Course poursuite ^
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Course poursuite ^
Salut à tous
Me revoilà avec une nouvelle mini-fi, et oui encore mais je vous rassure, vous aurez la fin avant que je parte, promit
Bon pas besoin de résumé, le titre parle de lui-même alors je vous laisse découvrir tout ça
Bonne lecture
La voiture roulait à une allure extrême et Jane avait du mal à rester en place sur son siège, mais il n’avait pas le choix. La course poursuite durait depuis presque deux heures mais le preneur d’otage n’était pas décidé à stopper sa course, alors Cho continuait de le suivre, aussi longtemps et aussi loin que possible jusqu’à ce qu’il parvienne à stopper la voiture et arrêter le type.
La seule chose à laquelle pensait Jane était l’otage. La jeune femme se trouvait avec cet homme depuis maintenant presque deux jours. Toute cette histoire avait commencé simplement en réalité mais les choses avaient vite dégénérés.
Lisbon se trouvait dans son bureau à remplir des rapports en retard, et quelques plaintes à l’encontre de Jane également.
Ce dernier avait une fois de plus dépassé les bornes et s’en était prit à un haut fonctionnaire qui n’avait pas du tout apprécié être ainsi dégradé en publique, devant tout son personnel de maison. La jeune femme avait tenté de calmer les choses et cela semblait avoir fonctionné mais lorsqu’elle avait reçu la plainte, elle s’était bien rendu compte que ce ne serait pas si facile.
L’homme demandait le renvoi de Jane sans conditions. Alors elle réfléchissait au moyen de le faire changer d’avis avant qu’il n’aille plus loin et qu’il n’exige plus encore. La seule solution était d’allé le voir et de régler cette histoire directement avec lui et Jane.
Lisbon se leva de son fauteuil, quitta son bureau et se rendit auprès de Jane qui somnolait sur son canapé, comme toujours. Elle le poussa du genou et il se redressa vivement, encore ensommeillé.
“_ Allez Jane debout,” lui ordonna-t-elle.
“_ Mmmm, Lisbon que se passe-t-il?” Questionna Jane, les yeux à moitié ouvert.
“_ Nous allons voir monsieur Johnston pour que vous présentiez vos excuses,” déclara Lisbon.
“_ Mes excuses? Pourquoi? Il a mérité ce que j’ai dis, tout était vrai.” Se défendit le mentaliste.
“_ Peut-etre mais à présent il exige votre renvoi et peut-etre même le mien,” termina Lisbon à voix basse.
Il n’en fallut pas plus à Jane pour se lever, prendre sa veste et suivre Lisbon. Il ne voulait pas vraiment présenter ses excuses, il ne craignait pas non plus d’être renvoyée, il savait que ça n’arriverait pas, mais de savoir que le poste de Lisbon était aussi dans la balance suffisait pour qu’il mette son orgueil de coté et qu’il fasse ce qu’on lui demandait. La jeune femme n’avait pas à souffrir de ses bêtises, elle ne méritait pas de perdre sa place à cause de lui.
Les trois autres agents levèrent la tête en voyant passer Lisbon et Jane. Ils savaient tous pourquoi ce dernier y allait, ils savaient qu’il ne voulait pas que Lisbon parte et soit remplacer par quelqu’un d’autre, quelqu’un qui ne lui laisserait pas autant de liberté. Et eux non plus ne voulaient pas voir Lisbon partir, ils aimaient beaucoup leur patronne, c’était une femme bien et un excellent agent. Elle avait travaillé dure pour en arriver là alors il ne fallait pas qu’une énième bêtise du mentaliste la prive de se qu’elle s’était tant donnée de mal à obtenir.
Dans la voiture qui les conduisait chez les Johnston, le silence était pesant et Lisbon ne faisait rien pour l’apaiser. Au contraire, elle se concentrait sur la route, regardant dans les rétroviseurs, s’assurant qu’elle ne roulait pas trop vite, tout pourvu qu’elle ne croise pas les yeux de son consultant.
La menace de son renvoi lui faisait peur, elle ne voulait pas le perdre, elle ne voulait pas qu’il parte, même si cela voulait dire qu’elle serait enfin tranquille, qu’elle ne devrait plus constamment veiller sur lui. Elle préférait bien plus devoir le surveiller à longueur de journée plutôt que de le voir disparaitre de sa vie. Ce constat c’était fait lorsqu’elle avait reçu la plainte et depuis elle ne cessait de se torturer l’esprit avec des questions sans réponses.
Que deviendrait Jane s’il n’avait plus son travail? Que ferait-il à longueur de journée s’il n’avait plus à l’embêter? Que deviendrait-elle sans lui? Pourrait-elle continuer de travailler en le sachant loin? Toutes ces questions tournaient dans sa tête et elle savait qu’elle ne pourrait pas y répondre sans en parler avec lui.
Ils arrivèrent enfin chez les Johnston et Lisbon se gara devant la maison avant de sortir de la voiture, suivit par un Jane soucieux. Elle ne le voyait pas souvent ainsi et se demandait ce qui pouvait bien le faire réfléchir autant. Mais elle se poserait ces questions plus tard, pour le moment il fallait réparer les bêtises de son consultant et le plus vite possible. Elle ne voulait définitivement pas qu’il parte. Peu importait si elle devait perdre son poste, du moment que lui ne perdait pas le sien. Il ferait n’importe quoi si personne ne veillait sur lui, il pourrait bien partir seul à la recherche de John le Rouge et elle ne le voulait pas, sachant parfaitement comment cela se terminerait.
La jeune femme fut sortit de ses réflexions par la porte d’entrée qui s’ouvrit sur le majordome qui les fit entrer. Ils patientèrent donc avant de voir arriver monsieur Johnston, impeccable dans son costume de haut couturier. L’homme approcha, une mine dure et un sourire mauvais sur le visage.
“_ Agent Lisbon, bien le bonjour,” salua le maitre des lieux.
“_ Bonjour monsieur Johnston,” répondit poliment Lisbon. “Nous sommes venu aujourd’hui pour que mon collègue vous présente ses excuses pour son impolitesse de l’autre jour.”
“_ Oui bien sur, et bien monsieur Jane?”
“_ Je… je suis vraiment désolé de vous avoir parlé ainsi devant vos employés et je promets de ne plus jamais vous insulter.”
Le son de sa voix n’était pas très convaincant mais c’était déjà ça venant de Patrick Jane et monsieur Johnston sembla satisfait.
Finalement, Jane et Lisbon prirent congé de l’homme et remontèrent en voiture, toujours dans le silence. Ils n’avaient rien à se dire, ils savaient parfaitement ce que pensait l’autre. Jane avait fait ça pour elle et Lisbon le savait, elle lui en était reconnaissante.
Au bout de quelques minutes de route, Lisbon ouvrit enfin la bouche en s’adressant à son collègue.
“_ Je vous remercie de ce que vous avez fait Jane.” Commença la jeune femme.
“_ ….”
“_ Je ne pensais pas que vous iriez vraiment vous excuser et je suis contente que vous l’aillez fait.” Continua-t-elle malgré son silence.
“_ ….”
“_ Jane, vous allez me faire la tête encore longtemps?”
“_ Je ne vous fait pas la tête Lisbon, je suis juste déçu de la part de vos patrons, de vous utiliser ainsi pour obtenir de moi ce qu’ils veulent.” Répondit simplement le mentaliste.
“_ Mais de quoi parlez-vous?” interrogea Lisbon, ne comprenant pas vraiment ce qu’il voulait dire, ou du moins ne voulait-elle pas comprendre.
“_ Nous savons très bien vous et moi que jamais je ne serais renvoyé, vous par contre, ils ne se gêneront pas pour vous virer à la moindre occasion, au moindre faux pas de ma part. Ils vous utilisent pour obtenir ce qu’ils veulent et je suis bien obligé de dire que je fait exactement ce qu’ils veulent.”
“_ Vous n’êtes pas obligé de le faire Jane, rien ne vous y oblige.”
“_ Si, moi, je ne pourrais plus me regarder dans une glace en sachant que vous avez perdu votre travail par ma faute et que je n’ais rien fait pour empêcher ça.”
Les mots de Jane firent leur chemin dans la tête de la jeune femme et un sourire naquit sur ses lèvres. Alors ainsi Jane avait fait ça pour elle? Elle ne savait pas vraiment quoi en penser mais elle était bien contente de l’intérêt que lui portait le mentaliste. Il est vrai qu’il avait mal agit et que, malgré les menaces, il n’aurait jamais été renvoyée. Elle par contre avait bien souvent eu des reproches sur le fait qu’elle ne parvenait pas à maitriser son consultant et bien souvent on lui avait dit qu’elle pourrait être remplacée par quelqu’un qui serait capable de le gérer. Elle se doutait qu’une telle personne n’existait pas, mais elle laissait ses patrons le croire.
Lisbon continuait de conduire tout en pensant aux mots de Jane lorsque quelque chose attira son attention sur le trottoir à coté de là où sa voiture était arrêtée. Un homme venait d’entrer dans une banque et elle aurait parié qu’il n’était pas là pour consulter son compte bancaire. Lorsque le feu passa au vert, la jeune femme tourna et alla se garer sur le parking à coté de la banque, sous l’œil surprit de son passager.
Elle défit sa ceinture, vérifia son arme et sortit de la voiture. Mais avant d’aller plus loin, elle repassa la tête dans la voiture et s’adressa à Jane.
“_ Vous ne bougez pas de là,” lui ordonna-t-elle, sérieuse. “Je reviens mais je ne veux pas vous voir hors de cette voiture.”
“_ Que se passe-t-il Lisbon?” lui demanda Jane, soudain inquiet.
“_ Un braquage de banque, du moins je le pense et je ne veux pas que vous vous mêliez de cette histoire, donc vous restez ici et vous m’attendez.”
Bien qu’il ne soit pas rassuré à l’idée de la laisser y aller seule, il n’avait pas le choix et pour une fois il décida de l’écouter et de ne pas bouger de la voiture. Il avait un mauvais pressentiment, mais jamais Lisbon ne l’écouterait, elle allait faire son travail comme toujours.
Jane vit Lisbon entrer dans la banque, son arme discrètement cachée sous sa veste et il attendit, la peur au ventre. Quelque chose allait mal se passer, il en aurait mit sa main au feu et comme si on l’avait entendu, des coups de feux résonnèrent dans la banque, le faisant sursauter.
