Flood [spoiler saison 3] ^

Et me revoila avec un nouvel OS en deux parties la premiere maintenant et la suivante Lundi, avant si j'ai le temps de la finir
Bon a savoir que si vous ne suivez pas la saison 3 il ne vaut mieux pas le lire
Bonne lecture


“_ Foutue pluie”, se plaignit Teresa Lisbon en sortant de sa voiture.

Elle tenta de se protéger de son mieux, mais le vent ne l’aida pas et elle se prit une bonne dose d’eau bien froide dans le visage. Son parapluie ne tint pas plus le coup et il se retourna suite à une nouvelle rafale de vent. La jeune femme se retrouva alors en moins de temps qu’il n’en faut pour le dire, trempée jusqu’aux os. Elle couru jusqu’à l’entrée du bâtiment du CBI tout en maintenant bien serré contre elle les divers dossiers qu’elle avait ramené chez elle la veille afin de s’avancer.

La pluie durait ainsi depuis bientôt une semaine et l’humeur générale était assez morose. Par chance jusqu’à présent il n’y avait eu aucune affaire et les agents ne devaient affronter le mauvais temps qu’en arrivant le matin et en repartant le soir.

Lisbon essora de son mieux sa veste qui ressemblait plus à une serpiere qu’autre chose tout en attendant l’ascenseur. Elle pesta une fois de plus contre cette pluie qui n’en finissait pas et monta enfin dans la cabine qui la conduit à son étage.


Le ding de l’ascenseur retentit et Patrick Jane releva la tête pour voir arriver une Lisbon trempée et de mauvaise humeur. Il grimaça en se disant qu’elle allait surement être malade et d’encore plus mauvaise humeur. Il la regarda se diriger vers son bureau sans lui prêter la moindre attention. Il aurait dû s’en douter, elle ne lui pardonnait pas la façon dont il avait agit avec elle ces derniers jours et elle avait bien raison. Il s’en voulait un peu mais ne savait pas comment se faire pardonner et surtout il avait peur que cette fois elle n’accepte pas ses excuses.

Depuis qu’elle avait perdu son poste de chef d’équipe et qu’elle était sous les ordres de Cho, Lisbon avait tendance à se montrer plus dure avec lui, comme si c’était de sa faute. Bien sure il n’y était pas étranger puisque ce changement était survenu peu de temps après la “fuite” de l’agent Hightower, mais il ne pensait pas à ce moment-là que Lisbon perdrait sa place.
Depuis les choses entre eux avaient bien changés, la jeune femme était devenu distante, ne relevant plus ses pointes d’humours et se contentait de faire son travail. Au début il l’avait trouvé plus détendu, ne plus avoir à s’occuper de lui y était pour beaucoup, mais par la suite, elle semblait ne plus avoir de plaisir à venir travailler. Ce pourrait-il qu’elle regrette l’époque où elle était responsable de Jane et de ses bêtises? Peut-etre.

Jane en était là de ses réflexions lorsqu’il vit arriver Cho, puis Rigsby et enfin Van Pelt. Les trois agents prirent place à leur bureau respectif et s’occupèrent eux aussi de leurs dossiers en cours.
Cho n’avait pas changé de bureau suite à son changement de poste, il préférait rester avec son équipe, de ce fait, Lisbon pouvait encore s’enfermer dans son bureau et espérer avoir la paix.

Apres quelques minutes de réflexions, le consultant se leva et se rendit justement dans le bureau de sa patronne ne vue de voir comment elle allait. Il craignait que la forte pluie ne l’ait un peu fatigué et qu’elle ne soit déjà malade. Il s’en voudrait beaucoup, même si pour cette fois il n’y était pour rien. Il ne pouvait s’empêcher de se faire du souci pour la jeune femme.
Avant d’allé l’embêter, il décida de lui faire un bon café bien chaud, elle allait en avoir besoin. Il partit donc dans la cuisine et prépara le fameux breuvage noir qu’il détestait tant mais qu’elle adorait. Il se rendit ensuite dans son bureau et, pour éviter de la mettre en colère, il frappa et attendit qu’elle lui réponde, mais rien ne vint. Il frappa une nouvelle fois et comme elle ne répondait toujours pas il entra.
La pièce était sombre, les stores avaient été baissés et Lisbon ne se trouvait pas derrière son ordinateur. Une fois que ses yeux se furent habitués à l’obscurité, il la trouva allongée sur son divan. Il déposa la tasse sur le bureau et s’approcha de Lisbon, lui posant au passage une main sur le front. Contrairement à ce qu’il pensait, elle ne réagit pas immédiatement. Elle n’était pas brulante de fièvre mais assez chaude néanmoins.

Lisbon sentit une main se poser sur son front puis, descendre le long de sa joue. Elle voulait ouvrir les yeux mais la fatigue la submergeait et elle se contenta de ressentir de la fraicheur que dégageait la main de l’intrus.
Peu à peu ses sens se mirent en éveil et elle reconnu l’intrus comme étant Jane. Elle se releva d’un bond et se retrouva face à lui.

Jane recula rapidement lorsque Lisbon se redressa et la contempla un moment sans rien dire. Elle avait les yeux brillant et les joues rouges. Oui, elle était déjà malade. Alors il se releva, marcha jusqu’au bureau, prit la tasse de café et la donna à Lisbon qui la prit et la but lentement, savourant ce liquide qui avait toujours eu le don de la réveiller. Mais cette fois-ci cela ne marcha pas.

Elle rendit la tasse à Jane et se réinstalla sur le canapé, trop fatiguée pour se lever. Apres avoir posé la tasse sur le bureau, Jane vint s’assoir à coté de sa collègue en silence chacun perdu dans ses pensées. Les minutes s’écoulèrent avant que Jane ne se décide à rompre ce silence devenant pesant pour lui.

