Red lover | Spoiler saison 3
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Cdt63
Tashaa
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Red lover | Spoiler saison 3
Bonjour, bonjour
Voici ma première fiction sur Mentalist. Je vais tâcher de conserver la caractère de chacun des personnages pour rester un minimum fidèle à notre chère série. Plutôt noire (j'aime quand c'est tragique, psychologique, sombre ). Un peu de ship, je ne résiste jamais à la tentation. Elle sera courte, normalement. Deux ou trois chapitres maximum. J'ai déjà la fin en tête, so, ça ne devrait pas être trop long pour les mise à jour, sauf avec la reprise des cours & l'internat. Je vais faire mon possible pour les mettre le week-end. C'est ma vision des choses, par rapport à un personnage de la série dont je tairai le nom - suspens oblige x). Désolée pour les fautes que j'aurai oublié, merci de me les faire remarquer, et les répétitions parfois obligées =/
Assez blablater.
Le noir, la pénombre, l'obscurité. Rien d'autre autour d'elle que le néant, le vide. Et une affreuse migraine qui l'empêchait de bouger trop brusquement. Tout comme sa douleur lancinante au niveau de ses côtes qui la faisait se tordre de douleur à chaque pas qu'elle effectuait, rasant les murs, effleurant les pierres humides d'une main, l'autre étant à la recherche d'un quelconque objet qui pourrait lui servir de défense. Son cœur battait tellement fort qu'il résonnait au creux de ses oreilles, la contraignant à redoubler d’efforts pour se concentrer sur le bruit le plus infime qui pourrait venir perturber le silence. Ses yeux la faisaient souffrir, ses inspirations ne pouvaient être longues sans qu’un gémissement ne lui échappe. Plainte causée par ses côtes endolories. Ses longs doigts fins rencontrèrent un obstacle qu’elle identifia comme étant un coin lorsque son pied heurta la surface rugueuse. La jeune femme entreprit de continuer d’avancer en suivant les murs qui, elle l’espérait, finiraient bien par la mener à une porte, une entrée quelconque. Elle s’était réveillée il y avait une vingtaine de minutes, allongée sur le sol froid, aveugle. Pas un seul jet de lumière, pas le moindre halo ni même un minuscule rayon pour l’aider à prendre connaissance de ce qui pouvait l’entourer. Et comme si ça n’avait pas suffit, elle n’avait nul souvenirs des heures – à moins que ce ne soit des jours – qui avaient précédé. Elle ne savait donc pas qui l’avait emmené ici, ni pourquoi et n’avait aucun moyen de communication avec le monde extérieur. Elle était seule. Horriblement seule. Est-ce que les autres s’étaient aperçut de sa disparition ? Elle n’aurait pu en jurer. Tout dépendait de l’heure qu’il était, et du temps qu’elle avait passé entre ses murs, inconsciente. Elle avait fouillé chacune de ses poches, mais elle n’avait ni arme, ni plaque et son cellulaire n’était plus avec elle. Normal. Il devait être intelligent et avait prit toutes les précautions nécessaires ; on ne s’en prenait pas à un agent du CBI sans avoir longuement réfléchit à un plan.
