The Mentalist...The Ultimate Season
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Message  Irajonas Mer 14 Mar 2012 - 18:46

Les masques tombent à peine, là. L'acte est bref, mais déclenche le dénouement à venir. En réfléchissant, on peut comprendre la logique. Mais il y aura une explication rationnelle plus tard !

Chapitre 5 : …Qui croyait prendre
Acte 1

Joseph Philipps se laisse tomber dans son fauteuil. Il vient juste d’allumer un feu de cheminée.
Il vit seul. Sa femme l’avait quitté cinq ans auparavant, à cause de son obsession, hybride de fascination et d’aversion envers les malades mentaux.
Tout ça à cause de son frère, Samson. Un schizophrène clinique. Il disait entendre des voix lui dicter sa conduite. Juger ses actes. Le convaincre que sa famille lui voulait du mal. Il avait développé un comportement paranoïde, au point d’agresser Joseph avec un couteau. En légitime défense, Joseph avait poignardé Samson.
Depuis, il est hanté. Il n’a qu’une idée en tête : éradiqué ces maux qui détruisent le comportement, la normalité. Qui n’est pas normal est destructeur.
Pour Philipps, le schizophrène n’avait plus d’identité, ne méritait plus d’avoir une identité. Ce n’était plus une personne, c’était à peine « quelque chose ». Un simple numéro sur un corps.
Numéro 1 avait été un cas clinique de schizophrénie diagnostiquée avant l’apparition des symptômes les plus marquants. Les premiers signes de dépression apparus, Carbot avait amené Numéro 1 à Philipps. La dépression fut engloutie par le traitement expérimental, et ce fut un succès. Numéro 1 redevint un homme du nom de Samuel Brett.
Numéro 2 avait fait l’expérience de plusieurs vagues de dépression et de paranoïa. Il affirmait entendre dans sa tête une voix l’insulter à longueur de journée, le juger, le diminuer. Selon les observations, le schéma psychotique semblait trouver l’origine dans des sévices sexuels reçus durant la petite enfance. Le traitement expérimental mis plus de temps, mais fut un succès. Il redevint Peter Crofford.
Numéro 3 et 4 étaient des jumelles avec la même construction psychotique. Seul cas de gémellité que Philipps a pu relever dans ses recherches sur la schizophrénie, Numéro 3 et 4 assuraient entendre la voix de l’autre jumelle dans sa tête. Numéro 3 et 4 étaient toujours en observation, mais montrant des progrès prometteurs.
Numéro 5 et 6 étaient des cas apparentés à Numéro 2, mais qui semblaient mettre plus de temps à venir à bout du mal qui les habitait. La dépression était toujours là, les voix aussi, mais la paranoïa s’atténuait de semaines en semaines. Joseph Philipps était confiant.
Mais Numéro 7… Numéro 7 ne montrait aucun signe d’évolution positive. De mois en mois, la folie avait gagné Numéro 7 avec plus d’ampleur. L’étrange perception de Numéro 7 avait fini par convaincre le patient de sa possibilité à anticiper l’avenir. Et, quels que soient les efforts de Philipps, rien n’y faisait : Numéro 7 continuait de croire en cette possibilité. Numéro 7 se croyait supérieur.
Jusqu’à ce que Numéro 7 apprenne l’existence d’Eli Lavoro. À cet instant-là, Numéro 7 sombra dans le mutisme. Et puis, petit à petit, Numéro 7 se remit à parler. Mais son vocabulaire se limitait à des murmures, des conversations solitaires, des phrases qui ne semblaient avoir aucune logique. Philipps y vit un moyen de trouver une solution pour Numéro 7. Mais pour cela, il fallait sortir des sentiers battus. Prendre des risques que personne n’avait pris.
Aaron Balket était au courant de tout cela. Et, lorsque Philipps a appris la mort de Balket, il en était sûr, les autorités finiraient par remonter jusqu’à Numéro 7, puis jusqu’à lui. Mais maintenant qu’Eli Lavoro était inculpé du meurtre de Balket, tout était différent. Il pouvait se reposer sur ses deux oreilles.
Sauf que. Lorsqu’il entend la porte de sa cave claquer, il sursaute. Mais il ne peut pas réagir. Numéro 7 se tient devant lui, un pistolet calibre 9mm à la main. Numéro 7 ne laisse pas le temps à Joseph Philipps de parler. Le pistolet se lève, la bouche du canon se retrouve face au chimiste.
Et Numéro 7 tire.

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Message  Johel Mer 14 Mar 2012 - 21:30

Hey ! Reviens ici ! Tu ne peux pas nous laisser comme ça ! qui est ce n° 7 scratch
On comprend l'origine de la "haine" de Philipps pour les malades mentaux hall
Mais on a un suspect de moins...enfin...il semble que n°7 a tiré sur Philipps....maintenant avec toi...cross
Tu nous mènes en bateau, j'en suis sûre...
Cette fic est décidément excellente, j'attends avec impatience la suite :bounce: :bounce: :bounce:
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Message  Irajonas Ven 16 Mar 2012 - 1:35

