En Détresse ^

Oh mercii ! Ca me fait super plaisir


Quota émotions, j'espère que vous aurez le temps de vous remettre parce que dans la suite, y a que ca pratiquement

Enfin, je suis contente que ma Fic vous tienne toujours en haleine (j'aime faire monter le suspens j'avoue ) et je vais me décarcasser pour que vous l'aimiez jusqu'a la fin

j'aime beaucoup cette nouvelle suite

Tout est déjà dit, donc pas besoin de me répéter... Juste un mot

VLS

Pauvre Lisbon

J'espère qu'ils arriveront à la retrouver!

VLS

Aaaaah!
Jane, dépêche toi!
Va sauver Lisbon!
Ta fic est géniale
VLS!!

Message de soutient à Lisbon: (Tu lui feras passer?): Tiens bon, Jane arrive!!

Voià la suiite ! Désolé de l'attente, j'espère me faire pardonner avec ce chapitre


Le soleil s’était couché depuis longtemps déjà et il faisait désormais nuit à Sacramento. Une nuit particulièrement froide, même pour la Californie.

Des agents du SWAT sortaient discrètement d’un fourgon blindé tandis que Cho empêchait tant bien que mal le consultant d’entrer dans le bâtiment.
Après élimination et selon les critères de Jane, Van Pelt avait pu déterminer l’endroit le plus probable où pourrait se trouver leur boss. C’était une ancienne usine de boîtes de conserves désaffectée située près du fleuve, les alentours étaient déserts - mis à part l’équipe d’intervention du SWAT - et il n’y avait qu’un vieux lampadaire fonctionnant par intermittences pour servir d’éclairage. Peu rassurant.

- Ecoute Jane, tu vas entrer avec nous mais tu te tiens en retrait, c’est clair ?
- Le temps que ces types soient prêt, il aura déjà eu le temps de…

Patrick ne pu se résoudre à finir sa phrase, il ne voulait pas penser qu’il soit arrivé trop tard, qu’il n’avait pas été en mesure de la sauver. Il ne pouvait pas vivre avec une mort de plus sur la conscience.

- Je ne vais pas attendre une minute de plus, Cho ! C’est trop risqué

Au moment où le mentaliste terminait sa phrase, un type portant un casque et un gilet par balle vint à leur rencontre.

- Mon équipe est prête, on attend plus que votre signal.

L’agent et le consultant se lancèrent un regard entendu, et l’asiatique fit un signe de tête à leur interlocuteur. Celui-ci leva son talkie-walkie à la hauteur de sa bouche.

« - C’est partit, les gars »


Les agents, armes pointées droit devant eux, entrèrent dans le bâtiment à pas de loup. Jane entra le dernier, sur le qui-vive. L’entrée par où l’équipe avait pénétré débouchait sur une sorte de couloir, large d’environ 5m, les murs étaient tagués et des palettes en bois étaient éparpillées un peu partout, un véritable piège pour les agents qui devaient les enjamber ou slalomer entre elles afin de ne pas tomber et alerter le ravisseur. Patrick remarqua également quelques barils entreposés à l’entrée, il se demanda ce qu’ils pouvaient bien contenir étant donné que l’usine était fermé depuis des années. Il ne s’attarda pas sur le sujet et regarda de nouveau droit devant lui.

Il n’y avait pas un bruit, juste le vent soulevant de vieux papiers qui traînait par-ci par-là. L’endroit était également très sombre, l’ancien medium se guidait uniquement grâce à la lampe torche de Rigsby qui se trouvait juste devant lui. Tous ses sens étaient à l’affût du moindre signe qui le guiderait vers Lisbon.

Après quelques minutes à marcher dans le silence complet, il lui sembla soudain entendre un gémissement étouffé quelque part sur sa gauche. Il s’arrêta immédiatement pour tendre l’oreille.

Plus rien. Était-ce son imagination qui lui jouait des tours ?

Alors qu’il s’apprêtait à reprendre son chemin, il entendit un léger bruissement et ce qui lui sembla être un sanglot mais, c’était difficile à dire, cela paraissait assez lointain, comme un écho. Jane regarda de nouveau devant lui, sur le point d’alerter Rigsby et les autres, mais il réalisa que les agents avaient déjà disparu dans l’obscurité du couloir. L’inconvénient d’être le dernier, c’est que personne ne remarque quand tu t’arrêtes en route, surtout dans le noir. Tant pis, il n’avait pas le temps de courir les chercher, il s’occuperais d’abord de trouver Teresa et il aviserait ensuite.