La main de la jeune femme s’enfonça soudainement dans le vide, preuve qu’elle pouvait tourner à droite, pour prendre un autre couloir tout aussi sombre. Mais, alors qu’elle allait bifurquer, elle bascula en avant et eut tout juste le temps de mettre ses mains en avant pour éviter de se briser le nez. Néanmoins, elle sentit un rebord venir se caler dans sa paume et, sous la vitesse de l’impact, elle eut l’impression que ses os craquèrent. Souffle coupé, l’agent tâta avec précaution l’obstacle qui était venu lui faire face et reconnut un escalier. Soupire de soulagement. A quatre pattes pour éviter une nouvelle chute, la jeune femme escalada les marches une à une, levant la tête avec l’espoir d’apercevoir, à tout moment, une faible lumière. Mais rien n’apparaissait aussi miraculeusement qu’elle l’aurait souhaité. Son ascension dura de longues minutes, jusqu’à ce qu’elle sente le plat devant elle. Vigilante, la jeune femme se releva lentement, chercha un nouveau mur à suivre, avança doucement. Elle savait maintenant ce qu’avait vécut Jane en perdant la vue. Bras tendus, le souffle court, les yeux cherchant vainement un point de couleur auquel se raccrocher, ses doigts finirent par toucher les pierres fraîches et elle put reprendre sa marche. Son estomac se serrait à chaque pas qu’elle effectuait, son rythme cardiaque s’accélérait à mesure qu’elle progressait, sa peur grandissait. Ses souvenirs ne revenaient pas, mais un mauvais pressentiment l’envahissait. Elle n’était peut-être pas médium comme Jane, mais ses impressions ne l’avaient pratiquement jamais trompé. Le corridor qu’elle arpentait semblait ne pas avoir de fin. Sa main droite caressant toujours la pierre pour suivre son chemin, l’autre ramenée contre sa poitrine, ses doigts enroulés comme des serpents autour de son collier en argent. C’était probablement le seul objet qu’il lui restait, mais il ne lui serait d’aucune utilité. Sauf si elle décidait de s’en servir pour étrangler son agresseur, mais elle doutait que la chaîne tienne le coup et suffise à elle seule. Surtout si celui, ou celle, qui l’avait enlevé était armé. Le couloir s’éternisait, encore et encore, comme si, à chaque pas qu’elle faisait, il prenait des mètres en plus pour qu’elle n’en voit jamais le bout. Mais elle persistait, l’envie de pouvoir sortir de cet Enfer étant bien trop intense pour abandonner. Elle parviendrait à quitter ces lieux maudits. Elle voulait y croire.
Ses efforts furent finalement récompensés, puisqu’au bout de plusieurs mètres, l’agent du CBI crût apercevoir une tâche blanche se répandre sur le sol. Etait-ce son imagination qui lui jouait un tour ? C’était probable. Mais comme elle s’approchait, elle put se rendre compte avec soupire soulagé et un fin sourire rassuré qu’il y avait bel et bien un léger halo de lumière qui filtrait sous une porte, car ça ne pouvait être qu’une entrée. Une issue pour, peut-être, parvenir à s’échapper. Comme si la présence de cet accès lui avait donné des ailes, elle trouva la force de parcourir les derniers mètres d’un pas plus rapide, malgré ses côtes douloureuses qui lui rappelaient qu’elle ne devait pas les oublier et ne pas se précipiter si elle ne désirait pas s’effondrer. Devant le battant, son cœur jouant les tambours dans sa poitrine, la main tremblante, la jeune femme souffla pour se donner du courage et abaissa la poignée avant de pousser la porte. Aussitôt, ses yeux furent agressés par une vive lumière trop blanche pour être réelle et elle ne put que clore les paupières afin d’éviter de brûler sa rétine. Elle voulut observer la pièce pour vérifier qu’il n’y avait aucun piège, mais, de nouveau, elle fut aveuglée par le surplus de lumière et, méfiante mais n’ayant pas d’autres choix, elle s’engouffra dans la salle. Elle n’osait plus rouvrir les yeux et les protégeait d’une main, se demandant finalement si l’obscurité ne valait pas