Bad way ^
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Re: Bad way ^
J'aime beaucoup cette suite. Le happy end se met en place, j'attends la suite avec impatience mais prend tout ton temps.
Comme je te l'ai déjà dit je préfère un chapitre qui met longtemps à être posté mais qui est bien écrit et qui est bien fini que quelque chose de bacler pour tenir les délais.
Comme je te l'ai déjà dit je préfère un chapitre qui met longtemps à être posté mais qui est bien écrit et qui est bien fini que quelque chose de bacler pour tenir les délais.
Daidi- Co-admin
- Personnage préféré : Lisbon
Re: Bad way ^
Voici la suite et fin de ma fic'
Je vous remercie encore pour tous les messages que vous m'avez mis, ils m'ont tous fait vraiment plaisir alors merci beaucoup
Merci aussi à Luciole pour la relecture de ce chapitre
Parcontre, vu qu'il était un peu trop long à mon goût, je vais vous faire un épilogue. Car comme me l'a fait remarqué Lu', c'est une fin qui... laisse sur sa fin
Bonne lecture !
Chapitre 9 :
Des ‘bip’ stridents résonnaient à ses oreilles, l’a tirant de sa léthargie. Elle leva ses yeux, paniquée. Que ce passait-il ? Pourquoi maintenant, après plusieurs jours dans le coma, son cœur s’emballait-il ainsi ? Elle se leva de sa chaise et regarda le moniteur cardiaque. D’après les courbes, et même si elle n’était pas médecin, Lisbon put lire que le cœur de Jane était comme sur le point d’exploser.
Lisbon : Jane ! Jane, ça suffit ce n’est pas drôle, vous ne pouvez pas me faire ça, pas maintenant !
Elle délirait. Plein d’images passaient à une vitesse hallucinante dans son esprit. Ce n’était pas possible. Jamais elle n’aurait pensé que Jane la quitterait comme ça, pas après tout ce qu’ils avaient vécu. Elle reprit quelque peu contenance au bout de quelques secondes et sortit de la chambre. Elle hurlait de désespoir et de peur. Elle appelait à l’aide comme si sa propre vie était en danger. Et d’ailleurs c’était le cas. Cet homme qui avait tant fait pour elle, que ce soit dans les bons ou mauvais moments, faisait à présent partie intégrante de son existence. Mais elle en voulait plus, elle voulait vivre de nouveau et elle voulait que ce soit auprès de lui. Lisbon ignorait s’il le voudrait mais qu’importe, du moment qu’il était heureux, elle le serait aussi.
Un médecin suivi de deux infirmières s’étaient précipités dans la direction de la chambre de Jane en entendant les cris de la jeune femme. Ils entrèrent afin de voir ce qui se passait et demandèrent à Lisbon de sortir de la chambre. Mais elle ne l’entendait pas de cette oreille. Et après que l’une des infirmières ait fermé la porte, elle ré-ouvrit cette dernière et se plaça derrière le médecin. Elle mit ses mains devant sa bouche et lâcha un flot de larmes en voyant son précieux ami entrain de convulser. Une infirmière régla l’une des perfusions qui étaient reliées au bras de Jane tandis que le médecin prenait le défibrillateur afin de le choquer.
A ce moment là, Cho arriva dans la pièce, inquiet d’entendre autant d’agitation. Il vit la scène et, une fois n’est pas coutume, son visage se transforma et on put voir une expression qu’on pourrait appeler ‘surprise’. Il regarda tour à tour Jane, le médecin et Lisbon. Une infirmière, qui l’avait vu rentrer, lui demanda de bien vouloir éloigner la pauvre Lisbon du lit, elle n’avait pas besoin de voir ça. Cho obéit, attrapa sa patronne par les épaules, et la fit sortir de la chambre. Elle était tellement chamboulée qu’elle ne comprit pas tout de suite pourquoi son collègue l’avait fait sortir. Même après avoir refermé la porte, elle continuait de fixer un point, comme si elle pouvait voir à travers elle. Ses yeux étaient grands ouverts, tout comme sa bouche, des larmes inondant son visage. Elle était secouée de sanglots et avait du mal à respirer. Elle ne réalisait pas. Cho la fit s’asseoir afin qu’elle reprenne ses esprits mais cela n’aida pas beaucoup. En s’asseyant à côté d’elle, il passa un bras autour de ses épaules et tenta de la réconforter.
Cho : Ne vous en faîtes pas Boss, ca va aller.
Lisbon : Bien sûr ! Evidement que quand on fait un arrêt cardiaque tout va bien !
Cho : … Je suis désolé. Je ne suis pas forcement doué pour ce genre de chose.
Lisbon : … Non c’est à moi d’être désolée Cho. Ce n’est pas de votre faute tout ça. C’est juste que… je suis un peu perdue là, vous comprenez ?
Cho : Je crois que oui.
Lisbon : Mais vous n’en êtes pas sûr ?
Cho : Je ne pense pas avoir été aussi amoureux pour être aussi perdu Lisbon.
La sincérité de son collègue l’a surpris. Il semblait même qu’elle n’avait jamais entendu les mots ‘amoureux’ ni même ‘perdu’ dans la bouche de Cho. Et encore moins dans la même phrase et surtout pas s’adressant à elle. Elle leva les yeux vers lui et lui fit un pâle sourire. Le calme et la paix intérieure qui semblait habitée son ami la rassura quelque peu et elle put reprendre son souffle petit à petit. Elle regarda vers la chambre, attendant le moment fatidique où ils sortiront.
Lisbon : Ils mettent trop de temps ! Cho, laissez moi y aller, je veux savoir.
Cho : Hors de question, vous restez avec moi et on patiente.
Le ton était sans réplique. Pourtant Lisbon, ne pouvait pas attendre comme cela, il fallait qu’elle bouge. Elle se leva et fit les cents pas, sous l’œil attentif de son collègue. Elle avait l’impression que quelque chose ne tournait pas rond, comme si le sort s’acharnait plus que de raison sur elle, sur lui. Des pensées bien sombres lui traversaient l’esprit mais elle se dit que finalement ce n’est pas ça qui l’aiderait. Elle retourna s’asseoir et tenta de remplacer les tourments qui la préoccupaient par des pensées plus positives.
Lorsqu’il sortira, je l’emmènerais loin d’ici. Pour tout oublier. On ira se promener, respirer de l’air pur. On se fera plaisir, sans que rien ni personne ne nous en empêche. On ? Mais il n’y a pas de ‘on’ ma pauvre Lisbon ! Tu n’es pas sa copine, tu n’es pas sa femme… Son amie. Je suis son amie voilà tout et les amis se soutiennent et s’aiment. Je lui ferai oublier. Et puis je lui ai promis, il faut tenir ses promesses Teresa ! Il ne s’en sortira pas aussi facilement de toute façon ! Il n’a pas intérêt à me faire faux bond, comme il a l’habitude de faire. Il m’a fait des promesses lui aussi alors il doit les respecter ! IL FAUT QUE VOUS REVENIEZ JANE !!
Et comme si il l’avait entendu, le médecin fit son apparition. Elle hésitait presque à croiser son regard, de peur qu’il lui révèle sans mot l’horrible nouvelle qu’elle redoutait. Mais elle leva la tête et scruta le visage du médecin. Il n’affichait certes pas un grand sourire radieux comme elle l’espérait mais il semblait soulagé. Elle avait besoin de l’entendre de sa bouche, il lui fallait ces mots réconfortants. Elle le supplia de ses yeux émeraude de lui donner une bonne nouvelle.
Médecin : On a réussi à le stabiliser. Il est faible mais réveillé. Et il vous réclame agent Lisbon seulement son état ne lui permet pas de beaucoup parler et il a vraiment besoin de repos alors je vous demanderais de le laisser dormir assez vite.
Le cœur de Lisbon s’était remis à battre lui aussi. Elle respira de nouveau et avança vers le docteur.
Lisbon : Ne vous en faîtes pas docteur, je n’ai pas besoin de lui parler. Je veux juste voir ses yeux ouverts.
Elle avait dit ces mots avec une spontanéité saisissante. Le médecin n’y fit pas attention mais Cho le remarqua. Il était soulagé lui aussi et remercia le docteur d’un signe de tête et d’une poignée de main. Mais Lisbon avait déjà passé le pas de la porte. Ses yeux cherchaient ceux du consultant et lorsqu’elle les trouva, un sourire et quelques larmes apparurent sur son visage.
Jane aussi souriait, heureux d’être en vie et enfin sorti des ténèbres. Il regarda la jeune femme en face de lui. Elle avait les yeux bouffis, les traits tirés et des cernes montrant qu’elle n’avait pas dû dormir depuis un moment. Mais peu lui importait. Elle était là, lui aussi et ils étaient en sécurité, sortis d’un cauchemar qui lui avait paru interminable. Il avait mal aux yeux et il avait peur qu’ils lui jouent un tour, il se demandait s’il ne délirait pas. Alors il lui fit un signe de la main, lui demanda silencieusement de se rapprocher. Et c’est ce qu’elle fit.
Lisbon : Même dans le coma vous réussissez à me rendre la vie impossible !
Jane : Moi aussi je suis content de vous voir Lisbon.
Lisbon : Je plaisante voyons ! Quoique… Vous m’avez fait une sacrée peur !
Jane : Pas fais exprès.