Acte 2
Du coin de la rue, dans leur SUV caché dans le noir, Rigsby et Cho entendent le coup de feu. Rigsby, qui avait commencé à s’endormir, se réveille brutalement, manquant de frapper sa tête contre le plafond de l’habitacle.
- Ça venait bien de chez Philipps ? demande-t-il.
- Oui. Mais je n’ai vu personne entrer, répond Cho.
- Ca veut dire que, qui que ce soit, il attendait Philipps chez lui.
- Appelle Lisbon, dit-lui qu’on va entrer.
Rigbsy compose le numéro de téléphone de Teresa Lisbon, mais c’est une voix d’homme qui lui dit :
- Salut Rigsby !
- Jane ? s’étonne-t-il. Passe-moi Lisbon, il y a du grabuge chez Philipps.
- Je te la passe tout de suite, mais tu veux bien ouvrir le coffre avant ?
- Le coffre ? répète Rigbsy sans comprendre.
Lui et Cho partagent un regard. Comme s’ils avaient une révélation, ils soupirent en même temps.
- Tu ne vas pas me faire croire qu’il nous a fait ce coup-là, dit Cho.
Ils sortent de la voiture en trombe, la contourne pour aller ouvrir le coffre. Les vérins s’actionnent doucement, et à l’arrière du SUV, dans l’étroit espace de rangement du coffre, sont allongés, presque en position fœtale, Eli Lavoro et Melissa DeLoca.
- C’était pas trop tôt, grogne Eli.
- Qu’est-ce que vous foutez là ? veut savoir Rigsby.
- C’est votre pote qui nous a planqués là, affirme le jeune homme en sortant du coffre. Il m’a dit qu’il se mettrait en route après que vous l’ayez appelé, mais il risque d’arriver trop tard.
- Qu’est-ce que vous en savez ? veut savoir Cho, sans savoir s’il peut faire confiance à Eli.
Le jeune homme qui se prétend empathique aide Melissa à sortir du coffre, et après s’être assuré qu’elle va bien – moralement – il exerce une légère pression sur son épaule, en lui disant :
- Tout ira mieux.
Melissa inspire un grand coup, et a soudainement l’air soulagée.
- Bien, dit Eli, avant de se retourner vers Cho. Agent Cho, vous avez entièrement le droit de douter de ma bonne foi, mais il y a trois personnes dans cette maison…
- Il n’y avait que Philipps dans la maison, quand on est arrivés, affirme Rigsby.
- Ou pas, répond Eli. J’ai ressenti trois émotions différentes, les trois étaient trop différentes pour venir de la même personne.
- Il nous remet ça…
- Plus vous doutez, plus on risque que Philipps soit tué ! J’ai besoin que vous m’aidiez. J’ai ressenti de l’obsession, couplée à la satisfaction d’arriver enfin « à son but ». La deuxième émotion, c’était de la terreur, c’était…
Eli se tape le front, semblant chercher ses mots.
- Une pulsation frénétique. Ca se répète, et la personne a peur, parce qu’elle ne sait pas… elle ne sait pas où elle est, ni ce qu’il se passe. La troisième, c’est de la douleur, une forte douleur physique, de la fièvre, et… C’est comme si c’était un gardien d’animaux qui découvrait qu’un de ses lions s’est échappé.
- Ça ne nous aide en rien, ça ne sert à rien, votre truc, quoi que ce soit, rétorque Cho. Vous ne servez à rien.
- Ils se sentent tous à l’étroit, le lieu où ils sont, c’est étroit, c’est sombre, et… c’est humide, affirme Eli. C’est dans…
- La cave, affirment Eli, Cho et Rigsby en même temps.
Cho et Rigsby sortent alors leurs armes, et se ruent vers la maison. Eli prend la main de Melissa, en la regardant dans les yeux.
- C’est elle, affirme Eli. J’ai encore besoin de toi, il faut que tu te concentres sur moi. Si je veux garder le dessus sur elle, j’ai besoin que tu te concentres sur moi.
Melissa se content d’acquiescer. Si Melissa est si bonne actrice, c’est parce qu’elle est douée pour simuler les émotions. Elle les simule tellement bien, qu’il lui arrive même de croire qu’elle les ressent vraiment.
Et pour Eli, c’est une chance.

Acte 3

- On y sera dans cinq minutes, affirme Lisbon dans la voiture. Si vous avez raison, tant qu’on n’est pas arrivés, c’est Lavoro qui gère la situation.
- Il comprendra vite comment convaincre Rigbsy et Cho, répond Jane. Là où il y a un problème, c’est qu’Eli va ressentir les émotions de Numéro 7. Si on tarde trop, ça peut se retourner contre lui.
- Comment pouvez-vous être sûr que c’est Numéro 7, et pas Carbot ?
- Cho et Van Pelt ont dit que « Philipps avait beaucoup entendu parler d’Eli ». Deux personnes, ça ne suffit pas pour employer cette expression. Il aura fallu que quelqu’un étouffe Philipps avec ce nom pour qu’il utilise cette expression.
- Et… ?
- Il a dit que Numéro 7 était un cas de schizophrénie qui faisait preuve d’obsession, et que le traitement a accentué cette obsession. Croyez-moi, c’est Numéro 7. Quand on arrivera, vous verrez, assure Patrick.
Lisbon fait une grimace. Elle refuse de croire qu’elle ait pu laisser Patrick l’entraîner là-dedans, laissant un suspect potentiel prendre le contrôle. Elle en vient à se demander pourquoi, même après tout ce temps, elle continue de lui faire confiance. Qu’est-ce qui la pousse à cela ? Les résultats ? Et combien de fois a-t-elle mis sa carrière, sa vie, en péril pour les idées de Patrick ?
Et bon sang, qui est ce foutu Numéro 7 ?

