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Ne pars pas ^
Coucou tout le monde
Pour tuer votre mal en patience au sujet du final de Mentalist , voici un nouvel OS que j'ai commencé à écrire il y a quelques jours et que je viens de terminer aujourd'hui
Je l'ai écrit sur un coup de tête comme toujours mais j'ai pris assez de plaisir pour l'écrire puis j'espère qu'il vous plaira
Puis je tiens à remercier infiniment Jiisbon pour la correction de mon OS
Bonne Lecture... Et sur ce, je sors
____________________________________________________________
Aujourd’hui, c’était un jour de tristesse et de nostalgie pour les agents Lisbon, Cho, Rigsby et Van Pelt car l’un d’entre eux venait d’être muté comme agent du FBI à l’autre bout du pays, plus précisément à Washington sous l’approbation de LaRoche, leur nouveau supérieur. Personne ne pouvait rien faire pour protester, pour empêcher le départ de leur collègue en question maintenant que le directeur de leur unité avait donné son accord au Bureau Fédéral d’Investigation de la capitale.
Aujourd’hui, ce matin, Patrick Jane quitta son repaire pour rejoindre ses collègues dans l’open space qui étaient assis à leurs bureaux respectifs en faisant leur train-train quotidien : Les deux hommes en pleine rédaction de dossiers d’enquêtes achevés et rapports encore incomplets puis la jolie rousse qui tapota sur son clavier d’ordinateur en fixant l’écran.
Le consultant aperçut au passage le bureau de sa patronne, Teresa Lisbon fermé avec les stores fermés ; il se dit qu’elle était enfermée dans son bureau comme d’habitude et sourit rien qu’en l’imaginant assise devant son ordinateur en sirotant son café du matin étant de mauvaise humeur mais restant toujours aussi naturelle.
Le beau blondinet pénétra dans la pièce en sifflotant et d’humeur joyeuse en regardant les membres de l’équipe au plein travail.
- Bonjour tout le monde ! Salua Jane d’un air enthousiaste
Mais très vite, son sourire et son air joyeux volèrent en éclat quand il vit que l’ambiance était assez tendue voir morose. Rigsby jeta un œil bref vers son ami d’un air triste et confus avant de se tourner vers Grace d’un air paniqué mais triste alors que la jolie rousse essaya de retenir ses larmes en reniflant.
Jane pouvait entendre ses reniflements comme si elle cherchait à retenir ses sanglots, il se doutait bien que la jolie rousse était trop sensible mais c’était un bon agent.
Le consultant commença sérieusement à s’inquiéter en entendant les larmes silencieuses de son amie sous le regard stoïque mais triste de Cho.
- Grace ? Ca va ? Demanda Jane
Mais tout à coup, la jeune femme éclata en sanglots en se levant de son siège et se jeta dans les bras de Jane qui fût surprit et assez mal à l’aise par l’étreinte de Van Pelt qui versa toutes les larmes de son corps. Sensible par les sanglots de sa collègue, Jane la serra dans ses bras d’un air interrogateur et inquiet ne comprenant pourquoi elle pleurait, jamais elle ne l’avait vu autant pleuré.
- Je suis désolée. Lui murmura Grace à l’oreille entre deux sanglots
Avant que le consultant n’ait pu dire quoi que ce soit, la jolie rousse s’éloigna de lui sans prêter le moindre regard sur lui ; elle était trop bouleversée que de regarder son ami la rendrait encore plus malade.
Alors que Grace allait partir pour se réfugier dans les toilettes pour pleurer à l’abri des regards, Wayne se leva en lui coupant la route et la prit dans ses bras en la serrant fort contre lui ainsi la jeune femme se laissa faire.
Wayne la serra encore plus contre lui mais adressa un regard triste et confus à Patrick qui pouvait voir les yeux du grand costaud au bord des larmes, ce qui inquiéta de plus en plus le consultant.
Face à cette scène assez étrange mais inquiétante, Cho soupira de tristesse en se levant de son bureau, s’avança vers Jane qui resta perplexe et inquiet ; l’asiatique passa sa main sur son visage et s’arrêta net devant son ami.
Il échangea un regard avec Wayne avant de croiser le regard océan de Patrick.
- Jane. Commença Cho dans un soupir triste. Je suis désolé de te dire ça mais…
- Mais quoi ? Qu’est-ce qui se passe ? Demanda Jane inquiet
Kimball soupira et posa sa main sur l’épaule du consultant.
- Lisbon est partie. Avoua l’asiatique. Elle a été mutée au FBI de Washington par LaRoche cette semaine.
En une fraction de seconde, en plongeant dans le regard de son collègue, Patrick comprit ce que disait Kimball était vrai, une vraie tristesse et franchise se lisaient dans son regard. En repassant les paroles de son ami dans sa tête, Jane crut de tomber en haut, son cœur se serra tellement fort qu’il suffoqua puis ses yeux devinrent larmoyants.
Mais c’était impossible de croire une pareille vérité, Lisbon lui aurait dit qu’elle partait, elle ne lui aurait jamais cachée ce genre de choses car entre eux, ils pouvaient se confier tout et n’importe quoi, se faire confiance. Le consultant voulait en avoir le cœur net qu’il s’éloigna de Cho qui essaya de le retenir en le voyant se diriger vers le bureau de leur patronne en courant.
Le blondinet ouvrit la porte du bureau de la belle brunette – sans frapper comme à son habitude – regarda autour de soi et découvrit que la pièce était… vide. Totalement vide qu’on aurait dit un endroit fantomatique.
Il n'y avait plus aucuns dossiers d'enquêtes classés ou incomplets, plus de tableaux, de diplômes ou encore d'effets personnels de la jeune femme et il n'y avait surtout plus aucunes trace du fameux canapé blanc, moelleux et confortable que Jane lui avait offert.
Une larme coula le long de la joue de Jane lorsqu’il toucha avec émotion le poste de travail de Lisbon, il la revoyait assise à son bureau avec son stylo à la main rédigeant minutieusement un rapport puis sa tasse de café à côté. Il sourit tristement mais tout à coup, il aperçut une enveloppe portée à son nom. Intrigué, il saisit l’enveloppe et remarqua que l’écriture était celle de sa patronne.
Curieux et dans la foulée, il la décacheta, sortie une feuille pliée en trois en posant l’enveloppe sur la table, la déplia et commença à la lire.
« Cher Jane,
Si je vous écris cette lettre, c’est parce que ça me fait trop mal de vous avouer en face pour quelle raison mon bureau est vide.
Cette semaine, le Directeur du Bureau Fédéral d’Investigation de Washington a exigé à LaRoche ma mutation là-bas disant que j’étais la meilleure agent de terrain, que je mérite mieux comme poste, mieux qu’un simple chef d’unité. Vous savez bien que je ne me suis pas laissée faire et que j’ai essayé d’en dissuader LaRoche mais il n’a rien voulu entendre et que je vais prendre mon poste le lendemain de mon départ qui est pour aujourd’hui donc je prends mes fonctions demain.
