Survivance ^

Bah ecoute d'un coté, ça nous rassure, il est pas gay
C'est trop bien VLS =)

J'avais pas encore lu une seule ligne de cette fiction (mea culpa) mais c'est maintenant faute réparée!
J'adore, je kiffe, je dirais même que je sur-kiffe. C'est trop bien: prenant car il y a un max d'action, des scènes dégueu ( même pas peur des os à remboiter les uns dans les autres comme un puzzle 3D!), j'ai cru déceler un chouya de ship (mais là chui pas sûre... c'est moi qui voit du ship partout ou, non? )

'fin bref c'est vraiment génial et je VLS!!!

Coucou tout le monde, merci beaucoup pour tout vos mots, comme toujours ils m'ont fait cet effet : et aussi cet effet
Désolée de ne pas avoir répondu plus tôt, ce début de semaine a été très chargé.
Voilà la suite ;-)

Chapitre IV Douce musique

Le doux sentiment dégagé par leur humour acidulé céda bientôt sa place à un lourd silence. Lisbon se sentait affaibli. En vain, elle tenta de masquer sa douleur. Se morfondre n’était pas dans ses habitudes. Aussi, céda-t-elle à un autre vice : la mauvaise humeur. Ce sentiment des plus accessibles avait pour mérite d’être thérapeutique. Les prétextes ne manquèrent alors pas, tout y passa… la nuit tombante, le manque d’eau, le manque de nourriture… Pas une seule fois, pourtant, elle n’évoqua les causes réelles de sa colère. Le silence de Jane la mettait hors d’elle. Depuis plus d’une heure, il était entré dans un profond mutisme et sans qu’elle sut pourquoi cela l’enragea. Le lui faire remarquer ne lui sembla pourtant pas propice. Voilà six ans qu’elle s’évertuait à lui demander juste un peu de paix. Pouvait-elle maintenant qu’il lui accordait ce temps de repos lui reprocher ce silence qui lui apparaissait soudain trop pesant ? Absolument pas, elle ne pouvait pas s’y abaisser, s’eut été reconnaître son besoin de lui et de ses propos inopportuns. Aussi, jugea-t-elle préférable pour sa crédibilité de n’en rien dire. A chaque nouveau pas, ses pieds, pourtant, foulèrent un peu plus violemment le sol. Puis, elle n’y tînt plus. De colère, elle lui barra le passage. Sa main s’apposa violement contre son torse, le forçant à l’arrêt.

_Bon, c’est quoi votre problème au juste ?

Jane ne put retenir une grimace de douleur face à l’impact. Aussitôt, Lisbon retira sa main, surprise.

_Jane est-ce que ça va ? S’inquiéta-t-elle

Soudain ça lui apparut. Ses yeux plus refermés qu’à son habitude, les perles de sueur entourant son visage, sa mâchoire crispée.

_Oui, oui ça va. Qu’est-ce qui se passe vous avez mal à votre bras ? demanda-t-il, légèrement ailleurs.

Un courant de culpabilité s’empara d’elle. Elle n’avait pas vu sa douleur. Elle n’avait rien vu. Il était là, à visiblement souffrir et elle tout ce qu’elle avait fait c’était s’énerver pendant plus d’une heure. Elle n’avait pas vu ses mensonges, elle l’avait cru en parfaite santé, elle l’avait jugé. Son réel visage, lui apparaissait désormais, un visage déformé par la douleur et soucieux.

_Je crois qu’on devrait s’arrêter, affirma-t-elle.

_On devrait continuer encore un peu, je suis sûr qu’on va bientôt trouver une route Lisbon, je le sens.

_Non on s’arrête Jane, on a assez marché pour aujourd’hui ! Je suis fatiguée, ajouta-t-elle pour être sûre qu’il ne conteste pas.

Un instant, son sentiment de rage se renforça. Elle aussi pouvait faire preuve de manipulation, elle aussi pouvait mentir sur son état. Elle s’asseya sur un rocher enclavé, sans le regarder, fulminante. Puis, elle réalisa qu’elle n’en avait pas après lui. Elle s’en voulait de n’avoir rien vu, de ne pas avoir perçu sa douleur. Alors, seulement, elle le regarda. Elle put le voir allongé non loin d’elle, à même le sol, les yeux clos. Lentement, elle vînt s’accroupir à ses côtés. Sans brusquerie, elle reposa sa main sur son torse. S’eut pour effet de le réveiller. Elle lui accorda un regard tendre.