Le mentaliste essaya de déterminer d’où provenait ces bruits et avança dans la direction que lui indiquait son ouïe. La situation stressante, combinée au fait qu’il était plongé dans le noir complet, lui fit oublier qu’il avançait droit dans le mur. Il se rappela de la présence de l’obstacle uniquement lorsqu’il le percuta de plein fouet en étouffant un juron. Il y en a un qui aurait une belle bosse d’ici peu.

Pour être rentré dedans, Patrick fut obligé de constaté que le mur était sacrément épais. Cela l’obligea à se demander comment il avait pu entendre un sanglot à travers autant de béton ?
Il posa ses mains sur le mur et les laissa glisser tout du long afin d’y trouver une brèche ou une concavité. En descendant un peu, sa paume entra en contact avec une matière qui n’était pas du béton, mais du bois. Cela devait être une des palettes qu’il avait aperçu lorsqu’il y avait encore de la lumière. A peine l’eût-il soulevé qu’un rayon de lumière lui éblouit le visage et qu’un courant d’air glacial le fit trembler de la tête au pied. Le consultant venait de trouver une porte de fortune creusé à partir d’une fissure dans le mur.

Après que ses yeux se soient habitués à la clarté, Jane se faufila prudemment à travers la brèche et atterrit dans une immense pièce éclairée. Les plafonds devaient bien s’élever à une vingtaine de mètre de hauteur, la salle était presque aussi grande qu’un stade de football sauf qu’ici, il y avait des machines et des cartons un peu partout.

Dissimulé par une sorte de tapis roulant et une pile de boîtes, c’est là qu’il entendit la voix d’un homme au centre de la pièce.

- Tu as été parfaites, très courageuse. La plus brave de toutes, tu as à peine pleuré. Maintenant, je vais abréger tes souffrances. Je te promets que tu n’auras même pas le temps d’avoir mal.
- Non… Ne faites… pas…

L’ancien medium reconnût la voix de Lisbon, mais la faiblesse et la peur qu’il y percevait le tétanisa. Cependant il reprit vite ses esprit, la peur laissant place à la colère, il sortit de sa cachette et hurla.

- CBI !! Laissez-là, espèce d’enfoiré !!

L’homme, qui était de dos, s’était retourné. Un couteau ensanglanté à la main, son visage était décomposé par la surprise et la peur. Mais son regard se durcit à nouveau et il esquissa un demi sourire.

- Vous ne pouvez rien pour elle, je l’aurais de toutes façons. Je vous aurais tous.

Et sur ce, il s’enfuit en courant et disparut par une porte qui menait directement à l’extérieur. Jane resta interloqué par ce qu’il venait de se passer. Il n’avait même pas d’arme, pourquoi s’était il enfuit aussi facilement ?
Mais ses réflexions disparurent lorsque ses yeux se posèrent sur un corps, à moitié nu et ensanglanté, inerte devant lui.

« Lisbon… »

Il courra la rejoindre, trébuchant sur plusieurs débris au passage, et se laisser tomber près d’elle.

La jeune femme était en sous-vêtement, noir, si bien qu’elle tremblait et se recroquevillait sur elle-même. Le tueur lui avait fait d’innombrables entailles sur l’ensemble de son corps, elle était maculée de sang. Heureusement, les entailles n’avaient pas l’air profondes.

Patrick garda ses mains en l’air pendant quelques secondes, ne sachant pas quoi faire et étant encore sous le choc de la voir dans cet état. Comment avait-on osé lui faire du mal ? Comment quelqu’un pouvait-il être aussi monstrueux pour la blesser ainsi ?

Finalement, il posa ses deux mains sur elle et la retourna délicatement vers lui. Quand elle le vit, quelque chose se ralluma dans ses yeux et elle se mit à pleurer.

- Oh Jane…

L’agent piocha dans la force qui lui restait pour passer ses bras autour du cou du mentaliste et le serra aussi fort qu’elle put. Elle souhaitait que Jane pose ses mains sur elle, qu’il l’envoûte de son odeur et de sa chaleur car elle sentait encore les mains du tueur sur elle. Teresa voulait juste se débarrasser de ce souvenir, qu’il conjure ce mal et qu’elle puisse enfin se laisser aller contre lui, là où elle serait en sécurité.

L’ancien medium ne prit même pas le temps d’hésiter. Aussitôt qu’elle s’était jetée contre lui, il avait encerclé le corps frêle de la jeune femme de ses bras, le premier passant derrière ses épaules et l’autre, entourant ses cuisses. Ainsi, il pouvait la réchauffer entièrement car elle frôlait l’hypothermie.

