Confrontation inévitable

C'est vrai que l'annonce de la mort de quelqu'un n'est pas le meilleur aspect du rôle des flics
Comme JA je trouve le suspect un peu trop évident
Et les chamailleries dans la Captiva (pas mon genre de voiture, trop lourde et trop lente )
On va voir comment évolue l'histoire :bounce: :bounce: :bounce:

Effectivement, ce serait trop simple que le coupable soit le gars qui s'est pointé chez le père de la victime

Beau moment de complicité taquine entre Loélia et Coralie!

Me tarde la suite (et encore désolée pour le retard )

Bon et bien moi non plus je ne crois pas trop à la culpabilité de ce type.
Mais on ne sait jamais, des fois les coupables trop évidents peuvent être les bons!
C'est bien là toute la difficulté de l'enquête.

VLS!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!

Merci à toi pour le travail que tu as fait, Mococoa... Merci aussi à Johel, JisbonForever, JisbonAddict et ceux qui suivent notre fic

A vous chère Lectrice encore une fois merci pour ceux et celles qui suivent cette fic

Le chapitre que vous allez lire a eu deux versions différentes : celle de Loelia2007 - La mienne que j'ai envoyé a Mococoa qui me la bien arrangé donc on a mélangé un peu des deux .

Nous espérons que cela vous plaira toujours autant. Nous vous souhaitons également une bonne lecture



Les agents Lawford et Curtis arrivèrent enfin au "Gray Ferry Déli", situé sur la 1e rue, au 1204. Il s'agissait d'un restaurant somme toute assez basique, dont la devanture était surmontée d'un néon fluorescent reprenant tout simplement le nom de l'établissement.
 
Loélia gara le véhicule sur le parking presque bondé, et descendit du SUV en même temps que Coralie. Elle récupéra sa veste posée sur les sièges arrière, et ferma les portières avant de se diriger d'un pas assuré vers le restaurant, aussitôt imitée par sa jeune collègue qui était bien silencieuse depuis qu'elles avaient quitté le CBI. La chef d'équipe l'observa longuement, puis, s'immobilisa et attrapa Coralie par le bras. Cette dernière, surprise, regarda sa supérieure dans le blanc des yeux et la questionna du regard. Après quelques secondes de silence, Loélia prit la parole, d'un ton très doux.
 
- «Coralie, vas-tu enfin me dire ce qui te tracasse à ce point? Depuis qu'on est parties, tu n'as pas dit un seul mot.»
- «Tu sais très bien pourquoi je réagis ainsi, Loélia!» dit-elle
- «Ne me dis pas que c'est parce que je t'ai interdit de conduire ma voiture, tout de même?» demanda-t-elle
- «Si, c'est précisément ça!»
- «Je vois... Bon écoute, je veux bien que tu la conduises sur le chemin du retour... Mais oui parce qu'il y a un mais à une seule condition!»
- «Laquelle?»
- «Promets-moi que tu respecteras les limitations de vitesses et que tu t'arrêteras aux feux rouges!»
- «Ne t'inquiètes pas, je ferai attention. L'incident de la dernière fois m'a amplement suffi.» la rassura-t-elle
- «Tu as intérêt !... Bon, assez parlé maintenant, il faut que nous allions discuter avec le gérant du restaurant.»
- «Alors allons-y, qu'attendons-nous ?» dit Coralie qui avait bizarrement retrouvé le sourire.
 
Peu après, les deux agents pénétrèrent à l'intérieur du restaurant plein à craquer à cette heure de la journée. L'intérieur n'était pas très grand, il y avait tout au plus 10 tables, toutes prises par des clients occupés à manger ou à discuter. Sur les murs d'un blanc cassé, trônaient des publicités de marques grandioses, ainsi que des cadres renfermant des photos en noir et blanc de paysages idylliques.
 
Un homme en tablier sortit de ce qui semblait être la cuisine, donna un ordre à l'un des 5 serveurs s'agitant dans la salle, avant de se diriger vers les deux femmes qui attendaient devant le comptoir. Il leur demanda si elles désiraient manger ou juste boire un verre. En guise de réponse, Loélia sortit son badge de sa poche et lui expliqua qu'elles étaient du Bureau Criminel d'Investigation et qu'elles avaient quelques questions à poser au patron concernant deux employés qui travaillaient dans son établissement. Celui-ci leur annonça que c'était lui le gérant de ce restaurant. Il leur signifia de le suivre jusqu'à son bureau, situé à l'arrière de la salle. Quand ils furent parvenus dans la pièce, le patron ferma la porte et alla s'installer derrière son poste de travail avant de convier les deux agents à s'asseoir sur les chaises en face de lui. L'homme prit alors la parole
 
- «Je vous écoute, qu'avez-vous à me demander?»
 
