est que sa mère est morte il y a 6 mois.
- Et au niveau de ses biens ? Il avait d’autres maisons ou appartement ?
- Non, rien ! On a rien je te dis.
Je sentais l’appréhension monter dans la voix de Cho, ce qui ne me rassurait pas du tout. Quand Cho s’inquiétait alors tout le monde devait s’inquiéter.
Nous avons fini par décider de se retrouver au bureau. On appellerait toute les personnes susceptibles d’en savoir un peu plus sur Levi Brain, on lancerait une recherche sur la plaque d’immatriculation de la voiture de Lisbon et on attendrait en espérant qu’un nouvel élément apparaitrait très vite.
Je ne me sentais pas bien. Mes mains étaient tremblantes, et mon esprit imaginait sans cesse des scénarios plus horribles les uns que les autres. En plus de tout ça l’ouragan Seraty avait décidé d’être de la partie. Je regardai par la fenêtre, pendant que Cho conduisait. Le ciel s’assombrissait, tout comme nos chances de retrouver Lisbon avant qu’elle ne se confronte à Levi Brain.
inesd4- Gardien du parking
Suite
LISBON
- Cette maison n’est elle pas splendide ?
Brain m’avait posé cette question avec tant d’étoiles dans les yeux que je n’arrivais pas à cerner ce personnage. Il venait de me tirer dessus, allait me tuer, mais me parlait de la beauté de la maison de sa mère comme s’il avait vu un miracle. Il était fou.
- Si, très.
- Vous savez, je n’ai jamais vécu ici. Mais maintenant qu’elle est à moi, c’est comme si je l’avais toujours habitée. Il y a quelque chose, une atmosphère, qui fait que je me sens bien. Cette maison appartenait à ma mère qui est malheureusement décédé il ya quelques mois. Mais ça, vous le savez déjà.
Il me laissa par terre à côté du canapé et continua son discours tout en virevoltant dans la salle à manger.
- Ma mère était une femme de tête. Une femme de pouvoir. Ma naissance n’était pas programmée, j’étais une erreur comme on dit. Elle était célibataire et venait juste d’être promue à la direction d’un grand groupe pétrolier. Elle ne pouvait pas me garder, ça n’allait pas avec sa vie de carriériste. Elle a pourtant tout essayé. J’ai eu une nourrice à plein temps durant 4 ans ! Mais elle me voyait malheureux. Elle a alors décidé de me laisser à une famille plus aimante et plus disponible. Elle a donné une grosse somme d’argent aux voisins pour qu’ils me prennent sous leurs ailes et qu’ils puissent subvenir à mes besoins. (Son regard s’assombrit) Mais eux, ils n’étaient intéressés que par l’argent. Ma mère a déménagé et ils m’ont abandonné. C’est comme ça que j’ai erré de famille d’accueil en famille d’accueil. Tous des incapables. Ils l’a critiquaient tous !
Je comprenais alors. Toute sa vie cet homme avait cherché une famille. Il avait réussi à garder de l’amour pour sa mère qui l’avait pourtant abandonné. Il avait réussi à garder l’espoir d’une famille unie malgré toutes les désillusions de ses familles d’accueil. Et il avait fini par se construire SA famille. Puis il avait trompé sa femme, et par peur de voir son quotidien s’écrouler, il avait tué sa maîtresse. Il ne se serait rendu pour rien au monde puisque son arrestation signait la fin de son couple. Il avait tout tenté pour qu’ils restent réunis. Jusqu’à leur mort accidentelle. Il en était le seul responsable, mais pour lui c’était notre faute. Nous avions détruit ce qu’il y avait de plus cher à ses yeux. Le rêve de sa vie pour lequel il avait tant bataillé.
Aujourd’hui, ce qu’il me faisait payer, ce n’était pas seulement la souffrance d’avoir perdu sa femme et ses fils. Mais c’était la souffrance de toute une vie.
A ce moment il était clair que toute tentative de raisonnement était vaine. J’étais foutue et je le savais. Ma seule toute petite chance résidait dans le portable jetable qui se trouvait dans ma poche. Je le pris discrètement, composa le numéro de Jane et le plaça sous le canapé.
- Lisbon ? C’est vous ? Entendis-je faiblement. Heureusement que le canapé étouffait un peu le bruit ! J’espérais que Brain n’entende rien et que Jane se taise pour mieux nous écouter.