Le mentaliste sortit en courant de la voiture et se précipita vers la porte de la banque, dans l’espoir fou de pouvoir y entrer et calmer les choses. Il avait le don de manipuler les gens et il comptait bien l’utiliser sur le braqueur afin de le calmer et de faire sortir tous le monde, mais lorsqu’il arriva devant la porte, son sang se glaça dans ses veines, le souffle lui manqua et son cœur se mit à battre de façon désordonné. La peur au ventre, il vit Lisbon maintenu par un homme qui braquait une arme sur les clients de la banque.
La jeune femme ne semblait pas vraiment avoir peur, elle devait certainement être habituée à ce genre de situation, mais pas lui, même depuis qu’il travaillait au CBI il ne s’était jamais fait à ce genre de situation. Et là, c’était encore pire que tout. Sa collègue, sa patronne, son amie était en mauvaise posture et il ne pouvait rien faire pour lui venir en aide.
Lisbon tourna la tête et ses yeux croisèrent ceux inquiets de Jane. Elle lui fit signe discrètement de s’éloigner afin que l’homme ne le voit pas mais Jane ne fut pas assez rapide et l’homme le vit à travers la vitre de la porte principale.
Un nouveau coup de feu résonna alors et Jane s’effondra au sol, sous les cris désespérés de Lisbon.
Me revoilà avec une nouvelle mini-fi, et oui encore mais je vous rassure, vous aurez la fin avant que je parte, promit
Bon pas besoin de résumé, le titre parle de lui-même alors je vous laisse découvrir tout ça
Bonne lecture
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Quand une banale journée se change en cauchemar
Quand une banale journée se change en cauchemar
La voiture roulait à une allure extrême et Jane avait du mal à rester en place sur son siège, mais il n’avait pas le choix. La course poursuite durait depuis presque deux heures mais le preneur d’otage n’était pas décidé à stopper sa course, alors Cho continuait de le suivre, aussi longtemps et aussi loin que possible jusqu’à ce qu’il parvienne à stopper la voiture et arrêter le type.
La seule chose à laquelle pensait Jane était l’otage. La jeune femme se trouvait avec cet homme depuis maintenant presque deux jours. Toute cette histoire avait commencé simplement en réalité mais les choses avaient vite dégénérés.
Deux jours plus tôt
Lisbon se trouvait dans son bureau à remplir des rapports en retard, et quelques plaintes à l’encontre de Jane également.
Ce dernier avait une fois de plus dépassé les bornes et s’en était prit à un haut fonctionnaire qui n’avait pas du tout apprécié être ainsi dégradé en publique, devant tout son personnel de maison. La jeune femme avait tenté de calmer les choses et cela semblait avoir fonctionné mais lorsqu’elle avait reçu la plainte, elle s’était bien rendu compte que ce ne serait pas si facile.
L’homme demandait le renvoi de Jane sans conditions. Alors elle réfléchissait au moyen de le faire changer d’avis avant qu’il n’aille plus loin et qu’il n’exige plus encore. La seule solution était d’allé le voir et de régler cette histoire directement avec lui et Jane.
Lisbon se leva de son fauteuil, quitta son bureau et se rendit auprès de Jane qui somnolait sur son canapé, comme toujours. Elle le poussa du genou et il se redressa vivement, encore ensommeillé.
“_ Allez Jane debout,” lui ordonna-t-elle.
“_ Mmmm, Lisbon que se passe-t-il?” Questionna Jane, les yeux à moitié ouvert.
“_ Nous allons voir monsieur Johnston pour que vous présentiez vos excuses,” déclara Lisbon.
“_ Mes excuses? Pourquoi? Il a mérité ce que j’ai dis, tout était vrai.” Se défendit le mentaliste.
“_ Peut-etre mais à présent il exige votre renvoi et peut-etre même le mien,” termina Lisbon à voix basse.
Il n’en fallut pas plus à Jane pour se lever, prendre sa veste et suivre Lisbon. Il ne voulait pas vraiment présenter ses excuses, il ne craignait pas non plus d’être renvoyée, il savait que ça n’arriverait pas, mais de savoir que le poste de Lisbon était aussi dans la balance suffisait pour qu’il mette son orgueil de coté et qu’il fasse ce qu’on lui demandait. La jeune femme n’avait pas à souffrir de ses bêtises, elle ne méritait pas de perdre sa place à cause de lui.
Les trois autres agents levèrent la tête en voyant passer Lisbon et Jane. Ils savaient tous pourquoi ce dernier y allait, ils savaient qu’il ne voulait pas que Lisbon parte et soit remplacer par quelqu’un d’autre, quelqu’un qui ne lui laisserait pas autant de liberté. Et eux non plus ne voulaient pas voir Lisbon partir, ils aimaient beaucoup leur patronne, c’était une femme bien et un excellent agent. Elle avait travaillé dure pour en arriver là alors il ne fallait pas qu’une énième bêtise du mentaliste la prive de se qu’elle s’était tant donnée de mal à obtenir.
Dans la voiture qui les conduisait chez les Johnston, le silence était pesant et Lisbon ne faisait rien pour l’apaiser. Au contraire, elle se concentrait sur la route, regardant dans les rétroviseurs, s’assurant qu’elle ne roulait pas trop vite, tout pourvu qu’elle ne croise pas les yeux de son consultant.
La menace de son renvoi lui faisait peur, elle ne voulait pas le perdre, elle ne voulait pas qu’il parte, même si cela voulait dire qu’elle serait enfin tranquille, qu’elle ne devrait plus constamment veiller sur lui. Elle préférait bien plus devoir le surveiller à longueur de journée plutôt que de le voir disparaitre de sa vie. Ce constat c’était fait lorsqu’elle avait reçu la plainte et depuis elle ne cessait de se torturer l’esprit avec des questions sans réponses.
Que deviendrait Jane s’il n’avait plus son travail? Que ferait-il à longueur de journée s’il n’avait plus à l’embêter? Que deviendrait-elle sans lui? Pourrait-elle continuer de travailler en le sachant loin? Toutes ces questions tournaient dans sa tête et elle savait qu’elle ne pourrait pas y répondre sans en parler avec lui.
Ils arrivèrent enfin chez les Johnston et Lisbon se gara devant la maison avant de sortir de la voiture, suivit par un Jane soucieux. Elle ne le voyait pas souvent ainsi et se demandait ce qui pouvait bien le faire réfléchir autant. Mais elle se poserait ces questions plus tard, pour le moment il fallait réparer les bêtises de son consultant et le plus vite possible. Elle ne voulait définitivement pas qu’il parte. Peu importait si elle devait perdre son poste, du moment que lui ne perdait pas le sien. Il ferait n’importe quoi si personne ne veillait sur lui, il pourrait bien partir seul à la recherche de John le Rouge et elle ne le voulait pas, sachant parfaitement comment cela se terminerait.
La jeune femme fut sortit de ses réflexions par la porte d’entrée qui s’ouvrit sur le majordome qui les fit entrer. Ils patientèrent donc avant de voir arriver monsieur Johnston, impeccable dans son costume de haut couturier. L’homme approcha, une mine dure et un sourire mauvais sur le visage.
“_ Agent Lisbon, bien le bonjour,” salua le maitre des lieux.
“_ Bonjour monsieur Johnston,” répondit poliment Lisbon. “Nous sommes venu aujourd’hui pour que mon collègue vous présente ses excuses pour son impolitesse de l’autre jour.”
“_ Oui bien sur, et bien monsieur Jane?”
“_ Je… je suis vraiment désolé de vous avoir parlé ainsi devant vos employés et je promets de ne plus jamais vous insulter.”
Le son de sa voix n’était pas très convaincant mais c’était déjà ça venant de Patrick Jane et monsieur Johnston sembla satisfait.
Finalement, Jane et Lisbon prirent congé de l’homme et remontèrent en voiture, toujours dans le silence. Ils n’avaient rien à se dire, ils savaient parfaitement ce que pensait l’autre. Jane avait fait ça pour elle et Lisbon le savait, elle lui en était reconnaissante.
Au bout de quelques minutes de route, Lisbon ouvrit enfin la bouche en s’adressant à son collègue.
“_ Je vous remercie de ce que vous avez fait Jane.” Commença la jeune femme.
“_ ….”
“_ Je ne pensais pas que vous iriez vraiment vous excuser et je suis contente que vous l’aillez fait.” Continua-t-elle malgré son silence.
“_ ….”
“_ Jane, vous allez me faire la tête encore longtemps?”
“_ Je ne vous fait pas la tête Lisbon, je suis juste déçu de la part de vos patrons, de vous utiliser ainsi pour obtenir de moi ce qu’ils veulent.” Répondit simplement le mentaliste.
“_ Mais de quoi parlez-vous?” interrogea Lisbon, ne comprenant pas vraiment ce qu’il voulait dire, ou du moins ne voulait-elle pas comprendre.
“_ Nous savons très bien vous et moi que jamais je ne serais renvoyé, vous par contre, ils ne se gêneront pas pour vous virer à la moindre occasion, au moindre faux pas de ma part. Ils vous utilisent pour obtenir ce qu’ils veulent et je suis bien obligé de dire que je fait exactement ce qu’ils veulent.”
“_ Vous n’êtes pas obligé de le faire Jane, rien ne vous y oblige.”
“_ Si, moi, je ne pourrais plus me regarder dans une glace en sachant que vous avez perdu votre travail par ma faute et que je n’ais rien fait pour empêcher ça.”
Les mots de Jane firent leur chemin dans la tête de la jeune femme et un sourire naquit sur ses lèvres. Alors ainsi Jane avait fait ça pour elle? Elle ne savait pas vraiment quoi en penser mais elle était bien contente de l’intérêt que lui portait le mentaliste. Il est vrai qu’il avait mal agit et que, malgré les menaces, il n’aurait jamais été renvoyée. Elle par contre avait bien souvent eu des reproches sur le fait qu’elle ne parvenait pas à maitriser son consultant et bien souvent on lui avait dit qu’elle pourrait être remplacée par quelqu’un qui serait capable de le gérer. Elle se doutait qu’une telle personne n’existait pas, mais elle laissait ses patrons le croire.