- Ne vous inquiétez pas Lisbon, je suis là maintenant. Tout va bien aller… Je suis là…

Oui, il était auprès d’elle désormais. Elle avait été à deux doigt de mourir, mais il l’avait sauvée. Juste à temps.

Patrick resserra son étreinte et déposa un long baiser sur le front de Teresa, laissant malgré lui couler une larme de soulagement. Entre temps, la jeune femme s’était évanouie contre le torse de son consultant.

Puis il entendit des bruits de pas provenant du fond de la salle, beaucoup de bruit de pas. Les renforts étaient arrivés finalement.

Avant qu’ils n’arrivent jusqu’à eux, Jane retira précautionneusement sa veste et enveloppa prudemment le corps de l’agent avec. Inutile que tout le monde la voie à moitié nue.


Cho arriva le premier, suivit de près par Van Pelt. Leurs visages se décomposèrent en voyant le corps inerte de leur supérieure en sang, dans les bras du mentaliste dont les yeux étaient encore humides.

- Est-ce qu’elle est… bégaya la rouquine.
- Non, elle s’est juste évanouie. Il faut vite appeler une ambulance et… L’assassin, il s’est enfuit par là-bas

Il désigna la porte en face de lui.

Cho lança un signe de tête à quelques agents qui se trouvaient derrière et ceux-ci s’élancèrent dans la direction que Jane venait d’indiquer.

- Comment t’as fais pour arriver avant nous ? T’étais pas sensé être derrière ? demanda l’asiatique.
- J’ai trouvé un passage secret dans le mur… - lui répondit-il avec un sourire.

A ce moment là, Higtower déboula en trombe devant eux, portant sa tenue de terrain.

- Jane, comment va-t-elle ?!
- N’ayant suivit aucunes études de médecine, je peu seulement vous dire qu’elle est vivante. Là, maintenant, elle dort mais j’aimerais quand même que l’ambulance se dépêche un peu

La directrice du CBI poussa un soupir de soulagement. L’ancien medium sentit le corps de Lisbon frissonner et il la colla encore plus, si c’était possible, contre lui. Puis il regarda de nouveau Higtower.

- Madeleine, le tueur est toujours dehors

Alors qu’elle allait répondre, Rigsby vint les rejoindre, tout essoufflé.

- Ca y’est ! Ils l’ont eu ! Cet imbécile était resté planqué dans un buisson en face de l’usine - il sourit - Quel imbécile…

Van Pelt fût la première a exprimer tout haut ce que tout le monde pensait tout bas.

- Mais pourquoi est-il resté près de la scène du crime alors qu’il aurait pu prendre la fuite ?! Ce n’est pas logique !

C’est là que Jane fît le lien. Il repensa à la dernière phrase du tueur « Je vous aurais tous », et aux barils étrange à l’entrée du bâtiment. Il lança un rapide coup d’œil aux environs et remarqua trois autres de ces barils dans la salle. Le mentaliste s’arrêta de respirer un instant. Voilà pourquoi il avait abandonné aussi vite.

- Il faut qu’on sorte d’ici ! Ce taré va faire exploser les lieux !

Sous le regard ahuris des agents, il passa un bras sous les épaules de Lisbon et un autre derrière ses genoux, puis la souleva hors du sol.

- Allez, faites évacuer les lieux bon sang !

Tout le monde se mit alors à courir à l’extérieur, empruntant la même porte par laquelle Gary Spencer s’était enfuit quelques minutes plus tôt. A peine avaient-ils rejoins le fourgon du SWAT qu’une détonation retentit et l’usine s’enflamma dans une bruyante explosion.


Tandis que tout le monde restait abasourdis devant le spectacle, le consultant se disait que cette scène était digne d’un film de cinéma. Un bâtiment en flamme, un tueur arrêté, le héro sauvant sa belle d’une mort certaine…

La sirène de l’ambulance retentit au loin. Patrick regarda Teresa, toujours dans ses bras, qui avait inconsciemment blottit sa tête contre son torse.

Oui, Jane avait sauvé sa Demoiselle en Détresse ce soir, et aucun film ne serait en mesure de décrire ce qu’il ressentait à cet instant en la regardant.


To Be Continued...

