Les difficultés de l'amour ^

Jisboncrazylovementalist a écrit:le prochain sera sûrement un nc-17 je je porterai sûrement demain dans la soirée. bisous

Bon, je sais que j'avais promis du nc-17 mais je viens d'apprendre que je serai obligé de transférer ma fic en Nc-17 et donc de couper la lecture à certaines lectrices alors je ne vais pas en ajouter. Bon, une petite suite, j'espère qu'elle vous plaira... Pas trop de jisbon dans celui la. Bisous  

Chapitre 9
Patrick, venait de passer la porte de la chambre de Teresa quand il fut pris de remords. Il avait la tête baissée et n’arrivait pas à s’éloigner.  Se surprenant à avoir une respiration plus rapide, il trouva la première chaise qu’il trouvait pour se calmer. Les poings serrés et les yeux fermés, il revivait les dernières minutes qu’il avait passées en compagnie de sa belle, la femme qu’il aime. Elle venait encore de payer pour ses erreurs, il s’en voulait mais se surprenait à prendre ce mal pour un bien. Ils avaient été heureux ce peu de temps, le resteraient-ils ?  
« -Jeune homme ? » Patrick ne saisit pas tout de suite que c’est à lui que l’on parlait mais se retourna vers son interlocutrice quand il se rendit compte qu’il était le seul homme dans la pièce.  
« - Bonjour, je peux vous aider ?
- Vous allez bien ?
-très bien… bredouilla-t-il avec un grand sourire à la vielle femme qu’il fit sursauter tout à l’heure dans la salle d’attente.
-Vous l’aimez cette femme, pas vrai ?
-La…quelle ? répondit-il avec surprise.
-Dans la chambre que vous venez de quitter ? C’est une femme pas vrai ?
-oui, qui êtes-vous ?
-Une vielle dame qui en a vécu
-Vous attendez quelqu’un ?
-Mon mari est parti faire des examens, j’attends qu’il revienne pour le ramener à la maison… mais il est parti depuis longtemps…
-Attendez, je vais demander ou il en est ? Quel est votre nom ?
-Hekel, Amandine. »
Il prit rapidement le chemin du bureau des infirmières mais s’arrêta en chemin, il ne pouvait laisser Teresa seule dans cette grande chambre, il devait lui dire ce qu’il ressentait, pourquoi était-il parti. Quand il vit la tristesse dans les yeux de madame Hekel, il se jura de ne jamais la laisser s’insinuer dans les yeux de son amie, amoureuse… Amoureuse, c’est ce qu’il voulait qu’elle soit pour lui… il devait le lui dire.  Il le lui dirait demain, elle devait dormir. Quand il se rendit compte qu’il s’était posté au milieu d’un couloir pour réfléchir il reprit sa route vers le bureau.
Il demanda à une infirmière qui lui répondit que cette femme passait ses journées ici, elle était atteinte d’un Alzheimer et attendait que son mari décédé depuis 12 ans sorte de ses examens médicaux.  Elle était lôgé dans l’institut réservé de l’hôpital. Cette infernale attente du retour de quelqu’un, il avait connu par le passé et cette annonce le retourna… Il était maintenant persuadé qu’il ne ferait rien de tel à Lisbon, il serait là, avec elle, jusqu’à la mort… Il l’aimait, il ne pourrait pas lui faire le coup de l’abandonner… Mais arriverait-il totalement à faire une croix sur John le Rouge, sur le fait qu’il soit encore en liberté ? Pourrait-il allier son amour pour une femme et sa présence ? Prendrait-il ce risque  pour elle ? Préservera-t-il la vie de cette femme au dépend de leur amour ? Devait-il continuer d’être égoïste comme elle le lui à tant de fois reprocher pour la préserver ? S’éloigner ? Rester ?
« -Venez avec moi, je vais vous emmener voir votre mari. » Il l’a pris par le bras et la conduisit vers la sépulture de Monsieur Hekel où l’infirmière lui avait indiqué.
« -Je ne peux pas partir sans lui ! Laissez-moi !
-Votre mari est dehors, venez je vous emmène le voir… » Elle le suivit sans trop de difficultés après cela. Une fois devant la tombe de son mari, elle retrouva un semblant de lucidité qui fit peur à Jane. Elle se mit à pleurer, à crier, prier. « -Ne l’abandonnez jamais, vous l’aimez trop pour ça ! » lui ordonna-t-elle entre deux sanglots. Jane, quant à lui, admirait cette femme et le sacrifice qu’elle s’imposa en ne quittant jamais l’homme qu’elle aime, même après la mort. Il en avait eu la force jusque-ici en restant fidèle à Angela mais avait cédé à son amour pour sa belle patronne.  Devait-il culpabiliser d’aimer une autre femme ? Profiter de cette autre femme et lui faire cette promesse ? Avoir une seconde chance ? Méritait-il une seconde chance avec elle ? Il se mit en retrait sur un banc et observait la vielle dame face à lui.  Il devait se décider,  pourrait-il aimer Teresa sans culpabiliser d’avoir abandonné Angela ? Serait-il capable de consumer son amour avec elle sans Red John mort et sa vengeance accomplie ? Sans la faire souffrir ?
Après avoir ramené Amandine à sa chambre, il tenta de profiter de quelques heures de sommeil pour retrouver un jugement clair et prendre les décisions qui s’imposent.

Très beau chapitre   . Cette vieille dame est particulièrement touchante. Elle me rappelle quelqu'un... Ma grand-mère, paix à son âme, avait cette saloperie de maladie elle aussi et elle réclamait constamment mon grand-père après son décès, croyait tout le temps qu'il allait venir la chercher... Bref, tu l'as compris, ce chapitre m'a profondément touchée...

Ca faisait un moment que je n'avais pas lu cette fic, et j'aime vraiment bien ces derniers chapitres!J'espère que le prochain arrivera très vite

Coucou, voici le chapitre suivant, je vais le diviser en deux car je n'ai pas le temps de l'écrire complêtement ce soir mais comme je ne veux pas vous faire patienter... le voici:

Chapitre 10 partie 1

Caressée par un filet d’air sur son épaule dénudée, Lisbon frissonna. Elle remonta légèrement son drap de soie sur ses épaules pour retrouver la douce chaleur de son cocon. Elle n’identifiait pas d’où provenait la chaleur qu’elle ressentait au profond d’elle-même ce matin-là,  elle souda donc ses deux yeux émeraudes qu’elle ne voulait pas ouvrir par crainte de perdre la sensation si plaisante au fond de son corps et de son cœur. Elle tentait de reconstituer les pièces du puzzle, pourquoi était-elle si bien en ce moment ? Quelle en était la cause ? Elle se remémora soudain ce qui la rendait si bien, apaisée, détendue… Elle n’arrivait plus à se séparer de toutes les images qui défilaient derrière ses paupières, un rêve ? La réalité ?

