Murder by numbers ^
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Re: Murder by numbers ^
Plus de FBI, plus de Bertram et surtout plus de prédatrice redoutable mais une midinette "enamourée" qui commet bévue sur bévue .
Aucune réaction de Jane après la provoc de Jenny
J'ai toujours du mal à suivre...
Reste à voir comment tout ça va tourner
Aucune réaction de Jane après la provoc de Jenny
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Johel- In Jane we trust
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Localisation : près de l'océan
Re: Murder by numbers ^
bon, il semblerait que Jenny trouve un peu d'humanité auprès de Luther, mais ça ne change rien au fait que ce soit une psychopathe en puissance et qu'elle doit être stoppé
Lisbon avoue presque à Jane ce qu'elle ressent pour lui, si j'ai bien compris, mais elle ne le fera jamais, elle tient trop à leur amitié pour la risquer
Je me demande comment ils vont faire pour arrêter Jenny, même Jane ne sait plus quoi faire
il ne me reste qu'à attendre maintenent
VLS
Lisbon avoue presque à Jane ce qu'elle ressent pour lui, si j'ai bien compris, mais elle ne le fera jamais, elle tient trop à leur amitié pour la risquer
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Sweetylove30- Red John
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Re: Murder by numbers ^
Merci pour vos commentaires les filles!!!
Voilà la suite...
Chapitre 23
Le mentaliste restait contre la porte, balayant la pièce du regard. Son attention se porta sur l'objet brillant. Tout en s'en approchant, il entama la conversation.
Jane: "Bonjour Luther. Heureux de voir que vous allez bien."
Luther: "Aussi bien que possible. Reposez ça."
Il avait le bracelet dans la main.
Jane: "Très bien. Vous ne devriez pas vous énerver. Ce n'est pas bon pour vous."
Luther: "Qu'est-ce que vous faites ici?"
Jane: "Je prend des nouvelles de mon patron. Tout le monde est inquiet pour vous. (Montrant le bijoux) Si elle est venu, il serait plus sûr de placer un officier en faction. Lisbon sera de cet avis."
Luther: "Je n'ai pas besoin de protection."
Jane: "Mais si elle décide de finir ce qu'elle a commencé..."
Le jeune homme perdit patience, il leva la voix, ce qui surpris Patrick, plus familier de la passivité de Wainwright.
Luther: "Elle ne reviendra pas! C'est fini."
Jane: "Rien n'est terminé. Jenny a massacré ces hommes, six innocents. Elle ne doit pas s'en sortir. Il faut qu'elle paye. Elle est peut-être encore en ville. Et si ce n'est pas le cas, il n'y qu'une solution. Lancer un mandat d'arrêt contre elle. C'est là que vous entrez en jeu."
Luther: "Je ne porterais pas plainte contre elle."
Jane: "Elle est coupable et extrêmement dangereuse. Vous devez l'empêcher de sévir à nouveau."
Luther: "Je sais ce qu'elle a fait. Elle me l'a avoué. Mais ça ne change rien."
Jane: "Vous commettez une grave erreur. Cette femme est une meurtrière compulsive, elle ne s'arrêtera jamais."
Le jeune homme demeurait sourd aux arguments de Jane, qui continuait à tenter de le convaincre de collaborer.
Jane: "Sans votre témoignage, nous avons les mains liées."
Il le dévisageait en se mordant les lèvres.
Jane se mit à cogiter à voix haute: "Les criminels de son acabit aiment conserver des souvenirs de leurs victimes. Je suis persuadé que Jenny n'a pas dérogé à ce rituel. Il doit y avoir une preuve cachée quelque part. Si on pouvait la trouver. Vous avez une idée Luther?"
Luther: "Vous me fatiguez. Au revoir Jane."
Jane: "Vous avez pensé à quelque chose. Bah! Je finirais par le savoir."
Luther: "Bonne chance."
Effectivement, le jeune chef avait immédiatement fait le rapprochement avec le coffret auquel son amie semblait tenir plus qu'à toute chose. Pourtant, il refusait d'y croire. Malgré ce qui s'était passé et même après qu'elle lui ait montré son vrai visage.
En retournant chez lui, après le départ de Jane, il se mit en quête de la boîte, dont il ignorait le contenu. Il la dénicha aisément, la demoiselle ne l'avait pas vraiment dissimulée. Elle était rangée dans un placard, de façon à ce qu'il ne puisse pas la rater. Le cadenas avait disparu et une paire de gants était posée dessus. Il les enfila et la plaça sur le comptoir de la cuisine. Il resta prostré devant cette boîte de Pandore, appréhendant ce qu'il allait y découvrir.
En soulevant le couvercle, il souffla de soulagement. L'intérieur correspondait aux dires de la jeune femme. Il y avait là plusieurs objets personnels, bijoux et autre babioles d'une valeurs plus sentimentales que pécuniaires. Mais même délestée de ces objets, celle-ci était toujours aussi lourde. Il trouva un double fond.
Toutes ses illusions sur possible innocence de son amie s'envolèrent, au moment où il découvrit les cinq fioles de sang. Il tomba des nus, lui qui l'avait défendue, face aux accusations de Jane. Elle s'était servit de lui, de ses sentiments. Sa déception était grande, mais il avait encore du mal à croire qu'elle ait pu le manipuler à ce point là.
En refermant l'écrin, il devina un papier enroulé autour d'un sixième flacon. Il le déplia: "Fais en ce que tu voudras. Pardon de t'avoir menti mais je n'avais pas le choix."
Il possédait la preuve indiscutable de la culpabilité de Jenny. Nul doute qu'il s'agissait du sang de ce journaliste. Ce dernier flacon, elle l'avait manipulé à mains nus. Il était donc recouvert de ses empreintes. Etait-ce un appel au secours? Luther s'en voulait de n'avoir pas su détecter les signes de la pathologie de la jeune femme. Il culpabilisait de ne pas l'avoir aidée. Car selon lui, Jenny n'était pas responsable de ses actes, elle était malade.
En fait, il n'accordait pas tant d'importance à ces crimes qu'à son auteur. Il lui était inconcevable de la considérer comme une dangereuse psychopathe. Si cela avait été le cas, il ne serait plus là pour en témoigner.
D'ailleurs pourquoi l'avoir épargné? Il pensait, à juste titre, pour l'avoir étudié, que les sociopathes étaient dépourvus de tous sentiments. Peut-être était-elle entrain de changer, de devenir humaine? Etait-il déraisonnable d'envisager qu'elle puisse guérir de sa psychose?
Il referma le coffret et le plaça en lieu sûr, dans le faux plafond. Personne ne devrait le savoir, ni le FBI, ni même Jane. Il ignorait ce qu'il en ferait. La raison aurait logiquement du l'encourager à remettre cette preuve aux fédéraux, mais il ne pouvait pas s'y résoudre. Cela équivaudrait à condamner Jenny à mort.
Après une brève convalescence, Wainwright repris ses fonctions au CBI. Avec la disparition de la jeune femme, le calme semblait de retour, à Sacramento. Malgré tout, les autorités restaient sur le qui vive, ne sachant pas combien de temps la trêve allait durer.
Leurs inquiétudes s'avéraient infondées car plusieurs semaines s'écoulèrent sans le moindre signe que la criminelle n'ait reprit ses activités. Et pour cause, elle avait eu la sagesse de quitter le pays, pour se faire oublier. Mais cela ne fonctionna que peu de temps.
Deux semaines après son exil, le FBI n'avait pas abandonné l'affaire, bien au contraire. Ils avaient établi un lien avec un meurtre commit douze ans auparavant, sur un campus de San Francisco. La victime, un jeune homme de dix huit ans avait été égorgé de la même manière. Ce crime n'avait pas été répertorié dans ce dossier, parce qu'il avait été attribué à John Le Rouge, à l'époque. Mais le profil des victimes ainsi que des quatres suivantes dans les alentours de la ville, ne correspondaient pas à celui des proies habituelles du tueur en série Californien. C'était l'oeuvre d'un copycat et à n'en pas douter du même coupable des massacres de Sacramento. Toutefois, le FBI avait beau disposer de plus de moyens que le CBI, ils en étaient au même point. Sans preuves, pas d'accusation.
Alors, l'agent spécial Carlyle employa la méthode la moins orthodoxe. Il se fia aux ragots des employés du bureau où avait travaillé Jenny Jansen. C'est comme ça qu'il eut connaissance de sa liaison avec le chef du département.
Ce dernier passait des heures plongé dans la lecture de rapports psychiatriques, se documentant dans l'espoir de découvrir un moyen de venir en aide à Jenny.
Jane entra sans frapper: "Vous le cherchez encore?"
Wainwright leva la tête: "Non."
Jane se pencha sur les documents, étalés sur le bureau: "Vous ne la sauverez pas. Vous perdez votre temps."
Wainwright: "Je veux essayer. C'est tout ce que je peux faire."
Jane: "Ecoutez Luther. Vous savez que ça ne servira à rien. Ce dont souffre Jenny est incurable."
Wainwright: "Vous vous trompez. Je suis sûr qu'on pourra la soigner, quand on l'aura retrouvée."
Jane: "Si on la retrouve, il faudra l'enfermer, pour qu'elle ne fasse plus de mal autour d'elle."
Wainwright: "Vous pensez réellement qu'il n'y a rien d'autre à faire. Mais Jenny m'a laissée entrevoir des signes encourageants. Elle peut guérir."
Jane: "Vous n'êtes pas rationnel."
Wainwright: "Vous me trouvez stupide d'être amoureux d'une meurtrière. Je sais que c'est pathétique."
Jane: "Pas du tout. Cette fille est douée. Elle vous a séduit pour ensuite vous utiliser à son profit. Je ne vous blâmerais pas, j'ai été dans cette position moi aussi. Erica Flynn a abusé de ma confiance pour s'évader."
Wainwright: "Je me souviens. Encore un fiasco à ajouter à mon dossier."
Jane: "Tout ça pour vous dire d'oublier cette fille. Vous risquez de devenir dingue à force d'y penser."
Wainwright: "Vous, vous n'avez pas oublié John le Rouge. Il vous a prit ce que vous aviez de plus cher."
Jane: "Comme à vous."
Wainwright: "Qu'est-ce que ça signifie?"
Jane: "La dernière chose qu'elle m'a dit, avant de partir, c'est qu'elle connaissait John le Rouge. Je pensais qu'ils étaient en cheville mais à présent, je crois qu'il l'a formée."
Wainwright: "Elle ne serait donc pas responsable."
Jane: "Elle est coupable. John le Rouge a seulement contribué à exacerber une pulsion qui été là depuis longtemps."
Wainwright: "Vous prétendez que même sans lui, Jenny serait devenu aussi dangereuse."
Jane: "Peut-être même plus. Ca va vous paraître fou, surtout venant de moi. Mais c'est une chance que Jenny l'ai rencontré. Il l'a canalisée. Sinon, ça aurait dégénéré bien avant le meurtre de ce journaliste."
Wainwright: "Si je vous suit, tant qu'elle sera en liberté, Jenny sera susceptible de devenir encore plus violente."
Jane: "Je ne suis pas un spécialiste, c'est vous le psychologue, pas moi."
Le téléphone sonna.
Jane: "Pensez à ce que je vous ai dit."
Il rejoignit l'open space, tandis que son chef répondait.
Wainwright: "Oui, agent Carlyle."
Carlyle: "Agent Wainwright, je voulais vous prévenir que nous nous apprêtons à perquisitionner votre domicile."
Wainwright: "Quoi! Pour quel motif?"
Carlyle: "Nous orientons notre enquête sur Jennyfer Jansen. Votre petite amie. Vous allez recevoir la copie de la commission rogatoire. Rien ne m'obligeait à vous avertir, je ne le fais que par pure courtoisie."
L'agent du FBI raccrocha alors que Wainwright ne pensait qu'à une chose. Si ils mettaient la main sur le coffret et ils allaient le trouver, Jenny serait fichue. Lui, serait également, en mauvaise posture, mais rien de comparable. Ses empreintes sur les parois avaient une explication, puisqu'il avait aidé la jeune femme à s'installer chez lui. Le coursier vint lui apporter le mandat en main propre. Suite à quoi, l'agent décida de se rendre à son domicile, espérant parvenir à éviter que la preuve ne soit mise au jour.
TBC...
Voilà la suite...
Chapitre 23
Le mentaliste restait contre la porte, balayant la pièce du regard. Son attention se porta sur l'objet brillant. Tout en s'en approchant, il entama la conversation.
Jane: "Bonjour Luther. Heureux de voir que vous allez bien."
Luther: "Aussi bien que possible. Reposez ça."
Il avait le bracelet dans la main.
Jane: "Très bien. Vous ne devriez pas vous énerver. Ce n'est pas bon pour vous."
Luther: "Qu'est-ce que vous faites ici?"
Jane: "Je prend des nouvelles de mon patron. Tout le monde est inquiet pour vous. (Montrant le bijoux) Si elle est venu, il serait plus sûr de placer un officier en faction. Lisbon sera de cet avis."
Luther: "Je n'ai pas besoin de protection."
Jane: "Mais si elle décide de finir ce qu'elle a commencé..."
Le jeune homme perdit patience, il leva la voix, ce qui surpris Patrick, plus familier de la passivité de Wainwright.
Luther: "Elle ne reviendra pas! C'est fini."