Loélia se racla légèrement la gorge avant d'entamer la conversation
 
- «Comme je vous l'ai dit tout à l'heure, si nous sommes là c'est parce que deux de vos employés ont été retrouvés morts ce matin...»
- «Quoi?...Qui ça?» La coupa-t-il, paniqué.
- «Les victimes étaient Monsieur et Madame Harrison ainsi que leur fils de neuf ans… Je suis désolée.» annonça-t-elle en baissant les yeux.
- «Oh mon dieu !» Fit l'homme en se mettant une main sur la bouche, choqué par cette nouvelle. «Dites-moi que c'est pas vrai, que tout ça n'est qu'une farce de mauvais goût !»
- «J'aimerais bien, mais hélas, c'est pourtant la vérité, Monsieur… Pouvez-vous répondre à quelques petites questions les concernant ?»
- «Oui, bien sûr… Tout ce que vous voudrez…»
- «Que pouvez-vous me dire sur eux ? Les connaissiez-vous hors du travail?»
- «Ryan et Élisabeth étaient un couple tout à fait normal, Madame… Mais dans le cadre du travail, ils ne montraient pas qu'ils en étaient un. Ils étaient très professionnels. Élisabeth travaillait en cuisine et quelquefois à la plonge, c'était quelqu'un de volontaire et de très souriante… Ryan, lui, était plus en salle, un très bon serveur, toujours près des clients, lui aussi très souriant, très gentil…» leur expliqua-t-il, un sourire nostalgique au coin des lèvres.
- «Avaient-ils des ennemis ? Quelqu'un qui aurait pu leur vouloir du mal ?» Demanda Loélia
- «Non… Pas à ma connaissance… Comme je l'ai dit, c'était un couple normal, que tout le monde aimait.» Répondit-il le plus clairement possible
- «Bon, très bien, si nous avons d'autres questions, nous reviendrons vous voir… Toutefois, voici ma carte, si quelque chose vous revient, appelez-moi.» Signifia Loélia en se levant.
- «Retrouvez le tordu qui les a tués !» Ragea l'homme.
- «Nous ferons tout notre possible pour le coincer et le mettre en prison, Monsieur… Je vous le promets.»
- «Merci… Désolé, je ne vous ai pas tellement aidé avec tout ça…»
- «Si, rassurez-vous, nous en savons un peu plus sur les victimes, c'est déjà un bon début… Je vous remercie pour votre aide… Rajouta l'agent chef. «Passez une bonne journée tout de même. Je vous présente également mes sincères condoléances. »
- «Merci..» Répondit le patron, se levant à son tour pour raccompagner ses visiteuses jusqu'à l'extérieur du bureau.
 
Les deux jeunes femmes ressortirent du restaurant et remontèrent en voiture. Comme promis, Loélia donna les clés à Coralie qui fit un sourire radieux en se mettant derrière le volant du gros SUV. Le retour se fit tout en douceur, elle observa les limitations de vitesse, s'arrêta aux feux rouge, bref, elle respecta le code de la route, pour le plus grand bonheur de Loélia.
 
Elles arrivèrent au QG du BCI dix minutes plus tard, presque en même temps que Mike et Tony qui eux, venaient de revenir de chez la famille de Mme Harrison. Une fois dans l'open space, la chef invita ses subordonnés à s'installer autour de la table de réunion pour un énième débriefing. Mike l'informa que les visites au sein des familles respectives du couple Harrison n'avaient rien donné de plus comme informations pour l'enquête. Tous avaient semblé très affectés par leur mort, tellement abattus qu'ils n'avaient même pas pu répondre à toutes leurs questions. Ceci dit, le père Harrison leur avait promis de les appeler si jamais quelque chose lui revenait.
 
Tony prit ensuite la relève en disant tout ce que Charles Harrison leur avait appris, à savoir la visite d'un inconnu d'une vingtaine d'année qui voulait parler à son fils. Celui-ci paraissait pressé de le voir, et était plutôt en colère, mais n'avait rien dit des griefs qu'il avait envers Ryan. Il ne s'était même pas présenté au père de ce dernier. Les agents n'avaient pu tirer de Charles Harrison qu'une description de cet individu, description qu'ils confièrent à Loélia.
 
A leur tour, Loélia et Coralie leur expliquèrent tout ce que le patron du restaurant leur avait appris… Que le couple était sympathique, très souriant, et que personne n'aurait pu leur en vouloir au point de les tuer. En résumé, ils n'avaient pas beaucoup avancé dans leurs investigations. Les agents avaient seulement pu glaner des informations sur la personnalité des victimes, ce qui n'était déjà pas si mal. Loélia mit alors fin à la réunion, et tous réintégrèrent leur poste pour continuer leur travail.
 

