Parle moi ( Fringe)

Depuis quelle était revenue leurs relations avaient changées. Elle s’était durcit, distante et froide à chacun de ses contacts. Il savait qu’il l’avait blessée, même si elle ne lui avouerait jamais, et maintenant il ne savait pas ce qu’il devait faire pour qu’Olivia lui pardonne. Dès qu’il tentait un dialogue, elle le fuyait, le refusant c’était trop douloureux pour elle.

Elle était seule dans son bureau, l’enquête était finie et résolue.
Olivia était seule face à la fenêtre, perdue dans ses pensées. Peter, l’observait ne sachant si il devait lui parler ou simplement la regarder. Elle était si belle, il ne distinguait que sa longue chevelure blonde, elle était seule, du moins elle le croyait. Elle entreprit un monologue :

« Je n'ai plus confiance en personne. Plus rien ne me touche. Le sommeil ne me repose plus. La nourriture n'a plus aucun goût. J'ai peur du moindre bruit, du moindre contact. »

Il l’observait silencieux, il ne voulait pas l’interrompre de peur de ne pas entendre ce qu’elle refoulait depuis des mois

Elle repris « Comment as-tu pu te laisser berner par elle ? Comment as-tu pu lui donner ta confiance ? Ton amitié ? »
Ses lèvres tremblèrent et après une légère hésitation, elle ajouta dans un souffle :
« Ton amour ? »
Pendant son monologue, les larmes avaient coulé en silence et ne semblaient plus vouloir s'arrêter.

Peter était bouleversé par les paroles de la jeune femme, ses mots furent comme un coup de poignard pour lui, mais il la laissa continuer

« Elle m’a tout pris, elle a tout sali … J’ai… J’ai tout perdu même toi ».

Elle s’était livrée enfin, et maintenant les larmes coulaient silencieusement sur ses joues, alors Peter ne résista pas en la voyant si vulnérable, fragile, désarmée il entra dans le bureau se plaça derrière elle sans qu’elle ne l’entende arriver, et remis délicatement en place la chevelure blonde en bataille de la jeune agent.

A son contact, cette fois elle ne fuie pas, elle était fatiguée de tout ça… Elle enfouie sa tête contre son torse, se blottissant comme une enfant contre son ours en peluche un soir d’orage.

Il ne dit rien, il la laissait déverser les larmes trop longtemps accumulées. Il se contentait de caresser la délicate chevelure de la jeune femme.

« Je suis désolé Olivia, si Désolé si tu savait » dit enfin Peter dans un souffle, alors elle leva les yeux vers lui, des yeux rougis par les larmes.

Elle ne le quitta pas du regard avant d’avouer : « Je t’aime ».

Par cet aveu, il savait que rien n’était perdu il resserra son étreinte autour d’elle, et elle passa ses bras autour de lui.

Demain tout serait différent, désormais il savait que demain serait un autre jour, et qu’Olivia se confirait enfin de son plein gré…