mieux que tant de clarté, de blanc. Elle avança de quelques pas dans cette pièce surnaturelle et, après avoir prit une grande inspiration, elle tenta un rapide coup d’œil. Sourcils froncés comme si elle était face au soleil, la jeune femme ne vit rien d’autre que du blanc. Cette couleur qui représentait l’innocence et la pureté. Un regard à droite, un autre à gauche. Elle était au centre de la pièce, sans aucune issue pour l’en sortir à part cette porte béante qui menait à un long couloir qu’elle n’avait pas la force de traverser une seconde fois. Il y faisait trop sombre et n’importe qui pouvait en sortir sans qu’elle s’y attende. N’importe qui, ou n’importe quoi. Respirant tant bien que mal, elle se rapprocha des murs, voulant savoir s’il n’y aurait pas un mécanisme caché quelque part, bien que cela lui semblât peu probable. Elle fit le tour de la pièce, sans résultat. Elle était coincée dans ce trou à rat et elle finirait par mourir. Se laissant glisser le long du mur, elle s’assit, les jambes contre sa poitrine, les coudes sur les genoux, la tête enfouie dans ses bras. C’est à ce moment qu’elle remarqua que le sol n’était plus de la pierre, mais de la moquette. Une moquette blanche et rugueuse. Une moquette qui pouvait cacher une sortie. Comme une trappe. Une once d’espoir naissant comme une flamme dans ses yeux noisette, elle se mit à arpenter le terrain à quatre pattes, tâtant de ses longs doigts un défaut de ce sol qui pourrait lui indiquer une ouverture. Au départ, elle ne trouva rien. Ce ne fut que lorsqu’elle eût tâtonné le quart de la pièce qu’elle sentit une faille dans le sol ; une coupure si fine qu’elle crût, l’espace d’un instant, que son imagination lui jouait des tours. Elle inspecta minutieusement cette marque, essaya d’y glisser ses ongles pour créer une prise qui lui permettrait de soulever la moquette. A son plus grand étonnement, elle y parvint. Laissant la surprise de côté, elle retira la moquette, laissant une trappe lui apparaître. Le loquet était vieux, couleur rouille et résistant ; en effet, alors qu’elle tentait vainement de le soulever pour le faire coulisser et ouvrir la trappe, le verrou ne bougeait pas. Pas même d’un millimètre. « Oh non, ne me fais pas ça. » murmurait-elle dans l’espoir qu’il l’entende.
Un grognement sourd l’obligea à lever les yeux en direction de la porte par laquelle elle était arrivée, la peur au ventre. Elle se raidit lorsque ses yeux se posèrent sur un doberman au poil court, noir et brillant et le bout du museau marron clair. Il gronda une seconde fois, dévoilant ses crocs blancs, meurtriers. La panique s’emparant d’elle comme l’arsenic l’aurait fait, l’agent déglutit et commença à s’acharner sur le loquet. Fébrile, les mains moites, la vision troublée par les larmes qui venaient noyer ses joues, la voix à demi-étranglée, elle tirait sur le verrou, le suppliant d’obtempérer. « Aller, je t’en prie, ouvre-toi. Me laisse pas tomber, t’es ma seule chance, aller ». Un coup d’œil à la porte. Le doberman, babines retroussées, s’était approché et lui aboyait dessus. Il se précipita vers elle et la jeune femme, les yeux écarquillés par ce présage de mort qui approchait à toute vitesse, redoubla d’effort. Elle sentit le loquet glisser lentement. Le chien était à dix mètres, à peine. Rapidement, elle jeta un regard à la progression de l’ouverture. Cinq mètres. Le verrou coulissa finalement et, sans un coup d’œil pour l’affreux molosse, elle souleva la trappe et s’y laissa tomber. Fatale erreur ; dans la précipitation, elle n’avait pas vérifié ce qui se trouvait au fond, et elle chuta. Au fond, il n’y avait rien. Elle ne retint pas un cri. Puis il y eut l’atterrissage ; ses os semblèrent imploser sous le choc, sa tête heurta violemment le sol, certaines de ses côtes déjà meurtries durent se briser. De nouveau, elle connut le noir de l’inconscience, le corps endolorie.
