Behind the door ^
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Riza17200
Jeynna
Jane Addict
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Behind the door ^
Coucou les ami(e)s Je vous poste ici mon je ne sais plus combientième OS (Je ne compte plus), 9ème je crois..Enfin bref.
Musique à écouter absolument avec : https://www.youtube.com/watch?v=oUBZzmWfexA
Bonne lecture !
Merci à l'incroyable Jane Doe qui a su saisir l'instant et en faire une bann magnifique. Elle m'a touchée en plein coeur.
Au volant de sa berline Allemand, Patrick Jane, prétendu médium, regagnait son domicile après s’être présenté sur un plateau télé pour débattre de la traque du tueur en série le plus recherché de Californie : John Le Rouge.
Il souffla un grand coup, soulagé que cette émission soit enfin terminée. Il aimait apparaître devant les médias et se faire connaître, mais il trouvait ça terriblement fatiguant.
Il se disait qu’Angéla ne serait probablement pas contente de le voir rentrer si tard, comme elle lui faisait remarquer depuis quelques temps mais lui considérait que c’était un sacrifice nécessaire pour qu’ils puissent vivre aisément.
Depuis qu’il avait commencé sa carrière de « médium », il avait amassé plusieurs millions de dollars et était désormais propriétaire d’une magnifique villa à Malibu. Sa femme et sa fille ne manquaient de rien. Cependant, malgré cette vie de rêve, Angéla se plaignait. Elle en avait marre de le voir rentrer au milieu de la nuit, se sentant délaissée et seule.
Il lui avait promis que cette émission serait la dernière et qu’il lèverait le pied sur son travail pour se consacrer entièrement à elle et à Charlotte.
Il sourit à cette dernière pensée. Sa fille. Elle était sa plus grande fierté, dotée d’une intelligence hors norme pour son jeune âge, elle avait hérité du physique avantageux de son père : Petite blondinette aux cheveux bouclés et aux yeux magnifiquement bleus. Elle était toujours collée à son père, lui demandant sans cesse des câlins et des histoires. Il avait pour coutume de lui répéter les mêmes mots à chaque fois qu’il la couchait : « Tu es en sécurité, tu es aimée, tu es précieuse ».C’était leur petit moment intime quotidien, mais ces derniers temps, en raison de son travail, il n’avait plus l’occasion de profiter de ce moment. Ce soir, il avait décidé que ça changerait.
Il s’engagea dans l’allée qui menait à la porte d’entrée. Il stoppa le véhicule et sortit, le sourire aux lèvres, heureux de sa décision. Il entra et remarqua que la porte était ouverte, « sûrement un oubli d’Angéla » pensa t-il. Il entra mais buta dans quelque chose. Il baissa les yeux et tomba sur le petit vélo rose de sa Charlotte. Il souffla et rangea le vélo sur le côté.
Il grimpa l’escalier à grands pas et marcha dans le couloir au fond duquel se trouvait la porte de sa chambre. Plusieurs cadres témoignant de leurs moments en famille étaient accrochés sur les murs.
Au fur et à mesure qu’il avançait, il remarqua une feuille sur la porte. Il sourit, pensant d’abord à un jeu de sa femme, elle aimait lui faire des surprises de ce genre. Il s’avança le sourire aux lèvres, jusqu'à se stopper net devant la porte.
Ce mot n’était pas écrit de la main d’Angela.
Il commença alors sa lecture du papier :
Au fur et à mesure de sa lecture, son cœur s’accélérait, sa respiration devenait difficile. Il sentit la panique grimper en flèche. Il prit une grande inspiration et baissa les yeux vers la poignée de la porte qu’il entreprit d’ouvrir.
La porte s’ouvrit dans un grincement, laissant apparaître le signe que son monde venait de s’écrouler : LE Smiley, ce Smiley sanglant connu pour être la signature de ce même tueur en série qu’il avait dénigré dans l’émission quelques heures plus tôt.
Il resta plusieurs minutes figé devant cette figure souriante qui le narguait, avant d’oser avancer dans la pièce.
Du sang, beaucoup de sang fut la première chose qu’il vit. Il balaya la pièce du regard et baissa les yeux pour tomber sur une silhouette, dos à lui, allongée sur le lit. Il s’approcha d’un pas hésitant, tremblant de tous ses membres.
