Et si nous étions au CBI ? Ca donnerait quoi ? ^
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Re: Et si nous étions au CBI ? Ca donnerait quoi ? ^
Je suis revenue au bon moment alors !!
Excelleent le dernier chapitre !! Je m'attendais à ce que le Grand Patron lui sorte aussi quelque chose en rapport avec Lisbon et là c'était complet !
Excelleent le dernier chapitre !! Je m'attendais à ce que le Grand Patron lui sorte aussi quelque chose en rapport avec Lisbon et là c'était complet !
Invité- Invité
Re: Et si nous étions au CBI ? Ca donnerait quoi ? ^
Je suis en rupture de stock d'adjectifs...
34202- Inspecteur de police
- Personnage préféré : ♥ Patrick Jane ♥ ! Et puis Lisbon et Cho et les autres x)
Loisirs : Faire ce qu'il me plaît x) Utile comme réponse hein ?
Localisation : Dans l'Univers, c'est assez précis ?
Re: Et si nous étions au CBI ? Ca donnerait quoi ? ^
C'est vriament une pure merveille cette fic, à chaque chapitre tu m'étonnes à chaque fois
Je suis comme Numb', je manque de mots pour décrire tout ça.
J'ai hate de voir la suite.
Je suis comme Numb', je manque de mots pour décrire tout ça.
J'ai hate de voir la suite.
Daidi- Co-admin
- Personnage préféré : Lisbon
Re: Et si nous étions au CBI ? Ca donnerait quoi ? ^
Trop beau ce chapitre, j'adore.
Vivement le prochain, je sens qu'il va encore se passer pleins de trucs
Vivement le prochain, je sens qu'il va encore se passer pleins de trucs
Sweetylove30- Red John
- Personnage préféré : lisbon, jane
Loisirs : lecture, ecriture
Localisation : devant mon ordi avec Patrick Jane dans mes bras
Re: Et si nous étions au CBI ? Ca donnerait quoi ? ^
Je crois que je suis en forme aujourd'hui ! Alors voilà le début du chapitre suivant Bonne lecture
Chapitre 24 : Miracle
Une brume blanche s’éleva tout autour d’eux et les agents comprirent que le temps était venu. Ils allaient quitter cet endroit, quitter le tapis de nuages et le ciel rempli d’étoiles… et au fond d’eux, chacun savait que jamais plus ils n’y reviendraient.
Alors que derrière lui, ses amis disparaissaient progressivement dans la brume, Jane s’avança une dernière fois vers le Grand Patron.
- J’ai une question à vous poser… murmura-t’il
Le vieil homme sourit et hocha lentement la tête, lui montrant ainsi qu’il écoutait
- A propos de Pandora…
Jane ne termina pas. Il savait parfaitement qu’il avait compris. Il lisait en lui, et avait su à l’avance, avant même qu’il ne se décide à s’approcher de lui, que le consultant allait lui poser la question. Etait-elle réellement sa fille ? Ou n’y avait-il aucun lien entre eux deux ?
L’image d’une jeune femme aux cheveux châtain clair et au visage fin apparu dans l’esprit de Jane. Il s’en rappelait parfaitement bien. C’était avant, avant de rencontrer sa femme, alors qu’il commençait tout juste son métier de médium. Elle avait été une de ses premières clientes. Jane s’en rappelait. Il l’avait aimée. Pas comme il avait aimé sa femme, ou comme il aimait Lisbon, mais d’un amour plus simple, plus innocent. Un amour qui ressemblait plus au parfum léger d’une fleur qu’à un océan déchainé qui prend possession de l’être. Ils avaient vécu une nuit d’amour puis elle était partie, sans raison, sans explication, et il ne l’avait jamais revue. Que devait-il penser ? Que cette seule nuit avait suffi ? Ou qu’elle avait donné son nom à sa fille parce qu’elle ne voulait pas dévoiler l’identité du véritable père.
Un léger sourire sur les lèvres, le Grand Patron suivait l’évolution des pensées de Jane.
- Est-ce ma fille ? murmura le consultant.
Le vieil homme secoua doucement la tête
- Veux-tu réellement le savoir ? Si elle ne l’est pas, que feras-tu ? Tu la laisseras seule au monde, incapable de voir qu’elle a juste besoin de quelqu’un pour se sentir soutenue dans sa vie. Et si elle l’est… Si elle est réellement ta fille… lui donneras-tu la même chose que ce que tu as un jour donné à ta fille ? Lui offriras-tu le même amour qu’à Lily ?
Jane restait immobile, incapable de savoir ce qu’il devait faire. A vrai dire, l’arrivée de Pandora était réellement la dernière chose à laquelle il s’était attendu. Il n’avait pas le moyen de voir l’avenir et cette fois, Anna n’était pas là pour l’aider et pour explorer les étoiles brillantes…
Soudain, comme si le ciel avait eu pitié du doute qui le dévorait, une voix s’éleva derrière lui
- Patrick… tu n’as pas besoin de le savoir.
Jane se retourna brusquement, le cœur battant. Lisbon se tenait à quelques pas de lui. Elle n’était pas partie. Elle l’avait vu s’approcher du Grand Patron et avait compris que quelque chose d’important allait se produire. Elle était liée à Jane et vivait ce qu’il ressentait. Et à cet instant, elle savait qu’une question importante occupait son esprit.
Elle s’approcha de lui et posa une main douce sur son bras. Son visage affichait une détermination, montrant que ce qu’elle venait de dire n’était pas une phrase sans importance. Elle le pensait réellement… savoir que Pandora était sa fille ou non n’avait aucune importance pour elle. Et elle savait que si Jane cherchait la vérité, c’était plutôt pour elle que pour lui. Lui, s’il avait été seul, aurait laissé Lily inviter Pandora à rester plus de temps avec eux, et de fil en aiguille, la jeune femme serait restée, sans que personne ne se demande si elle était, oui ou non, la fille du consultant.
- Cela n’a aucune importance murmura Lisbon
Jane l’observa attentivement pour savoir si elle pensait réellement ce qu’elle était en train dire. Et ce qu’il vit en elle le fit sourire.
- Nous formons une grande famille… Lily, Simon, Jenny et puis… Manon et Crystal… alors que l’on considère Pandora comme une cousine, une sœur ou une fille, ça n’a pas la moindre importance !
Le sourire qui s’afficha sur le visage du Grand Patron leur montra combien il appréciait la réponse de Lisbon. Il inclina légèrement la tête sur le côté et comme en réponse à son geste, la brume s’éleva, cachant progressivement la silhouette du vieil homme. Jane sourit à son tour, passa son bras dans le dos de Lisbon et l’attira doucement contre lui. Celle-ci se laissa faire et posa sa tête contre le torse musclé du consultant, sentant ses deux bras se resserrer autour d’elle. Elle laissa sa chaleur l’envelopper doucement, comme la brume qui les cachait maintenant du monde extérieur. La main de Jane passa doucement sous le menton de Lisbon et il attira lentement son visage vers le sien. Au fond de lui, une voix retentit pour la dernière fois. Demel, il le savait, allait reprendre le relais rapidement, mais cette voix là, celle de celui qu’on appelait le Grand Patron, jamais plus il n’aurait l’occasion de l’entendre vibrer ainsi dans son esprit.
- Prend soin d’elle Patrick… elle est toute ta vie à présent.
Comme en réponse à cette phrase qui résonna en lui, les lèvres de Jane frôlèrent celles de Lisbon. La jeune femme sentit son cœur trembler face à la douceur de son geste. Elle passa ses mains dans ses boucles d’or et l’attira un peu plus vers elle, lui montrant ainsi combien elle désirait le sentir proche d’elle, plus proche encore que ce qu’ils étaient en cet instant. Au fond de lui, Jane sentit son cœur battre plus violemment. La présence de la jeune femme si proche de lui ne pouvait que lui donner envie de découvrir son corps, de le découvrir avec lenteur et douceur…
Leur baiser, d’abord léger, doux et tendre s’approfondit lentement pour finalement devenir l’un de ces baisers sauvages qui laissent essoufflé… essoufflé et avide, avide de recommencer, de goutter à nouveau aux lèvres de l’être tant désiré.
Ils se séparèrent malgré tout, sachant parfaitement que la brume, autour d’eux, n’allait pas tarder à disparaître, révélant à nouveau la pièce dans laquelle ils se trouvaient précédemment, là où Jane s’était lancé dans cette mystérieuse aventure, sans savoir où cela allait les mener.
Alors qu’ils regardaient attentivement autour d’eux pour s’assurer que personne ne manquait à l’appel, une voix s’éleva, joyeuse et pleine de malice
- On ne remettra plus jamais en doute les paroles d’Anna !
Jane et Lisbon se retournèrent et sourirent à la vue de Manon qui les dévisageait l’un après l’autre. La petite fille était sortie de l’hypnose dans laquelle Jane l’avait plongée… certainement avec l’aide du Grand Patron et de son ange, Daneel, qui veillait sur elle avec une grande passion.
Un instant de silence passa après l’intervention de Manon. Un instant pendant lequel personne ne savait ce qu’il était censé dire ou ce qu’il fallait faire...
Finalement, Ambre rompit le silence, rappelant le but de tout cela
- Vous croyez que… Johnny…
Tous se dévisagèrent et se précipitèrent vers l’étage supérieur. Ils voulaient savoir. Le Grand Prêtre avait-il réellement exhaussé le souhait de Jane ?
En groupe, ils se rendirent vers la chambre où Johnny était immobile, inconscient depuis maintenant trop longtemps. Silencieusement, ils laissèrent Elena entrer et s’avancer, les larmes aux yeux, vers le lit où son frère était allongé.
Elle posa une main tremblante sur le bras du jeune homme et regarda attentivement son visage. Après un instant d’hésitation, elle se tourna vers ses amis et secoua la tête avec tristesse… rien n’avait changé.
Jane fronça les sourcils mais une petite voix s’éleva en lui, en petite voix qu’il n’avait pas entendu depuis longtemps, et qui, il s’en rendait compte maintenant lui avait terriblement manqué.
« Un peu de patience, même les miracles prennent du temps pour être réalisé »
Demel secoua doucement la tête comme pour montrer combien il désespérait de voir les hommes aussi peu patients.
Le regard d’Elena, triste, croisa celui d’Alice qui ne savait pas quoi faire devant le désespoir de son amie, quand soudain, la jeune femme sursauta et se retourna une nouvelle fois vers le lit de son frère.
Le cœur battant, elle sentit une main douce se poser sur la sienne. Une main qu’elle n’aurait jamais cru sentir à nouveau… Doucement, Johnny entrouvrit les yeux… lentement, comme s’il avait oublié comment il fallait faire, comme si ses paupières avaient cessé de répondre à sa volonté, dévoilant deux yeux brun foncés, profonds et captivants.