Jane: "Rien n'est terminé. Jenny a massacré ces hommes, six innocents. Elle ne doit pas s'en sortir. Il faut qu'elle paye. Elle est peut-être encore en ville. Et si ce n'est pas le cas, il n'y qu'une solution. Lancer un mandat d'arrêt contre elle. C'est là que vous entrez en jeu."
Luther: "Je ne porterais pas plainte contre elle."
Jane: "Elle est coupable et extrêmement dangereuse. Vous devez l'empêcher de sévir à nouveau."
Luther: "Je sais ce qu'elle a fait. Elle me l'a avoué. Mais ça ne change rien."
Jane: "Vous commettez une grave erreur. Cette femme est une meurtrière compulsive, elle ne s'arrêtera jamais."
Le jeune homme demeurait sourd aux arguments de Jane, qui continuait à tenter de le convaincre de collaborer.
Jane: "Sans votre témoignage, nous avons les mains liées."
Il le dévisageait en se mordant les lèvres.
Jane se mit à cogiter à voix haute: "Les criminels de son acabit aiment conserver des souvenirs de leurs victimes. Je suis persuadé que Jenny n'a pas dérogé à ce rituel. Il doit y avoir une preuve cachée quelque part. Si on pouvait la trouver. Vous avez une idée Luther?"
Luther: "Vous me fatiguez. Au revoir Jane."
Jane: "Vous avez pensé à quelque chose. Bah! Je finirais par le savoir."
Luther: "Bonne chance."
Effectivement, le jeune chef avait immédiatement fait le rapprochement avec le coffret auquel son amie semblait tenir plus qu'à toute chose. Pourtant, il refusait d'y croire. Malgré ce qui s'était passé et même après qu'elle lui ait montré son vrai visage.
En retournant chez lui, après le départ de Jane, il se mit en quête de la boîte, dont il ignorait le contenu. Il la dénicha aisément, la demoiselle ne l'avait pas vraiment dissimulée. Elle était rangée dans un placard, de façon à ce qu'il ne puisse pas la rater. Le cadenas avait disparu et une paire de gants était posée dessus. Il les enfila et la plaça sur le comptoir de la cuisine. Il resta prostré devant cette boîte de Pandore, appréhendant ce qu'il allait y découvrir.
En soulevant le couvercle, il souffla de soulagement. L'intérieur correspondait aux dires de la jeune femme. Il y avait là plusieurs objets personnels, bijoux et autre babioles d'une valeurs plus sentimentales que pécuniaires. Mais même délestée de ces objets, celle-ci était toujours aussi lourde. Il trouva un double fond.
Toutes ses illusions sur possible innocence de son amie s'envolèrent, au moment où il découvrit les cinq fioles de sang. Il tomba des nus, lui qui l'avait défendue, face aux accusations de Jane. Elle s'était servit de lui, de ses sentiments. Sa déception était grande, mais il avait encore du mal à croire qu'elle ait pu le manipuler à ce point là.
En refermant l'écrin, il devina un papier enroulé autour d'un sixième flacon. Il le déplia: "Fais en ce que tu voudras. Pardon de t'avoir menti mais je n'avais pas le choix."
Il possédait la preuve indiscutable de la culpabilité de Jenny. Nul doute qu'il s'agissait du sang de ce journaliste. Ce dernier flacon, elle l'avait manipulé à mains nus. Il était donc recouvert de ses empreintes. Etait-ce un appel au secours? Luther s'en voulait de n'avoir pas su détecter les signes de la pathologie de la jeune femme. Il culpabilisait de ne pas l'avoir aidée. Car selon lui, Jenny n'était pas responsable de ses actes, elle était malade.
En fait, il n'accordait pas tant d'importance à ces crimes qu'à son auteur. Il lui était inconcevable de la considérer comme une dangereuse psychopathe. Si cela avait été le cas, il ne serait plus là pour en témoigner.
D'ailleurs pourquoi l'avoir épargné? Il pensait, à juste titre, pour l'avoir étudié, que les sociopathes étaient dépourvus de tous sentiments. Peut-être était-elle entrain de changer, de devenir humaine? Etait-il déraisonnable d'envisager qu'elle puisse guérir de sa psychose?
Il referma le coffret et le plaça en lieu sûr, dans le faux plafond. Personne ne devrait le savoir, ni le FBI, ni même Jane. Il ignorait ce qu'il en ferait. La raison aurait logiquement du l'encourager à remettre cette preuve aux fédéraux, mais il ne pouvait pas s'y résoudre. Cela équivaudrait à condamner Jenny à mort.
Après une brève convalescence, Wainwright repris ses fonctions au CBI. Avec la disparition de la jeune femme, le calme semblait de retour, à Sacramento. Malgré tout, les autorités restaient sur le qui vive, ne sachant pas combien de temps la trêve allait durer.
Leurs inquiétudes s'avéraient infondées car plusieurs semaines s'écoulèrent sans le moindre signe que la criminelle n'ait reprit ses activités. Et pour cause, elle avait eu la sagesse de quitter le pays, pour se faire oublier. Mais cela ne fonctionna que peu de temps.
Deux semaines après son exil, le FBI n'avait pas abandonné l'affaire, bien au contraire. Ils avaient établi un lien avec un meurtre commit douze ans auparavant, sur un campus de San Francisco. La victime, un jeune homme de dix huit ans avait été égorgé de la même manière. Ce crime n'avait pas été répertorié dans ce dossier, parce qu'il avait été attribué à John Le Rouge, à l'époque. Mais le profil des victimes ainsi que des quatres suivantes dans les alentours de la ville, ne correspondaient pas à celui des proies habituelles du tueur en série Californien. C'était l'oeuvre d'un copycat et à n'en pas douter du même coupable des massacres de Sacramento. Toutefois, le FBI avait beau disposer de plus de moyens que le CBI, ils en étaient au même point. Sans preuves, pas d'accusation.
Alors, l'agent spécial Carlyle employa la méthode la moins orthodoxe. Il se fia aux ragots des employés du bureau où avait travaillé Jenny Jansen. C'est comme ça qu'il eut connaissance de sa liaison avec le chef du département.
Ce dernier passait des heures plongé dans la lecture de rapports psychiatriques, se documentant dans l'espoir de découvrir un moyen de venir en aide à Jenny.
Jane entra sans frapper: "Vous le cherchez encore?"
Wainwright leva la tête: "Non."
Jane se pencha sur les documents, étalés sur le bureau: "Vous ne la sauverez pas. Vous perdez votre temps."
Wainwright: "Je veux essayer. C'est tout ce que je peux faire."
Jane: "Ecoutez Luther. Vous savez que ça ne servira à rien. Ce dont souffre Jenny est incurable."
Wainwright: "Vous vous trompez. Je suis sûr qu'on pourra la soigner, quand on l'aura retrouvée."
Jane: "Si on la retrouve, il faudra l'enfermer, pour qu'elle ne fasse plus de mal autour d'elle."
Wainwright: "Vous pensez réellement qu'il n'y a rien d'autre à faire. Mais Jenny m'a laissée entrevoir des signes encourageants. Elle peut guérir."
Jane: "Vous n'êtes pas rationnel."
Wainwright: "Vous me trouvez stupide d'être amoureux d'une meurtrière. Je sais que c'est pathétique."
Jane: "Pas du tout. Cette fille est douée. Elle vous a séduit pour ensuite vous utiliser à son profit. Je ne vous blâmerais pas, j'ai été dans cette position moi aussi. Erica Flynn a abusé de ma confiance pour s'évader."
Wainwright: "Je me souviens. Encore un fiasco à ajouter à mon dossier."
Jane: "Tout ça pour vous dire d'oublier cette fille. Vous risquez de devenir dingue à force d'y penser."
Wainwright: "Vous, vous n'avez pas oublié John le Rouge. Il vous a prit ce que vous aviez de plus cher."
Jane: "Comme à vous."
Wainwright: "Qu'est-ce que ça signifie?"
Jane: "La dernière chose qu'elle m'a dit, avant de partir, c'est qu'elle connaissait John le Rouge. Je pensais qu'ils étaient en cheville mais à présent, je crois qu'il l'a formée."
Wainwright: "Elle ne serait donc pas responsable."
Jane: "Elle est coupable. John le Rouge a seulement contribué à exacerber une pulsion qui été là depuis longtemps."
Wainwright: "Vous prétendez que même sans lui, Jenny serait devenu aussi dangereuse."
Jane: "Peut-être même plus. Ca va vous paraître fou, surtout venant de moi. Mais c'est une chance que Jenny l'ai rencontré. Il l'a canalisée. Sinon, ça aurait dégénéré bien avant le meurtre de ce journaliste."
Wainwright: "Si je vous suit, tant qu'elle sera en liberté, Jenny sera susceptible de devenir encore plus violente."
Jane: "Je ne suis pas un spécialiste, c'est vous le psychologue, pas moi."
Le téléphone sonna.
Jane: "Pensez à ce que je vous ai dit."
Il rejoignit l'open space, tandis que son chef répondait.
Wainwright: "Oui, agent Carlyle."
Carlyle: "Agent Wainwright, je voulais vous prévenir que nous nous apprêtons à perquisitionner votre domicile."
Wainwright: "Quoi! Pour quel motif?"
Carlyle: "Nous orientons notre enquête sur Jennyfer Jansen. Votre petite amie. Vous allez recevoir la copie de la commission rogatoire. Rien ne m'obligeait à vous avertir, je ne le fais que par pure courtoisie."
L'agent du FBI raccrocha alors que Wainwright ne pensait qu'à une chose. Si ils mettaient la main sur le coffret et ils allaient le trouver, Jenny serait fichue. Lui, serait également, en mauvaise posture, mais rien de comparable. Ses empreintes sur les parois avaient une explication, puisqu'il avait aidé la jeune femme à s'installer chez lui. Le coursier vint lui apporter le mandat en main propre. Suite à quoi, l'agent décida de se rendre à son domicile, espérant parvenir à éviter que la preuve ne soit mise au jour.
TBC...
Invité- Invité
Re: Murder by numbers ^
Je dois avouer que j'ai beaucoup de mal avec ta fic, on commençait avec une tueuse redoutable (disciple de ) qui semblait avoir certains desseins, se faisant embaucher au CBI au risque d'être démasquée par Jane et au final on se retrouve avec une "histoire d'amour".
On dit que l'amour rend aveugle mais à ce point
Wainwright avait beau être assez "naïf", il était aussi très à cheval sur le règlement. Je ne le vois pas agir ainsi.
Ton histoire est partie dans tous les sens, du coup on est totalement perdu(e)s
On dit que l'amour rend aveugle mais à ce point
Wainwright avait beau être assez "naïf", il était aussi très à cheval sur le règlement. Je ne le vois pas agir ainsi.
Ton histoire est partie dans tous les sens, du coup on est totalement perdu(e)s
Johel- In Jane we trust
- Personnage préféré : Jane et Cho
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Re: Murder by numbers ^
je suis un peu larguée aussi...
Pour moi Luther ne peux pas être aussi buté pour sauver un meurtrière...
Peut-être que dans ton prochain chapitre, on comprendra mieux où tu veux en venir...
Pour moi Luther ne peux pas être aussi buté pour sauver un meurtrière...
Peut-être que dans ton prochain chapitre, on comprendra mieux où tu veux en venir...
Re: Murder by numbers ^
J'avoue être partie complètement en roue libre là, je vais tenter de redresser la situation.
Chapitre 24
C'est sans surprises qu'à son arrivée, Wainwright vit passer la pièce à conviction, dans les mains d'un officier de la scientifique. Il était trop tard pour limiter les dégâts. Le coffret serait étudié à la loupe et après analyse, chaque échantillon de sang serait rattaché à une des victimes. De plus, grâce aux empreintes, sur le flacon, le FBI remonterait aisément jusqu'à Jenny.
Etait-ce intentionnel ou avait-elle fait une erreur de plus, dans la précipitation? D'après le mot qu'elle avait laissé, elle voulait qu'on la retrouve et qu'on la stoppe. A moins que ce ne soit qu'un jeu.Quoiqu'il en soit, elle devenait l'ennemie publique numéro 1, pour le FBI.
L'agent Carlyle vint à la rencontre du propriétaire des lieux. Ce dernier tentait de conserver son sang froid, assistant à la mise à sac de son appartement.
Carlyle: "Bien, bien, bien. Vous serez heureux d'apprendre que nous tenons enfin notre coupable."
Wainwright: "Quelle efficacité! Et de qui s'agit-il?"
Carlyle: "Agent Wainwright, cessez ce petit jeu. Où est-elle? Vous l'avez expédié à l'étranger, au Mexique peut-être? Faites nous gagner du temps et on ne vous inculpera pas pour complicité."
Wainwright: "Vous faites des pronostics avant même d'avoir le résultat de la scientifique. Ce n'est pas très professionnel."
Carlyle: "Ce dossier est prioritaire, donc notre labo le traite à l'instant même."
Un homme descendit d'un fourgon blanc, avec un document sous le bras. Il monta à l'étage de l'appartement et remit le papier à son supérieur.
Carlyle: "Voilà l'étude des deux premiers échantillons. Bingo! Jason Michaels et Nathan Harrys. Quand aux empreintes, les vôtres bien sûr, et... Oh, celle de Jennyfer Jansen. Et bien, nous avons tout ce qu'il nous faut pour diffuser un mandat d'arrêt à travers le pays. A moins que vous nous disiez où se cache votre petite amie."
Wainwright: "Je ne sais pas où elle se trouve."