Il se pencha au dessus de cette même silhouette, qu’il identifia comme celle de sa « jolie femme », Angela. Il fut pris de violents sanglots. Des torrents de larmes dévalaient ses joues alors qu’il écartait d’une main fébrile une mèche de cheveux qui cachait le visage de sa femme, devenu si pâle. Il souffla son prénom entre deux sanglots, puis la prit dans ses bras. Le sang de sa femme imprégna sa chemise blanche. Les draps de soies qui recouvraient le lit étaient à présent rouges, imbibés de son sang.
Jane releva soudainement la tête, prenant conscience de quelque chose. Charlotte. Il reposa délicatement le corps de sa femme sur le lit avant de lui déposer un long baiser sur le front. Il se leva et chercha du regard sa fille. Il paniqua. Malgré le mot explicite accroché sur la porte, il avait toujours une petite once d’espoir de la retrouver en vie. Triste illusion.
Il fit le tour du lit lorsqu’il buta sur quelque chose. Il baissa les yeux et étouffa un cri. Le corps sans vie, de sa petite fille gisait sur le sol. Il tomba à genoux à côté du corps et prit sa tête entre ses mains tâchées de sang. Il prit le corps de sa fille dans ses bras, la serrant de toutes ses forces. Sa petite fille, sa fierté.
Jane : « Allez, réveille toi » pleura t-il en la berçant, totalement désorienté, perdu.
Il répétait sans cesse la même phrase, sans vraiment se rendre compte qu’elle était totalement insensée à la vue des lacérations mortelles infligées à sa femme et sa fille.
Il porta le corps de sa petite Charlotte pour le déposer sur le lit, aux côtés de sa mère. Il pleura, encore et encore jusqu'à ne plus pouvoir. Il avait tout ce qu’un homme pouvait espérer et maintenant, il avait tout perdu.
Il resta debout plusieurs heures à regarder les corps des deux femmes de sa vie, sans vie. Il releva le visage vers le Smiley qui trônait au dessus du lit. La culpabilité l’assaillit, c’était de sa faute, tout ça était de sa faute.
Jane : « Oh mon dieu, qu’est ce que j’ai fait » pleura t-il en prenant conscience de sa culpabilité. « Pourquoi ! » Hurla t-il en regardant le Smiley souriant.
Comment allait-il faire maintenant ? Il était seul et coupable. Il ne voyait qu’une solution pour que tout cela se termine. La mort.
Il sortit de la chambre, non sans jeter un dernier regard vers le lit, puis descendit difficilement dans la cuisine. Chaque respiration, chaque pas devenait une torture. Il fallait que cela cesse.
Il ouvrit l’un des tiroirs de la cuisine et prit un long couteau aiguisé. Il n’eut aucune hésitation à mettre à exécution son projet. Il lâcha le couteau qui tomba dans un bruit sourd sur le sol. Il s’effondra à son tour, une marre de sang se formait sous son corps.
Quelques heures plus tard, la femme de ménage, entra dans la maison.
« Monsieur Jane, je suis là » dit-elle toute joyeuse.
Elle aimait travailler pour la famille Jane, ils étaient généreux et elle adorait Charlotte. Elle grimpa les escaliers, elle avait pour coutume de toujours commencer par l’étage.
Elle avança dans le couloir. « Monsieur Jane… ? » répéta t-elle en arrivant devant la porte de la chambre sans vraiment prêter attention au mot sur la porte.
Elle ouvrit la porte et étouffa un cri d’horreur. Elle était bouche bée, pâle et tremblante devant la scène qui s’offrait à elle.
« Oh…Oh mon dieu » bégaya t-elle, ne pouvant retenir ses larmes plus longtemps.
Elle sortit de la chambre et prit son téléphone dans ses mains. Elle composa le numéro de la police pour avertir qu’un meurtre avait eu lieu au domicile de ses employeurs. Elle entreprit ensuite de composer le nom de son employeur : Jane.
Elle composa le numéro et laissa sonner, elle tremblait. Elle fut attirée par une sonnerie au rez-de-chaussée. Elle descendit les marches une à une, gardant en mémoire l’horrible bain de sang qu’elle avait découvert en ouvrant la porte de cette chambre. Elle suivit la sonnerie, qui la mena vers la cuisine.
Elle lâcha son téléphone qui explosa sur le sol. Elle posa une main devant sa bouche pour étouffer son cri.
Jane était sur le sol baignant dans son propre sang, les poignets lacérés et sanguinolents.