Chapitre 24 : Miracle
Une brume blanche s’éleva tout autour d’eux et les agents comprirent que le temps était venu. Ils allaient quitter cet endroit, quitter le tapis de nuages et le ciel rempli d’étoiles… et au fond d’eux, chacun savait que jamais plus ils n’y reviendraient.
Alors que derrière lui, ses amis disparaissaient progressivement dans la brume, Jane s’avança une dernière fois vers le Grand Patron.
- J’ai une question à vous poser… murmura-t’il
Le vieil homme sourit et hocha lentement la tête, lui montrant ainsi qu’il écoutait
- A propos de Pandora…
Jane ne termina pas. Il savait parfaitement qu’il avait compris. Il lisait en lui, et avait su à l’avance, avant même qu’il ne se décide à s’approcher de lui, que le consultant allait lui poser la question. Etait-elle réellement sa fille ? Ou n’y avait-il aucun lien entre eux deux ?
L’image d’une jeune femme aux cheveux châtain clair et au visage fin apparu dans l’esprit de Jane. Il s’en rappelait parfaitement bien. C’était avant, avant de rencontrer sa femme, alors qu’il commençait tout juste son métier de médium. Elle avait été une de ses premières clientes. Jane s’en rappelait. Il l’avait aimée. Pas comme il avait aimé sa femme, ou comme il aimait Lisbon, mais d’un amour plus simple, plus innocent. Un amour qui ressemblait plus au parfum léger d’une fleur qu’à un océan déchainé qui prend possession de l’être. Ils avaient vécu une nuit d’amour puis elle était partie, sans raison, sans explication, et il ne l’avait jamais revue. Que devait-il penser ? Que cette seule nuit avait suffi ? Ou qu’elle avait donné son nom à sa fille parce qu’elle ne voulait pas dévoiler l’identité du véritable père.
Un léger sourire sur les lèvres, le Grand Patron suivait l’évolution des pensées de Jane.
- Est-ce ma fille ? murmura le consultant.
Le vieil homme secoua doucement la tête
- Veux-tu réellement le savoir ? Si elle ne l’est pas, que feras-tu ? Tu la laisseras seule au monde, incapable de voir qu’elle a juste besoin de quelqu’un pour se sentir soutenue dans sa vie. Et si elle l’est… Si elle est réellement ta fille… lui donneras-tu la même chose que ce que tu as un jour donné à ta fille ? Lui offriras-tu le même amour qu’à Lily ?
Jane restait immobile, incapable de savoir ce qu’il devait faire. A vrai dire, l’arrivée de Pandora était réellement la dernière chose à laquelle il s’était attendu. Il n’avait pas le moyen de voir l’avenir et cette fois, Anna n’était pas là pour l’aider et pour explorer les étoiles brillantes…
Soudain, comme si le ciel avait eu pitié du doute qui le dévorait, une voix s’éleva derrière lui
- Patrick… tu n’as pas besoin de le savoir.
Jane se retourna brusquement, le cœur battant. Lisbon se tenait à quelques pas de lui. Elle n’était pas partie. Elle l’avait vu s’approcher du Grand Patron et avait compris que quelque chose d’important allait se produire. Elle était liée à Jane et vivait ce qu’il ressentait. Et à cet instant, elle savait qu’une question importante occupait son esprit.
Elle s’approcha de lui et posa une main douce sur son bras. Son visage affichait une détermination, montrant que ce qu’elle venait de dire n’était pas une phrase sans importance. Elle le pensait réellement… savoir que Pandora était sa fille ou non n’avait aucune importance pour elle. Et elle savait que si Jane cherchait la vérité, c’était plutôt pour elle que pour lui. Lui, s’il avait été seul, aurait laissé Lily inviter Pandora à rester plus de temps avec eux, et de fil en aiguille, la jeune femme serait restée, sans que personne ne se demande si elle était, oui ou non, la fille du consultant.
- Cela n’a aucune importance murmura Lisbon
Jane l’observa attentivement pour savoir si elle pensait réellement ce qu’elle était en train dire. Et ce qu’il vit en elle le fit sourire.
- Nous formons une grande famille… Lily, Simon, Jenny et puis… Manon et Crystal… alors que l’on considère Pandora comme une cousine, une sœur ou une fille, ça n’a pas la moindre importance !
Le sourire qui s’afficha sur le visage du Grand Patron leur montra combien il appréciait la réponse de Lisbon. Il inclina légèrement la tête sur le côté et comme en réponse à son geste, la brume s’éleva, cachant progressivement la silhouette du vieil homme. Jane sourit à son tour, passa son bras dans le dos de Lisbon et l’attira doucement contre lui. Celle-ci se laissa faire et posa sa tête contre le torse musclé du consultant, sentant ses deux bras se resserrer autour d’elle. Elle laissa sa chaleur l’envelopper doucement, comme la brume qui les cachait maintenant du monde extérieur. La main de Jane passa doucement sous le menton de Lisbon et il attira lentement son visage vers le sien. Au fond de lui, une voix retentit pour la dernière fois. Demel, il le savait, allait reprendre le relais rapidement, mais cette voix là, celle de celui qu’on appelait le Grand Patron, jamais plus il n’aurait l’occasion de l’entendre vibrer ainsi dans son esprit.
- Prend soin d’elle Patrick… elle est toute ta vie à présent.
Comme en réponse à cette phrase qui résonna en lui, les lèvres de Jane frôlèrent celles de Lisbon. La jeune femme sentit son cœur trembler face à la douceur de son geste. Elle passa ses mains dans ses boucles d’or et l’attira un peu plus vers elle, lui montrant ainsi combien elle désirait le sentir proche d’elle, plus proche encore que ce qu’ils étaient en cet instant. Au fond de lui, Jane sentit son cœur battre plus violemment. La présence de la jeune femme si proche de lui ne pouvait que lui donner envie de découvrir son corps, de le découvrir avec lenteur et douceur…
Leur baiser, d’abord léger, doux et tendre s’approfondit lentement pour finalement devenir l’un de ces baisers sauvages qui laissent essoufflé… essoufflé et avide, avide de recommencer, de goutter à nouveau aux lèvres de l’être tant désiré.
Ils se séparèrent malgré tout, sachant parfaitement que la brume, autour d’eux, n’allait pas tarder à disparaître, révélant à nouveau la pièce dans laquelle ils se trouvaient précédemment, là où Jane s’était lancé dans cette mystérieuse aventure, sans savoir où cela allait les mener.
Alors qu’ils regardaient attentivement autour d’eux pour s’assurer que personne ne manquait à l’appel, une voix s’éleva, joyeuse et pleine de malice
- On ne remettra plus jamais en doute les paroles d’Anna !
Jane et Lisbon se retournèrent et sourirent à la vue de Manon qui les dévisageait l’un après l’autre. La petite fille était sortie de l’hypnose dans laquelle Jane l’avait plongée… certainement avec l’aide du Grand Patron et de son ange, Daneel, qui veillait sur elle avec une grande passion.
Un instant de silence passa après l’intervention de Manon. Un instant pendant lequel personne ne savait ce qu’il était censé dire ou ce qu’il fallait faire...
Finalement, Ambre rompit le silence, rappelant le but de tout cela
- Vous croyez que… Johnny…
Tous se dévisagèrent et se précipitèrent vers l’étage supérieur. Ils voulaient savoir. Le Grand Prêtre avait-il réellement exhaussé le souhait de Jane ?
En groupe, ils se rendirent vers la chambre où Johnny était immobile, inconscient depuis maintenant trop longtemps. Silencieusement, ils laissèrent Elena entrer et s’avancer, les larmes aux yeux, vers le lit où son frère était allongé.
Elle posa une main tremblante sur le bras du jeune homme et regarda attentivement son visage. Après un instant d’hésitation, elle se tourna vers ses amis et secoua la tête avec tristesse… rien n’avait changé.
Jane fronça les sourcils mais une petite voix s’éleva en lui, en petite voix qu’il n’avait pas entendu depuis longtemps, et qui, il s’en rendait compte maintenant lui avait terriblement manqué.
« Un peu de patience, même les miracles prennent du temps pour être réalisé »
Demel secoua doucement la tête comme pour montrer combien il désespérait de voir les hommes aussi peu patients.
Le regard d’Elena, triste, croisa celui d’Alice qui ne savait pas quoi faire devant le désespoir de son amie, quand soudain, la jeune femme sursauta et se retourna une nouvelle fois vers le lit de son frère.
Le cœur battant, elle sentit une main douce se poser sur la sienne. Une main qu’elle n’aurait jamais cru sentir à nouveau… Doucement, Johnny entrouvrit les yeux… lentement, comme s’il avait oublié comment il fallait faire, comme si ses paupières avaient cessé de répondre à sa volonté, dévoilant deux yeux brun foncés, profonds et captivants.
Flicka11- Flic en uniforme
- Personnage préféré : Patrick Jane
Loisirs : Cinéma, Musique, Lire et écrire des fanfics Jisbon ;-)
Localisation : Dans un tout petit pays pas très loin de la France :-P
Re: Et si nous étions au CBI ? Ca donnerait quoi ? ^
J'adore ce chapitre, il est excellent
Et la fin est tellement douce et so Jisbon.
J'adore
Et la fin est tellement douce et so Jisbon.
J'adore
Daidi- Co-admin
- Personnage préféré : Lisbon
Re: Et si nous étions au CBI ? Ca donnerait quoi ? ^
Yeah Johnny se réveille lol
Vive le Jisbon =)
Vive le Jisbon =)
Invité- Invité
Re: Et si nous étions au CBI ? Ca donnerait quoi ? ^
C'est trop magnifique !Prend soin d’elle Patrick… elle est toute ta vie à présent.
Son ange, Daneel, qui veillait sur elle avec une grande passion.
Ce morceau de chapitre est... !
34202- Inspecteur de police
- Personnage préféré : ♥ Patrick Jane ♥ ! Et puis Lisbon et Cho et les autres x)
Loisirs : Faire ce qu'il me plaît x) Utile comme réponse hein ?
Localisation : Dans l'Univers, c'est assez précis ?
Re: Et si nous étions au CBI ? Ca donnerait quoi ? ^
Je vois que je ne suis pas la seule à ne pas trouver les mots pour commenter ta fic . C'est une vraie merveille . Encore bravo , et bien sûr . . . VLS !
Jen'ny- Consultant au CBI
- Personnage préféré : Jane.
Loisirs : Séries, écriture, fan art, sciences....
