Secret ^

Cette fic est vraiment géniale et très bien écrite!! Les pièces s'embriquent toutes seules et on comprend finalement comment ce sont déroulées les choses. J'aime bien aussi Jane qui fait semblant de dormir au début. Il a la classe quand même! Les deux petites blagues à la fin tranchent avec le milieu un peu plus dramatique de la fic. J'aime bien ce mélange des émotions: Tendresse, passage un peu plus dramatique, humour. On a le droit à différentes palettes et on se sent transporté!

je le savais! je le savais! je le sa-vais

euh par contre pourquoi Lisbon a pas voulu d une douche avec Jane en meme temps veux bien sa place!

en tous cas ce chapitre est excellent et euh bein VLS

mon binome

merci beaucoup les filles pour tout vos messages si gentils je ne pensais pas que ma fic aurait autant de succès, mais j'en suis bien contente et je vous annonce que le chapitre 6 est en correction et sera en ligne dans la journée ou la soirée, je ne sais pas encore
Alors dormez bien en attendant la rencontre

Edit je viens de recevoir mon chapitre de ma très chère loelia je vous le poste donc et espère qu'il vous plaira
Bonne lecture


Lisbon repensait à tout ce que lui avait appris Jane. Cela faisait beaucoup d’un coup elle devait bien l’admettre, mais elle avait voulu savoir et à présent elle savait tout. Donc la fille de Jane, Charlotte n’était pas morte et vivait quelque part au Texas. Et de plus elle allait bientôt la rencontrer. D’un coté elle avait hâte de la voir, de faire sa connaissance. Elle devait certainement être comme son père, du moins physiquement c’était le cas. Mais d’un autre coté elle avait peur de cette rencontre. Et si jamais l’adolescente ne l’aimait pas? Et si elle
la détestait de venir avec son père qu’elle n’avait pas vu depuis longtemps?

“_ Mais pourquoi je me pose ces questions moi?” se dit Lisbon à elle-même. “Jane et moi ne sommes même pas en couple alors je ne devrais pas m’inquiéter de ça.”

Mais elle ne pouvait s’en empêcher, elle voulait être appréciée de la jeune fille, elle voulait pouvoir partager des moments de complicités avec elle. Elle ne pouvait se dire pourquoi mais cela avait de l’importance pour elle.

La jeune femme finit de s’habiller et sortit de la salle de bain. Le couloir était calme et elle se demanda où pouvait bien se trouver son consultant. Prise d’une soudaine curiosité, elle ouvrit la porte se trouvant non loin de la salle de bain et se figea sur place, poussant un petit cri de surprise et de frayeur. Là, devant elle, face à son regard se trouvait le smiley de Red John, la signature de ce monstre en souvenir de ce qu’il avait fait à la famille de Jane. Oh bien sur, elle
l’avait déjà vu auparavant, mais sur des photos, pas comme ça, pas en vrai et cela avait une toute autre dimension à présent. Elle ne parvenait pas à détacher ses yeux de cette marque, pâlie par le temps. Les trainées de sang tombant du dessin et se perdant le long du mur, à l’endroit où se trouvait le lit maritale. A présent le lit avait disparu et avait laissé la place à un matelas à même le sol. C’était donc la chambre de Jane, l’endroit qu’il fuyait en dormant dans son
grenier au CBI.

Lisbon sentit d’un coup une main se poser sur son épaule et elle émit un léger cri de surprise. Elle se retourna pour faire face à un Jane qui oscillait entre la colère et la honte. La brune s’en voulut immédiatement d’avoir violé son intimité en pénétrant dans sa chambre. Elle baissa les yeux, trop honteuse de ce qu’elle avait fait et ne sachant pas ce qu’allait lui dire son collègue.

“_ Je…” balbutia-t-elle. “Je suis désolée je… ne voulais pas…”
“_ Ce n’est rien,” lui souffla Jane, tentant de maitriser ses émotions.

Il la tira ensuite de l’autre coté et ils sortirent de la pièce pour descendre dans le salon. Là, ils s’installèrent côte à côte sur le canapé et gardèrent le silence. Lisbon ne savait vraiment pas quoi dire, et Jane non plus. Alors ce dernier décida d’oublier l’incident et proposa à Lisbon de partir pour l’aéroport. Elle le remercia d’un regard et, ensemble, ils quittèrent la maison. Ils montèrent dans la voiture
de Jane après avoir chargé le coffre de leurs sacs et prirent la route, toujours dans le silence.