“_ Comment vous sentez-vous?” demanda-t-il doucement.
“_ Fatiguée mais ça va passer.” Lui répondit-elle sur le même ton.

Puis le silence retomba sur la pièce. Lisbon sentait les battements de son cœur tambouriner contre ses tempes et elle sentait la migraine lentement mais surement s’installer. Des frissons la parcouraient de part en part mais elle ne voulait pas montrer sa faiblesse, surtout pas à Jane, il se moquerait encore d’elle.

Depuis la perte de son poste, les relations qu’elle entretenait avec lui n’étaient pas au beau fixe. Elle lui en voulait un peu de l’avoir mise dans cette situation, car elle savait qu’il avait joué un rôle dans la fuite de leur ancienne patronne, même s’il prétendait et soutenait le contraire. Il n’avait pas agit sans raison, ça elle le savait aussi. Mais elle ne pouvait s’empêcher de lui en vouloir un peu de ne pas avoir assez confiance en elle pour lui faire part de ce qu’il savait.
Il lui arrivait de regretter leurs petits moments particuliers, ceux durant lesquels il venait dans son bureau pour la faire tourner en bourrique, ou alors pour la faire sortir de son tas de dossiers et la faire sourire. Mais comment retrouver ces moments alors que le dialogue était déjà bien difficile? Il fallait qu’elle trouve un moyen de réengager la conversation entre eux.

Elle se tourna donc vers son consultant dont le regard était dans le vide, loin devant lui. Il semblait lui-même perdu dans de grandes réflexions. Se posait-il les mêmes questions qu’elle? Avait-il lui aussi envi de renouer avec elle? Se sentait-il responsable de la perte de son poste? Surement, elle le savait autant que lui mais elle ne lui en voulait plus, elle avait dépassé ce stade.

Elle lui posa une main sur l’épaule pour le ramener à elle. Il se tourna et elle pu voir ses yeux tristes.

“_ Jane, qu’est-ce qui ne va pas?” lui demanda-t-elle, inquiète.
“_ Rien mais…. Je m’en veux un peu,” répondit-il.
“_ Vous vous en voulez pour la perte de mon poste c’est ça?”
“_ Ça aussi mais… il y a autre chose, une chose que je ne peux malheureusement pas changer. Mais si je vous le dis vous allez encore plus m’en vouloir.”
“_ Dites toujours on verra bien.”
“_ Vous promettez de ne pas vous mettre en colère?” demanda-t-il avec son regard triste.

On aurait dit un enfant de cinq ans qui suppliait sa maman de ne pas le gronder s’il avouait avoir fait une bêtise et en le voyant ainsi, Lisbon n’eu qu’une seule envi, lui promettre tout ce qu’il voudrait, trop heureuse de retrouver une certaine complicité avec lui. Cela faisait si longtemps qu’ils n’avaient pas parlé ainsi, même si elle savait que la suite n’allait pas lui plaire. Mais elle voulait lui laisser le bénéfice du doute, après tout peut-etre n’était-ce pas trop grave.

Jane se demandait comment il allait lui avouer ce qu’il avait fait, comment allait lui dire qu’il était entièrement responsable de la perte de son poste. Il savait qu’elle allait hurler et ne voudrait plus lui parler par la suite mais, il ne pouvait continuer de lui mentir. Il y parvenait facilement avec les autres mais avec elle cela devenait de plus ne plus difficile.
Il prit une profonde inspiration et se tourna vers elle, la regardant droit dans les yeux afin qu’elle sache que ce qu’il disait était vrai, qu’il regrettait ses mensonges, qu’il voulait être honnête avec elle.

“_ C’est au sujet de Hightower,” commença-t-il.

Lisbon sentit alors qu’elle n’allait pas aimer du tout ce qu’elle allait entendre.


Dans l’espace de travail, les trois agents observaient le duo à travers les stores mal fermés du bureau de Lisbon. Ils pouvaient voir Jane parler et Lisbon devenir rouge. Mais contrairement à d’habitude, ce rouge était celui de la colère, ils pouvaient s’en rendre compte. Puis ils virent Lisbon se lever d’un bond et Jane baisser la tête. La jeune femme cria si fort qu’ils purent l’entendre de là où ils se trouvaient et ils étaient heureux de ne pas être à la place de Jane.
Ce dernier se leva à son tour et quitta le bureau, la tête vraiment basse. Il devait avoir fait une grosse bêtise pour que Lisbon hurle ainsi.

Jane marcha jusqu’à son canapé sur lequel il s’installa sans prêter attention à ses collègues et aucun des trois n’osa lui demander ce qu’il se passait entre lui et Lisbon.

Les heures défilèrent lentement, chacun travaillant divers dossiers, rattrapant leur retard. Puis, le téléphone de Cho sonna et son visage changea. Une fois qu’il eu raccroché, il se leva, prit sa veste et se tourna vers les autres qui attendaient de savoir.

“_ On a une affaire,” leur dit-il. “Van Pelt tu reste là pour faire des recherches quand on t’appellera, Rigsby tu préviens Lisbon et vous ne rejoignez à cette adresse et Jane tu viens avec moi.”

L’asiatique tendit un bout de papier à son collègue avant de prendre la direction de l’ascenseur, Jane sur les talons. Rigsby, de son coté, alla prévenir son ancienne patronne et ensemble ils partirent vers le parking.


Dans la voiture, Jane était silencieux, il ne savait pas quoi dire et n’avait pas envi de plaisanter, contrairement à d’habitude. Cho décida de rompre le silence.