- Ecoutez Levi, tentais je d’une voix forte, je comprends votre douleur mais pourquoi me faire entrer dans la maison de votre mère ? C’est à 20 minutes de l’aéroport, vous auriez très bien pu vous enfuir avant que je n’arrive !
- M’enfuir ne fait pas parti de mes plans et vous le savez. Je n’ai plus rien à perdre.
- Bien. Et puis-je savoir comment je vais mourir ? Vous allez me laisser me vider de mon sang ou bien vous me concoctez quelque chose de plus pimenté ? Lui demandais je, sarcastique, les dents serrées.
- Lisbon, enfin… Les roses, c’était plutôt original non ? Alors je vais continuer sur ma lancé. Ce sera… pimenté, comme vous dites.
Puis il m’attacha les mains et parti dans une autre pièce.
inesd4- Gardien du parking
Re: Double Vue ^
C'est un taré ce Levi, il détruit sa famille et il sent prend à Lisbon . J'adore ta fic elle est vraiment super , j'ai hâte de lire la suite VLS
Re: Double Vue ^
Pardon de ne pas commenter plus souvent, mais je n'avais pas vu que tu avais posté tous ces chapitres.
C'est intéressant de voir Lisbon faire cavalier seul au risque d'y laisser la vie...Ça me rappelle un certain consultant.
En fait dans ton histoire les rôles sont inversés
Reste à voir si l'équipe et Jane vont arriver à temps.
C'est intéressant de voir Lisbon faire cavalier seul au risque d'y laisser la vie...Ça me rappelle un certain consultant.
En fait dans ton histoire les rôles sont inversés
Reste à voir si l'équipe et Jane vont arriver à temps.
Johel- In Jane we trust
- Personnage préféré : Jane et Cho
Loisirs : Lecture, ciné, jeux vidéo et suuuurf !
Localisation : près de l'océan
Re: Double Vue ^
Merci Johel!
C'est vrai que les rôles sont un peu inversés, mais bon ça change. J'en ai un peu marre que ça soit toujours à Lisbon de surveiller Jane!
J'écris bientôt la suite :)
C'est vrai que les rôles sont un peu inversés, mais bon ça change. J'en ai un peu marre que ça soit toujours à Lisbon de surveiller Jane!
J'écris bientôt la suite :)
inesd4- Gardien du parking
Re: Double Vue ^
J'ai lu ta fic d'un coup d'un seul et j'ai beaucoup aimé
Maintenant je n'attend plus qu'une chose : La suite ! Parce que tu n'as pas le droit de nous laisser comme ça, pauvre Lisbon ! On dirait que tu as un petit côté sadique, on a un point commun
Continue comme ça, c'est super !
Maintenant je n'attend plus qu'une chose : La suite ! Parce que tu n'as pas le droit de nous laisser comme ça, pauvre Lisbon ! On dirait que tu as un petit côté sadique, on a un point commun
Continue comme ça, c'est super !
Caroline18121995- Distributeur de café
- Personnage préféré : Patrick Jane & Teresa Lisbon
Suite
Merci caroline! ça fait vraiment plaisir!
Du coup, voici la suite! Mais je ne sais pas si ça va vraiment vous rassurer...
Je ne respirais plus, j’écoutais et j’écoutais seulement. J’avais l’impression que mon cœur allait exploser, je transpirais, mes mains étaient moites, mais j’étais concentré comme jamais. Puis la communication s’est interrompue.
- Cho, Rigsby ! Criais-je en courant vers eux.
- Tu as quelque chose ? demanda Rigsby
- Lisbon vient de m’appeler. Enfin je n’ai pas pu lui parler mais je l’ai entendu. D’après ce que j’ai compris elle est blessée et elle est dans une maison à 20 minutes de l’aéroport. Je crois que c’est la maison de la mère de Brain. Elle parlait avec lui, elle lui demandait comment elle allait mourir…
- Oh mon dieu… dit Rigsby.
- Comment… Comment il a prévu de la tuer ? demanda Cho.
J’avalai avec difficulté.
- Il ne l’a pas dit. Mais il lui a confirmé que ce serait une mort… pimentée.
- Bon, allez, vite, en voiture ! Dit Rigsby. Ce n’est pas le moment de flancher allez !
Cho et moi levions les yeux, Rigsby avait raison, tout n’était pas perdu.
Cho conduisait plus vite que jamais, et Rigsby se démenait pour avoir l’adresse de cette foutue maison. Il nous fallait un bon quart d’heure avant d’arriver à l’aéroport, j’espérais donc que Lisbon tiendrait encore une bonne demi-heure.