Je comprends que vous m’en veuillez de ne vous rien dit, mais je ne voulais pas vous mêler à cette histoire et de forcer la main de LaRoche pour me retenir alors qu’on ne peut rien faire. C’est comme ça, on y peut rien.
Je ne vous ai rien dit aussi parce que je n’aime pas les adieux et je ne voulais pas gardé un souvenir douloureux avant mon départ.
Je tiens à vous dire que c’était un réel plaisir de travailler avec vous malgré toutes les fois où vous m’avez fait tourné en bourrique, où j’ai risqué ma carrière pour vous savez la mise, où vous venez m’emmerdez sans arrêt dans mon bureau. Mais j’avoue que j’ai vraiment adoré de travailler à vos côté pendant toutes ces années, de ces moments que nous avons passés ensemble dont je ne me suis jamais autant amusée depuis bien longtemps. Merci pour tout.
Ce n’est pas seulement pour ça que je vous écris cette lettre, c’est parce que je voulais vous dire quelque chose, quelque chose que j’aurai dû vous dire depuis longtemps et qui est important pour moi.
Depuis quelques temps, je me suis rendue compte que j’avais des sentiments pour quelqu’un qui pourrissaient mes journées mais qui intérieurement, les illuminaient et les rendaient encore plus radieux au fil du temps. Et ce quelqu’un, c’est vous. Patrick Jane. Je suis follement amoureuse de vous depuis la première fois que je vous ai vu, depuis le tout premier jour où j’ai commencé à travailler avec vous.
Tous les jours, vous arrivez à me faire rire avec vos blagues, vous m’emmerdez un peu plus en arrivant dans mon bureau mais votre présence me rend heureuse… Tous les soirs, en rentrant chez moi, j’espère que vous veniez frapper à ma porte, que vous m’embrassiez jusqu’à l’aube… Tous les matins, je m’imagine à vos côtés dans mon lit et que vous serrez dans vos bras quand je me réveille.
Puis quand je suis malheureuse, vous avez toujours les mots pour me faire sourire, me faire rire et quand je vous vois triste, pleurer, je meurs d’envie de vous prendre dans mes bras que j’imagine déjà mon avenir à vos côtés.
Vous êtes l’homme le plus emmerdeur, le plus insupportable, le pire des hommes sur cette Terre mais jamais un homme tel que vous aussi protecteur, généreux, attentionné, drôle, tendre, sincère et égale à lui-même ne m’a jamais regardé comme vous le faites avec votre sourire craquant, vos yeux si bleus et si purs.
Je ne vous l’ai jamais dit parce que j’avais peur. Peur d’être rejeter, peur que vous ne ressentiez pas les mêmes sentiments que moi je ressens pour vous alors que je m’étais juré de ne pas m’attacher spécialement à un collègue de travail mais les sentiments que j’ai pour vous sont plus forts que tout.
Jamais, je n’oublierais tous ces moments passés avec vous, qui soient tristes, joyeux, qu’importe, je ne les oublierais jamais. Je ne vous oublierais jamais Patrick Jane.
Je vous aime.
Avec tout mon amour
Teresa Lisbon. »
A la fin de sa lecture, Jane relit une deuxième, troisième… énième fois la dernière phrase écrite par Lisbon.
« Je vous aime. »
Il sentit des larmes coulées de long de ses joues empourprées et mit assez de temps pour reposer la lettre sur ses genoux ainsi que de prendre enfin conscience de ce qu’il ressentait pour Lisbon en s’effondrant sur une chaise en face du bureau de la jeune femme comme s’il tombait de haut.
Jamais il n’aurait cru, pensé ou imaginé qu’elle pourrait avoir des sentiments, ces mêmes sentiments qu’il ressentait à son égard depuis un certain temps.
Depuis quelques temps seulement, le mentaliste venait de se rendre compte ses sentiments pour sa patronne étaient plus forts qu’une simple amitié entre eux, jamais il n’aurait pût penser qu’il pouvait de nouveau être amoureux d’une autre femme depuis la mort de sa défunte épouse qu’il aimait encore et que d’avoir une relation avec une autre femme, c’était comme la tromper pour lui.
Serait-ce la peur de faire souffrir Lisbon ? La peur de l’avenir avec elle à ses côtés ? Devait-il laisser cette chance s’envoler et passer le restant de ses jours seul puis à s’en vouloir ?
Sans doute. Patrick aimait Teresa et elle aussi l’aimait mais il avait peur de la faire souffrir, peur de la rendre malheureuse, peur que leur relation ne soit qu’éphémère et il ne souhaita pas que cela arrive.
Mais comment pouvait-il le savoir sans ce qu’il n’avait pas encore pris ce risque comme le feraient tout homme normal et amoureux d’une femme ? Oui, comment ? Alors, sans réfléchir, il se leva précipitamment de la chaise en tenant fort la lettre de la belle brunette dans sa main; le consultant courut à toute vitesse vers les ascenseurs sous les yeux stupéfaits de ses collègues qui se levèrent de leurs sièges en le guettant courir, se diriger vers l’ascenseur.
Ils comprenaient sa démarche, sa détermination d’empêcher Lisbon de prendre ce vol ; ils savaient que leur patronne prenait une place important dans le cœur de Jane depuis un bon moment et ils ne pouvaient rien faire pour l’en empêcher ainsi ils étaient de son côté.
Eux non plus ne voulaient en aucun cas que Lisbon parte à l’autre bout du pays mais il n’y avait rien à faire. Le destin en avait décidé autrement.
Le consultant se précipita au volant de sa DS dès qu’il fut sorti du bâtiment et arrivé sur le parking. Il démarra, quitta le CBI et roula à vitesse grand V vers l’aéroport de Sacramento car si Lisbon devait se rendre à son poste aux bureaux du FBI de Washington le lendemain, elle prenait normalement le premier vol pour Washington. Tant pis pour les excès de vitesse et s’il grillait quelques feux rouges présents sur son passage, il devait impérativement empêcher Teresa de prendre l’avion, lui dire qu’il l’aimait et cela malgré les obstacles à travers de leurs routes mais il savait qu’ensemble, ils arriveront à les surmonter puis qu’à deux, ils seront plus fort.
Pour l’instant, dans la zone d’embarquement de l’aéroport de Sacramento, dans la file d’entente qui vérifia leur billet d’avion auprès d’une hôtesse avant de prendre place dans l’avion, Teresa attendit sagement son tour avant de décoller pour Washington et de prendre ses nouvelles fonctions. Elle plongea dans ses pensées dans un était de stress en se posant des questions : Qu’est-ce qui l’attendait une fois arrivée sur place ? Comment seront ses nouveaux collègues de travail ? Quelles seront les règles à respecter cette fois-ci ?