FLASHBACK
Quelques jours plus tôt
Après les quelques courtes heures de sommeil que c’était promis Jane, il enfila un costume propre, prépara un thermos de café bien chaud et fila vers sa DS. Les mains sur le volant, il avait le regard dans le vide comme perdu dans un conflit intérieur, avait-il pris la bonne décision ? Son choix était-il le meilleur ? Pouvait-il aller la voir sans reparler de sa fuite quelques heures plus tôt ? Lui pardonnerait-elle ? Il partit tout de même « advienne que pourra » se surprit –il à penser. Il roulait, sans regarder sa route, sans concentration, comme si il avançait vers un but ultime, sans avoir besoin de réfléchir, par instinct.  Cette façon naturelle de filer vers elle le confirma dans ce sentiment qu’il enfouissait depuis trop longtemps déjà, ce constat qu’il s’était fait ces derniers jours, il l’aimait, elle était tout pour lui, il existait pour elle.  
Voyant la pancarte sur l’embranchement de l’autoroute « hôpital », son cœur s’accéléra, ses sentiments lui permettraient-ils d’entreprendre quelque chose avec elle ? Tous les efforts qu’il avait fait pour faire passer ce qu’il ressentait pour la brunette par-dessus tout le reste, par-dessus son combat intérieur pleins de haine envers l’homme qui lui avait volé sa vie et la souffrance qu’il éprouverait avec le sentiment de trahison pour Angela.
Arrivé devant la chambre de Lisbon, il entra sans hésitation et se posta devant le lit de la jeune femme.
« Tu n’apprendras donc jamais à toquer avant d’entrer ? ». Après sa réplique, il s’avança d’un pas assuré vers elle et la prit dans ses bras. Teresa se raidit à ce contact inattendu mais céda sous la chaleur de l’homme. Elle ne pouvait lui résister et il le savait. Il se décolla d’elle quand il se rendit compte qu’elle suffoquait, plaça ses deux mains sur ses joues rosées et emprisonna ses lèvres dans un tendre et doux baiser. « Bonjour belle endormie… » Dit-il d’un ton langoureux.  Ils fixèrent leurs regards et se dévisageaient quand le consultant prit la parole :
« -Je peux te kidnapper aux médecins quelques heures ? Son ton malicieux n’éveilla rien de bon à Teresa mais elle reprit.
-Je suis totalement libre mais je sais pas si j’ai envie de passer mon temps avec toi…
-Menteuse
-Ptète bien
-Allez, viens avec moi, on va bien s’amuser ! Tenta-il en sachant pertinemment qu’elle lui céderait.
-Rien d’inconsidéré ?
-non ! Ça ne me serait même pas venu à l’esprit…
-Patrick Jane aurait-il une idée derrière la tête ?
-Ne réfléchies pas, viens avec moi…
-Quitte à s’enfoncer encore plus…
-Tu me vexes Lisbon, là ! Tu adoreras ça et tu le sais … »
Lisbon céda comme une novice, elle rencontrait tout genre de type depuis qu’elle est flic, des gros durs, des têtus à qui elle ne cédait jamais rien et cédait pourtant, systématiquement à son consultant. Comment arrivait-il à la prendre par les sentiments de cette façon ?
« -on prend ton tas de ferraille ? » interrogea La jeune femme quand le blondinet la poussa doucement d’une main dans le dos vers la portière passagère avant.  Jane lui afficha son plus beau sourire et referma la porte derrière elle. Dans l’habitacle, le silence et le calme régnait, chacun réfléchissait aux récents événements et le trajet se passa vite. Lisbon commençait à s’interroger sur le lieu où l’emmenait Jane, mais n’en dit rien. Evidemment, Jane ne loupa pas les gros yeux et les regards étonnés de son amie près de lui dans la voiture, elle était si expressive.  Quand il s’arrêta sur un chemin de terre en bordure d’une épaisse forêt, elle comprit.
« -Comment as-tu su ?
-hum… hum…
-J’adore cet endroit. » Elle resta silencieuse jusqu’à l’étendue d’eau où Jane décida d’installer la couverture et le café.
« -Tu as pensé au café ? Génial !
-Tiens »  lui tendant une tasse
Quoi de mieux qu’un cadre familiale la journée, des cris, des rires, des enfants qui jouent pour une journée de pique-nique et romantique à la nuit tombé pour prendre soin de la femme qu’on aime ?
Il la regardait sourire, elle était magnifique et épanouie. Il devait lui parler, s’exprimer, bien que les mots n’était pas toujours nécessaires entres eux, les regards et le paysage ne lui permettraient pas de s’exprimer comme il le voulait.  Il prit fébrilement sa main gauche et plaça la droite sur la joue de sa patronne.  Un frisson la parcouru de part en part et elle captiva le regard du mentaliste pour le début d’un combat de regard. Jane prit son courage à deux main et débuta :
« -Merci… merci de m’avoir sauvé la vie… vous…
-C’est norm…Elle s’arrêta de répondre lorsque Jane baissa le regard comme vexé, il voulait qu’elle l’écoute, elle le ferait.
-Je ne veux plus que tu souffres à cause de moi, de mon passé, de mon égoïsme… Je ne supporte plus que tu payes le prix de mes erreurs… » Ces mots étaient lourds de sens pour eux deux et ils le savaient…  Teresa se mit à greloter lorsqu’un courant d’air s’immisça sous sa veste et dans son cou. Patrick, inquiet, lui donna sa veste pour qu’elle se couvre et l’allongea sur la couverture. « Reposes toi un peu. », elle posa sa tête dans ses mains et fixa son regard dans la chevelure de Jane  posé devant elle. Elle admirait sa chevelure d’un blond parfait, ces bouclettes qu’elle avait adorées toucher la veille… Elle chassa ses idées rapidement, à son grand regret, Jane en avait décidé autrement.  Il se mit derrière elle et la prit sur son torse pour la réchauffer. Ce contact les électrisa tous les deux qui n’osaient plus parler. Il embrassait le sommet de la tête de la jeune femme et lui souffla « profites du calme pour te reposer ».
Les sensations qui se bousculaient en elle la trahirent quand elle caressa le torse du consultant jusqu’à sa chevelure tant désirée.  Tous deux fermèrent les yeux à ce contact et il lui répondit en passant délicatement sa main sur ses courbes pour finir son chemin sur ces hanches. Ils se figèrent dans cette position, sans rien dire… Juste écouter le battement à l’unisson de leurs deux cœurs. Après plusieurs heures dans cette position, Teresa rouvrit les yeux qu’elle s’était laissé aller à fermer et ne put qu’être émerveillée par la beauté du ciel étoilé spectateur.
« C’est magnifique… » Elle se redressa mais Patrick la tira en arrière par les épaules pour la coller de nouveau contre lui et ils se mirent à rire. Il se mit au-dessus d’elle et l‘entoura de ses bras. Ses mains étaient ancrées dans le sol et leurs visages séparés de quelques centimètres.
« On est bien comme ça, pourquoi veux-tu bouger ? » souffla-t-il.
Le dévorant du regard, elle ne dit rien, trop occupé à prier pour qu’il s’approche plus près… Ce qu’il fit quelque secondes plus tard en posant amoureusement ses lèvres sur les siennes.
Elle ressentit de petits papillons envahir tout son être, encore plus que la dernière fois… Elle se surprit à aimer ça et elle ne s’en passerait plus, elle le voulait coller à elle jusqu’à la fin de ses jours… Mais serai-ce possible ?
Sur le chemin du retour, Lisbon regardait la route à travers la vitre du côté passager, elle repensait à cet après-midi, ce moment qu’elle n’aurait pas voulu stopper, Jane ne manqua pas le sourire qu’affichait Lisbon. Elle était heureuse, il était heureux…  
« -Demain, 19 heures, je viens te chercher. »
Et voilà le prochain rendez-vous posé, Jane aspirait à faire les choses biens, il allait la courtiser, la faire désirer, la rendre amoureuse…  Il rentra dans sa chambre de motel, satisfait, heureux.
De son côté, l’agent sénior du CBI, se rappela qu’elle devait tenir au courant ses agents et son patron de son état de santé et de son retour au travail, elle se promit donc de passer les coups de fils nécessaires le lendemain matin à la première heure. Pour l’instant, elle allait prendre une bonne douche, repenser et savourer de nouveau le bonheur qu’avait été cette journée en compagnie de l’homme qu’elle aimait.
Voilà, la suite du chapitre se passera dans le même lapse de tps (retour en arrière).
Bisous

Bon chapitre :) j'aime ce moment de détente, c'est romantique   hâte de lire la suite

Coucou!! voici la suite du chapitre 10, elle est un peu plus longue que d'habitude mais je me suis régalé à l'écrire! J'espère qu'elle vous plaira!! bisous et Merci pour vos commentaires!
Mimi44230, en effet, le cette maladie me touche aussi particulièrement alors j'ai pas eu de difficultés à écrire ce chapitre.