JANE A SAUVER lISBON
unmoment j'ai vraiment eu peur que ce soit trop tard mais le gars va aller en prison et Lisbon va être soigné
superbe suite
et encore une fois VLS :vivement: :vivement:

Ouffff ! J'ai eu peur J'ai eu peur que Lisbon meurt

JANE A SAUVE LISBON

whysoserious a écrit:Tandis que tout le monde restait abasourdis devant le spectacle, le consultant se disait que cette scène était digne d’un film de cinéma. Un bâtiment en flamme, un tueur arrêté, le héro sauvant sa belle d’une mort certaine…

La sirène de l’ambulance retentit au loin. Patrick regarda Teresa, toujours dans ses bras, qui avait inconsciemment blottit sa tête contre son torse.

Oui, Jane avait sauvé sa Demoiselle en Détresse ce soir, et aucun film ne serait en mesure de décrire ce qu’il ressentait à cet instant en la regardant.

Ahlalalalala!!! J'imagine trop trop le décor et l'action

Super chapitre Why

VLS VLS VLS VLS

Trop trop bien ce chapitre
Trop contente que Jane ait sauvé Lisbon
Et c'était tellement bien décrit que je pouvais parfaitement m'imaginer les lieux et la scène
J'espère que Lisbonnette va vite s'en remettre

VLS

Tin' j'ai eu peur j'ai cru qu'ils allaient tous exploser!!

Superbe cette suite!! VLS

La suite stp !!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!

en effet digne d'un très grand film!!!
quel final dites-donc! et comme d'hab Jane qui fait preuve d'un très bon discernement, sauvant en effet sa belle mais aussi tous ses amis
J'aime bien que Madeleine soit sur le terrain pour les aider; quant à cho, c'est Cho quoi
"tu n'étais pas sensé être derrière?"...

Alors ça c'est un bon dénouement, je n'avais pas pensé à quelque chose de la sorte et c'est vrai que ta façon de décrire la scène m'a fait penser à une fin d'un bon film.

Après, j'aime beaucoup la façon dont tu as traité les retrouvailles de Jane et Lisbon. Jane tout en douceur qui la protège même du regard de ses collègues.

J'ai hate de connaitre la suite et fin peut être.

Je n'ai qu'une chose à dire:

Merci ! Je suis contente que vous ayez aimé, j'avais peur d'avoir fait un peu "too much"

En ce qui concerne les retrouvailles de Jane & Lisbon, je n'ai pas réussis à traduir exctement les sentiments que je voulais mais c'est quelque chose d'assez approchant, après je laisse votre imagination travailler un peu aussi


Donc oui, plus qu'un chapitre et ma fic sera finit... Un peu de patience, je vais essayer de l'écrire en moins de temps que celui-ci

Les compliments sont mérités

Vraiment hâte de lire la suite, on saura être patiente!

Bon, en faites, voilà l'avant derniere patie ! C'est une sorte de transition pour la suite, il ne se passe pas grand chose d'intérressant mais c'est au cas où mon internet déciderai encore de se faire la malle...


Lisbon avait été conduite à l’hôpital aussitôt que possible, Patrick serrant fermement sa main durant tout le temps du trajet.

Ensuite, lui, Cho, Rigsby et Van Pelt durent patienter dans la salle d’attente pendant qu’un médecin l’auscultait. Après un moment qui leur parut durer une éternité, l’homme en blouse blanche finit par sortir de la chambre de la jeune femme et le consultant se précipita vers lui, suivit de près par l’équipe.

- Alors, comment va t’elle ?
- Ecoutez, malgré ce que disent les apparences, elle n’a rien de très grave, physiquement en tout cas. Les entailles sur son corps ne sont pas profondes, elles n’ont causées aucun dégâts. Ce qui m’inquiète, c’est le risque d’infection. On lui a donné des antibiotiques qui devraient réduire ce risque mais je préfère tout de même la garder en observation quelques jours. De plus, elle a besoin d’énormément de repos donc vous devrez revenir demain pour les visites…

L’équipe poussa un soupir de soulagement, ravit que leur amie soit en bonne santé. Comme ils ne pouvaient plus rien faire ce soir, ils se saluèrent et quittèrent le hall de l’hôpital. Alors que ses collègues partaient, Jane resta avec le médecin. Il avait encore une question à poser.

- Ecoutez Docteur, lorsqu’on la retrouvé elle était… dévêtue alors, je voudrais savoir si elle… Est-ce qu’elle a été…

La colère nouait sa gorge, il n’arrivait pas à admettre ni à formuler l’hypothèse que Teresa aurait pu être violée, salie par cette infâme pourriture. Le médecin lui fit un signe de tête compréhensif.

- Malheureusement, je ne peu pas vous renseigner Monsieur. L’examen pour les abus sexuels nécessite l’autorisation de la patiente et votre amie n’était pas en état de prendre la moindre décision. Nous ne pouvons rien faire avant demain, je suis désolé

L’ancien medium regarda le sol en se frottant le front. Cette question le torturerai toute la nuit, il le savait.