Le trajet leur sembla long, une certaine tension régnait dans l’habitacle mais ni l’un ni l’autre ne savait comment faire passer ce malaise. Finalement, ce fut leur arrivée sur le parking qui redonna le sourire au mentaliste et il trouva une place sur le parking réservé aux voyageurs qui laissaient leur voitures durant leur voyage.Ils marchèrent jusqu’au bâtiment et s’avancèrent vers les guichets d’enregistrement. Jane régla les détails d’enregistrement et ils rejoignirent ensuite la salle d’attente.

Lisbon n’avait toujours pas desserré les lèvres, s’en voulant encore trop pour son impulsivité et son manque de respect envers son ami. Mais Jane s’en voulait lui pour avoir infligé cette vision d’horreur à la jeune femme. Il avait toujours voulu la protéger de ça, l’empêcher de plonger dans les tourments de sa vie, et surtout lui éviter les cauchemars qui allaient sûrement suivre.
Il décida alors de détendre un peu l’atmosphère en sortant une de ses piques habituelles, celles qui avaient le don de mettre Lisbon hors d’elle.

“_ Je ne vous ai pas trop manqué sous la douche?” l’interrogea-t-il le plus sérieusement du monde.

Et la réaction de Lisbon ne se fit pas attendre, ses joues prirent une teinte rouge immédiatement et elle tourna vers lui des yeux noirs. Et voilà le travail, il avait réussis, du moins momentanément, à faire oublier à Lisbon ce qu’elle avait vu en relançant le fameux sujet de la douche à deux.

“_ Dans vos rêves Jane,” répondit la jeune femme, une pointe d’amusement dans la voix.
“_ Oh mais dans mes rêves vous ne faites pas que partager ma douche ma
chère,” lança-t-il, un air espiègle sur le visage, la voix un peu coquine en lui faisant un clin d’œil.

Les joues de Lisbon devinrent encore plus rouges et elle sentit la chaleur l’envahir rien qu’à l’idée qu’il puisse rêver d’elle. Que faisaient-ils ensemble dans
ses rêves? Agissaient-ils comme dans ses rêves à elle?

Jane tenta de lire dans la tête de la brune, voulant savoir ce qui lui donnait cet
air rêveur et ce petit sourire qu’il ne lui voyait pas souvent. Il avait donc bien trouvé la bonne question, celle qui allait lui permettre de la titiller durant tout le voyage. Car il n’avait pas l’intention de la laisser dormir durant tout le temps du vol, il s’ennuierait à mourir dans ce cas. Et il devait bien s’avouer que Lisbon était la meilleure des distractions.

L’annonce de l’embarquement de leur avion les sortit de leurs pensées plus ou moins coquines et ils se levèrent pour suivre les autres passagers.
En s’installant dans l’avion, Lisbon remarqua que, bien évidemment, Jane leur avait pris des places côte à côte. Elle le maudit intérieurement car elle allait devoir le supporter durant plusieurs heures, elle se doutait bien qu’il ne resterait pas bien sagement assis sans rien dire.

Contrairement à ce qu’ils pensaient tous les deux, le vol fut calme et Jane ne dérangea pas une fois Lisbon. Celle-ci s’était endormie à peine quelques minutes après le décollage et Jane avait passé son temps à l’observer dans son sommeil.
Il la trouvait magnifique lorsqu’elle était ainsi détendue, reposée, sereine. Il avait tout le loisir de détailler les traits fins de son visage, la blancheur de sa peau, le noir de ses cheveux retombant sur ses joues.
Une légère turbulence fit basculer la jeune femme mais ne la réveilla pas. Elle se retrouva alors contre Jane qui cessa de respirer un instant, craignant sa réaction. Mais la voyant toujours profondément endormie il se rassura. L’instant d’après, la main de Lisbon vint attraper le bord de sa chemise et la serra de toutes ses forces, comme si elle avait peur qu’il ne parte et ne la laisse seule.
Cette femme était vraiment bien compliquée à comprendre parfois. Autant elle
l’envoyait sur les roses à chaque fois qu’il se rapprochait trop d’elle,autant elle ne pouvait se passer de sa présence lorsqu’elle dormait.