Carlyle: "Dans ce cas, laissez-moi vous donner un petit conseil. Si vous persistez à faire de la rétention d'informations, vous allez au devant de gros ennuis. Ce ne serait pas la première fois. Si je ne m'abuse, on vous doit déjà la fuite d'une détenue qui était sous votre garde. Une récidive pourrait nuire gravement à votre carrière."
Wainwright: "Menacez-moi tant que vous voudrez. Je vous répète que je ne sais pas où est Jennyfer Jansen."
Carlyle: "Parfait. Mais si vous décidiez de devenir raisonnable, faites-le moi savoir. Et sachez que si vous collaborez, je ne manquerais pas de glisser un mot en votre faveur, à Gale Bertram. J'ai cru comprendre que votre poste au CBI ne tenait qu'à un fil."
Wainwright: "D'où tenez-vous ça?"
Carlyle: "Des rumeurs, récoltées ici et là."
Wainwright: "Vous vous fiez à des ragots. Le FBI est tombé bien bas."
Carlyle: "Vous n'imaginez pas tout ce qu'on apprend en laissant traîner ses oreilles, dans les couloirs du CBI. C'est de cette façon que j'ai su pour votre relation avec la suspecte. Comme quoi, cette méthode me paraît fiable."
Sans rétorquer, l'agent du CBI rentra dans son domicile, changé en chantier par les fédéraux. Ils ne faisaient pas dans la dentelle quand ils fouillaient un endroit.
Avant de le laisser, Carlyle précisa: "Une dernière chose. Quand le procureur aura toutes les pièces du dossier, il pourra vous citer à comparaître. Inutile de vous dire qu'il serait en droit de requérir la peine capitale."
A ces mots, le jeune homme, bien qu'il n'en soit pas étonné, sentit un frisson le parcourir. Certes Jenny méritait ce châtiment, ne serait-ce que pour les familles des victimes. Mais lui ne pouvait pas l'accepter. Il ne voulait pas qu'elle soit exécuté, pas pour des pulsions qu'elle n'était pas capable de maîtriser. C'était injuste de la punir parce qu'elle était malade.
Il devait faire quelque chose. A commencer par retrouver sa trace. Ainsi, quand il serait face à elle, peut-être qu'il parviendrait à la convaincre de subir des examens qui révéleraient officiellement sa pathologie, et la mettrait hors de cause. Elle n'écoperait que de la perpétuité, au pire, mais il ne serait plus question de peine de mort. Luther ferait n'importe quoi pour éloigner cette possibilité qui le priverait d'elle définitivement.
Qu'est-ce qui le poussait à s'investir autant, au détriment de sa profession? Il ne le comprenait pas lui-même. Mais il s'était impliqué et il irait jusqu'au bout. Evidemment, il n'avait pas éliminé la possibilité que Jenny ne soit pas honnête avec lui, qu'il ne soit que sa marionnette. C'est pour ça qu'il devait poursuivre, pour y voir plus clair.
Seul, il était inefficace, donc il décida de retourner au CBI, solliciter l'appuis de l'équipe de Lisbon. Bien que le consultant ne lui ai pas caché ses réticences quand à considérer Jenny autrement que comme une menace, Wainwright espérait qu'il réviserait sa position. Peut-être qu'en utilisant l'obsession de Jane pour John Le Rouge, celui-ci accepterait de l'aider. D'aider une coupable à s'en sortir, à bon compte. Ce ne serait rien pour lui, il l'avait déjà fait une fois, pour Erika Flynn.
Erika... Pourquoi ce prénom lui était familier? Il avait été prononcé par Jenny, au cours de leur conversation. Cela serait une coïncidence bien trop troublante qu'il s'agisse de la même personne. Auquel cas, il y avait une chance que ce soit également la mystérieuse amie de la jeune femme, celle qui avait payé son avocat. Il devait procéder par étape et avant tout, s'entretenir avec ses agents. Il ne perdit pas de temps en allant directement dans l'open space.
Rigsby et Cho abandonnèrent leurs activités, quand le patron leur indiqua de le suivre ainsi que le reste de l'équipe. Ils se rassemblèrent autour de lui.
Wainwright: "Comme vous le savez certainement déjà, le FBI va faire diffuser un mandat d'arrêt contre Jennyfer Jansen."
Lisbon: "Je croyais qu'on en avait fini avec cette affaire? Ils ont changé d'avis?"
Wainwright: "Non. Nous sommes toujours exclus de l'enquête. Mais je voudrais la poursuivre à titre officieux."
Lisbon: "Vous voulez essayer de résoudre ce dossier, pour nous faire remonter dans l'estime de Bertram?"
Wainwright: "Oui, entre autre."
Le consultant lui lança un regard entendu. Evidemment, ça n'était pas la raison qui le poussait à continuer. Et ça, tous l'avaient comprit. Toutefois, ils se montrèrent discrets à ce sujet.
Lisbon: "Bien. Alors que proposez-vous? Parce que si vous nous sollicitez, c'est que vous avez une piste?"
Wainwright: "Trouvez-moi le nom du cabinet d'avocat pour lequel travaille maître Powell. Les noms de leurs plus gros clients."
Van Pelt: "Je m'en charge."
La rouquine se retourna vers son écran, pianotant sur son clavier.
Lisbon: "Monsieur, je peux savoir ce que vous espérez trouver?"
Wainwright: "Je suis une intuition. Rien de plus."
Lisbon: "Ca a un rapport avec la perquisition de votre appartement?"
Wainwright: "Aucun."
Il retourna dans son bureau, l'air préoccupé. La brunette n'y prêta pas attention, reprenant son fastidieux travail de paperasse.
A l'inverse, Jane, d'une curiosité dévorante, se doutait que tout venait de cette fouille du FBI. Le jeune homme avait du être avisé d'une chose qui l'avait choqué. Ce qui expliquait son empressement à rechercher la suspecte.
Le consultant se rendit dans le bureau de Wainwright.
Jane: "Luther, vous n'abandonnerez pas, à ce que je vois."
Wainwright: "Je vous ai déjà répondu et si vous ne le comprenez pas, sortez."
Jane: "En effet, je ne comprend pas. Mais je vais vous aider."
Wainwright: "Pourquoi ce revirement?"
Jane: "Jenny m'a assurer ne rien savoir de John le Rouge. Mais je crois qu'elle m'a menti."
Wainwright: "Quelle que soient vos motivations, je vous remercie."
Jane: "Le FBI a trouvé quelque chose, chez vous? Qu'est-ce que c'est?"
Le jeune homme reflétait la culpabilité. Il aurait du la détruire au lieu de la dissimuler. C'était stupide de sa part.
Wainwright: "Vous aviez raison. Jenny a conservé des preuves de ses crimes. Des échantillons de sang, dans une boîte. Les fédéraux l'ont trouvé et maintenant, à cause de moi, le procureur peut l'envoyer dans le couloir de la mort."
Jane: "Qu'est-ce que vous attendez de moi?"
La rouquine les interrompit, après avoir mis au jour une information pour le moins surprenante. Powell appartenait au cabinet Marx, Powell et associés, qui avait défendu Erika Flynn, dans son procès pour complicité de meurtre.
Van Pelt avait creusé plus loin, dans le passé des deux femmes. Ce n'était pas le seul élément commun. Elles avaient suivi des cours dans la même université et partageaient une chambre sur le campus.
Wainwright: "Apparemment, j'avais vu juste."
Jane: "Pas étonnant qu'elle séduise les hommes avec tant de facilité. Elle a eu un bon professeur. Mais où est-ce que ça nous mène?"
Wainwright: "Si on trouve Melle Flynn, on trouvera aussi Jenny."
Jane: "Le problème c'est que personne ne sait où Erika s'est enfui."
Wainwright: "Il y a quelqu'un qui le sait. Vous."
Jane: "D'accord, on joue carte sur table. Erika est au Brésil. Mais j'ignore où."
Wainwright: "Je comprend toutes ses allusions à ce pays."
Jane: "Comment ça?"
Wainwright: "Je peux vous faire confiance?"
Le blond acquiesça, alors que Wainwright ouvrait un tiroir, duquel il sortit le bracelet en argent.
Wainwright: "J'ai un indice qui nous permettra d'avancer."
Il rappela Van Pelt, lui demandant de rechercher l'adresse du fabriquant du bijoux. Elle fut renseigné rapidement, grâce au numéro gravé à l'intérieur. Une manufacture de Sao Paulo. Elle appela le vendeur qui lui communiqua l'identité de l'acheteur, ainsi que son adresse. Elle s'empressa de les transmettre à son supérieur. Mais avant, elle en fit part à Lisbon.
Grace: "Patron! J'ai les renseignements demandés par l'agent Wainwright."
Lisbon: "Et bien, donnez-les lui."
Grace: "J'ai pensé que vous voudriez les connaître en premier."
Elle avait l'air embarrassée.
Lisbon: "Qu'est-ce qui vous dérange à ce point?"
Grace: "J'ai découvert où pourrait se réfugier Jenny Jansen."
Lisbon: "Parfait. Quel est le problème alors?"
Grace: "Il y a une possibilité pour que quelqu'un lui ai procuré un abris."
Lisbon: "Qui?"
Grace: "Erika Flynn."
Lisbon, un peu assommée: "Ok, je vois."
C'était une situation épineuse, étant donné la relation ambigu qui avait existé entre Jane et Erika. La jeune femme craignait, à raison, que son collègue ne se mette en tête d'aller au Brésil.
Grace: "Qu'est-ce que je fais?"
Lisbon: "C'est moi qui vais leur annoncer."
TBC...
Chapitre 24
C'est sans surprises qu'à son arrivée, Wainwright vit passer la pièce à conviction, dans les mains d'un officier de la scientifique. Il était trop tard pour limiter les dégâts. Le coffret serait étudié à la loupe et après analyse, chaque échantillon de sang serait rattaché à une des victimes. De plus, grâce aux empreintes, sur le flacon, le FBI remonterait aisément jusqu'à Jenny.
Etait-ce intentionnel ou avait-elle fait une erreur de plus, dans la précipitation? D'après le mot qu'elle avait laissé, elle voulait qu'on la retrouve et qu'on la stoppe. A moins que ce ne soit qu'un jeu.Quoiqu'il en soit, elle devenait l'ennemie publique numéro 1, pour le FBI.
L'agent Carlyle vint à la rencontre du propriétaire des lieux. Ce dernier tentait de conserver son sang froid, assistant à la mise à sac de son appartement.
Carlyle: "Bien, bien, bien. Vous serez heureux d'apprendre que nous tenons enfin notre coupable."
Wainwright: "Quelle efficacité! Et de qui s'agit-il?"
Carlyle: "Agent Wainwright, cessez ce petit jeu. Où est-elle? Vous l'avez expédié à l'étranger, au Mexique peut-être? Faites nous gagner du temps et on ne vous inculpera pas pour complicité."
Wainwright: "Vous faites des pronostics avant même d'avoir le résultat de la scientifique. Ce n'est pas très professionnel."
Carlyle: "Ce dossier est prioritaire, donc notre labo le traite à l'instant même."
Un homme descendit d'un fourgon blanc, avec un document sous le bras. Il monta à l'étage de l'appartement et remit le papier à son supérieur.
Carlyle: "Voilà l'étude des deux premiers échantillons. Bingo! Jason Michaels et Nathan Harrys. Quand aux empreintes, les vôtres bien sûr, et... Oh, celle de Jennyfer Jansen. Et bien, nous avons tout ce qu'il nous faut pour diffuser un mandat d'arrêt à travers le pays. A moins que vous nous disiez où se cache votre petite amie."
Wainwright: "Je ne sais pas où elle se trouve."
Carlyle: "Dans ce cas, laissez-moi vous donner un petit conseil. Si vous persistez à faire de la rétention d'informations, vous allez au devant de gros ennuis. Ce ne serait pas la première fois. Si je ne m'abuse, on vous doit déjà la fuite d'une détenue qui était sous votre garde. Une récidive pourrait nuire gravement à votre carrière."
Wainwright: "Menacez-moi tant que vous voudrez. Je vous répète que je ne sais pas où est Jennyfer Jansen."
Carlyle: "Parfait. Mais si vous décidiez de devenir raisonnable, faites-le moi savoir. Et sachez que si vous collaborez, je ne manquerais pas de glisser un mot en votre faveur, à Gale Bertram. J'ai cru comprendre que votre poste au CBI ne tenait qu'à un fil."
Wainwright: "D'où tenez-vous ça?"
Carlyle: "Des rumeurs, récoltées ici et là."
Wainwright: "Vous vous fiez à des ragots. Le FBI est tombé bien bas."
Carlyle: "Vous n'imaginez pas tout ce qu'on apprend en laissant traîner ses oreilles, dans les couloirs du CBI. C'est de cette façon que j'ai su pour votre relation avec la suspecte. Comme quoi, cette méthode me paraît fiable."
Sans rétorquer, l'agent du CBI rentra dans son domicile, changé en chantier par les fédéraux. Ils ne faisaient pas dans la dentelle quand ils fouillaient un endroit.
Avant de le laisser, Carlyle précisa: "Une dernière chose. Quand le procureur aura toutes les pièces du dossier, il pourra vous citer à comparaître. Inutile de vous dire qu'il serait en droit de requérir la peine capitale."
A ces mots, le jeune homme, bien qu'il n'en soit pas étonné, sentit un frisson le parcourir. Certes Jenny méritait ce châtiment, ne serait-ce que pour les familles des victimes. Mais lui ne pouvait pas l'accepter. Il ne voulait pas qu'elle soit exécuté, pas pour des pulsions qu'elle n'était pas capable de maîtriser. C'était injuste de la punir parce qu'elle était malade.