Elle avança de quelques pas avec un sourire de plus en plus grand. Et lui regardait ailleurs avec son air boudeur. Sauf qu’il était tellement heureux de la revoir qu’un sourire mal dissimulé le trahit facilement. Lisbon le transperçait de ses prunelles brillantes de joie. Il tourna la tête et n’eut pas le temps de réaliser qu’elle lui avait pris le visage des ses deux mains et qu’elle avait posé ses douces lèvres sur son front. Il ferma les yeux de contentement, une émotion toute neuve lui emplissant le corps. Lisbon resta ainsi un long moment, profitant de ce moment un peu irréel. Tout en gardant les yeux clos, Jane aussi se saisit du visage de son amie et colla son front au sien. Elle posa alors ses mains sur les siennes et ils restèrent ainsi pendant plusieurs minutes. Chacun pouvait sentir le cœur de l’autre qui battait à tout rompre. Ils n’auraient su décrire avec des mots ce qu’ils ressentaient tellement ils étaient assaillis de sentiments tous plus forts les uns que les autres.
Jane : Vous m’avez manqué Teresa Lisbon.
Lisbon : Vous aussi Patrick Jane vous m’avez manqué. Terriblement manqué.
Ils se séparèrent et se sourirent timidement, sachant que ce qu’ils venaient de se dire resterait une vérité absolue pour le restant de leurs jours. Lisbon s’assit sur la chaise située près du lit de Jane où elle avait déjà passé plusieurs heures. Elle garda cependant la main de Patrick étroitement dans la sienne, ne voulant plus le lâcher. Il la lui caressait tendrement avec son pouce, comme il l’avait déjà fait lorsqu’ils étaient prisonniers. Mais pas pour la même raison.
Lisbon : Vous vous sentez comment ?
Jane : Perdu. Faible. Epuisé. Heureux. Et vous ?
Cela faisait bien longtemps qu’elle n’avait pas rougi. Jane s’était dit qu’il fallait rattraper un peu le temps perdu. Il eut un petit rire en la voyant ainsi, mais qui se transforma vite en toux. Lisbon se leva et alla lui chercher un verre d’eau.
Lisbon : Le médecin a dit qu’il fallait que vous vous reposiez alors je vais vous laisser dormir.
Jane : Vous plaisantez ! Moi je veux que vous restiez là ! Et puis ça fait un moment que je ‘dors’ non ? Combien de temps d’ailleurs ?
Lisbon : Environ dix jours. Et puis ne commencez pas à faire l’enfant ! Au fait à propos d’enfant : Rigsby, Van Pelt et Cho ont retrouvé la petite Anna vivante.
Un sourire radieux se peignit sur son visage lorsqu’il entendit cette nouvelle.
Jane : Mais c’est une très bonne nouvelle ça Lisbon ! Et dîtes moi alors qui avait raison hein ?
Lisbon : Hum… C’est vous, je le reconnais. Mais vous ne savez pas le pourquoi du comment que je sache alors laissez moi finir.
Lisbon lui raconta toute l’histoire que Rigsby lui avait contée quelques heures plus tôt. Il s’avérait que c’était Kingston qui avait initialement enlevé Anna Palkin afin que l’alibi de Caine soit valable. Il prenait le risque de la kidnapper en échange de quoi Caine devait l’aider à les garder en otages. Car le plan de Kingston ne pouvait fonctionner seulement si ils étaient deux. Kingston les avait tous les deux et Caine la petite fille, le marché était équitable. Seulement Kingston ne laissa pas le temps à Caine de faire quoique ce soit à Anna, il le monopolisait, le dominait. C’était même lui qui allait nourrir la petite car le comportement de Caine était méprisable, même à ses yeux.
Maintenant ils étaient sous les verrous et le procureur comptait bien obtenir la peine maximum pour l’un comme pour l’autre. Le procureur avait ensuite appelé Lisbon pour lui demander - ainsi qu’à Jane lorsqu’il serait réveillé – de témoigner au procès. Elle avait évidemment accepté mais elle posa néanmoins la question à Jane.
Jane : Bien sûr que je témoignerais. Ces deux pourris méritent d’aller croupir en prison, et pour longtemps, très longtemps… Vous êtes inquiète ?
Lisbon : Non c’est juste que… J’ai hâte que se soit fini c’est tout.
Elle baissa les yeux, se remémorant malgré elle les sombres événements qui leur étaient arrivés. Jane sentit sa peine et se demanda ce qu’ils avaient bien pu lui faire lorsqu’ils l’avaient emmenée dans l’autre pièce. A cette pensée, il serra les poings. Lisbon sentit la main de Patrick se contracter de colère.
Lisbon : Hey Jane ! Arrêtez tout de suite. Vous savez… Ils… Ils m’ont fait du mal mais rien dont je ne puisse ne pas me remettre. Ils ne m’ont pas… Violée si c’est ce dont vous aviez peur.
Bien sûr que c’était ce dont il avait peur. Il en fut quelque peu soulagé mais son regard était triste. Elle lisait en lui comme dans un livre ouvert à cet instant. Elle se leva, lâchant la main de Jane. Il la regarda, plus triste encore qu’auparavant. Mais lorsqu’il vit qu’elle ne faisait que le tour du lit pour le rejoindre, ses yeux s’allumèrent à nouveau. Il écarta son bras pour lui faire de la place et elle vînt s’allonger près de lui. Elle se blottît dans le creux de son épaule et soupira. Elle se sentait bien ici, contre ce corps tiède et rassurant. Et elle voulait qu’il arrête de s’inquiéter, elle allait bien maintenant qu’il était réveillé.
Le soleil se couchait sur Sacramento et ils étaient toujours dans ce lit d’hôpital, serrés l’un contre l’autre, chacun dans leurs pensées. Soudain Jane brisa le silence.
Jane : Au fait, vous ne deviez pas me parler de quelque chose ?
Lisbon : De quoi vous parlez ?
Jane : De cet endroit que vous aimez et où vous comptez m’emmener ?
Elle leva des yeux interrogatifs vers les deux océans brillants de curiosité en face d’elle.
Lisbon : Comment savez-vous que je compte vous y emmener ?
Jane : Je l’ignorais mais maintenant j’ai ma réponse !
Son sourire satisfait fit une fois de plus rougir Lisbon.
Lisbon : C’est ça faîtes votre malin monsieur Jane mais ce n’est pas comme ça que vous le saurez.
Jane : Allez dîtes le moi !
Lisbon : Non.
Jane : Allez soyez gentille !
Lisbon : Vous verrez bien Jane, vous verrez bien.
Je vous remercie encore pour tous les messages que vous m'avez mis, ils m'ont tous fait vraiment plaisir alors merci beaucoup
Merci aussi à Luciole pour la relecture de ce chapitre
Parcontre, vu qu'il était un peu trop long à mon goût, je vais vous faire un épilogue. Car comme me l'a fait remarqué Lu', c'est une fin qui... laisse sur sa fin
Bonne lecture !
Chapitre 9 :
Des ‘bip’ stridents résonnaient à ses oreilles, l’a tirant de sa léthargie. Elle leva ses yeux, paniquée. Que ce passait-il ? Pourquoi maintenant, après plusieurs jours dans le coma, son cœur s’emballait-il ainsi ? Elle se leva de sa chaise et regarda le moniteur cardiaque. D’après les courbes, et même si elle n’était pas médecin, Lisbon put lire que le cœur de Jane était comme sur le point d’exploser.
Lisbon : Jane ! Jane, ça suffit ce n’est pas drôle, vous ne pouvez pas me faire ça, pas maintenant !
Elle délirait. Plein d’images passaient à une vitesse hallucinante dans son esprit. Ce n’était pas possible. Jamais elle n’aurait pensé que Jane la quitterait comme ça, pas après tout ce qu’ils avaient vécu. Elle reprit quelque peu contenance au bout de quelques secondes et sortit de la chambre. Elle hurlait de désespoir et de peur. Elle appelait à l’aide comme si sa propre vie était en danger. Et d’ailleurs c’était le cas. Cet homme qui avait tant fait pour elle, que ce soit dans les bons ou mauvais moments, faisait à présent partie intégrante de son existence. Mais elle en voulait plus, elle voulait vivre de nouveau et elle voulait que ce soit auprès de lui. Lisbon ignorait s’il le voudrait mais qu’importe, du moment qu’il était heureux, elle le serait aussi.
Un médecin suivi de deux infirmières s’étaient précipités dans la direction de la chambre de Jane en entendant les cris de la jeune femme. Ils entrèrent afin de voir ce qui se passait et demandèrent à Lisbon de sortir de la chambre. Mais elle ne l’entendait pas de cette oreille. Et après que l’une des infirmières ait fermé la porte, elle ré-ouvrit cette dernière et se plaça derrière le médecin. Elle mit ses mains devant sa bouche et lâcha un flot de larmes en voyant son précieux ami entrain de convulser. Une infirmière régla l’une des perfusions qui étaient reliées au bras de Jane tandis que le médecin prenait le défibrillateur afin de le choquer.
A ce moment là, Cho arriva dans la pièce, inquiet d’entendre autant d’agitation. Il vit la scène et, une fois n’est pas coutume, son visage se transforma et on put voir une expression qu’on pourrait appeler ‘surprise’. Il regarda tour à tour Jane, le médecin et Lisbon. Une infirmière, qui l’avait vu rentrer, lui demanda de bien vouloir éloigner la pauvre Lisbon du lit, elle n’avait pas besoin de voir ça. Cho obéit, attrapa sa patronne par les épaules, et la fit sortir de la chambre. Elle était tellement chamboulée qu’elle ne comprit pas tout de suite pourquoi son collègue l’avait fait sortir. Même après avoir refermé la porte, elle continuait de fixer un point, comme si elle pouvait voir à travers elle. Ses yeux étaient grands ouverts, tout comme sa bouche, des larmes inondant son visage. Elle était secouée de sanglots et avait du mal à respirer. Elle ne réalisait pas. Cho la fit s’asseoir afin qu’elle reprenne ses esprits mais cela n’aida pas beaucoup. En s’asseyant à côté d’elle, il passa un bras autour de ses épaules et tenta de la réconforter.