Elle s’approcha du corps et l’observa attentivement. Elle soupira en voyant que la poitrine de Jane se soulevait encore. Il était encore en vie, mais il agonisait. La jeune femme remarqua bien vite le couteau présent à coté de Jane. Elle supposa donc qu’il avait tenté de se suicider.
Elle prit son téléphone et appela une ambulance, déclarant une tentative de suicide.
« Monsieur Jane… » Dit-elle larmoyante en le secouant mais ce dernier ne réagissait pas. « Monsieur Jane, les secours arrivent, tenez bon » dit-elle en le voyant entre ouvrir légèrement les yeux.
Jane : « Lai…Laissez moi mourir » murmura t-il difficilement.
La femme de ménage resta sous le choc de ses paroles. Elle tenta de le garder éveillé en le secouant. Les agents de la police locale arrivèrent bien vite à la villa.
La femme de ménage désigna l’étage comme étant l’endroit du meurtre aux agents de la police locale. Ils acquiescèrent et grimpèrent à l’étage avant de redescendre bien vite pour vider le contenu de leurs estomacs.
« C’est John Le rouge » murmura un des agents à ses collègues.
Les ambulanciers arrivèrent peu de temps après et se précipitèrent vers Jane. Ils s’occupèrent de ses blessures et le placèrent sur une civière.
« C’est une tentative de suicide » déclara l’un des ambulanciers aux agents.
« A en juger au mot accroché sur la porte et à sa tentative, c’est lui qui a découvert les corps » dit l’un des agents.
« Pauvre gars… » Souffla l’un des agents.
L’ambulancier acquiesça et emporta la civière sur laquelle reposait Jane.
Jane fut interné à l’hôpital de Sacramento en état de choc. Il fut autorisé à sortir pour assister à l’enterrement de sa femme et de sa fille mais il tenta une nouvelle fois de mettre fin à ses jours quelques jours plus tard et fut donc interné en psychiatrie.
Il fut aidé par Sophie Miller qui le sortit difficilement de sa profonde dépression.
Quelques mois plus tard, il demanda à intégrer l’équipe de Teresa Lisbon, en charge du dossier John Le rouge, pour traquer celui qui avait détruit sa vie.
Musique à écouter absolument avec : https://www.youtube.com/watch?v=oUBZzmWfexA
Bonne lecture !
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BEHIND THE DOOR.
BEHIND THE DOOR.
Merci à l'incroyable Jane Doe qui a su saisir l'instant et en faire une bann magnifique. Elle m'a touchée en plein coeur.
Au volant de sa berline Allemand, Patrick Jane, prétendu médium, regagnait son domicile après s’être présenté sur un plateau télé pour débattre de la traque du tueur en série le plus recherché de Californie : John Le Rouge.
Il souffla un grand coup, soulagé que cette émission soit enfin terminée. Il aimait apparaître devant les médias et se faire connaître, mais il trouvait ça terriblement fatiguant.
Il se disait qu’Angéla ne serait probablement pas contente de le voir rentrer si tard, comme elle lui faisait remarquer depuis quelques temps mais lui considérait que c’était un sacrifice nécessaire pour qu’ils puissent vivre aisément.
Depuis qu’il avait commencé sa carrière de « médium », il avait amassé plusieurs millions de dollars et était désormais propriétaire d’une magnifique villa à Malibu. Sa femme et sa fille ne manquaient de rien. Cependant, malgré cette vie de rêve, Angéla se plaignait. Elle en avait marre de le voir rentrer au milieu de la nuit, se sentant délaissée et seule.
Il lui avait promis que cette émission serait la dernière et qu’il lèverait le pied sur son travail pour se consacrer entièrement à elle et à Charlotte.
Il sourit à cette dernière pensée. Sa fille. Elle était sa plus grande fierté, dotée d’une intelligence hors norme pour son jeune âge, elle avait hérité du physique avantageux de son père : Petite blondinette aux cheveux bouclés et aux yeux magnifiquement bleus. Elle était toujours collée à son père, lui demandant sans cesse des câlins et des histoires. Il avait pour coutume de lui répéter les mêmes mots à chaque fois qu’il la couchait : « Tu es en sécurité, tu es aimée, tu es précieuse ».C’était leur petit moment intime quotidien, mais ces derniers temps, en raison de son travail, il n’avait plus l’occasion de profiter de ce moment. Ce soir, il avait décidé que ça changerait.