_Jane, je crois vraiment que vous devriez me laisser voir ça.

Etonné, il lui jeta un regard plein d’incompréhension. Pour qu’il comprenne, elle effleura son torse tout en fronçant les sourcils. Elle ne cacha pas son inquiétude, lui offrant de lire en elle ses raisons. Il hocha alors la tête, comprenant que la bataille était perdue et qu’il ne servait à rien de mentir. Elle attrapa alors les pans de son tee-shirt et les remonta. Ce qu’elle vit l’horrifia et elle dût retenir un hoquet de peur. Son torse était profondément violacé et sa cage thoracique semblait enfoncée. Elle sentit Jane poser sa main contre la sienne, l’incitant à rebaisser le tee-shirt. Comme pour la réconforter, il passa plusieurs fois son pouce contre la paume de sa main. Lisbon sentit des larmes embrumer sa vue.

_Pourquoi ne m’avoir rien dit, articula-t-elle.

_Je ne voulais pas vous inquiéter et puis la douleur s’est manifestée tardivement, tenta-t-il.
Elle ignora sa remarque. Une boule se forma au fond de sa gorge, son inquiétude était à présent réelle.

_On devrait se reposer un peu. Je suis sûr que ça ira mieux demain, ajouta-t-il un sourire confiant sur le visage.

Lisbon hocha de la tête en signe d’assentiment et s’allongea à ses côtés. Pour la première fois de sa vie, elle n’hésita pas à poser sa tête sur son épaule. Il n’y eut pas de fausse pudeur. Elle voulait juste le sentir en vie, auprès d’elle. Jane ne manifesta pas, probablement trop affaibli. Il passa même une main dans ses cheveux, toujours en silence. Elle ne chercha pas à interpréter ce geste. Deux amis unis par une profonde complicité se devaient d’être là l’un pour l’autre. Jamais, ils n’avaient dérogé à cette règle, malgré les épreuves, malgré les conflits.

Bientôt, la nuit tomba. Elle se fit un peu plus froide. Lisbon sentait son bras s’engourdir à vue d’œil, pourtant elle ne fut préoccupée que par Jane. Après un long silence, elle ressentit le besoin de s’assurer qu’il allait bien.

_Jane ? murmura-t-elle

_Hum Lisbon ? répondit-il sur le même ton

_Je ne suis pas sûre que dormir soit une bonne idée…

_Ha bon, vous avez une autre suggestion à faire ?

Malgré le noir dans lequel ils étaient plongés, Lisbon pu percevoir le sourire caché au fond de sa voie.

_Ce n’est pas ce que je voulais dire…

_Dommage… sourit-il un peu plus

_Je ne pense pas qu’il soit bon de dormir dans votre état

_Ce n’est pas aussi grave qu’il n’y apparait Lisbon, c’est juste impressionnant.

_Quand même…

_Rassurez-vous, je ne comptais pas dormir

_Qu’est-ce que vous faites alors ?, s’étonna la jeune femme.

_Je ne comprends pas…

_Vous êtes resté silencieux pendant plus d’une heure, si vous ne dormiez pas, pourquoi ce silence ?

_Je vous écoutais Lisbon.

_Je n’ai pas parlé

_Vous n’avez pas besoin de parler pour que je vous entende… chaque mouvement vous trahi. Je peux vous sentir vous agiter, je peux entendre les battements de votre cœur, je peux aussi sentir vos regards inquisiteurs. Je perçois, encore, vos muscles se contracter. C’est simple votre corps me raconte une histoire. Si je reste silencieux suffisamment longtemps, il m’amène dans des contrées inconnues et il m’en révèle alors plus sur vous que des mots pourraient le faire. Vous devriez essayer, c’est très instructif.

Lisbon se tût alors.

_Je suis désolée mais je n’entends rien, lâcha-t-elle après un certain temps, ce qui arracha un rire à Jane.

_Vous n’essayez pas vraiment Lisbon, il faut vous concentrer. Allez y, fermez les yeux. C’est bon ?

_Oui

Il laissa passer un silence de quelques minutes.