Localisation : Ici et ailleurs
Re: Et si nous étions au CBI ? Ca donnerait quoi ? ^
C'est trop beau, Johnny se réveil enfin
et le petit moment entre Jane et Lisbon c'était.... simple et tout simplement magnifique
J'ai hâte de lire la suite
et le petit moment entre Jane et Lisbon c'était.... simple et tout simplement magnifique
J'ai hâte de lire la suite
Sweetylove30- Red John
- Personnage préféré : lisbon, jane
Loisirs : lecture, ecriture
Localisation : devant mon ordi avec Patrick Jane dans mes bras
Re: Et si nous étions au CBI ? Ca donnerait quoi ? ^
Et voici la suite et fin du chapitre 24 (chapitre un peu plus court )
Elena s’assit sur le lit, aux côtés de son frère et posa sa main sur sa joue. – Johnny murmura-t’elle la gorge serrée.
Trop d’émotions se bousculaient en elle… mais une chose était certaine, c’était qu’elle était prête à tout donner pour que cet instant soit bien réel et qu’il ne s’agisse pas d’un rêve idiot. Les yeux de Johnny qui fixaient d’abord le plafond, assimilant progressivement la lumière qui paraissait particulièrement forte après autant de temps dans l’obscurité, pivotèrent lentement vers cette voix douce qui venait de s’élever à ces côtés. Son regard se posa sur le visage d’Elena et un doux sourire apparu sur le visage du jeune homme lorsqu’il reconnu sa sœur. Les larmes coulaient déjà sur les joues de la jeune femme qui avait saisi la main de son frère dans la sienne et ne voulait plus la lâcher.
- Elena…
La voix de Johnny s’était élevée, légèrement rauque, montrant sa difficulté à retrouver totalement l’usage de la parole. Elena hocha la tête et sourit, trop heureuse de l’entendre l’appeler par son prénom.
Tous les agents et amis d’Elena sourirent à la vue de ce tableau. Quoi de plus beau que deux êtres qui se retrouvent ? Quoi de plus beau que…
La voix de Johnny s’éleva une nouvelle fois, un changement de timbre imperceptible, mais un ton déjà plus inquiet
- Léa ?
Tous se tournèrent vers le jeune homme, se demandant de qui il parlait. Elena, bien entendu, savait parfaitement qui était Léa, mais elle ignorait totalement où était la jeune femme à cet instant. Elle l’avait vu peu de temps auparavant et elles s’étaient dites adieu. D’un commun accord, elles avaient décidé de ne plus se revoir. Sans Johnny, c’était trop douloureux…
Ce fut lorsqu’elle vit son frère tourner la tête en direction de la porte, là où se tenait la majorité du groupe, une lueur d’espoir dans les yeux, qu’elle commença à se demander si le Grand Patron n’avait pas voulu rajouter quelque chose par rapport à la demande de Jane… une petite touche personnelle, comme un clin d’œil venant de l’infini.
Elena se tourna vers la porte de la chambre alors que Johnny répétait, avec une voix cette fois remplie d’espoir
- Léa !
L’ensemble du groupe s’écarta, conscient qu’une nouvelle venue venait de faire son apparition, un peu comme par magie, comme si une brèche s’était ouverte dans l’espace et le temps, lui permettant de rejoindre son fiancé au moment où celui-ci ouvrait les yeux et retrouvait ses esprits.
La jeune femme, qui se tenait devant la chambre, s’avança lentement, passant dans l’allée improvisée par les agents qui ne pouvaient s’empêcher de la dévisager avec curiosité. Qui était-elle ? Le cœur battant, Lisbon saisit la main de Jane. Elle avait compris. Le regard de Léa et celui de Johnny… Il n’y avait aucun doute, ces deux là s’aimaient et ils se retrouvaient après autant de temps de séparation.
Les yeux de Léa, exprimant ce que la jeune femme ressentait, jouaient avec les couleurs, passant de brun à vert, plus facilement qu’à l’habitude. Ses cheveux bruns envoyaient des reflets éclatants tout autour d’elle… C’est ainsi que Johnny la vit. Avec la sensation qu’elle était un ange… son ange.
Léa sourit à Elena qui s’était levée, lui laissant la place et s’assit près de son fiancé. Les larmes coulaient sur ses joues sans qu’elle ne s’en rende compte, exprimant les sentiments qui se bousculaient au fond d’elle. Johnny leva lentement sa main en direction du visage de la jeune femme et essuya tendrement sa joue de ses doigts, s’attardant sur ses lèvres. Léa saisit sa main dans les siennes et la pressa contre sa peau, ses lèvres, fermant les yeux pour mieux savourer le contact de cette main qui lui avait tant manqué.
Puis, comme dans un film au ralenti, Léa se précipita dans les bras de son fiancé et avec une douceur qui contrastait avec la violence du geste qui les avait fait se rapprocher, elle posa ses lèvres sur les siennes. Exprimant par ce baiser, l’amour qu’ils avaient l’un pour l’autre et qu’ils n’avaient pas pu exprimer depuis si longtemps.
Alice, Felicity, Crystal, Shanya, Samantha, Evangeline, Van Pelt,… toutes les femmes et filles présentent pleuraient, les voir ensemble donnait la sensation d’assister au plus doux et au plus beau des spectacles. Un tableau rempli d’amour, de force et de passion.
Lentement, comme s’ils s’étaient tous préalablement concertés, ils sortirent de la chambre et refermèrent la porte, laissant les deux amoureux se retrouver.
……………………………
- Vous êtes Patrick Jane ?
Les yeux de Léa étaient à présent posés sur Jane. Elle faisait face au consultant, le visage exprimant la joie qui occupait son cœur d’avoir retrouver son fiancé.
Jane lui sourit et hocha la tête
- C’est bien moi !
Léa fouilla un instant dans le sac qu’elle tenait en bandoulière et en sortit une enveloppe accompagnée d’une feuille blanche pliée en deux. Elle afficha un sourire en coin tout en les lui tendant.
- Anna m’a demandé de vous remettre ça…
Jane resta immobile un instant, trop surpris pour pouvoir réagir. Avoir des nouvelles d’Anna à travers Léa était la dernière chose à laquelle il s’attendait.
- Vous connaissez Anna ? murmura-t’il
Il jeta un coup d’œil à Lisbon qui se tenait non loin de là et qui parlait avec Samantha des retrouvailles de Léa et Johnny puis se tourna à nouveau vers la jeune femme. Léa hocha doucement la tête
- C’est Anna qui m’a recommandé de revenir voir Johnny… Apparemment, si j’ai bien compris…
Elle fronça les sourcils avant de continuer sa phrase
- … Elle aurait vu dans les étoiles que vous vous apprêtiez à faire quelque chose…
Un sourire éclatant apparu sur le visage du consultant qui secoua la tête. Anna n’avait pas changé, elle était toujours elle-même, aussi irréelle et fantaisiste.
Il prit ce que la jeune femme lui tendait et la remercia, la laissant rejoindre Johnny qui l’attendait.
Jane s’écarta de ses amis. Il avait besoin d’être seul pour comprendre ce qu’Anna voulait lui dire. Il sourit en voyant son frère Simon et Jenny rirent ensemble d’une blague que venait de raconter Rigsby et s’assit un peu en retrait…
« Le temps est venu »
Le regard dans le vague, Jane sourit. Parfois, il se demandait si Anna n’était pas envoyée par les dieux. Elle n’avait jamais écrit de longues lettres. C’était toujours un mot ou une phrase mais qui exprimait plus que ce qu’elle aurait pu écrire en plusieurs pages. Un message qu’elle lui envoyait et qu’il était le seul à pouvoir réellement comprendre. Anna n’avait ni besoin d’ange, ni de bonne étoile, elle était elle-même l’ange d’un bon nombre de personnes… et pour Jane, elle était non seulement un ange mais surtout l’amie qui avait été avec lui lorsque sa vie avait sombré et qui l’avait aidé à survivre…
Il se tourna vers Lisbon, légèrement hésitant. Etait-ce le bon moment ? Devait-il, là, maintenant, lui exprimer ce qu’il ressentait pour elle ? Bien entendu, elle savait ce qu’il y avait au fond de lui pour elle, mais devait-il lui montrer que pour lui, cela signifiait plus ? Qu’il voyait au-delà, dans l’avenir… Ou devait-il encore attendre… attendre que leur relation s’épanouisse et qu’ils soient réellement certain de leur avenir en commun. Jane de son côté était certain. Il avait enlevé son alliance, s’en était détaché et avec elle, avait quitté son passé. A présent, se posait une autre question… Lisbon était-elle prête ?
Jane glissa sa main dans sa veste et en sortit l’alliance brillante qu’il plaça dans le creux de sa main. La seule qu’il accepterait de porter désormais serait celle qu’il partagerait avec la femme qu’il aimait et qui se tenait là, à quelques pas de lui. Il saisit l’enveloppe blanche qu’Anna avait confiée à Léa et glissa l’anneau à l’intérieur. Puis, il scella l’ouverture, se leva et accosta une des infirmières qui passaient par là.
- Excusez-moi !
La jeune femme hocha la tête, attendant qu’il exprime sa demande. Jane lui tendit l’enveloppe fermée sur laquelle était déjà écrite une adresse inconnue au consultant.
- Vous pourriez poster ça pour moi ? murmura Jane
L’infirmière prit l’enveloppe et lui sourit
- Bien sûr !
Le consultant sourit à son tour pour la remercier et s’éloigna à nouveau, observant Lisbon de loin. Etait-elle prête ? Etait-ce le bon moment ?
Prenant son courage à deux mains, il s’apprêta à la rejoindre pour enfin mettre des mots sur ce qu’il pensait et lui exprimer l’avenir qu’il voulait bâtir avec elle quand soudain, Felicity se dressa devant lui…
- Il est urgent d’aller voir Eileen ! s’exclama-t’elle, une main sur la hanche, un air de défi dans le fond des yeux.
Jane fronça les sourcils et s’apprêta à protester mais Alice et Elena se joignirent à elle et l’entraînèrent, en compagnie de Lisbon, vers la chambre de la nièce de Rigsby qui avait totalement récupéré de leur escapade et attendait sagement depuis un petit moment…
Elena s’assit sur le lit, aux côtés de son frère et posa sa main sur sa joue. – Johnny murmura-t’elle la gorge serrée.