Chapitre 10 parties 2
SUITE DU FLASHBACK
19 heures, il lui avait donné rendez-vous à 19 heures le lendemain, en se couchant, Teresa ne pensait qu’à ça, son prochain rendez-vous avec Patrick Jane. Elle avait repassé derrière ses yeux chaque moment passé avec lui depuis 10 ans, chaque surprise, chaque câlins, caresses et récemment baisers… Ces quelques baisers volés, ces baisers qui leurs offraient tant de sensations, qui montraient l’étendue de la tendresse et de l’amour réciproque qui les animaient. Elle aimait qu’il l’embrasse, qu’il prenne soin d’elle de cette façon. Lorsqu’il l’avait sorti de l’hôpital plus tôt dans  la journée, elle avait feint l’agacement, mais adorait ses attentions, ses surprises et son comportement immature… Elle le nierait toujours mais son air enfantin et son sourire d’ange l’avaient faite craquer il y a bien longtemps déjà.
En y repensant, un sourire naquit sur ses lèvres, elle sentait ses sentiments s’accentuer de jours en jours pour lui et perdre le contrôle de sa vie. Elle remettait en doute ses convictions. Elle avait soudain peur de sa réaction devant Red John, le laisserait-t-elle tuer le meurtrier de sa famille ? Tiendrait-elle la promesse qu’elle c’était faite et qu’elle avait fait à Jane de l’emprisonner et de le laisser dans les bras de la justice à l’issue finale ? Pourrait-elle renoncer à ce sentiment de sécurité et à son amour pour lui si elle devait l’enfermer pour meurtre ? Quand elle sentit une fontaine de larmes envahir son visage, elle céda et évacua  toutes ses interrogations. «  Demain sera un autre jour » raisonna-t-elle.
Le lendemain matin, après avoir prévenu ses collègues de son absence cette semaine, elle entreprit le rangement de son appartement et son ménage. Elle n’avait pas été présence chez elle quelques jours et devait donc faire le tri dans les journaux, jeter la nourriture périmée dans le frigo et s’atteler à la poussière qui envahissait ses meubles. La chanson des Spice girl en boucle, elle chantait à tue-tête et oubliait peu à peu celui qui l’avait précédemment conduite à l’hôpital, cet homme qu’elle ne savait vouloir mort ou vivant, celui qui détruirait peut-être le seul grand amour de sa vie.
Vers 18 heures, Teresa se rendit compte qu’elle avait rendez-vous avec Jane dans peu de temps et que rien n’était prêt comme elle le voulait. Elle fouillait sans relâche dans son armoire pour trouver une robe chic, élégante et que Jane aimerait. Elle voulait lui faire plaisir, il voulait la courtiser, elle allait jouer son jeu et le rendre fou à son tour. Elle s’attarda sur une robe noir longue, elle se voulait plus longue que prévue car elle touchait le sol d’un demi-centimètre. Elle enfila ses escarpins rouges, ceux qu’elle portait le soir où il lui avait avoué ses sentiments et laissa ses cheveux ébènes tomber sur ses épaules. Satisfaite, elle vérifia son maquillage, elle avait juste légèrement noirci ses yeux et coloré ses lèvres en rouge carmin. Sa respiration se faisait de plus en plus rapide, elle était nerveuse et ne savait pas comment le cacher à Patrick, il l’a connaissait et décèlerait son angoisse très rapidement. Elle n’eu pas le temps de réfléchir que déjà un coup sur sa porte d’entrée l’interpella. Elle mit la main sur la poignée, prit une grande bouffée d’air et ouvrit. Elle ouvrit cette porte si difficile à franchir pour eux deux… bien sûr, il était déjà entré chez elle mais jamais de cette façon, jamais avec le regard pleins de désir et d’envie qu’ils possédaient à cet instant.
Il posa son regard azur sur la jeune femme et ne put s’exprimer, elle lui coupait le souffle.
« Tu es magnifique » souffla-t-il presque imperceptiblement.
Il l’a rapprocha de lui en posant ses deux mains sur ses hanches et l’enlaça. Après ce geste de tendresse, ils prirent le chemin de la voiture de Jane. Encore secoués par ce contact, chacun prit sa place dans l’habitacle, sans un mot. Cette situation pesante n’avait pas l’air de les perturber, ils étaient attachés à leurs pensées les plus profondes à cet instant et aucun ne voulaient sortir de ce cocon qu’ils s’étaient créé. « Elle est vraiment époustouflante ce soir, je ne suis pas à la hauteur » angoissa Jane, ce n’était pas dans ses habitudes de se démonter et il avait d’ailleurs, outre la culpabilité pour le meurtre de sa famille une bonne opinion de lui-même mais SA présence et ce qu’il ressentait pour la femme à ses côtés lui faisait monter la barre très haut.  
Patrick s’arrêta devant une somptueuse vitrine de bijouterie, et fit descendre sa partenaire. Surprise, elle suivit tout de même jusqu’à la porte du « Titanic ». Ce restaurant était décoré dans le style du célèbre paquebot et avait beaucoup de charme. Quand elle s’approcha et vit toute cette richesse devant ses yeux, elle se mit à rougir : « Jane… c’est trop… ». Sans se préoccuper de la supplication de la jeune femme, Patrick se contenta de placer sa main gauche dans le bas de son dos, à la frontière de ses fesses. Le rouge de ses joues s’accentua et Jane le remarqua, il caressa donc doucement le bas de son dos pour voir son visage prendre lentement la couleur de son rouge à lèvre.
« Bienvenue Monsieur Jane, Madame. » les accueillait un serveur en smoking.
Durant le repas, les deux amis parlait du temps, du boulot, des films préférés de chacun, pas une fois le problème John le Rouge ou des funestes passés de nos héros ne fut abordés. Ils se rendaient ainsi compte que leur « relation » amicale, professionnelle et peut être plus pourrait être basé sur une complicité autre que celle crée par leur passé et leur ennemi commun.