Il devait faire quelque chose. A commencer par retrouver sa trace. Ainsi, quand il serait face à elle, peut-être qu'il parviendrait à la convaincre de subir des examens qui révéleraient officiellement sa pathologie, et la mettrait hors de cause. Elle n'écoperait que de la perpétuité, au pire, mais il ne serait plus question de peine de mort. Luther ferait n'importe quoi pour éloigner cette possibilité qui le priverait d'elle définitivement.
Qu'est-ce qui le poussait à s'investir autant, au détriment de sa profession? Il ne le comprenait pas lui-même. Mais il s'était impliqué et il irait jusqu'au bout. Evidemment, il n'avait pas éliminé la possibilité que Jenny ne soit pas honnête avec lui, qu'il ne soit que sa marionnette. C'est pour ça qu'il devait poursuivre, pour y voir plus clair.
Seul, il était inefficace, donc il décida de retourner au CBI, solliciter l'appuis de l'équipe de Lisbon. Bien que le consultant ne lui ai pas caché ses réticences quand à considérer Jenny autrement que comme une menace, Wainwright espérait qu'il réviserait sa position. Peut-être qu'en utilisant l'obsession de Jane pour John Le Rouge, celui-ci accepterait de l'aider. D'aider une coupable à s'en sortir, à bon compte. Ce ne serait rien pour lui, il l'avait déjà fait une fois, pour Erika Flynn.
Erika... Pourquoi ce prénom lui était familier? Il avait été prononcé par Jenny, au cours de leur conversation. Cela serait une coïncidence bien trop troublante qu'il s'agisse de la même personne. Auquel cas, il y avait une chance que ce soit également la mystérieuse amie de la jeune femme, celle qui avait payé son avocat. Il devait procéder par étape et avant tout, s'entretenir avec ses agents. Il ne perdit pas de temps en allant directement dans l'open space.
Rigsby et Cho abandonnèrent leurs activités, quand le patron leur indiqua de le suivre ainsi que le reste de l'équipe. Ils se rassemblèrent autour de lui.
Wainwright: "Comme vous le savez certainement déjà, le FBI va faire diffuser un mandat d'arrêt contre Jennyfer Jansen."
Lisbon: "Je croyais qu'on en avait fini avec cette affaire? Ils ont changé d'avis?"
Wainwright: "Non. Nous sommes toujours exclus de l'enquête. Mais je voudrais la poursuivre à titre officieux."
Lisbon: "Vous voulez essayer de résoudre ce dossier, pour nous faire remonter dans l'estime de Bertram?"
Wainwright: "Oui, entre autre."
Le consultant lui lança un regard entendu. Evidemment, ça n'était pas la raison qui le poussait à continuer. Et ça, tous l'avaient comprit. Toutefois, ils se montrèrent discrets à ce sujet.
Lisbon: "Bien. Alors que proposez-vous? Parce que si vous nous sollicitez, c'est que vous avez une piste?"
Wainwright: "Trouvez-moi le nom du cabinet d'avocat pour lequel travaille maître Powell. Les noms de leurs plus gros clients."
Van Pelt: "Je m'en charge."
La rouquine se retourna vers son écran, pianotant sur son clavier.
Lisbon: "Monsieur, je peux savoir ce que vous espérez trouver?"
Wainwright: "Je suis une intuition. Rien de plus."
Lisbon: "Ca a un rapport avec la perquisition de votre appartement?"
Wainwright: "Aucun."
Il retourna dans son bureau, l'air préoccupé. La brunette n'y prêta pas attention, reprenant son fastidieux travail de paperasse.
A l'inverse, Jane, d'une curiosité dévorante, se doutait que tout venait de cette fouille du FBI. Le jeune homme avait du être avisé d'une chose qui l'avait choqué. Ce qui expliquait son empressement à rechercher la suspecte.
Le consultant se rendit dans le bureau de Wainwright.
Jane: "Luther, vous n'abandonnerez pas, à ce que je vois."
Wainwright: "Je vous ai déjà répondu et si vous ne le comprenez pas, sortez."
Jane: "En effet, je ne comprend pas. Mais je vais vous aider."
Wainwright: "Pourquoi ce revirement?"
Jane: "Jenny m'a assurer ne rien savoir de John le Rouge. Mais je crois qu'elle m'a menti."
Wainwright: "Quelle que soient vos motivations, je vous remercie."
Jane: "Le FBI a trouvé quelque chose, chez vous? Qu'est-ce que c'est?"
Le jeune homme reflétait la culpabilité. Il aurait du la détruire au lieu de la dissimuler. C'était stupide de sa part.
Wainwright: "Vous aviez raison. Jenny a conservé des preuves de ses crimes. Des échantillons de sang, dans une boîte. Les fédéraux l'ont trouvé et maintenant, à cause de moi, le procureur peut l'envoyer dans le couloir de la mort."
Jane: "Qu'est-ce que vous attendez de moi?"
La rouquine les interrompit, après avoir mis au jour une information pour le moins surprenante. Powell appartenait au cabinet Marx, Powell et associés, qui avait défendu Erika Flynn, dans son procès pour complicité de meurtre.
Van Pelt avait creusé plus loin, dans le passé des deux femmes. Ce n'était pas le seul élément commun. Elles avaient suivi des cours dans la même université et partageaient une chambre sur le campus.
Wainwright: "Apparemment, j'avais vu juste."
Jane: "Pas étonnant qu'elle séduise les hommes avec tant de facilité. Elle a eu un bon professeur. Mais où est-ce que ça nous mène?"
Wainwright: "Si on trouve Melle Flynn, on trouvera aussi Jenny."
Jane: "Le problème c'est que personne ne sait où Erika s'est enfui."
Wainwright: "Il y a quelqu'un qui le sait. Vous."
Jane: "D'accord, on joue carte sur table. Erika est au Brésil. Mais j'ignore où."
Wainwright: "Je comprend toutes ses allusions à ce pays."
Jane: "Comment ça?"
Wainwright: "Je peux vous faire confiance?"
Le blond acquiesça, alors que Wainwright ouvrait un tiroir, duquel il sortit le bracelet en argent.
Wainwright: "J'ai un indice qui nous permettra d'avancer."
Il rappela Van Pelt, lui demandant de rechercher l'adresse du fabriquant du bijoux. Elle fut renseigné rapidement, grâce au numéro gravé à l'intérieur. Une manufacture de Sao Paulo. Elle appela le vendeur qui lui communiqua l'identité de l'acheteur, ainsi que son adresse. Elle s'empressa de les transmettre à son supérieur. Mais avant, elle en fit part à Lisbon.
Grace: "Patron! J'ai les renseignements demandés par l'agent Wainwright."
Lisbon: "Et bien, donnez-les lui."
Grace: "J'ai pensé que vous voudriez les connaître en premier."
Elle avait l'air embarrassée.
Lisbon: "Qu'est-ce qui vous dérange à ce point?"
Grace: "J'ai découvert où pourrait se réfugier Jenny Jansen."
Lisbon: "Parfait. Quel est le problème alors?"
Grace: "Il y a une possibilité pour que quelqu'un lui ai procuré un abris."
Lisbon: "Qui?"
Grace: "Erika Flynn."
Lisbon, un peu assommée: "Ok, je vois."
C'était une situation épineuse, étant donné la relation ambigu qui avait existé entre Jane et Erika. La jeune femme craignait, à raison, que son collègue ne se mette en tête d'aller au Brésil.
Grace: "Qu'est-ce que je fais?"
Lisbon: "C'est moi qui vais leur annoncer."
TBC...
Invité- Invité
Re: Murder by numbers ^
Erica Flynn...Mais bon sang ! mais c'est bien sûr
La ça devient "un petit peu trop beaucoup" (comme diraient mes neveux). Que vient-elle faire dans cette histoire
On pouvait penser que était intervenu pour Jenny, cela semblait logique par rapport à ton texte, et, d'un seul coup, voilà Erica qui apparait
Sans compter un Jane totalement amorphe (comme l'équipe) et un Wainwright dégoulinant d'amour
A force de jouer sur les rebondissements ton histoire en devient difficile à suivre...C'est dommage, car, je me répète, l'idée de départ était vraiment bonne.
La ça devient "un petit peu trop beaucoup" (comme diraient mes neveux). Que vient-elle faire dans cette histoire
On pouvait penser que était intervenu pour Jenny, cela semblait logique par rapport à ton texte, et, d'un seul coup, voilà Erica qui apparait
Sans compter un Jane totalement amorphe (comme l'équipe) et un Wainwright dégoulinant d'amour
A force de jouer sur les rebondissements ton histoire en devient difficile à suivre...C'est dommage, car, je me répète, l'idée de départ était vraiment bonne.
Johel- In Jane we trust
- Personnage préféré : Jane et Cho
Loisirs : Lecture, ciné, jeux vidéo et suuuurf !
Localisation : près de l'océan
Re: Murder by numbers ^
Je plussois ... =/Johel a écrit:Erica Flynn...Mais bon sang ! mais c'est bien sûr
La ça devient "un petit peu trop beaucoup" (comme diraient mes neveux). Que vient-elle faire dans cette histoire
On pouvait penser que était intervenu pour Jenny, cela semblait logique par rapport à ton texte, et, d'un seul coup, voilà Erica qui apparait
Sans compter un Jane totalement amorphe (comme l'équipe) et un Wainwright dégoulinant d'amour
A force de jouer sur les rebondissements ton histoire en devient difficile à suivre...C'est dommage, car, je me répète, l'idée de départ était vraiment bonne.
Re: Murder by numbers ^
Merci de prendre le temps de lire et de commenter.
Chapitre 25
Lisbon entra donc, se faisant la messagère à la place de Van Pelt. Ils avaient espéré sans trop d'illusions qu'elle ne se mêlerait pas de cette histoire et qu'ils pourraient agir à leur guise, sans être freinés par la voix de la raison.
A leur expression, la jeune femme dénota une certaine gêne.
Lisbon: "Qu'est-ce que vous mijotez messieurs?"
Jane: "Vous pensez toujours que je prépare un mauvais coup."
Elle se tourna vers Wainwright.
Lisbon: "S'il vous plait, dites-moi que vous n'allez pas faire une bêtise pareille! Vous n'allez pas partir au Brésil!"
Wainwright: "Ca ne vous regarde pas Lisbon. Restez en dehors de tout ça. Je sais ce que je fais."
Lisbon: "Vous n'arrangerais pas les choses en allant là-bas. Vous risquez de les empirer. Laissez faire le FBI."
Wainwright: "Ils ne doivent rien savoir. Vous m'entendez Lisbon, rien. Tout ceci est privé. C'est clair?"
Lisbon: "Très clair Mr."
Effarée par l'absence totale de bon sens de son supérieur, elle en déduisit qu'il était inutile de tenter de le faire renoncer. C'est donc sans conviction, qu'elle se tiendrait à l'écart de toute initiative concernant Jenny Jansen.
Il voulait détruire sa carrière en interférant dans les affaires du FBI, et bien soit, elle ne l'en empêcherait pas, mais ne l'aiderait pas non plus. Pour Lisbon, cette enquête ne concernait plus le CBI. Ils n'avaient plus rien à y voir.
Toutefois, la jeune femme craignait que Jane ne s'implique trop et le suive dans ses délires. Elle s'adressa à lui.
Lisbon: "Jane, c'est une idée à vous, bien sûr."
Jane les mains levées: "Ah non. Luther est un grand garçon, il réfléchi seul, vous savez. Néanmoins, je pense que ce n'est pas une mauvaise idée."
Lisbon, sur un ton sarcastique: "Evidemment. Et par la même occasion, vous reverrez peut-être Erika Flynn."
Jane: "Grace vous a fait son rapport."
Lisbon: "Erika et Jenny se connaissent, la belle affaire! Ca ne veut pas dire qu'elles sont ensembles à l'heure où nous parlons."
Wainwright: "Elle m'a laissé des indices."
Lisbon: "Oh vraiment! Un bracelet et un prénom glissé dans une conversation! Sauf votre respect Mr, ce n'est pas sérieux!"
Wainwright: "Je sais que c'est un peu léger. Mais il faut que je sache."
Lisbon: "Savoir quoi? Qu'elle est coupable? Il me semble que le FBI l'a démontré."
Wainwright: "Il faut que je sache pourquoi elle m'a épargné. Vous ne le croyez pas, mais je suis persuadé qu'elle n'est pas complètement mauvaise. Je veux essayer de la comprendre pour..."
Lisbon le coupa: "Pour pouvoir dormir la nuit?"
Jane: "Pour la sauver."
Lisbon, les yeux rond: "C'est aberrant. On parle d'une maniaque qui doit être arrêtée. Mais pas par nous. C'est comme ça et vous n'y pouvez rien."
Wainwright: "Si le FBI lui met la main dessus, avant nous, elle risque d'être tuée avant de voir l'intérieur d'un tribunal. Les fédéraux ne font pas dans la dentelle. Ils tirent d'abord et parlementent après."
Lisbon: "Bien, je vois que personne ne vous fera changer d'avis. Faites ce que vous voulez, je vous aurais prévenu."
Elle partit, furieuse que ni l'un ni l'autre ne soit en mesure de raisonner de façon logique. Enfin, quoi qu'elle en dise, elle serait là pour ramasser les pots cassés et désamorcer la situation. Elle était rodée à l'exercice avec un consultant aussi ingérable de Jane. Quand à Wainwright, il n'avait jamais fait d'esclandre d'aucune sorte, donc elle n'était pas trop inquiète.