Lisbon continuait de conduire tout en pensant aux mots de Jane lorsque quelque chose attira son attention sur le trottoir à coté de là où sa voiture était arrêtée. Un homme venait d’entrer dans une banque et elle aurait parié qu’il n’était pas là pour consulter son compte bancaire. Lorsque le feu passa au vert, la jeune femme tourna et alla se garer sur le parking à coté de la banque, sous l’œil surprit de son passager.
Elle défit sa ceinture, vérifia son arme et sortit de la voiture. Mais avant d’aller plus loin, elle repassa la tête dans la voiture et s’adressa à Jane.
“_ Vous ne bougez pas de là,” lui ordonna-t-elle, sérieuse. “Je reviens mais je ne veux pas vous voir hors de cette voiture.”
“_ Que se passe-t-il Lisbon?” lui demanda Jane, soudain inquiet.
“_ Un braquage de banque, du moins je le pense et je ne veux pas que vous vous mêliez de cette histoire, donc vous restez ici et vous m’attendez.”
Bien qu’il ne soit pas rassuré à l’idée de la laisser y aller seule, il n’avait pas le choix et pour une fois il décida de l’écouter et de ne pas bouger de la voiture. Il avait un mauvais pressentiment, mais jamais Lisbon ne l’écouterait, elle allait faire son travail comme toujours.
Jane vit Lisbon entrer dans la banque, son arme discrètement cachée sous sa veste et il attendit, la peur au ventre. Quelque chose allait mal se passer, il en aurait mit sa main au feu et comme si on l’avait entendu, des coups de feux résonnèrent dans la banque, le faisant sursauter.
Le mentaliste sortit en courant de la voiture et se précipita vers la porte de la banque, dans l’espoir fou de pouvoir y entrer et calmer les choses. Il avait le don de manipuler les gens et il comptait bien l’utiliser sur le braqueur afin de le calmer et de faire sortir tous le monde, mais lorsqu’il arriva devant la porte, son sang se glaça dans ses veines, le souffle lui manqua et son cœur se mit à battre de façon désordonné. La peur au ventre, il vit Lisbon maintenu par un homme qui braquait une arme sur les clients de la banque.
La jeune femme ne semblait pas vraiment avoir peur, elle devait certainement être habituée à ce genre de situation, mais pas lui, même depuis qu’il travaillait au CBI il ne s’était jamais fait à ce genre de situation. Et là, c’était encore pire que tout. Sa collègue, sa patronne, son amie était en mauvaise posture et il ne pouvait rien faire pour lui venir en aide.
Lisbon tourna la tête et ses yeux croisèrent ceux inquiets de Jane. Elle lui fit signe discrètement de s’éloigner afin que l’homme ne le voit pas mais Jane ne fut pas assez rapide et l’homme le vit à travers la vitre de la porte principale.
Un nouveau coup de feu résonna alors et Jane s’effondra au sol, sous les cris désespérés de Lisbon.
TBC…
Sweetylove30- Red John
- Personnage préféré : lisbon, jane
Loisirs : lecture, ecriture
Localisation : devant mon ordi avec Patrick Jane dans mes bras
Re: Course poursuite ^
ça commence fort !!!
Mais pourquoi c'est-elle arrêté à cette fichu banque
En tout cas j'adore et il me tarde la suite
Mais pourquoi c'est-elle arrêté à cette fichu banque
En tout cas j'adore et il me tarde la suite
Invité- Invité
Re: Course poursuite ^
la suite ce soir ou demain, là j'écris la suite de mon autre fic
Sweetylove30- Red John
- Personnage préféré : lisbon, jane
Loisirs : lecture, ecriture
Localisation : devant mon ordi avec Patrick Jane dans mes bras
Re: Course poursuite ^
Une nouvelle mini-fic
Et ça commence fort
Jane lancé dans une course poursuite pour sauver Lisbon...J'ai hâte de voir ce que tu nous réserves comme rebondissements
Et ça commence fort
Jane lancé dans une course poursuite pour sauver Lisbon...J'ai hâte de voir ce que tu nous réserves comme rebondissements
Johel- In Jane we trust
- Personnage préféré : Jane et Cho
Loisirs : Lecture, ciné, jeux vidéo et suuuurf !
Localisation : près de l'océan
Re: Course poursuite ^
contente que ça te plaise Johel mais je ne vais pas être trop sadique avec cette mini fic, je me teste sur d'autres terrain inconnus de mon esprit tordu si tu vois ce que je veux dire
Sweetylove30- Red John
- Personnage préféré : lisbon, jane
Loisirs : lecture, ecriture
Localisation : devant mon ordi avec Patrick Jane dans mes bras
Re: Course poursuite ^
Sweety is back
OMG OMG
Ca démarre fort
Jane qui s'effrondre sur le sol ?? Pourvu qu'il n'est rien Allez Jane !! Relève-toi et va vite sauver ta belle :bounce: :bounce: Puis pourquoi fallait-il que Lisbon entre dans cette fichue banque et mette sa vie en danger ??
OMG !! Que de suspens et de rebondissements !!
J'ADORE J'ADORE J'ADORE
RESPECT RESPECT
VLS VLS VLS
OMG OMG
Ca démarre fort
Jane qui s'effrondre sur le sol ?? Pourvu qu'il n'est rien Allez Jane !! Relève-toi et va vite sauver ta belle :bounce: :bounce: Puis pourquoi fallait-il que Lisbon entre dans cette fichue banque et mette sa vie en danger ??
OMG !! Que de suspens et de rebondissements !!
J'ADORE J'ADORE J'ADORE
RESPECT RESPECT
VLS VLS VLS
JisbonAddict- Red John
- Personnage préféré : Jane, Lisbon & Cho
Loisirs : Lire des romans, écrire, faire du jogging, regarder Doctor Who, Mentalist et Rizzoli&Isles
Localisation : Dans ma Bretagne natale rêvant de Simon Baker, de David Tennant & de Matt Smith
Re: Course poursuite ^
je suis en train de l'écrire, comme j'ai un peu de mal avec l'autre fic j'avance celle-ci, mais il n'y aura que 3 voir 4 chapitres, pas plus
Sweetylove30- Red John
- Personnage préféré : lisbon, jane
Loisirs : lecture, ecriture
Localisation : devant mon ordi avec Patrick Jane dans mes bras
Re: Course poursuite ^
elle arrive d'ici une petite demi heure
Sweetylove30- Red John
- Personnage préféré : lisbon, jane
Loisirs : lecture, ecriture
Localisation : devant mon ordi avec Patrick Jane dans mes bras
Re: Course poursuite ^
Aaaaaaaaaaahhhhhhhhhhhh
JisbonAddict- Red John
- Personnage préféré : Jane, Lisbon & Cho
Loisirs : Lire des romans, écrire, faire du jogging, regarder Doctor Who, Mentalist et Rizzoli&Isles
Localisation : Dans ma Bretagne natale rêvant de Simon Baker, de David Tennant & de Matt Smith
Re: Course poursuite ^
Pour la je ne sais pas combientième de fois "Pauvre Jane" xD
C'est pas possible de le faire souffrir autant mdr
VLS =)
C'est pas possible de le faire souffrir autant mdr
VLS =)
Invité- Invité
Re: Course poursuite ^
Et voilà la suite, je suis inspirée sur ce coup vous avez de la chance
Bonne lecture
Jane se releva difficilement, la douleur à son épaule lui arrachant un petit cri. Il plaqua sa main sur sa blessure et constata que la balle ne l’avait qu’effleuré, laissant un mince filet de sang couler sur son bras, pas de quoi le tuer mais assez pour lui faire mal. Il releva la tête et croisa le regard de Lisbon, il pouvait voir à quel point elle avait peur pour lui et il lui adressa un petit sourire rassurant. Cela sembla lui suffire car il la vit se détendre et reporter son attention sur ce qu’il se passait à l’intérieur. L’homme la maintenait toujours étroitement contre lui mais cette fois son arme était placée sur la tempe de la jeune femme.
Jane sentit son cœur faire des bonds dans sa poitrine en voyant ça et il voulu entrer dans la banque mais un éclair de lucidité le traversa et il sortit son téléphone afin d’appeler Cho et les autres. Il ne pouvait rien faire seul, en réalité il ne pouvait rien faire du tout. Il n’était même pas flic, il n’avait pas d’arme et il aurait été incapable de se battre pour sauver Lisbon. A cet instant il se trouva bien inutile et il se demanda ce qu’il faisait dans cette équipe. Il ne leur apportait que des problèmes, même s’il aidait beaucoup à résoudre des enquêtes.
Cho lui répondit rapidement et Jane raccrocha, s’éloignant de la porte. Il savait qu’il ne devait pas rester si prêt car sa vie serait en danger, si jamais l’homme se sentait menacé il pourrait de nouveau lui tirer dessus.
Il se rapprocha de la voiture de Lisbon et en ouvrit le coffre duquel il sortit un gilet par balle. Il n’aimait pas ce genre d’outil, trop inconfortable à son gout, mais bien utile dans pareille circonstance. Il l’enfila rapidement et se retourna pour voir arriver Cho et les autres, suivit de plusieurs voitures de police. Un ruban jaune fut mis en place à une distance respectable de l’entrée de la banque et les agents s’installèrent à l’arrière d’un camion faisant office de QG. Jane écouta tout ce qui se disait, approuvant les dires de Cho conquérant la prise d’otage. Il avait confiance en lui, une confiance aveugle. Apres Lisbon, Cho était la personne à qui il confierait sa vie sans hésitations.
“_ Pour le moment nous devons établir un contacte avec le preneur d’otage,” commença l’asiatique. “Nous devons savoir ce qu’il veut, ses exigences et tenter d’instaurer une relation de confiance avec lui.”
“_ Nous avons installé une ligne directe avec l’intérieur de la banque,” l’informa un agent.
“_ Bien, en attendant que le négociateur arrive il nous faut savoir s’il y a des blessés,” précisa Cho avant de se tourner vers Jane. “Ça va vieux?”
“_ Une égratignure,” répondit Jane alors que Cho regardait son épaule.
“_ Une ambulance arrive, tu iras te faire soigner.”
“_ Ce n’est rien je te dis, ce qui importe c’est de sortir Lisbon de là.”