Trop d’émotions se bousculaient en elle… mais une chose était certaine, c’était qu’elle était prête à tout donner pour que cet instant soit bien réel et qu’il ne s’agisse pas d’un rêve idiot. Les yeux de Johnny qui fixaient d’abord le plafond, assimilant progressivement la lumière qui paraissait particulièrement forte après autant de temps dans l’obscurité, pivotèrent lentement vers cette voix douce qui venait de s’élever à ces côtés. Son regard se posa sur le visage d’Elena et un doux sourire apparu sur le visage du jeune homme lorsqu’il reconnu sa sœur. Les larmes coulaient déjà sur les joues de la jeune femme qui avait saisi la main de son frère dans la sienne et ne voulait plus la lâcher.
- Elena…
La voix de Johnny s’était élevée, légèrement rauque, montrant sa difficulté à retrouver totalement l’usage de la parole. Elena hocha la tête et sourit, trop heureuse de l’entendre l’appeler par son prénom.
Tous les agents et amis d’Elena sourirent à la vue de ce tableau. Quoi de plus beau que deux êtres qui se retrouvent ? Quoi de plus beau que…
La voix de Johnny s’éleva une nouvelle fois, un changement de timbre imperceptible, mais un ton déjà plus inquiet
- Léa ?
Tous se tournèrent vers le jeune homme, se demandant de qui il parlait. Elena, bien entendu, savait parfaitement qui était Léa, mais elle ignorait totalement où était la jeune femme à cet instant. Elle l’avait vu peu de temps auparavant et elles s’étaient dites adieu. D’un commun accord, elles avaient décidé de ne plus se revoir. Sans Johnny, c’était trop douloureux…
Ce fut lorsqu’elle vit son frère tourner la tête en direction de la porte, là où se tenait la majorité du groupe, une lueur d’espoir dans les yeux, qu’elle commença à se demander si le Grand Patron n’avait pas voulu rajouter quelque chose par rapport à la demande de Jane… une petite touche personnelle, comme un clin d’œil venant de l’infini.
Elena se tourna vers la porte de la chambre alors que Johnny répétait, avec une voix cette fois remplie d’espoir
- Léa !
L’ensemble du groupe s’écarta, conscient qu’une nouvelle venue venait de faire son apparition, un peu comme par magie, comme si une brèche s’était ouverte dans l’espace et le temps, lui permettant de rejoindre son fiancé au moment où celui-ci ouvrait les yeux et retrouvait ses esprits.
La jeune femme, qui se tenait devant la chambre, s’avança lentement, passant dans l’allée improvisée par les agents qui ne pouvaient s’empêcher de la dévisager avec curiosité. Qui était-elle ? Le cœur battant, Lisbon saisit la main de Jane. Elle avait compris. Le regard de Léa et celui de Johnny… Il n’y avait aucun doute, ces deux là s’aimaient et ils se retrouvaient après autant de temps de séparation.
Les yeux de Léa, exprimant ce que la jeune femme ressentait, jouaient avec les couleurs, passant de brun à vert, plus facilement qu’à l’habitude. Ses cheveux bruns envoyaient des reflets éclatants tout autour d’elle… C’est ainsi que Johnny la vit. Avec la sensation qu’elle était un ange… son ange.
Léa sourit à Elena qui s’était levée, lui laissant la place et s’assit près de son fiancé. Les larmes coulaient sur ses joues sans qu’elle ne s’en rende compte, exprimant les sentiments qui se bousculaient au fond d’elle. Johnny leva lentement sa main en direction du visage de la jeune femme et essuya tendrement sa joue de ses doigts, s’attardant sur ses lèvres. Léa saisit sa main dans les siennes et la pressa contre sa peau, ses lèvres, fermant les yeux pour mieux savourer le contact de cette main qui lui avait tant manqué.
Puis, comme dans un film au ralenti, Léa se précipita dans les bras de son fiancé et avec une douceur qui contrastait avec la violence du geste qui les avait fait se rapprocher, elle posa ses lèvres sur les siennes. Exprimant par ce baiser, l’amour qu’ils avaient l’un pour l’autre et qu’ils n’avaient pas pu exprimer depuis si longtemps.
Alice, Felicity, Crystal, Shanya, Samantha, Evangeline, Van Pelt,… toutes les femmes et filles présentent pleuraient, les voir ensemble donnait la sensation d’assister au plus doux et au plus beau des spectacles. Un tableau rempli d’amour, de force et de passion.
Lentement, comme s’ils s’étaient tous préalablement concertés, ils sortirent de la chambre et refermèrent la porte, laissant les deux amoureux se retrouver.
……………………………
- Vous êtes Patrick Jane ?
Les yeux de Léa étaient à présent posés sur Jane. Elle faisait face au consultant, le visage exprimant la joie qui occupait son cœur d’avoir retrouver son fiancé.
Jane lui sourit et hocha la tête
- C’est bien moi !
Léa fouilla un instant dans le sac qu’elle tenait en bandoulière et en sortit une enveloppe accompagnée d’une feuille blanche pliée en deux. Elle afficha un sourire en coin tout en les lui tendant.
- Anna m’a demandé de vous remettre ça…
Jane resta immobile un instant, trop surpris pour pouvoir réagir. Avoir des nouvelles d’Anna à travers Léa était la dernière chose à laquelle il s’attendait.
- Vous connaissez Anna ? murmura-t’il
Il jeta un coup d’œil à Lisbon qui se tenait non loin de là et qui parlait avec Samantha des retrouvailles de Léa et Johnny puis se tourna à nouveau vers la jeune femme. Léa hocha doucement la tête
- C’est Anna qui m’a recommandé de revenir voir Johnny… Apparemment, si j’ai bien compris…
Elle fronça les sourcils avant de continuer sa phrase
- … Elle aurait vu dans les étoiles que vous vous apprêtiez à faire quelque chose…
Un sourire éclatant apparu sur le visage du consultant qui secoua la tête. Anna n’avait pas changé, elle était toujours elle-même, aussi irréelle et fantaisiste.
Il prit ce que la jeune femme lui tendait et la remercia, la laissant rejoindre Johnny qui l’attendait.
Jane s’écarta de ses amis. Il avait besoin d’être seul pour comprendre ce qu’Anna voulait lui dire. Il sourit en voyant son frère Simon et Jenny rirent ensemble d’une blague que venait de raconter Rigsby et s’assit un peu en retrait…
« Le temps est venu »
Le regard dans le vague, Jane sourit. Parfois, il se demandait si Anna n’était pas envoyée par les dieux. Elle n’avait jamais écrit de longues lettres. C’était toujours un mot ou une phrase mais qui exprimait plus que ce qu’elle aurait pu écrire en plusieurs pages. Un message qu’elle lui envoyait et qu’il était le seul à pouvoir réellement comprendre. Anna n’avait ni besoin d’ange, ni de bonne étoile, elle était elle-même l’ange d’un bon nombre de personnes… et pour Jane, elle était non seulement un ange mais surtout l’amie qui avait été avec lui lorsque sa vie avait sombré et qui l’avait aidé à survivre…
Il se tourna vers Lisbon, légèrement hésitant. Etait-ce le bon moment ? Devait-il, là, maintenant, lui exprimer ce qu’il ressentait pour elle ? Bien entendu, elle savait ce qu’il y avait au fond de lui pour elle, mais devait-il lui montrer que pour lui, cela signifiait plus ? Qu’il voyait au-delà, dans l’avenir… Ou devait-il encore attendre… attendre que leur relation s’épanouisse et qu’ils soient réellement certain de leur avenir en commun. Jane de son côté était certain. Il avait enlevé son alliance, s’en était détaché et avec elle, avait quitté son passé. A présent, se posait une autre question… Lisbon était-elle prête ?
Jane glissa sa main dans sa veste et en sortit l’alliance brillante qu’il plaça dans le creux de sa main. La seule qu’il accepterait de porter désormais serait celle qu’il partagerait avec la femme qu’il aimait et qui se tenait là, à quelques pas de lui. Il saisit l’enveloppe blanche qu’Anna avait confiée à Léa et glissa l’anneau à l’intérieur. Puis, il scella l’ouverture, se leva et accosta une des infirmières qui passaient par là.
- Excusez-moi !
La jeune femme hocha la tête, attendant qu’il exprime sa demande. Jane lui tendit l’enveloppe fermée sur laquelle était déjà écrite une adresse inconnue au consultant.
- Vous pourriez poster ça pour moi ? murmura Jane
L’infirmière prit l’enveloppe et lui sourit
- Bien sûr !
Le consultant sourit à son tour pour la remercier et s’éloigna à nouveau, observant Lisbon de loin. Etait-elle prête ? Etait-ce le bon moment ?
Prenant son courage à deux mains, il s’apprêta à la rejoindre pour enfin mettre des mots sur ce qu’il pensait et lui exprimer l’avenir qu’il voulait bâtir avec elle quand soudain, Felicity se dressa devant lui…
- Il est urgent d’aller voir Eileen ! s’exclama-t’elle, une main sur la hanche, un air de défi dans le fond des yeux.
Jane fronça les sourcils et s’apprêta à protester mais Alice et Elena se joignirent à elle et l’entraînèrent, en compagnie de Lisbon, vers la chambre de la nièce de Rigsby qui avait totalement récupéré de leur escapade et attendait sagement depuis un petit moment…
Dernière édition par Flicka11 le Ven 5 Nov 2010 - 20:12, édité 1 fois
Flicka11- Flic en uniforme
- Personnage préféré : Patrick Jane
Loisirs : Cinéma, Musique, Lire et écrire des fanfics Jisbon ;-)
Localisation : Dans un tout petit pays pas très loin de la France :-P
Re: Et si nous étions au CBI ? Ca donnerait quoi ? ^
C'est troop beau
Mais qu'est ce qu'il se passe avec Eileen ? O_o
JVLS =)
Mais qu'est ce qu'il se passe avec Eileen ? O_o
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Invité- Invité
Re: Et si nous étions au CBI ? Ca donnerait quoi ? ^
Superbe suite, hâte de lire le prochain chapitre
Missi22- Livreur de Pizza
- Personnage préféré : Jane, Lisbon, Cho, Rigsby et Van Pelt
Loisirs : Vélo, course a Pied, basket, Football
Localisation : Liège,Belgique
Re: Et si nous étions au CBI ? Ca donnerait quoi ? ^
Tu vois, je te l'ai dit que tout le monde pleure en lisant ça !
J'adore comment Jane retire son alliance
Je t'ai parlé sur MSN, tu sais ce que nous en pensons !
J'adore comment Jane retire son alliance
Je t'ai parlé sur MSN, tu sais ce que nous en pensons !
ON VEUT LA SUITE !!!
34202- Inspecteur de police
- Personnage préféré : ♥ Patrick Jane ♥ ! Et puis Lisbon et Cho et les autres x)
Loisirs : Faire ce qu'il me plaît x) Utile comme réponse hein ?
Localisation : Dans l'Univers, c'est assez précis ?