Il s’engagea dans l’allée qui menait à la porte d’entrée. Il stoppa le véhicule et sortit, le sourire aux lèvres, heureux de sa décision. Il entra et remarqua que la porte était ouverte, « sûrement un oubli d’Angéla » pensa t-il. Il entra mais buta dans quelque chose. Il baissa les yeux et tomba sur le petit vélo rose de sa Charlotte. Il souffla et rangea le vélo sur le côté.
Il grimpa l’escalier à grands pas et marcha dans le couloir au fond duquel se trouvait la porte de sa chambre. Plusieurs cadres témoignant de leurs moments en famille étaient accrochés sur les murs.
Au fur et à mesure qu’il avançait, il remarqua une feuille sur la porte. Il sourit, pensant d’abord à un jeu de sa femme, elle aimait lui faire des surprises de ce genre. Il s’avança le sourire aux lèvres, jusqu'à se stopper net devant la porte.
Ce mot n’était pas écrit de la main d’Angela.
Il commença alors sa lecture du papier :
« Cher Monsieur Jane,
Je n’aime pas les calomnies dans les médias, surtout venant d’un charlatan mercantile et profiteur.
Si vous étiez un vrai médium, et non une petite larve crapuleuse, vous n’auriez pas besoin d’ouvrir cette porte pour voir ce que j’ai fait à votre jolie femme et à votre enfant. »
Je n’aime pas les calomnies dans les médias, surtout venant d’un charlatan mercantile et profiteur.
Si vous étiez un vrai médium, et non une petite larve crapuleuse, vous n’auriez pas besoin d’ouvrir cette porte pour voir ce que j’ai fait à votre jolie femme et à votre enfant. »
Au fur et à mesure de sa lecture, son cœur s’accélérait, sa respiration devenait difficile. Il sentit la panique grimper en flèche. Il prit une grande inspiration et baissa les yeux vers la poignée de la porte qu’il entreprit d’ouvrir.
La porte s’ouvrit dans un grincement, laissant apparaître le signe que son monde venait de s’écrouler : LE Smiley, ce Smiley sanglant connu pour être la signature de ce même tueur en série qu’il avait dénigré dans l’émission quelques heures plus tôt.
Il resta plusieurs minutes figé devant cette figure souriante qui le narguait, avant d’oser avancer dans la pièce.
Du sang, beaucoup de sang fut la première chose qu’il vit. Il balaya la pièce du regard et baissa les yeux pour tomber sur une silhouette, dos à lui, allongée sur le lit. Il s’approcha d’un pas hésitant, tremblant de tous ses membres.
Il se pencha au dessus de cette même silhouette, qu’il identifia comme celle de sa « jolie femme », Angela. Il fut pris de violents sanglots. Des torrents de larmes dévalaient ses joues alors qu’il écartait d’une main fébrile une mèche de cheveux qui cachait le visage de sa femme, devenu si pâle. Il souffla son prénom entre deux sanglots, puis la prit dans ses bras. Le sang de sa femme imprégna sa chemise blanche. Les draps de soies qui recouvraient le lit étaient à présent rouges, imbibés de son sang.
Jane releva soudainement la tête, prenant conscience de quelque chose. Charlotte. Il reposa délicatement le corps de sa femme sur le lit avant de lui déposer un long baiser sur le front. Il se leva et chercha du regard sa fille. Il paniqua. Malgré le mot explicite accroché sur la porte, il avait toujours une petite once d’espoir de la retrouver en vie. Triste illusion.
Il fit le tour du lit lorsqu’il buta sur quelque chose. Il baissa les yeux et étouffa un cri. Le corps sans vie, de sa petite fille gisait sur le sol. Il tomba à genoux à côté du corps et prit sa tête entre ses mains tâchées de sang. Il prit le corps de sa fille dans ses bras, la serrant de toutes ses forces. Sa petite fille, sa fierté.
Jane : « Allez, réveille toi » pleura t-il en la berçant, totalement désorienté, perdu.
Il répétait sans cesse la même phrase, sans vraiment se rendre compte qu’elle était totalement insensée à la vue des lacérations mortelles infligées à sa femme et sa fille.
Il porta le corps de sa petite Charlotte pour le déposer sur le lit, aux côtés de sa mère. Il pleura, encore et encore jusqu'à ne plus pouvoir. Il avait tout ce qu’un homme pouvait espérer et maintenant, il avait tout perdu.
Il resta debout plusieurs heures à regarder les corps des deux femmes de sa vie, sans vie. Il releva le visage vers le Smiley qui trônait au dessus du lit. La culpabilité l’assaillit, c’était de sa faute, tout ça était de sa faute.