Lorsque le pilote annonça leur arrivée prochaine à Dallas, Jane tenta de réveiller délicatement Lisbon, prenant soin de la remettre droite et le plus loin possible de lui avant ça. Il ne voulait pas qu’elle se sente mal à l’aise en se voyant dans les bras de son consultant, exactement comme le matin même lorsqu’il avait fait semblant de dormir.
Jane aimait ce rapprochement qui s’effectuait entre eux, mais il ne voulait pas aller trop vite, il ne voulait pas que son impatience finisse par lui faire peur et qu’elle ne s’éloigne encore plus que ce qu’ils étaient avant le début de cette histoire. Il voulait pouvoir apprendre à mieux la connaitre, et il voulait également qu’elle apprenne à le connaitre lui. Pas la face sombre de cet homme qu’il était tous les jours lorsqu’il venait travailler, mais la part joyeuse et pleine de lumière qu’il laissait apparaitre lorsqu’il se trouvait avec sa fille.

Jane posa donc sa main sur l’épaule de Lisbon, la remuant un peu afin qu’elle ouvre les yeux. Il l’entendit grogner dans son sommeil et grommeler un “encore cinq minutes” qui le fit sourire. Il ne la savait pas si attaché à son sommeil, ou à ses rêves. Le sourire qui illuminait son visage lui donnait une vague idée de ce qu’elle avait dans la tête.
Mais lorsque le blond vit arriver une hôtesse vers eux, il poussa l’épaule de Lisbon un peu plus énergiquement et elle finit par ouvrir les yeux. D’abord un peu perdue, la jeune femme réalisa qu’elle se trouvait dans un avion, aux côtés de Jane. Et là, tout lui revint en mémoire et elle se redressa vivement, étouffant un bâillement.

“_ Alors la belle au bois dormant, il était bien ce rêve?” La taquina Jane.
“_ Plus que bien,” lui répondit Lisbon dont le sourire n’avait pas disparu.
“_ Vous rêviez de moi?” demanda-t-il, continuant son petit jeu d’agacement.
“_ Oh que oui et je dois bien avouer que c’était super,” annonça Lisbon, les yeux encore perdu dans les limbes du sommeil.
“_ Et pourrais-je savoir ce que je faisais pour que ce soit si agréable?” Questionna le mentaliste, soudain très intéressé.
“_ Oh pas grand-chose, c’est surtout moi qui agissais.”

Alors là il était vraiment perdu. Soit elle n’était pas encore tout à fait réveillée et ne se rendait pas compte de ce qu’elle disait, soit elle le faisait marcher. Dans les deux cas, il voulait plus de détails. Voyant son air sérieux, les questions se bousculant dans sa tête, Lisbon continua sur sa lancé.

“_ Je rêvais que je vous torturais et que vous me suppliiez de vous laisser tranquille. C’était vraiment agréable de pouvoir vous faire souffrir autant que vous me le faites durant les journées de travail.”

Le sourire de Jane revint à l’instant où la jeune femme avait fait apparaitre un sourire carnassier sur son visage. Depuis le début elle se jouait de lui et il n’avait rien vu venir. Pour un mentaliste doué on repassera.

Ils détachèrent leur ceinture, se jetant de fréquents petits regards, Lisbon heureuse de l’avoir manipulé, Jane heureux de voir de nouveau ce sourire sur le visage de cette femme si importante à ses yeux.

Une fois sortis de l’avion, les passagers passèrent le contrôle d’identité et allèrent prendre leurs bagages. Jane avait eu la brillante idée de faire réserver une voiture pour leur séjour, de ce fait ils n’eurent pas à trouver de taxi, tous prit d’assaut par les voyageurs de passage.

Jane monta au volant tandis que, une fois encore, Lisbon se retrouvait passagère. En règle générale elle n’aimait pas avoir cette place, préférant tout contrôler, mais Jane connaissait la route à prendre alors qu’elle ne savait même pas où aller.
La jeune femme laissa donc son regard se perdre dans le paysage qui défilait et le stresse monta en elle. Elle se triturait les doigts, les tordait dans un sens puis dans l’autre. Le moment approchait et elle appréhendait de rencontrer la fille de Patrick Jane. Encore une fois, elle souhaita être appréciée par l’adolescente. Elle ne s’expliquait pas cette envie mais si jamais la jeune fille ne l’aimait pas, alors
elle savait qu’il serait hors de question d’envisager un avenir avec son père.
Lisbon se rendit alors compte des pensées étranges qu’elle avait. Depuis quand rêvait-elle d’un avenir avec Jane? Surement depuis la première fois qu’elle l’avait vu, mais ce n’était que depuis qu’elle avait entendu la conversation de ce dernier qu’elle s’était rendue compte de son attachement et de ses sentiments pour lui.