- Vous savez que je ne suis pas pour les armes… Mais ça me rassurerait d’en avoir une ce soir. Si vous voyez ce que je veux dire.
- Promets-nous que tu ne t’en serviras qu’en cas de légitime défense. Exigea Cho.
- Et en cas de mort imminente d’autrui. Bah quoi, s’il vous a désarmé et qu’il s’apprête à tirer sur l’un de vous deux, vous serez content que je sois là non ?
Rigbsy sourit.
- D’accord. Mais pas d’action farfelue hein. Si… Si jamais on arrive trop tard, tu ne t’en serviras pas pour te venger. Me dit-il.
- On en est pas encore là, coupa Cho.
Je le remerciais de m’avoir évité de répondre…
Soudain, mon téléphone sonna. Peut être était ce encore Lisbon ! Je décrocha vivement.
- Allo ?
- Patrick Jane ?
- Oui ?
- C’est Walter Mashburn ! Comment allez-vous depuis tout ce temps ?
- Walter… Et bien, vous tombez assez mal. Mais je vous écoute.
Il avait vraiment le chic pour apparaître au mauvais moment.
- Oh, je suis désolé, je voulais juste savoir si Lisbon allait bien car je n’ai plus de nouvelles depuis quelques jours mais je ne vais pas vous embêter avec ça maintenant.
- Actuellement elle est en tête à tête avec un homme qui ne la laisserait s’échapper pour rien au monde. Mais si j’arrive avant qu’il ne la mange je vous promets de lui dire de vous rappeler.
- Aha, vous n’avez pas changé ! Toujours le même humour !
- Oui, moi aussi j’aurai préféré. Désolé.
- Que voulez vous dire ?
- Je vous rappelle demain.
Et je raccrocha.
Durant l’absence de Brain, j’avais réussi à récupérer le portable. J’avais peut être les mains liées mais mes pieds, eux, étaient libres. Et malgré ma blessure, j’avais réussi à pousser légèrement le canapé afin de pouvoir attraper le téléphone et le fourrer dans une de mes poches. Malheureusement, en le récupérant, j’avais coupé la communication.
Brain revint, une valise à la main.
- Voilà, je suis prêt.
- Pardon ?
Il me regardait, souriant. Presque bienveillant. Il me faisait froid dans le dos.
- Je peux vous tuer maintenant.
- Quoi ? Que… attendez ! D’abord, dites-moi, d’où sortent les 110 000 dollars que vous avez donnés à votre voisine ?
- Je constate que cette somme n’a pas suffit à la faire taire…
- Euh non, enfin elle n’a pas eu le choix. Nous l’avons menacé. Mais si je ne l’avais pas trouvée à temps je peux vous assurer qu’elle aurait gardé votre secret.
Il rit.
- Agent Lisbon ! Avez-vous peur que je la tue pour m’avoir trahi ? Enfin ! Vous savez bien que je ne suis pas un meurtrier ! Je ne tue pas pour le plaisir. Jamais.
- Ah bon.
- Je dirais même que ça me dégoute. Malheureusement, parfois, c’est nécessaire. Comme Bianca. Comme vous. J’aurai aussi du me venger de l’agent Bosco mais le destin s’en est chargé avant moi. Tant pis.
Un silence s’ensuivit. Je trouvais horrible la manière dont Bosco était mort. Mais quelque chose me disait que le sort qui m’était réservé serait bien pire. Alors au fond… Tant mieux pour lui, si je puis le dire ainsi…
- Pour l’argent, c’est une partie de l’héritage de ma mère. Elle était très riche et la plupart des gens ignorait mon existence. Elle m’a tout légué. Enfin, assez bavardé ! Allons-y !
- Attendez ! Tentais-je une énième fois. Que comptez-vous faire après m’avoir tué ?
- Dépenser ma nouvelle richesse. Le Brésil, les Caraîbes… Vous voyez.
- Vous ne pourrez pas prendre l’avion, il y a un mandat d’arrêt contre vous.
- A vrai dire, je pensais plutôt louer un pilote et un jet, le temps d’une traversée. Pour le prix que je vais le payer vous pouvez être sûre qu’il ne me demandera jamais mon identité.
Il ria et m’attrapa par le bras. Nous étions sortis de la maison, la nuit était tombée et l’ouragan commençait à se faire sentir. Il y avait énormément de vent et la pluie commençait à tomber. Nous nous dirigions alors vers ma voiture. Ma voiture… derrière laquelle se trouvait sa voiture… Pourtant, elle n’était pas là quand j’étais arrivée. Quel était son plan ?