Cho : Ne vous en faîtes pas Boss, ca va aller.
Lisbon : Bien sûr ! Evidement que quand on fait un arrêt cardiaque tout va bien !
Cho : … Je suis désolé. Je ne suis pas forcement doué pour ce genre de chose.
Lisbon : … Non c’est à moi d’être désolée Cho. Ce n’est pas de votre faute tout ça. C’est juste que… je suis un peu perdue là, vous comprenez ?
Cho : Je crois que oui.
Lisbon : Mais vous n’en êtes pas sûr ?
Cho : Je ne pense pas avoir été aussi amoureux pour être aussi perdu Lisbon.
La sincérité de son collègue l’a surpris. Il semblait même qu’elle n’avait jamais entendu les mots ‘amoureux’ ni même ‘perdu’ dans la bouche de Cho. Et encore moins dans la même phrase et surtout pas s’adressant à elle. Elle leva les yeux vers lui et lui fit un pâle sourire. Le calme et la paix intérieure qui semblait habitée son ami la rassura quelque peu et elle put reprendre son souffle petit à petit. Elle regarda vers la chambre, attendant le moment fatidique où ils sortiront.
Lisbon : Ils mettent trop de temps ! Cho, laissez moi y aller, je veux savoir.
Cho : Hors de question, vous restez avec moi et on patiente.
Le ton était sans réplique. Pourtant Lisbon, ne pouvait pas attendre comme cela, il fallait qu’elle bouge. Elle se leva et fit les cents pas, sous l’œil attentif de son collègue. Elle avait l’impression que quelque chose ne tournait pas rond, comme si le sort s’acharnait plus que de raison sur elle, sur lui. Des pensées bien sombres lui traversaient l’esprit mais elle se dit que finalement ce n’est pas ça qui l’aiderait. Elle retourna s’asseoir et tenta de remplacer les tourments qui la préoccupaient par des pensées plus positives.
Lorsqu’il sortira, je l’emmènerais loin d’ici. Pour tout oublier. On ira se promener, respirer de l’air pur. On se fera plaisir, sans que rien ni personne ne nous en empêche. On ? Mais il n’y a pas de ‘on’ ma pauvre Lisbon ! Tu n’es pas sa copine, tu n’es pas sa femme… Son amie. Je suis son amie voilà tout et les amis se soutiennent et s’aiment. Je lui ferai oublier. Et puis je lui ai promis, il faut tenir ses promesses Teresa ! Il ne s’en sortira pas aussi facilement de toute façon ! Il n’a pas intérêt à me faire faux bond, comme il a l’habitude de faire. Il m’a fait des promesses lui aussi alors il doit les respecter ! IL FAUT QUE VOUS REVENIEZ JANE !!
Et comme si il l’avait entendu, le médecin fit son apparition. Elle hésitait presque à croiser son regard, de peur qu’il lui révèle sans mot l’horrible nouvelle qu’elle redoutait. Mais elle leva la tête et scruta le visage du médecin. Il n’affichait certes pas un grand sourire radieux comme elle l’espérait mais il semblait soulagé. Elle avait besoin de l’entendre de sa bouche, il lui fallait ces mots réconfortants. Elle le supplia de ses yeux émeraude de lui donner une bonne nouvelle.
Médecin : On a réussi à le stabiliser. Il est faible mais réveillé. Et il vous réclame agent Lisbon seulement son état ne lui permet pas de beaucoup parler et il a vraiment besoin de repos alors je vous demanderais de le laisser dormir assez vite.
Le cœur de Lisbon s’était remis à battre lui aussi. Elle respira de nouveau et avança vers le docteur.
Lisbon : Ne vous en faîtes pas docteur, je n’ai pas besoin de lui parler. Je veux juste voir ses yeux ouverts.
Elle avait dit ces mots avec une spontanéité saisissante. Le médecin n’y fit pas attention mais Cho le remarqua. Il était soulagé lui aussi et remercia le docteur d’un signe de tête et d’une poignée de main. Mais Lisbon avait déjà passé le pas de la porte. Ses yeux cherchaient ceux du consultant et lorsqu’elle les trouva, un sourire et quelques larmes apparurent sur son visage.
Jane aussi souriait, heureux d’être en vie et enfin sorti des ténèbres. Il regarda la jeune femme en face de lui. Elle avait les yeux bouffis, les traits tirés et des cernes montrant qu’elle n’avait pas dû dormir depuis un moment. Mais peu lui importait. Elle était là, lui aussi et ils étaient en sécurité, sortis d’un cauchemar qui lui avait paru interminable. Il avait mal aux yeux et il avait peur qu’ils lui jouent un tour, il se demandait s’il ne délirait pas. Alors il lui fit un signe de la main, lui demanda silencieusement de se rapprocher. Et c’est ce qu’elle fit.
Lisbon : Même dans le coma vous réussissez à me rendre la vie impossible !
Jane : Moi aussi je suis content de vous voir Lisbon.
Lisbon : Je plaisante voyons ! Quoique… Vous m’avez fait une sacrée peur !
Jane : Pas fais exprès.
Elle avança de quelques pas avec un sourire de plus en plus grand. Et lui regardait ailleurs avec son air boudeur. Sauf qu’il était tellement heureux de la revoir qu’un sourire mal dissimulé le trahit facilement. Lisbon le transperçait de ses prunelles brillantes de joie. Il tourna la tête et n’eut pas le temps de réaliser qu’elle lui avait pris le visage des ses deux mains et qu’elle avait posé ses douces lèvres sur son front. Il ferma les yeux de contentement, une émotion toute neuve lui emplissant le corps. Lisbon resta ainsi un long moment, profitant de ce moment un peu irréel. Tout en gardant les yeux clos, Jane aussi se saisit du visage de son amie et colla son front au sien. Elle posa alors ses mains sur les siennes et ils restèrent ainsi pendant plusieurs minutes. Chacun pouvait sentir le cœur de l’autre qui battait à tout rompre. Ils n’auraient su décrire avec des mots ce qu’ils ressentaient tellement ils étaient assaillis de sentiments tous plus forts les uns que les autres.
Jane : Vous m’avez manqué Teresa Lisbon.
Lisbon : Vous aussi Patrick Jane vous m’avez manqué. Terriblement manqué.
Ils se séparèrent et se sourirent timidement, sachant que ce qu’ils venaient de se dire resterait une vérité absolue pour le restant de leurs jours. Lisbon s’assit sur la chaise située près du lit de Jane où elle avait déjà passé plusieurs heures. Elle garda cependant la main de Patrick étroitement dans la sienne, ne voulant plus le lâcher. Il la lui caressait tendrement avec son pouce, comme il l’avait déjà fait lorsqu’ils étaient prisonniers. Mais pas pour la même raison.
Lisbon : Vous vous sentez comment ?
Jane : Perdu. Faible. Epuisé. Heureux. Et vous ?
Cela faisait bien longtemps qu’elle n’avait pas rougi. Jane s’était dit qu’il fallait rattraper un peu le temps perdu. Il eut un petit rire en la voyant ainsi, mais qui se transforma vite en toux. Lisbon se leva et alla lui chercher un verre d’eau.
Lisbon : Le médecin a dit qu’il fallait que vous vous reposiez alors je vais vous laisser dormir.
Jane : Vous plaisantez ! Moi je veux que vous restiez là ! Et puis ça fait un moment que je ‘dors’ non ? Combien de temps d’ailleurs ?
Lisbon : Environ dix jours. Et puis ne commencez pas à faire l’enfant ! Au fait à propos d’enfant : Rigsby, Van Pelt et Cho ont retrouvé la petite Anna vivante.
Un sourire radieux se peignit sur son visage lorsqu’il entendit cette nouvelle.
Jane : Mais c’est une très bonne nouvelle ça Lisbon ! Et dîtes moi alors qui avait raison hein ?
Lisbon : Hum… C’est vous, je le reconnais. Mais vous ne savez pas le pourquoi du comment que je sache alors laissez moi finir.
Lisbon lui raconta toute l’histoire que Rigsby lui avait contée quelques heures plus tôt. Il s’avérait que c’était Kingston qui avait initialement enlevé Anna Palkin afin que l’alibi de Caine soit valable. Il prenait le risque de la kidnapper en échange de quoi Caine devait l’aider à les garder en otages. Car le plan de Kingston ne pouvait fonctionner seulement si ils étaient deux. Kingston les avait tous les deux et Caine la petite fille, le marché était équitable. Seulement Kingston ne laissa pas le temps à Caine de faire quoique ce soit à Anna, il le monopolisait, le dominait. C’était même lui qui allait nourrir la petite car le comportement de Caine était méprisable, même à ses yeux.
Maintenant ils étaient sous les verrous et le procureur comptait bien obtenir la peine maximum pour l’un comme pour l’autre. Le procureur avait ensuite appelé Lisbon pour lui demander - ainsi qu’à Jane lorsqu’il serait réveillé – de témoigner au procès. Elle avait évidemment accepté mais elle posa néanmoins la question à Jane.