La voiture s’arrêta soudain et Lisbon sortit de ses pensées pour regarder autour
d’elle. Ils étaient arrêtés devant une grande maison dans un quartier en apparence tranquille. Jane sortit de la voiture et en fit le tour pour ouvrir la porte passager. Lisbon hésita un instant mais le sourire rassurant de Jane la décida et elle prit la main qu’il lui présentait.
Ils marchèrent jusqu’à la porte et Jane sonna. Ils n’attendirent pas longtemps avant qu’elle ne s’ouvre et qu’une furie blonde ne saute dans les bras du mentaliste qui l’enlaça avec force.

Lisbon se recula de quelques pas, laissant un peu d’intimité au père et sa fille, séparés depuis bien trop longtemps. Elle s’imagina alors à la place d’Emma,
enlaçant son père en rentrant chez elle après le lycée, chose qui bien sur n’était jamais arrivée. Une larme coula sur sa joue sans même qu’elle ne s’en aperçoive et c’est la main de Jane sur son épaule, encore une fois, qui la ramena au présent.
Son visage inquiet la troubla, Ces derniers temps, il avait un peu trop souvent ce regard envers elle. Il allait falloir qu’elle se contrôle un peu plus, qu’elle ne redevienne pas cette femme sentimentale qu’elle avait été des années plus tôt.

“_ Ça va?” lui demanda-t-il, l’inquiétude s’entendant dans sa voix.
“_ Très bien,” répondit-elle en chassant les larmes de sa main.
“_ Bien, venez que je vous présente.”

Et il lui prit la main pour la ramener vers la porte d’entrée où la jeune fille attendait toujours. Le contact de leurs mains électrisa Lisbon et lui donna des frissons. Jane dût le sentir car il resserra sa prise en souriant.
Emma regarda Lisbon comme si elle la jugeait du regard, cherchant à lire au fond d’elle. Définitivement elle était comme son père. La pauvre femme se dit que durant les deux semaines à venir elle allait en voir de toutes les couleurs avec ces deux phénomènes. Finalement, la brunette tendit une main vers la jeune fille en se présentant.

“_ Bonjour, je suis Teresa Lisbon.”

Mais la réaction d’Emma la laissa sans voix.



je sais je suis cruelle de couper juste à ce moment-là mais la suite va vite arrivée et... bonne nouvelle pour vous, et pour moi en passant je suis de repos demain donc j'aurais le temps de vous écrire d'autres chapitre et qui sait, peut-être même un ou deux OS

Oh je vois que je suis la première à te commenter cette suite!

C'est MAGINIFIQUE

Tu m'as fait , c'est trop beau, trop bien écrit, j'imagine trop bien toute cette histoire...

Moi j'ai une petite idée pourquoi Lisbon est surprise de la réaction de Emma-Charlotte...

Et il a fallu que tu nous fasses

“_ Je ne vous ai pas trop manqué sous la douche?” l’interrogea-t-il le plus sérieusement du monde.

A force de mettre de croire à cette réplique, je prie pour que les scénaristes nous lisent

c'est plein de complicité et de tendresse
ce jeu du chat et de la souris
Quand à la coupure finale
Je ne cherche même pas à imaginer ce que tu décidé pour la rencontre entre les deux femmes...

J'ai adoré leur attitude durant le voyage! So Jisbon!!!
Par contre tu n'es vraiment pas sympa de nous laisser comme ça, en suspend!
Sérieusement c'est toujours parfait, que dire de plus!
Ah si, bien sûr: VLS et vite!!!!!!!!!!!!!!!!! :bounce: :bounce:

merci manga, Johel et lilia j'étais sure que cette coupure allait vous révolter mais pas d'inquiétude la suite arrivera aussi vite que possible, je rentre juste de la ville donc je m'y mets tout de suite

ta suite est génial, désolé je ne commente pas beaucoup mais je suis malade alors ... :/

C'est pas grave ma belle

La suite, La suite !!!!!!!

La suite demain

yeaaaaah

J'adore toujours autant !! J'adore de chez J'adore

J'ai eu une légère peur bleue et le sang qui était sur le point de se glacer en imaginant Lisbon qui pousse un cri en voyant le Smiley sur le mur de la chambre de Jane
Mais j'adore trop la scène dans l'avion
So Cute !! So Jisbon !!

Arrrhhh !! Mais c'est vraiment trop sadique de couper-là arrrhhh !! puis quel suspens aussi !!!

Trop un divertissant ta fic tellement j'en suis toujours aussi fan

Ta Fan N°1 te dit... RESPECT !!!