Re: Et si nous étions au CBI ? Ca donnerait quoi ? ^
J'adore ce chapitre
Il est excellent , voir les doutes de Jane ça fait plaisir
J'ai hate de voir ce que tu nous réserves pour la suite
Il est excellent , voir les doutes de Jane ça fait plaisir
J'ai hate de voir ce que tu nous réserves pour la suite
Daidi- Co-admin
- Personnage préféré : Lisbon
Re: Et si nous étions au CBI ? Ca donnerait quoi ? ^
c'est tellement , tellement bien . . . Je m'en lasse pas
Jen'ny- Consultant au CBI
- Personnage préféré : Jane.
Loisirs : Séries, écriture, fan art, sciences....
Localisation : Ici et ailleurs
Re: Et si nous étions au CBI ? Ca donnerait quoi ? ^
C'est toujours excellent Flicka ! J'aime beaucoup Léa, je sais pas pourquoi, et ils sont trop mignon avec Johnny ^^
Reste plus qu'à voir ce que manigance les filles *s'installe confortablement en attendant la suite* :bounce:
VLS VLS VLS !!
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Elwing- Flic en uniforme
- Personnage préféré : Patrick Jane :p ; Kimball Cho ;)
Loisirs : Lecture/Ecriture-Cinéma-Série TV
Localisation : Winterfell
Re: Et si nous étions au CBI ? Ca donnerait quoi ? ^
Voici la suite ! Comme je l'ai dit à ma petite soeur, je pense sérieusement terminer par ce chapitre et un épilogue... Evidemment, si vous avez des objections ou si cela signifie des décès sur le forum, je pourrais revenir sur ma décision... (pas taper !)... Donc rien de décisif encore mais...
En attendant, Bonne lecture !
Chapitre 25 : Juste la vérité…
A travers la vitre de la porte, Jane jeta un coup d’œil à Eileen qui était toujours allongée dans son lit. La jeune femme semblait aller beaucoup mieux et une stabilité se lisait dans son regard, comme si elle savait à présent qui elle était, de quoi était fait son passé et ce qui c’était produit ces derniers jours.
Lisbon posa sa main sur l’épaule de Jane, comprenant qu’il était aussi inquiet qu’elle. Que manigançaient-elles ? Pourquoi fallait-il qu’ils se rendent tout deux auprès d’Eileen ? Bien qu’elle soit guérie, Jane ignorait si elle n’avait pas gardé une certaine capacité à lire les sentiments de ceux qui se tenaient non loin d’elle. Et si tel était le cas, ce n’était peut-être pas réellement ce qu’il souhaitait en cet instant, alors qu’il était à deux doigts de se décider à passer le cap, à faire sa demande à Lisbon… C’était justement peut-être ça le dernier problème qu’il lui restait à résoudre. Il devait se décider. Il devait avoir confiance en leur amour et faire le premier pas vers elle.
Felicity ouvrit la porte d’un geste ample et fit signe à ses amis de la suivre à l’intérieur de la chambre. A la grande surprise de Jane et de Lisbon, tous entrèrent à la suite de la jeune femme. Ils échangèrent un regard rempli de sous-entendus. Cela ne prévoyait rien de bon… absolument rien de bon…
- Merci Jane…
La voix d’Eileen, plus posée qu’à l’habitude, s’était élevée. Elle regardait le consultant qui se tenait encore dans l’encadrement de la porte et son regard, profond, exprimait toute la reconnaissance qu’elle ressentait pour lui. Il lui avait sauvé la vie, il l’avait ramenée malgré tout ce qu’on avait dit à son sujet. La main de Lisbon, toujours posée sur l’épaule de Jane, exerça une légère pression comme pour montrer qu’elle était là. Elle savait que le consultant ne supportait pas facilement les remerciements aussi directs que ceux que venait d’exprimer Eileen. Jane se sentit, malgré tout, soulagé. Si c’était pour cela que Felicity, Alice et Elena les avaient fait venir, ils n’avaient rien à craindre. Mais le regard échangé par les trois jeunes femmes lui fit froncer les sourcils. Leur plan ne s’arrêtait pas là.
La porte se referma derrière lui, lui montrant que Lisbon était entrée à sa suite dans la chambre. Il jeta un coup d’œil circulaire autour de lui puis finalement, se tourna vers Eileen, le regard interrogateur… « Autant ne pas attendre » se dit-il. S’il devait se passer quelque chose, autant que cela se passe le plus vite possible.
Simon, de loin, souriait. Il voyait son frère plus inquiet que jamais. Et Lisbon, derrière lui, n’était pas plus rassurée. Le jeune homme, toujours accompagné de Jenny qui semblait être liée à lui par un fil invisible, les observait attentivement. Il avait vu les trois compères préparer cette rencontre et savait qu’elles ne voulaient en aucun cas les dresser l’un contre l’autre… c’était même plutôt le contraire…
Eileen, comme pour confirmer les pensées de Simon, se redressa dans son lit, fixant Jane et Lisbon avec attention.
- J’aurai besoin d’une explication Patrick ! s’exclama la jeune femme, confirmant les doutes de Jane.
C’était bien ça… Alice, Felicity et Elena avaient décidé de les soumettre au « Détecteur Eileen ». Et il savait qu’ils n’avaient aucun moyen d’y échapper. Lisbon de son côté, écarquilla les yeux. Elle doutait réellement que cela soit une bonne idée. Ce n’était pas le moment de les confronter ainsi, tout pouvait, d’un instant à l’autre, s’effondrer. Si Eileen se trompait, si elle n’exprimait pas parfaitement leurs sentiments et leurs pensées, cela pouvait avoir des conséquences catastrophiques.
Jane se tourna vers elle le regard interrogateur et Lisbon hocha lentement la tête. Oui, elle avait cette question au fond d’elle… elle voulait avoir une explication concernant toutes ces choses étranges qui s’étaient produites depuis leur arrivée à l’hôpital. Un doux sourire apparu sur le visage du consultant qui s’apprêta à répondre quand la voix d’Eileen, prenant l’intonation de celle de Jane, retentit une nouvelle fois
- J’aurais juste besoin de ta confiance…
Jane ferma les yeux. Entendre la jeune femme répondre à sa place n’était pas forcément la chose la plus plaisante.
- Tout ce qui s’est passé aujourd’hui fait partie du même univers que celui auquel Anna croit…
Lisbon fronça les sourcils et le dévisagea attentivement. Avait-il réellement dit ça ? Lui qui refusait de croire à l’existence de quelque chose d’autre. Lui qui, à chaque prédiction de son amie, riait, persuadé que tout cela n’était qu’invention et folie ? Le regard que Jane posa sur elle, à cet instant, lui fit comprendre que cette fois, il ne riait pas. Elle hocha lentement la tête. Elle pouvait comprendre. Ou plutôt elle pouvait ressentir que l’explication de leur étrange escapade resterait à jamais obscure, comme un de ces mystères qui restent, tout au long de la vie, sans solution.
- Moi par contre, je me pose des questions sur…
Eileen s’arrêta au milieu de sa phrase. Le problème, celui qui n’avait pas effleuré l’esprit des trois compères, c’était qu’Eileen avait non seulement conservé son étrange don, mais était à présent capable de réfléchir à ce qu’elle s’apprêtait à dire. Et elle n’était pas certaine que ce qu’elle venait de lire en Jane, devait être divulgué ainsi, en public. Le sourire de Jane se crispa légèrement. A présent il comprenait. Ce n’était surement pas volontaire, mais ses trois amies allaient l’aider à exprimer ce qu’il avait encore du mal à dire à Lisbon. C’était maintenant… maintenant ou jamais.
- … sur l’avenir murmura-t’il pour terminer la phrase commencée par Eileen.
Lisbon cligna plusieurs fois des yeux, tentant de comprendre ce qu’il voulait dire par ces quelques mots. Elle savait que c’était à elle de parler. Jane avait ouvert une porte, et lui demandait ainsi de lui donner une raison de continuer ou de reculer et de ne plus jamais lui en parler. Elle déglutit difficilement, se rendant brusquement compte de la raison de son doute… elle avait peur. Elle, Térésa Lisbon, agent du CBI, était terrorisée. Pour la première fois de sa vie, elle était incapable de savoir ce qu’elle était sensée faire ou dire.
Eileen qui avait accès aux sentiments de ces deux amis sentit son cœur se serrer. Elle savait qu’ils se trouvaient en face d’un carrefour important de leur vie. C’était quitte ou double. Ou Lisbon se décidait à parler, à exprimer ce qu’elle gardait en elle depuis trop longtemps ou elle se taisait… et par la même occasion, fermait à jamais leur possibilité d’un avenir commun. Son regard passait alternativement de l’un à l’autre, insistant, comme si elle souhaitait, par le seul éclat de ses yeux, insuffler à Lisbon la force de lire au fond de son propre cœur et d’exprimer ce qui s’y trouvait. Sentant qu’il était de son devoir, à cet instant précis, d’intervenir, elle se lança
- Lisbon…
Les yeux verts de la jeune femme croisèrent ceux d’Eileen
- La vérité Lisbon… Juste la vérité… murmura la nièce de Rigsby, sachant que c’était peut-être les dernières paroles qu’elle allait prononcer. Le reste… le reste était entre les mains de la patronne.
Quelques rides apparurent sur le front de Jane, montrant que le doute de Lisbon commençait progressivement à lui faire peur. Avait-il eu raison d’aller si vite ? Une petite voix au fond de lui s’empressa de le rassurer
« Tu pourrais quand même lui laisser le temps de réagir non ? »
Jane, malgré lui, sourit doucement. La voix de Demel raisonna en lui comme une douce musique et lui réchauffa le cœur.
« Lisbon a passé sa vie à se protéger et à bâtir un mur autour de son cœur… tu voudrais qu’elle le détruise en trois secondes juste parce que tu souhaites savoir ce qu’elle pense là, maintenant… Un peu de patience mon cher ! »
Le regard de Jane, à présent tendre, se posa sur Lisbon. Si elle le souhaitait, il attendrait… Toute sa vie s’il le fallait mais il l’attendrait.
Tous leurs amis, autour d’eux, patientaient le cœur battant. Chacun aurait voulu se précipiter vers Lisbon pour la convaincre, la pousser à se décider à parler et à exprimer enfin ce que tous souhaitaient entendre, mais aucun ne le fit. Ils avaient trop de respect et trop d’affection pour elle. Il fallait lui laisser du temps…
Lisbon, après un instant de silence, releva lentement la tête vers Jane et croisa son regard bleu. Le cœur battant, elle sourit doucement et murmura d’une voix légèrement hésitante
- Le futur ?...