_Qu’entendez-vous ?

_Est-ce que je dois encore m’abaisser à répondre ? se renfrogna-t-elle

De nouveau, Jane ria, il en oublia presque sa douleur.

_Ecoutez le vent.

Lisbon écouta et enfin elle put l’entendre, se faufilant dans les branches des arbres, glissant contre les roches, s’apposant contre leur peau. Un sourire se fixa sur ses lèvres. Elle était donc là, la douce musique que Jane pouvait percevoir.

_Vous devez prendre votre temps Lisbon. Vous faites toujours trop vite. Vous ne prenez pas réellement le temps deregarder ce qui vous entoure, vous vous contentez d’une vue partielle, incomplète. La plupart des gens se plaignent du temps qui passe mais ils ne prennent pas le temps de le saisir. Il faut savoir s’arrêter et écouter, vous pourriez entendre tellement de chose…

_Pourquoi ne pas m’avoir dit ça plus tôt ? s’étonna Lisbon.

_Par dépit, je suppose. Une partie de moi ne pense pas que les gens en soient capables.

_Vous les sous-estimez Jane, vous me sous-estimez…

De nouveau, il la laissa écouter le silence, lui laissant sa chance. Elle l’entendit se repositionner contre elle. Elle put percevoir un bruit provenant d’un de ses bras. Il attrapa sa main, elle se laissa faire et il la positionna sur le haut de son torse. Une autre musique s’offra à elle, une musique rassurante, qu’elle n’avait jamais entendue. Une musique qui l’entraîna dans un sommeil paisible fait plein de sonorités.

Qu'est ce qu'on peut écrire après un tel chapitre sinon
Un pur moment de tendresse et de complicité sans fioriture

Superbe chapitre
Toujours aussi bien écrit
La fin est sublime

Un grand VLS

Ton chapitre est super beau, RESPECT

Le passage sur Jane qui écoute Lisbon en silence est très sensible...

C'est vraiment super

Une super fic !! Vraiment j'ai hâte de connaître là suite

Merci beaucoup tout le monde
Je vous dois des excuses. J'ai l'habitude de relire mais là j'étais vraiment trop fatiguée. Résultat, je viens juste de le faire. Dès le troisième mot je vois que j'ai mis un imparfait pour un participe passé, là déjà je m'étouffe. Mais alors le pire c'est quand j'ai découvert avoir écrit ça: la pomme de la main, là je me suis étouffée de rire Je suis impardonnable, pas la peine de sortir les fouets erreur corrigée!! Je ne peux que m'abaisser face à votre indulgence mes maîtres

je tiens a te remercier du fond du coeur , tu dois surement te demander pourquoi et la reponse est simple: j'etais au boulot, grosse crise de petage de plombs apres 8h de boulot sans pause, je sortais les poubelles et je me suis connecter grace a mon IPod et la, j'ai vu ton chapitre que je me suis empressee de lire, oubliant meme de faire mon travail, j'ai jamais mis aussi longtemps pour sortir les poubelles
Ton chapitre etait si bien que je ne pouvais pas m'en decrocher alors je te dis mille fois merci
C'etait magnifique, tout en douceur et en complicite, du regard a la tendre etreinte sans arrieres pensees (sauf bien sure Jane qui cherche a mettre Lisbon mal a l'aise ) franchement rien a dire
Sauf peut-etre

VLS VLS VLS VLS VLS

C'est toujours merveilleusement écrit
Ils sont adorables
J'ai vraiment hâte de voir la suite, tu nous mets l'eau à la bouche

C'est un bonheur ce chapitre, ce moment entre Jane et Lisbon, plein de tendresse, de douceur, de complicité sans tomber dans le mielleux.

Tu as toujours les mots justes, la bonne expression. Bref, une fois de plus j'ai dévoré ce chapitre et j'en redemande.

J'adoore C'est subliment bien écrit !
Ils sont trop chou tous les deux
VLS

Merci encore Johel, Miss Teresa, Alamanga, Sweetie, Aphrael, Love story, Jen'ny et Daidi!!!