- Je vais vous laisser une chance. Vous allez conduire votre voiture, et je vais conduire la mienne. Nous allons prendre la route qui surplombe la falaise. Si je me plante avant vous, alors vous aurez gagné. Sinon… je vous souhaite une belle mort agent Lisbon.
- Vous ne me détachez pas ?
- N’en demandez pas trop, vous devriez déjà être reconnaissante que je vous laisse une chance. Me répondit il, glacial.
Je monta alors dans ma voiture et démarra le plus vite possible. Je ne savais pas ce que je faisais, c’était de la folie ! Conduire à toute allure sur cette route aux mille virages, les mains liées, la nuit, en plein ouragan… Je ne donnais pas cher de ma peau. Mais c’était ma seule chance !
Brain me collait au cul, et poussait ma voiture. Je tremblais tellement j’avais peur. Honnêtement je n’aurais jamais pensé mourir comme ça. Par une balle perdue, peut être. Ou par un banal accident de la route. Ou, au pire, durant une arrestation qui aurait mal tournée. Mais pas dans une course poursuite !
Les virages s’enchaînaient et je devenais fatiguée et faible. Soudain, Brain ralenti. Je compris pourquoi : le virage qui arrivait était plus serré que tous les autres et le ravin n’attendait que nous. Je freina d’un coup sec mais rien ne se produisit. J’appuyais sur ma pédale de frein plus fort, mais rien. Soudain je compris. Brain n’avait jamais eu l’intention de me laisser une chance. Il m’avait condamnée dès le départ en sabotant mes freins quand il m’avait laissée seule dans son salon. J’eu à peine le temps d’ouvrir ma portière pour me jeter de la voiture, qu’elle dévalait déjà la falaise. Je me retrouva projetée au sol puis je glissa sur une bonne dizaine de mètre. Je voyais ma voiture faire des tonneaux un peu plus bas et finis par entendre une grosse explosion.
Je m’étais cognée contre un arbre, j’avais une balle dans la jambe, ainsi que de multiples contusions et petites blessures. Mais étrangement la douleur disparaissait… Je ne sentais plus que la pluie s’écraser contre mon visage, et le vent, le vent qui faisait tellement bouger les arbres… Je perdis connaissance.
Du coup, voici la suite! Mais je ne sais pas si ça va vraiment vous rassurer...
JANE
Je ne respirais plus, j’écoutais et j’écoutais seulement. J’avais l’impression que mon cœur allait exploser, je transpirais, mes mains étaient moites, mais j’étais concentré comme jamais. Puis la communication s’est interrompue.
- Cho, Rigsby ! Criais-je en courant vers eux.
- Tu as quelque chose ? demanda Rigsby
- Lisbon vient de m’appeler. Enfin je n’ai pas pu lui parler mais je l’ai entendu. D’après ce que j’ai compris elle est blessée et elle est dans une maison à 20 minutes de l’aéroport. Je crois que c’est la maison de la mère de Brain. Elle parlait avec lui, elle lui demandait comment elle allait mourir…
- Oh mon dieu… dit Rigsby.
- Comment… Comment il a prévu de la tuer ? demanda Cho.
J’avalai avec difficulté.
- Il ne l’a pas dit. Mais il lui a confirmé que ce serait une mort… pimentée.
- Bon, allez, vite, en voiture ! Dit Rigsby. Ce n’est pas le moment de flancher allez !
Cho et moi levions les yeux, Rigsby avait raison, tout n’était pas perdu.
Cho conduisait plus vite que jamais, et Rigsby se démenait pour avoir l’adresse de cette foutue maison. Il nous fallait un bon quart d’heure avant d’arriver à l’aéroport, j’espérais donc que Lisbon tiendrait encore une bonne demi-heure.
- Vous savez que je ne suis pas pour les armes… Mais ça me rassurerait d’en avoir une ce soir. Si vous voyez ce que je veux dire.
- Promets-nous que tu ne t’en serviras qu’en cas de légitime défense. Exigea Cho.
- Et en cas de mort imminente d’autrui. Bah quoi, s’il vous a désarmé et qu’il s’apprête à tirer sur l’un de vous deux, vous serez content que je sois là non ?
Rigbsy sourit.
- D’accord. Mais pas d’action farfelue hein. Si… Si jamais on arrive trop tard, tu ne t’en serviras pas pour te venger. Me dit-il.