Jane : « Oh mon dieu, qu’est ce que j’ai fait » pleura t-il en prenant conscience de sa culpabilité. « Pourquoi ! » Hurla t-il en regardant le Smiley souriant.
Comment allait-il faire maintenant ? Il était seul et coupable. Il ne voyait qu’une solution pour que tout cela se termine. La mort.
Il sortit de la chambre, non sans jeter un dernier regard vers le lit, puis descendit difficilement dans la cuisine. Chaque respiration, chaque pas devenait une torture. Il fallait que cela cesse.
Il ouvrit l’un des tiroirs de la cuisine et prit un long couteau aiguisé. Il n’eut aucune hésitation à mettre à exécution son projet. Il lâcha le couteau qui tomba dans un bruit sourd sur le sol. Il s’effondra à son tour, une marre de sang se formait sous son corps.
***
Quelques heures plus tard, la femme de ménage, entra dans la maison.
« Monsieur Jane, je suis là » dit-elle toute joyeuse.
Elle aimait travailler pour la famille Jane, ils étaient généreux et elle adorait Charlotte. Elle grimpa les escaliers, elle avait pour coutume de toujours commencer par l’étage.
Elle avança dans le couloir. « Monsieur Jane… ? » répéta t-elle en arrivant devant la porte de la chambre sans vraiment prêter attention au mot sur la porte.
Elle ouvrit la porte et étouffa un cri d’horreur. Elle était bouche bée, pâle et tremblante devant la scène qui s’offrait à elle.
« Oh…Oh mon dieu » bégaya t-elle, ne pouvant retenir ses larmes plus longtemps.
Elle sortit de la chambre et prit son téléphone dans ses mains. Elle composa le numéro de la police pour avertir qu’un meurtre avait eu lieu au domicile de ses employeurs. Elle entreprit ensuite de composer le nom de son employeur : Jane.
Elle composa le numéro et laissa sonner, elle tremblait. Elle fut attirée par une sonnerie au rez-de-chaussée. Elle descendit les marches une à une, gardant en mémoire l’horrible bain de sang qu’elle avait découvert en ouvrant la porte de cette chambre. Elle suivit la sonnerie, qui la mena vers la cuisine.
Elle lâcha son téléphone qui explosa sur le sol. Elle posa une main devant sa bouche pour étouffer son cri.
Jane était sur le sol baignant dans son propre sang, les poignets lacérés et sanguinolents.
Elle s’approcha du corps et l’observa attentivement. Elle soupira en voyant que la poitrine de Jane se soulevait encore. Il était encore en vie, mais il agonisait. La jeune femme remarqua bien vite le couteau présent à coté de Jane. Elle supposa donc qu’il avait tenté de se suicider.
Elle prit son téléphone et appela une ambulance, déclarant une tentative de suicide.
« Monsieur Jane… » Dit-elle larmoyante en le secouant mais ce dernier ne réagissait pas. « Monsieur Jane, les secours arrivent, tenez bon » dit-elle en le voyant entre ouvrir légèrement les yeux.
Jane : « Lai…Laissez moi mourir » murmura t-il difficilement.
La femme de ménage resta sous le choc de ses paroles. Elle tenta de le garder éveillé en le secouant. Les agents de la police locale arrivèrent bien vite à la villa.
La femme de ménage désigna l’étage comme étant l’endroit du meurtre aux agents de la police locale. Ils acquiescèrent et grimpèrent à l’étage avant de redescendre bien vite pour vider le contenu de leurs estomacs.
« C’est John Le rouge » murmura un des agents à ses collègues.
Les ambulanciers arrivèrent peu de temps après et se précipitèrent vers Jane. Ils s’occupèrent de ses blessures et le placèrent sur une civière.
« C’est une tentative de suicide » déclara l’un des ambulanciers aux agents.
« A en juger au mot accroché sur la porte et à sa tentative, c’est lui qui a découvert les corps » dit l’un des agents.
« Pauvre gars… » Souffla l’un des agents.
L’ambulancier acquiesça et emporta la civière sur laquelle reposait Jane.
***
Jane fut interné à l’hôpital de Sacramento en état de choc. Il fut autorisé à sortir pour assister à l’enterrement de sa femme et de sa fille mais il tenta une nouvelle fois de mettre fin à ses jours quelques jours plus tard et fut donc interné en psychiatrie.
Il fut aidé par Sophie Miller qui le sortit difficilement de sa profonde dépression.