Je ne le répète pas assez, tout vos messages me vont droit au coeur. Merci, Merci, Merci

Voilà l'avant dernier chapitre ;-)

Chapitre V De l'eau

Le lendemain, la rosée du matin éveilla leurs sens. Lisbon fut la première à ouvrir les paupières. Pour se protéger de la lumière du jour, elle nicha sa tête contre le torse de Jane et disparut sous un champ de mèches brunes. Jane émit un petit râle ce qui la força, finalement, à prendre du recul. Elle leva pleinement la tête. Un sourire se figea sur son visage lorsqu’elle vit le soleil jouer avec les boucles blondes de Jane. Elle posa une main tendre contre son torse.

_Jane, l’appela-t-elle doucement

_Hmm

_Jane, il faut vous réveiller…

_Juste encore un peu…

Lisbon céda et se rallongea quelques minutes auprès du consultant. Elle ne put résister à la tentation de fermer les yeux. Jane en profita pour l’observer discrètement. Il fut frappé par l’innocence de ses traits et de son sourire. Il y puisa la force nécessaire pour ignorer sa cage thoracique douloureuse.

_Je sens que cette journée va être magnifique, s’extasia-t-il

_Avec un bon café ça pourrait l’être, souria Lisbon, je pourrais même me contenter d’un peu d’eau !

_Si je pouvais, je vous offrirais des cruches entières d’eau…

_Mais vous ne le pouvez pas… le mythe Patrick Jane s’arrête donc là, se désola faussement Lisbon
.
_Je ne le peux pas pour l’instant, mais je compte bien y remédier !

Revigoré par cette promesse, il prit appui sur ses jambes et se leva.

_Est-ce que vous vous sentez bien ? S’inquiéta Lisbon

Jane lui rendit un sourire rassurant.

_ça ira. Il faut juste qu’on sorte d’ici.

Bien que non apaisée, Lisbon opina du chef. Elle avait le sens des priorités et elle savait que se laisser attendrir ne l’aiderait pas.

_Reprenons la route alors…

Ils reprirent le sentier de la veille. Ils marchèrent toutefois plus rapidement, impulsés par une nouvelle vigueur. L’absence d’eau, le soleil tapant, la faim qui leur creusait l’estomac fut objet de leur soudaine motivation. Alors qu’ils avançaient rapidement, Jane se stoppa soudain.

_De l’eau…

_Oui, j’attends toujours cette fameuse cruche !

_Non je veux dire là-bas, de l’eau Lisbon!

Lisbon se tourna et put percevoir derrière elle une crique. Un instant, elle crut à un mirage. Pourtant l’océan se dressait bien là, derrière eux.

_De l’eau mais pas une goutte à boire, ironisa-t-elle.

_Qui à parler de boire ? On pourrait juste se rafraichir ! Allez, venez je suis sûr que ça nous fera du bien insista-t-il devant sa moue sceptique.

Sans qu’elle n’ait eu son mot à dire, il la tira jusqu’à la dite crique ou il se baigna.

_Allez, venez Lisbon !

Lisbon glissa timidement ses pieds dans l’eau. Assise sur une roche, elle contemplait l’océan. Jane attrapa ses pieds pour se rapprocher d’elle ce qui la fit rire.

_Venez, je vous en prie, insista-t-il.

Il avait cette adorable moue sur le visage, celle à laquelle elle ne savait résister.

_Je ne peux pas Jane, j’ai mon bras…

_Je vous porterais…

_Tien donc votre torse ne vous fait donc plus mal ?!

_Je n’ai pas dit que je comptais faire tout le travail, avec l’eau vous serez plus légère qu’une plume !

Lisbon voulut protester mais avant même qu’elle en ait eu l’occasion, il l’attrapa par les hanches et la fit glisser le long du rocher. Par réflexe, elle enroula ses bras autour de lui.

_Alors vous n’êtes pas bien là ?!

_Vous avez usé d’un procédé déloyal Jane !

_Avouez, vous aimez ça, je sais que vous aimez ça !!

_C’est totalement faux !

_Vous mentez à un mentalist…

_Et vous, vous vous en prenez à une flic…

_De suite, les menaces… je vous reconnais bien là.