Cho approuva et il reporta son attention sur les plans que venait de déplier un agent. Il examina les moindres recoins, cherchant un accès direct à l’intérieur sans se faire remarquer. Mais il ne trouva rien et il tapa du poing contre la porte du camion, faisant sursauter tout le monde, y comprit Jane. C’Était bien la première fois qu’il voyait son ami réagir ainsi et cela ne le rassura pas. Si Cho perdait patience cela n’annoncer rien de bon.
Quelques minutes plus tard le négociateur arriva et alors les choses dérapèrent pour devenir pires que tout ce que Jane aurait pût imaginer. L’homme n’écoutait rien de ce que pouvait lui dire les agents du CBI, il avait une idée en tête et la mit en application. Et là, tout dérapa, le preneur d’otage prit peur lorsque des policiers tentèrent d’entrer dans la bâtisse et il tira sur les otages, en tuant deux et en blessant trois. Tout le long de l’assaut il ne lâcha pas Lisbon qui se retrouva être le gilet par balle de l’homme.
Jane n’avait jamais eu aussi peur de toute sa vie, de voir sa collègue ainsi, prise entre deux feux, incertaine de la suite des événements, la peur se lisant dans ses yeux. Il ne supportait pas ça, il ne supportait pas de la voir là-bas, sa vie en danger alors que lui était là, bien à l’abri dans ce camion.
Les minutes se changèrent en heures et la nuit arriva. Les blessés étaient toujours dans la banque et l’homme ne voulait laisser personne entrer pour les soigner. Finalement, après que Jane lui eut parlé, il accepta que deux secouristes viennent et s’occupent des otages. Il accepta même de les laissé sortir.
Le jour se leva et il restait encore dans la banque trois otages plus Lisbon. La pauvre femme était fatiguée, elle n’avait pas dormis de la nuit, préférant conserver son attention sur l’homme en prévision de ce qui pourrait arriver. Elle savait qu’il allait perdre patience, qu’il allait faire une bêtise et, qui sait, peut-etre s’en prendre aux otages restant. Etant le seule agent des forces de l’ordre, il était de son devoir de veiller à ce qu’il n’arrive rien à personne.
Jane de son coté n’avait pas plus dormis que Lisbon, tous comme Cho et les autres. Tous attendaient un signe du preneur d’otage, quelque chose qui leur permette de faire avancer la situation. Ils entamaient le deuxième jour de la prise d’otage et tout le monde était fatigué, mais personne ne le montrait.
Le mentaliste avait l’habitude de ne pas dormir, mais en général il pensait à John Le Rouge, à la façon dont il le tuerait, dont il se vengerait de la perte de sa famille. Mais cette nuit, toutes ses pensées étaient allées à Lisbon. Il ne pouvait s’empêcher d’avoir peur, de la savoir là-bas lui faisait prendre conscience de l’attachement qu’il avait pour la jeune femme.
Les choses changèrent alors sans que personne ne sache vraiment ce qu’il s’était passé. Le preneur d’otage changea de tactique et il sortit de la banque, Lisbon toujours devant lui et il prit la fuite. Il monta dans une voiture dont les clés étaient restées sur le contacte et démarra si vite que personne ne parvint à l’empêcher de passer.
Cho et Jane furent les premiers à réagir et ils s’élancèrent à sa poursuite. L’asiatique monta dans sa voiture et Jane s’installa à la place passager. Et là, la plus longue poursuite de sa vie commença, une poursuite dont il ne connaissait pas la fin. La plupart du temps il était avec Lisbon dans ces moments-là, aujourd’hui, il était avec Cho et il priait pour qu’il n’arrive rien à Lisbon, pour qu’elle s’en sorte, pour qu’ils parviennent à rattraper la voiture et la sortir de là.
“_ Somme à la poursuite d’une voiture noir immatriculée en Californie, se dirigeant vers la sortit de la ville coté Nord,” annonça Cho dans la radio, “demande renfort immédiat.”
“_ Tu crois que tu vas réussir à l’arrêter?” demanda Jane, la peur dans la voix.
“_ Je vais tout faire pour,” lui répondit-il.
Cho accéléra lorsqu’ils quittèrent la ville et il se rapprocha de la voiture. Mais alors qu’ils allaient le coincer un peu plus loin, une voiture de police fit irruption devant celle du preneur d’otage et ce dernier donna un coup de volant pour l’éviter, partant ainsi sur le bas coté et filant à vive allure dans la direction du ravin qui se trouvait à une centaine de mettre de là.
Jane sentit les battements de son cœur faire des bonds dans sa poitrine lorsqu’il vit la voiture approcher du bord et Cho accéléra encore plus, tentant de se rapprocher de la voiture.
“_ Plus vite Cho,” supplia Jane.
“_ J’ai le pied au plancher je ne peux pas faire mieux.”
Les deux voitures étaient à présent cote à cote et le mentaliste pouvait voir sa patronne, les mains menottées, assise coté passager.
“_ Lisbon!” Appela Jane.
Lisbon jeta un regard désespéré à Jane et celui-ci fut incapable de la rassurer pour une fois, ses propres yeux reflétant toute la peur que la situation avait provoqué en lui. Les yeux brillants de la jeune femme se remplirent de larme lorsque la conclusion de tout ça se fit dans sa tête. Elle allait mourir et elle ne pourrait rien y faire.
“_ Sautez de la voiture Lisbon,” supplia Jane. “Sautez maintenant.”
Lisbon reporta son attention sur le bord de la falaise et tenta cette dernière chose qui pourrait peut-etre lui sauver la vie. Elle parvint à ouvrir la portière de la voiture et sauta au moment même où la voiture basculait dans le vide.
Jane vit Lisbon sauter et il hurla de toutes ses forces lorsqu’elle disparut de son champ de vision en même temps que la voiture.
“_ LISBON!!!!”
Bonne lecture
*************
Prise d'otage
Prise d'otage
Jane se releva difficilement, la douleur à son épaule lui arrachant un petit cri. Il plaqua sa main sur sa blessure et constata que la balle ne l’avait qu’effleuré, laissant un mince filet de sang couler sur son bras, pas de quoi le tuer mais assez pour lui faire mal. Il releva la tête et croisa le regard de Lisbon, il pouvait voir à quel point elle avait peur pour lui et il lui adressa un petit sourire rassurant. Cela sembla lui suffire car il la vit se détendre et reporter son attention sur ce qu’il se passait à l’intérieur. L’homme la maintenait toujours étroitement contre lui mais cette fois son arme était placée sur la tempe de la jeune femme.
Jane sentit son cœur faire des bonds dans sa poitrine en voyant ça et il voulu entrer dans la banque mais un éclair de lucidité le traversa et il sortit son téléphone afin d’appeler Cho et les autres. Il ne pouvait rien faire seul, en réalité il ne pouvait rien faire du tout. Il n’était même pas flic, il n’avait pas d’arme et il aurait été incapable de se battre pour sauver Lisbon. A cet instant il se trouva bien inutile et il se demanda ce qu’il faisait dans cette équipe. Il ne leur apportait que des problèmes, même s’il aidait beaucoup à résoudre des enquêtes.
Cho lui répondit rapidement et Jane raccrocha, s’éloignant de la porte. Il savait qu’il ne devait pas rester si prêt car sa vie serait en danger, si jamais l’homme se sentait menacé il pourrait de nouveau lui tirer dessus.
Il se rapprocha de la voiture de Lisbon et en ouvrit le coffre duquel il sortit un gilet par balle. Il n’aimait pas ce genre d’outil, trop inconfortable à son gout, mais bien utile dans pareille circonstance. Il l’enfila rapidement et se retourna pour voir arriver Cho et les autres, suivit de plusieurs voitures de police. Un ruban jaune fut mis en place à une distance respectable de l’entrée de la banque et les agents s’installèrent à l’arrière d’un camion faisant office de QG. Jane écouta tout ce qui se disait, approuvant les dires de Cho conquérant la prise d’otage. Il avait confiance en lui, une confiance aveugle. Apres Lisbon, Cho était la personne à qui il confierait sa vie sans hésitations.
“_ Pour le moment nous devons établir un contacte avec le preneur d’otage,” commença l’asiatique. “Nous devons savoir ce qu’il veut, ses exigences et tenter d’instaurer une relation de confiance avec lui.”
“_ Nous avons installé une ligne directe avec l’intérieur de la banque,” l’informa un agent.
“_ Bien, en attendant que le négociateur arrive il nous faut savoir s’il y a des blessés,” précisa Cho avant de se tourner vers Jane. “Ça va vieux?”
“_ Une égratignure,” répondit Jane alors que Cho regardait son épaule.
“_ Une ambulance arrive, tu iras te faire soigner.”
“_ Ce n’est rien je te dis, ce qui importe c’est de sortir Lisbon de là.”
Cho approuva et il reporta son attention sur les plans que venait de déplier un agent. Il examina les moindres recoins, cherchant un accès direct à l’intérieur sans se faire remarquer. Mais il ne trouva rien et il tapa du poing contre la porte du camion, faisant sursauter tout le monde, y comprit Jane. C’Était bien la première fois qu’il voyait son ami réagir ainsi et cela ne le rassura pas. Si Cho perdait patience cela n’annoncer rien de bon.
Quelques minutes plus tard le négociateur arriva et alors les choses dérapèrent pour devenir pires que tout ce que Jane aurait pût imaginer. L’homme n’écoutait rien de ce que pouvait lui dire les agents du CBI, il avait une idée en tête et la mit en application. Et là, tout dérapa, le preneur d’otage prit peur lorsque des policiers tentèrent d’entrer dans la bâtisse et il tira sur les otages, en tuant deux et en blessant trois. Tout le long de l’assaut il ne lâcha pas Lisbon qui se retrouva être le gilet par balle de l’homme.
Jane n’avait jamais eu aussi peur de toute sa vie, de voir sa collègue ainsi, prise entre deux feux, incertaine de la suite des événements, la peur se lisant dans ses yeux. Il ne supportait pas ça, il ne supportait pas de la voir là-bas, sa vie en danger alors que lui était là, bien à l’abri dans ce camion.
Les minutes se changèrent en heures et la nuit arriva. Les blessés étaient toujours dans la banque et l’homme ne voulait laisser personne entrer pour les soigner. Finalement, après que Jane lui eut parlé, il accepta que deux secouristes viennent et s’occupent des otages. Il accepta même de les laissé sortir.