**********

 
L'après-midi s'étirait, lentement mais sûrement. L'équipe, n'ayant plus vraiment de travail, discutait tranquillement avec Loélia dans l'open space. Soudain, le téléphone sonna dans le bureau de la chef qui se précipita pour répondre, laissant seuls les trois agents. Tony se leva alors de son poste et se dirigea vers celui de Coralie qui tapotait sur son clavier et dont l'attention était totalement dirigée vers l'écran de son ordinateur. Le jeune homme s'assit sur le bord du bureau de sa jeune collègue, tout sourire, avant de jeter un coup d’œil par dessus son épaule à Mike qui leva les yeux au ciel en soupirant. Tony se racla brièvement la gorge alors qu'il reportait son attention sur la jolie brune, et lui demanda, la voix légèrement éraillée:
 
- «Coralie, je peux te poser une question ?»
- «Hem, ça dépend quoi» dit-elle en gardant toujours les yeux rivés sur l'écran
- «En fait, je voulais savoir si Loélia avait un petit ami…» Demanda-t-il en baissant les yeux.
 
La jeune agent tourna la tête vers lui l'air ébahie. Elle s'attendait à tout sauf à ce genre de question. Après avoir repris contenance, elle lui répondit, sûre d'elle:
 
- «Tu sais quoi ? Tu devrais le lui demander toi-même!»
- «J'aimerais bien… Mais je n'ose pas...» Confessa le jeune homme.
- «Tout simplement parce que Monsieur ne veut pas se prendre un râteau » Lança Mike depuis son bureau
- «Mike je t'ai pas sonné OK ? » Répliqua Tony, en lui lançant un regard incendiaire.
 
L'agent Turner se leva de son fauteuil, passa a côté de ses collègues puis imita une poule, ce qui énerva légèrement Tony qui lui lança sur un ton sec
 
- «Hey je suis pas une poule mouillée !! »
- «Si tu en es une »renchérit Mike.
- «Non c'est faux ! Ragea Tony.
- «Oh ça va… Si on peut plus se marrer à présent!!» rétorqua Mike, piqué au vif
 
Coralie se mit à ricaner en voyant la tête que faisait son collègue. Mike fit volte face et se dandina en direction de la jeune femme tout en imitant tous les animaux de la basse-cour, ainsi que ceux qu'on peut rencontrer de façon générale dans un zoo. On aurait dit deux gosses se querellant pour un bonbon. C'était assez comique à voir d'ailleurs, c'en fut trop pour Coralie qui se mit à éclater de rire. Même un regard en coin des deux mâles ne la calma pas pour autant, elle rigola encore plus.
 
Ce qu'ils ignoraient, en revanche, c'est que le grand patron du BCI, William Roderick Goldberg était là en train de les observer tous les trois depuis deux bonnes minutes sans qu'ils ne s'en aperçoivent. Après quelques secondes de stupéfaction, Goldberg se décida à manifester sa présence. Coralie, qui de sa place, le vit arriver à grands pas, tenta de faire comprendre à ses collègues par des mimiques faciales que le grand patron se tenait juste derrière eux, mais en vain. Goldberg se racla la gorge et les deux agents se retournèrent d'un coup. Le silence qui s'installa pendant une bonne dizaine de secondes était plus que pesant. Mike et Tony regardaient leurs pieds, attendant de se faire sermonner. Le grand chef les regarda chacun leur tour avant de prendre la parole sur un ton tonitruant
 
- «Et alors c'est comme ça que vous travaillez vous deux ? En faisant des pitreries ?! Non mais franchement vous vous croyez où ? Vous n'êtes pas dans un Zoo ici mais dans un Bureau Fédéral Messieurs !! Vous allez me faire le plaisir de réintégrer vos postes immédiatement !!»
 
Les deux hommes se jetèrent un regard en coin, n'osant même pas répliquer quoi que ce soit face au grand patron. D'ailleurs il ne valait mieux pas qu'ils parlent. C'est en silence et la tête basse qu'ils retournèrent à leurs bureaux respectifs. Loélia fit à ce moment son apparition dans l'open space, et s'avança vers Goldberg
 
- «Monsieur ? que se passe-t-il ? »

Celui-ci pivota sur ses talons et fit face à la jeune chef d'équipe. Loélia déglutit difficilement. Goldberg semblait enragé. Il pointa furieusement les deux agents du doigt et sur un ton dur lui lança :

- «Je vais vous dire ce qu'il se passe, agent Lawford. Vos deux subordonnés ici présents étaient en train de faire les guignols devant leur collègue pendant que vous étiez je ne sais où!!
- «Au téléphone dans mon bureau... » Expliqua-t-elle
- «Peu importe Agent Lawford !» Cria Goldberg. «C'est à vous de veiller sur votre équipe ! Et ce n'est certainement pas mon rôle de les remettre en place, est-ce bien clair ?! Lui demanda-t-il d'un ton plus doux mais néanmoins sec.»
- «Oui très clair Monsieur.... » Répondit-elle en soutenant son regard pour qu'il comprenne qu'elle avait saisi le message.
- «Parfait. Maintenant que vous êtes là je peux regagner mon bureau, j'ai un rendez vous assez urgent qui m'attend. Bonne fin d'après midi à vous » dit-il en tournant les talons.
 