Un sourire apparu sur le visage de Jane qui s’avança de quelques pas en direction de sa bien aimée. Il s’immobilisa non loin d’elle et ils restèrent les yeux dans les yeux jusqu’à ce que Demel, impatient, se décida à intervenir
« Bon ça y est ? Tu te décides ? Vous allez finir par prendre racine si ça continue ! »
En attendant, Bonne lecture !
Chapitre 25 : Juste la vérité…
A travers la vitre de la porte, Jane jeta un coup d’œil à Eileen qui était toujours allongée dans son lit. La jeune femme semblait aller beaucoup mieux et une stabilité se lisait dans son regard, comme si elle savait à présent qui elle était, de quoi était fait son passé et ce qui c’était produit ces derniers jours.
Lisbon posa sa main sur l’épaule de Jane, comprenant qu’il était aussi inquiet qu’elle. Que manigançaient-elles ? Pourquoi fallait-il qu’ils se rendent tout deux auprès d’Eileen ? Bien qu’elle soit guérie, Jane ignorait si elle n’avait pas gardé une certaine capacité à lire les sentiments de ceux qui se tenaient non loin d’elle. Et si tel était le cas, ce n’était peut-être pas réellement ce qu’il souhaitait en cet instant, alors qu’il était à deux doigts de se décider à passer le cap, à faire sa demande à Lisbon… C’était justement peut-être ça le dernier problème qu’il lui restait à résoudre. Il devait se décider. Il devait avoir confiance en leur amour et faire le premier pas vers elle.
Felicity ouvrit la porte d’un geste ample et fit signe à ses amis de la suivre à l’intérieur de la chambre. A la grande surprise de Jane et de Lisbon, tous entrèrent à la suite de la jeune femme. Ils échangèrent un regard rempli de sous-entendus. Cela ne prévoyait rien de bon… absolument rien de bon…
- Merci Jane…
La voix d’Eileen, plus posée qu’à l’habitude, s’était élevée. Elle regardait le consultant qui se tenait encore dans l’encadrement de la porte et son regard, profond, exprimait toute la reconnaissance qu’elle ressentait pour lui. Il lui avait sauvé la vie, il l’avait ramenée malgré tout ce qu’on avait dit à son sujet. La main de Lisbon, toujours posée sur l’épaule de Jane, exerça une légère pression comme pour montrer qu’elle était là. Elle savait que le consultant ne supportait pas facilement les remerciements aussi directs que ceux que venait d’exprimer Eileen. Jane se sentit, malgré tout, soulagé. Si c’était pour cela que Felicity, Alice et Elena les avaient fait venir, ils n’avaient rien à craindre. Mais le regard échangé par les trois jeunes femmes lui fit froncer les sourcils. Leur plan ne s’arrêtait pas là.
La porte se referma derrière lui, lui montrant que Lisbon était entrée à sa suite dans la chambre. Il jeta un coup d’œil circulaire autour de lui puis finalement, se tourna vers Eileen, le regard interrogateur… « Autant ne pas attendre » se dit-il. S’il devait se passer quelque chose, autant que cela se passe le plus vite possible.
Simon, de loin, souriait. Il voyait son frère plus inquiet que jamais. Et Lisbon, derrière lui, n’était pas plus rassurée. Le jeune homme, toujours accompagné de Jenny qui semblait être liée à lui par un fil invisible, les observait attentivement. Il avait vu les trois compères préparer cette rencontre et savait qu’elles ne voulaient en aucun cas les dresser l’un contre l’autre… c’était même plutôt le contraire…
Eileen, comme pour confirmer les pensées de Simon, se redressa dans son lit, fixant Jane et Lisbon avec attention.
- J’aurai besoin d’une explication Patrick ! s’exclama la jeune femme, confirmant les doutes de Jane.
C’était bien ça… Alice, Felicity et Elena avaient décidé de les soumettre au « Détecteur Eileen ». Et il savait qu’ils n’avaient aucun moyen d’y échapper. Lisbon de son côté, écarquilla les yeux. Elle doutait réellement que cela soit une bonne idée. Ce n’était pas le moment de les confronter ainsi, tout pouvait, d’un instant à l’autre, s’effondrer. Si Eileen se trompait, si elle n’exprimait pas parfaitement leurs sentiments et leurs pensées, cela pouvait avoir des conséquences catastrophiques.
Jane se tourna vers elle le regard interrogateur et Lisbon hocha lentement la tête. Oui, elle avait cette question au fond d’elle… elle voulait avoir une explication concernant toutes ces choses étranges qui s’étaient produites depuis leur arrivée à l’hôpital. Un doux sourire apparu sur le visage du consultant qui s’apprêta à répondre quand la voix d’Eileen, prenant l’intonation de celle de Jane, retentit une nouvelle fois
- J’aurais juste besoin de ta confiance…
Jane ferma les yeux. Entendre la jeune femme répondre à sa place n’était pas forcément la chose la plus plaisante.
- Tout ce qui s’est passé aujourd’hui fait partie du même univers que celui auquel Anna croit…
Lisbon fronça les sourcils et le dévisagea attentivement. Avait-il réellement dit ça ? Lui qui refusait de croire à l’existence de quelque chose d’autre. Lui qui, à chaque prédiction de son amie, riait, persuadé que tout cela n’était qu’invention et folie ? Le regard que Jane posa sur elle, à cet instant, lui fit comprendre que cette fois, il ne riait pas. Elle hocha lentement la tête. Elle pouvait comprendre. Ou plutôt elle pouvait ressentir que l’explication de leur étrange escapade resterait à jamais obscure, comme un de ces mystères qui restent, tout au long de la vie, sans solution.
- Moi par contre, je me pose des questions sur…
Eileen s’arrêta au milieu de sa phrase. Le problème, celui qui n’avait pas effleuré l’esprit des trois compères, c’était qu’Eileen avait non seulement conservé son étrange don, mais était à présent capable de réfléchir à ce qu’elle s’apprêtait à dire. Et elle n’était pas certaine que ce qu’elle venait de lire en Jane, devait être divulgué ainsi, en public. Le sourire de Jane se crispa légèrement. A présent il comprenait. Ce n’était surement pas volontaire, mais ses trois amies allaient l’aider à exprimer ce qu’il avait encore du mal à dire à Lisbon. C’était maintenant… maintenant ou jamais.
- … sur l’avenir murmura-t’il pour terminer la phrase commencée par Eileen.
Lisbon cligna plusieurs fois des yeux, tentant de comprendre ce qu’il voulait dire par ces quelques mots. Elle savait que c’était à elle de parler. Jane avait ouvert une porte, et lui demandait ainsi de lui donner une raison de continuer ou de reculer et de ne plus jamais lui en parler. Elle déglutit difficilement, se rendant brusquement compte de la raison de son doute… elle avait peur. Elle, Térésa Lisbon, agent du CBI, était terrorisée. Pour la première fois de sa vie, elle était incapable de savoir ce qu’elle était sensée faire ou dire.
Eileen qui avait accès aux sentiments de ces deux amis sentit son cœur se serrer. Elle savait qu’ils se trouvaient en face d’un carrefour important de leur vie. C’était quitte ou double. Ou Lisbon se décidait à parler, à exprimer ce qu’elle gardait en elle depuis trop longtemps ou elle se taisait… et par la même occasion, fermait à jamais leur possibilité d’un avenir commun. Son regard passait alternativement de l’un à l’autre, insistant, comme si elle souhaitait, par le seul éclat de ses yeux, insuffler à Lisbon la force de lire au fond de son propre cœur et d’exprimer ce qui s’y trouvait. Sentant qu’il était de son devoir, à cet instant précis, d’intervenir, elle se lança
- Lisbon…
Les yeux verts de la jeune femme croisèrent ceux d’Eileen
- La vérité Lisbon… Juste la vérité… murmura la nièce de Rigsby, sachant que c’était peut-être les dernières paroles qu’elle allait prononcer. Le reste… le reste était entre les mains de la patronne.
Quelques rides apparurent sur le front de Jane, montrant que le doute de Lisbon commençait progressivement à lui faire peur. Avait-il eu raison d’aller si vite ? Une petite voix au fond de lui s’empressa de le rassurer
« Tu pourrais quand même lui laisser le temps de réagir non ? »
Jane, malgré lui, sourit doucement. La voix de Demel raisonna en lui comme une douce musique et lui réchauffa le cœur.
« Lisbon a passé sa vie à se protéger et à bâtir un mur autour de son cœur… tu voudrais qu’elle le détruise en trois secondes juste parce que tu souhaites savoir ce qu’elle pense là, maintenant… Un peu de patience mon cher ! »
Le regard de Jane, à présent tendre, se posa sur Lisbon. Si elle le souhaitait, il attendrait… Toute sa vie s’il le fallait mais il l’attendrait.
Tous leurs amis, autour d’eux, patientaient le cœur battant. Chacun aurait voulu se précipiter vers Lisbon pour la convaincre, la pousser à se décider à parler et à exprimer enfin ce que tous souhaitaient entendre, mais aucun ne le fit. Ils avaient trop de respect et trop d’affection pour elle. Il fallait lui laisser du temps…
Lisbon, après un instant de silence, releva lentement la tête vers Jane et croisa son regard bleu. Le cœur battant, elle sourit doucement et murmura d’une voix légèrement hésitante
- Le futur ?...
Un sourire apparu sur le visage de Jane qui s’avança de quelques pas en direction de sa bien aimée. Il s’immobilisa non loin d’elle et ils restèrent les yeux dans les yeux jusqu’à ce que Demel, impatient, se décida à intervenir
« Bon ça y est ? Tu te décides ? Vous allez finir par prendre racine si ça continue ! »
Flicka11- Flic en uniforme
- Personnage préféré : Patrick Jane
Loisirs : Cinéma, Musique, Lire et écrire des fanfics Jisbon ;-)
Localisation : Dans un tout petit pays pas très loin de la France :-P
Re: Et si nous étions au CBI ? Ca donnerait quoi ? ^
J'adore les réflexions de Demel ! Un coup il dit à Jane de patienter, un autre de se dépêcher, il est impossible !
Ils sont choupis tous les deux, tout timides... Mais Demel a raison, 'faut se grouiller un peu ! Surtout si... Si c'est bientôt fini...
Ils sont choupis tous les deux, tout timides... Mais Demel a raison, 'faut se grouiller un peu ! Surtout si... Si c'est bientôt fini...
La suite ! La suite ! La suite !
Pour qu'on ait enfin...
LE bisou !!!
Pour qu'on ait enfin...
LE bisou !!!