- Je… Ca dérange si je reste ici cette nuit ?
- Les heures de visites sont terminées depuis longtemps, vous ne…
- En faites, ce n’est pas une autorisation que j’attends. Quoi qu’il arrive, je resterai ici de toutes façons. Je veux juste savoir si je dois me cacher dans un recoin de l’hôpital ou si je peu rester sur un de ces fauteuils ?

Le professionnel le dévisagea un instant, débattant mentalement de la situation. Finalement, il poussa un long soupir.

- Vous pouvez resté là, je ferais en sorte que l’infirmière de garde ne vous pose pas de problèmes
- Merci

Les deux hommes se serrèrent la main puis le médecin disparut au tournant d’un autre couloir.
Jane se tourna alors vers la porte de la chambre de Lisbon et dû se faire violence pour ne pas entrer et la regarder dormir. Il se contenta de s’installer aussi confortablement que possible dans l’un des fauteuils qui emplissait ce mini hall et étouffa un bâillement. Alors qu’il se demandait comment il pourrait trouver le sommeil avec toutes les pensées qui défilaient dans son esprit, il ne sentit pas ses paupières se fermer progressivement et il s’endormit sans s’en rendre compte. Après une telle journée, c’était finalement le sommeil qui l’avait trouvé.

L’étage était désert, silencieux et sombre, laissant ainsi notre consultant, recroquevillé sur son fauteuil, dormir aussi paisiblement qu‘il lui était possible.


Le lendemain matin, les agents du CBI avaient rejoint Patrick à l’hôpital afin de prendre des nouvelles de leur patronne.

- Tu es resté ici toute la nuit ?! S’étonna Van Pelt en voyant l’air débraillé du consultant.
- Bonjour à toi aussi, Grace
- Hum… Oui, bonjour

Rigsby serra la main du mentaliste et lui lança un regard empli de gratitude.

- C’est sympas de ta part d’être resté auprès de la Boss, t’es un mec bien

Jane esquiva le compliment d’un haussement d’épaule, même si cela le touchait il ne le montra pas.

- Alors, comment va-t-elle ? Elle t’as dit quelque chose ? Demanda Cho.
- Je ne sais pas… Je ne suis pas encore aller la voir. Je préfère que vous y alliez avant

Le mentaliste était honteux de se montrer aussi gêné devant ses collègues mais, ce sentiment là, il n’arrivait pas à le dissimuler pour la bonne et simple raison qu’il en ignorait la cause. Il mourrait d’envie de voir Lisbon, s’assurer qu’elle aille bien, qu’elle était toujours la Teresa qu’il connaissait, que cette lueur déterminée qu’elle avait dans ses yeux était toujours là…
Mais pour une raison qu’il ignorait, il n’arrivait pas à franchir le seuil de la porte de sa chambre. Il avait pourtant essayé ce matin, mais au moment de baisser la poignée, sa main s’était mise à trembler et il était finalement retournée s’assoir dans un des fauteuils du hall.

Wayne échangea un regard complice avec la rouquine mais ils ne firent aucun commentaires.

- Nous on entre, tu n’auras qu’à nous rejoindre quand tu te seras décidé - lança Cho sur son ton détaché habituel.

Sur ce, les trois agents pénétrèrent chacun leur tour dans la chambre de Lisbon. Jane se pencha tant bien que mal pour tenter d’apercevoir la jeune femme mais rien à faire, Rigsby était bien trop grand !

Il se rassit dans son fauteuil et attendit.


Plusieurs heures s’écoulèrent, des rires s’étaient échappés de la pièce, traduisant la bonne humeur qui y régnait. Lisbon riait. Patrick ne savait pas s’il devait être rassuré ou non. Lisbon souriait, oui, mais rire ? C’était bien rare.

Alors que sa curiosité allait l’emporté, l’équipe sortit de la chambre à ce moment là, tous souriant. Il les interrogea du regard mais personne ne daigna lui répondre, Rigsby et Cho l’ignorant et continuant leur chemin jusqu’à la sortie. Seule Van Pelt répondit au regard désespéré du mentaliste.

- Tu devrais aller la voir pour te rassurer, ca te ferais du bien et à elle aussi sûrement… lui dit-elle d’une voix douce.
- Je ne vois pas en quoi ma présence lui ferait du bien, j’ai plutôt tendance à l’énerver d’habitude
- Oui, mais pas aujourd’hui…

Elle se pencha en avant et lui murmura comme si ce qu’elle lui disait était un secret

« - Elle t’as cherchée des yeux toute la journée »

La rouquine lui lança un sourire espiègle et tourna les talons, ne laissant pas le temps à l’ancien medium de trouver une répartie.