Une ombre s’approcha de la jeune femme, un sourire sardonique se profila sur ses lèvres. La silhouette fine leva la tête, regarda l’ouverture de la trappe, félicita l’animal pour le spectacle qu’il lui avait offert. L’hôte s’accroupit, frôla la taille de l’agent du CBI, prit connaissance des dégâts causés par la chute. Une descente d’environ trois mètres. Assez longue pour sonné son invitée, mais trop courte pour la tuer. Si elle mourrait aussi vite, il n’y aurait plus d’amusement. Rapprochant sa bouche de l’inconsciente, prenant un ton inquiet, un prénom fut murmuré. « Grace ».
Voici ma première fiction sur Mentalist. Je vais tâcher de conserver la caractère de chacun des personnages pour rester un minimum fidèle à notre chère série. Plutôt noire (j'aime quand c'est tragique, psychologique, sombre ). Un peu de ship, je ne résiste jamais à la tentation. Elle sera courte, normalement. Deux ou trois chapitres maximum. J'ai déjà la fin en tête, so, ça ne devrait pas être trop long pour les mise à jour, sauf avec la reprise des cours & l'internat. Je vais faire mon possible pour les mettre le week-end. C'est ma vision des choses, par rapport à un personnage de la série dont je tairai le nom - suspens oblige x). Désolée pour les fautes que j'aurai oublié, merci de me les faire remarquer, et les répétitions parfois obligées =/
Assez blablater.
Le noir, la pénombre, l'obscurité. Rien d'autre autour d'elle que le néant, le vide. Et une affreuse migraine qui l'empêchait de bouger trop brusquement. Tout comme sa douleur lancinante au niveau de ses côtes qui la faisait se tordre de douleur à chaque pas qu'elle effectuait, rasant les murs, effleurant les pierres humides d'une main, l'autre étant à la recherche d'un quelconque objet qui pourrait lui servir de défense. Son cœur battait tellement fort qu'il résonnait au creux de ses oreilles, la contraignant à redoubler d’efforts pour se concentrer sur le bruit le plus infime qui pourrait venir perturber le silence. Ses yeux la faisaient souffrir, ses inspirations ne pouvaient être longues sans qu’un gémissement ne lui échappe. Plainte causée par ses côtes endolories. Ses longs doigts fins rencontrèrent un obstacle qu’elle identifia comme étant un coin lorsque son pied heurta la surface rugueuse. La jeune femme entreprit de continuer d’avancer en suivant les murs qui, elle l’espérait, finiraient bien par la mener à une porte, une entrée quelconque. Elle s’était réveillée il y avait une vingtaine de minutes, allongée sur le sol froid, aveugle. Pas un seul jet de lumière, pas le moindre halo ni même un minuscule rayon pour l’aider à prendre connaissance de ce qui pouvait l’entourer. Et comme si ça n’avait pas suffit, elle n’avait nul souvenirs des heures – à moins que ce ne soit des jours – qui avaient précédé. Elle ne savait donc pas qui l’avait emmené ici, ni pourquoi et n’avait aucun moyen de communication avec le monde extérieur. Elle était seule. Horriblement seule. Est-ce que les autres s’étaient aperçut de sa disparition ? Elle n’aurait pu en jurer. Tout dépendait de l’heure qu’il était, et du temps qu’elle avait passé entre ses murs, inconsciente. Elle avait fouillé chacune de ses poches, mais elle n’avait ni arme, ni plaque et son cellulaire n’était plus avec elle. Normal. Il devait être intelligent et avait prit toutes les précautions nécessaires ; on ne s’en prenait pas à un agent du CBI sans avoir longuement réfléchit à un plan.