Le jour se leva et il restait encore dans la banque trois otages plus Lisbon. La pauvre femme était fatiguée, elle n’avait pas dormis de la nuit, préférant conserver son attention sur l’homme en prévision de ce qui pourrait arriver. Elle savait qu’il allait perdre patience, qu’il allait faire une bêtise et, qui sait, peut-etre s’en prendre aux otages restant. Etant le seule agent des forces de l’ordre, il était de son devoir de veiller à ce qu’il n’arrive rien à personne.
Jane de son coté n’avait pas plus dormis que Lisbon, tous comme Cho et les autres. Tous attendaient un signe du preneur d’otage, quelque chose qui leur permette de faire avancer la situation. Ils entamaient le deuxième jour de la prise d’otage et tout le monde était fatigué, mais personne ne le montrait.
Le mentaliste avait l’habitude de ne pas dormir, mais en général il pensait à John Le Rouge, à la façon dont il le tuerait, dont il se vengerait de la perte de sa famille. Mais cette nuit, toutes ses pensées étaient allées à Lisbon. Il ne pouvait s’empêcher d’avoir peur, de la savoir là-bas lui faisait prendre conscience de l’attachement qu’il avait pour la jeune femme.
Les choses changèrent alors sans que personne ne sache vraiment ce qu’il s’était passé. Le preneur d’otage changea de tactique et il sortit de la banque, Lisbon toujours devant lui et il prit la fuite. Il monta dans une voiture dont les clés étaient restées sur le contacte et démarra si vite que personne ne parvint à l’empêcher de passer.
Cho et Jane furent les premiers à réagir et ils s’élancèrent à sa poursuite. L’asiatique monta dans sa voiture et Jane s’installa à la place passager. Et là, la plus longue poursuite de sa vie commença, une poursuite dont il ne connaissait pas la fin. La plupart du temps il était avec Lisbon dans ces moments-là, aujourd’hui, il était avec Cho et il priait pour qu’il n’arrive rien à Lisbon, pour qu’elle s’en sorte, pour qu’ils parviennent à rattraper la voiture et la sortir de là.
“_ Somme à la poursuite d’une voiture noir immatriculée en Californie, se dirigeant vers la sortit de la ville coté Nord,” annonça Cho dans la radio, “demande renfort immédiat.”
“_ Tu crois que tu vas réussir à l’arrêter?” demanda Jane, la peur dans la voix.
“_ Je vais tout faire pour,” lui répondit-il.
Cho accéléra lorsqu’ils quittèrent la ville et il se rapprocha de la voiture. Mais alors qu’ils allaient le coincer un peu plus loin, une voiture de police fit irruption devant celle du preneur d’otage et ce dernier donna un coup de volant pour l’éviter, partant ainsi sur le bas coté et filant à vive allure dans la direction du ravin qui se trouvait à une centaine de mettre de là.
Jane sentit les battements de son cœur faire des bonds dans sa poitrine lorsqu’il vit la voiture approcher du bord et Cho accéléra encore plus, tentant de se rapprocher de la voiture.
“_ Plus vite Cho,” supplia Jane.
“_ J’ai le pied au plancher je ne peux pas faire mieux.”
Les deux voitures étaient à présent cote à cote et le mentaliste pouvait voir sa patronne, les mains menottées, assise coté passager.
“_ Lisbon!” Appela Jane.
Lisbon jeta un regard désespéré à Jane et celui-ci fut incapable de la rassurer pour une fois, ses propres yeux reflétant toute la peur que la situation avait provoqué en lui. Les yeux brillants de la jeune femme se remplirent de larme lorsque la conclusion de tout ça se fit dans sa tête. Elle allait mourir et elle ne pourrait rien y faire.
“_ Sautez de la voiture Lisbon,” supplia Jane. “Sautez maintenant.”
Lisbon reporta son attention sur le bord de la falaise et tenta cette dernière chose qui pourrait peut-etre lui sauver la vie. Elle parvint à ouvrir la portière de la voiture et sauta au moment même où la voiture basculait dans le vide.
Jane vit Lisbon sauter et il hurla de toutes ses forces lorsqu’elle disparut de son champ de vision en même temps que la voiture.
“_ LISBON!!!!”
TBC…
Sweetylove30- Red John
- Personnage préféré : lisbon, jane
Loisirs : lecture, ecriture
Localisation : devant mon ordi avec Patrick Jane dans mes bras
Re: Course poursuite ^
OHH NOOOOOOOOOOOOOOOOOOON LISBON !!!!!!! ===> Sweety =>
J'espère que le fou qui a embarquer lisbon est mort dans la chute sinon je me charge de son cas moi même
PITIÉ Fait que Lisbon survive
VLS VLS VLS
J'espère que le fou qui a embarquer lisbon est mort dans la chute sinon je me charge de son cas moi même
PITIÉ Fait que Lisbon survive
VLS VLS VLS
Invité- Invité
Re: Course poursuite ^
j'écris la suite en ce moment et j'espère avoir le temps de la poster avant de partir travailler
Sweetylove30- Red John
- Personnage préféré : lisbon, jane
Loisirs : lecture, ecriture
Localisation : devant mon ordi avec Patrick Jane dans mes bras
Re: Course poursuite ^
OH NONNNN pauvre Lisbon!!! J'espère qu'elle n'a rien et que l'autre tarlouze est mort
VITE LA SUITE!!!!!!
VITE LA SUITE!!!!!!
Re: Course poursuite ^
ça continue sur les chapeaux de roues
La prise de conscience de Jane est
reste plus qu'à pour que tout finisse bien
La prise de conscience de Jane est
reste plus qu'à pour que tout finisse bien
Johel- In Jane we trust
- Personnage préféré : Jane et Cho
Loisirs : Lecture, ciné, jeux vidéo et suuuurf !
Localisation : près de l'océan
Re: Course poursuite ^
j'avance bien mais je pense que la suite ne sera là que demain car je vais bientôt partir travailler mais du coup j'ai pas trp avancé le chapitre 12 de mon autre fic je le ferais ce soir et j'espère pouvoir vous le poster demain, au moins un chapitre avant les vacances
Sweetylove30- Red John
- Personnage préféré : lisbon, jane
Loisirs : lecture, ecriture
Localisation : devant mon ordi avec Patrick Jane dans mes bras
Re: Course poursuite ^
OOOOOOOOH NOOOOOOOON LISBON !!!
Pauvre Jane qui se fait un sang d'encre pour elle mais j'espère qu'elle n'a rien et qu'elle va s'en sortir
Mais si ce malade embarque Lisbon dans sa chut, je
Ahlalalalalala !! Sweety ...
VLS VLS VLS VLS
Pauvre Jane qui se fait un sang d'encre pour elle mais j'espère qu'elle n'a rien et qu'elle va s'en sortir
Mais si ce malade embarque Lisbon dans sa chut, je
Ahlalalalalala !! Sweety ...
VLS VLS VLS VLS
JisbonAddict- Red John
- Personnage préféré : Jane, Lisbon & Cho
Loisirs : Lire des romans, écrire, faire du jogging, regarder Doctor Who, Mentalist et Rizzoli&Isles
Localisation : Dans ma Bretagne natale rêvant de Simon Baker, de David Tennant & de Matt Smith
Re: Course poursuite ^
Et voilà, c'est la fin de cette mini fic je suis contente que vous ayez aimé et j'espère que vous aimerez également la fin
désolée mais j'ai pas d'idée pour le titre de cette dernière partie...
Bonne lecture
Cho arrêta la voiture et Jane n’attendit pas pour en sortir en courant. Il se précipita vers le bord et tomba à genoux. Il laissa les larmes couler le long de ses joues et pleura la perte de Lisbon. Cho le rejoignit, lui posant une main sur l’épaule. Le mentaliste releva la tête et vit que son collègue pleurait aussi. Les deux hommes restèrent ainsi quelques minutes, tentant de se reprendre mais c’était impossible. Ils venaient de perdre une amie chère à leur cœur et ne pourrait jamais s’en remettre.
Finalement, Cho se releva lorsqu’il entendit une voiture s’arrêter derrière eux. C’Était les policiers qui avaient fait irruption durant la poursuite, ceux à cause de qui la voiture avait quitté la route, ceux à cause de qui Lisbon était morte. Il partit à leur rencontre, la rage au ventre et, lorsque le premier policier sortit de la voiture, il se jeta sur lui, le plaquant contre la portière.
“_ Vous êtes fier de vous?” lui lança-t-il, la colère se lisant dans ses yeux. “Vous avez tout fait foirer, vous l’avez conduit à la mort.”
“_ Monsieur calmez-vous,” intervint l’autre policier en tentant de maitriser Cho.
“_ Que je me calme? Vous voulez que je me calme alors qu’à cause de vous ma patronne est morte? Vous vous foutez vraiment de moi.”
Cho était devenu incontrôlable, cela ne lui ressemblait pas du tout. Rigsby et Van Pelt arrivèrent à leur tour et le brun tenta de calmer son collègue tandis que la jeune femme rejoignait Jane au bord de la falaise. Elle se mit à genoux à coté de lui, laissant elle aussi les larmes couler sur ses joues.
Finalement, Cho se calma et alla s’assoir un peu plus loin pendant que les deux policiers annonçaient la fin de la poursuite, ainsi que la mort de l’otage et du braqueur.
Grace se releva, entrainant un Jane en larme avec elle, le conduisant à la voiture. Mais alors qu’ils s’éloignaient du bord, un son étouffé leur parvint et ils se penchèrent pour voir d’où cela provenait. Et là, Jane cru devenir fou, un peu plus bas, sur un rebord se tenait Lisbon, les mains toujours menottées, se tenant du mieux qu’elle pouvait pour ne pas tomber.
“_ Lisbon,” cria Jane. “Tenez bon on arrive.”
La jeune femme releva la tête et vit que son consultant était penché dans le vide. Elle eu peur qu’il ne tombe et lui cria de reculer, mais il n’en fit rien, ne voulant pas la perdre des yeux.
Van Pelt était partit chercher Rigsby et Cho en leur expliquant ce qu’il se passait. Les deux hommes prirent du matériel dans le coffre de la voiture et accoururent au bord de la falaise, se penchant à leur tout pour voir la brune en mauvaise posture.
“_ Tenez bon patron, on arrive,” tenta de la rassurer Rigsby.
“_ Il va falloir que l’un de nous descende,” annonça Cho. “Grace tu es la plus légère, tu vas y aller.”
“_ D’accord,” approuva la jeune femme.