Acte 4
Cho donne deux coups de pied dans la porte d’entrée de la maison. Rigsby, lui, tend une lampe torche à Eli, puis suit son collègue coréen.
Rigsby traverse l’entrée, puis la cuisine. Puis, la salle de bain.
- RAS ! hurle-t-il.
- RAS ! crie Cho depuis la chambre à l’étage.
- Dans quelle maison vous vous croyez pour chercher la cave à l’étage ? beugle Eli depuis la porte d’entrée. Allez dans le salon, merde !
Alors que Cho descend les escaliers en cavale, Rigsby se dirige vers le salon. Il découvre la porte de la cave, entrouverte. Eli et Melissa le suivent, et Cho assure l’arrière. Au cas où.
- Elle sait qu’on est là, affirme Eli. Elle s’en doutait depuis le départ.
- Elle nous attend, alors ?
Eli baisse la tête, il ferme les yeux, l’air crispé.
- Je dois descendre en premier, assure-t-il. Elle ne me fera pas de mal.
Sur ces mots, il se jette sur la porte de la cave, avant même que Rigsby, Cho ou Melissa, n’ait eu le temps de le retenir.
- Attends, dit Cho en mettant sa main devant Rigsby.
Eli descend les marches, une par une. La cave est plongée dans le noir. Alors, il allume la lampe-torche que Wayne Rigsby lui a donné. Le faisceau de lumière, condensé, ne peut que l’empêcher de rater une marche.
La cave fait tout au bout un mètre quatre-vingt de haut. C’est un débarras, mais qui semble avoir été poussé de tous les côtés, le long du mur. Par terre, il n’y a que des feuilles. Alors, Eli lève sa lampe-torche.
Le faisceau lumineux s’arrête alors sur un Carbot bâillonné, attaché à une chaise, un bandeau devant les yeux. Il a l’air de pleurer. Tout autour de lui, c’est l’obscurité la plus totale. Alors, Eli dirige sa lampe-torche à droite.
Il voit Philipps étandu sur le sol, se tenant la jambe, le visage déformé par la douleur et la transpiration. Il est en pleurs, tout comme Carbot. Sauf que, alors que le professeur pleur de terreur, Philipps, lui, mêle terreur et douleur. Et désespoir, parce que le seul à venir à son secours, c’est un « déglingo ». Eli, de toutes ses forces, essaye de refréner ce désespoir mêlé de haine qui commence à monter en lui.
- Numéro 7 ? appelle Eli d’une voix forte.
Pour toute réponse, Eli sursaute lorsqu’il entend une vois préenregistrée dont il n’arrive pas à déterminer l’origine. Quelque part, dans le noir – l’horrible obscurité, l’inconnu total qui a toujours terrifié Eli comme la pire des phobies, un poste radio passe un message en boucle.
En sursautant, Eli laisse s’échapper la lampe-torche. Sous le choc, elle s’éteint. Dans le noir, quelque part derrière Carbot et Philipps, se tient une femme, qui lui dit :
- Bonjour, Eli.
Ce dernier recule, se penche et cherche frénétiquement la lampe-torche, tapotant des mains par terre. Cette émotion, c’est la sienne, et seulement la sienne. Elle aveugle tout.
- Tu cherches la lumière, Eli ? Le parfait Eli, celui que rien ni personne n’arrête ?
- Je ne suis pas parfait, Numéro 7.
- Fous-toi de ma gueule encore une fois, et je les tue tous les deux ! hurle Numéro 7, pleine de rage.
Doucement, les yeux d’Eli s’adaptent à l’obscurité. Ses pupilles se dilatent, et la rage émanant de Numéro 7 commence à naître en Eli. Sa respiration s’accélère, ses muscles se crispent. Sa vue d’adapte plus vite. Il voit la silhouette, petite, et fine, de Numéro 7. Elle allume la lumière, et il faut à nouveau quelques secondes pour que la vue d’Eli se réadapte.
- Cho, Rigsby, restez là-haut ! hurle-t-il.
Lorsque sa vue revient à la normale, il voit, et il reconnaît Numéro 7. Il l’avait vue, quelques temps auparavant, sans savoir qui elle était.
Elle aurait pu être belle, si elle ne gardait pas les yeux plissés et le front crispé, les lèvres tremblantes comme une junkie, semblant constamment réfléchir, trop réfléchir. Et parler avec elle-même, dans sa tête. Comment Eli avait-il pu passer à côté de ça ?
Le pire ? C’était que Philipps lui avait présenté un jour Numéro 7, sauf qu’il l’avait appelée Allison. Chez Philipps, lorsque Carbot, Aaron et Eli y avaient été invités pour qu’Eli puisse signer le contrat en tant que cobaye. Savoir à quoi s’attendre. Il avait été trop naïf.
Dans la soirée, il avait surpris Philipps frapper Numéro 7. Par réflexe, Eli avait réagi.
Le mouvement-signature. Philipps en avait souffert. Carbot l’avait vu, et avait calmé l’atmosphère. Eli avait cru que ça s’arrêterait là.
Lorsqu’il entendait Carbot et Philipps parler de Numéro 7, il n’aurait jamais cru qu’il s’agissait d’Allison.
- Tu devrais voir comme ils parlaient de toi, ces deux-là. Avant que tu débarques, c’était moi, la meilleure.
- Tu étais malade, Allison ! crie Philipps.
- La ferme ! hurle-t-elle. Si j’étais si malade, pourquoi tu me donnes un nom, et pas aux autres ?
Eli regarde Allison, Carbot, puis Philipps. Dans son dos, il entend les pas légers de Cho et de Rigsby, dans les escaliers.
Numéro 7 est comme lui. Elle ressent ce qu’il se passe autour d’elle. Et, comme on voudrait empêcher quelqu’un de regarder dans une direction en détournant son attention, Eli concentre toutes ses pensées sur la pitié qu’il éprouve pour Allison. Pour qu’elle ne se rende pas compte.
- J’en veux pas, de ta pitié ! Il faut que tu comprennes, j’étais la meilleure avant toi, mais ils continuaient à me traiter de folle ! Et toi, l’autre mioche disait que t’étais un génie. C’est quoi, la différence entre toi et moi ?
- C’est pour ça que tu as tué Aaron, c’est ça ? Parce qu’il a osé dire que j’étais meilleur que toi ?
Eli ressent de l’amusement. Celui d’Allison. Elle s’amuse de l’erreur d’Eli.
- Non, c’est pas pour ça, corrige-t-il en secouant la tête. Tu…
Il relève les yeux vers elle. Il ressent… de l’attachement. De l’envie obsessionnelle.
- Tu l’as tué parce qu’il m’éloignait de toi ? réalise Eli. Et merde, tu dois vraiment être complètement dingue ! RIGSBY, NON ! hurle-t-il.
Devant le hurlement d’Eli, et dans son dos, Rigsby se fige alors qu’il s’apprêtait à tirer sur Allison. Et celle-ci plaque le canon de son pistolet sur la tempe d’un Carbot qui ne peut voir ce qu’il se passe.
Eli doit trouver un moyen de faire attendre Allison. Si l’un d’entre eux fait le moindre geste brusque, elle tirera. Peu importe que ce soit sur Philipps, ou Carbot, ou sur lui-même, Eli se refuse de lui laisser la moindre chance de le faire. Il ne s’en remettra pas. Ressentir la mort, il ne s’en remettra pas.
Ni de la culpabilité, d’ailleurs. Il doit trouver un moyen de faire attendre Allison, jusqu’à ce que Patrick Jane arrive.
La solution, elle est là. La solution, c’est Patrick Jane.
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Message  Johel Ven 16 Mar 2012 - 9:15

Mais pourquoi personne ne commente ta fic, elle est pourtant superbe...Son seul "défaut" pas de "jisbon", perso je ne l'apprécie que plus pour cela... bravo

Philipps n'est pas mort...pour une fois je ne me suis pas trompée yes
Jamais je n'aurais pensé qu'Eli et Melissa étaient dans le coffre de la voiture de Cho et Rigsby hall
On découvre enfin le visage de n°7, une femme...
Jane semble le seul capable de sauver la situation.
Je vais guetter la suite avec impatience vole vole vole
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Message  Irajonas Sam 17 Mar 2012 - 1:45

Voici les deux derniers actes de ce chapitre. J'en prépare un dernier pour conclure cette fanfiction et amener les derniers éléments de réponse.
Mon opinion sur ce que j'ai produit jusqu'à maintenant :
Spoiler:

Acte 5
- C’est cette maison ! s’exclame Patrick.
Lisbon arrête la voiture, juste derrière le SUV de ses employés. Elle voit le coffre ouvert, et tourne la tête vers Patrick.
- Je vous avais dit que vous ne les trouveriez pas. Et je ne me raserai pas la tête.
Teresa et Patrick accourent dans la maison. En en passant le seuil, la première chose qu’observe Lisbon, c’est le silence. Pourtant, ses collègues sont là, quelque part.
Un bruit de pas. Elle se retourne, et se retrouve face à Melissa, les mains levées. Elle fait signe de ne pas faire de bruit, montrant le sol du bout du doigt.
- Quoi ? murmure Lisbon.
- Dans la cave, répond Melissa dans le même murmure.
Patrick rentre à son tour, et se retrouve face à Melissa.
Patrick regarde la porte entrouverte de la cave, et devine. Simplement. Il devine.
- Descendez, mais restez dans les escaliers, intime Patrick à Melissa. Lisbon, préparez le machin qui fait pan pan.
Patrick suit Melissa DeLoca, avec la ferme intention de nourrir Eli en émotions. Suffisamment pour qu’il prenne le dessus émotionnellement, moralement, sur Numéro 7.
Et lorsque Eli aura rabaisser l’estime que Numéro 7 a d’elle-même, Patrick pourra l’anéantir. Et Lisbon, réaliser ce que Patrick et Eli avaient pressentis bien avant elle.