La main de la jeune femme s’enfonça soudainement dans le vide, preuve qu’elle pouvait tourner à droite, pour prendre un autre couloir tout aussi sombre. Mais, alors qu’elle allait bifurquer, elle bascula en avant et eut tout juste le temps de mettre ses mains en avant pour éviter de se briser le nez. Néanmoins, elle sentit un rebord venir se caler dans sa paume et, sous la vitesse de l’impact, elle eut l’impression que ses os craquèrent. Souffle coupé, l’agent tâta avec précaution l’obstacle qui était venu lui faire face et reconnut un escalier. Soupire de soulagement. A quatre pattes pour éviter une nouvelle chute, la jeune femme escalada les marches une à une, levant la tête avec l’espoir d’apercevoir, à tout moment, une faible lumière. Mais rien n’apparaissait aussi miraculeusement qu’elle l’aurait souhaité. Son ascension dura de longues minutes, jusqu’à ce qu’elle sente le plat devant elle. Vigilante, la jeune femme se releva lentement, chercha un nouveau mur à suivre, avança doucement. Elle savait maintenant ce qu’avait vécut Jane en perdant la vue. Bras tendus, le souffle court, les yeux cherchant vainement un point de couleur auquel se raccrocher, ses doigts finirent par toucher les pierres fraîches et elle put reprendre sa marche. Son estomac se serrait à chaque pas qu’elle effectuait, son rythme cardiaque s’accélérait à mesure qu’elle progressait, sa peur grandissait. Ses souvenirs ne revenaient pas, mais un mauvais pressentiment l’envahissait. Elle n’était peut-être pas médium comme Jane, mais ses impressions ne l’avaient pratiquement jamais trompé. Le corridor qu’elle arpentait semblait ne pas avoir de fin. Sa main droite caressant toujours la pierre pour suivre son chemin, l’autre ramenée contre sa poitrine, ses doigts enroulés comme des serpents autour de son collier en argent. C’était probablement le seul objet qu’il lui restait, mais il ne lui serait d’aucune utilité. Sauf si elle décidait de s’en servir pour étrangler son agresseur, mais elle doutait que la chaîne tienne le coup et suffise à elle seule. Surtout si celui, ou celle, qui l’avait enlevé était armé. Le couloir s’éternisait, encore et encore, comme si, à chaque pas qu’elle faisait, il prenait des mètres en plus pour qu’elle n’en voit jamais le bout. Mais elle persistait, l’envie de pouvoir sortir de cet Enfer étant bien trop intense pour abandonner. Elle parviendrait à quitter ces lieux maudits. Elle voulait y croire.
Ses efforts furent finalement récompensés, puisqu’au bout de plusieurs mètres, l’agent du CBI crût apercevoir une tâche blanche se répandre sur le sol. Etait-ce son imagination qui lui jouait un tour ? C’était probable. Mais comme elle s’approchait, elle put se rendre compte avec soupire soulagé et un fin sourire rassuré qu’il y avait bel et bien un léger halo de lumière qui filtrait sous une porte, car ça ne pouvait être qu’une entrée. Une issue pour, peut-être, parvenir à s’échapper. Comme si la présence de cet accès lui avait donné des ailes, elle trouva la force de parcourir les derniers mètres d’un pas plus rapide, malgré ses côtes douloureuses qui lui rappelaient qu’elle ne devait pas les oublier et ne pas se précipiter si elle ne désirait pas s’effondrer. Devant le battant, son cœur jouant les tambours dans sa poitrine, la main tremblante, la jeune femme souffla pour se donner du courage et abaissa la poignée avant de pousser la porte. Aussitôt, ses yeux furent agressés par une vive lumière trop blanche pour être réelle et elle ne put que clore les paupières afin d’éviter de brûler sa rétine. Elle voulut observer la pièce pour vérifier qu’il n’y avait aucun piège, mais, de nouveau, elle fut aveuglée par le surplus de lumière et, méfiante mais n’ayant pas d’autres choix, elle s’engouffra dans la salle. Elle n’osait plus rouvrir les yeux et les protégeait d’une main, se demandant finalement si l’obscurité ne valait pas