Jane : Bien sûr que je témoignerais. Ces deux pourris méritent d’aller croupir en prison, et pour longtemps, très longtemps… Vous êtes inquiète ?
Lisbon : Non c’est juste que… J’ai hâte que se soit fini c’est tout.
Elle baissa les yeux, se remémorant malgré elle les sombres événements qui leur étaient arrivés. Jane sentit sa peine et se demanda ce qu’ils avaient bien pu lui faire lorsqu’ils l’avaient emmenée dans l’autre pièce. A cette pensée, il serra les poings. Lisbon sentit la main de Patrick se contracter de colère.
Lisbon : Hey Jane ! Arrêtez tout de suite. Vous savez… Ils… Ils m’ont fait du mal mais rien dont je ne puisse ne pas me remettre. Ils ne m’ont pas… Violée si c’est ce dont vous aviez peur.
Bien sûr que c’était ce dont il avait peur. Il en fut quelque peu soulagé mais son regard était triste. Elle lisait en lui comme dans un livre ouvert à cet instant. Elle se leva, lâchant la main de Jane. Il la regarda, plus triste encore qu’auparavant. Mais lorsqu’il vit qu’elle ne faisait que le tour du lit pour le rejoindre, ses yeux s’allumèrent à nouveau. Il écarta son bras pour lui faire de la place et elle vînt s’allonger près de lui. Elle se blottît dans le creux de son épaule et soupira. Elle se sentait bien ici, contre ce corps tiède et rassurant. Et elle voulait qu’il arrête de s’inquiéter, elle allait bien maintenant qu’il était réveillé.
Le soleil se couchait sur Sacramento et ils étaient toujours dans ce lit d’hôpital, serrés l’un contre l’autre, chacun dans leurs pensées. Soudain Jane brisa le silence.
Jane : Au fait, vous ne deviez pas me parler de quelque chose ?
Lisbon : De quoi vous parlez ?
Jane : De cet endroit que vous aimez et où vous comptez m’emmener ?
Elle leva des yeux interrogatifs vers les deux océans brillants de curiosité en face d’elle.
Lisbon : Comment savez-vous que je compte vous y emmener ?
Jane : Je l’ignorais mais maintenant j’ai ma réponse !
Son sourire satisfait fit une fois de plus rougir Lisbon.
Lisbon : C’est ça faîtes votre malin monsieur Jane mais ce n’est pas comme ça que vous le saurez.
Jane : Allez dîtes le moi !
Lisbon : Non.
Jane : Allez soyez gentille !
Lisbon : Vous verrez bien Jane, vous verrez bien.
FIN
Invité- Invité
Re: Bad way ^
une histoire prenante du début à la fin sans être guimauve
On en redemande !
Johel- In Jane we trust
- Personnage préféré : Jane et Cho
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Localisation : près de l'océan
Re: Bad way ^
J'adore!!! Du début à la fin j'ai été captivée par ta fic. Puis la fin est so Jisbon, so cute, so "tout ce que j'aime" parce qu'elle est tendre sans être too much.
Félicitations pour cette magnifique fanfic, et comme l'a dit Johel plus haut, "on en redemande!!"
kiffkiff- Agent de circulation
- Personnage préféré : Jane et Cho
Loisirs : jouer de la guitare, écrire des drabbles
Localisation : Chez les ch'tis! :-P
Re: Bad way ^
Magnifique la fin!!!
J'avoue que j'ai eu peur au début que notre Lisbonnette perde son Patounet
C'est trop trop beau cette fin Comme ils sont trop trop choux tous les 2
SO JISBON
Bravo et Merci pour ta superbe fic Aphraël!!!
Vivement ta prochaine Fic que j'ai hâte de lire avec impatience si tu envisages d'en écrire une autre
J'avoue que j'ai eu peur au début que notre Lisbonnette perde son Patounet
C'est trop trop beau cette fin Comme ils sont trop trop choux tous les 2
SO JISBON
Bravo et Merci pour ta superbe fic Aphraël!!!
Vivement ta prochaine Fic que j'ai hâte de lire avec impatience si tu envisages d'en écrire une autre
JisbonAddict- Red John
- Personnage préféré : Jane, Lisbon & Cho
Loisirs : Lire des romans, écrire, faire du jogging, regarder Doctor Who, Mentalist et Rizzoli&Isles
Localisation : Dans ma Bretagne natale rêvant de Simon Baker, de David Tennant & de Matt Smith
Re: Bad way ^
Merci beaucoup Ca me fait plaisir de voir que l'histoire vous à plut du début à la fin
@Johel et kiffkiff: l'épilogue est en préparation
@JA: tu crois que je devrais en écrire une autre? C'est vraiment gentil de me dire ça
Merci encore pour vos commentaires
@Johel et kiffkiff: l'épilogue est en préparation
@JA: tu crois que je devrais en écrire une autre? C'est vraiment gentil de me dire ça
Merci encore pour vos commentaires
Invité- Invité
Re: Bad way ^
Aphraël a écrit:Merci beaucoup Ca me fait plaisir de voir que l'histoire vous à plut du début à la fin
@Johel et kiffkiff: l'épilogue est en préparation
@JA: tu crois que je devrais en écrire une autre? C'est vraiment gentil de me dire ça
Merci encore pour vos commentaires
Trop hâte de lire l'épilogue
Oui bien sûr. Je trouve ce que tu écris est géniial Mais c'est toi qui voit, je dis ce que je penses tout simplement puis je t'en prie
JisbonAddict- Red John
- Personnage préféré : Jane, Lisbon & Cho
Loisirs : Lire des romans, écrire, faire du jogging, regarder Doctor Who, Mentalist et Rizzoli&Isles
Localisation : Dans ma Bretagne natale rêvant de Simon Baker, de David Tennant & de Matt Smith
Re: Bad way ^
JisbonAddict a écrit:
Trop hâte de lire l'épilogue
Oui bien sûr. Je trouve ce que tu écris est géniial Mais c'est toi qui voit, je dis ce que je penses tout simplement puis je t'en prie
C'est très gentil JA et c'est réciproque
J'ai bien une autre idée de fic mais elle serait beaucoup plus longue et j'aimerais bien l'écrire en entier avant donc pas avant un petit moment Mais j'essayerais de faire jouer mon imagination pour vous satisfaire j'ai envie de m'essayer au NC-17
Invité- Invité
Re: Bad way ^
Aphraël a écrit:C'est très gentil JA et c'est réciproque
J'ai bien une autre idée de fic mais elle serait beaucoup plus longue et j'aimerais bien l'écrire en entier avant donc pas avant un petit moment Mais j'essayerais de faire jouer mon imagination pour vous satisfaire j'ai envie de m'essayer au NC-17
Mais je t'en prie
Ah ah! Intéressant! Surtout prends tout le temps qu'il te faudra pour t'inspirer et l'écrire puis ne t'inquiètes pas on va attendre sagement
J'ai vraiment hâte de la lire même si tu nous mets un passage en NC-17 alors là, je suis toute ouïe (Perverse oui mais fière de l'être )
JisbonAddict- Red John
- Personnage préféré : Jane, Lisbon & Cho
Loisirs : Lire des romans, écrire, faire du jogging, regarder Doctor Who, Mentalist et Rizzoli&Isles
Localisation : Dans ma Bretagne natale rêvant de Simon Baker, de David Tennant & de Matt Smith
Re: Bad way ^
Un seul mot pour cette fic: GENIAL Rien à redire elle a été fantastique du début à la fin.
Re: Bad way ^
Une très bonne fin, toujours bien écrite sans tomber dans le mélo et dans le trop fluffy. J'aime beaucoup ce que tu fais du personnage de Cho.
J'ai hate de lire ton épilogue.
Et puis n'hésites pas pour ton autre fic, prends le temps qu'il te faut, ça sert à rien de bacler la chose si tu peux nous faire quelque chose d'aussi bien en prenant ton temps.
J'ai hate de lire ton épilogue.
Et puis n'hésites pas pour ton autre fic, prends le temps qu'il te faut, ça sert à rien de bacler la chose si tu peux nous faire quelque chose d'aussi bien en prenant ton temps.
Daidi- Co-admin
- Personnage préféré : Lisbon
Re: Bad way ^
Superbe fin
Tout se finit bien avec du jisbon, j'adore
J'ai hâte de lire ton épilogue
Tout se finit bien avec du jisbon, j'adore
J'ai hâte de lire ton épilogue
MissTeresa- Chef d'unité au CBI
- Personnage préféré : ♥ Lisbon & Jane ♥
Loisirs : lire, fofoter, grapher
Localisation : Boulogne s/mer (62)
Re: Bad way ^
Une fin Géniale Une Fic Formidable
Une Seul mot : Respect
Merci Pour cette superbe fic . . .
Une Seul mot : Respect
Merci Pour cette superbe fic . . .
Invité- Invité
Re: Bad way ^
Merci beaucoup Tous vos compliments me vont droit au coeur
Je suis vraiment contente que ça vous ait plu J'ai pris beaucoup de plaisir à vous l'écrire en tout les cas
Je vous poste l'épilogue dans le courant de la semaine
Merci encore les filles
Je suis vraiment contente que ça vous ait plu J'ai pris beaucoup de plaisir à vous l'écrire en tout les cas
Je vous poste l'épilogue dans le courant de la semaine
Merci encore les filles
Invité- Invité
Re: Bad way ^
Bonsoir tout le monde Et désolée pour le double poste
Mais voici l'épilogue de ma fic' J'étais en mode guimauve quand je l'ai écrit donc j'espère que vous allez apprécier quand même
Merci à Luciole pour la correction et pour ton aide
Et merci encore à vous toutes qui avez suivit mon histoire, tous vos commentaires m'ont fait énormément plaisir
Bonne lecture !