Acte 6
- Je me doutais que c’était Numéro 7 qui était remonté jusqu’à Aaron. C’était la seule personne qui pouvait avoir quelque chose à y gagner, assure Eli. Carbot et Philipps aurait été accusés tout de suite, ils savent que je me serais démerder pour faire lever les soupçons sur moi. La seule personne qui aurait pu éviter ça, c’est toi.
- Si tu n’avais pas été là. Et en tuant Aaron, je t’ai ramené… jusqu’à moi, affirme Allison sans bouger son pistolet de la tempe de Carbot.
- Parce que je suis le génie que tu penses être ? demande Eli. Parce que, pour toi, toi et moi nous sommes des génies, et pas des fous ?
Eli remue la main en rond au niveau de son crâne.
- Nous sommes les deux, et ni l’un ni l’autre, Allison. Nous sommes différents. Ni pires, ni meilleurs.
- Ni meilleurs ? Nous sommes plus intelligents qu’eux, nous voyons plus de choses qu’eux, nous ressentons leurs émotions ! Quoiqu’il arrive, on aura toujours un tour d’avance !
- Moi, j’aurai un temps d’avance sur toi, assure Eli.
Eli ressent alors une montée d’assurance, émanant de la montée d’escaliers. Il la laisse l’envahir. Et Allison ressent l’écho de cette assurance au travers d’Eli. Elle pense alors qu’Eli sait ce qu’il dit, qu’il croit en ce qu’il dit.
- Nous ne sommes pas seuls dans cette situation, Allison. Philipps et Carbot… ils croyaient nous aider. À leur manière, avec leurs défauts, parce qu’ils ne peuvent pas comprendre ce que c’est d’être des éponges. De ressentir tout, sans exception, sans le vouloir, simplement parce que notre cerveau en est capable. Ce n’est pas qu’ils ne veulent pas comprendre, c’est qu’ils ne peuvent pas comprendre.
Eli ose un pas dans la direction d’Allison.
- Tu vas en vouloir à un aveugle d’avoir peur de ce qu’il ne voit pas ?
- Arrête, Eli. On était des cochons d’Inde qu’ils disséquaient pour comprendre pourquoi on marchait mal, selon eux.
- Apparemment, tu l’ignorais, mais Carbot et Aaron se disputaient parce qu’ils voulaient savoir si c’était une maladie ou un don. Je me donne du mal pour leur prouver que nous ne sommes pas malades. En faisant tout ce que tu fais là… tu détruis tout ce que j’essaie de faire.
Allison en vient à trembler. Légèrement. Mais suffisamment pour que Patrick comprenne qu’elle commence à perdre pied. Et s’imprégner de la confiance d’Eli ne suffit pas. C’est là qu’il décide de sortir de la descente d’escaliers.
- J’en ai entendu assez pour comprendre ce qu’il se passe, Allison.
- Qui c’est, celui-là ? s’exclame-t-elle.
- Vous pensiez que vous et Eli étaient supérieurs aux autres, et lui, faisait de son mieux pour prouver que vous étiez comme les autres. Différents, sans être en dessus ou en dessous. Vous avez tué Aaron parce que vous vouliez garder Eli à vos côtés, parce qu’il était comme vous ? Vous avez tué l’élément le plus apte à prouver que vous étiez sains d’esprits. Vous mériteriez presque des félicitations : vous êtes la plus stupide des personnes géniales de cette Terre.
Le regard d’Allison se teinte de haine.
- Regarde Eli. Il avait une vie normale. Une vie qui l’aimait, avec des amis qu’il aimait.
- De ceux qui pensent qu’on est des malades, rétorque Allison.
- Vous allez haïr tous ceux qui sont différents de vous ? Vous ne valez pas mieux qu’eux, Allison. Vous êtes pire qu’eux, dit Patrick sentencieusement.
Allison ressent la sincérité d’Eli, couplée à l’écho de l’assurance de Patrick Jane qui résonne en lui. Plus que l’opinion de n’importe qui, elle attendait le regard d’Eli. Elle espérerait qu’il la comprenne. Qu’il sache ce que c’est, que d’être au-dessus des autres. Elle attendait ce moment depuis longtemps. Quelqu’un qui prouverait que Philipps a tort, et qu’elle n’est pas folle.
- Toi et moi, nous sommes différents, Allison, prononce Eli. Si tu tues Philipps, ou Carbot, ou si tu blesses l’un d’entre nous, tu prouveras une fois pour toute à quelle point tu es folle.
Allison tremble de plus en plus. Et ses forces la quittent. Ses doigts se desserrent en douceur, et, comme au ralenti, le pistolet tombe de sa main pour tomber sur le sol. Elle recule, dans l’ombre d’un coin, au fond de la cave. Elle se recroqueville sur elle-même, resserrant les poings sans forces, comme si ses articulations meurtries perdaient leur force. Elle se protège elle-même, passe les bras devant son visage. Dans un murmure sans fin, elle répète :
- Fou, ou génie ? Fou, ou génie ? Fou, ou génie ?
L’obsession commence à gagner Eli, doucement, comme une gangrène intérieure lui dévorant le cœur pour remonter sa colonne vertébrale, jusqu’au cerveau. Sa moelle épinière est agressée par des picotements désagréables, milles épines s’enfonçant dans son système nerveux. Les mots commencent à germer dans sa tête.
- Fou, ou génie ? prononce-t-il d’une voix inaudible.
- Ni l’un ni l’autre, Eli, répond Patrick en posant la main sur son épaule.
L’obsession s’apaise. Une deuxième émotion en plus de la certitude de Patrick vient rassurer Eli. Au moment où Patrick retire sa main de son épaule, Melissa prend le bras du jeune homme, et le force à se retourner, à se réfugier dans ses bras.
Et, alors que Rigsby libère Carbot et Philipps des derniers instants de leur supplice, et que Cho vient arrêter Allison, déjà prêt à la confier aux services psychatriques, Lisbon n’a qu’une seule question, et tient à l’exprimer à pleine voix :
- Est-ce que quelqu’un pourrait m’expliquer ce qu’il vient de se passer ?