Quoique elle pouvait avoir des surprises. Même un homme tout à fait équilibré était susceptible de dérailler complètement à cause d'une femme. Et visiblement, le jeune homme semblait s'engager sur la mauvaise pente.
Le lendemain, le consultant manquait à l'appel. Lisbon en conclut qu'il faisait office d'escorte à Wainwright, absent lui-aussi. Mais que dire, que faire? C'était le chef et comme chacun le sait, le chef a toujours raison, même quand il a tord.
Lisbon monta au grenier, histoire de vérifier que Jane ne lui ai pas laissé de message avant de son départ. Ce qui était tout à fait son genre. Mais en fait de message, c'est lui qu'elle trouva, allongé sur son lit de fortune.
Lisbon: "Jane! Mais... vous n'êtes pas parti avec Wainwright?"
Jane s'asseyant: "Je n'avais aucune raison d'y aller."
Lisbon: "Je pensais que vous auriez saisi l'occasion de revoir Erika Flynn."
Jane: "J'avoue que ça m'a traversé l'esprit."
Lisbon: "Pourquoi ne pas l'avoir fait, dans ce cas?"
Jane: "Vous n'auriez pas apprécié."
Lisbon: "Et depuis quand vous vous souciez de ce que je peux ressentir?"
Jane: "Depuis toujours Lisbon, depuis toujours."
La jeune femme sentit ses joues commencer à bouillir. Elle changea instantanément de sujet.
Lisbon: "Est-ce que vous l'avez vu, avant son départ?"
Jane: "C'est moi qui l'ai conduit à l'aéroport."
Elle était rassurée que son consultant se soit abstenu de participer à ce petit voyage. Mais le fait que Wainwright soit seul, dans un pays étranger et avec cette malade ne lui disait rien de bon. Après tout, elle ne connaissait ce nouveau patron que depuis quelques mois. Trop peu de temps pour anticiper ses réactions face aux évènements. Lisbon savait tout de ses collaborateurs et de leur caractère, leurs habitudes, mais concernant Wainwright c'était encore très flou.
Jane pressentit son ennui: "Vous êtes inquiète? Moi qui croyais être le seul à avoir cet effet sur vous."
Lisbon: "Il fait partie de l'équipe. Je ne m'inquiète pas plus pour lui que pour Van Pelt, Cho ou Rigsby."
Jane: "Alors quel est le problème?"
Lisbon: "Wainwright n'est pas un homme de terrain."
Jane: "Lisbon, voyons! Il ne s'est pas enrôlé dans l'armée. Il va simplement rendre visite à une amie."
Lisbon: "Oui, une amie accessoirement folle et imprévisible. Je commence à regretter que vous ne l'ayez pas accompagné."
Jane: "Faites-moi confiance Lisbon. C'est mieux comme ça. J'aurais été de trop."
Lisbon: "Vous auriez pu la calmer si elle disjonctait. Je ne sais pas moi, en l'hypnotisant."
Jane: "Jenny est une psychopathe, pas un chien enragé. Luther s'en sortira très bien."
Lisbon: "Qu'est-ce qu'il espère obtenir exactement? Des aveux?"
Jane: "Pour l'instant, il va tenter de la persuader de se rendre."
Lisbon: "Ah, vous rigolez? Il n'a aucun poids sur elle. Elle joue avec lui depuis le début. Il n'espère pas inverser les rôles?"
Jane: "Ne le sous-estimez pas. Je suis sûr qu'il peut réussir."
Lisbon cynique: "A se faire tuer, sans aucun doute. Non mais, vous avez vu ce qu'elle en a fait? D'accord Wainwright ne brille pas par son charisme, mais il était censé. Aujourd'hui, c'est comme si cette femme l'avait ensorcelé."
Il ne pouvait contenir son amusement.
Lisbon: "C'est ça, fichez-vous de moi. Mais vous ne m'enlèverez pas de l'idée qu'elle fait ce qu'elle veut de lui. La preuve, elle a réussi à l'attirer au Brésil. Tout ça va très mal finir, si vous voulez mon avis."
Jane: "Ne vous rendez pas malade, vous ne pouvez rien faire appart attendre. Jenny est hors de votre juridiction. Vous n'avez pas le droit d'intervenir."
Lisbon: "Moi non."
Elle descendit l'escalier, son portable à l'oreille.
Jane: "Lisbon! Qu'est-ce que vous allez faire? Lisbon!"
Au Brésil, Wainwright trouva facilement la villa où résidait la jeune femme. C'était une imposante propriété, avec dépendance et jardin. Probablement le bien de son amie, Erika. Il paya le taxi et sonna à la porte. Il distingua une silhouette près de la piscine, qui se dirigeait vers l'intérieur pour ouvrir.
Wainwright: "Bonjour. Est-ce que Jenny Jansen habite ici?"
Le femme était l'employée de maison. Elle semblait faire barrage: "Vous devez vous tromper d'adresse."
Wainwright: "Je suis bien chez Erika Flynn?"
L'employée: "Mme Flynn est absente."
Wainwright: "Et Melle Jansen?"
L'employée: "Je vais vais vous demander de partir Mr."
Une porte claqua.
Wainwright: "Il y a quelqu'un d'autre que vous ici."
L'employée se planta devant lui, bloquant l'accès: "Je suis seule."
Il força le passage en la poussant sur le côté, pour s'aventurer dans la direction du bruit. Il se retrouva dans la cuisine, poursuivi par la gouvernante. Il stoppa net, en arrivant devant la jeune femme.
La gouvernante déboula derrière lui: "Je suis désolée Melle, mais je n'ai pas pu le retenir."
Jenny: "Laissez Maria, je m'en occupe."
Elle lui donna sa journée et ils se retrouvèrent seuls.
Wainwright: "Salut."
Jenny: "Comment tu m'as retrouvé?"
Wainwright: "J'ai suivi la piste de ton bracelet."
Jenny: "Plutôt malin. Mais tu n'as pas fait ça tout seul?"
Wainwrigth: "L'équipe de Lisbon m'a aidé."
Jenny: "Je suppose que la cavalerie ne va pas tarder à débarquer. A moins que la maison soit déjà encerclée."
Elle jeta un oeil par la baie vitrée.
Wainwright: "Il n'y a personne, je t'assure."
Elle se retourna vers lui, tentant de détecter la fourberie dans son regard.
Wainwright: "Qu'est-ce qu'il y a?"
Jenny: "Je te retourne la question. Ta visite n'est pas fortuite."
Wainwright: "J'ai besoin de savoir pourquoi tu m'as laissé la vie sauve?"
Jenny hilare: "Tu as fais tout ce chemin pour ça? C'est à mourir de rire."
Wainwright: "Répond-moi s'il te plait."
Jenny: "Par faiblesse. Et oui, tu m'as rendu faible. A cause de toi, j'ai perdu le goût du sang."
Wainwright: "Est-ce que ça veut dire que tu n'as pas recommencé?"
Jenny: "Ta candeur est rafraîchissante, Luther."
Wainwright, le visage sombre: "Donc tu l'as fait."
Jenny: "Bien sûr, que j'ai recommencé. Qu'est-ce que tu crois? Tu dois comprendre que tuer, c'est vital pour moi, c'est mon oxygène. A Sacramento je faisais un blocage, mais ici, je me suis libérée. Est-ce que c'était toi, est-ce que c'était cette ville, qui en était la cause? Peu importe. Maintenant, je suis à nouveau moi."
Wainwright: "Tu n'as pas répondu. Pourquoi moi? Tu as tué tous ces hommes, alors un de plus ne t'aurait pas dérangé."
Tandis qu'il parlait, la jeune femme avait ouvert un tiroir pour saisir un pistolet. Elle posa sa main sur l'arme, recula le percuteur. Le déclic qui résonna modifia l'expression du jeune homme. Mais il ne bronchait pas.
Jenny: "Tu veux savoir? J'ai manqué de temps, tes amis ont débarqué trop tôt."
Wainwright: "Non. Tu n'étais plus là. Jane me l'a dit."
Jenny: "Je me fou de ce qu'il t'a dit. A la seconde où je suis rentrée dans ton bureau, j'ai eu envie de te tuer, et ça s'est intensifié avec le temps. Jusqu'à ce que..."
Wainwright: "Jusqu'à ce que tu tombes amoureuse."
Jenny: "C'est ça. Jusqu'à ce que ce fichu sentiment vienne s'immiscer dans mes projets."
Wainwright: "Tu n'es pas le monstre que tu penses."
Jenny: "Si, je le suis. Et même pire. Tu n'imagines pas à quel point."
Elle pointa le révolver sur lui.
Jenny: "Je finis toujours ce que je commence. T'as pas oublié."
Wainwright: "Tu m'as attiré ici pour me tuer."
Jenny: "Hey, c'est toi qui es venu. Je ne fais que saisir une opportunité."
Soudain, un point rouge se promena dans le dos de la jeune femme, sans qu'elle ne s'en aperçoive. Elle tenait toujours l'agent en joue.
Wainwright: "Jenny, fais pas ça."
Jenny: "C'est ma nature, on ne peut pas lutter contre sa nature. Adieu Luther."
Deux détonations consécutives se firent entendre, et un corps s'affala sur le sol.
TBC...
Chapitre 25
Lisbon entra donc, se faisant la messagère à la place de Van Pelt. Ils avaient espéré sans trop d'illusions qu'elle ne se mêlerait pas de cette histoire et qu'ils pourraient agir à leur guise, sans être freinés par la voix de la raison.
A leur expression, la jeune femme dénota une certaine gêne.
Lisbon: "Qu'est-ce que vous mijotez messieurs?"
Jane: "Vous pensez toujours que je prépare un mauvais coup."
Elle se tourna vers Wainwright.
Lisbon: "S'il vous plait, dites-moi que vous n'allez pas faire une bêtise pareille! Vous n'allez pas partir au Brésil!"
Wainwright: "Ca ne vous regarde pas Lisbon. Restez en dehors de tout ça. Je sais ce que je fais."
Lisbon: "Vous n'arrangerais pas les choses en allant là-bas. Vous risquez de les empirer. Laissez faire le FBI."
Wainwright: "Ils ne doivent rien savoir. Vous m'entendez Lisbon, rien. Tout ceci est privé. C'est clair?"
Lisbon: "Très clair Mr."
Effarée par l'absence totale de bon sens de son supérieur, elle en déduisit qu'il était inutile de tenter de le faire renoncer. C'est donc sans conviction, qu'elle se tiendrait à l'écart de toute initiative concernant Jenny Jansen.
Il voulait détruire sa carrière en interférant dans les affaires du FBI, et bien soit, elle ne l'en empêcherait pas, mais ne l'aiderait pas non plus. Pour Lisbon, cette enquête ne concernait plus le CBI. Ils n'avaient plus rien à y voir.
Toutefois, la jeune femme craignait que Jane ne s'implique trop et le suive dans ses délires. Elle s'adressa à lui.
Lisbon: "Jane, c'est une idée à vous, bien sûr."
Jane les mains levées: "Ah non. Luther est un grand garçon, il réfléchi seul, vous savez. Néanmoins, je pense que ce n'est pas une mauvaise idée."
Lisbon, sur un ton sarcastique: "Evidemment. Et par la même occasion, vous reverrez peut-être Erika Flynn."
Jane: "Grace vous a fait son rapport."
Lisbon: "Erika et Jenny se connaissent, la belle affaire! Ca ne veut pas dire qu'elles sont ensembles à l'heure où nous parlons."
Wainwright: "Elle m'a laissé des indices."
Lisbon: "Oh vraiment! Un bracelet et un prénom glissé dans une conversation! Sauf votre respect Mr, ce n'est pas sérieux!"
Wainwright: "Je sais que c'est un peu léger. Mais il faut que je sache."
Lisbon: "Savoir quoi? Qu'elle est coupable? Il me semble que le FBI l'a démontré."
Wainwright: "Il faut que je sache pourquoi elle m'a épargné. Vous ne le croyez pas, mais je suis persuadé qu'elle n'est pas complètement mauvaise. Je veux essayer de la comprendre pour..."
Lisbon le coupa: "Pour pouvoir dormir la nuit?"
Jane: "Pour la sauver."
Lisbon, les yeux rond: "C'est aberrant. On parle d'une maniaque qui doit être arrêtée. Mais pas par nous. C'est comme ça et vous n'y pouvez rien."
Wainwright: "Si le FBI lui met la main dessus, avant nous, elle risque d'être tuée avant de voir l'intérieur d'un tribunal. Les fédéraux ne font pas dans la dentelle. Ils tirent d'abord et parlementent après."
Lisbon: "Bien, je vois que personne ne vous fera changer d'avis. Faites ce que vous voulez, je vous aurais prévenu."
Elle partit, furieuse que ni l'un ni l'autre ne soit en mesure de raisonner de façon logique. Enfin, quoi qu'elle en dise, elle serait là pour ramasser les pots cassés et désamorcer la situation. Elle était rodée à l'exercice avec un consultant aussi ingérable de Jane. Quand à Wainwright, il n'avait jamais fait d'esclandre d'aucune sorte, donc elle n'était pas trop inquiète.
Quoique elle pouvait avoir des surprises. Même un homme tout à fait équilibré était susceptible de dérailler complètement à cause d'une femme. Et visiblement, le jeune homme semblait s'engager sur la mauvaise pente.