34202- Inspecteur de police
- Personnage préféré : ♥ Patrick Jane ♥ ! Et puis Lisbon et Cho et les autres x)
Loisirs : Faire ce qu'il me plaît x) Utile comme réponse hein ?
Localisation : Dans l'Univers, c'est assez précis ?
Re: Et si nous étions au CBI ? Ca donnerait quoi ? ^
J'adore Flicka.
Je crois que je ne suis pas original dans mes coms mais c'est tellement
Demel est aussi pressé que nous qu'ils franchissent le pas ces deux là car ils sont vraiment long à la détente.
J'ai hate de voir l'épilogue
Daidi- Co-admin
- Personnage préféré : Lisbon
Re: Et si nous étions au CBI ? Ca donnerait quoi ? ^
super ce chapitre Flicka
et oui Jane faut quand même qu'il perde pas trop son temps avant de l'embrasser
C'est bientôt la fin mais c'est pas grave, la fic était vraiment super j'ai adoré
et oui Jane faut quand même qu'il perde pas trop son temps avant de l'embrasser
C'est bientôt la fin mais c'est pas grave, la fic était vraiment super j'ai adoré
Sweetylove30- Red John
- Personnage préféré : lisbon, jane
Loisirs : lecture, ecriture
Localisation : devant mon ordi avec Patrick Jane dans mes bras
Re: Et si nous étions au CBI ? Ca donnerait quoi ? ^
34202 a écrit: J'adore les réflexions de Demel ! Un coup il dit à Jane de patienter, un autre de se dépêcher, il est impossible !
Ils sont choupis tous les deux, tout timides... Mais Demel a raison, 'faut se grouiller un peu ! Surtout si... Si c'est bientôt fini...La suite ! La suite ! La suite !
Pour qu'on ait enfin...
LE bisou !!!
Le bisou ! Le bisou ! Le bisou !
Toujours aussi bien !!
Invité- Invité
Re: Et si nous étions au CBI ? Ca donnerait quoi ? ^
je suis presse d'avoir la suite jisbonienne lol
Invité- Invité
Re: Et si nous étions au CBI ? Ca donnerait quoi ? ^
Alors voilà... suite et fin du chapitre 25... après ça, il restera l'épilogue, histoire que chacun ait une petite idée de ce que l'avenir réserve à son personnage !
Comme poussé par une force qui venait du fin fond de son cœur, Jane s’avança une nouvelle fois vers Lisbon. Plus près, encore plus près… C’était important pour ce qu’il s’apprêtait à lui dire. Il avait besoin de sentir son corps près du sien, de sentir son âme vibrer par sa présence. Elle lui inspirait la paix et une confiance absolue envers ce qu’il souhaitait, ce qu’il osait, malgré tout ce qu’il avait pu traverser, désirer.
Lisbon, au fond d’elle-même, même si elle ne voulait pas encore se l’admettre, savait parfaitement ce qui occupait les pensées de Jane. Quelle femme ne se douterait pas de ce qui allait suivre quand une conversation commençait par le mot : « Avenir » ? Malgré tout, elle n’osait accorder d’importance à cette impression qui commençait progressivement à prendre une grande place au fond de son cœur. Elle savait combien Jane avait besoin de temps, et John le rouge n’était mort que depuis quelques heures. Peut-être était-ce trop tôt pour lui, peut-être avait-il besoin de plus de temps pour se rendre compte que son passé pouvait enfin être mis de côté. Il lui avait dit qu’il l’aimait… mais était-ce assez fort ? Assez puissant pour briser toutes les barrières ?
Demel, Dymon et Daneel, dans l’esprit de Jane, Lily et Manon, avaient déjà mis tout sans dessus-dessous. Si l’on tente d’imaginer une réunion de trois anges, connaisseurs de l’avenir, des sentiments réels et des désirs de ceux sur qui ils doivent veiller, on obtiendra très facilement une image fidèle de ce qui était en train de se produire. Lily et Manon cherchaient tant bien que mal à faire abstraction du brouhaha provoqué par l’excitation des trois compères et ne pouvaient s’empêcher d’admirer Jane devant le calme qu’il affichait, sachant parfaitement qu’il subissait la même chose qu’elles.
- Demel, taisez-vous !
Etait-ce parce que les anges savaient déjà ce qui allait suivre ? Où était-ce cet imperceptible accent d’assurance qu’avait pris la voix de Jane à l’intérieur de sa tête qui poussa les gardiens à se taire ? Quoiqu’il en soit, cette simple demande suffit à ramener le silence. Le consultant se concentra sur celle qui se trouvait en face de lui et sur ce qu’il s’apprêtait à lui dire.
- Tu m’as sauvé la vie Térésa…
Entendre son prénom prononcé ainsi avec tant de douceur et d’amour par l’homme qu’elle aimait provoqua chez la jeune femme une série de frissons qui ne firent qu’augmenter son envie de se trouver plus près de lui. Elle sourit doucement, juste pour lui exprimer le fait qu’elle écoutait… ou plutôt, qu’elle était toute ouïe…
- Si je ne t’avais pas rencontré il y a quelques années, je n’aurai jamais pu vivre. Tu m’as empêché de sombrer, de commettre l’irréparable, et tu es devenue pour moi… ma complice…
Jane s’arrêta un court instant, approfondit le regard qu’il échangeait avec la jeune femme et murmura
- Mon âme sœur…
Lisbon, au fur et à mesure de ces paroles, avait l’impression de perdre pied, comme si elle était entrainée dans une chute du sommet d’une falaise, une chute dans le vide mais qui, elle le savait d’avance, ne se terminerait jamais. Une de ces descentes où on a plutôt la sensation de voler et de s’élever au-delà des nuages et des étoiles, où le bas et le haut se mélange, dans une grisante et douce danse que l’on partage pour l’éternité avec celui que l’on aime.
La main de Jane s’avança doucement vers le visage de la jeune femme et ses doigts caressèrent sa joue. Surprise, Lisbon se rendit compte qu’elle pleurait. Les larmes coulaient signe d’une joie incommensurable, d’un bonheur qu’elle n’aurait jamais cru pouvoir vivre.
Tous les agents présents eurent alors la sensation d’assister à une scène au ralenti. La plus lente et la plus belle des scènes…
Jane, comme si les images étaient retenues par un lasso encerclant le temps et au bout duquel tous les anges de l’univers exerçaient une traction suffisante pour transformer les secondes et minutes, s’agenouilla devant Lisbon. Doucement, avec tendresse, il lui saisit la main alors que les larmes redoublaient d’intensité sur les joues de la jeune femme, comprenant que cette fois, son rêve allait réellement prendre vie. Le consultant plongea sa main dans la poche de sa veste et en sortit une bague que personne n’avait jamais eu l’occasion de voir avant cet ultime instant. Jane l’avait déjà depuis un long moment. Il l’avait achetée l’année précédente alors qu’il se promenait dans les rues de Sacramento. Il n’avait eu, alors, aucune idée particulière, aucune pensée… juste, elle lui avait rappelé Lisbon, parce que la pierre, comme ses yeux, était émeraude. Il avait décidé de l’acheter, comme guidé par une intuition ou une simple envie ou… ou alors par un petit ange qui veillait déjà sur lui mais dont il ignorait encore l’existence…
- Térésa Lisbon… s’exclama Jane
Un sourire plus qu’éclatant illumina le visage de la jeune femme. Si elle ne s’était pas retenue, elle aurait tout simplement crié ou plutôt hurlé « oui », là, maintenant, avant même qu’il n’ait terminé sa demande, et elle se serait précipitée vers lui pour l’embrasser encore en encore, mais elle attendait, sachant que cet instant était unique et que pour rien au monde elle ne voudrait le gâcher.
Alors Jane, comme si cette question était celle qu’il aurait toujours souhaitée lui poser, donnant la sensation que s’il ne lui demandait pas, à cet instant, il perdrait la raison à tout jamais et mourrait d’une souffrance bien plus forte que toutes celles qu’il avait connues, reprit
- Térésa Lisbon…
Et avec un sourire qui semblait mélanger malice, joie, amour, tendresse et un petit quelque chose de particulier dont seul le consultant avait le secret
- Veux-tu m’épouser ?
Aucun mot, aucune phrase ne pourrait exprimer la suite des sentiments. Peut-être pourrait-on tenter de comparer la puissance de l’amour qui poussa Lisbon vers Jane dans un élan qui fit soudain s’accélérer toutes les images jusque-là ralenties, à celui d’un ouragan, mais on serait loin de la réalité. Peut-être pourrions-nous affirmer que le baiser qui suivit fut long, passionné, plus doux que le sensation de s’allonger sur un tapis de nuages, lent et à la fois emplit d’une passion ardente et dévorante, emprunt d’un amour puissant… mais là encore, nous aurions la sensation de ne pas rendre justice à la force et à la beauté de leurs sentiments.
C’est ce que Manon, à quelques pas des deux fiancés, les yeux remplis de larmes était en train de penser… décidément non, c’était bien trop beau, bien trop fort.
Lorsque les deux amants se séparèrent et retrouvèrent leurs esprits, leurs amis se précipitèrent vers eux pour les féliciter. Simon et Jenny se regardaient amoureusement, imités par Cho et Shai, David et Evangeline,… ainsi que Rigsby et Van Pelt bien entendu.
Quiconque aurait suivi l’histoire depuis le début se serait certainement dit que le hasard fait bien les choses… tant de couples réunis… était-ce réellement un hasard finalement ?
Des félicitations, quelques hourras par-ci par-là, des sourires, des rires, les plus jeunes saisis par l’envie de danser, les autres, peut-être par l’envie de chanter… et puis les regards échangés par le personnel de l’hôpital, persuadés que la folie avait rajouté un petit quelque chose à tout cela.
Demel, Dymon et Daneel, observant la scène de là-haut, se frappèrent dans la main, l’un après l’autre.
- Beau boulot ! S’exclama Demel, trop fier de lui.
Daneel hocha vigoureusement la tête alors que Dymon lui, se rendant brusquement compte qu’il n’avait pas dormi depuis maintenant… un long, très long moment, baillait bruyamment. Incapables de voler, trop épuisés pour se tenir droit tout seul, ils s’éloignèrent clopin-clopant, passant d’un nuage à l’autre vers un endroit plus calme.
S’éloigner ? Pas pour toujours ! Juste parce qu’un ange, bien qu’on ait tendance à penser le contraire, sa mission enfin achevée, à droit, lui aussi, à une bonne nuit de sommeil. Une seule nuit pendant laquelle il priera, la moitié du temps, pour que les hommes, pendant sa courte absence, n’aillent pas déjà tout mis sans dessus-dessous…
Comme poussé par une force qui venait du fin fond de son cœur, Jane s’avança une nouvelle fois vers Lisbon. Plus près, encore plus près… C’était important pour ce qu’il s’apprêtait à lui dire. Il avait besoin de sentir son corps près du sien, de sentir son âme vibrer par sa présence. Elle lui inspirait la paix et une confiance absolue envers ce qu’il souhaitait, ce qu’il osait, malgré tout ce qu’il avait pu traverser, désirer.