Ils étaient détendus, jamais Teresa n’avait vu son consultant aussi ouvert à elle, il lui parlait de tout,  de sa vie avant avec sa famille, que les moments heureux bien-sûr. Jane paya le repas et proposa une courte promenade dans les environs. A la sortie de la salle de restaurant, Lisbon s’arrêta devant la bijouterie près de la voiture pour attendre Jane, elle regardait avec émerveillement les alliances en argent et pierre dans la vitrine et se surprenait à rêver de posséder l’une d’entre-elles un jour.
« Quelqu’un t’en offrira une un jour » lui promit Jane en la voyant rêvasser devant les bijoux. Elle sursauta, « tu trembles… »Lui dit-il. Sans réfléchir, il ouvrit la voiture et la fit monter.
« -Je suis désolé, tu sors juste de l’hôpital, j’aurai dû te laisser au chaud. » Et le trajet se fit cette fois ci dans un silence plus que pesant pour nos deux compères. Jane se remettait en question quant à savoir si il serait capable de prendre soin d’elle et elle se disait qu’elle aurait pût le rassurer.
« Merci pour cette soirée… tu veux boire quelque chose avant de rentrer ?
-Une tasse de thé ? » Répondit-il avec un grand sourire comme si rien n’était arrivé. Elle lui rendit son sourire et l’invita à la suivre vers l’escalier de son appartement.
« Installes-toi je vais préparer. » affirma Lisbon avant de disparaitre dans la cuisine. Le blondinet s’installa sagement comme un enfant à qui on demande de le faire, sans contestation. Il aimait rentrer chez elle, découvrir ses secrets, partager un petit morceau de la vie privée de la jeune femme avec elle. Il avait déjà repérer certaines de ses habitudes comme l’endroit où elle posait ses clés quand elle rentrait chez elle, sa façon de prendre la photo cadrée de sa famille au complet dans ses mains quand elle pénétrait dans son appartement, elle tenait le cadre comme une offrande à chaque fois qu’elle passait la porte de son appartement. Il avait vite compris que c’était un moyen de demander à sa mère de la protéger, de lui faire un clin d’œil. Elle, n’osait pas le faire lorsqu’il était venu les premières fois chez elle mais fini par ne plus cacher cette part d’elle toujours croyante et non tâchée par les horreurs de la vie qu’elle côtoyait dans son quotidien.
Elle revint quelques minutes plus tard  avec les deux tasses, l’une contenant son précieux breuvage, le café et l’autre, la boisson de prédilection de Jane, le thé. Voyant qu’elle avait du mal à tenir sa tasse, trop chaude, Jane entreprit de l’aider.  Il posa sa main sur le dessus de celle de Lisbon tenant la tasse et l’autre sur la face de la tasse qui n’était pas en contact avec la main de la brunette. Elle s’arrêta de bouger, elle stoppa net son mouvement et ancra son regard dans celui de son ami. Elle ressentit une forte chaleur lui bruler l’intérieur de la main mais n’envisagea pas de poser la tasse. Elle était comme pétrifié, le blond accompagna délicatement sa main vers la table par une légère pression sur la main de la jeune femme sans quitter son regard. Il ne pourrait pas s’éloigner de ce regard, si pur, si beau, si profond. Ils se redressèrent sans jamais se quitter des yeux qu’ils conservaient fixés les uns sur les autres quelques courtes minutes.
Ne tenant plus à résister aux douces lèvres de Patrick, Teresa approcha lentement son visage du sien et posa un simple et chaste baiser sur ses lèvres faisant rentrer de petits papillons qui s’emparèrent de leurs bas ventres. Jane ne savait plus quoi penser, elle n’avait jamais pris l’initiative de l’embrasser avant, il ne connaissait pas ce qu’elle ressentait au plus profond d’elle-même et il en était heureux. Elle ne lui avait dit l’aimer que lorsqu’elle croyait mourir, il voulait qu’elle lui montre son amour, qu’elle lui exprime ce qu’il avait tant de mal à lui demander, l’aimait-elle ? Ce baiser était une preuve, infime, certes mais une preuve que les sentiments de la jeune femme existaient.
Il glissa sa main droite dans le dos de la brunette et emprisonna ses lèvres. Elle encadra la nuque de son partenaire de ses deux bras et laissait Jane approfondir le baiser. Par  de légères pressions sur son dos il l’a rapprocha encore plus près pour lui offrir un langoureux baiser. Ils étaient bien dans les bras l’un de l’autre. Quand le manque d’air se fit sentir, ils se séparent pour capter de nouveau le regard de l’autre, Teresa descendit dans une lente caresse sa main qui traversèrent chaque parcelle de peau découvertes des bras du mentaliste pour venir se poser sur sa cuisse. Lentement, Patrick remonta sa main de son dos et la prit la fermeture de la robe de Teresa. Il sentait son cœur battre à la chamade car il ne savait pas s’ il pouvait poursuivre mais un énorme sourire sur les fines lèvres de sa camarades lui intimèrent le droit de poursuivre. Dans un geste lent et posé et descendit la fermeture de sa robe. Il rentra ses mains sous sa robe pour caresser la peau laiteuse de son dos et la rapprocher de lui, lorsqu’elle sentit la main de l’homme sur la peau nu de ses épaules qui tentaient de lui ôter sa robe, elle ferma les yeux et approcha son visage de celui de Jane.
« -Pas ici… suis moi. » lui murmura-t-elle dans un soupir d’aise. Elle lui prit la main et le mena jusqu’à l’escalier. Une fois en haut de l’escalier, elle captura ses lèvres et l’entraina vers sa chambre, elle poussa la porte avec son pied et les enferma à l’intérieur. Allait-il faire la plus grosse erreur de leur vie ? Leur relation survivrait-elle à ce moment de faiblesse accordé ?
FIN DU FLASHBACK

