You're in my vein^

Bonsoir  ,

Voici un autre OS, drama encore, Jisbon, parce que je suis irrécupérablement fan de ce ship et pour le POV, c'est comme d'habitude celui de Lisbon. L'os est la suite du 4X24, réecrite. Et puis voici une petite chanson à écouter en même temps que la lecture de l'OS:


https://www.youtube.com/watch?v=NMrK3k2SJok


Bonne lecture à vous!



Quais de Sacramento, Californie, USA, à la nuit tombante

Je marchais ou plutôt j’errais, le long des quais, sans but vraiment précis, essayant d’oublier (mais le pourrais-je ?) la nouvelle que Wayne Rigsby venait de me communiquer. Une fois que Jane, m’avait laissé partir, John Le Rouge avait été prévenu que mon consultant n’avait pas  exécuté l’ordre qu’il lui avait donné. Ce qui avait mis le serial killer en rage. Ce dernier avait décidé d’en finir, personnellement, avec son ennemi intime pour lui prouver qu’il ne plaisantait pas. Depuis que mon subordonné m’avait appris que Red John était, presque, arrivé à ses fins, tirant sur l’ex-médium et le laissant entre la vie et un ailleurs sinistre, l’angoisse, la souffrance et la douleur les plus atroces et despotiques qui furent se partageaient mon cœur. Mon agent ne m’avait toujours pas rappelé, depuis trois jours, comme il me l’avait promis. Devais-je en déduire que Jane n’avait pas survécu et que le grand brun craignait ma réaction si jamais il m’apprenait que le Mentaliste n’était plus de ce monde ? Ou bien, le Blondinet n’était pas encore sorti du coma, dans lequel il était, aux dernières nouvelles, encore plongé ? J’aurais préféré croire à la seconde option mais mon inquiétude me faisait pencher pour la première éventualité. Stupide consultant ! Toujours à faire passer sa vengeance devant tout le reste ! Et maintenant…  J’interrompis le fil de mes pensées macabres. Je ne  pouvais pas me préoccuper de ça, pas maintenant, pas alors qu’il avait reconnu m’aimer ! Je réalisais, subitement, que même s’il était ou prétendait être médium et que par conséquent il pouvait devenir ce que je ressentais pour lui, Jane ne m’avait jamais entendu avouer mes sentiments et ne m’entendrait probablement jamais le faire. Or des paroles valent mieux que des pensées bien que si les mots n’étaient pas assez puissants pour dire combien j’aimais Patrick. La musique « More than words » d’Extreme brisa le silence de la nuit, me rappelant, cruellement, que j’avais dansé avec Jane sut cette même musique, et des larmes brouillèrent ma vue. Malgré celles-ci, je pus lire sur l’écran de mon portable le nom de « RIGBSY » qui s’affichait, en dessous d’une photo de lui où il était aussi souriant que j’étais abattue. Au même moment, mon cœur commença à se briser en mille morceaux, tant je craignais qu’il ne m’annonce ce que je redoutais le plus. J’ignorais délibérément l’appel, éteignant mon portable et le remettant dans la poche arrière de mon pantalon de flanelle noire. Cela peut paraître paradoxal mais je préférais rester dans l’incertitude, certes blessante, mais qui pouvait me donner une chance, fut-elle infime, d’espérer que le grand Blond soit toujours en vie plutôt que de savoir que je devais vivre le reste de mes jours, privée, amputée de celui qui faisait battre mon cœur.






Quais de Sacramento, Californie, USA, quelques  semaines plus tard, à la nuit tombante


Toujours aucune nouvelle de Jane, bien que Wayne m’ai rappelée une bonne dizaine de fois et pourtant, j’avais choisi de ne rien savoir, je n’aurais pu supporter de l’entendre dire que Jane n’était plus. Mais aujourd’hui, je me disais que quoi qu’il ait eu à m’apprendre, j’aurais mieux fait de prendre ses appels que de me faire souffrir inutilement. Je contemplais le soleil se couchant sur le fleuve, lui donnant des reflets moirés. Une voix me tira alors de mes pensées. Une voix que je désespérais d’entendre de nouveau : celle de l’homme à qui mon cœur appartenait ! Et cette voix, comme sortie de Dieu seul savait où, m’appelais par mon prénom, ce à quoi je n’étais pas habituée. Je sentis mon cœur battre de plus en plus vite, et sans presque réfléchir, je me jetais dans les bras de l’homme de ma vie. Celui-ci les referma autour de ma taille. Je l’enlaçais à mon tour, plongeant mes yeux verts émeraude dans son regard bleu océan, murmurant : « Stupide consultant ! Comment as-tu osé me faire ça ?! J’aurais préféré mourir plutôt que craindre pour toi ! Je t’aime, Patrick ». Il garda le silence, me sourit puis unit ses lèvres aux miennes. Je lui rendis, passionnément et longuement son baiser, resserrant,  progressivement, mon étreinte, pour approfondir notre baiser, oubliant la nuit qui nous recouvrait et la pluie commençant à dévaler du ciel, comme d’invisibles cordes.

Ton OS est vraiment magnifique 

J'ai cru au début que Jane avait disparut  et quand j'ai lu la fin, j'était vraiment contente 
le moment du coucher de soleil était vraiment merveilleux 

Bravo 

Merci, pour vos commentaires!
Lo': Pour la musique ce n'est pas grave, j'ai juste mis celle que j'écoutais pendant que j'écrivais l'OS, je l'ai juste conseillée parce que je l'aime bien sinon j'aimerais bien avoir le titre et le chanteur de la chanson que tu as écouté pendant la lecture de cet OS. Pour le suivant, j'en ai un qui traîne dans mes dossiers mais je dois le remanier donc je pense qu'il ne sera plublié que demain voir ce WE au plus tard, désolée, pour le temps d'attente...

l<3 j :   

Caroline: Je dois avouer que j'étais sur le point de vraiment tuer Jane mais je suis une irrécupérable Jisbonneuse donc si je séparais Jane et Lisbon ça m'aurais fait souffrir...

j'ai eu peur... mais non tu ne l'as pas fait mourir..
j'ai beaucoup aimé... bravo.
la fin est sympa avec les retrouvailles

Merci pour ton comm, Saff