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Message  Johel Sam 17 Mar 2012 - 9:23

coucou
Tu te mésestimes...
Ton récit est bien mené, le scénario bien bâti, tes personnages sont solides à l'image de leurs caractères, quand à l'intrigue amen
Tu distilles les indices de façon subtile désarçonnant tes lecteurs/lectrices qui ne savent plus quoi penser...
On est dans une vraie bonne histoire... bravo
Personnellement je me suis régalée à te lire...
Tout comme Lisbon j'attends les explications finales et une nouvelle fic Wink
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Message  Sweetylove30 Dim 18 Mar 2012 - 2:50

Johel a écrit: coucou
Tu te mésestimes...
Ton récit est bien mené, le scénario bien bâti, tes personnages sont solides à l'image de leurs caractères, quand à l'intrigue amen
Tu distilles les indices de façon subtile désarçonnant tes lecteurs/lectrices qui ne savent plus quoi penser...
On est dans une vraie bonne histoire... bravo
Personnellement je me suis régalée à te lire...
Tout comme Lisbon j'attends les explications finales et une nouvelle fic Wink

Johel a tout dit, ta fic est superbement mené, tu distille bien les élément lorsqu'il le faut, jamais trop, jamais pas assez. On passe son temps à se posrer des questions, ce qui rend l'histoire encore plus prenante.
Et moi aussi j'attends cette réponse :bounce: :bounce: :bounce:
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Message  Irajonas Dim 18 Mar 2012 - 17:46

Je promets un dénouement, et une ouverture vers une suite (oui, je suis accro au format "trilogie") pour ce soir. Il y aura toutes les réponses à toutes les questions... ou presque.

Et une bonne réflexion pour Patrick.

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Message  Irajonas Dim 18 Mar 2012 - 19:11

Trois des six derniers actes composant le chapitre "Ce Qu'Il Subsiste". Vous comprendrez bientôt mon but de la "Vibration Rouge".

Chapitre 6 : Ce qu’il subsiste

Acte 1

A croire que c’est ici que la majorité de l’affaire se sera déroulée… et résolue. La salle d’interrogatoire.
Assis face à Allison – de son vrai nom, Allison Kane – Cho a l’impression d’avoir été une sorte de pion. Mais dans quel jeu ? Eli contre Jane ? Ou Eli contre Allison ?
Oh, et puis, après tout, il s’en fout.
- Pourquoi avez-vous tué Aaron Balket ?
- Je vous l’ai déjà dit. Je croyais que c’était clair. D’ailleurs, vous savez que c’est clair, rétorque Allison, les bras croisés.
« Foutus Eponges », pense Cho. « Eponge », puisque c’était le nom qu’avait employé Lavoro. « Impossible de parler avec eux ».
- Carbot, Philipps, Balket, Lavoro, ils faisaient tous des cibles potentielles. Pourquoi Balket ?
- Parce que si j’avais tué Carbot, vous auriez soupçonné Balket. Si j’avais tué Philipps, vous auriez fouillé sa maison, et vous m’auriez trouvée. Ce qui, au final, revient à la situation actuelle. Je voulais que les soupçons se portent sur Eli, pour qu’il vienne me chercher.
Allison Kane regarde ailleurs. Si les médicaments ont stoppé sa paranoïa et sa léthargie, en revanche, ils n’ont en rien diminué son agressivité.
- C’est à cause de l’autre fille, grommelle-t-elle.
- Melissa DeLoca ?
- Il l’aime, c’est évident. Si il ne l’aimait pas, il ne serait pas aveuglé. Il m’aimerait moi.
- Parce que vous êtes comme lui ?
Allison daigne alors regarder Cho.
- On recherche tous quelqu’un comme nous, agent Cho. Vous réagissez comment quand cette personne que vous recherchez vous déteste ?
Cho n’éprouve que du dédain pour Allison. Elle a agi dans le contraire de ce qu’elle voulait faire. Elle voulait avoir Eli pour elle. Parce qu’il lui ressemblait. Au lieu de ça, elle l’avait éloigné. Elle en était venue à ce qu’Eli la déteste. La méprise. Cette fille devait maintenant se détester elle-même.
La jeune femme qualifiée de « folle » plonge son regard dans les yeux inexpressifs de Cho, comme si elle avait lu dans ses pensées. Une grimace lui déforme la bouche.
- Exactement, Agent Cho, dit Allison sèchement. Voilà comment je réagis.
- N’allez pas implorer ma pitié, Mademoiselle Kane. Quels que soient les supplices que vous avez subis, Aaron Balket aurait pu vous aider. Au lieu de ça, vous l’avez tué. Vous avez autant de sang sur les mains que Philipps.
- Au moins, il sera arrêté lui aussi, répond-elle. J’ai au moins ça pour me soulager.

Acte 2
Dans une salle adjacente, Lisbon et Patrick font irruption dans la salle où attend Joseph Philipps.
- Si ça vous intéresse, le Professeur James Carbot s’en sort sans trop de mal, informe Lisbon.
- Je ne voulais blesser personne, je vous le jure, s’excuse Philipps.
Sa jambe le fait encore souffrir, dans son attelle. La balle avait été retirée sans trop de peines. Il devrait même pouvoir retrouver l’usage de sa jambe dans moins de deux semaines. Lisbon avait même pensé « comme ça, il pourra gambader dans la cour de la prison. »
- C’est de la séquestration, Monsieur Philipps, affirme Patrick. On a retracé l’historique d’Allison Kane. Elle est a été portée disparue par l’hôpital psychiatrique de San Francisco sud il y a six mois. Vous l’avez enlevée.
- C’était pour son bien ! Numérà 7 était unique. Elle avait besoin de soin que l’hôpital de San Francisco ne pouvait pas lui donner.
- Donc, vous l’avez libérée de l’hôpital psychiatrique pour l’enfermer dans votre cave. Quel grand changement pour elle, fait Lisbon avec sarcasme. C’est parfait pour sa santé mentale.
- D’autant que, si Allison est si « unique » que ça, vous deviez vous douter qu’elle trouverait un moyen de sortir de votre petite prison, ajoute Patrick. Ce que je ne comprends pas, c’est que, dans la mesure où vous haïssez les « déglingos »…
Il prononce ce mot en mimant des guillemets avec ses doigts.
- … Pourquoi avoir gardé Allison aussi proche de vous ?
- Je croyais pouvoir l’arranger. La réparer. Elle était unique.
- En quoi elle était unique, Monsieur Philipps ? demande Lisbon.
Philipps ne trouve pas de répondre. C’est vrai, dans le fond, pourquoi Philipps a-t-il donné autant d’importance à Numéro 7 ? C’est une « déglingo » comme les autres. C’est une autre, un autre numéro sans visage.
Mais non, elle n’est pas sans visage. Si Philipps l’a gardé aussi proche d’elle…