New chapter ^^

MAINTENANT
Caressée par un filet d’air sur son épaule dénudée, Lisbon frissonna. Elle remonta légèrement son drap de soie sur ses épaules pour retrouver la douce chaleur de son cocon. Elle n’identifiait pas d’où provenait la chaleur qu’elle ressentait au profond d’elle-même ce matin-là, elle souda donc ses deux yeux émeraudes qu’elle ne voulait pas ouvrir par crainte de perdre la sensation si plaisante au fond de son corps et de son cœur. Elle tentait de reconstituer les pièces du puzzle, pourquoi était-elle si bien en ce moment ? Quelle en était la cause ? Elle se remémora soudain ce qui la rendait si bien, apaisée, détendue… Elle n’arrivait plus à se séparer de toutes les images qui défilaient derrière ses paupières, un rêve ? La réalité ?
Lorsqu’elle eut le courage d’ouvrir ses paupières, elle fut aveuglé par la lumière qui émanait de la fenêtre de sa chambre, elle les cligna quelques fois comme un papillon bat des ailes et les conserva enfin ouverts quelques secondes plus tard. Un homme aux cheveux blond se retourna en se rendant compte qu’elle était réveillée.
« -coucou Déesse. »
Un grand sourire étirait leur lèvres respectives, Patrick aimait ce moment, il «aimait la voir rire, s’illuminer son visage par un rayon de soleil pénétrant la fenêtre. Il l’avait regardé dormir, elle était éblouissante et il n’avait pas réussi à la quitter des yeux. Cette insouciance dont ils avaient fait preuve la veille le rendait nerveux mais voir sa belle endormie de cette façon l’avait calmé et attendrie. Il reposa son regard sur le paysage extérieur à travers la vitre et ne l’entendit pas se lever pour venir le rejoindre. Elle entoure sa taille de ses bras et joignit ses mains sur le ventre de Jane. Jane pris ses mains dans les siennes et elle mit sa tête sur son dos. Cette étreinte resta silencieuse jusqu’à ce que le consultant brise le silence :
« -Tu as passé une bonne nuit ?
-La meilleure.
-Ravie d’avoir pu t’aider.
-Je t’aime Patrick.
-Moi aussi Teresa »
Elle se remit face à lui et lu caressa la joue, et se mit ensuite sur la pointe des pieds pour voler un baiser à son homme. Teresa était heureuse, elle venait de passer une nuit merveilleuse avec l’homme dont elle était amoureuse et elle eut la surprise de le retrouver à son réveil. Elle avait passé les derniers jours les plus beaux de toute sa vie en sa compagnie et elle ne voulait plus que ça s’arrête. Elle ne considérait plus respecter le règlement du CBI dans ses projets, elle voulait conserver cette insouciance. Bien qu’elle fût heureuse, elle doutait de la réaction de son amant, le choisirait-elle ? Se laisserait-il emporter par ses sentiments pour elle ? Pourraient-ils seulement être heureux ensemble un jour ? Ils s’embrassèrent encore et encore… Ne s’arrêtant seulement lorsqu’ils manquaient d’air. Délicatement, Jane poussa Lisbon sur le lit, ce lit témoin de leurs ébats allait être témoin d’un second câlin endiablé entre nos deux héros. Ils se dévoraient, se touchaient, s’aimaient tout simplement.
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Ils venaient à nouveau de s’avouer leurs sentiments et se sentaient bien, Patrick se surprenait à considérer la femme dans ses bras comme la seule femme qu’il ait autant aimé, il ne pouvait comparer avec Angela mais le faisait inconsciemment. Elle lui avait rendu le gout de vivre après le décès de sa femme et de sa fille et il ne pourrait pas prendre le risque de la perdre. Il descendit donc préparer le petit déjeuner pour la jeune femme et s’isoler pour réfléchir. Il avait l’obligation de prendre une décision, il ne pouvait pas rester près d’elle tant que John Le Rouge serait en vie. Ils allaient souffrir, mais il ne pouvait prendre ce top gros risque, ils avaient déjà perdu bien trop pour le prendre.
« - A quoi tu penses ?
-A toi. »Elle l’embrassa et empoigna le litre de lait posé sur le plan de travail. Le petit déjeuner se fit dans un silence complet ponctué par des rires et des sourires langoureux. Ils ne parlaient pas mais les sourires et les grimaces de Jane firent rire aux éclats la brunette qui n’arrivaient pas à rester sérieuse et donc ses joues ne dérougissaient pas. Soudain, le consultant perdit son sourire quand une boule se forma dans son estomac et que toute sa vie se rappelait à lui comme un mirage derrière ses yeux. Teresa s’en rendit compte et lui lança un regard interrogatif auquel il ne répondit pas. Ses mains devinrent moites et il ne pouvait parler, il était tétanisé mais il devait agir. Il prit la décision de tout dire à son amie au regard durcit par la peur.
« -Je suis désolé…
-De… quoi ? demanda fébrilement Lisbon.
-Je ne peux pas prendre le risque de te perdre aussi… je vais partir, loin. Refais ta vie, oublies tout cela… Je ne pourrais pas supporter de trouver ton cadavre. Je t’aime tellement…
-Tu me feras souffrir plus que lui le ferait… c’est égoïste !
-Je n’ai pas le choix de partir, je dois l’arrêter et je reviendrai.
-Et que feras-tu en dehors du CBI ? Comment l’atteindras-tu ? A quoi cet éloignement t’éloignement te servira à part tout perdre ? Peut-être suis-je rien pour toi ? Elle s’était levé et lui criait dessus à la limite de l’implosion.
-Non… Teresa, ne dis pas ça ! Tu sais ce que tu dis faux. Tu sais très bien que tu es la plus belle et la meilleure chose qui me sois jamais arrivé depuis longtemps ! C’est pour toi que je le fais !
-Non tu le fais égoïstement ! Je suis flic ! Je peux très bien me défendre seule !
-Ne soi spas bête… ma décision est prise de toute façon.
-Donc tu as couché avec moi pour me dire au revoir c’est ça ?!
-Non, je l’ai fait par ce que je suis amoureux de toi et que je t’aime… J’ai regretté de m’être laissé avoir par mes sentiments dès l’instant où Red John à prit possession de mes pensées au matin. »
La brunette excédée monta s’enfermer dans sa chambre où elle s’enroula dans ces draps, elle se sentait bien dans son lit depuis le passage de Jane. Elle laissa toutes ses larmes couler le long de son visage et tentait d’ignorer les supplications de Jane derrière la porte. Survivrait-elle à son départ ? Pourrait-elle oublier, tourner la page ? Que ferait-il sans l’aide de ses collègues pour retrouver son sanglant ennemi ? Elle se laissait assaillir par toutes ses craintes longtemps refoulées, elle s’efforçait ne pas y penser dans ses bras mais elle se rendait maintenant à l’évidence, la réalité est dure… Elle devait tout de même sortir de sa chambre, elle devait l’étreindre une dernière fois avant qu’il ne parte loin d’elle. Elle s’élança hors de ses draps et sorti à toute vitesse de la pièce. Elle prit l’escalier, traversa le salon, sans voir personne. Elle paniqua et passa la porte d’entrée pour le chercher.
« -PATRICK ? » cria-t-elle tremblante d’une voix étranglée.
Elle découvrit une lettre écrite sur la table du salon, elle l’ouvrit.

coucou simonrobinareperfect, tu as raison le début va un peu vite je vais si j'ai le temps quand cette fic sera terminée la reprendre entièrement en étayant. Mais ne t'inquiètes pas tu ne m'as pas vexé. pourras-tu me dire ce que tu penses de la suite?

Bon voilà j'ai tout lu ! :) Donc tout d'abord, je voudrais te féliciter ! Car le début m'a pas accroché mais tu t'es vachement amelioré ! Donc à chaque fois que je lisais un chapitre j'y mettais ce que je pensais, ce qui te fait un loong com ( premier et dernier long (enfin plus ou moins x) )com que je ferais étant donné qu'il m'a prit 1h (ou plus), bon en comptant aussi les chapitre lues ^^)

Chapitre 6 : Bravo ! Tu t'es beaucoup amélioré, sur la description des sentiments, ainsi que le respect des caractères, et je verrais vraiment Teresa partir comme ça, par peur. Donc rien à dire sur ce chapitre, je le trouve parfait  

Chapitre 7 : Pas mal, pas mal :) On se pose des question sur cette p***.. heu Maude pardon  Je trouve ça trop mignon que Lisbon s'interpose entre la balle et Jane, elle sera toujours la pour le protéger et inversement.. Et quand elle lui dit je t'aime   Bon par contre j'ai eu un bug vers la fin, j'ai pas tout compris sur le fait qu'elle soit morte ou pas, et les pensées de Jane  Enfin, bref je vais sûrement savoir de quoi tu parles, dans le prochain chapitre..