“_ Que lui as-tu fais?” demanda-t-il sans quitter la route des yeux.
“_ Je préfère ne rien te dire.”
“_ Il le faudra bien si tu veux pouvoir continuer de travailler avec elle, je ne veux pas devoir supporter sa mauvaise humeur et la tienne au bureau.”
“_ Tu le sauras bien assez tôt, crois-moi.”

Puis le silence retomba. Jane n’était pas d’humeur à parler et il savait que s’il disait tout à Cho alors cela serait pire encore que d’avoir Lisbon à dos. Son ami ne lui pardonnerait pas ce qu’il avait fait, même s’il avait de bonnes raisons de l’avoir fait.

Ils arrivèrent non loin d’un petit bois devant lequel des voitures de polices les attendaient. Les deux hommes sortirent de la voiture et les rejoignirent. Jane pu voir la seconde voiture arriver et Rigsby et Lisbon en sortirent avant de les rejoindre. La jeune femme ne lui adressa pas un regard et se concentra sur ce que disait l’agent de la police locale. Ensuite, le groupe pénétra dans le petit bois, sous la pluie battante.

Lisbon ne se sentait pas bien, les frissons avaient augmentés, ainsi que sa fièvre. Elle allait avoir une bonne crève mais elle ne voulait le dire à personne, de peur de se voir renvoyer chez elle. Mais Jane n’était pas dupe et il ralentit afin de se retrouver à sa hauteur. Ils marchèrent en silence puis le consultant ouvrit la bouche pour dire quelque chose lorsque la voix de Cho se fit entendre.

“_ Jane viens par ici me dire ce que tu pense de ça.”

Il n’eu d’autre choix que d’obéir, ne voulant pas créer plus de problèmes.
Le corps était recouvert de boue, comme si on avait cherché à le cacher, il n’y avait pas grand-chose pour l’identifier, si ce n’est une gourmette autour de son poignet. Il portait une paire de chaussures de marches et un gros blouson.
Le médecin légiste s’affairait déjà autour du corps à la recherche du moindre indice permettant de connaitre la cause de la mort. Jane se pencha et regarda par-dessus l’épaule du légiste afin de voir mieux le corps. Il repéra alors une marque sur le haut du crane et en fit part aux autres.

“_ Je pense que c’est un campeur au vu de ses chaussures et de la façon dont il est habillé, peut-etre que la personne qui l’accompagne à voulu se débarrasser de lui.”
“_ Qu’est-ce qui te fais dire ça?” Questionna Rigsby.
“_ On ne va pas camper seul en général et personne n’a signalé sa disparition, ce qui veut dire que celui ou celle qui l’accompagnait l’a tué, ou alors cette personne est morte aussi et nous allons bientôt retrouver son corps.”
“_ Rigsby,” appela Cho, “contacte Van Pelt et demande lui de voir s’il n’y aurait pas un avis de recherche sur un ou des campeurs”

Le grand brun s’éloigna pour passer son appel. Cho alla parler avec l’un des agents de police et Jane en profita pour se rapprocher de Lisbon qui n’avait encore rien dit. La jeune femme maintenait sa veste bien serrée contre elle, frissonnante de la tête aux pieds. Elle reniflait et s’essuyait le nez avec un mouchoir en papier. Elle était bel et bien malade.

“_ Vous devriez rentrer chez vous Lisbon,” lui dit Jane, “ vous n’allez vraiment pas bien.”
“_ Je fais ce qu’il me plait et ce n’est pas à vous d’en décider.”

Puis, elle s’éloigna du mentaliste et se rapprocha du corps sur lequel elle se pencha pour voir la blessure. Mais au moment de se relever, sa tête lui tourna et elle serait tombée si Jane n’avait pas été aussi rapide pour la retenir. Elle s’accrocha à lui dans un reflexe et, une fois stable sur ses deux pieds, elle le repoussa.
Cho arriva, en la voyant si mal il lui ordonna de rentrer chez elle. Bien que réticente au début, la fièvre lui fit bien vite changer d’avis. Jane se proposa de la raccompagner mais elle refusa, prétextant qu’elle demanderait à un des agents de la police locale de la ramener au bureau.
Jane la regarda s’éloigner et il eu un pincement au cœur. Il allait mettre du temps avant qu’elle ne lui pardonne, si elle le faisait un jour.

De son coté, Lisbon était vraiment en colère contre Jane, mais elle s’en voulait un peu de l’avoir envoyé balader ainsi. Il faisait des efforts pour se faire pardonner, elle le voyait bien, mais elle ne pourrait pas lui pardonner tout de suite, elle avait perdu son poste à cause de lui, elle était sous les ordres de Cho alors qu’elle avait travaillé dure pour avoir ce poste, pour devenir chef d’équipe et à cause de lui tout ses efforts étaient partis en fumée.
Perdu dans ses pensées, elle ne se rendit pas tout de suite compte qu’elle s’était trompée de chemin et elle se retrouva au milieu d’un campement sans même savoir comment. Tant qu’à y être, autant regarder dans les sacs sur le sol s’il n’y avait pas de papiers d’identité, au moins elle n’aurait pas servi à rien sur cette affaire.
Elle se pencha donc sur le premier sac mais elle glissa dans la boue et se retrouva sur le ventre, pestant un peu plus contre la pluie.
Elle se releva et ouvrit le premier sac dans lequel elle trouva tout le nécessaire de premier secourt, mais pas de porte feuille, rien qui puisse lui donner l’identité du mort. Elle regarda dans le second sac et cette fois elle trouva ce qu’elle cherchait. Heureuse de sa découverte, elle se releva, sortit son téléphone de sa poche et composa le premier numéro qui lui venait en tête, tout en cherchant le bon chemin pour rejoindre les autres. Elle entendit la sonnerie retentir et elle attendit que la personne décroche, avant de se rendre compte qu’elle venait d’appeler Jane. Décidément elle était vraiment malade pour l’appeler lui alors que Cho ou Rigsby étaient plus qualifié pour l’aider. Elle raccrocha alors et tenta de se rappeler du numéro de Cho, mais la fièvre ne l’aidait pas et elle eut du mal à se souvenir.
Tout en marchant, elle ne vit pas le morceau de bois dans lequel elle buta et elle fut projetée au sol. Elle glissa alors tout le long d’une longue pente avant de se retrouver projetée dans une rivière en contre-pas. Elle se retrouva dans l’eau glacé et elle fut emportée par le courant, sans possibilité d’en sortir.
La puissance du courant l’empêcha de garder la tête hors de l’eau et elle sombra dans la rivière, priant pour que quelqu’un s’aperçoive de sa disparition et vienne à son aide. Elle regretta alors sa dispute avec Jane, si elle l’avait laissé la raccompagner elle ne se trouverait pas dans cette situation.
Sa dernière pensée avant de couler fut pour Jane. Elle espéra de tout son cœur pour qu’il ne lui obéisse pas et qu’il la retrouve. Puis, elle disparu dans les profondeurs de l’eau.

