course poursuite en forêt ^

encore un OS

plus fun celui-là mais toujours jisbon ...

bonne lecture



Course poursuite en forêt


On se trouvait dans une petite forêt, juste après l’arrestation d’un criminel qui voulait s’enfuir. J’avais encore commis l’irréparable et je le savais. J’avais frappé cet obsédé sexuel coupable d’un meurtre et Lisbon n’en revenait toujours pas. Pourtant je l’avais fait en parti pour elle, il lui avait fait des avances non mais franchement, alors pris d’une haine de je ne sais ou, je l’avais frappé. Elle avait pris son air choqué et m’avais alors défié du regard. Je me souviens encore de ses mots « Non mais Jane, sérieusement, ça ne va pas ? Commencez à courir si vous voulez rester en vie ! », je l’avais pris au pied de la lettre et avait piqué un sprint. J’avais croisé son regard effaré se demandant si j’avais vraiment osé et elle s’était mise à crier mais je n’entendais déjà plus. J’avais cru un instant être sauvé mais en la voyant courir derrière moi, j’avais alors compris l’importance de ma connerie et ni une ni deux, j’avais continué de courir en espérant la semer.

C’était sans compté son endurance, j’étais donc là en ce moment en train d’économiser ma force, on avait déjà parcouru une bonne centaine de mètre et je commençais à me demander si c’était réellement une bonne idée de s’enfuir. Je sautai par-dessus une pierre et enchaînais ma course sans m’arrêter. Je pus l’entendre pester contre cette pierre qui avait du la ralentir. Les pas se rapprochaient de plus en plus, nos jambes fatiguaient et la course ne durerait plus très longtemps mais il fallait que je gagne, c’était important et surtout vital pour ma vie. En arrivant près d’un tout petit ruisseau, je le sautai en pensant qu’elle passerait par la poutre mais mon erreur de me retourner me coûta cher puisque je la vie sauter et arriver près de moi en un éclair. D’un geste précis, je lui fis perdre l’équilibre et repris ma folle course en l’entendant hurler contre moi. Cette fois, c’était sûr, si jamais elle me rattrapait, j’étais foutu !

Je courrais sans me retourner et surtout plus vite que jamais, je ne l’entendais plus et me réjouissais déjà de ma victoire, elle avait surement abandonné. Je continuai de courir par sécurité et arrivai près d’un petit pont fait de planches et de bric et broc, je regardais autours de moi : personne. Je passais le pont doucement et prudemment me croyant sauver lorsqu’une ombre arrivant de nul part me sauta dessus et nous fit tomber dans le ruisseau avec 80 centimètres d’eau. Je me relevai trempé et tourna la tête vers cette ombre mécontente qui n’était autre que l’agent Lisbon. Et alors que je comptais la semer une nouvelle fois, elle me passa d’un geste habile un bracelet au poignet et passa l’autre sur son poigné : futé. Je me sentais idiot d’un coup, le regard noir qu’elle me lança avec ses cheveux dégoulinant d’eau me firent soudain craindre le pire pour moi. Je tentai alors mon sourire d’excuse qui ne la perturba même pas une seconde. Elle se releva, m’obligeant à me relever aussi et nous sortîmes de l’eau sans un mot, parler aurait surement aggravé ma situation et je n’y tenais pas particulièrement.

Nous marchâmes un moment en faisant le chemin inverse et au bout de dix petites minutes, j’aperçus les voitures de polices et les gyrophares. Je vis Rigsby se retenir de rire en nous voyant trempés et attachés, Van-Pelt échangea un regard compatissant avec Lisbon alors que Cho, lui, esquissait un sourire de ma farce. Le Shérif de la ville nous regarda surpris et s’approcha un peu perplexe.

- Euh … qu’est ce qui s’est passé ?
- Jane a eut l’excellente idée d’essayer de me semer et non seulement il n’a pas réussi mais en plus à cause de lui, je suis trempé, déclara Lisbon en me fixant lourdement.
- Je vais vous prêtez des affaires, ne bougez pas.