Jane fit légèrement tournoyer Lisbon ce qui lui arracha un rire innocent. Connaître cette façade de sa personnalité était un privilège, aussi savoura-t-il l’instant. Lisbon dut lutter pour ignorer son regard. Pourtant, bientôt elle sentit son souffle chaud contre sa peau. Lorsqu’elle tourna son visage pour lui faire face, elle rencontra son profond regard. Un instant, elle eut le sentiment de le voir se pencher, ses yeux se fermèrent presque, pourtant jamais Jane n’atteignit ses lèvres. Sorti de nulle part surgit un hélicoptère. Le bruit de celui-ci les interrompit et à l’unisson leurs regards se portèrent sur l’engin. Un hélicoptère du CBI les survolait. Ils hurlèrent alors de tout leur soûl en sa direction. Lisbon à l’aide de Jane se hissa sur le rocher et fit de grand mouvement avec son bras intact. Bientôt, elle fut rejointe par Jane. L’hélicoptère se stationna, finalement au-dessus d’eux. Lisbon prise d’une joie intense se jeta au coup de Jane et se recula aussitôt génée. Leur enfer touchait à sa fin pourtant un goût d’amertume se dessinait déjà dans sa bouche. Ce périple avait eu du bon…

trop bien !!!
Le CBI à la rescousse

quoi ? l'avant dernier chapitre , déjà
La relation Jane/Lisbon est tellement tendre qu'on a envie que ça dure...
Je sais que je me répète mais encore pour tes fics
j'attend la fin de celle-ci avec toujours autant d'impatience.

j'adore ....
vls

Oh non je veux pas que ça finisse déjà
Trop beau le passage dans l'eau Plein de tendresse

VLS

j'adore j'adore

ça me rend totalement whouaaaaaaaouuuuh!
C'est trop bien écrit, super histoire. J'adore les moments Jisbon comme ça! C'est écrit avec délicatesse, douceur. J'aime J'aime j'aime!!
Bientôt la fin? ça a un goût de "trop peu!"!
Mais je reste philosophe en me disant que les meilleures choses ont une fin (et aussi que tu vas nous écrire encore d'autres fics comme celle-ci par la suite, n'est-ce pas? )

Oh c'est déjà l'avant dernier chapitre, c'est fou comme le temps passe vite avec toi.

Comme toujours un chapitre très bien écrit, tout en humour et tendresse. On a vraiment que tout continu à l'infini avec toi.

Bref, je vais certainement prendre mon temps en lisant ton dernier chapitre car ton style et tes idées vont me manquer.

c'est trop beau enjoy

Ce passage de l'eau est délicat, fin, romantique



Je suis trop triste qu'on soit déjà vers la fin

C'est vraiment trop bon!!!

Mais dommage que ce soit déja fini :|

Vraiment hate de savoir ce qui va arriver ensuite !!

J'aime beaucoup ton histoire parce qu'elle est différente des autres.
Tu commences directement dans le feu de l'action et nous emmènes progressivement là où tu veux aboutir

En plus c'est super bien écrit alors même si c'est bientôt fini je dis VLS
Et encore plein d'histoires comme ça

Merci beaucoup tout le monde!!! J'aime bien sur le dernier chapitre personnaliser les remerciements alors j'ai mis ça en spoiler. J'espère n'avoir oublié personne ;-)

Spoiler:

Chapitre VI Retour à domicile

Ils furent aussitôt hélitroyés et amenés à l’hôpital. Sur place, on leur dispensa les soins nécessaires. Lisbon fut amenée au bloc pour son bras. Lorsqu’elle en sortit, Jane l’attendait dans sa chambre.

_ Alors, vous avez vu un médecin ? S’inquiéta-t-elle

_Oui, ils ne peuvent rien faire pour moi, répondit-il le visage grave.

Un vent de panique s’empara de Lisbon. Quoi ? Qu’entendaient-ils par la ? Etait-ce donc si grave ?

_Bien entendu, ils m’ont prescrits des séances de kiné… mais bon… je m’attendais à un peu plus de considération !

Le sourire moqueur de Jane à cet instant l’acheva, pourquoi se croyait-il toujours obligé de l’inquiéter ? Sans ménagement, elle envoya un coussin boulet contre lui, ce qui arracha une grimace de douleur au dit intéressé.

_Hey attention, c’est douloureux ! se plaignit-il

_Ben voyons !

_Non je vous assure, c’est réellement douloureux !