Très fier d'avoir pu leur rabaisser le caquet, Goldberg repartit en direction de son bureau d'un pas nonchalant. Loélia, en revanche, était loin d'être aussi apaisée que ne l'était son supérieure. C'était un euphémisme en réalité. Elle était verte de rage. D'un ses agents avaient vraiment dépasser les bornes, la mettant dans une situation des plus délicates face à Goldberg, et de deux, elle se demandait vraiment où elle était tombée. 

La jeune femme regarda s'éloigner Goldberg, et une fois que celui-ci fut hors de portée, elle se retourna vivement vers les deux énergumènes qui faisaient partie de son équipe. La rage qui l'habitait à ce moment précis était telle qu'elle dut faire appel à tout son sang froid pour s'empêcher de leur sauter à la figure. 

Loélia marcha d'un pas lent mais assuré vers Tony et Mike, qui baissèrent la tête, penauds, supposant à raison, que leur nouvelle chef allait leur faire passer un sale quart d'heure. 
L'agent Lawford ne s'en priva pas. Elle remit les points sur les I en pointant du doigt les deux agents, ne leur laissant même pas le loisir de placer un seul mot dans le verbiage de paroles qu'elle débita à la vitesse de la lumière. 

Sa colère extériorisée, Loélia tourna les talons, et avec un ultime regard adressé à ses subordonnées, se dirigea vers son bureau où elle s'assit sur son siège et se prit la tête dans les mains. Elle dut bien s'avouer que ces premiers jours à la tête de l'unité des crimes majeurs n'étaient pas de tout repos. Entre une Coralie qui n'était pas dans sa plus grande forme, et les deux loustics qui n'avaient que 10 ans d'âge mental, Loélia était dépassée. D'autant qu'elle se devait de montrer qu'elle était digne du poste qu'on venait de lui confier. Et la sortie de Goldberg l'avait refroidie. Loélia allait devoir décupler ses efforts pour que son supérieur ne croie pas qu'elle avait été placée sous ses ordres pour de mauvaises raisons. Elle devait faire ses preuves, et surtout rattraper sa négligence. 

A suivre....

Que dire de ce chapitre est bien qu'il est Juste GENIAL !!!!! L'enquête avance a petit pas de loup non j'ai pas dis d'escargot non mais la se serait vraiment trop lent

Franchement le passage avec Mike qui imite une poule j'imagine trop la scène
En revanche quand le Grand patron fait son apparition la ça rigole plus du coup et Loelia qui se fait remonter les bretelles par la même occasion c'est vraiment pas la joie et tout ça a cause de ses deux agents aille,c'est normal qu'aprés ça elle les engueules....

Vraiment trop Génial ce chapitre !!

L'enquête progresse doucement mais sûrement même si je doute encore que le parfait inconnu suspect venu rendre visite au père de la victime, n'est pas le coupable, ce serait trop facile

La scène de Mike imitant la poule Tony qui avoue d'avoir un petit faible pour la patronne, ouh ouh c'est trognon
Les garçons qui se croient dans un zoo et Coralie qui écroule de rire

Mais après le grand boss qui se pointe avec un regard sévère là, ça ne rigole plus Loélia qui se fait mijoter par le grand patron à cause de son manque de vigilance envers son équipe et à cause de ses deux agents. Tu m'étonnes que maintenant, ça va tourner au vinaigre

On dirait que le supérieur n'aime pas trop la rigolade

J'ai hâte de savoir ce que vous nous réserver pour la suite :bounce: :bounce: :bounce: et si Tony a une chance de séduire Loélia, désolée de ma curiosité mais je ne peux pas m'en empêcher

Super chapitre!!!! Bravo les filles!!!
Alors comme ça, Tony a un gros faible pour sa chef! Ah, la la, problèmes en vue, mon capitaine!!
Et en plus, les deux hommes de l'équipe m'ont plutôt l'air de vrais gamins, il ne savent pas se tenir. Si ils continuent à se comporter comme ça, c'est Loélia qui va trinquer et perdre sa crédibilité auprès du grand patron.

VLS!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!

pourquoi je ne suis pas prévenue quand il y a un nouveau chapitre...