Jane se tourna alors vers cette fameuse porte qu’il dévisageait depuis la veille, il s’approcha à grand pas et prit une grande inspiration avant de tourner la poignée.


TBC...

alors je dois te dire que ce chapitre aiguise ma curiositer , tout laisse planer des doutes, on sait pas grand chose de plus sauf qu'elle va bien, tu joue sur le suspens la
Mais pourquoi Jane ne veut-il pas entrer dans la chambre, que se reproche-t-il? de ne pas avoir ete plus present pour elle au debut de l'enquete? :|
Et en plus tu coupe au moment ou il va entrer dans la chambre, la t'es dure avec nous
J'ai hate de lire la suite :vivement: :vivement: :vivement:

PS: j'adore ton kit

un très bon chapitre où on découvre la réelle angoisse qui a saisi notre mentaliste...
maintenant que tout rentre peu à peu dans l'ordre on le sens se débattre avec ses craintes et ses doutes. j'aime bcp cette peur irrationnelle d'avoir perdu la "vraie" Lisbon, changée par les derniers évènements.

"Les heures de visites sont terminées depuis longtemps, vous ne…
- En faites, ce n’est pas une autorisation que j’attends. Quoi qu’il arrive, je resterai ici de toutes façons. Je veux juste savoir si je dois me cacher dans un recoin de l’hôpital ou si je peu rester sur un de ces fauteuils ?"
-->(calypsoh tombe dans les pommes en imaginant jane prononcer cette phrase!!! ) TROP ADORABLE!!!!

Ouhlalalalala!! Quel suspens

J'adore Van Pelt qui encourage Jane à aller voir Lisbon dans sa chambre!!
J'espère que tout se passera bien entre Jane et Lisbon dans la chambre Arrhh!! C'est une torture sadique de laisser en suspension comme ça

Mais j'adore j'adore ton chapitre Why

VLS VLS VLS VLS

P.S: Comme Sweety, j'adore ton Kit

Super chapitre
Jane qui passe sa nuit à l'hôpital juste pour être auprès de Lisbon c'est trop chou
Et je suis d'accord avec Calypsoh sur la phrase qu'elle a relevé c'était bien trouvé J'ai adoré la dernière phrase de Van pelt aussi
J'ai hâte de voir comment vont se passer les retrouvailles entre Jane et Lisbon
Par contre le fait qu'elle a peut-être été violée

VLS

P.S. : Gros beug devant ton kit why

- Tu devrais aller la voir pour te rassurer, ca te ferais du bien et à elle aussi sûrement… lui dit-elle d’une voix douce.
- Je ne vois pas en quoi ma présence lui ferait du bien, j’ai plutôt tendance à l’énerver d’habitude
- Oui, mais pas aujourd’hui…

Elle se pencha en avant et lui murmura comme si ce qu’elle lui disait était un secret

« - Elle t’as cherchée des yeux toute la journée »

Mon dieu, j adore ce passage!!!!! Je l ai élu passage préféré du chapitre!! Chapitre soi disant passant très bien écrit (comme toujours!!!!). J attend la suite sagement bien qu avec impaience

Je plussoie toutes les remarques des autres!

J'ai adoré ce chapitre, mais tu es dure de couper là!

Je veux la suite!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!



PS: ton kit est super

Super ce chapitre! VLS

Allelouya ! Une semaine sans internet, j'étais sur le point de craquer... Bref, voila la suite et fin de ma Fic !! J'espère qu'elle vous aura plu !




Lisbon n’avait pas entendue la porte s’ouvrir, si bien que le consultant pu l’observer quelques instants sans qu’elle ne s’en rende compte.

Patrick dû s’avouer que, même vêtue d’une de ces blouses d’hôpital affreuse et les cheveux en bataille, il la trouvait tout à fait adorable. La cicatrice qui barrait sa joue gauche lui donnait un petit air de femme-guerrière qui le fit sourire. Il nota également qu’elle avait reprit des couleurs, ce qui ne pouvait être que bon signe.

Teresa était assise sur son lit et regardait, sans vraiment être attentive, la télévision suspendue à l’autre bout de la pièce. Il parut évident au mentaliste qu’un autre sujet occupait ses pensées, aussi décida-t-il d’arrêter de jouer les voyeurs et manifesta sa présence en toquant doucement à la porte.