VLS VLS VLS VLS

J'adore... Tout est parfait, on ressent bien les doutes de Lisbon, on voit aussi leur relation évoluer. J'aime bien le passage sur le smiley aussi. Lisbon accède à une autre dimension de la vie de Jane. On voit aussi qu'elle tente de lutter contre la femme sentimentale qui est en elle et qui voudrait se laisser aller...Bref une suite à la hauteur du reste de ta fic ;-) Me tarde de lire la rencontre. ^^

... Elle lui colla une gifle !
J'rigoooooooole !
Non, je pense qu'elle va lui sauter dans les bras ou un truc dans le genre.

Sinon, je suis désolée ma Sweety de ne pas avoir commenté plus tôt.
Je dois avouer que j'aime vraiment beaucoup ! Pour tout dire, j'adore. Tu sais parfaitement mener les choses, sans froufrou et sans grand débat et je dois avouer que j'aime ça !
J'ai l'impression d'imaginer Castle et Alexis, ça fait bizarre

J'ai vraiment hâte de lire la suite ma Sweety ! :vivement:

Ps : Si tu veux, ma petite Emma est née sur le forum Castle x)

c est dingue Nono mais j ai eu la meme reaction pour la baffe mais comme toi j imagine plus un "calin à la Jane"

en tous cas mon binome, encore un merveilleux chapitre que voilà j ai bien aimé l ambiance tendue apres le smiley ! et la tentative (réussie) de Jane pour dedramatiser quant à la scene de l avion

enfin voilà! mon binome

Mais ... Mais ...

Cette histoire est géniale !!
Je me demande encore comment j'ai fait pour passer à côté !

En plus elle est originale et tu respectes bien l'univers de la série.
C'est vraiment une excellente idée

Congratulations

VLS !

merci à tous pour vos messages , ça me fait vraiment trèèèèès plaisir
Bon pour la suite il y a un petit problème alors que j'allais mettre le point final du chapitre, mon programme a planté et j'ai donc dû réécrire tout le chapitre
J'y ais passé la nuit et je n'ai donc dormis que 3h mais le voilà et corrigé en plus
Alors voici la suite et bonne lecture
maintenant je cours me cacher


Jane regardait avec attendrissement sa fille serrer fort dans ses bras sa patronne, comme si elle ne l’avait pas vue depuis longtemps et qu’elle lui avait manqué. Il était fier de ce qu’elle était, une jeune fille ouverte aux autres, compatissante et drôle, en bref la fille parfaite. Bien sur il lui arrivait de se rebeller, surtout lorsqu’il lui reprochait d’utiliser un peu trop souvent la ligne d’urgence, mais elle avait un bon fond.
Lisbon de son coté, d’abord prise au dépourvu, finit par laisser ses bras se perdre dans le dos de l’adolescente et elle lui rendit son étreinte, profitant de ce moment de tendresse. Elle avait prié pour être acceptée et ses prières avaient été entendues au-delà de ses espérances. Emma semblait déjà beaucoup l’apprécier et la jeune femme en fut heureuse. Elle fit néanmoins attention au bras blessé de la jeune fille, bien que cette dernière n’y accorde pas trop d’importance.

Au bout d’un moment, la jeune fille s’écarta un peu pour pouvoir détailler celle qui parvenait à tenir tête à son père. Une femme de petite taille, brune aux yeux verts mais avec un regard attendrissant et un sourire à faire fondre. Elle l’aimait déjà, et ce depuis longtemps. En réalité depuis que son père travaillait avec elle. A chacune de ses visites, peu nombreuses à son plus grand désespoir, il lui parlait d’elle, lui disait à quel point elle était à cheval sur le règlement, la façon qu’elle avait de s’inquiéter pour lui lorsqu’il n’était pas dans son champs de vision, des crises de nerfs lorsqu’il décidait d’agir selon sa volonté pour résoudre une affaire. Emma avait un grand respect pour cette femme et à présent elle avait enfin la joie de la rencontrer, de faire sa connaissance et de la voir autrement que sur des photos. Car des photos de Teresa Lisbon elle en avait vu beaucoup, son père parvenant par on ne sait qu’elle miracle à la mitrailler sans qu’elle ne le sache. La jeune fille avait un album complet de ces clichés dans sa chambre, mais elle ne lui dirait certainement pas, sachant que son père allait avoir des problèmes par la suite.