Le lendemain, le consultant manquait à l'appel. Lisbon en conclut qu'il faisait office d'escorte à Wainwright, absent lui-aussi. Mais que dire, que faire? C'était le chef et comme chacun le sait, le chef a toujours raison, même quand il a tord.
Lisbon monta au grenier, histoire de vérifier que Jane ne lui ai pas laissé de message avant de son départ. Ce qui était tout à fait son genre. Mais en fait de message, c'est lui qu'elle trouva, allongé sur son lit de fortune.
Lisbon: "Jane! Mais... vous n'êtes pas parti avec Wainwright?"
Jane s'asseyant: "Je n'avais aucune raison d'y aller."
Lisbon: "Je pensais que vous auriez saisi l'occasion de revoir Erika Flynn."
Jane: "J'avoue que ça m'a traversé l'esprit."
Lisbon: "Pourquoi ne pas l'avoir fait, dans ce cas?"
Jane: "Vous n'auriez pas apprécié."
Lisbon: "Et depuis quand vous vous souciez de ce que je peux ressentir?"
Jane: "Depuis toujours Lisbon, depuis toujours."
La jeune femme sentit ses joues commencer à bouillir. Elle changea instantanément de sujet.
Lisbon: "Est-ce que vous l'avez vu, avant son départ?"
Jane: "C'est moi qui l'ai conduit à l'aéroport."
Elle était rassurée que son consultant se soit abstenu de participer à ce petit voyage. Mais le fait que Wainwright soit seul, dans un pays étranger et avec cette malade ne lui disait rien de bon. Après tout, elle ne connaissait ce nouveau patron que depuis quelques mois. Trop peu de temps pour anticiper ses réactions face aux évènements. Lisbon savait tout de ses collaborateurs et de leur caractère, leurs habitudes, mais concernant Wainwright c'était encore très flou.
Jane pressentit son ennui: "Vous êtes inquiète? Moi qui croyais être le seul à avoir cet effet sur vous."
Lisbon: "Il fait partie de l'équipe. Je ne m'inquiète pas plus pour lui que pour Van Pelt, Cho ou Rigsby."
Jane: "Alors quel est le problème?"
Lisbon: "Wainwright n'est pas un homme de terrain."
Jane: "Lisbon, voyons! Il ne s'est pas enrôlé dans l'armée. Il va simplement rendre visite à une amie."
Lisbon: "Oui, une amie accessoirement folle et imprévisible. Je commence à regretter que vous ne l'ayez pas accompagné."
Jane: "Faites-moi confiance Lisbon. C'est mieux comme ça. J'aurais été de trop."
Lisbon: "Vous auriez pu la calmer si elle disjonctait. Je ne sais pas moi, en l'hypnotisant."
Jane: "Jenny est une psychopathe, pas un chien enragé. Luther s'en sortira très bien."
Lisbon: "Qu'est-ce qu'il espère obtenir exactement? Des aveux?"
Jane: "Pour l'instant, il va tenter de la persuader de se rendre."
Lisbon: "Ah, vous rigolez? Il n'a aucun poids sur elle. Elle joue avec lui depuis le début. Il n'espère pas inverser les rôles?"
Jane: "Ne le sous-estimez pas. Je suis sûr qu'il peut réussir."
Lisbon cynique: "A se faire tuer, sans aucun doute. Non mais, vous avez vu ce qu'elle en a fait? D'accord Wainwright ne brille pas par son charisme, mais il était censé. Aujourd'hui, c'est comme si cette femme l'avait ensorcelé."
Il ne pouvait contenir son amusement.
Lisbon: "C'est ça, fichez-vous de moi. Mais vous ne m'enlèverez pas de l'idée qu'elle fait ce qu'elle veut de lui. La preuve, elle a réussi à l'attirer au Brésil. Tout ça va très mal finir, si vous voulez mon avis."
Jane: "Ne vous rendez pas malade, vous ne pouvez rien faire appart attendre. Jenny est hors de votre juridiction. Vous n'avez pas le droit d'intervenir."
Lisbon: "Moi non."
Elle descendit l'escalier, son portable à l'oreille.
Jane: "Lisbon! Qu'est-ce que vous allez faire? Lisbon!"
Au Brésil, Wainwright trouva facilement la villa où résidait la jeune femme. C'était une imposante propriété, avec dépendance et jardin. Probablement le bien de son amie, Erika. Il paya le taxi et sonna à la porte. Il distingua une silhouette près de la piscine, qui se dirigeait vers l'intérieur pour ouvrir.
Wainwright: "Bonjour. Est-ce que Jenny Jansen habite ici?"
Le femme était l'employée de maison. Elle semblait faire barrage: "Vous devez vous tromper d'adresse."
Wainwright: "Je suis bien chez Erika Flynn?"
L'employée: "Mme Flynn est absente."
Wainwright: "Et Melle Jansen?"
L'employée: "Je vais vais vous demander de partir Mr."
Une porte claqua.
Wainwright: "Il y a quelqu'un d'autre que vous ici."
L'employée se planta devant lui, bloquant l'accès: "Je suis seule."
Il força le passage en la poussant sur le côté, pour s'aventurer dans la direction du bruit. Il se retrouva dans la cuisine, poursuivi par la gouvernante. Il stoppa net, en arrivant devant la jeune femme.
La gouvernante déboula derrière lui: "Je suis désolée Melle, mais je n'ai pas pu le retenir."
Jenny: "Laissez Maria, je m'en occupe."
Elle lui donna sa journée et ils se retrouvèrent seuls.
Wainwright: "Salut."
Jenny: "Comment tu m'as retrouvé?"
Wainwright: "J'ai suivi la piste de ton bracelet."
Jenny: "Plutôt malin. Mais tu n'as pas fait ça tout seul?"
Wainwrigth: "L'équipe de Lisbon m'a aidé."
Jenny: "Je suppose que la cavalerie ne va pas tarder à débarquer. A moins que la maison soit déjà encerclée."
Elle jeta un oeil par la baie vitrée.
Wainwright: "Il n'y a personne, je t'assure."
Elle se retourna vers lui, tentant de détecter la fourberie dans son regard.
Wainwright: "Qu'est-ce qu'il y a?"
Jenny: "Je te retourne la question. Ta visite n'est pas fortuite."
Wainwright: "J'ai besoin de savoir pourquoi tu m'as laissé la vie sauve?"
Jenny hilare: "Tu as fais tout ce chemin pour ça? C'est à mourir de rire."
Wainwright: "Répond-moi s'il te plait."
Jenny: "Par faiblesse. Et oui, tu m'as rendu faible. A cause de toi, j'ai perdu le goût du sang."
Wainwright: "Est-ce que ça veut dire que tu n'as pas recommencé?"
Jenny: "Ta candeur est rafraîchissante, Luther."
Wainwright, le visage sombre: "Donc tu l'as fait."
Jenny: "Bien sûr, que j'ai recommencé. Qu'est-ce que tu crois? Tu dois comprendre que tuer, c'est vital pour moi, c'est mon oxygène. A Sacramento je faisais un blocage, mais ici, je me suis libérée. Est-ce que c'était toi, est-ce que c'était cette ville, qui en était la cause? Peu importe. Maintenant, je suis à nouveau moi."
Wainwright: "Tu n'as pas répondu. Pourquoi moi? Tu as tué tous ces hommes, alors un de plus ne t'aurait pas dérangé."
Tandis qu'il parlait, la jeune femme avait ouvert un tiroir pour saisir un pistolet. Elle posa sa main sur l'arme, recula le percuteur. Le déclic qui résonna modifia l'expression du jeune homme. Mais il ne bronchait pas.
Jenny: "Tu veux savoir? J'ai manqué de temps, tes amis ont débarqué trop tôt."
Wainwright: "Non. Tu n'étais plus là. Jane me l'a dit."
Jenny: "Je me fou de ce qu'il t'a dit. A la seconde où je suis rentrée dans ton bureau, j'ai eu envie de te tuer, et ça s'est intensifié avec le temps. Jusqu'à ce que..."
Wainwright: "Jusqu'à ce que tu tombes amoureuse."
Jenny: "C'est ça. Jusqu'à ce que ce fichu sentiment vienne s'immiscer dans mes projets."
Wainwright: "Tu n'es pas le monstre que tu penses."
Jenny: "Si, je le suis. Et même pire. Tu n'imagines pas à quel point."
Elle pointa le révolver sur lui.
Jenny: "Je finis toujours ce que je commence. T'as pas oublié."
Wainwright: "Tu m'as attiré ici pour me tuer."
Jenny: "Hey, c'est toi qui es venu. Je ne fais que saisir une opportunité."
Soudain, un point rouge se promena dans le dos de la jeune femme, sans qu'elle ne s'en aperçoive. Elle tenait toujours l'agent en joue.
Wainwright: "Jenny, fais pas ça."
Jenny: "C'est ma nature, on ne peut pas lutter contre sa nature. Adieu Luther."
Deux détonations consécutives se firent entendre, et un corps s'affala sur le sol.
TBC...
Invité- Invité
Re: Murder by numbers ^
Wainwright qui part retrouver seul Jenny au Bresil...
L'amour l'a non seulement rendu aveugle mais l'a aussi privé de cerveau
Il semblerait que Lisbon ait des contacts en Amérique du Sud qui vont sauver la vie de son boss...
L'amour l'a non seulement rendu aveugle mais l'a aussi privé de cerveau
Il semblerait que Lisbon ait des contacts en Amérique du Sud qui vont sauver la vie de son boss...
Johel- In Jane we trust
- Personnage préféré : Jane et Cho
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Localisation : près de l'océan
Re: Murder by numbers ^
Je sais que c'est toujours tordu avec moi, mais voilà quand même la suite. Je te rassure Johel, il ne reste que deux ou trois chapitres après celui-là.
Chapitre 26
L'équipe d'intervention du FBI se déploya à l'intérieur de l'habitation. La baie vitrée était brisée, la balle qui l'avait réduite en miette était fichée dans le mur, derrière l'agent indemne. Le projectile avait été dévié par le tir d'un sniper.
Celui-ci avait visé la forcenée, au moment où elle faisait feu, l'atteignant à l'épaule. Ce n'était qu'une blessure superficielle mais suffisante pour lui faire lâcher son arme. L'agent la rejoignit avant que les fédéraux n'entrent dans la pièce. Elle se tenait le bras en souriant.
Jenny: "Je ne m'y attendait pas à celle-là. Rappelle-moi de ne jamais jouer au poker contre toi."
Wainwright: "Je ne savais pas. Ce n'est pas moi qui les ai appelé."
Jenny: "Pourtant quelqu'un l'a fait."
Elle retira sa main de la plaie.
Wainwright: "Tu saignes."
Il attrapa une serviette pour la nouer autour de sa blessure.
Jenny: "Tu es conscient que si ils n'étaient pas arrivé, tu serais mort."
Wainwright: "Mais je suis vivant."
Il gardait la tête baissée. Elle posa sa main sous son menton pour lui faire lever les yeux.
Jenny: "J'allais te tuer, et toi tu nettoies ma blessure. C'est surréaliste. N'importe qui dans cette situation m'aurait déjà passé les menottes."
Wainwright: "Il faut croire que je suis plus dingue que toi."
Leur échange fut écourté par l'intrusion des agents fédéraux. L'un d'eux saisi violemment la jeune femme pour la relever et la menotter.
Wainwright: "Hey! Allez-y doucement, elle est blessée."
Jenny: "Ce n'est qu'une égratignure, je m'en remettrais."
On lui signifia ses droits et on l'emmena dans le fourgon. L'agent Carlyle, à la tête de l'équipe dépêchée sur place, s'entretint avec son homologue du CBI.
Il n'avait pas bougé de la cuisine, assis par terre, le regard vide. Malgré tout, il sentit sa présence.
Wainwright: "Vous êtes comme les vautours Carlyle, vous détectez l'odeur du sang à des kilomètres."
Carlyle: "Heureux de voir que vous avez le sens de l'humour. Vous avez eu de la chance, agent Wainwright. Il s'en est fallut de peu."
Wainwright: "Mouais c'est ça."
Carlyle: "Vous n'avez pas l'air convaincu. Quoiqu'il en soit, remerciez l'agent Lisbon."
Wainwright: "Lisbon?"
Carlyle: "C'est grâce à elle que nous vous avons trouvé à temps. Rien de tout ça ne se serait passé si vous aviez respecté la procédure en informant le FBI de l'endroit où se cachait la suspecte."
Wainwright: "Qu'est-ce que vous allez faire d'elle, Carlyle?"
Carlyle: "Les autorités brésiliennes nous ont donné leur feu vert pour l'extrader aux Etats-Unis. Nous avons la priorité sur eux, si on se base sur les chiffres. Jansen a fait plus de victimes chez nous qu'ici. Ils n'ont retrouvé qu'un seul cadavre imputable à votre chère amie."
Wainwright: "Qui a donné l'ordre de tirer sur elle? C'est vous n'est-ce pas."
Carlyle: "Inutile de me remercier. Je n'ai fais que mon travail."
Wainwright: "Vous auriez pu l'abattre. Ca aurait été facile et je suis sûr que vous avez du vous retenir de ne pas le faire."
L'agent du FBI regarda autour de lui, pour s'assurer qu'il n'y ait personne pour l'entendre.
Carlyle: "Si ça ne dépendait que de moi, mes hommes auraient fait un carton sur cette garce."