- On en est pas encore là, coupa Cho.
Je le remerciais de m’avoir évité de répondre…
Soudain, mon téléphone sonna. Peut être était ce encore Lisbon ! Je décrocha vivement.
- Allo ?
- Patrick Jane ?
- Oui ?
- C’est Walter Mashburn ! Comment allez-vous depuis tout ce temps ?
- Walter… Et bien, vous tombez assez mal. Mais je vous écoute.
Il avait vraiment le chic pour apparaître au mauvais moment.
- Oh, je suis désolé, je voulais juste savoir si Lisbon allait bien car je n’ai plus de nouvelles depuis quelques jours mais je ne vais pas vous embêter avec ça maintenant.
- Actuellement elle est en tête à tête avec un homme qui ne la laisserait s’échapper pour rien au monde. Mais si j’arrive avant qu’il ne la mange je vous promets de lui dire de vous rappeler.
- Aha, vous n’avez pas changé ! Toujours le même humour !
- Oui, moi aussi j’aurai préféré. Désolé.
- Que voulez vous dire ?
- Je vous rappelle demain.
Et je raccrocha.
LISBON
Durant l’absence de Brain, j’avais réussi à récupérer le portable. J’avais peut être les mains liées mais mes pieds, eux, étaient libres. Et malgré ma blessure, j’avais réussi à pousser légèrement le canapé afin de pouvoir attraper le téléphone et le fourrer dans une de mes poches. Malheureusement, en le récupérant, j’avais coupé la communication.
Brain revint, une valise à la main.
- Voilà, je suis prêt.
- Pardon ?
Il me regardait, souriant. Presque bienveillant. Il me faisait froid dans le dos.
- Je peux vous tuer maintenant.
- Quoi ? Que… attendez ! D’abord, dites-moi, d’où sortent les 110 000 dollars que vous avez donnés à votre voisine ?
- Je constate que cette somme n’a pas suffit à la faire taire…
- Euh non, enfin elle n’a pas eu le choix. Nous l’avons menacé. Mais si je ne l’avais pas trouvée à temps je peux vous assurer qu’elle aurait gardé votre secret.
Il rit.
- Agent Lisbon ! Avez-vous peur que je la tue pour m’avoir trahi ? Enfin ! Vous savez bien que je ne suis pas un meurtrier ! Je ne tue pas pour le plaisir. Jamais.
- Ah bon.
- Je dirais même que ça me dégoute. Malheureusement, parfois, c’est nécessaire. Comme Bianca. Comme vous. J’aurai aussi du me venger de l’agent Bosco mais le destin s’en est chargé avant moi. Tant pis.
Un silence s’ensuivit. Je trouvais horrible la manière dont Bosco était mort. Mais quelque chose me disait que le sort qui m’était réservé serait bien pire. Alors au fond… Tant mieux pour lui, si je puis le dire ainsi…
- Pour l’argent, c’est une partie de l’héritage de ma mère. Elle était très riche et la plupart des gens ignorait mon existence. Elle m’a tout légué. Enfin, assez bavardé ! Allons-y !
- Attendez ! Tentais-je une énième fois. Que comptez-vous faire après m’avoir tué ?
- Dépenser ma nouvelle richesse. Le Brésil, les Caraîbes… Vous voyez.
- Vous ne pourrez pas prendre l’avion, il y a un mandat d’arrêt contre vous.
- A vrai dire, je pensais plutôt louer un pilote et un jet, le temps d’une traversée. Pour le prix que je vais le payer vous pouvez être sûre qu’il ne me demandera jamais mon identité.
Il ria et m’attrapa par le bras. Nous étions sortis de la maison, la nuit était tombée et l’ouragan commençait à se faire sentir. Il y avait énormément de vent et la pluie commençait à tomber. Nous nous dirigions alors vers ma voiture. Ma voiture… derrière laquelle se trouvait sa voiture… Pourtant, elle n’était pas là quand j’étais arrivée. Quel était son plan ?
- Je vais vous laisser une chance. Vous allez conduire votre voiture, et je vais conduire la mienne. Nous allons prendre la route qui surplombe la falaise. Si je me plante avant vous, alors vous aurez gagné. Sinon… je vous souhaite une belle mort agent Lisbon.
- Vous ne me détachez pas ?
- N’en demandez pas trop, vous devriez déjà être reconnaissante que je vous laisse une chance. Me répondit il, glacial.