Pauvre Lisbon et pauvre Jane !! :|
VLS


Par contre , un petit détail si je peux me permettre , je trouve peut-être légèrement excessif les " symptômes " de Lisbon . . . Quand elle tombe tout ça . . . Mais c'est juste mon avis

Mais ne t'inquiète pas , j'aime beaucoup quand même , et c'est toujours aussi bien écrit

C'est trop triste C'est trop douloureux
Pauvre Lisbon Pauvre Jane

D'un côté je les plains avec Jane qui fait tout pour se faire pardonner et Lisbon qui est malade mais d'un côté, j'ai envie de les gifler tous deux qui se reprochent de se mettre les bâtons dans les roues
Je m'inquiètes trop pour Lisbon
J'espère qu'elle va s'accroche et que Jane va la retrouver

C'est vraiment trop sadique et je te reconnais bien là !!

Mais c'est vraiment trop trop bien écrit que j'image chaque scène de ton OS dans ma tête

BRAVO Sweety !!!

Ta FAN N°1 te dit MERCI !!!!

Quand je pense qu'on me traite de sadique...tu n'es pas mal dans ton genre
J'ai beaucoup aimé ce premier chapitre. De l'émotion, de la tension sans fioritures
Je vais avoir du mal à tenir jusqu'à Lundi...
Je croise les doigts pour découvrir la suite avant

merci Jen'ny, JA et Johel je suis contente que ca vous plaise

Reponses a vos comentaires dans le spoiler

Spoiler:

Aaarg !!!!! :hall2: Comment tu peu nous laisser sur une telle fin ???!!!!

Sadique ! Sadique ! Sadique ! Sadique ! Sadique ! Sadique ! Sadique ! Sadique ! Sadique !


On veut la suiite, Non d'un Ptit Bonhomme en Mousse !

Ah oui, le mot gentil ! S'il te Plaiiiit ??

et oui je sais je suis sadique je suis en train de l'ecrire en ce moment et elle avance plutot bien alors avec un peu de chance vous l'aurez demain, ou ce soir mais la va falloir que je parte bosser alors.... patience

D'accord d'accord, je vais me mettre en zen attitude en attendant alors...

C'est super vivement la suite =)

J'ADOREEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEE
Mais vite , il faut que Jane aille sauver Lisbon
VLSSSSSSSS

Tu portes bien le surnom de sadique toi, ma Sweety

Pauvre Jane qui se fait hurler dessus par Lisbon, et qui en voit de toutes les couleurs en voulant se faire pardonner par toutes les manières possibles et imaginables. J'espère qu'elle lui pardonnera quand même par la suite. Quand même, il a osé enfin lui dire la vérité.

Et Lisbon qui se noie à la fin JANE!!!! Va la sauver pitiééééé

VLS

wouaw sa commence fort j'adore cette nouvelle fic vraiment bravo Sweety, je me lasse pas de lire tes fic c'est un plaisir j'attend la suite avec impatience

desoler mais la suite ne viendra pas avant demain soir ou Samedi matin car j'ai passe la soiree en famille devant Star Wars et du coup j'ai pas ecris
alors demain apres le boulot si je suis pas trop fatiguee, ben oui 10h de suite c'est long, je vous ferais la suite
Vous m'en voulez pas trop?

Ah D'accord , Sweety ! Désolé , je savais pas que des symptômes comme ça t'étais arrivés . C'est pour ça que ça me paraissait excessif mais plus maintenant !!
J'ai hâte la suite , mais je comprends que tu n'ais pas eu le temps

Je te reconnais bien là ma chère Sweety
Tu es démoniaque Mais j'espère quand même que SuperJane va l'a sauver à temps
C'est génial comme toujours
J'ai hâte d'avoir la suite mais ne t'en fait pas: on saura être patientes

merci les filles c'est gentil je vais m'avancer un peu ce matin et peut-etre que j'aurais le temps de finir

Edit j'ai pas eu le temps de finir tout le chapitre mais... comme j'ai un peu avance je me suis dis que j'allais vous poster une petite partie de ce nouveau chapitre, histoire de vous faire patienter un peu jusqu'a ce soir