S’en suivit un long monologue dans lequel il se plaignit de ses maux intolérables. Lisbon l’écouta attentivement un sourire aux lèvres. Le voir rabâcher ses oh nombreuses souffrances l’exaspérait et la faisait rire tout à la fois. Pourtant, pas une fois elle ne perdit patience. Un instant, néanmoins, son doigt s’agita frénétiquement sur la morphine, dieu ce qu’il l’exaspérait. Une infirmière qui passait par là lui jeta un regard compatissant. Elle changea sa perfusion et redressa son oreiller sous le regard gratifiant de Lisbon. Elle avait environ une quarantaine d’année et une bonne corpulence. Elle s’agitait autour d’elle et lui faisait de grand sourire. Ses yeux plein de tendresse lui rappelèrent ceux de sa mère. Comme une enfant, elle se fit border, bientôt l’infirmière se pencha sur elle.

_Les hommes sont tous des bébés, lui glissa-t-elle sur le ton de la confidence.

Lisbon ne put réprimer un éclat de rire ce qui, bien entendu, n’échappa pas à Jane qui en fut inévitablement vexé. Il quitta sa chambre et elle ne le vit plus, enfin elle eut la paix. Le silence de la chambre lui apparut après quelques heures mais elle nia les faits. Reconnaître que la présence de Patrick Jane lui manquait était juste inenvisageable.

On les garda en observation quelques jours, jours durant lesquels ils ne purent se voir qu’occasionnellement. Grace, Rigsby et Cho leur rendirent visite. Lisbon, éprise de travail, fit en sorte qu’un mandat d’arrêt soit délivré contre l’auteur des faits. Les traces de peintures retrouvées sur leur SUV étaient concordantes avec celles du véhicule du frère de la victime qui fut, finalement, bouclé pour meurtre et tentative de meurtre sur agent fédéral.

Lisbon put bientôt rentrer chez elle. Elle passa par la chambre de Jane mais celui-ci avait déjà quitté l’hôpital. Une pointe de déception se figea sur ses traits mais elle la chassa rapidement. Rigsby la déposa chez elle avant de reprendre la route du travail. Elle avait été mise à l’arrêt. Pendant une heure elle vaqua à ses occupations, pourtant très vite, elle s’ennuya. Un instant, elle fut tentée d’appeler Jane mais elle rangea aussitôt son téléphone. Se faire charrier n’était pas dans ses priorités. Elle opta alors pour un pot de glace et se glissa dans son canapé. Quelques heures plus tard on frappa à sa porte. Elle se réveilla en sursaut. Dans un réflexe de survie, elle dépoussiéra le canapé et cacha son pot de glace. Ses pas la précipitèrent ensuite sur le pas de la porte, qu’elle ouvrit en coup de vent. C’est seulement en ouvrant la porte qu’elle réalisa que ses réflexes de survie étaient à revoir. Le regard que Jane porta sur sa tenue la fit rougir. Elle portait son seul tee-shirt de sport, damn it.

_Jane, qu’est-ce que vous faites là ? S’étonna-t-elle, visiblement gênée.

_Et bien, à priori je suis venu vous rendre une petite visite… apparemment vous ne m’attendiez pas… à moins que ça ne soit l’inverse, termina-t-il un sourire aux lèvres, en la déshabillant du regard.

_Hum, vous voulez bien m’attendre une seconde ?

Avant qu’il n’ait pu répondre, elle disparut. Elle revînt quelques secondes plus tard avec un jean.

_Il ne fallait pas vous sentir obligé… ça ne me dérangeait absolument pas…

_Vous non, moi oui. Vous voulez entrer ?

Elle s’effaça derrière la porte et le laissa passer.

_Je vais lancer du thé, vous n’avez qu’à faire comme chez vous.

Lorsqu’elle réapparut, Jane était allongée sur son divan. « Faites comme chez vous » sans nul doute, il maîtrisait le concept.

_Ne vous sentez surtout pas obligé de me faire une petite place ! Ironisa-t-elle.

_Si ça ne tenait qu’à moi, on y serait allongé tous les deux…

_Vous savez quoi, laissez tomber, le fauteuil sera très bien !

Il dût, néanmoins, s’asseoir pour récupérer sa tasse de thé. Malgré cela, Lisbon ne daigna pas s’asseoir à côté de lui. L’instant d’après, elle le vit se pencher sous la table basse, il en tira son pot de glace.