Epilogue
Trois semaines plus tard, dans la voiture de Lisbon…
Lisbon : J’avais oublié à quel point vous pouviez être insupportable Jane. Je vous ai dit d’arrêter de chercher !
Jane : Vous savez bien à quel point je suis curieux pourtant !
Lisbon : Est-ce que vous avez une idée de ce que signifie le mot ‘surprise’ ?
Jane : Oui, mais seulement quand c’est moi qui en fait.
Lisbon : Vous voulez dire que ça ne vous fait pas plaisir ? Moi je suis contente de pouvoir vous surprendre pour une fois.
Jane : Détrompez-vous : vous me surprenez quotidiennement ! Et si, ça me fait plaisir de vous faire tourner en bourrique, garda-t-il pour lui-même.
Lisbon : Alors arrêtez, vous allez finir par tout gâcher.
Patrick Jane sentit à ce moment là qu’il fallait stopper son petit jeu. Il avait vraiment hâte de savoir où elle l’emmenait. Durant ses trois semaines de convalescence, Jane s’était employé à embêter Lisbon le plus possible. Il adorait ça et il voyait qu’elle aussi, même si elle essayait de le cacher derrière des yeux furibonds et une moue furieuse. Ils se retrouvaient enfin après tout ce temps, et leurs joutes verbales en étaient d’autant plus salvatrices. Ils riaient, comme ils ne l’avaient pas fait depuis bien longtemps. Toutes les souffrances qu’ils avaient endurées partaient petit à petit, laissant place à une joie de vivre côte à côte à peine dissimulée. Ils n’avaient pas encore sauté le pas, prenant leur temps, appréciant chaque minute avec l’autre, comme si c’était la dernière. Mais ils savaient tous les deux ce qui allait se passer, il ne pouvait en être autrement.
Ces trois semaines, ils les avaient passées ensemble. L’un insupportable avec les infirmières, grognon, énervant au possible mais vivant et l’une passant son temps à essayer de le calmer et à s’excuser auprès du personnel de l’hôpital tant le comportement de Jane était indigne. La seule chose qui le calma fut le chantage. C’était tout ce que Lisbon avait trouvé. S’il n’arrêtait pas de faire l’idiot non seulement une des infirmières finirait par le tuer mais en plus elle ne lui dirait jamais quel était le fameux endroit où elle avait prévu de l’emmener. Il avait été un peu plus raisonnable – si l’on peut dire – après cette discussion.
Jane guérissait vite et Lisbon préparait minutieusement leur promenade. Elle savait qu’avec Jane, les imprévus étaient plus que probables alors elle choisit avec soin tout ce qu’elle allait prendre avec elle. Elle avait l’impression d’avoir quatorze ans lors de son premier rendez-vous. Jane voyait bien qu’elle se donnait beaucoup de mal et cela lui fit un drôle d’effet. Il se sentait choyé, protégé, aimé… Depuis qu’ils avaient été pris en otage, tout leur paraissait beaucoup plus simple. Ils parlaient, de tout et de rien, parfois avec légèreté lorsqu’il s’agissait de compter le nombre de couleurs par lesquelles passaient les joues de Lisbon dans une journée, et parfois plus gravement lorsqu’ils évoquaient leur familles, les moments difficiles de leurs existences.
Maintenant qu’ils étaient dans la voiture, Jane était au comble de l’excitation et Lisbon était à deux doigts de faire demi-tour. Il était intenable mais elle avait surtout peur de la réaction de son ami. Ils allaient dans un endroit cher à son cœur où elle avait vécu plein de bons moments. Alors elle espérait que ce qu’elle avait prévu de lui montrer lui plairait.
Jane : Lisbon détendez-vous ou vous allez finir par nous faire une crise de nerf !
Lisbon : La faute à qui ?
Jane : Je sais que vous adorez ça.
Lisbon : Pas aujourd’hui.
Jane : Pourquoi ?
Lisbon : Vous êtes mentalist, vous avez qu’à deviner !
Elle avait répondu d’un ton sec, la peur de décevoir et d’être déçu dépassant la joie de redécouvrir cet endroit avec lui. Jane ne mit pas longtemps à trouver ce qui pouvait bien préoccuper à ce point Lisbon. Il éluda, pensant que sa réponse la mettrait mal à l’aise.
Jane : D’accord j’arrête mais seulement si vous me promettez d’essayer de profiter un peu de cette belle journée.
Elle quitta des yeux la route quelques secondes pour se retourner vers Jane. Il paraissait sincère et son fameux sourire était peint sur ses lèvres. Ses lèvres… Son regard c’était attardé un peu trop longtemps dessus et Jane s’en aperçut. Les joues de Lisbon virèrent au rose ce qui agrandit le sourire de Jane. Elle se concentra de nouveau sur la route et sourit à son tour.
Le reste du voyage se fit dans le silence, la tension était descendue de quelques crans. Peu de temps avant d’arriver, Lisbon rompit le silence.
Lisbon : Fermez les yeux maintenant.
Jane : Ah bon ? Pourquoi ?
Lisbon : Jane !
Jane : D’accord, d’accord.
Lisbon : Et vous les laissez fermer jusqu'à ce que je vous dise de les ouvrir compris ?
Jane : Bien chef !
Lisbon : Vous me le promettez ? C’est important pour moi.
Jane : Oui je vous le promets.
Satisfaite, Lisbon se gara un peu plus tard sur un chemin de terre près du bord de la route. L’endroit était désert. Parfait. Elle coupa le moteur et sortit de la voiture, se dirigeant vers la portière côté passager. Elle l’ouvrit et rappela une dernière fois à Jane sa promesse. Celui-ci acquiesça et tendit sa main. Lisbon la prit avec plaisir et une fois Jane sorti de la voiture, elle alla vers le coffre, l’ouvrit et prit un paquet à l’intérieur. Jane se demanda bien ce qu’elle faisait mais se garda bien de poser une seule question, réalisant petit à petit ce qu’ils étaient en train de faire. La main chaude de Lisbon dans celle de Jane, ils se dirigeaient à présent dans un bois coloré, plein de senteurs et de bruits. Les arbres s’alignaient à perte de vue. Ils ne disaient rien, Jane se laissant guider par Lisbon qui lui indiquait les obstacles qui se trouvaient sur leur route. Après avoir marché pendant environ une vingtaine de minutes, ils arrivèrent à l’endroit tant désiré.
Lisbon s’arrêta, posa son sac et fit face à Jane.
Lisbon : Vous êtes prêt ?
Jane : Vous plaisantez ? Bien sûr que je suis prêt, je n’attends que ça depuis des jours.
Ils se sourirent et elle se plaça à côté de lui, de façon à ce qu’il puisse profiter entièrement du spectacle. Elle lâcha sa main et Jane put sentir le regard qu’elle lui lançait malgré que ses yeux soient toujours clos. C’était un regard rempli d’espoir. L’espoir que cet endroit le rendrait heureux, comme il l’avait fait pour elle, des années plus tôt. Il laissa ses paupières fermées encore un peu, comme pour faire durer le suspens.
Lisbon : Vous pouvez y aller Jane.
Jane : Non j’ai envie de profiter encore un peu.
Lisbon : Profiter de quoi ? Vous n’avez encore rien vu !
Jane : Ca c’est que vous croyez. Je n’ai pas besoin de voir pour sentir votre regard sur moi.
Il avait dit ça d’une voix douce et suave comme pour lui signifier qu’il aimait cette attention à son égard. Mais il se dit que c’était le bon moment pour ouvrir les yeux. Et ce qu’il vit le surpris. Agréablement. Il s’attendait à voir un endroit spectaculaire qui en mettait plein la vue mais c’était au contraire un lieu d’une simplicité magique. Ils se trouvaient à l’orée du bois, dans une sorte de clairière baignée de lumière. Les rayons du soleil traversaient les feuilles des arbres et irisaient l’air. C’était un endroit juste reposant, où l’on se sentait bien et en sécurité. Patrick regardait, émerveillé, ce coin de paradis. Il humait les odeurs du bois et se délectait de toutes les couleurs qu’abritait ce lieu. Au bout de quelques minutes de contemplation silencieuse, il se retourna, se rappelant soudain qu’il n’était pas seul. Mais elle n’était plus à côté de lui. Il jeta un coup d’œil circulaire à la clairière et aperçut ses longs cheveux un peu plus loin.
Jane s’avança sur le chemin que Lisbon avait dû emprunter et l’a retrouva perchée dans un arbre. Mais pas n’importe lequel apparemment car là où le tronc se séparait en branches, se trouvait une petite plate-forme précaire faite de planches en bois. La jeune femme était assise dessus, avec son paquet à côté, semblant attendre qu’il la rejoigne. Il monta avec quelques difficultés et s’assit près d’elle. Il la regardait intensément, il demandant implicitement des explications.
Lisbon : Je venais souvent avec mes frères dans ce bois. C’est nous qui avons fabriqués ça et j’avoue que je ne m’attendais à le retrouver dans cet état.
Elle avait un sourire nostalgique sur le visage, se rappelant le nombre de fois où elle et ses frères venaient ici pour échapper au quotidien morne et triste qu’ils avaient. Ils faisaient des parties de cache-cache qui duraient de heures, riant aux éclats lorsqu’ils sautaient dans les tas de feuilles mortes en automne. Tous ces souvenirs affluaient dans la tête de Lisbon et elle se sentait bien, apaisée. Elle releva les yeux vers Jane qui la regardait avec tendresse. Elle prit son paquet et le lui tendit.