Bon effectivement comme cela a déjà été dit l'enquête progresse
Les garçons ne ratent pas une occasion de "se mettre en valeur"...le coup de la poule
Mais c'est leur patronne qui va finir par en pâtir...
Avoir un faible pour une supérieure...problèmes en perspective comme le dit lilia
On va voir comment l'histoire évolue

hello tout le monde. Voilà ce chapitre que vous attendiez..il est un peu court certe mais humoristique En revanche pour le chapitre suivant vous devrez patienté un petit peu car nous ne l'avons pas encore commencer,nous sommes juste en train d'y réfléchir actuellement donc comme dis un dicton : la patience est une vertu

Nous vous souhaitons une bonne bonne rigolade mais aussi une bonne Lecture

Un remerciement a notre Correctrice Mococoa
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CHAPITRE 6

La nuit tombait lentement sur la ville de Philadelphie. Le BCI se vidait petit à petit de ses occupants, et bientôt, il ne resta plus que Mike, Tony et Coralie, qui avaient promis à leur patronne de rester jusqu'à 22h. C'était le compromis auquel ils étaient arrivés, après être partis sans prévenir leur supérieure.
Aucune plainte, aucune mauvaise humeur, rien. Ils travaillaient tous trois en silence. D'autant plus après ce qu'il s'était produit en fin de journée, lorsque Goldberg, les avaient surpris en train de s'amuser en plein milieu de l'open space. Et après que Loélia se soit faite sermonnée en bonne et due forme par ledit patron. Les trois agents s'en voulaient mine de rien, d'avoir causé des ennuis à leur nouvelle patronne. Loélia ne le méritait certainement pas.

L'agent Coralie Curtis jeta doucement son bic dans le pot en face d'elle, avant de s'appuyer nonchalamment sur le dossier de son fauteuil. Son regard se perdit vers l'étage supérieur, en direction du bureau de son amie et patronne. Coralie soupira et se passa une main sur le visage. Son premier jour avait été plus qu'éreintant. Entre l'affaire, le sermon de Coralie, ses deux nouveaux collègues, le grand boss Goldberg...Énormément d'informations, de sensations, d'émotions à traiter pour un premier jour.
La jeune femme décida d'aller voir son amie, à la recherche d'un peu de réconfort. Elle grimpa les escaliers menant au bureau de Loélia quatre à quatre, et une fois arrivée devant la porte où était inscrit en grosses lettres "Agent Senior Lawford Loélia", Coralie jeta un coup d'oeil au travers des stores pour s'assurer, avant d'entrer, qu'elle n'allait pas trop déranger son amie. Une fois confirmation faite, elle frappa à la porte et attendit sa réponse.

- «Entrez !» Cria la chef d'équipe en continuant à taper sur son clavier

Coralie tourna la poignée, poussa la porte et pénétra dans le bureau lentement. Loélia, qui avait toujours les yeux rivés sur l'écran de son ordinateur, prit soudainement la parole.

- «Lalie ! Assieds-toi je t'en prie.» lui déclara-t-elle calmement

- «Comment savais-tu que c'était moi ?» La questionna-t-elle surprise, en allant s'installer sur canapé

- «Facile, tu as cette manie de taper trois coups avant de rentrer dans une pièce, tandis que Mike et Tony eux, frappent deux fois, donc je ne pouvais pas me tromper.

- «Tu m'étonneras toujours !» fit-elle en secouant la tête mais en souriant néanmoins.

- «J'y compte bien, ma chère !» dit-elle en détachant ses yeux de l'écran pour jeter un coup d'œil à son amie qui s'était entretemps allongée sur le divan. «Et hoo ! C'est pas un endroit pour dormir !!» Rajouta Loélia.

- «Bien sûr que si !! Et en plus il est drôlement confortable… Mmmh, bonne nuit !!!» fit-elle en se couchant sur le côté.

- «Tu comptes vraiment dormir ?» S'enquit une Loélia stupéfaite.

- «Ça se voit pas ? Mets tes lunettes.» Lança-t-elle d'une voix endormie

- «Ah c'est ce que tu crois… » Répliqua la supérieure avant de lancer une boulette de papier en direction de Coralie. Bien évidemment, la jeune femme se releva au même moment et elle reçut la pelote de papier en plein front.

- «Ayeuuuh !! Non mais ça va pas la tête ? Je viens ici pour me reposer un peu et voilà ce que je me prends !!»

Loélia était morte de rire en voyant la tête de Coralie. Néanmoins, après avoir retrouver son calme, la supérieure fit ses plus plates excuses auprès de son amie.

- «T'as intérêt…Bon, puis-je me reposer ne serait-ce qu'une demi-heure sur votre canapé, Madame la râleuse ?»

- «Mais oui, Lalie… Bien sûr… De tout façon, j'ai encore deux dossiers à terminer avant de partir !»

- «Ne me lance plus de boulette d'accord ?» Signifia Coralie en haussant un sourcil.