Acte 3
Derrière la vitre teintée, Rigsby, Van Pelt et Melissa entourent Eli, observant tous Philipps faire face à Patrick et Lisbon.
- Si il l’a gardée aussi proche d’elle, c’est qu’il avait trop peur d’elle pour la haïr.
Eli garde les yeux rivés sur Philipps.
- Elle l’a mis mal à l’aise. Elle a lu en lui, comme j’aurais pu le faire. Il déteste les malades mentaux pour des raisons personnelles, c’est évident.
- L’historique de Philipps nous dit qu’il a tué son frère en légitime défense. Son frère était schizophrène paranoïaque à un niveau très élevé, affirme Van Pelt.
Eli bascule la tête sur le côté, comme s’il était traversé d’une sensation désagréable. Un frisson bleu lui remontant le dos vertèbre par vertèbre.
- Elle a dû comprendre d’où provenait sa haine des malades mentaux. Et elle a dû le lui envoyer dans la figure. Comme ce que j’ai fait pour vous tous. Mais ça a fait quelque chose en Philipps.
« La Vibration Rouge », pense Eli.
- Un choc émotionnel, affirme-t-il. Un traumatisme. Philipps a ça en commun avec Allison, il a besoin d’aide. Pour un chimiste affirmant vouloir « réparer les déglingos »… ce sont vraiment les cordonniers les plus mal chaussés.
- Vous êtes en train d’affirmer que Philipps est un malade mental ? s’étonne Rigsby.
Eli se retourne vers Rigsby, levant la tête pour le regarder dans les yeux.
- Nous sommes tous fous, chacun à son propre degré, Agent Rigsby, affirme Eli. Mais cet homme, il est « cassé ». Dès le moment où il a tué son frère, il a viré à l’obsession. C’était latent, ça germait en lui comme un parasite en veille, mais sa rencontre avec Allison, ça a réveillé l’obsession. Il ne nous dit rien de cohérent parce que ce n’est même pas cohérent pour lui. Il est coupable… mais il est aussi victime de lui-même.
- Et pour votre « mouvement-signature » ? demande Rigsby.
- Allison m’avait vu m’en servir pour la défendre. Elle est comme moi. Je mémorise tout inconsciemment, je m’imprègne de ce que sont les autres, inconsciemment. Elle n’aura eu aucun mal à copier ma propre technique.
Eli éprouve de la pitié pour Philipps. Plus de pitié que personne ne pourra jamais le comprendre parmi les personnes présentes ici. C’est un choc que d’avoir tué une personne qu’on aime, parce qu’elle ne pouvait pas se contrôler elle-même.
La folie. Parfois on utilise l’expression « avoir un grain ». Parce que, parfois, cela reste pendant des années juste ça : un grain. Et un jour, il germe, gagne en ampleur, comme une gangrène, qui ne cesse de nous envahir… nous ronger.
Philipps. Allison. Aaron. Tous des victimes de ça. Un simple « grain ». Eli ne veut même pas se venger. Pour lui, personne n’est coupable. Pour lui, ce ne sont que des victimes avec qui il ne peut que compatir.
Et cette compassion… c’est la sienne. Ce n’est pas l’écho de l’émotion de quelqu’un d’autre. C’est bel et bien son émotion.
Comme un glas soudain, Eli réalise alors tout ce qu’il s’est passé. Il réalise que c’est terminé. Qu’il a fait ce qu’il s’était promis : la personne qui a tué Aaron a été retrouvée, et arrêtée. Il a le droit, maintenant, de comprendre que son meilleur ami est mort. Qu’il n’est plus là.
Il aurait voulu se retourner vers Aaron et Melissa pour leur dire « ça y est, c’est terminé ». Il se retourne. Il n’y a que Melissa, qui le regarde dans les yeux, avec toute la peine du monde voir son ami dévasté, des larmes naissantes dans ses yeux, qui pour la première fois depuis deux jours, sont ses propres larmes.
- On fait quoi, maintenant, Melissa ? demande-t-il.
- Je reste avec toi, lui promet-elle.
Pour la première fois de leur vie, Melissa et Eli font ce qu’ils ont toujours crevé d’envie de faire : ils s’embrassent. Melissa garde une étreinte forte autour d’Eli. Il ressent l’envie de la jeune femme de le protéger comme il l’a protégée. Après quoi, le surplus d’émotions sature les pensées d’Eli, qui font en larmes dans les bras de Melissa. Van Pelt et Rigsby partagent un regard gêné, puis quittent la salle.
- Je n’arrive pas à comprendre comment fonctionne ce gars, avoue Rigsby.
- Je crois qu’il n’y a rien à comprendre. Il ressent tout ce que les autres ressentent. Ca doit être un terrible fardeau à porter.
- Pourtant, il a l’air de vivre avec. Il pleure la mort de son ami, c’est normal, mais sinon, d’après ce qu’il nous a dit, il avait une vie normale, malgré son « truc ».
Van Pelt fait une moue. La jeune femme a toujours beaucoup réfléchi sur ce genre de choses.
- Peut-être que les fous sont simplement des génies qu’on n’arrive pas à adapter à notre monde, suppose-t-elle en philosophe.
- Et Jane, il serait quoi, lui ?
Van Pelt éclate alors de rire.
- Oh, je t’en prie, Jane, c’est un type qui fait semblant d’être dingue, et tu le sais très bien.
Van Pelt se dirige vers la machine à café. Rigsby l’accompagne, quelques pas derrière, en lui disant :
- Quand même, on a le droit de se poser la question, non ?
Comme par un curieux hasard, Patrick Jane, face à Philipps, commençait, avec un malaise, à se poser la même question.
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Message  Johel Dim 18 Mar 2012 - 21:01

Je suis vraiment désolée que tu ais si peu de commentaires, ta fic est une vraie "friandise" dont je me délecte...sans modération Wink

On découvre les motivations de n° 7 alias Allison
Cho imperturbable face à elle bravo
L'explication d'Eli...le "petit grain" amen amen amen
Et effectivement, tout comme Rigsby, on est en droit de se poser la question "Et Jane ? il est quoi lui ?"