Elle ne cessait de penser à ses collègues et amis avec qui elle avait travaillé pendant de longues années, dont elle avait apprit à les connaître, les respecter, et à voir qu’ils étaient d’excellents agents et qu’ils iront loin dans leur carrière de policiers au sein du CBI ou autre part.
Mais la seule personne qui obsédait le plus ses pensées, c’était son consultant. Patrick Jane. Elle se sentait sale, s’en voulait terriblement de ne lui avoir rien dit au sujet de sa mutation mais elle n’osait pas le lui dire, c’est trop douloureux et ça lui aurait brisé le cœur, elle ne voulait pas le voir triste ni des adieux déchirants avant son départ malgré qu’elle aurait préféré que ça se passe autrement.
Elle l’aimait, elle avait des sentiments profonds et tellement fort pour lui qu’elle s’était imaginée naïvement un avenir avec lui – genre ils se seraient mariés, auront trois enfants, une belle maison et un chien pour compléter le tableau – mais la jeune femme se doutait bien que cela rythmait avec impossible.
Une larme silencieuse et invisible coula le long de sa joue ainsi son cœur se serra en pensant à la réaction que Jane pouvait avoir en lisant sa lettre – elle savait parce qu’il débarqué dans son bureau sans frapper et se permettait à chaque fois de fouiller sans son autorisation. Elle sourit rien que d’y imaginer cela comme une évidence mais se posa des questions sur comment allait réagir son consultant en lisant sa lettre à part la tristesse et la colère.
Serait-il en train de s’enfermer dans son repaire en pleurant à chaud de larmes ? Est-ce qu’il ferait tout pour l’empêcher à prendre cet avion ?
La dernière question était pour elle comme une suggestion, une espérance. Lisbon releva la tête et regarda derrière elle en cherchant son consultant, cherchant à croiser son regard.
Sur le parking de l’aéroport, alors qu’un ciel noir orageux suivit une pluie diluvienne régnèrent sur la côte californienne, une Citroën DS bleu ciel arriva en trompe et se gara sur la première place de parking qui venait, Patrick coupa le contact, descendit d’un bond de sa voiture et se précipita en courant vers l’intérieur de l’établissement.
Des voyageurs qui faisaient l’aller-retour entre les guichetiers, les portes d’embarquements mais le regard de Teresa se portait attentivement sur la scène des retrouvailles émouvantes entre une jeune femme brune et un homme blond.
La jeune femme courut hystériquement, souriante et folle de joie vers cet homme qui lui sourit en lui tendant les bras tout faisant quelques pas vers elle. Ils se prennent dans les bras l’un de l’autre ; l’homme fit tournoyer sa compagne en riant de bonheur, la reposa par terre et ils s’embrassèrent tendrement.
Cette scène rendit Teresa heureuse de voir un couple se retrouver après des jours voir des semaines séparés à une dizaine voir une centaine de kilomètres de l’un de l’autre mais cela la rendit horriblement triste que son cœur se serra encore plus fort ; elle s’imaginait être cette jeune femme dans les bras de cet homme qui était Jane. Lisbon aurait tant voulut que ce moment se produise, que jamais, ils ne seraient séparés de l’un de l’autre.
Patrick courut dans le terminal en bousculant quelques passants sans faire exprès et courut encore jusqu’à perdre haleine. Il s’arrêta au beau milieu de la foule, regarda autour de lui à la recherche de Teresa, à la recherche de son regard émeraude intense mais il y avait trop de monde qu’il ne pouvait rien voir.
Mais par chance et Dieu merci, le mentaliste leva les yeux au ciel avec une lueur d’espoir brillait son regard océan et vit un grand écran géant qui affichait la ville de départ à la destination, l’heure du départ et la zone d’embarquement où se trouvait le vol. Jane lit sans perdre de temps ce qui était affiché jusqu’à ce qu’il fixa du regard afin de le mémoriser d’un air stupéfait.
Puis il regarda une pendule digitale fixée au mur à sa gauche. 10h01. Trois minutes ! Il ne lui restait plus que trois minutes avant que l’avion ne prenne son envol et que Lisbon se trouva loin de lui ! Il n’y avait pas de temps à perdre donc il reprit sa course. La course contre la montre était lancée.
- Madame ! Madame !
Teresa sortit de ses pensées lorsque l’hôtesse l’appela, la belle brunette se tourna vers elle en s’excusant, elle lui présenta son billet d’avion et pendant que l’hôtesse vérifia son billet ainsi que son passeport, Lisbon jeta un dernier regard derrière elle. La jeune femme continua d’espérer que Jane vienne… elle espéra encore… elle supplia qu’il vienne… mais elle voudrait faire demi-tour… elle mourait d’envie de retrouver son mentaliste…
Malheureusement, la vie lui avait interdit de faire le chemin en sens inverse. Il était trop tard. D’un air triste et déçue, Teresa se pinça les lèvres et se retourna à contrecœur vers l’hôtesse qui lui redonna son billet en lui souhaitant un bon séjour et la jeune femme la remercia d’une voix faible et se dirigea vers l’embarquement en jetant un bref coup d’œil derrière elle en espérant de voir enfin le visage du craquant mentaliste pour qui elle éprouvait des sentiments depuis tant d’années avec son regard émeraude triste et versa une larme avant de partir.
Courant aussi vite qu’il pouvait jusqu’à ne plus avoir assez de souffle pour continuer alors que sa détermination l’en empêcha, Patrick arriva enfin dans la zone d’embarquement, il stoppa sa course en reprenant son souffle et regarda autour de lui. Mais quand le mentaliste vit la porte en face de lui, la porte N°5, son cœur fit un bond dans sa poitrine.
Oh non ! Lisbon a déjà embarqué !
Il se pressa à toute vitesse en courant à la porte d’embarquement en passant devant l’hôtesse qui essaya de le retenir en lui criant dessus, mais Jane faisait comme s’il n’avait rien entendu, il s’en fichait complètement et il était hors de question d’écouter les cris d’une hôtesse en laissant partir la femme qu’on aimait plus que tout au monde.
Mais il était déjà trop tard. Le temps venait de se dégager quand Jane arriva près des pistes alors que l’avion prépara enfin son envol en roulant à vive allure sur la piste d’atterrissage mais il courut en faisant des signes afin d’essayer de le rattraper.
- Lisbon ! Lisbon ! Cria-t-il
Il courut à vitesse grand V avec des larmes qui menacèrent de couler vers l’appareil qui roulait encore plus vite et que le devant de l’avion avait déjà quitté la terre ferme.
- Lisbon ! Lisbon ! Hurla Jane de toutes ses forces mais essoufflé
Mais c’était sans espoir. Jane stoppa sa course à bout de souffle et regarda douloureusement l’avion s’envoler vers le ciel jusqu’à disparaître entre les nuages.
Il passa sa main dans ses cheveux en reprenant sa respiration avec des larmes qui coulèrent le long de ses joues. La chance de refaire sa vie venait de se briser en éclats, l’avion avait emprisonné la femme de sa vie et envoyé à l’autre bout du pays.