L’agent tourna vivement la tête vers en direction du bruit, surprise d’être dérangée dans ses pensées, mais aussitôt qu’elle vit Jane, un sourire naquit sur ses lèvres et une lueur illumina son regard. Elle avait attendue sa visite toute la journée…

- Je croyais que vous ne vous décideriez jamais…
- Cho vous à tout raconté, hein ?

La jeune femme hocha la tête en souriant.

- Alors comme ça vous êtes resté toute la nuit, rien que pour moi ?
- Les infirmières me paraissaient louches. Ca aurait été bête de survivre à un sérial killeur pour mourir d‘une erreur médicale, non ?

Il lui rendit son sourire, le regard emplit de malice, fière de sa répartie. Elle rigola légèrement, dissimulant une grimace de douleur au passage, puis plongea de nouveau son regard dans le sien.

- Sérieusement Jane, pourquoi avez-vous hésité ?

Les yeux bleus du consultant se baladèrent aux quatre coins de la chambre avant de revenir se poser sur Lisbon. Les manches de sa blouse s’étaient relevées, laissant ainsi apparaitre ses entailles encore rouges vif. Il grimaça à leur vues.

- La vérité ?

La brunette acquiesça et le sourire du mentaliste disparut, laissant place à un air triste et inquiet.

- Je n’aime pas vous savoir ici ni vous voir blessée. Personne ne devrait s’octroyer le droit de vous faire du mal et de vous infliger ca - il désigna ses cicatrices d’un geste de la main. J’aurais aimé avoir participé à l’enquête dès le début et arrêté ce psychopathe mais, une fois de plus, j’ai été égoïste et c’est encore vous qui avez subit les conséquences de mes actes. Pourquoi faut-il que ce soit toujours vous ? A chaque fois que je fais quelque chose de stupide, cela se répercute sur vous. Contrairement à ce que vous pensez, ca ne m’amuse pas du tout. J’aimerais être le seul à assumer mes erreurs et, croyez-moi, j’aurais vraiment préféré que ce monstre m’enlève et me torture moi plutôt que vous. Alors voilà, toute la journée, j’ai cherché la force d’affronter votre regard et de constater qu’une fois encore, une personne proche de moi avait souffert par ma faute. Vous avez faillis mourir, Lisbon. J’ai… J’ai été trop loin cette fois.

Teresa resta muette pendant un certain temps. Elle craignait justement que cela arrive et, c’est la raison pour laquelle elle avait insisté auprès de Jane pour qu’il lui dise la raison de son hésitation à venir la voir. Elle avait voulu s’assurer que ce n’étais pas à cause de l’éventuel culpabilité qu’il aurait pu éprouver envers son état, et pourtant, ses craintes s’étaient bien réalisées. Sauf que c’était encore pire que ce qu’elle n’avait imaginé.

- Je ne dois pas me reposer sur vous pour faire mon boulot, Jane. J’arrêtais déjà des criminels avant que vous ne veniez nous rejoindre, j’avais déjà été blessée avant. Ce sont les risques du métier et vous n’y pouvez rien. En effet, si vous aviez participé à cette affaire dès le début, peut être que je n’aurais pas été enlevé, qui sait ? Mais ce qui s’est passé, c’est-ce qui serait arrivé si vous n’aviez jamais rejoins l’équipe. Rigsby, Cho, Van Pelt et surtout moi, on a merdé. Nous n’avons pas été capable d’arrêter cet enfoiré plus vite que vous ne l’auriez fait. L’important, c’est que vous vous soyez réveillé et que, grâce à vous, un meurtrier ait été arrêté et une vie a été sauvée. Alors merci Jane, merci de m’avoir sauvée… encore une fois.


Lorsque Patrick releva les yeux vers elle, son expression de tristesse avait laissé place à quelque chose qui ressemblait à de la gratitude.

- Vous venez d’avouer que j’étais plus doué que vous, j’ai bien entendu ?
- Je nierais en bloc si vous répétez ca à qui que ce soit !

Ils rirent doucement, puis Jane redevint sérieux, sa préoccupation de la veille lui revenant en mémoire. Il s’approcha du lit et enveloppa la main de Teresa entre les siennes.

- Qu’est-ce que vous faites ? Dit-elle en fronçant les sourcils.
- J’ai une question à vous poser moi aussi…
- Oh… C’est bizarre, vous n’avez pas l’habitude de demander lorsque ca me concerne. Vous ne pouvez plus lire en moi ?