J'attends la suite :bounce: :bounce: :bounce:

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Message  Irajonas Lun 19 Mar 2012 - 0:05

Acte 4
Au lendemain, c’est autour de la pizza rituelle qu’un Patrick plutôt silencieux regarde ses collègues célébrer la clôture de l’affaire.
- Un meurtre résolu en moins de quarante-huit heures, ça devrait vous réjouir, Jane, dit Lisbon en se penchant vers Patrick.
- En une minute ou en une semaine, Aaron Balket reste mort. Ca ne le ramènera pas auprès des deux jeunes.
Le ton sec et plat de Patrick apparaît à Lisbon plus qu’inhabituel. Quoique avec le temps, cela ne devrait pas la surprendre, elle est surprise de voir à quel point Lisbon parvient à lire entre les lignes avec son consultant.
- Ce gosse vous a perturbé, affirme Lisbon. Je me trompe ?
- Il m’a surtout donné à réfléchir. À partir de quel moment on peut qualifier une personne de folle ? La barrière est fine. Si vous me voyiez en train de manger des insectes vivants, vous me croiriez fou, mais si je le faisais en plein milieu d’une tribu indigène dans un coin paumé du monde, ça ne choquerait personne. Allison est instable, c’est indéniable. Mais Philipps, qui pouvait le diagnostiquer ?
- A part Lavoro ? souligne Lisbon.
- Et Lavoro, qu’en est-il de lui ?
- D’après vous ? Ce gamin vous ressemble, Jane. Sur plus de points que vous ne voulez l’admettre. Et prenez ça pour un compliment.
Le doigt devant la bouche, signe d’une profonde réflexion, il se contente d’acquiescer.
Il observe Rigsby. Il a une estime de lui-même proche du néant. Ce découlant de l’image qu’il a de son père et de la terreur qu’il a d’un jour lui ressembler. Ce sont des hantises qui ne se détectent pas de prime abord, mais l’absence d’estime de soi fait qu’un psychiatre pourrait considérer Rigsby comme un danger pour lui-même.
En ce qui concerne Cho, son flegme qualifiable de « légendaire » est une carapace, un style qu’il se donne, un jeu qu’il joue en permanence. Il semble s’en foutre, pour justement ne pas être affecté par ce qui l’entoure. Chaque attache est une ouverture vers la blessure. Chaque blessure est signe de danger. Alors, mieux vaut avoir l’air seul sans l’être, que d’être seul sans en avoir l’air.
Van Pelt… ses déboires avec O’Laughlin ont été un évènement traumatique qui l’ont poussée vers une agressivité permanente et une régulière perte de contrôle d’elle-même. Plus qu’un danger pour elle-même, elle peut être un danger pour les autres. Pourtant, elle mord en souriant dans sa part de pizza, riant avec Rigsby. Elle a l’air sereine. L’est-elle vraiment ? Non. C’est indéniable que non.
Quant à Lisbon, elle aussi, est hantée. Chaque goutte d’alcool qui passe devant elle est un démon qui murmure à son oreille. Chaque faux pas qu’elle fait, elle se le reproche. Aucune erreur n’est due au hasard, si ça dérape, c’est, à ses yeux, systématiquement de sa faute. Ces reproches autoformés, continuels, quoique silencieux, ne sont-ils pas maladif ?
Patrick a ses propres démons. Et il le sait. Il a vécu un évènement traumatique de grande ampleur.
Sa femme. Sa fille. Tuées par SA faute. S’il avait fermé sa grande bouche, s’il avait fait preuve d’humilité, s’il n’avait pas embrassé son métier d’escroc autant qu’il l’avait apprécié, tout se serait passer différemment. De la même manière que Philipps a excité la folie d’Allison Kane, Patrick a-t-il attisé la folie de John Le Rouge ?
Si Philipps est en partie responsable de la mort d’Aaron Balket, alors il est tout à fait logique de croire que Patrick est en partie responsable de la grande tragédie de sa vie.
En est-il aussi fou que Philipps ? Est-il lui aussi ce malade mental enfoui, le grain qui attend de germer ?
Brusquement, il se lève, et se dirige vers la sortie.
- Vous allez où ? demande Rigsby.
Patrick se retourne, faisant une grimace de déni en direction des pizzas.
- Je n’ai pas très envie de salé. Je vais me chercher une crêpe.
Patrick disparaît alors de l’open-space de l’équipe. Van Pelt se penche vers Lisbon, comme pour lui faire une confidence :
- C’est quoi son truc avec les crêpes ?

Acte 5
Patrick arrive devant la porte de l’appartement de Melissa DeLoca. Il s’attendait à y trouver le jeune nouveau couple. Mais, au lieu de cela, il trouve une porte entrouverte, et un appartement déserté en hâte. Au milieu du salon, là où ils avaient trouvé le corps d’Aaron Balket, repose une enveloppe. Dans une écriture grossière, il y est écrit :
« A Patrick Jane, de la part d’Eli Lavoro ».
Patrick se penche vers l’enveloppe, la ramasse avec précaution. Il l’ouvre, puis déplie la lettre qu’elle contient. Avec attention, il lit :
Mr. Jane,
Je n’ai pas pris le temps de vous remercier de l’aide que vous m’avez apporté. Je n’aurais pas pu remonter jusqu’à Allison Kane tout seul. Vous et votre équipe m’avez permis de trouver un peu de paix pour pouvoir continuer ma route.
Je ne peux pas rester dans ces lieux où Aaron a été tué. Pour des choses que personne ne pouvait contrôler. Pas même vous, ni moi. Pourtant, vous le savez, Mr. Jane, nous sommes hors du commun.
Je connais votre obsession. J’ai fait mes recherches sur vous. Je sais pour John le Rouge. Et, plus important encore, je sais quelle peur germe en vous. J’écris cette lettre dans le but de vous convaincre :
Que ce soit Allison Kane, ou Joseph Philipps, j’ai pu sans conteste discerner leur part de ténèbres. Ce que je fais, ce que je suis, fonctionne d’une étrange manière. Les sensations que j’éprouve ne sont pas toujours exactement les émotions des autres. Ce sont parfois des sensations auxquelles mon esprit attribue, bon gré mal gré, des couleurs. Des vibrations, des pulsations, des battements. Je ne pourrais vous l’expliquer. Il faut en faire l’expérience.
Allison Kane et Joseph Philipps partageaient ce point commun de réveiller en moi ce que j’appellerais une « Vibration Rouge ». C’est elle, et elle seule, qui m’a convaincu que quelque chose n’allait pas dans leur psyché. Ils étaient cassés. Ils vibraient écarlates.
Vous vous demandez si vous êtes si différent de Philipps. Vous vous demandez si vous n’êtes pas au final aussi responsable que lui. Aussi fou que lui. La réponse est « non », Mr. Jane. J’ai largement eu le temps de sonder vos émotions, vos sensations. Et vous ne vibrez pas écarlate.
Je ne vous dirai pas pourquoi je m’en vais. Je ne vous dirai pas où. Je ne vous dirai pas pourquoi. Je crois que quelque chose va se produire, et il me faut m’éloigner pour mieux revenir. Lorsque cela se produira, vous comprendrez. Et, lorsque nos chemins devront se recroiser, je saurai comment éveiller votre attention. Dans l’intervalle, vous m’avez donné confiance. Je peux gérer ces facultés. Vous et moi, nous ne sommes pas si différents. Et si vous pouvez vivre, avec ne serait-ce qu’un peu de sérénité, en vous réfugiant dans votre amitié avec Teresa Lisbon, alors je devrais également en être capable.
Je vous rendrai la faveur, si je venais à trouver John le Rouge. Si je venais à détecter la vibration qui me permettrait de l’identifier, vous serez le premier averti. Peu importe le sort que vous lui réservez. Vous, comme moi, nous avons droit à la justice, et à la paix.
Prenez garde à vos émotions, Mr. Jane.