Qu’allait-il devenir sans Lisbon à ses côtés ? Allaient-ils se revoir un jour ? Est-ce qu’il pourra refaire sa vie avec quelqu’un d’autre qu’elle ?
Non ! Patrick ne voulait refaire sa vie avec aucune autre femme que Teresa Lisbon. C’était la seule femme au monde qui le respectait, le comprenait, lui faisait confiance, l’aimait tel qu’il était vraiment et sans elle, il ne serait rien. Il s’en voulait de n’être pas venu à tant pour la retenir, l’empêcher de grimper à bord de l’avion. Il avait perdu Lisbon comme il avait perdu sa femme et sa fille auparavant et en y pensant, le mentaliste pleura à chaud de larmes et partit la tête baissée.
Tout à coup, devant les yeux bleus océan du consultant, l’impossible se produisit. Jane vit avec stupeur, en sentant son cœur s’accélérer et se regonfler d’espoir, une petite mais ravissante femme brune au regard émeraude tellement intense et captivant se tenait debout entre deux bagages à quelques mètres de lui. Elle était là. Teresa Lisbon était là, en larmes, triste mais lui sourit et marcha vers lui.
Malgré l’endurance qu’il venait d’accomplir, Jane se mit à marcher puis à accélérer le pas vers elle alors que Lisbon se précipita à toute vitesse vers son consultant et se jeta dans ses bras.
Patrick soupira de soulagement et de bonheur tout en serrant la jeune femme tout contre lui comme s’il ne voulait plus qu’elle s’échappe, qu’elle s’enfuie ou qu’elle s’éloigne à nouveau. Il sentit le souffle chaud de Teresa dans sa nuque, il frissonna mais pouvait sentir une larme longer la joue de sa partenaire qu’il caressa ses cheveux pour l’apaiser.
Teresa s’éloigna de son étreinte à contrecœur afin de faire face avec son mentaliste dont elle vit avec surprise qu’il prit son visage entre ses mains et lui caressa les joues en chassant ses larmes ; elle se laissa faire en fermant les yeux dans un soupir de bien-être tout en savourant ce geste pleine de tendresse et vit qu’ils étaient front contre front et les yeux dans les yeux.
Lisbon finit par briser le silence.
- Je suis désolée Jane. Commença-t-elle entre deux sanglots; je suis désolée, je n’ai pas pu partir, c’était trop dur, je sais que je vais avoir des problèmes mais je me sentais tellement sale et je m’en voulais de ne voir rien dit au sujet de cette mutation forcée que… Je tenais à vous en parler mais c’était trop dur, trop douloureux et juste au moment où je commençais à m’attacher à vous alors que c’est…
Mais elle ne n’avait pas eu le temps de finir sa phrase que Jane avait posé son index sur ses lèvres en la regardant intensément dans les yeux.
- Ne dites plus rien Lisbon. Lui murmura-t-il
Il se pencha vers elle et déposa un tendre et doux baiser sur ses lèvres douces. La jeune femme se mit à rougir mais se laissa faire et approfondit leur baiser.
Elle posa sa main sur sa joue et laissa sa deuxième main passer dans sa nuque tout en caressant ses cheveux, Jane passa sa main dans sa nuque également et glissa son autre main dans son dos en la serrant encore plus contre son torse.
Ils s’embrassèrent avec intensité, tendresse, passion et fougue mais rompirent leur baiser en manquant d’oxygène, ils reprirent leur souffle en se regardant dans les yeux.
- Promets-moi quelque chose Teresa. Souffla Jane
- Je ne te quitterais pas, plus jamais je ne te quitterais Patrick si c’est sa promesse. Promit Lisbon en nouant ses bras autour de son cou
- Non ! Ne me fais plus jamais courir comme tu l’as fais. Dit-il dans un murmure
Ils éclatèrent de rire.
- Vu comment t’as couru pour me retenir qui était très héroïque, ça va être dur. Dit-elle dans un sourire
- Oh ! C’est vraiment cruel. Gémit-il
Elle se mit à rire et son homme la suit dans son rire avant de l’embrasser.
Patrick entoura Teresa de ses bras puissants tandis qu’elle plongea ses mains dans ses boucles blondes. Leur baiser fut fougueux, langoureux, passionné en exprimant tout l’amour qu’ils éprouvèrent l’un pour l’autre.
Au milieu des avions dans cet aéroport, ils étaient ensemble en oubliant le monde qui les entourait alors qu’ils étaient dans les bras l’un de l’autre se promettant de ne plus jamais partir loin l’un de l’autre et ne plus jamais se quitter en brisant la loi qui leur était imposée. Un nouveau départ leur tendait les bras.
Pour tuer votre mal en patience au sujet du final de Mentalist , voici un nouvel OS que j'ai commencé à écrire il y a quelques jours et que je viens de terminer aujourd'hui
Je l'ai écrit sur un coup de tête comme toujours mais j'ai pris assez de plaisir pour l'écrire puis j'espère qu'il vous plaira
Puis je tiens à remercier infiniment Jiisbon pour la correction de mon OS
Bonne Lecture... Et sur ce, je sors
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Ne pars pas :
Aujourd’hui, c’était un jour de tristesse et de nostalgie pour les agents Lisbon, Cho, Rigsby et Van Pelt car l’un d’entre eux venait d’être muté comme agent du FBI à l’autre bout du pays, plus précisément à Washington sous l’approbation de LaRoche, leur nouveau supérieur. Personne ne pouvait rien faire pour protester, pour empêcher le départ de leur collègue en question maintenant que le directeur de leur unité avait donné son accord au Bureau Fédéral d’Investigation de la capitale.
Aujourd’hui, ce matin, Patrick Jane quitta son repaire pour rejoindre ses collègues dans l’open space qui étaient assis à leurs bureaux respectifs en faisant leur train-train quotidien : Les deux hommes en pleine rédaction de dossiers d’enquêtes achevés et rapports encore incomplets puis la jolie rousse qui tapota sur son clavier d’ordinateur en fixant l’écran.
Le consultant aperçut au passage le bureau de sa patronne, Teresa Lisbon fermé avec les stores fermés ; il se dit qu’elle était enfermée dans son bureau comme d’habitude et sourit rien qu’en l’imaginant assise devant son ordinateur en sirotant son café du matin étant de mauvaise humeur mais restant toujours aussi naturelle.
Le beau blondinet pénétra dans la pièce en sifflotant et d’humeur joyeuse en regardant les membres de l’équipe au plein travail.
- Bonjour tout le monde ! Salua Jane d’un air enthousiaste
Mais très vite, son sourire et son air joyeux volèrent en éclat quand il vit que l’ambiance était assez tendue voir morose. Rigsby jeta un œil bref vers son ami d’un air triste et confus avant de se tourner vers Grace d’un air paniqué mais triste alors que la jolie rousse essaya de retenir ses larmes en reniflant.