- «Promis, juré !» Jura solennellement Loélia en posant sa main sur son coeur.

Aussitôt rassurée, Coralie se remit sur le dos, le visage enfoui dans le dossier du canapé et la jeune femme s'endormit d'un trait… Loélia se laissa bercer par la respiration calme de son amie, cela la détendait vraiment. C'est donc dans un calme olympien qu'elle mit fin à ses deux dossiers.
Loélia se leva un peu afin de se dégourdir les jambes, prit une couverture dans l'armoire, et la déposa en douceur sur son amie profondément endormie. La supérieure récupéra ses affaires éparpillées un peu partout dans son bureau, et finalement, après un dernier regard empli de tendresse en direction de Coralie, elle éteignit la lumière et ferma la porte.

Un passage par l'open space lui permit de souhaiter une bonne nuit à Mike et Tony en les libérant, puis la jeune femme quitta le BCI. Une bonne nuit de repos s'imposait.

A suivre...

un moment sympa entre deux amies
C'est fou ce que les canapés fascinent les auteurs de fics...
Ce petit chapitre était agréable à lire

Super Chapitre il y a toujour cette bonne entente entre Loelia et Coralie mais pour combien de temps ? Car je suis certaine que ça ne durera pas très longtemps n'est ce pas ? Bravo a vous les filles, ne vous inquiètez pas je saurait attendre pour la suite

Super chapitre et bien écrit Bravo les filles

Finalement, les canapés font fureur dans les fics, on dirait
Puis super sympa ce moment entre amis avec une telle complicité

Mais je sens que le calme va virer à la tempête, je ne sais pas pourquoi d'ailleurs mais bon, on verra bien

En tout cas, Bravo encore les filles

Super moment de complicité entre les deux amies.
Mais dites donc c'est du favoritisme de laisser Coralie profiter du canapé de sa chef. :hall2:
Les autres vont être jaloux, ils n'ont pas droit à autant de confort, eux!


VLS!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!

Bonsoir tout le monde j'espère que vous allez bien?

Nous vous remercions encore une fois nos fidèles lectrices qui suivent depuis le début cette fic et on espères toujours que ça vous plait autant Puis un grand merci aussi a Mococoa qui malgré qu'elle soit en plein déménagement nous a corriger ce chapitre donc miss

Sur ce nous vous souhaitons une bonne Lecture et une bonne soirée


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CHAPITRE 7

Le lendemain matin, vers 7h40, Loélia arriva au QG. Le bâtiment était encore vide. Elle monta au 7ème étage, longea le couloir attenant à l'open space, et gravit les escaliers menant à la mezzanine afin de déposer ses affaires dans son bureau.
Voyant que Coralie dormait encore à poings fermés sur le canapé, Loélia décida de la réveiller en douceur. Coralie s'étira de tout son long en baillant avant de se lever puis, ensemble, elles se rendirent à la cuisine pour boire leur café matinal et discuter en attendant l'arrivée du personnel mais surtout des deux agents qui complétaient leur équipe.
Durant 10 minutes, elles parlèrent de tout et de rien, jusqu'au moment où Mike et Tony firent leur apparition dans la kitchenette. Après avoir salué leur chef et leur collègue, tous deux se préparèrent leur tasse de café. Enfin, 8h sonnèrent. L'heure de se mettre au boulot… Tous prirent place à leur poste respectif et débutèrent leur journée de travail.

******

Deux heures plus tard, le téléphone sonna dans le bureau de la chef d'équipe qui décrocha sans attendre. Il s'agissait de l'agent Powell de la police locale. Ce dernier signala à Loélia qu'ils avaient enfin pu mettre la main sur l'individu qui s'était rendu chez Charles Harrison. Il s'appelait en réalité Dorian Hodge, avait 25 ans et possédait un casier judiciaire assez chargé.

L'agent Lawford demanda à ce que celui-ci soit amené au QG au plus tôt, afin d'être interrogé. Powell accepta. De toute façon il n'avait pas trop le choix puisqu'à l'origine, le BCI avait le monopole sur cette affaire.
Un quart d'heure plus tard, un jeune homme en jean troué et casquette sortit de l'ascenseur, menotté et encadré par deux policiers. Ces derniers l'emmenèrent directement en salle d'interrogatoire. Loélia, quant à elle, se dirigea vers l'open space et demanda à Coralie de mener ledit interrogatoire. Ce n'était pas du favoritisme, loin de là. Loélia avait réfléchi dessus et s'était finalement décidée à suivre son premier instinct. Coralie avait sensiblement le même âge que le prévenu, chose qui pouvait améliorer la communication, et qui plus est, la toute nouvelle recrue se débrouillait extrêmement bien lors des interrogatoires. C'était même son point fort.