Quelques mois plus tard, il demanda à intégrer l’équipe de Teresa Lisbon, en charge du dossier John Le rouge, pour traquer celui qui avait détruit sa vie.
THE END.
Dernière édition par Jane Addict le Lun 14 Juil 2014 - 17:38, édité 1 fois
Jane Addict- Stagiaire au CBI
- Personnage préféré : Jane
Re: Behind the door ^
Oulalala....
Que dire ma Sasa ?
A part un immense et .
C'est horrible....
Et si bien écrit. Mes félicitations !!!
Que dire ma Sasa ?
A part un immense et .
C'est horrible....
Et si bien écrit. Mes félicitations !!!
Jeynna- Gardien du parking
- Personnage préféré : Patrick Jane et moi, John LeRouge.
Loisirs : Rêvasser, Ecrire, Regarder TM. Et narguer ce bon vieux Patrick.
Localisation : Dans mon manoir, sirotant un thé.
Re: Behind the door ^
Tu m'en parlais depuis quelques temps, et j'avais hâte de pouvoir lire ton OS ! Une fois que la curiosité nous assaille, on ne peux plus faire grand chose !
Bref, c'est comme toujours un super OS ! Ca change de d'habitude, au lieu d'imaginer la suite/fin d'une histoire, on imagine le début...car même si tout le monde ici connait l'histoire, on ne sait pas vraiment ce qu'il s'est passé après la découverte des corps (à part pour l'année en psychiatrie), et vu que ce n'est pas quelque chose qui pourrait apparaitre dans la série (je ne pense pas que ce soit nécessaire, on s'imagine à peu près tous l'horreur que ça a du être...), c'est toujours sympa de le voir à l'écrit.
J'imagine tellement la scène, c'est si mignon...mais triste en même temps...
Quand j'ai lu ça, je me suis dit :"Oh non...mon dieu..." J'ai tout de suite su sur quoi il avait buté, c'est vraiment une scène déchirante...aussi lorsqu'il la prend dans ses bras...
Dans la série, je ne sais plus s'il a intenté à sa propre vie, mais il y a de fortes chances...En tout cas, d'imaginer un Jane se tranchant les poignets me donne des frissons...
Et pour finir, la dernière partie :
J'aime beaucoup la façon dont c'est présenté ! On se croirait vraiment dans l'histoire, et cette façon de narrer les événements me fait penser à un certain type qui raconte des histoires...Pierre Bellemare, sort de ce corps !
Bref, encore un super OS !
Vivement les prochains !
Bref, c'est comme toujours un super OS ! Ca change de d'habitude, au lieu d'imaginer la suite/fin d'une histoire, on imagine le début...car même si tout le monde ici connait l'histoire, on ne sait pas vraiment ce qu'il s'est passé après la découverte des corps (à part pour l'année en psychiatrie), et vu que ce n'est pas quelque chose qui pourrait apparaitre dans la série (je ne pense pas que ce soit nécessaire, on s'imagine à peu près tous l'horreur que ça a du être...), c'est toujours sympa de le voir à l'écrit.
« Tu es en sécurité, tu es aimée, tu es précieuse »
J'imagine tellement la scène, c'est si mignon...mais triste en même temps...
Il fit le tour du lit lorsqu’il buta sur quelque chose.
Quand j'ai lu ça, je me suis dit :"Oh non...mon dieu..." J'ai tout de suite su sur quoi il avait buté, c'est vraiment une scène déchirante...aussi lorsqu'il la prend dans ses bras...
Jane était sur le sol baignant dans son propre sang, les poignets lacérés et sanguinolents.
Dans la série, je ne sais plus s'il a intenté à sa propre vie, mais il y a de fortes chances...En tout cas, d'imaginer un Jane se tranchant les poignets me donne des frissons...
Et pour finir, la dernière partie :
Jane fut interné à l’hôpital de Sacramento en état de choc. Il fut autorisé à sortir pour assister à l’enterrement de sa femme et de sa fille mais il tenta une nouvelle fois de mettre fin à ses jours quelques jours plus tard et fut donc interné en psychiatrie.
Il fut aidé par Sophie Miller qui le sortit difficilement de sa profonde dépression.
Quelques mois plus tard, il demanda à intégrer l’équipe de Teresa Lisbon, en charge du dossier John Le rouge, pour traquer celui qui avait détruit sa vie.
J'aime beaucoup la façon dont c'est présenté ! On se croirait vraiment dans l'histoire, et cette façon de narrer les événements me fait penser à un certain type qui raconte des histoires...Pierre Bellemare, sort de ce corps !