mieux que tant de clarté, de blanc. Elle avança de quelques pas dans cette pièce surnaturelle et, après avoir prit une grande inspiration, elle tenta un rapide coup d’œil. Sourcils froncés comme si elle était face au soleil, la jeune femme ne vit rien d’autre que du blanc. Cette couleur qui représentait l’innocence et la pureté. Un regard à droite, un autre à gauche. Elle était au centre de la pièce, sans aucune issue pour l’en sortir à part cette porte béante qui menait à un long couloir qu’elle n’avait pas la force de traverser une seconde fois. Il y faisait trop sombre et n’importe qui pouvait en sortir sans qu’elle s’y attende. N’importe qui, ou n’importe quoi. Respirant tant bien que mal, elle se rapprocha des murs, voulant savoir s’il n’y aurait pas un mécanisme caché quelque part, bien que cela lui semblât peu probable. Elle fit le tour de la pièce, sans résultat. Elle était coincée dans ce trou à rat et elle finirait par mourir. Se laissant glisser le long du mur, elle s’assit, les jambes contre sa poitrine, les coudes sur les genoux, la tête enfouie dans ses bras. C’est à ce moment qu’elle remarqua que le sol n’était plus de la pierre, mais de la moquette. Une moquette blanche et rugueuse. Une moquette qui pouvait cacher une sortie. Comme une trappe. Une once d’espoir naissant comme une flamme dans ses yeux noisette, elle se mit à arpenter le terrain à quatre pattes, tâtant de ses longs doigts un défaut de ce sol qui pourrait lui indiquer une ouverture. Au départ, elle ne trouva rien. Ce ne fut que lorsqu’elle eût tâtonné le quart de la pièce qu’elle sentit une faille dans le sol ; une coupure si fine qu’elle crût, l’espace d’un instant, que son imagination lui jouait des tours. Elle inspecta minutieusement cette marque, essaya d’y glisser ses ongles pour créer une prise qui lui permettrait de soulever la moquette. A son plus grand étonnement, elle y parvint. Laissant la surprise de côté, elle retira la moquette, laissant une trappe lui apparaître. Le loquet était vieux, couleur rouille et résistant ; en effet, alors qu’elle tentait vainement de le soulever pour le faire coulisser et ouvrir la trappe, le verrou ne bougeait pas. Pas même d’un millimètre. « Oh non, ne me fais pas ça. » murmurait-elle dans l’espoir qu’il l’entende.
Un grognement sourd l’obligea à lever les yeux en direction de la porte par laquelle elle était arrivée, la peur au ventre. Elle se raidit lorsque ses yeux se posèrent sur un doberman au poil court, noir et brillant et le bout du museau marron clair. Il gronda une seconde fois, dévoilant ses crocs blancs, meurtriers. La panique s’emparant d’elle comme l’arsenic l’aurait fait, l’agent déglutit et commença à s’acharner sur le loquet. Fébrile, les mains moites, la vision troublée par les larmes qui venaient noyer ses joues, la voix à demi-étranglée, elle tirait sur le verrou, le suppliant d’obtempérer. « Aller, je t’en prie, ouvre-toi. Me laisse pas tomber, t’es ma seule chance, aller ». Un coup d’œil à la porte. Le doberman, babines retroussées, s’était approché et lui aboyait dessus. Il se précipita vers elle et la jeune femme, les yeux écarquillés par ce présage de mort qui approchait à toute vitesse, redoubla d’effort. Elle sentit le loquet glisser lentement. Le chien était à dix mètres, à peine. Rapidement, elle jeta un regard à la progression de l’ouverture. Cinq mètres. Le verrou coulissa finalement et, sans un coup d’œil pour l’affreux molosse, elle souleva la trappe et s’y laissa tomber. Fatale erreur ; dans la précipitation, elle n’avait pas vérifié ce qui se trouvait au fond, et elle chuta. Au fond, il n’y avait rien. Elle ne retint pas un cri. Puis il y eut l’atterrissage ; ses os semblèrent imploser sous le choc, sa tête heurta violemment le sol, certaines de ses côtes déjà meurtries durent se briser. De nouveau, elle connut le noir de l’inconscience, le corps endolorie.