“_ Non c’est moi qui y vais,” intervint Jane devant les mines surprises de ses collègues. “J’ai plus de force que Van Pelt, sans t’offenser et je pourrais la remonter.”
“_ Il à raison,” intervint Rigsby.
“_ Ok alors, tu enroule cette corde autour de ta taille et tu descends, lentement surtout, fait bien attention. Et une fois à sa hauteur, tu l’accroche à toi et on te remonte.”
“_ Compris.”
Jane s’enroula la corde autour de la taille et commença sa descente en faisant bien attention où il mettait les pieds. Cho faisait glisser la corde lentement, s’accommodant à la vitesse de Jane.
Le consultant arriva enfin à la hauteur de sa patronne et lorsqu’il fut en face d’elle, la jeune femme soupira en plaçant ses mains menottées autours de son cou. Elle se sera contre lui tandis qu’il passait une main autour de sa taille pour la maintenir contre lui. De sentir Lisbon aussi proche lui fit un drôle d’effet et il apprécia le contacte de leur corps, même si la situation ne prêtait pas à ce genre de pensées.
“_ Tu peux nous remonter,” cria-t-il à Cho.
Et il sentir qu’on les remontait lentement. Lisbon s’accrocha encore plus fort à Jane dont le bras la resserra encore. Il avait eu tellement peur de la perdre qu’à cet instant il ne voulait pas la lâcher. Sa vie ne tenait qu’à lui.
Ils arrivèrent en haut et Van Pelt les aida à grimper sur le bord. Ils s’écroulèrent tous les deux au sol et Lisbon se retrouva sur Jane. Mais cela ne sembla pas la gêner et elle se serra dans ses bras, fermant des mains sur la chemise du mentaliste et pleurant contre lui. Jane passa ses deux mains dans le dos de la jeune femme et tenta de l’apaiser.
“_ Ça va aller Lisbon, c’est fini,” lui susurra-t-il à l’oreille.
“_ Jane,” pleura Lisbon dans le cou de son consultant. “Mon Dieu Jane, j’ai eu si peur.”
“_ Je vous rassure vous n’êtes pas la seule,” plaisanta-t-il pour détendre l’atmosphère.
Mais la jeune femme n’avait pas envi de rire. Elle se redressa, retirant ses mains du cou de Jane et reporta son attention sur l’épaule du mentaliste où une tache de sang apparaissait.
“_ Vous saignez Jane,” s’affola Lisbon.
Jane regarda son épaule et vit le sang. Mais il s’en détourna pour reporter son attention sur la jeune femme. Elle avait des éraflures sur les joues, une plaie profonde sur le front et il pût également voir des bleues sur ses bras. Il serra les poings en réalisant que ce n’était pas dû à la chute. Mais il garda ses commentaires pour lui, bien trop heureux de revoir Lisbon en vie après les deux jours qu’ils venaient de passer.
Les ambulances arrivèrent et les secouristes s’occupèrent de Lisbon qui refusait de se séparer de Jane, chose que personne ne releva bien que cela les surprit tous. Le contre coup de la prise d’otage et de la poursuite, sans oublier la chute. Elle avait des raisons d’être déboussolée.
Une fois que Lisbon eut reçu les soins nécessaires, Jane décida de qu’il était temps qu’elle rentre chez elle. Il emprunta la voiture de Cho tandis que ce dernier rentrait avec Rigsby et Van Pelt et aida Lisbon à s’installer. La jeune femme était extrêmement fatiguée et avait du mal à garder les yeux ouvert. Elle avait vraiment besoin de repos, les deux dernier jours n’avaient pas été les meilleurs qu’elle avait eu et lui non plus, le manque de sommeil se faisait sentir, même s’il été habitué à ne pas dormir, la dose de stresse avait été si importante qu’à présent lui aussi rêvait de pouvoir s’allonger, fermer les yeux et dormir.
Durant tout le trajet, Lisbon garda le silence, les yeux perdus dans le vague, la tête posait contre la vitre. Ses cheveux lui cachait une partie du visage mais Jane pouvait quand même voir les quelques larmes qui faisaient leur chemin le long de ses joues. Elle n’avait pas vraiment l’habitude de pleurer, surtout devant les autres et encore plus devant Jane. Mais aujourd’hui elle se fichait de savoir qui était là, qui la voyait aussi faible. Aujourd’hui elle avait besoin de pleurer, elle avait besoin d’extérioriser toute cette tension et ce stresse accumulé durant ces deux derniers jours.
Jane arrêta la voiture devant l’appartement de Lisbon. Il se tourna vers la jeune femme qui avait fini par s’endormir. Il la contempla un instant, la trouvant belle dans son sommeil, puis il décida de la réveiller afin qu’elle rentre chez elle. Elle serait mieux dans son lit que contre cette vitre et surtout son corps apprécierait plus le confort d’un matelas, un drap et une couverture que le confort d’un siège de voiture et une vitre froide.
“_ Lisbon,” appela Jane doucement, “nous sommes arrivé.”
Il la secoua légèrement, s’attendant à se faire incendier mais Lisbon ne se réveilla pas. Il tenta une nouvelle fois, mais rien à faire, elle restait obstinément dans le sommeil, refusant d’en sortir. Alors il décida de la faire rentrer autrement. Il sortit de la voiture, en fit le tour, ouvrit la portière passager, défit la ceinture de Lisbon et la prit délicatement dans ses bras, repoussant la porte de son pied.
Il sentit la jeune femme se retourner sans ouvrir les yeux et venir se coller contre son torse, entourant son cou de ses bras fins. Il sourit et avança jusqu’à la porte, mais là il se trouva bien bête car il n’avait pas pensé à prendre les clés de l’appartement. Il chercha une solution, Lisbon toujours dans ses bras lorsqu’il entendit une voix derrière lui.
“_ Elle conserve un double derrière une brique sur le mur à coté de la porte,” lui dit une vieille dame, surement une voisine.
“_ Merci,” et il tenta de prendre la clé sans lâcher Lisbon.
“_ Attendez jeune homme je vais vous aider,” lui dit alors la femme, joignant le geste à la parole.
Elle prit la clé, ouvrit la porte et attendit que Jane ait déposé sa collègue sur le canapé avant de lui confier la clé et de partir. Mais avant elle s’enquit de l’état de sa voisine, ayant entendu parler de la prise d’otage et de la poursuite. Les nouvelles allaient vraiment vite lorsqu’il s’agissait de drame, merci les journalistes.
Une fois rassurée, la vieille dame repartit chez elle et laissa Jane seul dans l’appartement avec la belle endormie.
Ne sachant pas vraiment quoi faire, Jane décida de se faire un thé et fut heureux de trouver son bonheur dans les placards de la cuisine. Il le but tranquillement, installé dans l’un des fauteuils qui faisaient face au canapé. Il en profita pour observer Lisbon, elle mais surtout les marques qu’elle avait sur les bras. Cela l’intriguait, il voulait savoir comment elle les avait eu mais il avait aussi peur de le savoir, peur de ce qui avait bien pu se passer dans la banque durant tout ce temps.
Au bout d’une heure, voyant que Lisbon n’ouvrait pas les yeux, il se décida à la porter jusqu’à sa chambre. Le canapé n’était pas le plus indiqué pour une bonne nuit de sommeil. Comme plus tôt, il prit la jeune femme dans ses bras et monta l’escalier. Mais une fois devant la porte, il hésita à entrer dans la pièce, c’était le domaine du privé, c’était chez Lisbon. Entrer dans son appartement, s’installer sur son canapé, fouiller dans les placards de sa cuisines était une chose, mais pénétrer dans sa chambre en était une autre et il ne savait pas s’il était prêt à le faire. Mais la jeune femme dans ses bras qui se tourna une nouvelle fois pour se blottir contre lui eut raison de ses hésitations et il poussa la porte avant d’entrer dans la pièce.
La chambre était parfaitement comme il l’avait imaginé, simple, sans grande décoration, juste quelques cadres photos par ci par là. Exactement ce à quoi il s’attendait, la pièce reflétait à la perfection sa patronne, simple mais agréable à regarder.
Il avança dans la chambre et déposa Lisbon sur le lit. Il lui retira ses chaussures, ainsi que sa veste et remonta la couverture sur son corps. Mais alors qu’il repartait, une main attrapa son bras et l’empêcha de partir.
“_ Restez avec moi Jane,” lui dit la voix endormit mais suppliante de la jeune femme.
“_ Dormez Lisbon,” lui répondit-il en tentant de retirer les doigts de la jeune femme, toujours agrippés à sa manche.
“_ Restez,” souffla-t-elle une dernière fois.
Jane ne savait pas quoi faire. Il était tenté de rester, de se coucher avec Lisbon dans le lit, de la serrer contre lui, de se rassurer en la tenant fermement dans ses bras. Mais d’un autre coté, il ne voulait pas profiter d’elle et de sa vulnérabilité. Lorsqu’elle se réveillerait le lendemain matin elle lui en voudrait d’être resté avec elle et lui s’en voudrait d’avoir profité de la situation.
Lorsqu’il releva les yeux vers le visage de sa collègue, il tomba dans son regard suppliant.
“_ S’il vous plait,” souffla-t-elle.
Et il ne résista pas, il ôta ses chaussures, retira sa veste et se glissa sous la couverture que Lisbon rabattit ensuite sur eux, venant se coller contre lui, attrapant la main qu’il passait autour de sa taille.
“_ Vous allez le regretter demain matin,” lui dit-il au creux de l’oreille, lui provoquant des frissons.
“_ Je le regrette déjà,” lui répondit Lisbon, “mais je ne veux pas être seule cette nuit et vous êtes la seule personne disponible.”
“_ Dans ce cas,” capitula Jane en resserrant ses bras autour de la jeune femme.
Jane ferma les yeux, savourant le contacte du corps de Lisbon contre lui, trop heureux qu’elle soit encore en vie. Il avait eu peur ces deux derniers jours, il se rendait compte à quel point Lisbon était importante pour lui, il avait faillit la perdre et il savait que si elle ne s’en était pas sortit alors il ne s’en serait pas remit, pas cette fois.
Il enfoui sa tête dans les cheveux de la jeune femme, inspirant la douce odeur de son parfum. Il la sentit bouger et se retourner vers lui, alors il ouvrit les yeux et une fois de plus il plongea dans son regard.