Donc voila la fameuse partie, un peu courte mais c'est deja ca
Bonne lecture



Le téléphone de Jane sonna quelque secondes mais avant qu’il n’ait le temps de le sortir de sa poche, la sonnerie stoppa. Par curiosité, il regarda de qui provenait l’appel et vit le nom de Lisbon apparaitre. Pourquoi l’avait-elle appelé pour raccrocher avant même qu’il ne réponde? Avait-elle des problèmes? Avait-elle besoin de lui?
Intrigué, il décida de la rappeler pour en savoir plus, peut-etre était-elle vraiment mal auquel cas il laisserait les autres pour la rejoindre.
Il appuya sur la touche rappel automatique et entendit la tonalité lui indiquant l’appel en court. Il attendit patiemment qu’elle réponde mais rien ne vint. Cela l’inquiéta un peu plus, jamais Lisbon ne laissait sonner son téléphone aussi longtemps, même lorsqu’elle était en colère contre lui. Petit à petit, les pires scenarios envahirent sa tête et il s’imagina les pires choses.
Elle ne répondait toujours pas et il se décida alors à retourner au bureau pour voir ce qu’elle avait. Il marcha jusqu’à Cho pour lui préciser qu’il partait et ce dernier ne le retint pas, lui demandant juste de ne pas plus agacer Lisbon qu’elle ne l’était déjà. Il ne dit rien de son inquiétude, ne voulant pas perturber ses amis durant leur enquête.

Jane marcha du pas rapide jusqu’à sa voiture mais, en court de route, sans savoir pourquoi, il bifurqua sur un autre chemin. Quelque chose au fond de lui lui disait que Lisbon n’était pas rentrée au bureau. Il ne savait pas pourquoi mais il était certain qu’elle avait emprunté cette route. Il marcha sous la pluie battante à la recherche d’un petit quelque chose qui lui dirait qu’il ne se trompait pas, le moindre indice lui révélant que la jeune femme était passée par là.
Plus il marchait et plus il se disait qu’il était stupide de chercher quelque chose d’inexistant, pourquoi Lisbon serait-elle passée par là? Elle devait surement se trouver en ce moment même dans son bureau à ranger ses affaires avant de rentrer chez elle et lui la cherchait là où il ne la trouverait pas.
Il allait faire demi-tour lorsqu’il tomba sur le campement de la victime. Il fit quelque pas de plus et remarqua que les sacs avaient été déplacé, quelqu’un avait fouillé dedans. Il sortit sont téléphone et composa le numéro de Cho.

“_ J’ai trouvé le campement de notre victime,” annonça-t-il.” Il semblerait que quelqu’un soit passé par là car les sacs ont été fouillé.”
“_ OK ne touche à rien on arrive,” lui répondit Cho avant de raccrocher.

Jane se releva et fit le tour du campement afin de voir s’il ne trouverait pas quelque chose de plus sans toucher aux pièces à convictions. En se penchant, il trouva un petit mouchoir en papier sur le sol à coté d’un des sacs. Il sortit un petit sac en plastique et des gants de sa poche, pour une fois qu’il avait ce qu’il fallait. Il emballa le mouchoir et le mit dans sa poche. Il se releva au moment où Cho et les autres arrivaient. Il alla à sa rencontre et lui expliqua ce qu’il avait trouvé.
La police scientifique se mit au travail et Jane leur donna le mouchoir qu’il avait trouvé.

Au bout de une ou deux heures de prélèvements, de recherches d’empruntes et autres, tout le monde remballa ses affaires et tous commencèrent à partir.
Jane restait un peu en retrait, il ne voulait pas partir, il sentait qu’ils passaient à coté de quelque chose mais il ne parvenait pas à dire quoi. Cho l’appela et le fit sortir de ses pensées. Le mentaliste finit par suivre son collègue tout en jetant de temps à autre des coups d’œil derrière lui. Il passait vraiment à coté de quelque chose, une chose importante et il ne savait pas quoi.
Le petit groupe se sépara sur le parking et chacun monta dans des voitures afin de retourner au CBI pour certains et au commissariat local pour d’autre.


Les heures passèrent et Jane ne parvenait pas à dormir sur son canapé comme il le faisait d’habitude. Il s’inquiétait vraiment beaucoup pour Lisbon. Van Pelt l’avait informé que la jeune femme n’était pas revenue au CBI comme elle l’avait dit. Grace tenta de le rassurer en lui disant que soit elle était rentrée chez elle directement, soit elle s’était rendue chez le médecin. Dans un cas comme dans l’autre, il était normal qu’elle ne réponde pas au téléphone. Mais ça ne suffisait pas à Jane qui tournait dans sa tête tout ce qu’il s’était dit le matin dans le bureau de la jeune femme. Il regrettait de lui avoir parlé, de lui avoir avoué ce qu’il avait fait car à présent elle refusait de lui parler. Il avait voulut être honnête avec elle, ne supportant plus le mensonge, mais finalement ce n’était pas une si bonne idée.

Van Pelt avait apprit que la victime, Glenn O’Riordan, était partit camper avec sa petite amie, Siobhan Cromwell, cinq jours plus tôt. Un avis de recherche venait juste d’être lancé. En effet, le couple ne devait revenir que la veille au soir mais ne les voyant pas rentrer, la famille de la jeune femme l’avait déclaré disparue auprès des services de polices. A présent, toute l’équipe cherchait des infos sur le couple, tentant de trouver qui aurait pu leur vouloir du mal. Et surtout, il fallait retrouver Siobhan, toujours porté disparue.

Le téléphone de Van Pelt sonna et la jeun femme répondit. La police scientifique avait des nouvelles pour eux. Tout le long de la conversation, Jane ne prêta pas attention à ce que disait sa collègue, tout son esprit tournait vers Lisbon. Mais lorsqu’elle raccrocha, son expression l’alerta. Il se redressa vivement sur son canapé et la fixa dans les yeux, lui intimant l’ordre de parler.