Je monta alors dans ma voiture et démarra le plus vite possible. Je ne savais pas ce que je faisais, c’était de la folie ! Conduire à toute allure sur cette route aux mille virages, les mains liées, la nuit, en plein ouragan… Je ne donnais pas cher de ma peau. Mais c’était ma seule chance !
Brain me collait au cul, et poussait ma voiture. Je tremblais tellement j’avais peur. Honnêtement je n’aurais jamais pensé mourir comme ça. Par une balle perdue, peut être. Ou par un banal accident de la route. Ou, au pire, durant une arrestation qui aurait mal tournée. Mais pas dans une course poursuite !
Les virages s’enchaînaient et je devenais fatiguée et faible. Soudain, Brain ralenti. Je compris pourquoi : le virage qui arrivait était plus serré que tous les autres et le ravin n’attendait que nous. Je freina d’un coup sec mais rien ne se produisit. J’appuyais sur ma pédale de frein plus fort, mais rien. Soudain je compris. Brain n’avait jamais eu l’intention de me laisser une chance. Il m’avait condamnée dès le départ en sabotant mes freins quand il m’avait laissée seule dans son salon. J’eu à peine le temps d’ouvrir ma portière pour me jeter de la voiture, qu’elle dévalait déjà la falaise. Je me retrouva projetée au sol puis je glissa sur une bonne dizaine de mètre. Je voyais ma voiture faire des tonneaux un peu plus bas et finis par entendre une grosse explosion.
Je m’étais cognée contre un arbre, j’avais une balle dans la jambe, ainsi que de multiples contusions et petites blessures. Mais étrangement la douleur disparaissait… Je ne sentais plus que la pluie s’écraser contre mon visage, et le vent, le vent qui faisait tellement bouger les arbres… Je perdis connaissance.
inesd4- Gardien du parking
Re: Double Vue ^
Oh... My... Godness...
Tu peux pas nous laisser comme ca ! C'est trop sadique
Je suis désolée, premier commentaire ici, mais je ne m'étais pas rendu compte que j'en avais encore jamais laissé, je suit l'histoire depuis le début
J'espère qu'ils vont la trouver avant qu'elle ne meurt vraiment Bizarrement, le coup des freins me fait penser à l'épisode 5x08... Qui vient d'être diffusé cette nuit. Visionnaire ? Lol
En tout cas, j'aime beaucoup, ca change du style des autres fics
VLS !
Tu peux pas nous laisser comme ca ! C'est trop sadique
Je suis désolée, premier commentaire ici, mais je ne m'étais pas rendu compte que j'en avais encore jamais laissé, je suit l'histoire depuis le début
J'espère qu'ils vont la trouver avant qu'elle ne meurt vraiment Bizarrement, le coup des freins me fait penser à l'épisode 5x08... Qui vient d'être diffusé cette nuit. Visionnaire ? Lol
En tout cas, j'aime beaucoup, ca change du style des autres fics
VLS !
Crumberry- Gardien du parking
- Personnage préféré : Lisbon, Jane, Cho &CO :D
Loisirs : Equitation, faire l'imbécile (ca prend un temps considérable !), écrire, Séries (GA, TM, BN...) et lire des fictions :D
Localisation : Manche
Re: Double Vue ^
Tu le fais exprés ? Avoue que tu le fais exprés ?!
C'est encore pire que le chapitre précédent niveau sadisme ! Mais j'adoooore
"Mais si j’arrive avant qu’il ne la mange je vous promets de lui dire de vous rappeler." Jane et son éternel humour décalé. Ca m'a bien fait rire !
Une dernière petite chose à dire : VLS !!!!
C'est encore pire que le chapitre précédent niveau sadisme ! Mais j'adoooore
"Mais si j’arrive avant qu’il ne la mange je vous promets de lui dire de vous rappeler." Jane et son éternel humour décalé. Ca m'a bien fait rire !
Une dernière petite chose à dire : VLS !!!!
Caroline18121995- Distributeur de café
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Re: Double Vue ^
Mais non je ne suis pas sadique... juste un tout petit peu! Puis faut bien se rendre à l'évidence, les gens aime bien quand c'est sadique ^^
Pour l'épisode 5X08 je l'ai vu hier matin juste avant d'écrire la suite de mon histoire! Donc pas de don particulier, snif snif. Mais en vrai j'avais pas fait le rapprochement! ça doit être mon subconscient ^^
Allé, je m'en vais écrire la suite. Il va bien falloir mettre un terme aux souffrances de notre Lisbon!