Chapitre 8 : Bon j'ai pas eu ma réponse à la question mais c'est pas grave  

Chapitre très bien écrit ! J'ai beaucoup aimer

Jisboncrazylovementalist a écrit:-Tout seul, juge-t-il bon de préciser en voyant Rigsby, Van Pelt et Cho le suivre. »

J'ai pas pu m'empêcher de rire  

Jisboncrazylovementalist a écrit:Je ne peux plus me passer de toi, tu es la seule que j’ai réussi à aimer depuis la mort d’Angela, je n’imagine même pas de te perdre, je veux te toucher, apprendre à te connaitre…
-Fais-le, ne résistes pas… lui répondit-elle en tournant lentement la tête vers lui. Lorsqu’elle vit une larme couler sur le visage de Patrick, elle tendit sa main droite qu’elle posa sur la sienne ; Ne résistes  pas, embrasse-moi. »
Patrick ne se fit pas prier, et dans un élan d’amour, encercla le visage de l’élue de son cœur et lui déposa un tendre baiser sur les lèvres.

  Bravo pour ce passage, j'adore le fait que Jane réalise, qu'il aime Lisbon, et bien sur que ça sera la seul et l'unique depuis la mort d'Angela  

Chapitre 9 : Je ne peux que te féliciter ! Tu as énormément progresser, les sentiments des persos sont vraiment bien retranscrit ! Je te félicite !

Jisboncrazylovementalist a écrit:Mais arriverait-il totalement à faire une croix sur John le Rouge, sur le fait qu’il soit encore en liberté ? Pourrait-il allier son amour pour une femme et sa présence ? Prendrait-il ce risque  pour elle ? Préservera-t-il la vie de cette femme au dépend de leur amour ? Devait-il continuer d’être égoïste comme elle le lui à tant de fois reprocher pour la préserver ? S’éloigner ? Rester ?

Ah, nous y voilà, la grande question dans ta fic, dans plusieurs autres fics aussi, ainsi que la série.

On sait tous que Jane aime énormément Lisbon.. Au début elle n'était qu'un pion pour lui, mais au fil du temps il a su, que c'était une amie de qualitée, qui sera toujours là pour lui, et leur relation a beaucoup évoluer dans la série. Surtout dans cette saison 5. Bref, Jane et la vengeance.. Certes il aime Lisbon, mais à chaque affaires de Red John, il s'éloigne, il ne pense qu'à sa vengeance.. [SPOILERS SAISON 5] Parcontre dans la saison 5, je trouve ça bien, il tient plus un peu plus informer Lisbon, malgrès qu'elle le force un petit peu, mais il lui en fait quand même par.. M'enfin je le déteste pour le coup de Vegas et de Lorelei, m'enfin  

Jisboncrazylovementalist a écrit:Jane, quant à lui, admirait cette femme et le sacrifice qu’elle s’imposa en ne quittant jamais l’homme qu’elle aime, même après la mort. Il en avait eu la force jusque-ici en restant fidèle à Angela mais avait cédé à son amour pour sa belle patronne.  Devait-il culpabiliser d’aimer une autre femme ? Profiter de cette autre femme et lui faire cette promesse ? Avoir une seconde chance ? Méritait-il une seconde chance avec elle ? Il se mit en retrait sur un banc et observait la vielle dame face à lui.  Il devait se décider,  pourrait-il aimer Teresa sans culpabiliser d’avoir abandonné Angela ? Serait-il capable de consumer son amour avec elle sans Red John mort et sa vengeance accomplie ? Sans la faire souffrir

Magnifique ! Tu as très bien retranscrit, les question que se pose Jane !

Chapitre 10 :

Jisboncrazylovementalist a écrit:Les mains sur le volant, il avait le regard dans le vide comme perdu dans un conflit intérieur, avait-il pris la bonne décision ? Son choix était-il le meilleur ? Pouvait-il aller la voir sans reparler de sa fuite quelques heures plus tôt ? Lui pardonnerait-elle ?

AH ! Jane et les conflits intérieurs, une grande histoire d'amour !  

Jisboncrazylovementalist a écrit:Cette façon naturelle de filer vers elle le confirma dans ce sentiment qu’il enfouissait depuis trop longtemps déjà, ce constat qu’il s’était fait ces derniers jours, il l’aimait, elle était tout pour lui, il existait pour elle.  

    hanwww *_* (commentaire très constructif, tu ne trouves pas ?  )

Jisboncrazylovementalist a écrit:-Je suis totalement libre mais je sais pas si j’ai envie de passer mon temps avec toi…
-Menteuse

Faut lui apprendre à mentir à notre p'tite Lisbon !  

Waw ! La scène quand il la prend dans ses bras, au pique nique, me fait trop penser à mon copain et moi   x'D C'est vrai en plus c'est chelou.. Tu vois le passé ou quoi ? (ouai, d'accord je sors --->)

Bref, j'ai adoré ce chapitre, tout mimi, tout Jisbonniens, tout ce que j'aime !!!  


Chapitre 10 parties 2 :  Bah, rien à dire, sur ce coup tu m'a bluffé ! Bravo !   

Chapitre 11 : Mais..mais..non :(Pourquoi il a fait ça ?! :(Enfin bref encore un bravo, les sentiments sont très bien respectés, tout à fait le genre de Jane de partir comme ça, en ayant peur que RJ s'en prenne à elle ..