Finalement, un raclement de gorge sortit Emma de sa contemplation et elle remarqua alors que Lisbon avait rougit, n’aimant surement pas être ainsi l’objet de toute l’attention. La jeune fille sourit à son père et revint prés de lui, le serrant de nouveau dans ses bras, profitant au maximum de sa présence ici.
Ils finirent tous par rentrer dans la maison et furent accueillis par la femme qui prenait soin d’Emma, Lucy Harrison.
La femme se trouvait dans la cuisine, préparant des collations pour l’arrivée de ses visiteurs, se doutant qu’ils devaient avoir faim après leur voyage. En voyant arriver Jane dans la pièce, elle délaissa ce qu’elle faisait et vint à sa rencontre, le serrant dans ses bras.

“_ Patrick, ça me fait si plaisir de vous revoir depuis tout ce temps,” sourit-elle en s’écartant de lui.
“_ Moi aussi Lucy, je suis bien heureux de vous revoir en pleine forme,” répondit-il, le même sourire sur les lèvres. “Permettez-moi de vous présenter une amie, Teresa Lisbon.”

Mais en voyant le regard emplis de crainte de Lucy, il posa sa main sur son avant bras et la rassura.

“_ Elle a l’autorisation de venir, elle est dans la confidence.”
“_ Bien, dans ce cas mademoiselle Lisbon bienvenue chez nous.”

Et Lucy prit à son tour Lisbon dans ses bras. Cela faisait deux fois en moins de dix minutes et la brunette se sentait vraiment mal à l’aise, peu habituée à de telles marques d’affections. Mais elle lui rendit son étreinte, un peu gauchement toutefois, sous le regard rieur de Jane.
Puis, les deux femmes se séparèrent et tout le monde partit dans le salon savourer les boissons et les petits gâteaux, Emma ne lâchant pas la main de son père.




Lisbon écoutait d’une oreille un peu distraite la conversation, son regard passant sans cesse de Jane à Emma, remarquant la similitudes de leurs traits, le bleu parfait de leurs yeux, les mêmes boucles blondes retombant sur leur front. Ils étaient vraiment l’identique de l’autre et elle sourit. Elle s’était souvent demandée comment Jane était avec sa fille avant le drame, ne se doutant pas un instant que la jeune fille puisse être en vie. Et à présent elle avait la chance de pouvoir répondre à sa question en direct. Jane était un père attentionné, protecteur à en juger la façon qu’il avait de couver la jeune fille du regard, chaleureux. Il avait passé un bras sur les épaules d’Emma et celle-ci avait appuyé sa tête contre lui. Elle écoutait le mentaliste raconter des anecdotes sur leurs différentes affaires sans jamais aller trop loin, concevant le secret professionnel. Emma était très attentive, le regard curieux et parfois Lisbon pouvait voir un sourire se dessiner sur ses lèvres lorsque Jane expliquait comment il s’était fait disputer par sa “terrible patronne” pour avoir fait ci ou ça. Et à chaque fois qu’il parlait d’elle, il laissait ses yeux rencontrer les siens. La jeune femme avait perdu cette habitude de rougir à une vitesse déconcertante, appréciant même chaque regard posé sur elle, le recherchant parfois.

Jane racontait tout un tas d’histoires, amusant sa fille et Lucy, même Lisbon se prêtait au jeu et riait parfois à une bêtise qu’il racontait. Il était si motivé en voyant Emma ainsi, joyeuse, rieuse, détendue. Il aimait voir sa fille ainsi et Lisbon aussi. Il avait lui aussi eu des doutes quand à la réaction de l’adolescente à la présence de sa collègue, mais elle avait réagi bien mieux que ce qu’il pensait et cela ne pouvait le rendre que plus heureux encore.
Il continuait donc de parler, lançant des regards autour de lui, s’assurant que tout le monde s’amuse autant que lui. Puis, il laissa sa fille lui raconter les derniers potins du lycée, ses cours et autres choses. La jeune fille passa une heure interminable à lui expliquer la différence entre les soutiens gorge rembourrés et les autres, arguant que la première catégorie était super efficace pour attirer l’œil des garçons, ce à quoi Jane ne voulait surtout pas penser.

Le mentaliste risqua un œil vers sa patronne et la vit étouffer un rire entre ses mains, se retenant de son mieux pour ne pas se laisser aller. Mais de voir la tête de Jane alors que la jeune fille était si sérieuse dans ce qu’elle lui disait n’avait pas de prix. Le pauvre semblait dépassé par ce qu’il se passait et commençait juste à se rendre compte que sa petite fille n’était justement plus une petite fille mais devenait une jeune femme, grande différence. Il allait falloir qu’elle lui explique que bientôt il ne pourrait plus l’embrasser et lui prendre la main dans la rue, qu’il devrait oublier qu’elle était son bébé pour voir la jeune fille qu’elle était, une grande étape dans la vie d’un homme. Mais il parviendrait à la surmonter, comme toujours, avec le sourire et il se rendrait compte qu’il avait la plus merveilleuse des filles qu’un père puisse rêver avoir.