Elle avait dit cela sur le ton de la plaisanterie mais l’ancien medium était resté sérieux et avait resserré l’étreinte sur sa main.

- Je préfère être sure de la réponse cette fois. Lisbon, je sais que ce n’est pas facile, mais s’il vous plaît, répondez moi, je dois vraiment savoir…
- Savoir quoi ? Vous devenez un peu flippant là…
- Est-ce que ce type vous a… il haussa les sourcils pour tenter de lui faire comprendre.

La jeune femme montra qu’elle ignorait où il voulait en venir, il soupira. Elle ne lui faciliterait pas la tâche.

- Est-ce qu’il a abusé de vous… sexuellement ?

L’agent écarquilla les yeux et détourna son visage afin qu’il ne puisse voir sa douleur se peindre sur ses traits. Le mentaliste interpréta sa réponse et libéra la main de Teresa. Un étau se resserrait autour de son cœur et une haine qu’il n’avait encore jamais ressentit l’envahit.

- Je suis désolé, Lisbon. Il ne s’en tirera pas si facilement, je vous le promet, je…

Avant qu’il n’est pu pousser plus loin ses plans de vengeance, des doigts fins et froids s’étaient mêlés aux siens et l’empêcha de s’éloigner.

- Non…
- Non, vous ne voulez pas qu’il paie ?!
- Non, il n'a pas abusé de moi…
- Quoi ? Mais vous…
- Il s’est contenté de balader ses mains sur moi, tout en laissant quelques commentaires... Je préférais encore sentir la lame s’enfoncer dans ma peau plutôt que ses doigts… sales et…

Elle ferma les yeux et une larme coula le long de sa joue. Jane s’assied sur le lit et, même si elle opposa une faible résistance, il la força à se blottir contre lui et ses bras n’eurent aucun mal à entourer le corps mince et frêle de la jeune femme.

- Je suis là, Lisbon… Je veillerais à ce que je genre de choses ne se reproduisent jamais, je vous le promet

Teresa se laissa aller contre le torse du consultant et, même si cette promesse pouvait paraître illusoire, elle s’autorisa à y croire.

Les battements lents et réguliers que la brunette percevaient à travers la chemise de l’ancien medium l’apaisèrent et, après quelques minutes, elle se détacha doucement de lui en séchant ses dernières larmes.

- Merci, c’est…
- C’est la pression qui retombe, c’est normal… lui dit-il en souriant.
- Mmh… Oui, c’est sûrement ca…

Patrick se leva et la regarda d’un air embêté.

- Vous voulez peut être rester un peu seule, non ? Vous voulez que je vous laisse tranquille ?

Lisbon ne dit rien, mais la moue de déception que fit ses lèvres s’exprima pour elle. Elle ne voulait pas qu’il parte et la laisse seule, mais que penserais t-il si elle lui demandait de rester ?
Heureusement, c’était un mentaliste qui se trouvait en face d’elle.

- Qu’est-ce que vous regardez ? lui demanda-t-il en désignant l’écran d’un signe de tête.
- Une série policière, il me semble…

Il croisa les mains derrière son dos et une lueur taquine anima son regard.

- Je paris que je trouve le coupable avant vous !
- Et puis quoi encore ? C’est moi la flic, ici !
- Et c’est moi le mentaliste !
- Pari tenu, je trouverai le coupable avant vous
- C’est-ce qu’on va voir…

Le consultant s’allongea à côté de la jeune femme dans le lit, sous les yeux effarés de celle-ci.

- Vous gênez pas surtout ! Vous savez qu’il y a un fauteuil juste à côté ?
- Je suis assis sur ces fauteuils depuis hier soir alors ca va ! Et ce n’est pas parce que vous êtes blessée que vous devez faire votre chochotte, Lisbon…

L’agent lui lança un regard noir et, tandis qu’il passaient ses mains sous sa tête afin de se faire un oreiller, elle lui tapa violemment le bras.

- Aïïïîïeuh !! Ca fait mal !
- Faites pas votre chochotte, vous êtes un homme non ?
- C’est pas parce que je suis un homme que…
- Chuut ! J’essaie de trouver un assassin là !
- Pff… Comme si vous n’aviez pas déjà deviné que c’était le beau-frère !
- Quoi ? Non, c’est pas juste, vous m’avez déconcentré !
- Vous voulez votre revanche ?
- Oh ca oui ! On verra bien dans le prochain épisode…

Une infirmière qui passait par là ferma la porte de la chambre sur son passage, évitant ainsi que les rires et les chamailleries des deux amis ne se propagent dans les couloirs, puis continua sa route à travers l’hôpital.