Jane pouvait entendre ses reniflements comme si elle cherchait à retenir ses sanglots, il se doutait bien que la jolie rousse était trop sensible mais c’était un bon agent.
Le consultant commença sérieusement à s’inquiéter en entendant les larmes silencieuses de son amie sous le regard stoïque mais triste de Cho.
- Grace ? Ca va ? Demanda Jane
Mais tout à coup, la jeune femme éclata en sanglots en se levant de son siège et se jeta dans les bras de Jane qui fût surprit et assez mal à l’aise par l’étreinte de Van Pelt qui versa toutes les larmes de son corps. Sensible par les sanglots de sa collègue, Jane la serra dans ses bras d’un air interrogateur et inquiet ne comprenant pourquoi elle pleurait, jamais elle ne l’avait vu autant pleuré.
- Je suis désolée. Lui murmura Grace à l’oreille entre deux sanglots
Avant que le consultant n’ait pu dire quoi que ce soit, la jolie rousse s’éloigna de lui sans prêter le moindre regard sur lui ; elle était trop bouleversée que de regarder son ami la rendrait encore plus malade.
Alors que Grace allait partir pour se réfugier dans les toilettes pour pleurer à l’abri des regards, Wayne se leva en lui coupant la route et la prit dans ses bras en la serrant fort contre lui ainsi la jeune femme se laissa faire.
Wayne la serra encore plus contre lui mais adressa un regard triste et confus à Patrick qui pouvait voir les yeux du grand costaud au bord des larmes, ce qui inquiéta de plus en plus le consultant.
Face à cette scène assez étrange mais inquiétante, Cho soupira de tristesse en se levant de son bureau, s’avança vers Jane qui resta perplexe et inquiet ; l’asiatique passa sa main sur son visage et s’arrêta net devant son ami.
Il échangea un regard avec Wayne avant de croiser le regard océan de Patrick.
- Jane. Commença Cho dans un soupir triste. Je suis désolé de te dire ça mais…
- Mais quoi ? Qu’est-ce qui se passe ? Demanda Jane inquiet
Kimball soupira et posa sa main sur l’épaule du consultant.
- Lisbon est partie. Avoua l’asiatique. Elle a été mutée au FBI de Washington par LaRoche cette semaine.
En une fraction de seconde, en plongeant dans le regard de son collègue, Patrick comprit ce que disait Kimball était vrai, une vraie tristesse et franchise se lisaient dans son regard. En repassant les paroles de son ami dans sa tête, Jane crut de tomber en haut, son cœur se serra tellement fort qu’il suffoqua puis ses yeux devinrent larmoyants.
Mais c’était impossible de croire une pareille vérité, Lisbon lui aurait dit qu’elle partait, elle ne lui aurait jamais cachée ce genre de choses car entre eux, ils pouvaient se confier tout et n’importe quoi, se faire confiance. Le consultant voulait en avoir le cœur net qu’il s’éloigna de Cho qui essaya de le retenir en le voyant se diriger vers le bureau de leur patronne en courant.
Le blondinet ouvrit la porte du bureau de la belle brunette – sans frapper comme à son habitude – regarda autour de soi et découvrit que la pièce était… vide. Totalement vide qu’on aurait dit un endroit fantomatique.
Il n'y avait plus aucuns dossiers d'enquêtes classés ou incomplets, plus de tableaux, de diplômes ou encore d'effets personnels de la jeune femme et il n'y avait surtout plus aucunes trace du fameux canapé blanc, moelleux et confortable que Jane lui avait offert.
Une larme coula le long de la joue de Jane lorsqu’il toucha avec émotion le poste de travail de Lisbon, il la revoyait assise à son bureau avec son stylo à la main rédigeant minutieusement un rapport puis sa tasse de café à côté. Il sourit tristement mais tout à coup, il aperçut une enveloppe portée à son nom. Intrigué, il saisit l’enveloppe et remarqua que l’écriture était celle de sa patronne.
Curieux et dans la foulée, il la décacheta, sortie une feuille pliée en trois en posant l’enveloppe sur la table, la déplia et commença à la lire.
« Cher Jane,
Si je vous écris cette lettre, c’est parce que ça me fait trop mal de vous avouer en face pour quelle raison mon bureau est vide.
Cette semaine, le Directeur du Bureau Fédéral d’Investigation de Washington a exigé à LaRoche ma mutation là-bas disant que j’étais la meilleure agent de terrain, que je mérite mieux comme poste, mieux qu’un simple chef d’unité. Vous savez bien que je ne me suis pas laissée faire et que j’ai essayé d’en dissuader LaRoche mais il n’a rien voulu entendre et que je vais prendre mon poste le lendemain de mon départ qui est pour aujourd’hui donc je prends mes fonctions demain.
Je comprends que vous m’en veuillez de ne vous rien dit, mais je ne voulais pas vous mêler à cette histoire et de forcer la main de LaRoche pour me retenir alors qu’on ne peut rien faire. C’est comme ça, on y peut rien.
Je ne vous ai rien dit aussi parce que je n’aime pas les adieux et je ne voulais pas gardé un souvenir douloureux avant mon départ.
Je tiens à vous dire que c’était un réel plaisir de travailler avec vous malgré toutes les fois où vous m’avez fait tourné en bourrique, où j’ai risqué ma carrière pour vous savez la mise, où vous venez m’emmerdez sans arrêt dans mon bureau. Mais j’avoue que j’ai vraiment adoré de travailler à vos côté pendant toutes ces années, de ces moments que nous avons passés ensemble dont je ne me suis jamais autant amusée depuis bien longtemps. Merci pour tout.
Ce n’est pas seulement pour ça que je vous écris cette lettre, c’est parce que je voulais vous dire quelque chose, quelque chose que j’aurai dû vous dire depuis longtemps et qui est important pour moi.
Depuis quelques temps, je me suis rendue compte que j’avais des sentiments pour quelqu’un qui pourrissaient mes journées mais qui intérieurement, les illuminaient et les rendaient encore plus radieux au fil du temps. Et ce quelqu’un, c’est vous. Patrick Jane. Je suis follement amoureuse de vous depuis la première fois que je vous ai vu, depuis le tout premier jour où j’ai commencé à travailler avec vous.
Tous les jours, vous arrivez à me faire rire avec vos blagues, vous m’emmerdez un peu plus en arrivant dans mon bureau mais votre présence me rend heureuse… Tous les soirs, en rentrant chez moi, j’espère que vous veniez frapper à ma porte, que vous m’embrassiez jusqu’à l’aube… Tous les matins, je m’imagine à vos côtés dans mon lit et que vous serrez dans vos bras quand je me réveille.
Puis quand je suis malheureuse, vous avez toujours les mots pour me faire sourire, me faire rire et quand je vous vois triste, pleurer, je meurs d’envie de vous prendre dans mes bras que j’imagine déjà mon avenir à vos côtés.