Avec mes remerciements,
Eli Lavoro.


Le regard interdit, Patrick relève la tête. Il range l’enveloppe dans la poche intérieure de sa veste. Jamais personne n’était parvenu à le surprendre autant. Ni même… à le convaincre. C’était son boulot, de convaincre. De persuader. Il s’était fait prendre au jeu qu’il joue aux autres habituellement.
Il se met à sourire. Il est parfois bon d’être le dindon de la farce.
Il se retourne, s’étirant, fermant derrière lui la porte de l’appartement de Melissa DeLoca. Il est temps pour lui de retourner dans une vie qu’avec le temps, il a fini par qualifiée de
« Normale ».

Acte 6
Une semaine plus tard,
Coupure de journal retrouvée dans le bureau de Patrick Jane
« C’est dans la nuit de lundi à mardi qu’une évasion plus que singulière a eu lieu dans l’aile psychiatrique de la prison (…), où la détenue Allison Kane s’est évadée de sa cellule. Personne ne sait comment la jeune femme de vingt-sept ans s’y est prit. Une infirmière a été retrouvée, en état de choc, prostrée dans la cellule, à la place où Allison Kane aurait dû se tenir.
Pour la sécurité de nos concitoyens, nous vous demandons de signaler toute personne qui correspondrait à la description d’Allison Kane. (photo ci-contre) »

Fin...?
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Message  Linoa Lun 19 Mar 2012 - 0:35

:shocked: Wahooo cette fic était géniale ! bravo bravo
Le personnage d'Eli était très recherché et extrêmement intéressant !
Tu arrives à retranscrire avec brio l'ambiance de la série et à nous tenir en haleine jusqu'à la derniere ligne !
Juste un grand BRAVO bravo bravo amen amen
Et j'attends avec impatience ta prochaine fic ! :bounce: :bounce: coucou
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Message  Johel Lun 19 Mar 2012 - 9:07

Eli est un personnage "solaire" qui semble parvenu à redonner un peu de sérénité à Jane.
Allisson en fuite...qui va en faire les frais scratch
J'espère vraiment que tu nous proposeras une suite.
Le face à face Jane/Eli est fascinant
merci pour cette histoire différente
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Message  Sweetylove30 Lun 19 Mar 2012 - 11:54

Et bien, quelle fin :hall2:
Ces derniers Acts étaient super bien écrit, l'explication de la folie d'Allison, son obsession pour Eli, c'était super super

Les motivations de Philipps aussi, de sa culpabilité d'avoir tué son frère malade, à la cassure qui s'est opérée en lui, tu retranscris parfaitement les émotions et on peut même les ressentir, enfin pour ma part.
Ce ne doit pas être facile d'être comme Eli, ressentir ce que ressente les autres et parvenir quand même à ne pas succomber à leurs émotions. Il a perdu un ami, mais au moins il n'est pas seule, il a Melissa et elle ne le laissera jamais tomber. Tout comme Jane a Lisbon.

Le mentalist se pose des questions, légitimes, mais il ne doit pas se laisser aller à la culpabilité, à croire que ce qui est arrivé est sa faute, cas ça ne l'est pas. Grâce à Eli il commence à voir les chose d'une autre façon et peut-être que cela changera son envie de se venger.

Tu dis qu'il va y avoir une suite? Alors il me tarde de la lire :bounce: :bounce: :bounce: , por me creser les méninges et tenter de comprendre cross
Tu as vraiment de l'imagination et un sacré talent d'écriture amen
A bientôt pour une nouvelle fic coucou

PS: désolée de ne pas avoir plus commenté ta fic Embarassed
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Message  Irajonas Jeu 22 Mar 2012 - 2:13

Même si j'écris "The Scarlet Number" en ce moment-même, je crois qu'il vaut mieux que je vous remercie dans ce sujet-ci. "Red Vibration" était une "petite" idée que j'avais pour voir si je pouvais assumer une fanfiction dans l'univers de The Mentalist. Un coup d'essai en même temps qu'un coup d'envoi. Je suis content que vous soyez satisfaits du personnage d'Eli. J'ai une tendance récurrente à écrire ce genre de personnage, dont je puise l'inspiration dans certains de mes traits de caractère... poussés parfois à l'extrême. D'ailleurs, Melissa DeLoca a aussi un équivalent réel. Pas Aaron, par contre.

En tout cas, j'ai pu poser des bases sympathiques pour bien envisager la suite (oui, je suis récidiviste), et je vous remercie pour les commentaires, votre intérêt, et vos encouragements !

À noter que je suis ouvert à toute critique, même virulente :you_ou: je ne suis pas susceptible (sauf vis-à-vis des commentaires négatifs sans plus d'explication du type "trop long à lire, c'est chiant").

Encore un grand merci !!

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Message  loelia2007 Jeu 22 Mar 2012 - 8:30

Et bien tu peux continuer sur ta lancée, ce que tu écris est agréable à lire, même si pour le moment je survole plus que je ne lit (fatigue oblige) mais je te promets de le lire plus en profondeur. Et je te ferai un commentaire plus constructif que celui-ci Wink
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