Finalement, Emma se rendit compte du malaise de son père et stoppa ses explications pour se tourner vers Lisbon. Elle se leva, se dirigea vers elle et lui présenta une main. Lisbon hésita un moment, son regard passant de rieur à inquiet. La jeune femme se tourna vers Jane, les yeux interrogateurs et celui-ci haussa les épaules en signe d’impuissance. Elle prit donc cette main et la jeune fille l’entraina avec elle dans le couloir, puis monta l’escalier, toujours suivie de Lisbon.

Jane les regarda s’éloigner, le cœur en joie. Sa fille avait envie de passer du temps avec son amie et il en était heureux. Elle avait besoin de parler avec une femme de sujets plus intimes et il n’était définitivement pas la femme de la situation.
Il y avait bien Lucy, mais la femme se rapprochait plus d’une grand-mère pour Emma. En effet, sa tutrice approchait de la soixantaine mais restait malgré tout toujours en pleine forme. Il fallait savoir qu’avant de devenir la nouvelle famille de la petite, elle avait été agent au FBI, un très bon agent même. Lorsqu’elle avait prit sa retraite, son patron l’avait regretté et quand la famille Jane avait eu besoin de protection, le chef du FBI avait tout bonnement pensé à elle. Il lui avait alors proposé de devenir la famille d’accueil de l’enfant et cette dernière s’était empressée d’accepter l’offre, trop heureuse de pouvoir encore servir son pays, et cette petite frimousse d’ange qui avait vécu un véritable enfer.

Mais aujourd’hui Emma avait besoin d’une figure maternelle, image qu’elle avait trouvée en la personne de Teresa Lisbon dès le premier jour où Jane lui avait parlé d’elle. Il se doutait qu’un jour elle aurait besoin de se confier à une femme, qu’elle aurait des choses à dire que malheureusement Lucy ne serait pas en mesure de lui expliquer aussi bien qu’une mère. Lisbon n’était pas sa mère et ça Emma le savait, mais elle avait appris à la connaitre au travers des récits de son père et cela semblait lui suffire. Et rien ne pouvait en ce jour lui faire plus plaisir que de voir sa fille et Lisbon partir pour avoir une conversation de fille. Il se demandait surtout comment la jeune femme allait s’y prendre, là était la question du jour. Oh bien sur elle avait élevé ses frères, mais cette fois elle avait à faire avec une jeune fille de quatorze ans qui avait besoin de s’exprimer et de se confier. Saurait-elle l’aider comme Emma semblait le penser? Il fallait attendre pour le savoir et en attendant il décida de s’occuper en rangeant leurs sacs dans les chambres d’amis.




Lisbon et Emma redescendirent seulement quelques minutes plus tard, la main dans la main, le sourire aux lèvres. Apparemment tout s’était bien passé et Jane sourit à l’image qu’il avait sous les yeux.

Lucy s’approcha du mentaliste, l’air un peu embêté. Jane la questionna du regard et elle répondit d’une petite voix.

“_ Je n’ai malheureusement qu’une seule chambre d’amis, la seconde étant en travaux de peinture.”
“_ Ce n’est pas un problème,” répondit Lisbon. “Je vais me trouver une chambre d’hôtel, il doit bien y en avoir quelque part dans le coin non?”
“_ Oh non Teresa vous n’allez pas partir?” Se plaignit Emma, pendue au bras de l’agent.


Les choses s’étaient vraiment bien passées entre elles dans la chambre pour qu’Emma se montre si insistante envers la jeune femme qu’elle ne connaissait que depuis quelques heures.

“_ Elle a raison Lisbon,” lança Jane. “Nous pouvons parfaitement partager la chambre, nous sommes amis après tout.”

Le petit sourire en coin et le regard malicieux qu’il arborait ne rassura pas Lisbon qui se sentit aussitôt rougir. Emma sauta sur l’idée et entraina Lisbon de nouveau dans l’escalier pour la conduire à la fameuse chambre d’ami, suivie de près par Jane avec les sacs. Il les déposa à l’entrée de la chambre et observa sa fille faire visiter la pièce à sa collègue avec tout le sérieux d’une fille de quatorze ans, c’est à dire, en lui montrant les différents photos sur les meubles, se jetant sur le lit, entrainant Lisbon dans sa chute et roulant sur le ventre pour attraper les peluches disposées sur les oreillers, peluches lui appartenant bien entendu. Puis elle se leva et les laissa tranquillement s’installer pour la nuit.