Une ombre s’approcha de la jeune femme, un sourire sardonique se profila sur ses lèvres. La silhouette fine leva la tête, regarda l’ouverture de la trappe, félicita l’animal pour le spectacle qu’il lui avait offert. L’hôte s’accroupit, frôla la taille de l’agent du CBI, prit connaissance des dégâts causés par la chute. Une descente d’environ trois mètres. Assez longue pour sonné son invitée, mais trop courte pour la tuer. Si elle mourrait aussi vite, il n’y aurait plus d’amusement. Rapprochant sa bouche de l’inconsciente, prenant un ton inquiet, un prénom fut murmuré. « Grace ».
Dernière édition par Tashaa le Sam 12 Mar 2011 - 18:15, édité 2 fois
Re: Red lover | Spoiler saison 3
WinJane a écrit:C'est bien, mais il faut que tu aére ton paragraphe =)
Oui, j'avais pas remarqué que ça faisait aussi compact Sur Word ça va mieux ~
Je vais le faire tout de suite
Re: Red lover | Spoiler saison 3
Tu trouves ? Moi, au contraire, je trouve ça espacé ~ J'aime bien les bons gros pavés qui n'en finissent plus. Surtout que là, j'ai espacé selon mes paragraphes. Si je vais à la ligne à un autre moment ou que je met un double saut de ligne, ça fera plus du tout l'effet que je veux.
Re: Red lover | Spoiler saison 3
J'aime bien !!! ça change d'avoir un peu Grace au premier plan !! Surtout que j'aime bien Grace. Et puis tu vas nous faire venir un Rigsby héroïque pour qu'on ait un peu de Rigspelt ? Parce que j'aime le Rigspelt !
Poste nous une petite suite rapidement stp !
(Et pour les fautes j'en ai remarqué une ou deux mais rien de grave, j'ai trouvé notamment "un petit JET de lumière" (je sais plus où ...))
Poste nous une petite suite rapidement stp !
(Et pour les fautes j'en ai remarqué une ou deux mais rien de grave, j'ai trouvé notamment "un petit JET de lumière" (je sais plus où ...))
Cdt63- Gardien du parking
Re: Red lover | Spoiler saison 3
Cdt63 a écrit:J'aime bien !!! ça change d'avoir un peu Grace au premier plan !! Surtout que j'aime bien Grace. Et puis tu vas nous faire venir un Rigsby héroïque pour qu'on ait un peu de Rigspelt ? Parce que j'aime le Rigspelt !
Poste nous une petite suite rapidement stp !
(Et pour les fautes j'en ai remarqué une ou deux mais rien de grave, j'ai trouvé notamment "un petit JET de lumière" (je sais plus où ...))
Merci Oui, Grace étant mon personnage préféré, je ne peux pas la mettre de côté, tout Rigsby d'ailleurs Pour un Rigsby héroïque, il te faudra lire la suite, ce n'est plus amusant si je révèle la suite Mais si ça peut te rassurer, je suis une grande fan du Rigspelt
Pour les fautes, je vais regarder pour le "JET" de lumière & vais le corriger de ce pas. Si tu en vois d'autres, n'hésite pas à me les dire Encore merci
Re: Red lover | Spoiler saison 3
T'inquiète je te demande pas de me livrer la suite en avant-première, j'attendrais que tu la postes (enfin, si je tiens jusque là ^^...)
Cdt63- Gardien du parking
Re: Red lover | Spoiler saison 3
L'histoire commence bien mais je trouve que la taille de la police que tu as choisie est un peu petite, ce qui fait que tes paragraphes sont "un peu" compacts...comme le dit WinJane
Sinon je veux connaitre la suite...
Sinon je veux connaitre la suite...
Johel- In Jane we trust
- Personnage préféré : Jane et Cho
Loisirs : Lecture, ciné, jeux vidéo et suuuurf !