Lisbon : Servez vous. En vous connaissant, j’ai pensé que ce serait indispensable pour notre excursion.
Il jeta un coup d’œil à l’intérieur puis quand il vit ce que c’était, regarda Lisbon avec un sourire remplit de gourmandise.
Jane : C’est vraiment gentil ça Lisbon, merci.
Il plongea sa main dans le sac et en sortit une pomme. Il croqua dedans à pleine bouche, comme si il n’avait pas mangé depuis quinze jours. Puis son regard se perdit dans le vague et il réalisa qu’il n’avait même pas observé la vue qui s’entendait devant lui. Derrière ce bois s’étendait un lac dont les abords étaient laissés à l’abandon. La nature foisonnait et aucune trace de civilisation n’était visible. Jane était juste émerveillé, abasourdi par tant de douceur dans un paysage d’une telle simplicité. Son sourire s’agrandissait à mesure que ses yeux découvrait ce lieu si parfait.
Il se tourna vers Lisbon et vit qu’elle paraissait un peu inquiète.
Jane : Vous ne voulez pas que je vous dise ce que j’en pense ?
Lisbon : Si mais…
Jane : Si mais quoi ? C’est simplement magnifique. Cet endroit est vraiment… Magique. On s’y sent bien et n’importe qui voudrait y rester pour toujours et alors arrêtez de vous inquiéter de ma réaction Lisbon. J’aime être ici, avec vous. J’aimerais qu’on reste là le plus longtemps possible et qu’on profite de ce que l’on a.
Ses yeux couleur azur la transperçaient. Elle se sentait mise à nue quand il la regardait comme ça. Et ce qu’il venait de lui dire la touchait profondément, elle aurait aimé elle aussi lui dire de telles choses mais aucun son ne sortait de sa bouche. Quoiqu’elle n’en pensait pas moins et elle espérait qu’il saurait lire en elle. Sa joie se lisait sur son visage, ses prunelles émeraude s’emplissant de larmes. Alors Jane se mit à quatre pattes et s’approcha tout doucement de la jeune femme. Arrivé à quelques centimètres de Lisbon, il se stoppa et resta ainsi pendant ce qui sembla à Teresa une éternité. Ils se perdaient dans les yeux de l’autre, se cherchant une bonne raison que tout s’arrête maintenant. Mais il n’y en avait aucune. Leurs iris pétillaient de désir mais Jane n’avait pas l’air de vouloir avancer plus.
Lisbon : Vous avez peur de m’embrasser ?
Jane : Oh non ! C’est juste que… J’ai envie que plus tard je puisse me souvenir de ce moment. Ce moment où je te dis que j’ai tellement envie de t’embrasser que ça en devient presque douloureux. Ce moment où je te dis à quel point je veux rester ici avec toi, à te contempler. Ce moment où je te dis que je t’aime à la folie Teresa Lisbon. Pour toujours je veux me souvenir de t’avoir dit ces mots.
Elle crut qu’elle était en train de faire une crise cardiaque. Elle ignorait si son cœur était capable de supporter autant d’amour d’un coup. Jamais elle n’aurait imaginé qu’il lui dise tout cela et pourtant… Une larme coula sur sa joue et elle lui sourit, toujours incapable de lui dire quoique ce soit. Jane se rapprocha d’elle et essuya de sa main son visage. Il captura ce dernier de ses deux mains et, avec lenteur, posa ses lèvres sur la bouche souriante de la femme qu’il aimait. Il voulait lui donner tout l’amour qu’il éprouvait pour elle dans ce baiser. Le temps était suspendu et chacun se délectait des lèvres de l’autre, goûtant pour la première fois à cette saveur si douce. Ils débordaient de tendresse, leurs langues se rencontrant parfois, cherchant à approfondir leur étreinte. Ils avaient l’impression qu’ils ne s’en lasseraient jamais.
A bout de souffle, ils séparèrent, restant front contre front. Ils enlacèrent leurs doigts et malgré elle, Lisbon tourna l’anneau doré qui avait toujours sa place sur l’annulaire gauche de Jane. Il baissa alors ses yeux sur son alliance et se leva. Lisbon crut que l’ascenseur émotionnel dans lequel elle se trouvait allait s’écraser. Elle espérait de tout cœur que son amant n’allait pas regretter ses mots et ses gestes. Il descendit de leur perchoir et creusa un petit trou juste au pied de l’arbre. Il embrassa une dernière fois son alliance, se promettant de ne jamais oublier les deux femmes de sa vie et l’enfouit dans le sol. Il remonta dans l’arbre et se blottît dans les bras de son nouvel amour.
Lisbon : Moi aussi je t’aime Patrick Jane.
Il sourit et serra ses bras un peu plus autour d’elle, ne voulant plus jamais la lâcher. Elle aussi était bien dans ses bras protecteurs et se laissa aller contre lui.
Et ils s’endormirent ainsi, ne pensant à rien d’autre qu’à tout ce qui venait de se passer. Le froid de la nuit tombante ne les dérangea pas le moins du monde, leurs corps encore chauds de toutes les émotions qu’ils venaient de vivre les en protégeant. Ils avaient enterré leurs vies précédentes pour se consacrer uniquement au bonheur de l’autre, oubliant ainsi le mauvais chemin par lequel ils avaient dû passer pour enfin s’aimer.
Mais voici l'épilogue de ma fic' J'étais en mode guimauve quand je l'ai écrit donc j'espère que vous allez apprécier quand même
Merci à Luciole pour la correction et pour ton aide
Et merci encore à vous toutes qui avez suivit mon histoire, tous vos commentaires m'ont fait énormément plaisir
Bonne lecture !
Epilogue
Trois semaines plus tard, dans la voiture de Lisbon…
Lisbon : J’avais oublié à quel point vous pouviez être insupportable Jane. Je vous ai dit d’arrêter de chercher !
Jane : Vous savez bien à quel point je suis curieux pourtant !
Lisbon : Est-ce que vous avez une idée de ce que signifie le mot ‘surprise’ ?
Jane : Oui, mais seulement quand c’est moi qui en fait.
Lisbon : Vous voulez dire que ça ne vous fait pas plaisir ? Moi je suis contente de pouvoir vous surprendre pour une fois.
Jane : Détrompez-vous : vous me surprenez quotidiennement ! Et si, ça me fait plaisir de vous faire tourner en bourrique, garda-t-il pour lui-même.
Lisbon : Alors arrêtez, vous allez finir par tout gâcher.
Patrick Jane sentit à ce moment là qu’il fallait stopper son petit jeu. Il avait vraiment hâte de savoir où elle l’emmenait. Durant ses trois semaines de convalescence, Jane s’était employé à embêter Lisbon le plus possible. Il adorait ça et il voyait qu’elle aussi, même si elle essayait de le cacher derrière des yeux furibonds et une moue furieuse. Ils se retrouvaient enfin après tout ce temps, et leurs joutes verbales en étaient d’autant plus salvatrices. Ils riaient, comme ils ne l’avaient pas fait depuis bien longtemps. Toutes les souffrances qu’ils avaient endurées partaient petit à petit, laissant place à une joie de vivre côte à côte à peine dissimulée. Ils n’avaient pas encore sauté le pas, prenant leur temps, appréciant chaque minute avec l’autre, comme si c’était la dernière. Mais ils savaient tous les deux ce qui allait se passer, il ne pouvait en être autrement.
Ces trois semaines, ils les avaient passées ensemble. L’un insupportable avec les infirmières, grognon, énervant au possible mais vivant et l’une passant son temps à essayer de le calmer et à s’excuser auprès du personnel de l’hôpital tant le comportement de Jane était indigne. La seule chose qui le calma fut le chantage. C’était tout ce que Lisbon avait trouvé. S’il n’arrêtait pas de faire l’idiot non seulement une des infirmières finirait par le tuer mais en plus elle ne lui dirait jamais quel était le fameux endroit où elle avait prévu de l’emmener. Il avait été un peu plus raisonnable – si l’on peut dire – après cette discussion.
Jane guérissait vite et Lisbon préparait minutieusement leur promenade. Elle savait qu’avec Jane, les imprévus étaient plus que probables alors elle choisit avec soin tout ce qu’elle allait prendre avec elle. Elle avait l’impression d’avoir quatorze ans lors de son premier rendez-vous. Jane voyait bien qu’elle se donnait beaucoup de mal et cela lui fit un drôle d’effet. Il se sentait choyé, protégé, aimé… Depuis qu’ils avaient été pris en otage, tout leur paraissait beaucoup plus simple. Ils parlaient, de tout et de rien, parfois avec légèreté lorsqu’il s’agissait de compter le nombre de couleurs par lesquelles passaient les joues de Lisbon dans une journée, et parfois plus gravement lorsqu’ils évoquaient leur familles, les moments difficiles de leurs existences.
Maintenant qu’ils étaient dans la voiture, Jane était au comble de l’excitation et Lisbon était à deux doigts de faire demi-tour. Il était intenable mais elle avait surtout peur de la réaction de son ami. Ils allaient dans un endroit cher à son cœur où elle avait vécu plein de bons moments. Alors elle espérait que ce qu’elle avait prévu de lui montrer lui plairait.
Jane : Lisbon détendez-vous ou vous allez finir par nous faire une crise de nerf !