“_ J’ai eu si peur pour vous Lisbon,” lui confia-t-il.
“_ Et moi pour vous Jane,” chuchota Lisbon.
“_ Ce n’est pas moi qui risquait ma vie, mais vous,” répliqua-t-il.
“_ Vous avez prit une balle dans l’épaule Jane, j’ai eu peur, peur que vous ne soyez plus gravement touché, peur que vous ne mouriez.”
“_ Et moi j’ai eu peur de vous perdre si souvent en l’espace de deux jours, dans cette banque puis la course poursuite et enfin quand la voiture est tombée dans le ravin, j’ai cru que je ne vous reverrais plus jamais, que c’était fini.”
Quelques larmes s’échappèrent de ses yeux et Lisbon les effaça de son pouce, attardant sa main sur la joue de Jane. Elle avait eu si peur de le perdre, mais aussi si peur de mourir sans l’avoir revu, sans lui avoir dit toutes ces choses qu’elle voulait lui dire, toutes ces choses qu’elle avait peur de lui dire. Mais à présent, elle se sentait enfin le courage de le faire, la mort avait été trop proche d’elle pour qu’elle attende plus longtemps.
Elle vint se coller contre son torse et ferma les yeux, poussant un soupir de contentement.
“_ Jane, il faut que je vous dise quelque chose,” commença-t-elle.
“_ Ne dites rien, ce n’est pas le moment, vous êtes encore sous le choc.”
“_ Si je ne le fait pas maintenant je ne le ferais jamais.”
“_ Je sais Lisbon,” lui répondit-il avant qu’elle ne parle. “Moi aussi.”
La jeune femme sourit contre lui et se redressa, se retrouvant face à Jane. Elle lui fit un sourire avant de réduire ‘espace entre eux et de venir coller ses lèvres contre les siennes. Jane répondit à ce baiser en posant ses mains sur les joues de la jeune femme et la rapprochant de lui. Il était heureux, il était bien, il avait dans ses bras la personne la plus importante à ses yeux sur cette Terre. Que demander de plus?
Lisbon rompit le baiser, elle aussi heureuse et se réinstalla contre Jane. Elle ferma les yeux et le sentit poser sa tête contre la sienne, déposant un tendre baiser sur ses cheveux.
C’est ainsi qu’ils s’endormirent, heureux de la fin des deux pires jours de leurs vies. Ils étaient enfin heureux, ensemble, pour longtemps. Aucun mot n’avait été dit, mais les gestes avaient parlé pour eux. Tous ce qui comptait à présent c’était eux et leur nouveau bonheur.
désolée mais j'ai pas d'idée pour le titre de cette dernière partie...
Bonne lecture
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Cho arrêta la voiture et Jane n’attendit pas pour en sortir en courant. Il se précipita vers le bord et tomba à genoux. Il laissa les larmes couler le long de ses joues et pleura la perte de Lisbon. Cho le rejoignit, lui posant une main sur l’épaule. Le mentaliste releva la tête et vit que son collègue pleurait aussi. Les deux hommes restèrent ainsi quelques minutes, tentant de se reprendre mais c’était impossible. Ils venaient de perdre une amie chère à leur cœur et ne pourrait jamais s’en remettre.
Finalement, Cho se releva lorsqu’il entendit une voiture s’arrêter derrière eux. C’Était les policiers qui avaient fait irruption durant la poursuite, ceux à cause de qui la voiture avait quitté la route, ceux à cause de qui Lisbon était morte. Il partit à leur rencontre, la rage au ventre et, lorsque le premier policier sortit de la voiture, il se jeta sur lui, le plaquant contre la portière.
“_ Vous êtes fier de vous?” lui lança-t-il, la colère se lisant dans ses yeux. “Vous avez tout fait foirer, vous l’avez conduit à la mort.”
“_ Monsieur calmez-vous,” intervint l’autre policier en tentant de maitriser Cho.
“_ Que je me calme? Vous voulez que je me calme alors qu’à cause de vous ma patronne est morte? Vous vous foutez vraiment de moi.”
Cho était devenu incontrôlable, cela ne lui ressemblait pas du tout. Rigsby et Van Pelt arrivèrent à leur tour et le brun tenta de calmer son collègue tandis que la jeune femme rejoignait Jane au bord de la falaise. Elle se mit à genoux à coté de lui, laissant elle aussi les larmes couler sur ses joues.
Finalement, Cho se calma et alla s’assoir un peu plus loin pendant que les deux policiers annonçaient la fin de la poursuite, ainsi que la mort de l’otage et du braqueur.
Grace se releva, entrainant un Jane en larme avec elle, le conduisant à la voiture. Mais alors qu’ils s’éloignaient du bord, un son étouffé leur parvint et ils se penchèrent pour voir d’où cela provenait. Et là, Jane cru devenir fou, un peu plus bas, sur un rebord se tenait Lisbon, les mains toujours menottées, se tenant du mieux qu’elle pouvait pour ne pas tomber.
“_ Lisbon,” cria Jane. “Tenez bon on arrive.”
La jeune femme releva la tête et vit que son consultant était penché dans le vide. Elle eu peur qu’il ne tombe et lui cria de reculer, mais il n’en fit rien, ne voulant pas la perdre des yeux.
Van Pelt était partit chercher Rigsby et Cho en leur expliquant ce qu’il se passait. Les deux hommes prirent du matériel dans le coffre de la voiture et accoururent au bord de la falaise, se penchant à leur tout pour voir la brune en mauvaise posture.
“_ Tenez bon patron, on arrive,” tenta de la rassurer Rigsby.
“_ Il va falloir que l’un de nous descende,” annonça Cho. “Grace tu es la plus légère, tu vas y aller.”
“_ D’accord,” approuva la jeune femme.
“_ Non c’est moi qui y vais,” intervint Jane devant les mines surprises de ses collègues. “J’ai plus de force que Van Pelt, sans t’offenser et je pourrais la remonter.”
“_ Il à raison,” intervint Rigsby.
“_ Ok alors, tu enroule cette corde autour de ta taille et tu descends, lentement surtout, fait bien attention. Et une fois à sa hauteur, tu l’accroche à toi et on te remonte.”
“_ Compris.”
Jane s’enroula la corde autour de la taille et commença sa descente en faisant bien attention où il mettait les pieds. Cho faisait glisser la corde lentement, s’accommodant à la vitesse de Jane.
Le consultant arriva enfin à la hauteur de sa patronne et lorsqu’il fut en face d’elle, la jeune femme soupira en plaçant ses mains menottées autours de son cou. Elle se sera contre lui tandis qu’il passait une main autour de sa taille pour la maintenir contre lui. De sentir Lisbon aussi proche lui fit un drôle d’effet et il apprécia le contacte de leur corps, même si la situation ne prêtait pas à ce genre de pensées.
“_ Tu peux nous remonter,” cria-t-il à Cho.
Et il sentir qu’on les remontait lentement. Lisbon s’accrocha encore plus fort à Jane dont le bras la resserra encore. Il avait eu tellement peur de la perdre qu’à cet instant il ne voulait pas la lâcher. Sa vie ne tenait qu’à lui.
Ils arrivèrent en haut et Van Pelt les aida à grimper sur le bord. Ils s’écroulèrent tous les deux au sol et Lisbon se retrouva sur Jane. Mais cela ne sembla pas la gêner et elle se serra dans ses bras, fermant des mains sur la chemise du mentaliste et pleurant contre lui. Jane passa ses deux mains dans le dos de la jeune femme et tenta de l’apaiser.
“_ Ça va aller Lisbon, c’est fini,” lui susurra-t-il à l’oreille.
“_ Jane,” pleura Lisbon dans le cou de son consultant. “Mon Dieu Jane, j’ai eu si peur.”
“_ Je vous rassure vous n’êtes pas la seule,” plaisanta-t-il pour détendre l’atmosphère.
Mais la jeune femme n’avait pas envi de rire. Elle se redressa, retirant ses mains du cou de Jane et reporta son attention sur l’épaule du mentaliste où une tache de sang apparaissait.
“_ Vous saignez Jane,” s’affola Lisbon.
Jane regarda son épaule et vit le sang. Mais il s’en détourna pour reporter son attention sur la jeune femme. Elle avait des éraflures sur les joues, une plaie profonde sur le front et il pût également voir des bleues sur ses bras. Il serra les poings en réalisant que ce n’était pas dû à la chute. Mais il garda ses commentaires pour lui, bien trop heureux de revoir Lisbon en vie après les deux jours qu’ils venaient de passer.
Les ambulances arrivèrent et les secouristes s’occupèrent de Lisbon qui refusait de se séparer de Jane, chose que personne ne releva bien que cela les surprit tous. Le contre coup de la prise d’otage et de la poursuite, sans oublier la chute. Elle avait des raisons d’être déboussolée.
Une fois que Lisbon eut reçu les soins nécessaires, Jane décida de qu’il était temps qu’elle rentre chez elle. Il emprunta la voiture de Cho tandis que ce dernier rentrait avec Rigsby et Van Pelt et aida Lisbon à s’installer. La jeune femme était extrêmement fatiguée et avait du mal à garder les yeux ouvert. Elle avait vraiment besoin de repos, les deux dernier jours n’avaient pas été les meilleurs qu’elle avait eu et lui non plus, le manque de sommeil se faisait sentir, même s’il été habitué à ne pas dormir, la dose de stresse avait été si importante qu’à présent lui aussi rêvait de pouvoir s’allonger, fermer les yeux et dormir.
Durant tout le trajet, Lisbon garda le silence, les yeux perdus dans le vague, la tête posait contre la vitre. Ses cheveux lui cachait une partie du visage mais Jane pouvait quand même voir les quelques larmes qui faisaient leur chemin le long de ses joues. Elle n’avait pas vraiment l’habitude de pleurer, surtout devant les autres et encore plus devant Jane. Mais aujourd’hui elle se fichait de savoir qui était là, qui la voyait aussi faible. Aujourd’hui elle avait besoin de pleurer, elle avait besoin d’extérioriser toute cette tension et ce stresse accumulé durant ces deux derniers jours.
Jane arrêta la voiture devant l’appartement de Lisbon. Il se tourna vers la jeune femme qui avait fini par s’endormir. Il la contempla un instant, la trouvant belle dans son sommeil, puis il décida de la réveiller afin qu’elle rentre chez elle. Elle serait mieux dans son lit que contre cette vitre et surtout son corps apprécierait plus le confort d’un matelas, un drap et une couverture que le confort d’un siège de voiture et une vitre froide.