Localisation : près de l'océan
Re: Red lover | Spoiler saison 3
J'aime bien,
c'est sympa d'avoir Van Pelt au premire rang, en effet, ce n'est pas souvent :)
J'attend la suite avec impatience,
c'est sympa d'avoir Van Pelt au premire rang, en effet, ce n'est pas souvent :)
J'attend la suite avec impatience,
Elle*- Flic en uniforme
- Personnage préféré : Teresa Lisbon
Localisation : Euh...
Re: Red lover | Spoiler saison 3
Wouah...Je suis bluffée !Au contraire, je trouve la présentation du chapitre très très bien, je trouve tout cela parfait. Ne rien rajouter, ni rien enlever pour ma part ! Continue comme ça ! En plus la fin rempli de suspense nous donne encore plus envie d'en savoir plus sur la situation que vis la pauvre Grace. J'ai beaucoup aimer ce chapitre, j'ai hâte de lire la suite !
xLonely-Heart- Gardien du parking
- Personnage préféré : Jane, bien sur.
Localisation : Au beau millieu de nulle part.
Re: Red lover | Spoiler saison 3
Merci à tous
J'ai eu quelques problèmes qui m'ont empêché d'écrire la suite, mais après le visionnage du 3x18, je me sentais forcée de finir ce texte pour lequel je m'applique. J'écris actuellement la seconde, et dernière normalement, partie de Red Lover, celle qui explique les pourquoi du comment et qui expose ma vision de la série, enfin, plus ou moins.
J'espère juste que vous saurez me pardonner pour le retard Si tout va bien, cette partie arrivera le week-end prochain, sauf si j'ai des changements d'emploi du temps imprévus comme c'est souvent le cas ~
J'ai eu quelques problèmes qui m'ont empêché d'écrire la suite, mais après le visionnage du 3x18, je me sentais forcée de finir ce texte pour lequel je m'applique. J'écris actuellement la seconde, et dernière normalement, partie de Red Lover, celle qui explique les pourquoi du comment et qui expose ma vision de la série, enfin, plus ou moins.
J'espère juste que vous saurez me pardonner pour le retard Si tout va bien, cette partie arrivera le week-end prochain, sauf si j'ai des changements d'emploi du temps imprévus comme c'est souvent le cas ~
Re: Red lover | Spoiler saison 3
Peu importe le temps que tu dois prendre pour écrire la suite, ce qui compte c'est que tu nous donnes la suite et fin de cette histoire...
Johel- In Jane we trust
- Personnage préféré : Jane et Cho
Loisirs : Lecture, ciné, jeux vidéo et suuuurf !
Localisation : près de l'océan
Re: Red lover | Spoiler saison 3
Grace Grace GRace
Super de toruver une fics sur VAn pelt car c tout simple j'ladore
j trouve ça surper que tu ne dévoile pas tout de suite de qui il s'agit mais parcontre Quele engoisse tout le long
j ai eu très peur pour elle comme les autre j'imagine bien notre petit Rigsby favoris venur a son secours et la sauvé (Rispelt oblige)
Et je me demande bien comment elle est arriver là enfin l'histoir
j'attend la suite avec impatiente car tes cruel de nous laisser là
J'adore bravo
Vite la suite
Gros bisous
Super de toruver une fics sur VAn pelt car c tout simple j'ladore
j trouve ça surper que tu ne dévoile pas tout de suite de qui il s'agit mais parcontre Quele engoisse tout le long
j ai eu très peur pour elle comme les autre j'imagine bien notre petit Rigsby favoris venur a son secours et la sauvé (Rispelt oblige)
Et je me demande bien comment elle est arriver là enfin l'histoir
j'attend la suite avec impatiente car tes cruel de nous laisser là
J'adore bravo
Vite la suite
Gros bisous
elenou03- Inspecteur de police
- Personnage préféré : Van pelt et Rigsby et Lisbon
Loisirs : regarder le mentalist
Localisation : Sur une île desserte avec OWAIN YEOMAN :)
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