Vous êtes l’homme le plus emmerdeur, le plus insupportable, le pire des hommes sur cette Terre mais jamais un homme tel que vous aussi protecteur, généreux, attentionné, drôle, tendre, sincère et égale à lui-même ne m’a jamais regardé comme vous le faites avec votre sourire craquant, vos yeux si bleus et si purs.
Je ne vous l’ai jamais dit parce que j’avais peur. Peur d’être rejeter, peur que vous ne ressentiez pas les mêmes sentiments que moi je ressens pour vous alors que je m’étais juré de ne pas m’attacher spécialement à un collègue de travail mais les sentiments que j’ai pour vous sont plus forts que tout.
Jamais, je n’oublierais tous ces moments passés avec vous, qui soient tristes, joyeux, qu’importe, je ne les oublierais jamais. Je ne vous oublierais jamais Patrick Jane.
Je vous aime.
Avec tout mon amour
Teresa Lisbon. »
A la fin de sa lecture, Jane relit une deuxième, troisième… énième fois la dernière phrase écrite par Lisbon.
« Je vous aime. »
Il sentit des larmes coulées de long de ses joues empourprées et mit assez de temps pour reposer la lettre sur ses genoux ainsi que de prendre enfin conscience de ce qu’il ressentait pour Lisbon en s’effondrant sur une chaise en face du bureau de la jeune femme comme s’il tombait de haut.
Jamais il n’aurait cru, pensé ou imaginé qu’elle pourrait avoir des sentiments, ces mêmes sentiments qu’il ressentait à son égard depuis un certain temps.
Depuis quelques temps seulement, le mentaliste venait de se rendre compte ses sentiments pour sa patronne étaient plus forts qu’une simple amitié entre eux, jamais il n’aurait pût penser qu’il pouvait de nouveau être amoureux d’une autre femme depuis la mort de sa défunte épouse qu’il aimait encore et que d’avoir une relation avec une autre femme, c’était comme la tromper pour lui.
Serait-ce la peur de faire souffrir Lisbon ? La peur de l’avenir avec elle à ses côtés ? Devait-il laisser cette chance s’envoler et passer le restant de ses jours seul puis à s’en vouloir ?
Sans doute. Patrick aimait Teresa et elle aussi l’aimait mais il avait peur de la faire souffrir, peur de la rendre malheureuse, peur que leur relation ne soit qu’éphémère et il ne souhaita pas que cela arrive.
Mais comment pouvait-il le savoir sans ce qu’il n’avait pas encore pris ce risque comme le feraient tout homme normal et amoureux d’une femme ? Oui, comment ? Alors, sans réfléchir, il se leva précipitamment de la chaise en tenant fort la lettre de la belle brunette dans sa main; le consultant courut à toute vitesse vers les ascenseurs sous les yeux stupéfaits de ses collègues qui se levèrent de leurs sièges en le guettant courir, se diriger vers l’ascenseur.
Ils comprenaient sa démarche, sa détermination d’empêcher Lisbon de prendre ce vol ; ils savaient que leur patronne prenait une place important dans le cœur de Jane depuis un bon moment et ils ne pouvaient rien faire pour l’en empêcher ainsi ils étaient de son côté.
Eux non plus ne voulaient en aucun cas que Lisbon parte à l’autre bout du pays mais il n’y avait rien à faire. Le destin en avait décidé autrement.
Le consultant se précipita au volant de sa DS dès qu’il fut sorti du bâtiment et arrivé sur le parking. Il démarra, quitta le CBI et roula à vitesse grand V vers l’aéroport de Sacramento car si Lisbon devait se rendre à son poste aux bureaux du FBI de Washington le lendemain, elle prenait normalement le premier vol pour Washington. Tant pis pour les excès de vitesse et s’il grillait quelques feux rouges présents sur son passage, il devait impérativement empêcher Teresa de prendre l’avion, lui dire qu’il l’aimait et cela malgré les obstacles à travers de leurs routes mais il savait qu’ensemble, ils arriveront à les surmonter puis qu’à deux, ils seront plus fort.
*
Pour l’instant, dans la zone d’embarquement de l’aéroport de Sacramento, dans la file d’entente qui vérifia leur billet d’avion auprès d’une hôtesse avant de prendre place dans l’avion, Teresa attendit sagement son tour avant de décoller pour Washington et de prendre ses nouvelles fonctions. Elle plongea dans ses pensées dans un était de stress en se posant des questions : Qu’est-ce qui l’attendait une fois arrivée sur place ? Comment seront ses nouveaux collègues de travail ? Quelles seront les règles à respecter cette fois-ci ?
Elle ne cessait de penser à ses collègues et amis avec qui elle avait travaillé pendant de longues années, dont elle avait apprit à les connaître, les respecter, et à voir qu’ils étaient d’excellents agents et qu’ils iront loin dans leur carrière de policiers au sein du CBI ou autre part.
Mais la seule personne qui obsédait le plus ses pensées, c’était son consultant. Patrick Jane. Elle se sentait sale, s’en voulait terriblement de ne lui avoir rien dit au sujet de sa mutation mais elle n’osait pas le lui dire, c’est trop douloureux et ça lui aurait brisé le cœur, elle ne voulait pas le voir triste ni des adieux déchirants avant son départ malgré qu’elle aurait préféré que ça se passe autrement.
Elle l’aimait, elle avait des sentiments profonds et tellement fort pour lui qu’elle s’était imaginée naïvement un avenir avec lui – genre ils se seraient mariés, auront trois enfants, une belle maison et un chien pour compléter le tableau – mais la jeune femme se doutait bien que cela rythmait avec impossible.
Une larme silencieuse et invisible coula le long de sa joue ainsi son cœur se serra en pensant à la réaction que Jane pouvait avoir en lisant sa lettre – elle savait parce qu’il débarqué dans son bureau sans frapper et se permettait à chaque fois de fouiller sans son autorisation. Elle sourit rien que d’y imaginer cela comme une évidence mais se posa des questions sur comment allait réagir son consultant en lisant sa lettre à part la tristesse et la colère.
Serait-il en train de s’enfermer dans son repaire en pleurant à chaud de larmes ? Est-ce qu’il ferait tout pour l’empêcher à prendre cet avion ?
La dernière question était pour elle comme une suggestion, une espérance. Lisbon releva la tête et regarda derrière elle en cherchant son consultant, cherchant à croiser son regard.
*
Sur le parking de l’aéroport, alors qu’un ciel noir orageux suivit une pluie diluvienne régnèrent sur la côte californienne, une Citroën DS bleu ciel arriva en trompe et se gara sur la première place de parking qui venait, Patrick coupa le contact, descendit d’un bond de sa voiture et se précipita en courant vers l’intérieur de l’établissement.
*
Des voyageurs qui faisaient l’aller-retour entre les guichetiers, les portes d’embarquements mais le regard de Teresa se portait attentivement sur la scène des retrouvailles émouvantes entre une jeune femme brune et un homme blond.