“_ La police scientifique a pratiqué des analyses sur le mouchoir que tu as trouvé Jane et…” elle n’osa pas en dire plus, de peur de la réaction du consultant.
“_ Et….?” L’incita à continuer Jane.
“_ Et d’après les analyses, ce mouchoir appartient à…. Lisbon.”

Ce fut comme un coup de poing en pleine figure que prit Jane. Il retomba sur le dossier de son canapé, ne sachant pas quoi dire, ne sachant pas quoi faire. La nouvelle venait de l’assommer.



et a present je court me cacher =======>

Oh noooooooooooooon !!!!!!!!

Le mouchoir est celui de Lisbon !! Lisbon était bien là et Jane avait sentit que quelque chose n'allait et il avait raison alors pourquoi est-il encore au CBI ??
Pauvre Jane Il est super malheureux de ne pas avoir pu savoir que Lisbon avait disparu Mais j'espère qu'il va finir par la retrouver

Arrrhhh !!! C'est vraiment du pure sadisme ça et je te reconnais bien là

Mais ta FAN N°1 comme toujours !!

Ton OS est partie dans les Fics !?! Je sens que ça va être du pure bonheur :vivement:

Un GRAND BRAVO à toi !!!

Il ne me reste plus qu'à dire...
VLS VLS VLS VLS

merci ma JA et oui je suis diabolique
la suite ce soir ou demain si je rentre trop tard

Derien Sweety Pour être sadique, t'es sadique
Vivement ce soir ou demain :vivement: :vivement: :vivement: :vivement:

si tu ne poste pas la suite ce soir ou demain je crois que tu vas avoir pas mal de sur la conscience
Toujours aussi bien écrit, prenant...

Tu nous a noyé Lisbon!! Non mais ça va pas la tête!
Je veux pas être pessimiste mais ça fait un bout de temps qu'elle barbote, alors à moins que quelqu'un l'ai sortie de l'eau, c'est mal barré! C'est super, j'adore ce suspens!!!!
VLS :vivement:

merci Johel et lilia je sais que je suis sadique et je n'ai pas peur des reactions de mes lecteurs si je ne poste pas ce soir ou demain
Bon par contre ce ne sera pas ce soir puisque je rentre juste du boulot et que je n'ai donc pas eu le temps de l'ecrire mais je vais faire au mieux, autant je vais y passer la nuit et autant vous aurez la suite avant que je parte au boulot, sinon ce sera pas avant Dimanche comme je n'ai pas de repos avant 1 mois, mais je vais faire de mon mieux

Super super !!! Mais franchement j'ai peur pour Lisbon là
VLS !!!

je sens que je vais faire des heureux j'y ais passe la nuit, ne dormant que 4h mais j'ai reussis a vous finir cette deuxieme partie
Bon a present je suis un peu et j'avoue que j'aurais du mal a tenir mes 12h de boulot mais ca valait le coup

Sans plus attendre, voila la suite,
Bonne lecture

Flood Partie II deuxieme partie

Lisbon, après avoir échappé de peu à la noyade, se tenait tant bien que mal à un tronc d’arbre dépassant au milieu de la rivière. Ses forces l’abandonnaient peu à peu et elle sentait que bientôt elle allait lâcher sa bouée de sauvetage. Pourquoi n’avait-elle pas accepté que Jane la raccompagne? Pourquoi n’avait-elle pas suivit ce chemin qui allait la conduire tout droit en sécurité au lieu de se laissé perdre dans ses sombres pensées?
Jane avait mal agit et elle lui en voulait horriblement, à cause de lui elle avait perdu sa place de chef d’équipe, à cause de lui elle était redevenue celle qui reçoit les ordres, celle qui obéit sans discuter, cette femme qu’elle était des années plus tôt. Oui, il avait vraiment fait une bêtise et le pire c’est qu’elle n’avait rien vu, elle lui avait fait confiance, comme toujours, mais cette fois il était allé trop loin et c’était encore elle qui payait pour ses erreurs.

Mais à présent, plongée dans cette eau glaciale, accrochée à cet arbre qui commençait à craquer, signe qu’elle allait bientôt devoir se trouver un autre soutien, elle repensait à tout ce qu’elle avait dit à Jane plus tôt dans la journée.
Il avait voulut être honnête avec elle, ce qu’elle lui demandait depuis qu’ils travaillaient ensemble, et pour une fois qu’il faisait ce qu’elle voulait elle l’envoyait promener. Elle regrettait ses paroles, sa colère contre lui, sa haine. Elle voulait tant pouvoir lui dire pardon, lui dire combien son amitié était plus importante que n’importe quel travail au monde. Mais elle n’aurait pas cette chance.

Un craquement encore plus fort ce fit entendre et elle fut emportée par le courant, luttant pour garder la tête hors de l’eau. Elle fut baladée d’un bout à l’autre de la rivière mais à chaque fois qu’elle essayait d’attraper quelque chose, la force du courant la renvoyait au centre et elle n’avait d’autre choix que de continuer.
Soudain, un bruit fit battre son cœur encore plus vite, si cela était possible.

“_ Oh non,” parvint-elle à dire avant d’arriver à une chute.

Elle vit alors la hauteur de la chute t se dit que vue la hauteur elle n’avait aucune chance de s’en sortir. Elle ferma les yeux et se laissa tomber le long de la cascade, voyant sa vie défiler devant ses yeux. Puis plus rien.