Bref, encore un super OS !
Vivement les prochains !
Re: Behind the door ^
Jeynna : Ma Jiji, merci de ton petit passage sur mon OS !
Riz' : Ah ah et bien j'espère que cet OS a été à la hauteur de tes attentes ! J'ai toujours pensé qu'il avait tenté de se suicider (1x10, flashbacks) et j'ai toujours pensé que ça s'était déroulé ainsi, donc, je l'ai écris...
Oh la la, J'adoooore Bellemare ! Tu me fais un sacré compliment là ! Merci de ton commentaire ma chère Riza
Riz' : Ah ah et bien j'espère que cet OS a été à la hauteur de tes attentes ! J'ai toujours pensé qu'il avait tenté de se suicider (1x10, flashbacks) et j'ai toujours pensé que ça s'était déroulé ainsi, donc, je l'ai écris...
Oh la la, J'adoooore Bellemare ! Tu me fais un sacré compliment là ! Merci de ton commentaire ma chère Riza
Jane Addict- Stagiaire au CBI
- Personnage préféré : Jane
Re: Behind the door ^
Behind the door ou le récit de l'horreur absolue !
C'est encore plus horrible de se dire que l'émission de trop était la dernière....il s'en est fallu de si peu pour que la tragédie soit évitée...
D'autant que cette perspective évoque chez Jane de tendres pensées, tournées vers sa fille. Cette douceur tranche cruellement avec l'horreur qui l'attend de retour chez lui.
Oh....c'est....c'est....pffff !
Et ce vain espoir est si triste.....
Et tu m'as encore brisé le cœur....
Mais le pire, c'est encore :
Ou comment tout perdre en un battement de cil...
Mais en fait, même quand tout va mal, tout peut encore être pire.
Non pas que je sois surprise : j'ai toujours pensé aussi qu'il était probable que Jane ait tenté de mettre fin à ses jours, et je pense que l'usage d'un couteau, l'arme par laquelle sa famille a péri, fait sens (même si on peut s'étonner n'ait jamais relevé de marques sur ses poignets alors que, si je ne m'abuse, on l'a déjà vu manches relevées....pas souvent mais tout de même). Mais bref, ton scénario me convainc....et me rend d'autant plus triste.
En revanche, je suis moyennement séduite par la fin parce qu'elle retrace ce qu'on connait déjà sur un mode très factuel. J'imagine que c'est aussi de voir plusieurs mois présentés en quelques lignes alors qu'on a précédemment quelques heures abondamment détaillé qui est à l'origine de cette réserve.
En fait, je pense que t'aurais limite pu t'arrêter au départ de l'ambulance. Mais c'est juste moi, et ça ne retire rien au fait que j'ai aimé cet OS !
Jane Addict a écrit:
Il lui avait promis que cette émission serait la dernière et qu’il lèverait le pied sur son travail pour se consacrer entièrement à elle et à Charlotte.
C'est encore plus horrible de se dire que l'émission de trop était la dernière....il s'en est fallu de si peu pour que la tragédie soit évitée...
D'autant que cette perspective évoque chez Jane de tendres pensées, tournées vers sa fille. Cette douceur tranche cruellement avec l'horreur qui l'attend de retour chez lui.
Jane Addict a écrit: Des torrents de larmes dévalaient ses joues alors qu’il écartait d’une main fébrile une mèche de cheveux qui cachait le visage de sa femme, devenu si pâle. Il souffla son prénom entre deux sanglots, puis la prit dans ses bras. Le sang de sa femme imprégna sa chemise blanche.
Oh....c'est....c'est....pffff !
Jane Addict a écrit: Il se leva et chercha du regard sa fille. Il paniqua. Malgré le mot explicite accroché sur la porte, il avait toujours une petite once d’espoir de la retrouver en vie. Triste illusion.
Et ce vain espoir est si triste.....
Jane Addict a écrit:Il prit le corps de sa fille dans ses bras, la serrant de toutes ses forces. Sa petite fille, sa fierté.
Jane : « Allez, réveille toi » pleura t-il en la berçant, totalement désorienté, perdu.
Il répétait sans cesse la même phrase, sans vraiment se rendre compte qu’elle était totalement insensée à la vue des lacérations mortelles infligées à sa femme et sa fille.
Et tu m'as encore brisé le cœur....
Mais le pire, c'est encore :
Jane Addict a écrit: Il avait tout ce qu’un homme pouvait espérer et maintenant, il avait tout perdu.