Le shérif partit un instant et revint avec un sac d’affaires pour nous et deux serviettes. Il les tendit à Lisbon qui les attrapa et tourna les talons aussi sec en direction de la seule vieille douche du coin qui face l’affaire. Moi, toujours fidèlement attaché à son poignet, à croire qu’elle avait peur de me perdre … Elle grogna encore une fois contre moi et nous fîmes entrer dans le local. C’était une pièce relativement grande d’une douzaine de mètres carrés avec trois cabines de douches en pas très bon état, deux lavabos rouillés et des toilettes cassé dans un coin. Toujours sans m’adresser la parole, elle ouvrit le sac et sépara en deux tas, les vêtements pour elle et pour moi. Enfin, elle attrapa ses clefs, ouvrit son poignet et me croyant enfin libre, je la remerciai. Je compris lorsqu’elle m’attacha à une barre en métal que je n’aurais pas du et me résignai à devoir attendre qu’elle ai fini pour pouvoir prendre une douche.

Elle esquissa un sourire, ordonna un « vous ne bougez pas », attrapa sa serviette et alla dans la cabine de douche. Je l’entendis pester contre l’insalubrité des lieux et râler contre la fraîcheur de l’eau puis je pus entendre distinctement l’eau couler sur son corps. D’autres insultes contre la douche furent prononcées pendant que mon esprit divagua légèrement sur cette femme si mystérieuse. Elle sortit enfin et je ne pus que constater la minceur de ses jambes, mise à nue dans cette serviette, certainement trop petite à son goût. Elle s’approcha de moi et me libera tout en me rappelant que j’ai aucun intérêt à m’enfuir et que la punition ne sera que plus sévère. Yeux dans les yeux, nous eûmes tout les deux un blocage et toujours sa main sur la mienne, elle approcha doucement son visage du mien et je pus alors sentir la douceur de ses lèvres contre les miennes. Les sentiments et les émotions se succédèrent lorsque nous approfondîmes le baiser mais pris d’une certaine raison, je le stoppai et échangeai un regard gêné avec elle. Elle baissa ses yeux telle une petite fille prise en flagrant délit et ses joues prirent une teinte de rouge, pour ne pas me déplaire. Je savais qu’elle s’en voulait de ne pas avoir su se contrôler et je rejoignis la cabine en silence dans son soulagement. Je me dépêchai de prendre ma douche et sortit rapidement pour m’habiller, Lisbon m’attendant à l’extérieur du bâtiment.

En sortant, je la trouvai dans un coin, un peu rouge. Je m’approchai en m’interrogeant et remarquai alors son décolté plongeant généreusement choisi pas notre shérif. Mon regard se fixa sur sa poitrine, bien moins couverte que d’habitude et un pincement sur le bras me fit revenir à la réalité. Son regard était redevenu noir et me passa de nouveau les menottes … et moi qui pensais que je serais tranquille avec ce baiser, raté. Nous rejoignîmes les autres en vitesse, Lisbon me fit monter dans la voiture et s’assit à côté de moi sans un regard. Voyant qu’elle n’était pas décidée à parler, je m’aventurai dans une conversation.

- Vous avez l’intention de me faire subir quoi ?
- Je ne sais pas encore.
- Oh, fut le seul mot que je sortis.

Je lui adressai un sourire en guise de pardon mais elle tourna la tête en direction de Cho, de l’autre côté, me faisant bien comprendre qu’elle n’était pas prête à me le pardonner. Personne ne parlait, ne voulant pas s’attirer les foudres de Lisbon, déjà bien remonté contre moi. Je brisai le silence une nouvelle fois.

- Vous comptez rester attacher à moi pendant combien de temps ?
- Je ne sais pas.
- Parce que vous savez, ce n’est pas que je ne veux pas dormir avec vous mais …

Elle m’envoya un coup en plein dans le ventre et je m’éclaffai de douleur. Je retournai alors regarder le paysage, vexé qu’elle n’ai même pas esquissé un sourire à ma petite blague. Le voyage me sembla long et lorsque nous arrivâmes enfin au CBI, je fus détaché et attraper par le col de ma chemise avant d’être emmené de force par Lisbon à l’intérieur du bâtiment. Je me consolai en me disant qu’elle m’avait au moins détaché. Nous sortîmes de l’ascenseur sous le regard inquiet et surpris d’Hightower, il est vrai que Lisbon qui m’emmène de force dans son bureau par le col de ma chemise ne doit pas arriver tous les jours…

Elle ouvrit la porte de son bureau et me balança sur le canapé … Quoi, vous pensez que je plaisante ? Non, non, elle m’a bien jeté sur le canapé, pff… aucunes reconnaissances pour mon travail d’expert… Elle s’est ensuite assise sur sa chaise de bureau et a allumé son ordinateur puis elle a daigné lever ses yeux sur moi et son regard noir ma glacé le sang.

