Pensées caféinées ^

**Mlle Schnini** Mar 14 Juin 2011 - 0:08

Un tout petis OS jisbon... Dites moi ce que vous en pensez.. smile1

Titre : Pensées caféinées

Genre : Romance

Personnages principaux : Jane et Lisbon

Résumé : Le train de pensées de Jane, tard le soir.

Il était déjà minuit et quart et elle était toujours enfermée dans son bureau, épluchant des dossiers plus lourds qu’elle. Lorsqu’il la regardait, il ne pouvait s’empêcher de se sentir coupable.

Elle était si désirable lorsqu’elle se penchait ainsi sur un dossier, lorsqu’elle goûtait son café trop chaud du bout des lèvres. Et si attendrissante lorsqu’elle grimaçait en se brûlant ou soupirait à la vue du travail qu’il lui restait encore à faire.

Pourtant, le souvenir d’Angela lui revenait toujours en pleine figure, comme un sentiment de trahison, son anneau semblant le bruler à chaque fois qu’il autorisait ses yeux à dériver, naviguer, rêver sur les jolies courbes de Teresa.

Teresa. Il ne l’appelait jamais ainsi mais n’en pensait pas moins. C’est un joli prénom Teresa. Doux, pétillant, fort et fragile à la fois.

Elle envahissait sa tête indéfiniment. Comment avait-il pu en arriver là ?

Il s’était juré de ne pas se laisser distraire tant qu’il n’avait pas vengé les deux femmes de sa vie, tant qu’il n’avait pas attrapé Red Jonh et qu’il ne l’avait pas torturé comme il les avait torturées. Mais plus le temps passait, et plus il s’attachait à cette femme merveilleuse, contre son gré.

Le temps passait et il tombait peu à peu amoureux d’elle.

Alors qu’il l’observait encore, elle releva la tête et croisa son regard. Elle semblait fatiguée, et même comme ça elle était belle, magnifiquement belle.

Elle l’interrogea du regard, intriguée. Depuis combien de temps la regardait-il ?

Il baissa la tête et réfléchit. Il fallait qu’il aille la voir, elle allait se poser des questions. Ou mieux : il fallait qu’il aille la voir, il en avait terriblement envie…

Ce soir il se sentait désarmé, à tel point qu’il n’avait plus la force de résister.

Il se leva, sûr de lui, et entra dans son bureau tout sourire :

- Je vous amène un café ?