La jeune femme courut hystériquement, souriante et folle de joie vers cet homme qui lui sourit en lui tendant les bras tout faisant quelques pas vers elle. Ils se prennent dans les bras l’un de l’autre ; l’homme fit tournoyer sa compagne en riant de bonheur, la reposa par terre et ils s’embrassèrent tendrement.
Cette scène rendit Teresa heureuse de voir un couple se retrouver après des jours voir des semaines séparés à une dizaine voir une centaine de kilomètres de l’un de l’autre mais cela la rendit horriblement triste que son cœur se serra encore plus fort ; elle s’imaginait être cette jeune femme dans les bras de cet homme qui était Jane. Lisbon aurait tant voulut que ce moment se produise, que jamais, ils ne seraient séparés de l’un de l’autre.
*
Patrick courut dans le terminal en bousculant quelques passants sans faire exprès et courut encore jusqu’à perdre haleine. Il s’arrêta au beau milieu de la foule, regarda autour de lui à la recherche de Teresa, à la recherche de son regard émeraude intense mais il y avait trop de monde qu’il ne pouvait rien voir.
Mais par chance et Dieu merci, le mentaliste leva les yeux au ciel avec une lueur d’espoir brillait son regard océan et vit un grand écran géant qui affichait la ville de départ à la destination, l’heure du départ et la zone d’embarquement où se trouvait le vol. Jane lit sans perdre de temps ce qui était affiché jusqu’à ce qu’il fixa du regard afin de le mémoriser d’un air stupéfait.
Sacramento/Washington – 10h04 – Porte N°5
Puis il regarda une pendule digitale fixée au mur à sa gauche. 10h01. Trois minutes ! Il ne lui restait plus que trois minutes avant que l’avion ne prenne son envol et que Lisbon se trouva loin de lui ! Il n’y avait pas de temps à perdre donc il reprit sa course. La course contre la montre était lancée.
*
- Madame ! Madame !
Teresa sortit de ses pensées lorsque l’hôtesse l’appela, la belle brunette se tourna vers elle en s’excusant, elle lui présenta son billet d’avion et pendant que l’hôtesse vérifia son billet ainsi que son passeport, Lisbon jeta un dernier regard derrière elle. La jeune femme continua d’espérer que Jane vienne… elle espéra encore… elle supplia qu’il vienne… mais elle voudrait faire demi-tour… elle mourait d’envie de retrouver son mentaliste…
Malheureusement, la vie lui avait interdit de faire le chemin en sens inverse. Il était trop tard. D’un air triste et déçue, Teresa se pinça les lèvres et se retourna à contrecœur vers l’hôtesse qui lui redonna son billet en lui souhaitant un bon séjour et la jeune femme la remercia d’une voix faible et se dirigea vers l’embarquement en jetant un bref coup d’œil derrière elle en espérant de voir enfin le visage du craquant mentaliste pour qui elle éprouvait des sentiments depuis tant d’années avec son regard émeraude triste et versa une larme avant de partir.
*
Courant aussi vite qu’il pouvait jusqu’à ne plus avoir assez de souffle pour continuer alors que sa détermination l’en empêcha, Patrick arriva enfin dans la zone d’embarquement, il stoppa sa course en reprenant son souffle et regarda autour de lui. Mais quand le mentaliste vit la porte en face de lui, la porte N°5, son cœur fit un bond dans sa poitrine.
Oh non ! Lisbon a déjà embarqué !
Il se pressa à toute vitesse en courant à la porte d’embarquement en passant devant l’hôtesse qui essaya de le retenir en lui criant dessus, mais Jane faisait comme s’il n’avait rien entendu, il s’en fichait complètement et il était hors de question d’écouter les cris d’une hôtesse en laissant partir la femme qu’on aimait plus que tout au monde.
Mais il était déjà trop tard. Le temps venait de se dégager quand Jane arriva près des pistes alors que l’avion prépara enfin son envol en roulant à vive allure sur la piste d’atterrissage mais il courut en faisant des signes afin d’essayer de le rattraper.
- Lisbon ! Lisbon ! Cria-t-il
Il courut à vitesse grand V avec des larmes qui menacèrent de couler vers l’appareil qui roulait encore plus vite et que le devant de l’avion avait déjà quitté la terre ferme.
- Lisbon ! Lisbon ! Hurla Jane de toutes ses forces mais essoufflé
Mais c’était sans espoir. Jane stoppa sa course à bout de souffle et regarda douloureusement l’avion s’envoler vers le ciel jusqu’à disparaître entre les nuages.
Il passa sa main dans ses cheveux en reprenant sa respiration avec des larmes qui coulèrent le long de ses joues. La chance de refaire sa vie venait de se briser en éclats, l’avion avait emprisonné la femme de sa vie et envoyé à l’autre bout du pays.
Qu’allait-il devenir sans Lisbon à ses côtés ? Allaient-ils se revoir un jour ? Est-ce qu’il pourra refaire sa vie avec quelqu’un d’autre qu’elle ?
Non ! Patrick ne voulait refaire sa vie avec aucune autre femme que Teresa Lisbon. C’était la seule femme au monde qui le respectait, le comprenait, lui faisait confiance, l’aimait tel qu’il était vraiment et sans elle, il ne serait rien. Il s’en voulait de n’être pas venu à tant pour la retenir, l’empêcher de grimper à bord de l’avion. Il avait perdu Lisbon comme il avait perdu sa femme et sa fille auparavant et en y pensant, le mentaliste pleura à chaud de larmes et partit la tête baissée.
Tout à coup, devant les yeux bleus océan du consultant, l’impossible se produisit. Jane vit avec stupeur, en sentant son cœur s’accélérer et se regonfler d’espoir, une petite mais ravissante femme brune au regard émeraude tellement intense et captivant se tenait debout entre deux bagages à quelques mètres de lui. Elle était là. Teresa Lisbon était là, en larmes, triste mais lui sourit et marcha vers lui.
Malgré l’endurance qu’il venait d’accomplir, Jane se mit à marcher puis à accélérer le pas vers elle alors que Lisbon se précipita à toute vitesse vers son consultant et se jeta dans ses bras.
Patrick soupira de soulagement et de bonheur tout en serrant la jeune femme tout contre lui comme s’il ne voulait plus qu’elle s’échappe, qu’elle s’enfuie ou qu’elle s’éloigne à nouveau. Il sentit le souffle chaud de Teresa dans sa nuque, il frissonna mais pouvait sentir une larme longer la joue de sa partenaire qu’il caressa ses cheveux pour l’apaiser.
Teresa s’éloigna de son étreinte à contrecœur afin de faire face avec son mentaliste dont elle vit avec surprise qu’il prit son visage entre ses mains et lui caressa les joues en chassant ses larmes ; elle se laissa faire en fermant les yeux dans un soupir de bien-être tout en savourant ce geste pleine de tendresse et vit qu’ils étaient front contre front et les yeux dans les yeux.
Lisbon finit par briser le silence.