Bref j'attends la suite ! BIsouss

Voici une petite suite :)
Enjoy it ^^
Chapitre 12
« Teresa, mon amour, j’espère pouvoir t’appeler de cette façon maintenant. Je voulais d’abord te dire que j’ai passé les plus beaux jours de ma vie en ta compagnie, mieux que les premiers pas de Charlotte ou mon mariage avec Angela. Tu as réussi à m’offrir ce que jamais personne ne m’a jamais offert : l’amitié sincère et inconditionnelle, plus que cette amitié tu m’as ré ouvert à l’amour. Je peux donc t’assurer que je ne suis pas parti dans le but propre d’accomplir ma vengeance face à la promesse que j’avais faite à ma famille mais pour toi. Pour que tu restes en vie, que je puisse t’aimer encore comme je t’ai aimé et t’offrir ce que tu mérites. C’est pour cela que je ne vais pas m’escuser d’être parti, je l’ai fait pour que nos vie soit enlever d’un énorme poids et que tu sois heureuse. Je t’aime comme je n’ai aimé personne et jamais je ne t’oublierai. Si je venais à mourir durant ma quête, promet moi de ne pas pleurer, de m’oublier. Ce petit mot est court car je dois m’en aller avant que tu ne te réveilles, ne me recherches pas tu te mettrais en danger.
J’espère te revoir bientôt, je t’aime.
Avec tout mon amour,
Patrick. »
Abattue par les derniers mots de son amant, Teresa se laissa tomber sur le sol et sentit une immense colère s’immiscer en elle. Elle était en colère contre Jane, il n’avait pas le droit de partir et de la laisser de cette façon. Il ne pouvait pas lui dire qu’il l’aimait, coucher avec elle et s’en aller laissant une simple lettre d’excuse sur la table du salon. Il avait prétexté le faire pour elle, pour eux mais elle savait que la raison était plus profonde que ça. Il le faisait pour venger sa défunte famille qu’il aimait tant et pour qui il ferait tout. Il c’était rendu compte de l’erreur qu’ils avaient fait le lendemain matin car il n’avait pas couché avec une autre femme par amour qu’avec Angela et pensait la trahir. Elle en était sûre. Comment pouvait-il lui faire cela à elle qui lui à tout donné? Comment ne s’était-elle pas rendu compte de la supercherie, ne se doutait-elle pas de l’issue de ce moment de faiblesse ? « Je le savais » pensa-t-elle. Elle savait que l’égoïsme de Jane ne pourrait pas être effacé par ce qu’elle lui avouerait l’aimer. Il l’a savait proie, pourquoi ne pas y penser avant que ça n’aille trop loin et que les souffrances de plus en plus fortes ? S’ils n’avaient pas partagé de tendres moments tous les deux, peut-être aurait-elle réussi à accepter son départ et d’attendre son retour plus sereinement ? Il était déjà parti, bien qu’elle st souffert de son absences, elle voulait qu’il revienne, elle savait qu’il reviendrait. Dans ce cas-là ; elle en doutait.
Elle rangea la lettre dans un tiroir et se promit : « on va tenter d’oublier cela et passer à autre chose… Cela ne m’empêche pas de l’aimer silencieusement, je le fais depuis si longtemps. » Elle avait assez pleuré à son gout, elle devait se ressaisir, lever la tête et prier pour qu’il revienne. Elle enfila la chemise de Jane restée sur le canapé la veille et débarrassa la table que Jane avait préparée plus tôt ce matin-là. Elle reprenait le travail le lendemain, comment annoncerait-elle le départ de Jane de l’équipe ? Les avait-il prévenus, dit au revoir ? Elle angoissa à l’idée de le perdre partout, dans sa vie privée était une chose mais dans son équipe c’était différent, elle s’était attachée à ses méthodes, son charme lorsqu’il affichait la mine satisfaite de fin d’enquête… L’observer dormir sur son canapé en cuir discrètement durant la journée, le soir. Elle aimait lui crier dessus, lui lancer son agrafeuse lorsqu’il allait trop loin avec ses nerfs. Toutes ses habitudes lui manqueraient.
*********************************
Le lendemain matin, après une courte nuit agitée Patrick se réveilla par les coups de deux enfants.
« -Monsieur ? Monsieur ? Vous êtes vivant ? » Il ouvrit difficilement les yeux et leva sa lourde tête vers les deux jeunes garçons qui venaient de la réveiller. Après avoir montré sa vivacité, il s’en voulut d’avoir autant bu. Il tenta de se lever mais finit par vomir à côté de lui effrayant les deux enfants qui fuirent. Il avait bu une grande partie de la nuit et se détestant de ce qu’il avait fait à la femme pour qui il était épris d’amour. Pourquoi lui avait-il fait cela ? Comment avait-il pu briser son pilier, la femme de ses rêve, cette femme si parfaite qu’elle était ? Aurait-il juste profité d’elle ? Sans vraiment savoir pourquoi, il se leva et se convint qu’il l’avait fait pour elle, pour eux. Il l’avait surtout fait pour qu’elle reste en vie, il devait mener cette quête pour elles trois. Il fit le constat que la meilleure chose à faire était de fuir, partir loin de cette vie à Sacramento, de l’équipe, de Teresa. Même si il avait voulu revenir, il ne le pouvait pas pensait-il, « elle m’en veut trop ».
Après avoir été chercher ses affaires au motel, il fila à l’aéroport dans le but de partir loin de Sacramento.
« -Un aller simple pour Paris s’il vous plaît. ». C’est arrivé en France que Jane prenait conscience qu’il ne rentrerait pas. Il avait définitivement abandonné la femme qu’il aimait pour la protéger et non égoïstement comme elle le pensait. Elle lui manquait, il voulait la prendre dans les bras, l’aimer comme il se doit. Il voulait sentir la chaleur de ses lèvres contre les siennes, lu murmurer des « -je t’aime » au creux de l’oreille quand ils faisaient l’amour. Il la voulait pour lui tout seul, pour toujours et à jamais. Il savait que le sacrifice qu’ils faisaient à cet instant ne leur permettrait pas de se retrouver mais il avait la sensation de bien faire pour elle, dans son intérêt à elle.

j'en ai loupé des chapitres!! olala, j'ai été heureuse que Jane et Lisbon soient ensemble, bien que je me doutais que cela ne serait pas simple, mais de là à ce que Jane prenne la fuite jusque Paris!!!!   c'est pas juste!!! Que va-t-il se passer maintenant ?
VLS!!!

Mais...comment as tu oser leur faire ça??? Ils vont souffrir de leur côté :'(... Bon, chapitre bien écrit, bravo.. J'attends la suite avec impatience:amen:  

18:33:40!
18.08.2013
 Coucou
Voici une petite suite, je suis en plein déménagement et je bosse à partir de lundi alors un peu débordé mais voilà :) Désolé, j'ai mis du temps à l'écrire.

Merci à celles qui me lisent et prennent le temps de commenter, kiss  
j'essai de m'améliorer mais j'ai l'impression de régresser... enfin, bonne lecture