Au CBI, Jane était dans une rage folle. Rage contre Lisbon qui n’avait pas voulut qu’il la raccompagne, rage contre la pluie qui avait rendue son amie malade et obligé de rentrer plus tôt, et surtout rage contre lui-même. Il n’avait pas insisté quand elle avait refusé. Pourquoi n’avait-il pas insisté? Pourquoi ne l’avait-il pas suivit, quitte à se faire enguirlander par Lisbon? Il aurait mieux valut des reproches à n’en plus finir que de se retrouver là, impuissant, sans savoir où elle pouvait être, dans l’attente de nouvelles qui ne venaient pas.

Il s’était refugié dans son grenier pour réfléchir. Le mouchoir qu’il avait trouvé au campement était celui de Lisbon, donc elle était passée par là. Mais où était-elle allée ensuite? Elle n’était pas chez elle, elle n’était pas non plus à l’hôpital, il les avait tous appelé. Où était-elle?
Mais alors qu’il marchait de long en large dans la pièce, les mains dans les poches, il sentit son téléphone et une idée lui vint à l’esprit. Il sortit en courant de son repaire et dévala les escaliers quatre à quatre en direction du bureau de Van Pelt.

Lorsqu’il arriva, essoufflé par sa course, il se jeta presque sur la rousse.

“_ Grace, localise son téléphone,” ordonna-t-il.

Et elle s’exécuta, se maudissant intérieurement de ne pas y avoir pensé plus tôt.
Elle pianota sur son clavier, ouvrant divers pages avant de trouver celle qu’elle cherchait. Elle entra un code et attendit que les informations apparaissent. Et enfin elle trouva.

“_ Son téléphone se trouve toujours au campement de la victime,” informa Grace.
“_ Mais Lisbon ne s’y trouve pas,” lui répondit Jane, un peu trop vivement.
“_ Je le sais bien mais lui s’y trouve.”

Jane repartit alors en courant mais cette fois il descendit au parking, sauta dans sa DS et roula jusqu’au campement. Il ne prit même pas la peine de prévenir les autres qui étaient partit voir les familles des deux campeurs, de toute façon Grace allait les prévenir pour lui.
Il roula à une vitesse folle, ne se souciant pas des limitations de vitesses. La vie de Lisbon était en jeu, il le savait, il le sentait. Elle était en danger et comptait sur lui, il ne devait pas la décevoir.

Le trajet ne dura pas longtemps et pourtant il eu l’impression d’avoir roulé des heures. Lorsque la peur vous tient par les entrailles, le temps semble toujours plus long, les choses ne vont jamais assez vite. Seules les bonnes choses passent trop vite.
Il repensa alors à sa première rencontre avec Lisbon, des années plus tôt. Au début elle n’était pas ravie de l’avoir dans son équipe, prétextant son manque d’expérience dans le monde de la police. Mais peu à peu elle avait apprit à croire en lui et ses capacités et finalement elle lui avait accordé sa confiance, chose que lui-même avait eu du mal à faire.
Ils avaient vécus tant de choses ensemble, partageaient tant de joies et de peines. Il ne pouvait pas la perdre maintenant, pas alors que leurs dernières discussion s’était finis par une prise de tête et qu’ils s’étaient séparés fâché l’un contre l’autre. Il fallait qu’il la retrouve, il ne voulait pas de nouveau perdre un être cher.

Il arriva enfin aux abords du petit bois et sauta presque de sa voiture avant de courir à travers les arbres sous la pluie qui n’avait pas encore cessée. Une fois au campement, il sortit son téléphone et appela Lisbon afin de localiser son cellulaire. Il l’entendit au loin et suivit la sonnerie qui le fit sourire l’espace d’un instant. Les notes de “More than words” résonnaient dans le chaos que produisait l’averse et cela lui réchauffa un peu le cœur. Il savait que Lisbon avait attribué une sonnerie à chacun de ses collaborateurs mais il ne pensait pas qu’elle l’associerait à cette musique en particulier. Cela lui rappela leur seule et unique danse. Il sourit en repensant à Lisbon serrait contre lui, dansant sur les notes de sa musique favorite.
Il trouva enfin le téléphone, enfouit dans les feuilles mortes au sol. Il le ramassa et chercha autours de lui s’il ne voyait pas des traces du passage de la jeune femme. Mais la pluie avait effacé tout ce qui aurait pu l’aider. Ça ne le découragea pas et il continua de chercher en marchant sans savoir où il allait.
Son téléphone sonna alors, le faisant sursauter. Il décrocha et tomba sur Cho.

“_ Jane où es-tu?” S’inquiéta l’asiatique.
“_ Je suis retourné au campement et j’ai trouvé le téléphone de Lisbon.”
“_ Des traces d’elle?”
“_ Aucunes mais je cherche encore.”

A ce moment-là, il entendit le bruit de l’eau et il parcourut le petit bois des yeux jusqu’à ce qu’il aperçoive la rivière. Son cœur rata un battement. La rivière se trouvait en contrebas et il sut alors où se trouvait Lisbon.

“_ Cho, elle est tombée dans la rivière.”

Puis il raccrocha et descendit rapidement la petite bute jusqu’à se retrouver au bord de l’eau. La puissance du courant était incroyable, la pluie avait fait remontait le lit de la rivière et à présent elle montait bien plus haut que ce qu’elle aurait dû. Il chercha des yeux au cas où la jeune femme se serait accrochée quelque part, mais il ne trouva rien. Depuis le temps qu’elle avait disparue elle avait dû être emportée par l’eau et être encore plus loin.
Il marcha, ou plutôt courra, le long de la rivière et arriva au bout de plusieurs minutes de course en haut de la chute d’eau.

“_ C’est pas vrai.”

Tous ses espoirs s’envolèrent à l’instant où il vit la hauteur de la chute. Elle n’avait surement pas survécue. Des larmes se formèrent dans ses yeux et se mélangèrent aux goutes de pluie qui venait de se calmer. Il se laissa tomber à genoux et se prit la tête dans les mains, pleurant comme il ne l’avait pas fait depuis longtemps.