Pour l'épisode 5X08 je l'ai vu hier matin juste avant d'écrire la suite de mon histoire! Donc pas de don particulier, snif snif. Mais en vrai j'avais pas fait le rapprochement! ça doit être mon subconscient ^^
Allé, je m'en vais écrire la suite. Il va bien falloir mettre un terme aux souffrances de notre Lisbon!
inesd4- Gardien du parking
Re: Double Vue ^
Ah, tu me rassures pour le don de voyance
"mettre un terme aux souffrances de Lisbon"... Bizarrement, j'aime pas quand cette phrase est manipulée de la sorte...
Bon courage pour ecrire alors
"mettre un terme aux souffrances de Lisbon"... Bizarrement, j'aime pas quand cette phrase est manipulée de la sorte...
Bon courage pour ecrire alors
Crumberry- Gardien du parking
- Personnage préféré : Lisbon, Jane, Cho &CO :D
Loisirs : Equitation, faire l'imbécile (ca prend un temps considérable !), écrire, Séries (GA, TM, BN...) et lire des fictions :D
Localisation : Manche
Re: Double Vue ^
Oh dsl du retard je n'avais pas vue que tu avais postée (la rentrée etc...) . Sa sentait le piège à plein nez, le gros sadique de Levi qui laisse une chance à Lisbon j'y ai pas crue. Vue le nombre de sadique sur ce forum (dont je ne citerais pas les pseudos) je me douter bien que tu fesais partie de leur club , coupée en plein milieu de l'action, comment tu peux faire ça à l'une de tes fans , enfin nous savons tous que patou va la sauver (enfin je le souhaite en tout cas). J'ai hâte que tu postes la suite VSL
Suite
JANE
- Je crois que c’est ici, dit Cho en se garant devant une grande maison un peu perdue.
- Vous avez vu le ciel ? Demanda Rigsby.
Il était devenu si noir…
- Et le vent ! Je crois qu’on ne pourra pas partir d’ici avant demain matin ! Fis-je remarquer.
- Alors on se barricadera dans la maison. Allez on y va. Dis Cho.
J’avança, mon arme serrée dans la main. On avait du mal à marcher tellement le vent était fort, il nous repoussait à chaque pas, mais nous étions déterminés.
Toc toc toc
- CBI, ouvrez la porte ! Hurla Cho
Seul le silence nous répondit.
- Allez, on enfonce la porte ! Ordonna Rigsby
Vlan ! Nous nous dispersions de tous les côtés afin de maitriser un éventuel individu. Mais il n’y avait personne !
- Par ici ! Leur dis-je. Là, regardez, Lisbon était là.
Je leur montrai une tâche de sang. L’angoisse monta en moi, nous étions ici pour retrouver Lisbon, mais elle n’était déjà plus là. Où avait pu l’emmener Levi Brain ?
Rigsby ne bougeait plus, fixant le sang, et Cho faisait les cent pas. La tension n’avait jamais été aussi palpable.
Soudain, une bourrasque de vent se fit plus forte que les autres et arracha une partie du toit de la grange qui finit sa course dans l’immense baie vitrée du salon.
- Attention ! Criais-je
- Vite, trouvons la cave ! Ordonna Rigsby
Le vent s’engouffrait dans la maison avec une force incroyable, il détruisait tout, faisant tomber les cadres et voler les papiers.
- Par ici ! Hurla Cho
Et nous nous sommes rués dans l’escalier amenant à la cave.
- Bien, on a eu chaud… constatais je, haletant.
- Je te le fais pas dire… seulement, comment va-t-on pouvoir retrouver Lisbon maintenant ?
Rigsby avait raison, nous étions tous les trois obligés de rester dans ce sous sol pendant au moins quelques heures, le temps que la tempête se calme. Comment aider Lisbon d’ici ? On ne pouvait pas, c’était fichu. Quelle frustration ! Pourquoi fallait-il qu’il y ait une tempête aujourd’hui ? Franchement, sur plus de 350 jours, il avait fallu que ça tombe la nuit où Lisbon avait besoin de nous. La nuit où tout pouvait se jouer, où tout pouvait changer. Qu’adviendrait-il si Lisbon était retrouvée morte ? Serais-je à même de me le pardonner ? Et l’équipe ? Que deviendrions-nous ? Une énorme tristesse m’envahie, surplombant peu à peu ma peur. Je ne tremblais plus mais j’étais un homme abattu.
Puis le téléphone de Rigsby sonna. Il prit un air très surpris lorsqu’il vit le nom de l’appel entrant sur son portable et mit le haut parleur.