Étant très fatigués par leur voyage, nos deux compagnons décidèrent de se coucher tôt et Emma embrassa son père avant d’en faire de même pour Lisbon qui se sentait de plus en plus à l’aise avec la jeune fille. Elle avait été acceptée si facilement par l’adolescente qu’elle avait encore du mal à y croire. Mais elle était heureuse car si Emma l’aimait bien, alors elle pourrait repenser à cette idée d’approfondir sa relation avec Jane.

Mais lorsque la jeune fille quitta la chambre, la laissant seule avec son consultant, toute la gêne disparue revint au galop et elle sautilla d’un pied sur l’autre, prenant conscience qu’elle allait passer la nuit avec Patrick Jane, dans la même chambre, dans le même lit. Parviendrait-elle à dormir sans faire de faire plus ou moins coquins sur lui alors même que lorsqu’elle était seule dans son lit elle en faisait? Mais là elle allait devoir se contrôler, prendre sur elle pour avoir des rêves décents. Elle se tourna vers lui et vit qu’il la fixait étrangement.

“_ Vous dormez de quel coté du lit?” demanda-t-elle pour oublier ses questions intérieures tout en s’asseyant sur le lit.
“_ Au centre,” répondit simplement Jane en se jetant sur le lit, faisant rouler Lisbon vers lui.

La jeune femme se retrouva dans les bras de son consultant qui les resserra autour d’elle. Elle fut électrisée par ce geste mais ne tenta pas de se dégager, trop bien contre cet homme qui la rendait parfois folle de rage et parfois tout simplement femme. Ils s’installèrent confortablement sur les oreillers, toujours dans les bras l’un de l’autre et savourèrent l’instant.
Jane glissa une de ses main sur la hanche de Lisbon qui frémit à ce contact et ce fut un déclencheur pour elle car elle s’éloigna brusquement de lui pour s’assoir plus loin du coté gauche.

“_ Je dors à gauche alors vous dormirez à droite, et je ne veux pas vous voir vous approcher de moi durant la nuit, n’oubliez pas que je porte une arme et que je sais m’en servir.”
“_ Vous avez emmené votre arme avec vous?” s’indigna faussement Jane. “Ah oui j’oubliais, Sainte Teresa patronne des syndicats des porteurs d’armes.”

Ils rirent tout les deux à cette phrase, souvenir lointain d’un moment de tendresse malgré la situation qu’ils avaient vécu. Ce jour-là beaucoup de choses avaient été dites et aucun des deux ne l’avait oublié.

Comme la veille au soir, Lisbon se lava la première et laissa ensuite la place à Jane alors qu’elle prenait place du coté gauche du lit. Il ressortit de la salle de bain quelques minutes plus tard, portant un simple bermuda et un T-shirt. Lisbon ne pût empêcher ses joues de rougir un peu à la vision d’un Jane dans une tenue si décontractée. Elle le trouvait vraiment sexy ainsi et sa tête se remplit d’images mal placées.
Le mentaliste s’installa sur la droite du lit, comme convenu et Lisbon fut surprise qu’il ne tente rien pour la mettre mal à l’aise. Elle éteignit la lumière et se tourna sur le coté mais, avant qu’elle ne ferme les yeux, elle sentit Jane se rapprocher d’elle, lui déposer un baiser sur la tempe et lui souhaiter bonne nuit.
Assurément elle allait passer une bonne nuit.

ah, j'adore

surtout quand Lisbon s'évade dans ses pensées !!!

les fameuses pensées de Lisbon , je savais bien que ça plairait, alors je suis rassurée, ça valait le coup que j'écrive toute la nuit

tu es folle d'écrire toute la nuit !

mais ça vallait le coup

c'est tout
L'accueil chaleureux, les relations entre les 3 personnages
Et les pensées de Lisbon à la fin
Roooh ! je vais finir par devenir une vrai jisbonneuse si ça continue moi

c'est le seul moment où je suis tranquille pour écrire alors j'en profite et puis vous êtes si impatiente de lire la suite que je ne peux pas faire autrement non je rigole, l'inspiration est un oiseau de nuit alors lorsqu'il vient me voir je lui ouvre la fenêtre et le laisse s'installer sur mon épaule , désolée la fatigue

merci Johel contente de faire de toi une jisbonneuse, bienvenue parmi nous

J'adore!! Vivement la suite!