Lisbon, au fond d’elle-même, même si elle ne voulait pas encore se l’admettre, savait parfaitement ce qui occupait les pensées de Jane. Quelle femme ne se douterait pas de ce qui allait suivre quand une conversation commençait par le mot : « Avenir » ? Malgré tout, elle n’osait accorder d’importance à cette impression qui commençait progressivement à prendre une grande place au fond de son cœur. Elle savait combien Jane avait besoin de temps, et John le rouge n’était mort que depuis quelques heures. Peut-être était-ce trop tôt pour lui, peut-être avait-il besoin de plus de temps pour se rendre compte que son passé pouvait enfin être mis de côté. Il lui avait dit qu’il l’aimait… mais était-ce assez fort ? Assez puissant pour briser toutes les barrières ?
Demel, Dymon et Daneel, dans l’esprit de Jane, Lily et Manon, avaient déjà mis tout sans dessus-dessous. Si l’on tente d’imaginer une réunion de trois anges, connaisseurs de l’avenir, des sentiments réels et des désirs de ceux sur qui ils doivent veiller, on obtiendra très facilement une image fidèle de ce qui était en train de se produire. Lily et Manon cherchaient tant bien que mal à faire abstraction du brouhaha provoqué par l’excitation des trois compères et ne pouvaient s’empêcher d’admirer Jane devant le calme qu’il affichait, sachant parfaitement qu’il subissait la même chose qu’elles.
- Demel, taisez-vous !
Etait-ce parce que les anges savaient déjà ce qui allait suivre ? Où était-ce cet imperceptible accent d’assurance qu’avait pris la voix de Jane à l’intérieur de sa tête qui poussa les gardiens à se taire ? Quoiqu’il en soit, cette simple demande suffit à ramener le silence. Le consultant se concentra sur celle qui se trouvait en face de lui et sur ce qu’il s’apprêtait à lui dire.
- Tu m’as sauvé la vie Térésa…
Entendre son prénom prononcé ainsi avec tant de douceur et d’amour par l’homme qu’elle aimait provoqua chez la jeune femme une série de frissons qui ne firent qu’augmenter son envie de se trouver plus près de lui. Elle sourit doucement, juste pour lui exprimer le fait qu’elle écoutait… ou plutôt, qu’elle était toute ouïe…
- Si je ne t’avais pas rencontré il y a quelques années, je n’aurai jamais pu vivre. Tu m’as empêché de sombrer, de commettre l’irréparable, et tu es devenue pour moi… ma complice…
Jane s’arrêta un court instant, approfondit le regard qu’il échangeait avec la jeune femme et murmura
- Mon âme sœur…
Lisbon, au fur et à mesure de ces paroles, avait l’impression de perdre pied, comme si elle était entrainée dans une chute du sommet d’une falaise, une chute dans le vide mais qui, elle le savait d’avance, ne se terminerait jamais. Une de ces descentes où on a plutôt la sensation de voler et de s’élever au-delà des nuages et des étoiles, où le bas et le haut se mélange, dans une grisante et douce danse que l’on partage pour l’éternité avec celui que l’on aime.
La main de Jane s’avança doucement vers le visage de la jeune femme et ses doigts caressèrent sa joue. Surprise, Lisbon se rendit compte qu’elle pleurait. Les larmes coulaient signe d’une joie incommensurable, d’un bonheur qu’elle n’aurait jamais cru pouvoir vivre.
Tous les agents présents eurent alors la sensation d’assister à une scène au ralenti. La plus lente et la plus belle des scènes…
Jane, comme si les images étaient retenues par un lasso encerclant le temps et au bout duquel tous les anges de l’univers exerçaient une traction suffisante pour transformer les secondes et minutes, s’agenouilla devant Lisbon. Doucement, avec tendresse, il lui saisit la main alors que les larmes redoublaient d’intensité sur les joues de la jeune femme, comprenant que cette fois, son rêve allait réellement prendre vie. Le consultant plongea sa main dans la poche de sa veste et en sortit une bague que personne n’avait jamais eu l’occasion de voir avant cet ultime instant. Jane l’avait déjà depuis un long moment. Il l’avait achetée l’année précédente alors qu’il se promenait dans les rues de Sacramento. Il n’avait eu, alors, aucune idée particulière, aucune pensée… juste, elle lui avait rappelé Lisbon, parce que la pierre, comme ses yeux, était émeraude. Il avait décidé de l’acheter, comme guidé par une intuition ou une simple envie ou… ou alors par un petit ange qui veillait déjà sur lui mais dont il ignorait encore l’existence…
- Térésa Lisbon… s’exclama Jane
Un sourire plus qu’éclatant illumina le visage de la jeune femme. Si elle ne s’était pas retenue, elle aurait tout simplement crié ou plutôt hurlé « oui », là, maintenant, avant même qu’il n’ait terminé sa demande, et elle se serait précipitée vers lui pour l’embrasser encore en encore, mais elle attendait, sachant que cet instant était unique et que pour rien au monde elle ne voudrait le gâcher.
Alors Jane, comme si cette question était celle qu’il aurait toujours souhaitée lui poser, donnant la sensation que s’il ne lui demandait pas, à cet instant, il perdrait la raison à tout jamais et mourrait d’une souffrance bien plus forte que toutes celles qu’il avait connues, reprit
- Térésa Lisbon…
Et avec un sourire qui semblait mélanger malice, joie, amour, tendresse et un petit quelque chose de particulier dont seul le consultant avait le secret
- Veux-tu m’épouser ?
Aucun mot, aucune phrase ne pourrait exprimer la suite des sentiments. Peut-être pourrait-on tenter de comparer la puissance de l’amour qui poussa Lisbon vers Jane dans un élan qui fit soudain s’accélérer toutes les images jusque-là ralenties, à celui d’un ouragan, mais on serait loin de la réalité. Peut-être pourrions-nous affirmer que le baiser qui suivit fut long, passionné, plus doux que le sensation de s’allonger sur un tapis de nuages, lent et à la fois emplit d’une passion ardente et dévorante, emprunt d’un amour puissant… mais là encore, nous aurions la sensation de ne pas rendre justice à la force et à la beauté de leurs sentiments.
C’est ce que Manon, à quelques pas des deux fiancés, les yeux remplis de larmes était en train de penser… décidément non, c’était bien trop beau, bien trop fort.
Lorsque les deux amants se séparèrent et retrouvèrent leurs esprits, leurs amis se précipitèrent vers eux pour les féliciter. Simon et Jenny se regardaient amoureusement, imités par Cho et Shai, David et Evangeline,… ainsi que Rigsby et Van Pelt bien entendu.
Quiconque aurait suivi l’histoire depuis le début se serait certainement dit que le hasard fait bien les choses… tant de couples réunis… était-ce réellement un hasard finalement ?
Des félicitations, quelques hourras par-ci par-là, des sourires, des rires, les plus jeunes saisis par l’envie de danser, les autres, peut-être par l’envie de chanter… et puis les regards échangés par le personnel de l’hôpital, persuadés que la folie avait rajouté un petit quelque chose à tout cela.
Demel, Dymon et Daneel, observant la scène de là-haut, se frappèrent dans la main, l’un après l’autre.
- Beau boulot ! S’exclama Demel, trop fier de lui.
Daneel hocha vigoureusement la tête alors que Dymon lui, se rendant brusquement compte qu’il n’avait pas dormi depuis maintenant… un long, très long moment, baillait bruyamment. Incapables de voler, trop épuisés pour se tenir droit tout seul, ils s’éloignèrent clopin-clopant, passant d’un nuage à l’autre vers un endroit plus calme.
S’éloigner ? Pas pour toujours ! Juste parce qu’un ange, bien qu’on ait tendance à penser le contraire, sa mission enfin achevée, à droit, lui aussi, à une bonne nuit de sommeil. Une seule nuit pendant laquelle il priera, la moitié du temps, pour que les hommes, pendant sa courte absence, n’aillent pas déjà tout mis sans dessus-dessous…
Flicka11- Flic en uniforme
- Personnage préféré : Patrick Jane
Loisirs : Cinéma, Musique, Lire et écrire des fanfics Jisbon ;-)
Localisation : Dans un tout petit pays pas très loin de la France :-P
Re: Et si nous étions au CBI ? Ca donnerait quoi ? ^
100% "Nous" ça !Flicka11 a écrit:Simon et Jenny se regardaient amoureusement, imités par Cho et Shai, David et Evangeline,… ainsi que Rigsby et Van Pelt bien entendu.
Quiconque aurait suivi l’histoire depuis le début se serait certainement dit que le hasard fait bien les choses… tant de couples réunis… était-ce réellement un hasard finalement ?
Flicka11 a écrit:les regards échangés par le personnel de l’hôpital, persuadés que la folie avait rajouté un petit quelque chose à tout cela.
Trop fort ! Pauvres anges quand même !!!Flicka11 a écrit:Demel, Dymon et Daneel, observant la scène de là-haut, se frappèrent dans la main, l’un après l’autre.
- Beau boulot ! S’exclama Demel, trop fier de lui.
Daneel hocha vigoureusement la tête alors que Dymon lui, se rendant brusquement compte qu’il n’avait pas dormi depuis maintenant… un long, très long moment, baillait bruyamment. Incapables de voler, trop épuisés pour se tenir droit tout seul, ils s’éloignèrent clopin-clopant, passant d’un nuage à l’autre vers un endroit plus calme.
S’éloigner ? Pas pour toujours ! Juste parce qu’un ange, bien qu’on ait tendance à penser le contraire, sa mission enfin achevée, à droit, lui aussi, à une bonne nuit de sommeil. Une seule nuit pendant laquelle il priera, la moitié du temps, pour que les hommes, pendant sa courte absence, n’aillent pas déjà tout mis sans dessus-dessous…
PS : tu as réussi le placer, respect !
Ah, tu nous gâtes avec ce chapitre ! So Jisbon !!! Et en plus on a eu LE BISOU !
VLS !!! même si c'est la fin...
34202- Inspecteur de police
- Personnage préféré : ♥ Patrick Jane ♥ ! Et puis Lisbon et Cho et les autres x)
Loisirs : Faire ce qu'il me plaît x) Utile comme réponse hein ?
Localisation : Dans l'Univers, c'est assez précis ?
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