Quand Jane avait posé le pied sur le sol français, il avait su qu’il ne rentrerait pas sur le sol de Sacramento. Il souffrait, il souffrait d’avoir abandonné la femme à qui il tenait le plus, d’avoir couché avec elle et d’être parti comme un voleur. Oui, c’est ça, c’était un voleur, il venait de voler son amie, de lui enlever un morceau de son cœur. Il savait qu’à présent  une partie de son cœur ne pourrait plus jamais être comblée, il le savait car c’est ce qu’il ressentait lui aussi dans sa poitrine. Un énorme vide. Durant les quelques premiers jours de sa fuite, il était resté enfermé dans un hôtel miteux d’un chinatown de la capitale française, il se laissait décrépir, ne s’alimentait plus mais se noyait dans l’alcool. Un matin, alors que sa tête le faisait souffrir du surplus de boisson alcoolisée, il se rendit compte de son état déplorable « si elle me voyait comme ça… » Pensa-il en parlant de Teresa, sa sauveuse, celle qui l’a déjà sorti de l’eau une fois et qui recommencerait si nécessaire. Quoi que de ça il doutait, après ce qu’il venait de lui avait fait subir, il ne pensait pas obtenir son pardon un jour.
Enfin, Jane avait pris suite à ce réveil douloureux la décision de reprendre sa vie en main, il se rasa, se coiffa, sorti un costume propre dans les rares vêtements qui lui restait de propre et sorti de son hôtel. La vie n’était pas plus rose mais il arborait ce sourire qui lui avait déjà tant servi après la mort de sa famille.  Il avait revêtu sa carapace et allait tenter de vivre avec les bons souvenir et de passer à autre chose, il savait que si il n’essayait pas il rentrerait au pays et remettrait Lisbon en danger. Il le devait, pour elle.  Quelques jours plus tard, alors que Jane faisait ses courses dans une supérette parisienne, il crut reconnaître quelqu’un qu’il connaissait de dos..
« -Lisbon. Pensa-t-il. Mais elle n’aurait rien à faire ici, arrête de la voir partout. Se disputa intérieurement Patrick. Tu dois l’oublier maintenant » Mais il devait en avoir le cœur net, il avait besoin de savoir, il se dirigea vers la silhouette qu’il croyait si familière et dans l’attention d’attirer son attention la bouscula légèrement l’ air de rien d’un coup d’épaule. La jeune femme se retourna et il ne put que constater que son esprit lui jouait des tours. Il se baissa alors pour l’aider à ramasser les objets qu’elle avait fait tomber quand il l’avait bousculé. En se relevant, il ne put détacher son regard de ses yeux émeraudes, le même regard… Il se servit donc de ses bases de français pour s’excuser.
« -Pardon, je suis désolé. Lui dit-il dans un souffle. » Voyant qu’elle maintenait leurs regard ancrés l’un dans l’autre, il tourna la tête.
« -Pas de souci, lui répondit-elle avec un grand sourire.
-Moi c’est Patrick
-Madie
-enchanté »
C’est ainsi que Patrick Jane rencontra Madie Douaix. Cette femme avait une carrure presque similaire à Teresa Lisbon, de long cheveux brun et de magnifiques yeux émeraudes que Jane se surprenait à confondre à ceux de sa belle.  Elle prenait petit à petit plus de place dans son cœur, ce cœur si chargé, si lourd, si abimé. Madie connaissait l’histoire de Patrick, il lui avait même parlé de Teresa, elle savait ne pas avoir la première place dans son cœur, mais elle s’en fichait c’est la seule qui l’avait vraiment.  Après un énième rendez-vous romantique, Patrick décida de poursuivre la soirée dans son hôtel. Tout se passait bien mais lorsque les baisers et les caresses devinrent trop intime pour lui, il stoppa tout.
« -Je ne peux pas, je suis désolé
-mais…
-Je ne devrais pas être là, mon cœur est pris. »
Il prit les quelques affaires qu’il avait emmené à Paris, posa de quoi payer l’hôtel sur la table de sa chambre et fila vers l’aéroport.
                                        **************************************
Depuis que la chef d’équipe Teresa Lisbon avait annoncé le départ de son consultant, elle n’était plus la même. Elle avait dut dire à sa chef et à ses 3 agents que Patrick était parti tôt la veille.
4 mois plus tôt.
Arrivée à son étage, Teresa sorti de l’ascenseur et se dirigea vers son bureau, elle essayait de se faire tout petite pour ne pas que ses collègues ne se rendent compte de son arrivée.  Dans sa tentative désespérée de leurs échapper, elle ne se rendit pas compte qu’ils l’attendaient dans son bureau. Van Pelt tenait un bouquet de rose, Rigsby avait les mains dans les poches et Cho lisait en attendant qu’elle n’arrive.
« -Bonjour patron ! firent les 3 agents en cœur. » Leur patronne, surprise porta sa main droite sur le bouche et se mit à rire, et les ses agents la suivirent.
« -Comment allez-vous ?
-Bien. Fut le seul mot qui sorti de sa bouche. » Rigsby, un peu déçue par la réponse crispée de sa chef tenta de  détendre l’ambiance qui c’était abattue.
-Vous n’avez pas encore tué Jane ? » Cho et Van Pelt se retournèrent d’un seul coup vers lui et lui firent les gros yeux en guise de réprimande.
Lisbon, suite à la réaction de son subordonné, ferma ses yeux cernés d’avoir pleuré et serra les poings.  Elle les rouvrit ensuite et arbora un sourire : « -non pas encore mais ça ne serait tardé » Elle venait de leur mentir en sous entendant qu’il n’était pas arrivé et qu’il pourrait pénétrer dans son bureau à n’importe qu’elle moment.
-Il n’est pas avec vous ? » Tenta Van Pelt.
Et c’est à ce moment que Teresa avait dut prendre son courage à deux main et tout dire, elle ne pouvait pas leur cacher son absence, il ne reviendrait pas, elle le savait.
« -Jane est parti
-Parti ? Lui demandèrent tous en cœur.
-Oui, hier matin. » Répondit-elle alors qu’une larme coulait le long de sa joue. Elle l’essuya rapidement espérant qu’ils n’aient pas vu sa faiblesse.  Cho, Van Pelt et Rigsby avaient remarqué la larme qui avait perlée sur la joue de Teresa et sentant qu’elle avait besoin d’être seule, ils quittèrent le bureau qu’ils avaient annexé quelques minutes plus tôt, ils se doutaient qu’il s’était passé quelque chose entre elle et Jane pour qu’il parte sans dire au revoir et qu’elle en pleure mais ne l’assénèrent pas de questions, elles étaient inutiles. Elle avait été obligée d’aller l’annoncer à Hightower qui n’avait pas été mise au courant.
C’est quelques temps plus tard, ne supportant plus l’absence de son amant qu’elle craqua et lui écrivit. Il fallait qu’il sache ce qui la ronge, qu’il lui manquait comme personne ne lui manquait. Elle était angoissé mais ne pouvait pas rester loin de lui plus longtemps, il devait revenir, elle ne survivrait pas. Elle prit le plume sur le coin de son bureau et profita du fait que les bureaux soient vides pour lui écrire.
« Patrick,
Cela fait 5 mois que tu es parti, 5 mois que tu t’es éloigné en me disant que tu ne supporterais pas que John le Rouge s’en prenne à moi. Cela fait aussi 5 mois que ton absence se fait ressentir dans mon cœur et dans mon appartement. Chaque soir, je me couche en revivant les quelques heures d’insouciances que nous nous sommes accordé avant ton départ, et chaque matin je me réveille espérant te trouver à mes côtés sous les draps. Tu me manques, je n’arrive plus à travailler, à dormir correctement, des cernes ont pris possession de mon visage. Le froid de l’hiver fige mes muscles et même le feu est insuffisant pour me réchauffer, j’ai besoin de tes bras, de ta chaleur, le seul remède à tout ça serait ton retour. Tu m’avais fait promettre de ne pas vouloir te recontacter mais c’est plus fort que moi. J’ai choisi aujourd’hui car ce matin j’ai appris que nous allions avoir un fils. Oui, je savais que j’étais enceinte depuis un moment mais cette nouvelle à réchauffer mon cœur et je voulais te faire partager mon bonheur. Peut-être est-il aussi une tentative désespérée de ma part de te voir revenir. Je me dis que peut-être l’annonce de ta paternité te fera revenir.  J’espère de tout cœur que cette lettre arrivera jusqu’à toi avant qu’il ne soit trop tard. Je ne peux plus vivre sans toi, je ne peux tout simplement plus…..
Avec tout mon amour, reviens nous vite.
Teresa. »
Elle frotta ses mains pour les réchauffer et enferma sa lettre dans une enveloppe. Elle allait tenter de lui envoyer dans son ancien motel, peut-être avait-il une adresse ou le joindre. Elle allait tenter, c’était sa seule chance. Elle resserra le plaid qui entourait son corps arrondi et s’allongea sur le divan de son bureau. Elle avait pris l’habitude de dormir dessus depuis le départ de Jane car il avait son odeur et par ce que rapidement avec le rude hiver elle n’avait plus le courage de rentrer chez elle.  Cho prenait soin d’elle et la secondait sur le terrain dès qu’il avait appris pour sa grossesse. Il se doutait de qui était le père mais il n’en parla jamais, il se contentait de l’écouter quand elle en avait besoin. Il était un vrai ami pour elle, elle pouvait compter sur lui.

omg omg Lisbon enceinte!!!      Bon j'avoue je déteste le moment où Jane rencontre le "sosie" de Lisbon. Mais je suis heureuse de voir qu'il décide de revenir. J'ai hâte de lire la suite, de voir comment cela va se dérouler. Comment Jane prendra-t-il la nouvelle de la grossesse, le fait qu'il sera père d'un garçon...  J'adore!!
Pour ton écriture, non je ne trouve pas que tu régresses. Mais tu aurais pu, je pense, développer plus que ça le fait que Jane rencontre Madie, et qu'il ait plusieurs rendez-vous avec elle. Après, ce n'est qu'un détail.
Vivement la suite!!! :)

PS: bon courage pour le boulot et le déménagement

Seulement génial *_* VLS