[OS] Je serai là pour toi ^

Petit One Shot écrit en cours d'allemand tellement c'était passionnant

Je serai là pour toi

Jane sortit du CBI, les sourcils froncés. Il s'inquiétait car toute l'équipe était sans nouvelle de leur chef depuis ce matin, et même lui n'avait pas pu la joindre. Peut-être se faisait-il du souci pour rien, et peut-être avait-il raison d'avoir peur, il n'en savait rien et il détestait ne pas savoir.
La sonnerie de son téléphone portable le tira de ses pensées moroses. Il décrocha ; quelques secondes plus tard, il bondissait vers sa voiture, comme frappé par la foudre du message... Ça y était, ce qu'il attendait et redoutait était arrivé, « Il » avait pris Teresa.
Le consultant savait que cela devait arriver un jour, il s'y était préparé depuis le temps, mais là, maintenant que c'était pour de vrai... Son cœur battait follement dans sa poitrine et son esprit avait du mal à assimiler ce qu'il se passait. Une seule pensée se détachait de la tempête qui régnait sous son crâne : Teresa avait besoin de lui. Il ne devait pas attendre, car elle ne pouvait pas s'en sortir seule, pas sans lui, pas cette fois-ci. Il devait la rejoindre ; les autres comprendraient, son acte était une évidence, ils savaient aussi que ça devait fatalement arriver un jour ou l'autre, ils l'avaient su dès que le couple s'était enfin formé...

La voiture démarra au quart de tour. L'image de Teresa, enfermée, allongée, épuisée, dansait devant les yeux de Jane. Il ne pouvait pas savoir ce qu'elle avait déjà enduré depuis qu'il l'avait laissée seule, ce matin-là, et cette ignorance le rendait fou. Il voulait savoir si Teresa allait bien, Teresa qui souffrait sûrement, Teresa qui ne pouvait pas s'échapper de ce pétrin dans lequel il l'avait mise sans le vouloir, Teresa qui pouvait le quitter à tout jamais à cause de lui... Allait-elle y survivre ? La médecine faisait des miracles, c'était vrai, mais... Jane avait appris à ne plus compter sur la chance, mais seulement sur lui-même.
Mais que « Lui » avait-il déjà fait, « Lui » qui les empêchait d'être ensemble en ce moment ? Jane se demanda s'il pourrait « Lui » pardonner un jour, si elle venait à mourir par « Sa » faute. Et s'il se le pardonnerait à lui-même. Car oui, c'était de sa faute. Si Patrick Jane n'avait pas approché Teresa Lisbon, jamais, sans doute jamais celle-ci ne se serait retrouvée dans une telle situation. C'était quand même une femme flic, non ? Personne ne s'en prenait aux flics, on préférait les éviter, et alors elle n'aurait pas souffert ainsi, et elle ne se serait jamais retrouvée dans cet endroit.
Jamais elle n'avait eu à subir une telle épreuve. Une fusillade, une course-poursuite, c'était monnaie courante dans son métier, mais ça... Elle était prisonnière parce qu'elle avait accepté l'amour de Jane, et la prison d'amour était à présent transformée en une vraie prison, une prison dans laquelle elle attendait la délivrance. Mais le consultant pouvait-il l'aider à s'en sortir ? Il eut un instant de lâcheté, et se reprit. Même s'il ne pouvait rien faire, au moins il serait là, avec elle.

La Citroën DS se gara dans un crissement de pneus. Trouver où ils étaient, « Lui » et Teresa, n'avait pas été difficile, et le voyage n'avait pas duré vingt minutes. Jane eut un petit sourire en se disant qu'une fois que tout cela serait fini, la première chose que lui dirait Teresa serait certainement « Combien de limitations de vitesse as-tu encore grillé pour venir me chercher ? ». Elle était toujours si prudente... Cette pensée, seule, convainquit le consultant de laisser un message à ses amis ; il n'était pas habitué à prévenir, il préférait faire cavalier seul, mais là, c'était différent. Les portes de l'ascenseur se refermèrent devant lui, et Jane les ressentit comme un étau qui se refermait sur sa poitrine, tandis qu'il s'élevait inexorablement vers le dénouement de sa longue attente.
Il fut accueilli comme il se devait et il se retrouva dans la pièce où la femme qu'il aimait gisait sur un lit, haletante, épuisée par la bataille qu'elle menait depuis qu'« Il » l'avait amenée là. Jane s'approcha d'elle, les yeux fixés sur « Lui ».

« Je t'avais juré que je serai toujours là pour toi, j'ai tenu ma promesse, murmura-t-il à l'oreille de Teresa. Ne t'inquiète pas, tout va bien se passer... Tu vas être libérée.
- Patrick, sourit-elle malgré sa faiblesse. J'ai peur... Ne me lâche pas la main, s'il te plaît...
- Je ne te lâcherai pas, je te le promets, lui répondit-il doucement, le cœur ravi d'être près d'elle. Je t'aime. Tu vas y arriver, ne t'inquiète pas. »

Et en effet, elle y arriva ; et quand la sage-femme tendit leur fils à Patrick, ils le prénommèrent Damien.

FIN



Voilà. Je n'en suis pas très contente, mais je l'ai écrit en étant à moitié endormie

J'ai bien aimé ce petit OS même si j'avais compris qui était ce "Il" au milieu de l'OS grâce à une phrase.

Je trouve que pour un OS écrit en cours, il est vraiment pas mal, bien écrit, léger. Bref ce que l'on demande quand on a pas le moral et qu'on ne veut pas se prendre la tête à lire une grosse fic.

Merci pour ce petit moment.

Ton OS est génialissime ma Numby ! J'adore ! J'étais totalement envoutée
Vive Munich ! xD Franchement je suis contente que tu fasse des écarts en allemands si ça donne des bijoux pareille.
Refais-nous en quand tu veux

Trooop bien je pensais qu'il etait arrivé un truc a Tess xD

Rien a dire

Ouaaa

J'adore!

Trop original la fin! J'ai cru à Red John aussi!

OMG !!! J'étais persuadée que c'était RJ !!! :hall2: A la moitié, je me suis dit: "Il y a quelque chose qui cloche "

Aux trois quarts: "Qu'est-ce que c'est que cette histoire ??? "

Et à la fin

Je crois que tu as tout saisi petite soeur ! Un petit bijou !

Bel os bien tourné: on s'attend pas à cette fin mais, elle me convient parfaitement

je suis completement sous le choc je m'attendais pas du tout a cette chute !!!!!!