- Non mais qu’est ce qui vous ai passé par la tête ?

J’ai baissé les yeux par terre et elle a continué.

- Vous vous rendez compte de votre connerie ?

J’ai inspiré deux fois et je lui ai demandé doucement :

- De l’avoir frappé ou d’avoir fuie ?
- Les deux ! je passe pour quoi, moi ?

J’en avais conscience, j’étais allé trop loin, Lisbon était passé pour quelqu’un d’incompétente et moi pour un gamin qui n’a aucuns respects. J’ai tenté d’améliorer ma situation en essayant de me justifier.

- Je vous assure que je ne voulais pas vous faire de tord. C’est juste que … je ne supporte pas qu’on vous traite ainsi.

J’avais déballé ça aussi vite que possible et avais aussitôt baissé mes yeux, tel un gamin grondé par sa mère. J’entendais les respirations dans la pièce et le silence qui suivit devenait lourd, j’ai inspiré encore une fois et mes yeux sont remonté vers Lisbon. J’ai aperçus alors un léger sourire sur ses lèvres et elle a continué d’essayer de me trouver des défauts.

- Et la fuite alors ? vous pouvez me l’expliquer ?
- Euh … non, ai-je déclaré un peu honteux.

Elle a secoué la tête et m’a alors fixé dans un soupir.

- Voilà ce qu’on va faire. A chaque connerie trop importante, vous viendrez me donner vos raisons et si elles sont aussi stupide que là, je vous interdirez l’accès à certains dossiers, certaines pièces du CBI et j’en passe.
- Vous ne pouvez pas m’interdire tout ça, c’est …
- Contraire au règlement ? vous ne le respectez pas, alors qu’est ce que ça peut faire ?
- Mais vous oui.
- Disons, que je ferais quelques entorses… m’a-t-elle dit dans un sourire

Je me suis alors levé et je me suis approché d’elle. Elle continuait de m’ignorer mais peu importe, je lui ai pris la main de façon à connaître son pouls et je lui ai chuchoté à l’oreille.

- Mais je n’attends que cela que je vous enfreignez le règlement…

Son pouls s’est mit à accélérer de façon surprenante et elle retiré sa main rapidement. J’ai croisé son regard quelques secondes et j’ai pus voir des étincelles dans ses yeux. Elle est retourné à son bureau et je suis sortit sous les trois paires d’yeux des agents qui guettaient surement le bureau depuis tout à l’heure. Ils m’ont interrogé du regard et j’ai fait une grimace avant d’aller me faire un thé. Je restais persuadé que le baiser qui s’était produit n’était pas anodin et que tout cela nous mènerait quelque part, en attendant, on allait bien s’amuser.



THE END.

Genial !!! j'adore le " mais je n'attends que ca que vous enfreniez le reglment" ca savait sexy la facon dont jane a sorti ca !!!

Très très fun avec Lisbon qui court après Jane à travers les bois et qu'ils tombent après dans l'eau pour ressortir tous deux trempés jusqu'aux os
C'est vraiment excitant quand Lisbon passe les menottes à Jane et le traîne avec elle de force partout jusque dans les douches

Wouah Waouh !!! Le baiser...
SO JISBON !!!

Puis la fin, j'adore avec Jane qui fait une voix très sexy en chuchotant à l'oreille de Lisbon avant de partir

Merci pour ce super OS Jiisbon

Une partie de "gendarme et de voleur" entre Lisbon et Jane
J'imagine, surtout avec la façon très "virile" de Jane de courir (au début du 3x08 ) et Lisbon, ses petits poings serrés contre son corps
Sinon c'est tout
Un petit moment sympa

Wouw super Cet OS j adore DRole, ROmentique ...
Lisbon qui court après Jane j 'imagine bien et après tombe dans l'eau lol
Et al fin est juste sublime surtout la tite phrase quand il dit d'enfreindre le réglement
Bravo
Gros bisous

waouh, ben merci tout le monde

c'est super gentil

Super drôle, j'ai beaucoup aimé

Jiisbon

So jisbon

Tro chou comme OS

Et puis le baiser

=>

Bref superbe OS. J'adore !!!

Bisous la miss et merci pour nous avoir fait partager cette petite merveille

Jane croyais vraiment être capable de semé une flic ?!?

la course était courte, mais combien intéressante

le baiser...

C'était super...rafraichissant