- Grace ? C’est toi ?
- Ou êtes-vous ?
- Dans une cave. Mais et toi ?
- Au bureau ! Bertram m’a appelé peu après que tu sois parti et m’a tout raconté, du coup j’ai signé ma décharge et je suis venue voir si je pouvais aider ! Vous avez retrouvé Lisbon ?
- Grace, tu aurais du rester à l’hôpital…
Puis Cho, à la grande surprise de Rigsby, lui arracha le téléphone des mains.
- Grace ? C’est Cho. Tu es au bureau ?
- Euh oui, oui et il n’y a presque personne. Ils sont tous rentré à cause de l’ouragan.
- Bien, écoute-moi. Surtout tu restes là bas, tu seras en sécurité dans les locaux. Ensuite, fais des recherches sur tout ce que tu pourrais trouver d’anormal sur les alentours de l’adresse que je vais t’envoyer par sms. Dans un rayon de 20 km. Tous les évènements qui ont été rapporté ces 6 dernières heures, je veux tout savoir. Ok ?
- Euh oui, compris. Mais vous, ça va aller ?
- Oui ne t’inquiètes pas, on va bien. Et prends soin de toi. Il y a de la glace dans la salle de pause, n’hésite pas à en mettre sur ta blessure si tu as mal.
- D’accord. Merci Cho, je vous rappelle dès que j’ai trouvé quelque chose.
- Hey ça va Rigsby, désolé. S’excusa Cho devant le regard noir de notre collègue.
- Mouai.
Je regarda autour de nous et vit une multitude de petites boites de rangement classées par année. J’en pris une et l’ouvrit. Elle était pleine de dessin d’enfant, tous signés Levi, et de photos d’un petit garçon. J’en pris alors une deuxième, de neuf ans plus tard, et vis des bulletins de notes du collège. Je me dis alors que chacune de ses boites devait représenter un moment de la vie de Levi Brain. Et compris que sa mère avait toujours gardé un œil sur lui, même si lui ne s’en était pas toujours rendu compte.
La sonnerie du téléphone de Rigbsy me sortit de nouveau de mes pensés.
- Grace ! Tu as trouvé quelque chose ?
- Oui, enfin je ne sais pas, mais un accident de voiture a été déclaré il y a une heure. A 10 minutes de là où vous êtes, sur la route des falaises. Les secours n’ont pas encore pu se rendre sur place à cause l’ouragan.
- Est-ce que tu peux te renseigner pour en savoir plus ?
- Déjà fait, c’est un habitant du coin qui a passé l’appel. Il a dit avoir entendu une explosion, et aurait vu une voiture en feu de sa fenêtre. Et, tiens-toi bien, un automobiliste aurait signalé quelques minutes avant que deux automobilistes faisait une course sur cette même route.
- Il a donné le signalement des voitures ?
- Oui… et c’est là que vous n’allez pas aimer… Une des voitures correspondait à celle de Lisbon…
Nous nous regardions, atterrés.
- Tu… Enfin il a pu relever la plaque ?
- Non. Donc peut être que ce n’est pas elle Rigsby, j’espère…
- J’espère aussi… Bon écoute, merci beaucoup pour ton aide mais repose toi maintenant. On ira sur les lieux de l’accident dès que le temps se sera calmé.
- Je vous retrouverai là bas.
- Je ne suis pas sur que ça en vaille la peine…
- Ecoute Rigsby, si c’est elle, je veux être là bas. Peut être qu’elle aura réussi à s’en sortir, qui sait ? Tu connais le patron hein !
- Oui… J’espère aussi. Vraiment.
Il raccrocha. A présent nous étions tous les trois plongés dans un profond mutisme, les yeux dans le vague, le cœur battant, n’écoutant même plus hurler le vent.
LISBON
Je rouvris lentement les yeux. J’avais terriblement froid et mes membres étaient engourdis. C’était comme si j’étais paralysée, je ne pouvais plus bouger. J’avais si mal… Seuls mes yeux bougeaient, je voulais voir, voir encore plus loin, plus large. C’est assez embêtant de ne pas pouvoir bouger du tout. On ne peut plus rien être d’autre que spectateur. Spectateur de ce ciel si noir… de ces arbres qui se couchent sous ce vent que je sens si puissant. Puis ma vue se brouilla de nouveau. Ainsi je regardais sans vraiment voir, mon esprit sans doute aussi engourdi que mon corps. Puis je ressombra.
inesd4- Gardien du parking
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