Lisbon : La faute à qui ?
Jane : Je sais que vous adorez ça.
Lisbon : Pas aujourd’hui.
Jane : Pourquoi ?
Lisbon : Vous êtes mentalist, vous avez qu’à deviner !
Elle avait répondu d’un ton sec, la peur de décevoir et d’être déçu dépassant la joie de redécouvrir cet endroit avec lui. Jane ne mit pas longtemps à trouver ce qui pouvait bien préoccuper à ce point Lisbon. Il éluda, pensant que sa réponse la mettrait mal à l’aise.
Jane : D’accord j’arrête mais seulement si vous me promettez d’essayer de profiter un peu de cette belle journée.
Elle quitta des yeux la route quelques secondes pour se retourner vers Jane. Il paraissait sincère et son fameux sourire était peint sur ses lèvres. Ses lèvres… Son regard c’était attardé un peu trop longtemps dessus et Jane s’en aperçut. Les joues de Lisbon virèrent au rose ce qui agrandit le sourire de Jane. Elle se concentra de nouveau sur la route et sourit à son tour.
Le reste du voyage se fit dans le silence, la tension était descendue de quelques crans. Peu de temps avant d’arriver, Lisbon rompit le silence.
Lisbon : Fermez les yeux maintenant.
Jane : Ah bon ? Pourquoi ?
Lisbon : Jane !
Jane : D’accord, d’accord.
Lisbon : Et vous les laissez fermer jusqu'à ce que je vous dise de les ouvrir compris ?
Jane : Bien chef !
Lisbon : Vous me le promettez ? C’est important pour moi.
Jane : Oui je vous le promets.
Satisfaite, Lisbon se gara un peu plus tard sur un chemin de terre près du bord de la route. L’endroit était désert. Parfait. Elle coupa le moteur et sortit de la voiture, se dirigeant vers la portière côté passager. Elle l’ouvrit et rappela une dernière fois à Jane sa promesse. Celui-ci acquiesça et tendit sa main. Lisbon la prit avec plaisir et une fois Jane sorti de la voiture, elle alla vers le coffre, l’ouvrit et prit un paquet à l’intérieur. Jane se demanda bien ce qu’elle faisait mais se garda bien de poser une seule question, réalisant petit à petit ce qu’ils étaient en train de faire. La main chaude de Lisbon dans celle de Jane, ils se dirigeaient à présent dans un bois coloré, plein de senteurs et de bruits. Les arbres s’alignaient à perte de vue. Ils ne disaient rien, Jane se laissant guider par Lisbon qui lui indiquait les obstacles qui se trouvaient sur leur route. Après avoir marché pendant environ une vingtaine de minutes, ils arrivèrent à l’endroit tant désiré.
Lisbon s’arrêta, posa son sac et fit face à Jane.
Lisbon : Vous êtes prêt ?
Jane : Vous plaisantez ? Bien sûr que je suis prêt, je n’attends que ça depuis des jours.
Ils se sourirent et elle se plaça à côté de lui, de façon à ce qu’il puisse profiter entièrement du spectacle. Elle lâcha sa main et Jane put sentir le regard qu’elle lui lançait malgré que ses yeux soient toujours clos. C’était un regard rempli d’espoir. L’espoir que cet endroit le rendrait heureux, comme il l’avait fait pour elle, des années plus tôt. Il laissa ses paupières fermées encore un peu, comme pour faire durer le suspens.
Lisbon : Vous pouvez y aller Jane.
Jane : Non j’ai envie de profiter encore un peu.
Lisbon : Profiter de quoi ? Vous n’avez encore rien vu !
Jane : Ca c’est que vous croyez. Je n’ai pas besoin de voir pour sentir votre regard sur moi.
Il avait dit ça d’une voix douce et suave comme pour lui signifier qu’il aimait cette attention à son égard. Mais il se dit que c’était le bon moment pour ouvrir les yeux. Et ce qu’il vit le surpris. Agréablement. Il s’attendait à voir un endroit spectaculaire qui en mettait plein la vue mais c’était au contraire un lieu d’une simplicité magique. Ils se trouvaient à l’orée du bois, dans une sorte de clairière baignée de lumière. Les rayons du soleil traversaient les feuilles des arbres et irisaient l’air. C’était un endroit juste reposant, où l’on se sentait bien et en sécurité. Patrick regardait, émerveillé, ce coin de paradis. Il humait les odeurs du bois et se délectait de toutes les couleurs qu’abritait ce lieu. Au bout de quelques minutes de contemplation silencieuse, il se retourna, se rappelant soudain qu’il n’était pas seul. Mais elle n’était plus à côté de lui. Il jeta un coup d’œil circulaire à la clairière et aperçut ses longs cheveux un peu plus loin.
Jane s’avança sur le chemin que Lisbon avait dû emprunter et l’a retrouva perchée dans un arbre. Mais pas n’importe lequel apparemment car là où le tronc se séparait en branches, se trouvait une petite plate-forme précaire faite de planches en bois. La jeune femme était assise dessus, avec son paquet à côté, semblant attendre qu’il la rejoigne. Il monta avec quelques difficultés et s’assit près d’elle. Il la regardait intensément, il demandant implicitement des explications.
Lisbon : Je venais souvent avec mes frères dans ce bois. C’est nous qui avons fabriqués ça et j’avoue que je ne m’attendais à le retrouver dans cet état.
Elle avait un sourire nostalgique sur le visage, se rappelant le nombre de fois où elle et ses frères venaient ici pour échapper au quotidien morne et triste qu’ils avaient. Ils faisaient des parties de cache-cache qui duraient de heures, riant aux éclats lorsqu’ils sautaient dans les tas de feuilles mortes en automne. Tous ces souvenirs affluaient dans la tête de Lisbon et elle se sentait bien, apaisée. Elle releva les yeux vers Jane qui la regardait avec tendresse. Elle prit son paquet et le lui tendit.
Lisbon : Servez vous. En vous connaissant, j’ai pensé que ce serait indispensable pour notre excursion.
Il jeta un coup d’œil à l’intérieur puis quand il vit ce que c’était, regarda Lisbon avec un sourire remplit de gourmandise.
Jane : C’est vraiment gentil ça Lisbon, merci.
Il plongea sa main dans le sac et en sortit une pomme. Il croqua dedans à pleine bouche, comme si il n’avait pas mangé depuis quinze jours. Puis son regard se perdit dans le vague et il réalisa qu’il n’avait même pas observé la vue qui s’entendait devant lui. Derrière ce bois s’étendait un lac dont les abords étaient laissés à l’abandon. La nature foisonnait et aucune trace de civilisation n’était visible. Jane était juste émerveillé, abasourdi par tant de douceur dans un paysage d’une telle simplicité. Son sourire s’agrandissait à mesure que ses yeux découvrait ce lieu si parfait.
Il se tourna vers Lisbon et vit qu’elle paraissait un peu inquiète.
Jane : Vous ne voulez pas que je vous dise ce que j’en pense ?
Lisbon : Si mais…
Jane : Si mais quoi ? C’est simplement magnifique. Cet endroit est vraiment… Magique. On s’y sent bien et n’importe qui voudrait y rester pour toujours et alors arrêtez de vous inquiéter de ma réaction Lisbon. J’aime être ici, avec vous. J’aimerais qu’on reste là le plus longtemps possible et qu’on profite de ce que l’on a.
Ses yeux couleur azur la transperçaient. Elle se sentait mise à nue quand il la regardait comme ça. Et ce qu’il venait de lui dire la touchait profondément, elle aurait aimé elle aussi lui dire de telles choses mais aucun son ne sortait de sa bouche. Quoiqu’elle n’en pensait pas moins et elle espérait qu’il saurait lire en elle. Sa joie se lisait sur son visage, ses prunelles émeraude s’emplissant de larmes. Alors Jane se mit à quatre pattes et s’approcha tout doucement de la jeune femme. Arrivé à quelques centimètres de Lisbon, il se stoppa et resta ainsi pendant ce qui sembla à Teresa une éternité. Ils se perdaient dans les yeux de l’autre, se cherchant une bonne raison que tout s’arrête maintenant. Mais il n’y en avait aucune. Leurs iris pétillaient de désir mais Jane n’avait pas l’air de vouloir avancer plus.
Lisbon : Vous avez peur de m’embrasser ?
Jane : Oh non ! C’est juste que… J’ai envie que plus tard je puisse me souvenir de ce moment. Ce moment où je te dis que j’ai tellement envie de t’embrasser que ça en devient presque douloureux. Ce moment où je te dis à quel point je veux rester ici avec toi, à te contempler. Ce moment où je te dis que je t’aime à la folie Teresa Lisbon. Pour toujours je veux me souvenir de t’avoir dit ces mots.
Elle crut qu’elle était en train de faire une crise cardiaque. Elle ignorait si son cœur était capable de supporter autant d’amour d’un coup. Jamais elle n’aurait imaginé qu’il lui dise tout cela et pourtant… Une larme coula sur sa joue et elle lui sourit, toujours incapable de lui dire quoique ce soit. Jane se rapprocha d’elle et essuya de sa main son visage. Il captura ce dernier de ses deux mains et, avec lenteur, posa ses lèvres sur la bouche souriante de la femme qu’il aimait. Il voulait lui donner tout l’amour qu’il éprouvait pour elle dans ce baiser. Le temps était suspendu et chacun se délectait des lèvres de l’autre, goûtant pour la première fois à cette saveur si douce. Ils débordaient de tendresse, leurs langues se rencontrant parfois, cherchant à approfondir leur étreinte. Ils avaient l’impression qu’ils ne s’en lasseraient jamais.