Ou comment tout perdre en un battement de cil...
Jane Addict a écrit: Il releva le visage vers le Smiley qui trônait au dessus du lit. La culpabilité l’assaillit, c’était de sa faute, tout ça était de sa faute.
Jane : « Oh mon dieu, qu’est ce que j’ai fait » pleura t-il en prenant conscience de sa culpabilité. « Pourquoi ! » Hurla t-il en regardant le Smiley souriant.
Comment allait-il faire maintenant ? Il était seul et coupable. Il ne voyait qu’une solution pour que tout cela se termine. La mort.
Il sortit de la chambre, non sans jeter un dernier regard vers le lit, puis descendit difficilement dans la cuisine. Chaque respiration, chaque pas devenait une torture. Il fallait que cela cesse.
Mais en fait, même quand tout va mal, tout peut encore être pire.
Non pas que je sois surprise : j'ai toujours pensé aussi qu'il était probable que Jane ait tenté de mettre fin à ses jours, et je pense que l'usage d'un couteau, l'arme par laquelle sa famille a péri, fait sens (même si on peut s'étonner n'ait jamais relevé de marques sur ses poignets alors que, si je ne m'abuse, on l'a déjà vu manches relevées....pas souvent mais tout de même). Mais bref, ton scénario me convainc....et me rend d'autant plus triste.
Jane Addict a écrit:Jane : « Lai…Laissez moi mourir » murmura t-il difficilement.
En revanche, je suis moyennement séduite par la fin parce qu'elle retrace ce qu'on connait déjà sur un mode très factuel. J'imagine que c'est aussi de voir plusieurs mois présentés en quelques lignes alors qu'on a précédemment quelques heures abondamment détaillé qui est à l'origine de cette réserve.
En fait, je pense que t'aurais limite pu t'arrêter au départ de l'ambulance. Mais c'est juste moi, et ça ne retire rien au fait que j'ai aimé cet OS !
Re: Behind the door ^
Jane Doïsme : Art de te redonner le moral en quelques lignes.
Tes commentaires sont toujours une piqûre de bonne humeur pour moi...
Je sais, qu'il n'a aucune marque apparente, mais le 1x10 et le flashback du sur le mur de la chambre psychiatrique de Jane me pousse à penser qu'il a fait ça...
Oui, j'ai pensé à m'arrêter au départ de l'ambulance mais je me suis dis que quelques lignes ne seraient pas gênantes (Pour celles qui ne connaîtraient pas encore l'histoire de Jane... Je plaisante )
Merci de ton commentaire Jane Doe et j'ai vraiment hâte de pouvoir te lire !
Tes commentaires sont toujours une piqûre de bonne humeur pour moi...
Je sais, qu'il n'a aucune marque apparente, mais le 1x10 et le flashback du sur le mur de la chambre psychiatrique de Jane me pousse à penser qu'il a fait ça...
Oui, j'ai pensé à m'arrêter au départ de l'ambulance mais je me suis dis que quelques lignes ne seraient pas gênantes (Pour celles qui ne connaîtraient pas encore l'histoire de Jane... Je plaisante )
Merci de ton commentaire Jane Doe et j'ai vraiment hâte de pouvoir te lire !
Jane Addict- Stagiaire au CBI
- Personnage préféré : Jane
Re: Behind the door ^
OMG! c'est tellement bien écrit que je peu visualiser la scène mais c'est tellement , en tout cas, bravo pour ce super OS, Sarah-Jane!
Teresa Lisbon- Stagiaire au CBI
- Personnage préféré : Ma Lis' , si magistralement interprêtée par ma sublissisme Roby!
Loisirs : écrire, lire, regarder Castle et Mentalist, rêver du Jisbon...
Localisation : Sur une scène de crime avec l'Agent Spécial Lisbon
Re: Behind the door ^
apres tous ces coms, que dire juste : MAGNIFIQUE !!
DAN54- Consultant au CBI
- Personnage préféré : JANE
Localisation : pas ou je voudrais
Re: Behind the door ^
Wow, je suis touchée ! Merci à toi DAN
Jane Addict- Stagiaire au CBI
- Personnage préféré : Jane
Re: Behind the door ^
My god, mais quel os super triste Mais bon j'adore les fics sadiques
Je te dis chapeau en tout cas
Moi aussi j'adore Bellemare
Je te dis chapeau en tout cas
Moi aussi j'adore Bellemare
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