_Vous ne devriez pas laisser ça trainer là, elle va fondre.

Elle lui arracha des mains et grimaça, pourquoi était-elle donc si prévisible avec lui ? Sans qu’elle s’en aperçoive, il la suivie dans la cuisine.

_J’ai une surprise pour vous ?

_Laissez-moi deviner vous m’avez apporté une bouteille d’eau minérale ?!

_Vous êtes si sarcastique, c’est incroyable ! Vous ne croyez donc pas en mes qualités de gentle man ?

_Montrez-moi votre surprise et je pourrais en juger !

_Je ne vois plus l’intérêt de vous l’offrir si vous ne croyez pas en moi

_Oh je vous en prie Jane, je sais que vous faîtes ça pour me faire languir !

_Non, c’est trop tard, vous avez perdu votre chance.

_Je vous vois venir, vous voulez que je quémande, alors sachez que vous pouvez toujours rêver, vous n’avez qu’à la garder votre surprise !

Comme pour marquer son indifférence, elle lui tourna le dos.

Jane en profita pour se glisser derrière elle. Elle sentit un frisson la parcourir lorsqu’elle perçut sa présence. Bientôt les doigts de Jane se posèrent autour de son cou et remontèrent jusqu’à sa nuque. En se penchant, elle put voir sa chaîne qu’il noua enfin.

_Jane, s’extasia-t-elle, vous l’avez récupérée !

_Cho la retrouvait en nous cherchant, je lui ai demandé de me l’apporter, je voulais vous la remettre personnellement…

Elle le regarda pleine de gratitude. Ses doigts se mêlèrent autour de sa croix. Sa gorge se noua, les mots lui manquaient.

_Merci…

Tendrement, elle déposa un baiser sur sa joue. Jane fut incapable de bouger. Les images de Lisbon dans l’océan lui revinrent. Ses cheveux ébènes, ses yeux émeraudes, la lumière du soleil jouant contre sa peau et son rire, son merveilleux rire. Mué par une force incontrôlable, il se pencha sur ses lèvres et y scella un baiser. Le contact doux de ses lèvres le rappela à la réalité et aussitôt il se recula, confus. Lisbon semblait ahurie et il en fut d’autant plus déstabilisé.

_Je suis désolé, il faut vraiment que je m’en aille maintenant !

Précipitamment, il quitta la pièce, laissant une Lisbon totalement pantoise. Encore secouée par ce bref échange, elle resta quelque secondes figée, puis lentement se dirigea vers le salon. Sa main tremblante se porta sur ses lèvres. Un sursaut s’échappa de son corps lorsque la porte de son salon s’ouvrit dans un grand battement. Elle crut entendre un « et merde » et de nouveau ses lèvres furent possédées, enivrées. Les bras de Jane la serrèrent un peu plus contre son corps et dans un nouvel excès, il partit. A bout de souffle, elle regarda sa porte sur le qui-vive. Allait-il lui faire le coup une troisième fois ?

Plusieurs minutes s’écoulèrent mais rien… pas de nouvel assaut. Finalement, elle s’autorisa une pause, ses jambes incertaines la conduire au canapé qu’elle ne quitta pas. Seul le silence l’accompagna durant les heures suivantes. Son stoïcisme affiché contrastait avec les méandres de son esprit et puis on frappa à la porte. Totalement déconnectée, elle ouvrit. Jane était revenu, lorsqu’il fit un pas vers elle, elle ne put réprimer un mouvement de recul.

_Ha ça suffit y’a pas écrit distributeur automatique ! s’énerva-t-elle

Jane ne put réprimer un rire.

A nouveau, il se pencha vers elle.

_C’est promis, cette fois je ne partirais pas…

Dans un geste tendre, il passa une main dans ses cheveux et cette fois il prit le temps. Il prit le temps de ne pas la brusquer, de la regarder, de la toucher et enfin de l’embrasser. Lisbon se laissa faire, cette fois parfaitement consciente. A son tour, elle l’entoura de ses bras. Elle écouta, comme il le lui avait appris, le silence. Il était empli de battements, de bruit de tissus et de respirations haletantes. Il était plein de bruits et de sensations, plein d’un tout que seul Patrick Jane était à même remplir.

The end

j'adore, très belle fin