- Je suis désolée Jane. Commença-t-elle entre deux sanglots; je suis désolée, je n’ai pas pu partir, c’était trop dur, je sais que je vais avoir des problèmes mais je me sentais tellement sale et je m’en voulais de ne voir rien dit au sujet de cette mutation forcée que… Je tenais à vous en parler mais c’était trop dur, trop douloureux et juste au moment où je commençais à m’attacher à vous alors que c’est…
Mais elle ne n’avait pas eu le temps de finir sa phrase que Jane avait posé son index sur ses lèvres en la regardant intensément dans les yeux.
- Ne dites plus rien Lisbon. Lui murmura-t-il
Il se pencha vers elle et déposa un tendre et doux baiser sur ses lèvres douces. La jeune femme se mit à rougir mais se laissa faire et approfondit leur baiser.
Elle posa sa main sur sa joue et laissa sa deuxième main passer dans sa nuque tout en caressant ses cheveux, Jane passa sa main dans sa nuque également et glissa son autre main dans son dos en la serrant encore plus contre son torse.
Ils s’embrassèrent avec intensité, tendresse, passion et fougue mais rompirent leur baiser en manquant d’oxygène, ils reprirent leur souffle en se regardant dans les yeux.
- Promets-moi quelque chose Teresa. Souffla Jane
- Je ne te quitterais pas, plus jamais je ne te quitterais Patrick si c’est sa promesse. Promit Lisbon en nouant ses bras autour de son cou
- Non ! Ne me fais plus jamais courir comme tu l’as fais. Dit-il dans un murmure
Ils éclatèrent de rire.
- Vu comment t’as couru pour me retenir qui était très héroïque, ça va être dur. Dit-elle dans un sourire
- Oh ! C’est vraiment cruel. Gémit-il
Elle se mit à rire et son homme la suit dans son rire avant de l’embrasser.
Patrick entoura Teresa de ses bras puissants tandis qu’elle plongea ses mains dans ses boucles blondes. Leur baiser fut fougueux, langoureux, passionné en exprimant tout l’amour qu’ils éprouvèrent l’un pour l’autre.
Au milieu des avions dans cet aéroport, ils étaient ensemble en oubliant le monde qui les entourait alors qu’ils étaient dans les bras l’un de l’autre se promettant de ne plus jamais partir loin l’un de l’autre et ne plus jamais se quitter en brisant la loi qui leur était imposée. Un nouveau départ leur tendait les bras.
FIN.
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Re: Ne pars pas ^
Roooh c'est trop chou ce OS!!
J'aime j'aime j'aime j'aime j'aime j'aime!!!!
So Jisbon, So cute, So tout ce que je kiffe lire après une dure journée.
J'aime j'aime j'aime j'aime j'aime j'aime!!!!
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Re: Ne pars pas ^
c'est tout
c'est léger, ça se lit facilement
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Re: Ne pars pas ^
C'est trop mignon
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Re: Ne pars pas ^
J´adore ! Excellent !
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Re: Ne pars pas ^
Awww!!!
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Re: Ne pars pas ^
Merciii infiniment les filles
Vos commentaires me touchent énormément et me font tellement plaisir que je ne sais plus où me mettre
Merciiiii
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JisbonAddict- Red John
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Re: Ne pars pas ^
Bravo!
C'est un superbe OS, qui donne le !!
Et pis le baiser...
Merci, pour ce moment de bonheur!!
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Re: Ne pars pas ^
Ah c'était magnifique!!!!
Une fois de plus un OS qui m'a fait pensé à Friends! (le dernier épisode )
J'adore!!!!!!!!!!!!!! merci JA
Une fois de plus un OS qui m'a fait pensé à Friends! (le dernier épisode )
J'adore!!!!!!!!!!!!!! merci JA
alamanga- Red John
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Re: Ne pars pas ^
Derien IWillBeASurgeon & Manga et Merci beaucoup à vous
Vos commentaires me font vraiment super plaisir
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JisbonAddict- Red John
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Re: Ne pars pas ^
JisbonAddict a écrit:Derien IWillBeASurgeon & Manga et Merci beaucoup à vous
Vos commentaires me font vraiment super plaisir
Pour citer Jane: "Glad to be of service!"
C'est toi qui nous fait VRAIMENT TRÈS PLAISIR!
IWillBeASurgeon- Gardien du parking
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Re: Ne pars pas ^
au début puis puis :bounce: :bounce: :bounce: puis puis et enfin
voilà tu sais tout ce que je pense
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Sweetylove30- Red John
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Localisation : devant mon ordi avec Patrick Jane dans mes bras
Re: Ne pars pas ^
@IWillBeASurgeon : Stop ! Tu me fais rougir
Mais ça fait plaisir de voir que ça vous plaise
@Sweety : Tu me fais rire avec ton commentaire mais me fait très plaisir aussi Merci beaucoup
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@Sweety : Tu me fais rire avec ton commentaire mais me fait très plaisir aussi Merci beaucoup
JisbonAddict- Red John
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Re: Ne pars pas ^
de rien ma belle c'était mérité
Sweetylove30- Red John
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Re: Ne pars pas ^
Cet os est trop cute. Pour le coup, je l'ai relu deux fois
teninches- Red John
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Re: Ne pars pas ^
C'est gentille Sweety
Merci beaucoup Teninches !!
Contente de voir que ça te plaise
Merci beaucoup Teninches !!
Contente de voir que ça te plaise
JisbonAddict- Red John
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Localisation : Dans ma Bretagne natale rêvant de Simon Baker, de David Tennant & de Matt Smith
Re: Ne pars pas ^
De rien
teninches- Red John
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Re: Ne pars pas ^
Merciii beaucoup Elodie14
JisbonAddict- Red John
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Re: Ne pars pas ^
Waw !! Cette Os est vraiment une pur merveille
Au début j'ai eu très peur ensuite j'ai les larmes qui sont arrivées MAIS la lettre et le FINAL
SO JISBON SO PERFECT
Merci beaucoup JA pour m'avoir redonner le sourire ...
Au début j'ai eu très peur ensuite j'ai les larmes qui sont arrivées MAIS la lettre et le FINAL
SO JISBON SO PERFECT
Merci beaucoup JA pour m'avoir redonner le sourire ...
- Spoiler:
- Après ce Final très dur en émotions Mais qui est malgré tout super GÉNIAL
Invité- Invité
Re: Ne pars pas ^
Derien Love-Story mais surtout merciii à toi
Ravie de voir que ça te redonne le sourire après le final
Ravie de voir que ça te redonne le sourire après le final
JisbonAddict- Red John
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Localisation : Dans ma Bretagne natale rêvant de Simon Baker, de David Tennant & de Matt Smith
Re: Ne pars pas ^
C'est si mignon!!! Moi qui était super triste de ma dispute avec mon meilleur ami tu as réussi a me faire sourire et je t'en remerci!!!!
Le baiser à la fin !!!
Le baiser à la fin !!!
Pepe64- Flic en uniforme
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