Wainwright: "Pourquoi la haïssez-vous autant? Ce n'est qu'une criminelle de plus."
Carlyle: "Jason Michael, la première victime. C'était mon cousin. J'espère que le jury sera sans pitié et je serais aux premières loges quand on lui plantera l'aiguille dans le bras."
Wainwright: "Vous avez vite fait de la condamner."
Carlyle: "Elle vous a bien manipulé à ce que je vois. Vous avez perdu votre flair de flic."
Wainwright: "C'est peut-être vrai."
Carlyle: "Ne vous inquiétez pas. Ca reviendra rapidement, dès que cette femme aura disparu."
Wainwright: "Vous croyez?"
Rien n'était moins sûr pour le jeune chef, qui malgré les éléments constituants des preuves accablantes de la culpabilité de Jenny, ne pouvait pas admettre la vérité. Ce n'était pas qu'il ne voulait pas croire que c'était une meurtrière mais il se sentait stupide de s'être fait gruger.
En temps que professionnel des forces de l'ordre, il aurait du se montrer plus prudent en ne laissant pas ses sentiments personnels prendre le dessus.
Carlyle: "On fait tous des erreurs de jugement, ne soyez pas trop dur avec vous. Il y aura d'autres affaires, après celle-ci. Vous l'aurez bientôt oublié."
Wainwright: "Je ne crois pas qu'on me confira d'autres enquêtes, pas après cet échec."
Carlyle: "Quel échec? Vous nous avez permis d'arrêter une criminelle en nous conduisant à elle. Vous conserverez votre poste, je vous le garanti."
Ils retournèrent à Sacramento par le premier vol. A leur arrivée, la prisonnière fut emmenée dans les locaux du CBI, avant son transfert pour le quartier de haute sécurité du pénitencier. Elle y resterait jusqu'à ce que la date de son procès soit fixée.
Les semaines passèrent sans que la jeune femme ne soit autorisée à recevoir la moindre visite.
Au CBI, tous étaient satisfaits de la tournure qu'avait pris cette affaire. La coupable était incarcérée sans possibilité de liberté sous caution et chacun conservait sa place. Tout allait donc pour le mieux. Du moins, sur le papier. Car Jane avait encore à l'esprit les mots de la jeune femme: "John m'avait dit de me méfier, que vous étiez un adversaire coriace."
Elle en savait plus qu'elle ne le disait et si elle était exécutée, elle emporterait ses secrets dans la tombe.
C'était une situation inextricable pour le mentaliste. Elle devait être punie, c'était indéniable et au vu de ses méfaits, Jenny n'échapperait pas à la peine capitale. Mais Jane ne supporterait pas de ne pas connaître le fin mot de l'histoire et l'identité de John le Rouge.
Il n'était pas le seul à vouloir que Jenny Jansen reste en vie. Mais ça, ça n'était un mystère pour personne. La mine défaite qu'arborait le patron, depuis son voyage au Brésil, ne faisait que le confirmer.
Jane était sûr que Wainwright abonderait dans son sens quand il lui ferait part de ses projets.
Il s'invita dans le bureau de celui-ci, un café à la main.
Jane: "Besoin de caféïne?"
Wainwright: "Jane! Entrez sans frapper, je vous en prie."
Après avoir déposé le gobelet sur le bureau, il s'assit dans le canapé.
Jane: "Comment allez-vous aujourd'hui?"
Wainwright: "Parfaitement bien."
Jane: "Vous n'en avez pas l'air."
Il distingua un document officiel glissé sous un dossier, devant l'agent. Il se leva et le saisi.
Wainwright: "Ne vous gênez pas."
Jane ouvrit l'enveloppe: "Oh, je comprend. Le procès de Jenny Jansen débute demain."
Wainwright: "Le dossier à charge est plus épais qu'un annuaire. Le procureur va la crucifier."
Jane: "Pas nécessairement."
Wainwright: "Je ne vois pas comment elle pourrait s'en sortir, en étant inculpée pour homicide volontaire multiple avec circonstance aggravante."
Jane: "Vous tenez encore à elle?"
Wainwright: "C'est dingue mais je n'arrive pas à la détester."
Jane: "Alors je pense qu'il y a un moyen de contourner la loi à son avantage."
Le consultant exposa son idée à l'agent qui n'avait jamais été plus attentif. A la fin de son énoncé, il était septique mais c'était la seule chose susceptible de marcher.
Wainwright: "Elle n'acceptera pas."
Jane: "C'est sa seule chance, il faut essayer."
Wainwright: "Pourquoi est-ce qu'elle vous écouterait?"
Jane: "Pas moi, vous."
Wainwright: "Je ne crois pas qu'elle voudra me voir. Elle est convaincue que je lui ai tendu un piège."
Jane: "Allez-y et tâchez de la persuader de passer ce test. Si vous voulez qu'elle vive."
Wainwright: "Et qu'elle vous donne une description de John le Rouge."
Jane: "On ne peut rien vous cacher."
Wainwright: "Bien, je vais tenter le coup."
Il fonça dans le couloir, pou attraper l'ascenseur. Il manqua renverser Lisbon qui le dévisagea, intriguée par son empressement. Elle croisa son consultant qui avait l'air d'être au courant.
Lisbon: "Qu'est-ce qui se passe avec Wainwright?"
Jane: "Comment je le saurais?"
Lisbon: "Et bien, vous êtes comme les deux doigt de la main depuis quelques temps."
Jane: "Je ne dirais pas qu'on est amis."
Elle le fusilla du regard en fronçant les sourcils.
Lisbon: "Oh non. Vous n'êtes pas des amis. Vous êtes... des complices. Jane!!"
Jane: "Calmez-vous Lisbon. Nous ne faisons que discuter de banalités."
Lisbon: "Oui. Vous n'êtes pas entrain de chercher une solution pour faire sortir cette folle de prison."
Jane: "Pas sortir, j'ai encore toute mes facultés mentales."
Lisbon: "C'est censé me rassurer."
Jane: "Détendez-vous. Quoiqu'il se passe, Jenny Jansen finira ses jours derrière les barreaux."
Lisbon: "C'est ça! Wainwright est allé lui rendre visite pour lui proposer une alternative à la peine de mort. Mais laquelle? Le procureur ne conclura aucun marché. Cette fille est une menace pour la société, une malade."
Jane: "C'est précisément grâce à ça qu'elle pourrait en réchapper."
TBC...
Chapitre 26
L'équipe d'intervention du FBI se déploya à l'intérieur de l'habitation. La baie vitrée était brisée, la balle qui l'avait réduite en miette était fichée dans le mur, derrière l'agent indemne. Le projectile avait été dévié par le tir d'un sniper.
Celui-ci avait visé la forcenée, au moment où elle faisait feu, l'atteignant à l'épaule. Ce n'était qu'une blessure superficielle mais suffisante pour lui faire lâcher son arme. L'agent la rejoignit avant que les fédéraux n'entrent dans la pièce. Elle se tenait le bras en souriant.
Jenny: "Je ne m'y attendait pas à celle-là. Rappelle-moi de ne jamais jouer au poker contre toi."
Wainwright: "Je ne savais pas. Ce n'est pas moi qui les ai appelé."
Jenny: "Pourtant quelqu'un l'a fait."
Elle retira sa main de la plaie.
Wainwright: "Tu saignes."
Il attrapa une serviette pour la nouer autour de sa blessure.
Jenny: "Tu es conscient que si ils n'étaient pas arrivé, tu serais mort."
Wainwright: "Mais je suis vivant."
Il gardait la tête baissée. Elle posa sa main sous son menton pour lui faire lever les yeux.
Jenny: "J'allais te tuer, et toi tu nettoies ma blessure. C'est surréaliste. N'importe qui dans cette situation m'aurait déjà passé les menottes."
Wainwright: "Il faut croire que je suis plus dingue que toi."
Leur échange fut écourté par l'intrusion des agents fédéraux. L'un d'eux saisi violemment la jeune femme pour la relever et la menotter.
Wainwright: "Hey! Allez-y doucement, elle est blessée."
Jenny: "Ce n'est qu'une égratignure, je m'en remettrais."
On lui signifia ses droits et on l'emmena dans le fourgon. L'agent Carlyle, à la tête de l'équipe dépêchée sur place, s'entretint avec son homologue du CBI.
Il n'avait pas bougé de la cuisine, assis par terre, le regard vide. Malgré tout, il sentit sa présence.
Wainwright: "Vous êtes comme les vautours Carlyle, vous détectez l'odeur du sang à des kilomètres."
Carlyle: "Heureux de voir que vous avez le sens de l'humour. Vous avez eu de la chance, agent Wainwright. Il s'en est fallut de peu."
Wainwright: "Mouais c'est ça."
Carlyle: "Vous n'avez pas l'air convaincu. Quoiqu'il en soit, remerciez l'agent Lisbon."
Wainwright: "Lisbon?"
Carlyle: "C'est grâce à elle que nous vous avons trouvé à temps. Rien de tout ça ne se serait passé si vous aviez respecté la procédure en informant le FBI de l'endroit où se cachait la suspecte."
Wainwright: "Qu'est-ce que vous allez faire d'elle, Carlyle?"
Carlyle: "Les autorités brésiliennes nous ont donné leur feu vert pour l'extrader aux Etats-Unis. Nous avons la priorité sur eux, si on se base sur les chiffres. Jansen a fait plus de victimes chez nous qu'ici. Ils n'ont retrouvé qu'un seul cadavre imputable à votre chère amie."
Wainwright: "Qui a donné l'ordre de tirer sur elle? C'est vous n'est-ce pas."
Carlyle: "Inutile de me remercier. Je n'ai fais que mon travail."
Wainwright: "Vous auriez pu l'abattre. Ca aurait été facile et je suis sûr que vous avez du vous retenir de ne pas le faire."
L'agent du FBI regarda autour de lui, pour s'assurer qu'il n'y ait personne pour l'entendre.
Carlyle: "Si ça ne dépendait que de moi, mes hommes auraient fait un carton sur cette garce."
Wainwright: "Pourquoi la haïssez-vous autant? Ce n'est qu'une criminelle de plus."
Carlyle: "Jason Michael, la première victime. C'était mon cousin. J'espère que le jury sera sans pitié et je serais aux premières loges quand on lui plantera l'aiguille dans le bras."
Wainwright: "Vous avez vite fait de la condamner."
Carlyle: "Elle vous a bien manipulé à ce que je vois. Vous avez perdu votre flair de flic."
Wainwright: "C'est peut-être vrai."
Carlyle: "Ne vous inquiétez pas. Ca reviendra rapidement, dès que cette femme aura disparu."
Wainwright: "Vous croyez?"
Rien n'était moins sûr pour le jeune chef, qui malgré les éléments constituants des preuves accablantes de la culpabilité de Jenny, ne pouvait pas admettre la vérité. Ce n'était pas qu'il ne voulait pas croire que c'était une meurtrière mais il se sentait stupide de s'être fait gruger.
En temps que professionnel des forces de l'ordre, il aurait du se montrer plus prudent en ne laissant pas ses sentiments personnels prendre le dessus.
Carlyle: "On fait tous des erreurs de jugement, ne soyez pas trop dur avec vous. Il y aura d'autres affaires, après celle-ci. Vous l'aurez bientôt oublié."
Wainwright: "Je ne crois pas qu'on me confira d'autres enquêtes, pas après cet échec."
Carlyle: "Quel échec? Vous nous avez permis d'arrêter une criminelle en nous conduisant à elle. Vous conserverez votre poste, je vous le garanti."
Ils retournèrent à Sacramento par le premier vol. A leur arrivée, la prisonnière fut emmenée dans les locaux du CBI, avant son transfert pour le quartier de haute sécurité du pénitencier. Elle y resterait jusqu'à ce que la date de son procès soit fixée.
Les semaines passèrent sans que la jeune femme ne soit autorisée à recevoir la moindre visite.
Au CBI, tous étaient satisfaits de la tournure qu'avait pris cette affaire. La coupable était incarcérée sans possibilité de liberté sous caution et chacun conservait sa place. Tout allait donc pour le mieux. Du moins, sur le papier. Car Jane avait encore à l'esprit les mots de la jeune femme: "John m'avait dit de me méfier, que vous étiez un adversaire coriace."
Elle en savait plus qu'elle ne le disait et si elle était exécutée, elle emporterait ses secrets dans la tombe.
C'était une situation inextricable pour le mentaliste. Elle devait être punie, c'était indéniable et au vu de ses méfaits, Jenny n'échapperait pas à la peine capitale. Mais Jane ne supporterait pas de ne pas connaître le fin mot de l'histoire et l'identité de John le Rouge.
Il n'était pas le seul à vouloir que Jenny Jansen reste en vie. Mais ça, ça n'était un mystère pour personne. La mine défaite qu'arborait le patron, depuis son voyage au Brésil, ne faisait que le confirmer.
Jane était sûr que Wainwright abonderait dans son sens quand il lui ferait part de ses projets.
Il s'invita dans le bureau de celui-ci, un café à la main.
Jane: "Besoin de caféïne?"
Wainwright: "Jane! Entrez sans frapper, je vous en prie."
Après avoir déposé le gobelet sur le bureau, il s'assit dans le canapé.
Jane: "Comment allez-vous aujourd'hui?"
Wainwright: "Parfaitement bien."
Jane: "Vous n'en avez pas l'air."
Il distingua un document officiel glissé sous un dossier, devant l'agent. Il se leva et le saisi.