Coralie ne put cacher sa joie, et tout en remerciant Loélia, la jeune femme prit le dossier et se rendit dans la salle. Elle y entra sans un mot et s'assit en face du jeune homme en jetant le dossier sur la table, pour lui signifier qu'elle ne se laisserait pas faire. Un défi de regards s'installa entre eux, défi durant lequel Coralie essayait de percevoir les sentiments qui se mélangeaient chez le jeune homme, tandis que ce dernier tentait tant bien que mal de conserver une apparente nonchalance. Coralie brisa le silence au bout de deux minutes

- «Je me présente, agent Coralie Curtis et toi tu dois être…» Elle ouvrit le dossier à la première page et tomba sur le profil du suspect «Dorian Hodge, c'est cela ?» lui demanda-t-elle en levant son regard vers lui
- «Ouais c'est bien moi! J'aimerais savoir pourquoi je suis là !» La questionna-t-il d'un ton rageur.
- «Les questions, c'est moi qui les pose ici !!» dit-elle froidement, en se penchant vers lui
- «Waw du calme ma poulette, pas la peine d'être si agressive envers moi !» Rétorqua le prévenu.

La jeune femme ignora cette remarque, même si cela avait le don de l'agacer sérieusement. Elle se recolla au dossier de sa chaise en le fixant intensément avant de lire le document qu'elle avait en sa possession.

- «À ce que je vois, tu as un sacré casier judiciaire… drogue, vol à l'étalage, cambriolage d'une bijouterie, agression sur plusieurs personnes, surtout des personnes âgées... Quelque chose à rajouter ?»
- «OK… oui, c'est vrai… Mais ça c'était il y a trois ans… Je suis clean à présent, m'dame !! J'vous l'jure !!» Se défendit vivement le jeune homme.
Coralie secoua la tête puis posa à nouveau son regard sur le suspect

- "C'est fou comme j'ai du mal à te croire, Dorian..."

Pendant ce temps, de l'autre côté du miroir sans tain, Mike, Tony et leur patronne étaient en train d'observer leur collègue dans un silence religieux. Lorsque soudain, Mike prit la parole.

- «Je me demande à quoi joue Coralie !» dit Mike en tournant la tête vers son collègue et Loélia
- «Elle le met en confiance en essayant de discuter un peu avec lui...» lui expliqua-t-elle
- «C'est pas tout ça, mais je trouve que ça devient long ! Ça fait plus de dix minutes qu'elle est avec lui et on a toujours aucun aveu de la part de ce gosse !»
- «Patience Tony, patience… ça ne devrait plus tarder, maintenant…» dit l'agent Lawford calmement.

Dans la salle d'interrogatoire, Coralie fixait toujours le suspect qui ne cessait de remuer sa jambe désormais. La jeune femme se leva de sa chaise et s'avança lentement vers le miroir sans tain, faisant mine de réfléchir. Après quelques minutes, elle revint à sa place, se réinstalla en face du suspect et sortit plusieurs photos de la famille Harrison, les déposant sur la table, devant le nez Dorian.

- «Les reconnais-tu ?»
- «Je ne connais que lui !» (il montra du doigt Ryan) «Lui et moi on était potes jusqu'à ce qu'il me doive beaucoup d'argent... Une grosse somme d'ailleurs... Du jour au lendemain, notre amitié n'existait plus… Pourquoi me parlez-vous de lui ?»

Faisant fi de cette dernière question, Coralie continua, imperturbable

- «Hum... Intéressant… Tu sais que lui et sa famille ont été tués la nuit dernière à leur domicile ? Leur fils de 9 ans a également subi le même sort !!» Lança Coralie d'un ton cinglant.

- «Quoi ?? Vous rigolez ? Vous pensez quand même pas que je serais coupable de ce meurtre??»
- «Ai-je franchement l'air de rigoler, Dorian ??... Je vais te dire ce que je crois…» dit-elle en haussant légèrement le ton «Ryan te devait de l'argent, tu es donc entré chez lui par effraction et pour te venger de cet affront, tu les a tous tués ! Voilà ce que je crois ! »

L'effet fut immédiat: le jeune homme sursauta et se mit aussitôt à trembler de tous ses membres

- «NON ! Jamais je n'aurais pu faire une chose pareille! Il était mon ami, vous entendez? Jamais j'aurais pu leur faire du mal !»
- «Arrête, Dorian !! On me la fait pas à moi!! Au lieu de mentir comme tu le fais, tu devrais dire la vérité, ça pèserait moins sur tes épaules !»