“_ Lisbon,” appela Jane doucement, “nous sommes arrivé.”
Il la secoua légèrement, s’attendant à se faire incendier mais Lisbon ne se réveilla pas. Il tenta une nouvelle fois, mais rien à faire, elle restait obstinément dans le sommeil, refusant d’en sortir. Alors il décida de la faire rentrer autrement. Il sortit de la voiture, en fit le tour, ouvrit la portière passager, défit la ceinture de Lisbon et la prit délicatement dans ses bras, repoussant la porte de son pied.
Il sentit la jeune femme se retourner sans ouvrir les yeux et venir se coller contre son torse, entourant son cou de ses bras fins. Il sourit et avança jusqu’à la porte, mais là il se trouva bien bête car il n’avait pas pensé à prendre les clés de l’appartement. Il chercha une solution, Lisbon toujours dans ses bras lorsqu’il entendit une voix derrière lui.
“_ Elle conserve un double derrière une brique sur le mur à coté de la porte,” lui dit une vieille dame, surement une voisine.
“_ Merci,” et il tenta de prendre la clé sans lâcher Lisbon.
“_ Attendez jeune homme je vais vous aider,” lui dit alors la femme, joignant le geste à la parole.
Elle prit la clé, ouvrit la porte et attendit que Jane ait déposé sa collègue sur le canapé avant de lui confier la clé et de partir. Mais avant elle s’enquit de l’état de sa voisine, ayant entendu parler de la prise d’otage et de la poursuite. Les nouvelles allaient vraiment vite lorsqu’il s’agissait de drame, merci les journalistes.
Une fois rassurée, la vieille dame repartit chez elle et laissa Jane seul dans l’appartement avec la belle endormie.
Ne sachant pas vraiment quoi faire, Jane décida de se faire un thé et fut heureux de trouver son bonheur dans les placards de la cuisine. Il le but tranquillement, installé dans l’un des fauteuils qui faisaient face au canapé. Il en profita pour observer Lisbon, elle mais surtout les marques qu’elle avait sur les bras. Cela l’intriguait, il voulait savoir comment elle les avait eu mais il avait aussi peur de le savoir, peur de ce qui avait bien pu se passer dans la banque durant tout ce temps.
Au bout d’une heure, voyant que Lisbon n’ouvrait pas les yeux, il se décida à la porter jusqu’à sa chambre. Le canapé n’était pas le plus indiqué pour une bonne nuit de sommeil. Comme plus tôt, il prit la jeune femme dans ses bras et monta l’escalier. Mais une fois devant la porte, il hésita à entrer dans la pièce, c’était le domaine du privé, c’était chez Lisbon. Entrer dans son appartement, s’installer sur son canapé, fouiller dans les placards de sa cuisines était une chose, mais pénétrer dans sa chambre en était une autre et il ne savait pas s’il était prêt à le faire. Mais la jeune femme dans ses bras qui se tourna une nouvelle fois pour se blottir contre lui eut raison de ses hésitations et il poussa la porte avant d’entrer dans la pièce.
La chambre était parfaitement comme il l’avait imaginé, simple, sans grande décoration, juste quelques cadres photos par ci par là. Exactement ce à quoi il s’attendait, la pièce reflétait à la perfection sa patronne, simple mais agréable à regarder.
Il avança dans la chambre et déposa Lisbon sur le lit. Il lui retira ses chaussures, ainsi que sa veste et remonta la couverture sur son corps. Mais alors qu’il repartait, une main attrapa son bras et l’empêcha de partir.
“_ Restez avec moi Jane,” lui dit la voix endormit mais suppliante de la jeune femme.
“_ Dormez Lisbon,” lui répondit-il en tentant de retirer les doigts de la jeune femme, toujours agrippés à sa manche.
“_ Restez,” souffla-t-elle une dernière fois.
Jane ne savait pas quoi faire. Il était tenté de rester, de se coucher avec Lisbon dans le lit, de la serrer contre lui, de se rassurer en la tenant fermement dans ses bras. Mais d’un autre coté, il ne voulait pas profiter d’elle et de sa vulnérabilité. Lorsqu’elle se réveillerait le lendemain matin elle lui en voudrait d’être resté avec elle et lui s’en voudrait d’avoir profité de la situation.
Lorsqu’il releva les yeux vers le visage de sa collègue, il tomba dans son regard suppliant.
“_ S’il vous plait,” souffla-t-elle.
Et il ne résista pas, il ôta ses chaussures, retira sa veste et se glissa sous la couverture que Lisbon rabattit ensuite sur eux, venant se coller contre lui, attrapant la main qu’il passait autour de sa taille.
“_ Vous allez le regretter demain matin,” lui dit-il au creux de l’oreille, lui provoquant des frissons.
“_ Je le regrette déjà,” lui répondit Lisbon, “mais je ne veux pas être seule cette nuit et vous êtes la seule personne disponible.”
“_ Dans ce cas,” capitula Jane en resserrant ses bras autour de la jeune femme.
Jane ferma les yeux, savourant le contacte du corps de Lisbon contre lui, trop heureux qu’elle soit encore en vie. Il avait eu peur ces deux derniers jours, il se rendait compte à quel point Lisbon était importante pour lui, il avait faillit la perdre et il savait que si elle ne s’en était pas sortit alors il ne s’en serait pas remit, pas cette fois.
Il enfoui sa tête dans les cheveux de la jeune femme, inspirant la douce odeur de son parfum. Il la sentit bouger et se retourner vers lui, alors il ouvrit les yeux et une fois de plus il plongea dans son regard.
“_ J’ai eu si peur pour vous Lisbon,” lui confia-t-il.
“_ Et moi pour vous Jane,” chuchota Lisbon.
“_ Ce n’est pas moi qui risquait ma vie, mais vous,” répliqua-t-il.
“_ Vous avez prit une balle dans l’épaule Jane, j’ai eu peur, peur que vous ne soyez plus gravement touché, peur que vous ne mouriez.”
“_ Et moi j’ai eu peur de vous perdre si souvent en l’espace de deux jours, dans cette banque puis la course poursuite et enfin quand la voiture est tombée dans le ravin, j’ai cru que je ne vous reverrais plus jamais, que c’était fini.”
Quelques larmes s’échappèrent de ses yeux et Lisbon les effaça de son pouce, attardant sa main sur la joue de Jane. Elle avait eu si peur de le perdre, mais aussi si peur de mourir sans l’avoir revu, sans lui avoir dit toutes ces choses qu’elle voulait lui dire, toutes ces choses qu’elle avait peur de lui dire. Mais à présent, elle se sentait enfin le courage de le faire, la mort avait été trop proche d’elle pour qu’elle attende plus longtemps.
Elle vint se coller contre son torse et ferma les yeux, poussant un soupir de contentement.
“_ Jane, il faut que je vous dise quelque chose,” commença-t-elle.
“_ Ne dites rien, ce n’est pas le moment, vous êtes encore sous le choc.”
“_ Si je ne le fait pas maintenant je ne le ferais jamais.”
“_ Je sais Lisbon,” lui répondit-il avant qu’elle ne parle. “Moi aussi.”
La jeune femme sourit contre lui et se redressa, se retrouvant face à Jane. Elle lui fit un sourire avant de réduire ‘espace entre eux et de venir coller ses lèvres contre les siennes. Jane répondit à ce baiser en posant ses mains sur les joues de la jeune femme et la rapprochant de lui. Il était heureux, il était bien, il avait dans ses bras la personne la plus importante à ses yeux sur cette Terre. Que demander de plus?
Lisbon rompit le baiser, elle aussi heureuse et se réinstalla contre Jane. Elle ferma les yeux et le sentit poser sa tête contre la sienne, déposant un tendre baiser sur ses cheveux.
C’est ainsi qu’ils s’endormirent, heureux de la fin des deux pires jours de leurs vies. Ils étaient enfin heureux, ensemble, pour longtemps. Aucun mot n’avait été dit, mais les gestes avaient parlé pour eux. Tous ce qui comptait à présent c’était eux et leur nouveau bonheur.
The End
Sweetylove30- Red John
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Localisation : devant mon ordi avec Patrick Jane dans mes bras
Re: Course poursuite ^
Oh c'est une trop belle fic j'adore bon j'avoue que au debut j'ai eu peur pour Lisbon mais vinalement ça se termine bien quel soulagement
Invité- Invité
Re: Course poursuite ^
merci coco j'ai passé une bonne partie de la nuit à la finir t je suis bien contente du résultat
Sweetylove30- Red John
- Personnage préféré : lisbon, jane
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Localisation : devant mon ordi avec Patrick Jane dans mes bras
Re: Course poursuite ^
tu ramolli Sweety, pas de mort, pas de torture
Cette mini fic est excellente, le final est à la hauteur du reste. Plein de tendresse et de douceur sans faire dans le bisounours
Cette mini fic est excellente, le final est à la hauteur du reste. Plein de tendresse et de douceur sans faire dans le bisounours
Johel- In Jane we trust
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Re: Course poursuite ^
merci Johel et non je ne ramolli pas, je vous reseve pleins de tortures pour la suite de ma fic donc il vous fallait du calme avant la tempête
Sweetylove30- Red John
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Re: Course poursuite ^
Oufff!! Tu m'as vraiment fait une de ces peurs Sweety mais cela m'étonne pas de toi
J'ai cru qu'au début, j'allais fondre en larmes mais soulagée après que Lisbon soit envie
Jane qui prend des risques de descendre la falaise pour venir secourir sa belle... So Cute !!
J'ai envie de dire... Jane ! Mon Héros !
La scène de fin...
SO JISBON !!
J'adore J'adore J'adore J'adore J'adore
RESPECT !!
Merci beacoup pour ce superb moment Sweety !!
J'ai cru qu'au début, j'allais fondre en larmes mais soulagée après que Lisbon soit envie
Jane qui prend des risques de descendre la falaise pour venir secourir sa belle... So Cute !!
J'ai envie de dire... Jane ! Mon Héros !
La scène de fin...
SO JISBON !!
J'adore J'adore J'adore J'adore J'adore
RESPECT !!
Merci beacoup pour ce superb moment Sweety !!
JisbonAddict- Red John
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