Les jours avaient passé et Jane se terrait tout les jours dans son grenier. Personne n’osait le déranger de peur de se faire incendier. Il était devenu distant avec tout le monde, ne se présentant même plus le matin pour accueillir ses collègues. Tous le comprenaient, ils étaient à peu près dans le même état que lui. Ils venaient de perdre une collègue et amie et ils auraient du mal à s’en remettre.

Ils avaient finis par trouver le corps de la jeune Siobhan Cromwell et le coupable n’était autre qu’un ex petit ami jaloux. Il les avait suivit, elle et Glenn O’Riordan lorsqu’ils étaient partit camper. Il avait voulut faire comprendre à la jeune femme que sa vie était avec lui et non pas avec ce gars mais les choses avaient dégénérées et il avait frappé si fort Glenn que celui-ci était tombé, se cognant sur une pierre. Siobhan s’était jetée sur lui et il l’avait tué elle aussi. Il avait ensuite caché les corps et la pluie avait fait le reste. Il avait été arrêté deux jours plus tôt et mit en examen pour homicide.

La vie reprenait difficilement son court mais il fallait continuer, même si ce n’était pas facile tous les jours.

Le téléphone de Grace sonna, rompant le silence pesant qui régnait dans l’espace de travail. Elle décrocha machinalement et écouta son interlocuteur. Lorsqu’elle raccrocha, un sourire illuminait son visage et elle se leva d’un bond, faisant sursauter ses collègues.

“_ Une femme à été retrouvé il y a quelques jours par des joggeurs et elle se trouve à l’hôpital,” annonça-t-elle. “ Elle a reprit connaissance ce matin et…. C’est Lisbon.”

Il n’en fallut pas plus pour que tous le monde se lève et se dirige vers le parking. Mais au moment de monter dans l’ascenseur, Cho prit la direction du grenier pour prévenir Jane.
Lorsqu’il arriva, il trouva le mentaliste installait devant la fenêtre, le regard dans le vide. Il s’approcha de lui et lui mit une main sur l’épaule pour manifester sa présence. Jane se retourna et le regarda sans vraiment faire attention à lui.

“_ Viens avec moi,” fut tous ce qu’il lui dit.

Machinalement, Jane se leva et suivit son ami jusqu’au parking, monta dans la voiture et se laissa emmener sans savoir où ils allaient. Lorsqu’il vit le panneau de l’hôpital apparaitre un peu plus loin, son cœur bondit dans sa poitrine. L’espoir perdu des jours plus tôt revenait et il pria pour que ce soit bien ce à quoi il pensait.

Les quatre amis marchèrent jusqu’à l’accueil et on leur indiqua une chambre qu’ils s’empressent de rejoindre, le cœur battant.
Avant d’y entrer, ils écoutèrent le médecin leur expliquer l’état de la jeune femme. Elle avait une jambe brisé, plusieurs côtes de fracturées, et une légère commotion. Elle était restée inconscient durant trois jours avant de se réveiller et de dire qui elle était. Les médecins avaient alors immédiatement contacté le CBI pour les prévenir.

“_ Elle est encore faible et il ne faut pas plus la fatiguer,” prévint-il.”Vous pouvez aller la voir mais une personne à la fois.”

Tous se tournèrent vers Jane et celui-ci ouvrit la porte de la chambre avant d’y pénétrer lentement, appréhendant les retrouvailles.
Il trouva Lisbon assise dans son lit, un plâtre à la jambe, un gros pansement sur le front et ses hématomes multiples sur les bras et le visage. Il fit quelque spas et elle se retourna pour plonger son regard immédiatement dans le sien. Un sourire illumina son visage et Jane se précipita alors vers elle, toute peur envolée.
Ils se prirent dans les bras, pleurant leur joie de se revoir. Lisbon se serra autant que possible contre lui, trop heureuse de le revoir et Jane laissa quelques larmes couler le long de ses joues.

“_ Si vous saviez comme vous m’avez manqué,” souffla-t-il, toujours contre elle.
“_ Et moi j’ai bien cru que j’allait mourir.”
“_ Ne me faite plus jamais une peur pareille.”
“_ Je ne peux rien vous promettre.”

Jane s’écarta lentement de Lisbon, soudain plus sombre. La jeune femme s’en inquiéta et le questionna du regard. Il prit une grande inspiration et osa enfin prendre la parole.

“_ Je sui désolé Lisbon, tout ça c’est de ma faute.”
“_ Non c’est la faute de cette pluie.”
“_ Mais si je ne vous avais pas parlé de ce que j’avais fait, on se serait pas disputé et…”
“_ Le passé est le passé, il faut vivre dans le présent.”

Les paroles de Lisbon réconfortèrent le mentaliste et ils se sourirent. Les choses allaient redevenir comme avant, les petites blagues, les prises de tête, les disputes qui se règlent autours d’un café et d’un thé. La vie normale pour Teresa Lisbon et Patrick Jane. Ils allaient rapprendre à être amis et oublier le passé. La vie était bien trop courte pour s’en vouloir pour un poste, Lisbon l’avait apprit à ses dépends. Elle ne voulait plus jamais avoir à revivre ça. Jane était son ami, avec ses qualités et ses défauts, surtout ses défauts et elle l’aimait come il était. Alors elle ne voulait plus penser à ce qu’il avait fait mais plutôt à ce qu’il allait faire pour rendre sa vie insupportable. Et cela lui convenait parfaitement.

OUF!! Sur ce coup là tu m'as fait peur! Et on remercie ce tronc d'arbre sauveur. Superbe final!!
Une autre, une autre!!!!!