A bout de souffle, ils séparèrent, restant front contre front. Ils enlacèrent leurs doigts et malgré elle, Lisbon tourna l’anneau doré qui avait toujours sa place sur l’annulaire gauche de Jane. Il baissa alors ses yeux sur son alliance et se leva. Lisbon crut que l’ascenseur émotionnel dans lequel elle se trouvait allait s’écraser. Elle espérait de tout cœur que son amant n’allait pas regretter ses mots et ses gestes. Il descendit de leur perchoir et creusa un petit trou juste au pied de l’arbre. Il embrassa une dernière fois son alliance, se promettant de ne jamais oublier les deux femmes de sa vie et l’enfouit dans le sol. Il remonta dans l’arbre et se blottît dans les bras de son nouvel amour.
Lisbon : Moi aussi je t’aime Patrick Jane.
Il sourit et serra ses bras un peu plus autour d’elle, ne voulant plus jamais la lâcher. Elle aussi était bien dans ses bras protecteurs et se laissa aller contre lui.
Et ils s’endormirent ainsi, ne pensant à rien d’autre qu’à tout ce qui venait de se passer. Le froid de la nuit tombante ne les dérangea pas le moins du monde, leurs corps encore chauds de toutes les émotions qu’ils venaient de vivre les en protégeant. Ils avaient enterré leurs vies précédentes pour se consacrer uniquement au bonheur de l’autre, oubliant ainsi le mauvais chemin par lequel ils avaient dû passer pour enfin s’aimer.
Invité- Invité
Re: Bad way ^
J'ai bien aimé cet épilogue très fluffy mais parfois on a des moments comme ça.
Toujours aussi bien écrit, tu as bien amené la scène de la découverte du lieu avec les souvenirs de Lisbon et la description du lieu, je m'y voyais à coté d'eux.
Et puis j'ai bien aimé la déclaration de Jane qui n'est pas allé jusqu'au Je t'aime et l'enterrement de sa bague. Après c'est romantique à soit et ça ne m'a pas trop gêné dans le sens ou ce n'était pas mielleux à souhait.
Toujours aussi bien écrit, tu as bien amené la scène de la découverte du lieu avec les souvenirs de Lisbon et la description du lieu, je m'y voyais à coté d'eux.
Et puis j'ai bien aimé la déclaration de Jane qui n'est pas allé jusqu'au Je t'aime et l'enterrement de sa bague. Après c'est romantique à soit et ça ne m'a pas trop gêné dans le sens ou ce n'était pas mielleux à souhait.
Daidi- Co-admin
- Personnage préféré : Lisbon
Re: Bad way ^
par Aphraël le Dim 23 Jan - 22:40 :
[...]
Lisbon : Vous avez peur de m’embrasser ?
Jane : Oh non ! C’est juste que… J’ai envie que plus tard je puisse me souvenir de ce moment. Ce moment où je te dis que j’ai tellement envie de t’embrasser que ça en devient presque douloureux. Ce moment où je te dis à quel point je veux rester ici avec toi, à te contempler. Ce moment où je te dis que je t’aime à la folie Teresa Lisbon. Pour toujours je veux me souvenir de t’avoir dit ces mots.[...]
C'est tout simplement Magnifique
Une fin Splendide
So Jisbon
Invité- Invité
Re: Bad way ^
Love-Story a écrit:par Aphraël le Dim 23 Jan - 22:40 :
[...]
Lisbon : Vous avez peur de m’embrasser ?
Jane : Oh non ! C’est juste que… J’ai envie que plus tard je puisse me souvenir de ce moment. Ce moment où je te dis que j’ai tellement envie de t’embrasser que ça en devient presque douloureux. Ce moment où je te dis à quel point je veux rester ici avec toi, à te contempler. Ce moment où je te dis que je t’aime à la folie Teresa Lisbon. Pour toujours je veux me souvenir de t’avoir dit ces mots.[...]
C'est tout simplement Magnifique
Une fin Splendide
So Jisbon
Je plussois
So romantic
So Jisbon
Je ne trouve pas les mots justes pour commenter ton épilogue tellement c'est
Respect pour cet épilogue et pour ta fic Aphraël
Et merci pour ce super moment
Vivement ta prochaine fic
JisbonAddict- Red John
- Personnage préféré : Jane, Lisbon & Cho
Loisirs : Lire des romans, écrire, faire du jogging, regarder Doctor Who, Mentalist et Rizzoli&Isles
Localisation : Dans ma Bretagne natale rêvant de Simon Baker, de David Tennant & de Matt Smith
Re: Bad way ^
Superbe ton épilogue
C'est romantique, plein de tendresse La déclaration de Jane, à tomber
La clairière est très bien décrite, je l'imaginais parfaitement
Bref j'ai adoré ta fic jusqu'à la dernière ligne et j'espère que tu en feras d'autres, je les lirai avec plaisir
C'est romantique, plein de tendresse La déclaration de Jane, à tomber
La clairière est très bien décrite, je l'imaginais parfaitement
Bref j'ai adoré ta fic jusqu'à la dernière ligne et j'espère que tu en feras d'autres, je les lirai avec plaisir
MissTeresa- Chef d'unité au CBI
- Personnage préféré : ♥ Lisbon & Jane ♥
Loisirs : lire, fofoter, grapher
Localisation : Boulogne s/mer (62)
Re: Bad way ^
oh mon dieu, ce chapitre etait trop beau, trop romantique trop
la declaration de Jane etait vraiment parfaite jusqu'a l'enterrement de son alliance
j'ai adorer et ca valait le coup d'attendre
a quand une autre fic?
la declaration de Jane etait vraiment parfaite jusqu'a l'enterrement de son alliance
j'ai adorer et ca valait le coup d'attendre
a quand une autre fic?
Sweetylove30- Red John
- Personnage préféré : lisbon, jane
Loisirs : lecture, ecriture
Localisation : devant mon ordi avec Patrick Jane dans mes bras
Re: Bad way ^
Après tous les drabbles que je viens de lire et qui ne donnent qu'une envie c'est de se
Un épilogue comme celui-ci c'est
Bien écrit, comme toute l'histoire...
A bientôt pour une prochaine fic j'espère
Un épilogue comme celui-ci c'est
Bien écrit, comme toute l'histoire...
A bientôt pour une prochaine fic j'espère
Johel- In Jane we trust
- Personnage préféré : Jane et Cho
Loisirs : Lecture, ciné, jeux vidéo et suuuurf !
Localisation : près de l'océan
Re: Bad way ^
J'ai adorée ta fic du début a la fin , et l'épilogue ses une fin comme je les aimes
Bien hâte de lire une nouvelle fic de toi
Bravo a toi !!!
Bien hâte de lire une nouvelle fic de toi
Bravo a toi !!!
vanou963- Agent de circulation
- Personnage préféré : Patrick Jane & Teresa lisbon
Localisation : Ds les bras de Jane .. nahhh devant mon ordi :(
Re: Bad way ^
C'est trop beau, j'en suis toute
Très romantique, ça fait du bien de lire ça dès fois.
Encore et vivement une prochaine fic'!
Très romantique, ça fait du bien de lire ça dès fois.
Encore et vivement une prochaine fic'!
alamanga- Red John
- Personnage préféré : Cho, Lisbon, Jane. Van Pelt et Rigsby aussi.Abbott, Fischer, Wylie et Vega.
Loisirs : La TV, me balader, visiter...et rêver!
Localisation : Devant mon ordi, sous le soleil exactement!
Re: Bad way ^
Les réponses à vos commentaires sont dans le spoiler Je radote pas mal mais je savais pas quoi vous dire d'autre
Merci encore et encore à vous toutes de m'avoir encouragée à écrire cette fic' car c'est en grande partie grâce à vous qu'elle à abouti
- Spoiler:
- Daidi: Merci beaucoup C'est vrai que je trouvais que ça correspondait pas tout à fait à ce que j'avais pensé au départ comme fin mais je trouvais qu'il avait mérité un peu de repos les pauvres J'ai essayé de pas en faire trop mais ça pas été facile ^^ Merci encore pour tes compliments, tes encouragements et ta franchise
Love-Story: Merci J'avais peur que ce passage soit un peu ''too much'' et j'ai eu du mal à l'écrire mais je suis contente qu'il t'ai plut
JA: Merci beaucoup JA, te connaissant, j'étais sûre que ça allait te plaire
MissTeresa: C'est gentil, je suis contente que ça t'ai plut de bout en bout, j'avais peur de ne pas être très fidèle aux personnages sur la fin mais je suis rassurée que se ne soit pas le cas. Merci à toi
Sweety: Merci beaucoup Une autre fic? Pourquoi pas Et j'ai des idées mais le temps que j'écrive tout, ca va prendre du temps mais c'est gentil de vouloir que j'en écrive une autre, ça me fait plaisir que tu penses ça
Johel: Je suis contente d'avoir pu te remonter le moral après ta lecture de drabble (et je vois tout à fait ce que tu veux dire ) Merci beaucoup
Vanou963: Merci beaucoup c'est très gentil J'essayerais dans faire une autre promis mais il faudra être patiente
Alamanga: Désolée de t'avoir fait pleuré Je suis contente que ça t'ai plut en tout cas et merci beaucoup
Merci encore et encore à vous toutes de m'avoir encouragée à écrire cette fic' car c'est en grande partie grâce à vous qu'elle à abouti
Invité- Invité
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