Un peu plus sûr de lui, il la regarda dans les yeux en lui répondant du tac au tac

- «Mais je vous dit la vérité... Je n'ai pas d'arme chez moi ! Le seul truc illégal que je fasse, c'est la vente de drogue,c'est tout! J'ai jamais tué qui que ce soit... Et je n'aurais certainement pas tué Ryan ni sa famille. Je les aimais bien, même si je ne connaissais pas vraiment sa femme et son gosse... Croyez-moi, si j'avais le vrai tueur en face de moi, je lui ferais payer ce qu'il a fait à Ryan!!»
- «Tu maintiens ta version des faits ?»
- «Oui, c'est la vérité, Madame !! Juste la vérité !» Pleurnicha-t-il, en levant les deux mains en l'air comme pour appuyer sa version d'innocent.
- «OK très bien !» dit-elle en rangeant toutes les feuilles et les photos dans le dossier qu'elle referma avant de se lever. "J'ai juste une dernière chose à te montrer.» (Elle sortit de sa poche un papier où était inscrit quelque chose dessus et le lui mit devant les yeux) «Sais-tu ce que c'est ?»
- «Non... Je n'y connais rien à l'espagnol.»
- «OK merci, tu n'es pas celui que nous recherchons.Tu peux ficher le camp !» lui dit-elle en lui ouvrant la porte.

Le jeune homme, ne comprenant rien, se leva et partit sans demander son reste. Dans le même temps, Loélia et les deux agents sortirent du petit local contigu à la salle interrogatoire et rejoignirent Coralie qui elle était déjà partie à la cuisine. La chef d'équipe alla se servir un café puis vint s'installer à la table. Mike et Tony firent de même avant que Mike n'entame la conversation

- «Tu as vraiment été géniale face à ce mioche, Coralie!! Chapeau!" lança Mike stupéfait

- «Il n'a pas tort, j'ai vraiment aimé ta façon de procéder.» fit Tony souriant «Ça se voit que tu sais t'y prendre pour faire cracher le morceau !»
- «Oh mais vous savez, tout est dans le regard… Il faut savoir regarder le suspect dans les yeux, se taire, le laisser parler, s'exprimer verbalement et physiquement ! Tout est dans l'observation. Et puis quand on sent que la pression est à son comble, là, paf, on enchaîne les questions. Soit il avoue, soit il n'avoue pas, soit il parlera mais restera mystérieux! Ça dépend de la personnalité et de la culpabilité du prévenu. Tout simple quoi !»
- «Je savais pertinemment que je pouvais lui faire confiance, elle a été jusqu'au bout avec lui, même s'il n'est pas notre homme. Je ne peux qu'être d'accord avec Tony et Mike. » dit Loélia le plus simplement possible
- «Merci… vous allez me faire rougir si vous continuez de la sorte…. Bon… Qu'est-ce-qu'on fait maintenant Patron ? On n'a pas de quoi travailler sur cette enquête.» fit Coralie en se tournant vers sa chef
- «Et bien en attendant qu'on ait du nouveau concernant le fameux message en espagnol qui est toujours chez le traducteur, terminez les dossiers en attente. Il reste des documents à signer, et à compléter. Ça sera déjà ça de fait.» Ajouta Loélia.

Les trois agents acquiescèrent, terminèrent leur café et partirent sur le champ à leur poste. Loélia, quant à elle, réintégra son bureau, au moment même où son téléphone sonna. Qui cela pouvait-il être? Elle décrocha au bout de la troisième sonnerie.

A suivre....

Ah qu'est ce que j'adore tout ses personnages de cette fic..une Coralie qui a du talent concernant les interrogatoires,deux beaux coéquipiers qui la charie un peu,une patronne toujours présentes en revanche niveau enquête ils n'ont rien de rien les pauvres...du coup ils se tapent encore des dossiers et de la paperasse a remplir aïe pas cool du tout ça !!

Et ben, Coralie est vraiment super douée pour les interrogatoires et a une excellente observation niveau des suspects c'est fou que ça me rappelle quelqu'un

Les deux mecs Tony et Mike qui la taquinent sur sa façon de procéder et Loelia qui est toujours présente

Les pauvres, pas de piste, pas d'indices, pas de suspect sur cette affaire en cours et il ne leur reste plus qu'à se tourner les pouces vers la paperasse en attente

En tout cas, chapitre !! les filles !!

Superbe chapitre, j'ai énormément aimé pouvoir le lire en avant première !!!

VLS !!!!

Et par ailleurs, si je corrige, c'est que ça me permet de m'évader dans ce moment de haute tension dirons nous...

Quelle efficacité!!!! Même si ce n'était pas lui le coupable, c'est vrai que Coralie s'est bien débrouillé!!!
Je suis d'accord avec JA, Coralie serait-elle une sorte de mélange entre Jane pour l'observation et Cho pour la persuasion dans les interrogatoires?

VLS!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!

Bon j'arrive après la bataille...tout a été dit...
Que dire d'autre sinon que je vais guetter la suite