L'Escapade ^

Je vois mon jeune médecin se relever lancer un regard noir à Jane tandis qu’il m’injecta à nouveau un produit et ordonna à l’infirmière de d’installer une machine bizarre, de la relié à moi et de la bidouiller, un truc comme ça. J’avais retrouvé suite à ça la capacité de respirer. J’entendis quelques mots que le doc’ dit à Jane.
- Elle a fait une réaction allergique à l’anesthésiant que nous lui avons injecté, rien de grave on est intervenus à temps… Et on aurais pus être plus rapide si quelqu’un ne m’étais pas rentré dedans, reprit-il sur un ton de reproche. Nous l’avons mis sous morphine pour calmer la douleur, donc c’est normal si vous voyez qu’elle ‘plane’ un peu. La plaie a commencé à s’infecter, une infirmière viendra s’en occuper toute les heures et quand je le jugerai bon on lui fera les points de sutures.
Sur ces mots il partit, laissant Jane avec moi qui commençait à ressentir les effets de la morphine. ‘Planer’, c’est le mot, je me mis à chanter :
- I believe I can fly… I believe i can touch the sky… I think about it every night and day…Spread my wings and fly away…
Je m’arrêta soudain dans ma lancé et regarda le blond dans les yeux.
- On danse ?
Il me fit un léger sourire et me répondit :
- Je me ferai un plaisir de vous rappeler ça lorsque vous serez rétablie. C’est tentant de danser avec vous sur cette chanson.
- Oui, vous êtes bon danseur, je suis sûre que vous m’enverrez au septième ciel, dis-je tout naturellement avant de me remettre à chanter I believe i can fly.
Je m’arrêta une fois de plus, émerveillée. Là, au coin de la pièce, se trouvait une licorne.
- Ooooh Jane regarder, dis-je en la pointant du doigt.
Mon consultant tourna la tête et chercha dans la direction que j’indiquais, mais il ne trouva rien. Il se demandait de quoi je parlais.
- Elle est magnifique…
Patrick avait raison, les licorne ça existe ! Soudain je vis une petite souris maquillé en clown.
- Oh, Jane ! Je vous ai trouvé une amie !
Le pauvre Patrick ne me suivait plus du tout, mais moi je me suivais, c’était ça le principale, ah je devrais essayer la morphine plus souvent. La souris grimpa sur mon épaule et me murmura des mots à l’oreille.
- Petit ami ! m’exclamais-je en dévisageant le blond avec des yeux écarquillé. …IL FAIT QUOI ?! Tous les soirs ?! Le matin aussi ?! Avec toi ?!… ah bah oui c’est vrai il faut être deux pour faire ce genre de choses…
Mon consultant ne savais plus où se mettre, m’entendre parler de ce qui semblait être son intimité avec quelque chose qu’il ne pouvais pas voir devais sûrement être très gênant. Je priais pour qu’un dératiseur débarque et me débarrasse de cette souris. Jane fut encore plus gêné lorsque que je pointa mon doigt vers ses parties géniales en m’exclamant :
- Oh le cochon !
Bien sur, contrairement à ce qu’il pouvait penser, je ne parlais en aucunement de ses exploits sexuels. En faite un porcelet venait d’apparaître juste derrière lui. Il s’avançait près de moi et jeta la souris par la fenêtre.
- Promis je ne mangerai plus jamais de porc ! criai-je en signe de victoire et de remerciement envers le porcelet.
Non mais, cette souris dansait la salsa avec MON Jane soirs et matins ! Si Patrick doit danser la salsa c’est avec moi et personne d’autre ! Je me calmais, mais c’est alors que j’entendis comme un coup de tonnerre et ensuite un bip interminable, suivit de cris annonçant un arrêt cardiaque, et puis plus rien.

POV Jane
Quelle soirée mouvementé… Tout d’abord je pousse Lisbon à sortir dehors, en forêt, je l’aime bien Lisbon, comme un ami… Quand elle a essayé de s’éloigné de moi il y a quelques semaines je me sentais vraiment mal, mais j’ai trouvé le moyen de la pousser verre moi. Lorsque quelqu’un s’éloigne de nous, quand on fait la même chose ce quelqu’un devrait se réjouir, à moins que ce quelqu’un ne voulait pas au fond de lui s’éloigné de cette personne, alors pourquoi fait-elle ça, je ne comprend pas… Revenons à ce que je disais, je l’ai poussé à me suivre en forêt, on s’est plutôt bien amusé, bien qu’elle ne faisait que dire le contraire, de toute façon, chassez le naturel, il reviens au galop, je les ai pas imaginé ses sourires non ? Pourquoi ne veut-elle pas de mon amitié ? C’est la question qui ma torturé alors que je restait planté dans ma DS juste devant son immeuble après l’avoir déposé, et là je la vois sortir blessé… Et maintenant, dans ce lit d’hôpital…Je veux pas la perdre, j’ai besoin d’elle. Elle à déliré totalement, et est parti en arrêt cardiaque. Les médecins ont pris le défibrillateur, à chaque décharge qu’ils envoient je sens mon cœur s’oppresser dans ma poitrine, j’empêche mes larmes de me monter aux yeux, chaque seconde elle s’éloigne un peu plus de moi. Cinq minutes plus tard, le médecins déclare son décès. Je m’emporte et prend le défibrillateur dans mes mains, elle ne peut pas mourir, non, je refuse qu’elle meurt. Les infirmières tente de m’en empêcher mais je donne quand même une décharge à Lisbon, s’il y avait encore une chance je devais la saisir. Une seconde après le coup, rien, deuxième seconde, toujours rien, troisième seconde, j’entends un bip et la barre plate du cardiogramme recommence faiblement à faire comme les montagne russe. Je relâche enfin mon souffle, elle est en vie. Plus tard le médecin m’expliqua que la dose de morphine que l’infirmière avait programmé avait été presque trois fois plus haute que ce qu’elle aurait dut, c’est cela qui avait provoquer les délires ainsi que l’arrêt cardiaque. Ah, ma chère Lisbon, nous sommes vraiment tombés sur des incompétents, mais ne vous inquiétez pas, je ne les laisserai pas vous tuer. Une fois ces saletés de points de sutures faits, je vous ramène chez moi, et même si vous ne voulez pas, je le ferai. Vous êtes mon amie et je prendrai soin de vous.

POV Lisbon
J’ouvre les yeux, comme par miracle, je suis en vie. Je sens déjà beaucoup moins la morphine, mais elle est tout de même présente, assez pour me faire divaguer en tout cas. Je le vois à mon chevé, tel un mirage. Le consultant, l’horripilant consultant, qui a fait chaviré mon cœur. J’ai bien failli le perdre… La vie est trop courte. Il faut qu’il sache, en faite ils faut qu’ils sachent, tous.
- Jane… murmurai-je
Il s’approcha de moi.
- Oui Lisbon ? demanda t-il doucement, à l’écoute.
- Il faut que vous sachiez Jane… Je vous aime.