Wainwright: "Ne vous gênez pas."
Jane ouvrit l'enveloppe: "Oh, je comprend. Le procès de Jenny Jansen débute demain."
Wainwright: "Le dossier à charge est plus épais qu'un annuaire. Le procureur va la crucifier."
Jane: "Pas nécessairement."
Wainwright: "Je ne vois pas comment elle pourrait s'en sortir, en étant inculpée pour homicide volontaire multiple avec circonstance aggravante."
Jane: "Vous tenez encore à elle?"
Wainwright: "C'est dingue mais je n'arrive pas à la détester."
Jane: "Alors je pense qu'il y a un moyen de contourner la loi à son avantage."
Le consultant exposa son idée à l'agent qui n'avait jamais été plus attentif. A la fin de son énoncé, il était septique mais c'était la seule chose susceptible de marcher.
Wainwright: "Elle n'acceptera pas."
Jane: "C'est sa seule chance, il faut essayer."
Wainwright: "Pourquoi est-ce qu'elle vous écouterait?"
Jane: "Pas moi, vous."
Wainwright: "Je ne crois pas qu'elle voudra me voir. Elle est convaincue que je lui ai tendu un piège."
Jane: "Allez-y et tâchez de la persuader de passer ce test. Si vous voulez qu'elle vive."
Wainwright: "Et qu'elle vous donne une description de John le Rouge."
Jane: "On ne peut rien vous cacher."
Wainwright: "Bien, je vais tenter le coup."
Il fonça dans le couloir, pou attraper l'ascenseur. Il manqua renverser Lisbon qui le dévisagea, intriguée par son empressement. Elle croisa son consultant qui avait l'air d'être au courant.
Lisbon: "Qu'est-ce qui se passe avec Wainwright?"
Jane: "Comment je le saurais?"
Lisbon: "Et bien, vous êtes comme les deux doigt de la main depuis quelques temps."
Jane: "Je ne dirais pas qu'on est amis."
Elle le fusilla du regard en fronçant les sourcils.
Lisbon: "Oh non. Vous n'êtes pas des amis. Vous êtes... des complices. Jane!!"
Jane: "Calmez-vous Lisbon. Nous ne faisons que discuter de banalités."
Lisbon: "Oui. Vous n'êtes pas entrain de chercher une solution pour faire sortir cette folle de prison."
Jane: "Pas sortir, j'ai encore toute mes facultés mentales."
Lisbon: "C'est censé me rassurer."
Jane: "Détendez-vous. Quoiqu'il se passe, Jenny Jansen finira ses jours derrière les barreaux."
Lisbon: "C'est ça! Wainwright est allé lui rendre visite pour lui proposer une alternative à la peine de mort. Mais laquelle? Le procureur ne conclura aucun marché. Cette fille est une menace pour la société, une malade."
Jane: "C'est précisément grâce à ça qu'elle pourrait en réchapper."
TBC...
Invité- Invité
Re: Murder by numbers ^
pardon pour ce com tardif, je n'ai pas été prévenue pour ton nouveau chapitre
Euh ! que magouillent Jane et Wainwright
Ils ne vont tout de même pas se débrouiller pour faire interner cette malade
Je veux bien que Jane tienne à piéger , mais là c'est prendre beaucoup de risques, surtout quand on voit ce benêt de Wainwright toujours aussi accro Il serait capable de la laisser filer
Euh ! que magouillent Jane et Wainwright
Ils ne vont tout de même pas se débrouiller pour faire interner cette malade
Je veux bien que Jane tienne à piéger , mais là c'est prendre beaucoup de risques, surtout quand on voit ce benêt de Wainwright toujours aussi accro Il serait capable de la laisser filer
Johel- In Jane we trust
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Re: Murder by numbers ^
Oulààà j'ai 2 chapitres de retard moi...
Bon la folle s'est fait chopper, bonne chose ! La mauvaise c'est que Luther est toujours aussi accro et gnianian et est persuadé que l'autre peut changer, quitte à magouiller avec Jane... J'ai envie de le baffer pour lui faire reprendre ses esprits ^^
Jane va-t-il réussir à coincer son ennemi grâce à la Jenny ? A suivre ! =)
Bon la folle s'est fait chopper, bonne chose ! La mauvaise c'est que Luther est toujours aussi accro et gnianian et est persuadé que l'autre peut changer, quitte à magouiller avec Jane... J'ai envie de le baffer pour lui faire reprendre ses esprits ^^
Jane va-t-il réussir à coincer son ennemi grâce à la Jenny ? A suivre ! =)
Re: Murder by numbers ^
Merci Johel et Peanut de votre fidélité. Même si je sais que je ne suis pas facile à suivre.
Chapitre 27
Wainwright arriva enfin,devant la prison. A plusieurs reprises il faillit faire demi-tour. Il se demandait ce qu'il faisait, pourquoi il le faisait. Vouloir sauver la vie de la femme qui avait voulu lui ôter la sienne. Il en riait nerveusement sur le parking de l'établissement. Il lui fallut un grand moment avant de se décider à sortir de son véhicule.
Il patientait dans la salle d'attente, généralement réservée aux visites des avocats. Il avait bénéficié de passe droit pour pouvoir voir la jeune femme dans ces conditions.
Il commença à trouver le temps long. Les minutes passaient et toujours pas de Jenny.
Une gardienne vint l'informer: "Agent Wainwright?"
Wainwright: "Il y a un problème avec Melle Jansen?"
La gardienne: "Elle est à l'infirmerie."
Wainwright: "C'est grave?"
La gardienne: "Je suis payée pour les surveiller, pas pour les materner."
La jeune femme apparue finalement, escortée par deux hommes. Ses mains et ses pieds étaient enchaînés et elle portait une combinaison orange. Son visage était tuméfié.
Wainwright faisant référence aux chaînes: "Est-ce que c'est indispensable?"
La gardienne: "C'est la procédure."
Wainwright: "Détachez-la."
La gardienne: "C'est contraire au règlement."
Wainwright: "J'en assumerais les conséquences."
Elle s'exécuta et libéra temporairement la détenue.
Jenny se frottant les poignets: "Merci, j'apprécie le geste."
Wainwright: "Est-ce que ça va?"
Jenny: "Tu devrais voir dans quel état j'ai laissé ces deux garces. Mais que me vaut le plaisir de ta visite?"
Wainwright: "Je suis venu t'offrir mon aide."
Jenny: "Wahoo! Je suis touchée."
Wainwright: "Vraiment?"
Jenny: "Non. C'est effarant combien tu es crédule. Ne t'inquiète pas pour moi. Mon avocat me fera sortir dans peu de temps."
Wainwright: "Arrête ce cinéma. Je sais que Powell n'est plus ton conseil et Erika Flynn a disparue. Encore une fois."
Jenny: "Tu m'as percée à jour. Et ouais, tout le monde me laisse tomber, on dirait."
Wainwright: "Il ne te reste que moi."
Elle se retint de rire mais son regard était amusé.
Jenny: "Alors là, je suis fichue."
Wainwright: "Malgré ce que tout le monde pense, toi y compris, je ne suis pas complètement incapable."
Jenny: "Je suis curieuse de savoir comment tu comptes m'aider. Tu vas me faire évader?"
Wainwright: "Tu pourrais rester sérieuse s'il te plait?"
Jenny: "Tu es craquant quand tu t'énerves."
Wainwright: "Jenny."
Jenny: "Ok."
Elle s'enfonça dans sa chaise en croisant les bras.
Wainwright: "Je voudrais que tu passes un test pour pouvoir établir un diagnostic de désordre psychologique sévère. Tu serais déclarée irresponsable de tes actes."
Jenny: "C'est le terme scientifique pour dire que je suis cinglée, je présume."
Wainwright: "Non, c'est la différence entre la perpétuité et l'injection létale."
Il semblait plus concerné que la jeune femme et cela lui était insupportable qu'elle agisse avec tant de légèreté.
Jenny: "Génial! J'ai toujours rêvé de passer le restant de mes jours enfermée."
Wainwright: "Au moins, tu seras vivante et je pourrais te voir!"
Jenny: "C'est ça, tu viendras voir ton petit animal en cage."
Elle plaisantait, sachant parfaitement quel effet cela aurait sur lui. Elle ne se trompait pas car il perdit totalement son sang froid.
Wainwright: "Je fais ça pour toi! Ca va probablement bousiller ma carrière au CBI."
Là, elle changea radicalement d'expression, adoptant un visage sérieux.
Wainwright: "Tu ne comprend pas! Je sais que tu es malade, même si tu refuses de l'admettre."
Jenny: "Tu veux faire quelque chose pour moi? Alors arrête de m'aider."
Wainwright: "Pas question! Je ne te laisserais pas te suicider."
Jenny: "Peut-être que c'est ce que je veux. Peut-être que je veux purifier mon âme. Tu as pensé à ça?"
Wainwright: "Tu n'es pas obligé de te sacrifier pour ça."
Jenny: "Tu dois savoir quelque chose Luther. Ce n'est pas parce qu'un tribunal ne me condamnera pas à mort que je ne mourrais pas."
Wainwright: "Quoi? Qu'est-ce qui t'es vraiment arrivé?"
Jenny: "Je... je crois qu'il y a un contrat sur ma tête. J'ai eu de la chance cette fois, mais notre prochaine entrevue pourrait avoir lieu à la morgue."
Wainwright: "Laisse-moi être ton ami. Tu as besoin de soins."
Il était suppliant, alors elle accepta de subir les examens nécessaires à l'établissement d'un diagnostic de psychopathie.
Jenny: "Luther. Malgré ce que je t'ai dis, ça ne m'est pas égal de mourir. Merci pour ce que tu fais. Comment est-ce que je pourrais te renvoyer l'appareil?"
Wainwright: "Fais attention à toi et reste en vie jusqu'au procès, ça suffira. Je te sortirais de là."
Elle lui sourit mais derrière cette apparente innocence, elle cachait ses réels sentiments. Dès qu'il passa la grille de la cellule, un petit rictus se dessina au coin des lèvres de la jeune femme.
Elle murmura: "Je n'en doute pas une seconde."
Elle l'avait possédé, ça lui était devenu très facile de le diriger à son grès. Quand elle aurait passé l'examen psychiatrique, elle n'aurait plus qu'à trouver le moyen de recouvrer sa liberté.
Mais les choses ne tournèrent pas à son avantage. Le jour où elle s'entretint avec le psy de la prison, le test ne fut pas concluant. Il la déclara saine d'esprit. Ce qui ne sembla pas la surprendre ni même la choquer. A vrai dire, elle s'y attendait. Mais ça n'était qu'un infime contre-temps.
En revanche, au CBI, la nouvelle rencontra un accueil mitigé et plutôt inégal selon les individus.
Pour Lisbon, ainsi que pour la majorité de l'équipe, ce n'était que justice. Chacun y allait de son commentaire, plus ou moins complaisant.
Rigsby s'exclama: "Ca fera une folle de moins dans le secteur. C'est vrai, je commençais à avoir les chocottes qu'elle vienne m'égorger dans mon sommeil."
Cho: "Ouais, elle a ce qu'elle mérite."
Le mentaliste les écoutait d'une oreille distraite, mais il ne partageait pas leurs avis.
Lisbon: "Et vous Jane? Qu'est-ce que vous en pensez?"
Jane: "Hum. Je ne serais pas aussi catégorique que Cho ou Rigsby."
Lisbon: "Vous avez le droit d'avoir une opinion, aussi irrationnelle soit-elle."
Jane: "Je ne dis pas que Jenny Jansen est innocente, mais simplement qu'on ne devrait pas l'exécuter."
Lisbon: "Pourquoi? Le monde sera bien plus sûr sans elle."
Jane: "Parce qu'elle peut nous fournir des informations sur John le Rouge."
Lisbon: "Encore votre lubie. Jane, on trouvera d'autres moyens pour remonter sa piste. Cette fille est trop dangereuse. Tant qu'elle respire, elle est susceptible de faire du mal. Je ne dis pas ça pour anéantir vos espoirs d'attraper John le Rouge."
Jane: "Vous avez raison. Ce test était le dernier rempart entre elle et la peine capitale. Elle a échoué, n'en parlons plus."
Van Pelt: "Pardon, mais elle a droit à un second avis. C'est la loi. Un autre médecin peut donner un diagnostic différent."
Cho: "Avec le même test, ça m'étonnerait. Si les réponses sont identiques, ça ne changera rien."
Ca, le chef le savait parfaitement, c'est pour cela qu'il convoqua le mentaliste. Il arriva dans l'open space, les yeux cernés.
Wainwright: "Jane, je peux vous voir, une minute."
Jane: "Bien sûr. C'est vous le chef."
Il le suivit, dans son bureau. Là, Wainwright ferma la porte et baissa les stores.
Jane: "Vous voulez me parler de Jenny, je présume."
Wainwright: "J'ai besoin que vous fassiez quelque chose pour moi."
Jane: "Quelque chose d'illégal?"
Wainwright: "Vous avez été faussaire, autrefois, n'est-ce pas?"
Jane: "Vous avez lu mon dossier."
Wainwright: "Je voudrais que vous trafiquiez les réponses de ce test."
Jane: "Attendez. Ca ne marchera pas. Ce document a été étudié par plusieurs spécialistes. Ils le sauront et vous aurez des problèmes. Ca n'arrangera pas le cas de Jenny."
Wainwright: "Je m'en doutais. Désolé de vous avoir demandé ça. Je n'ai plus qu'à renoncer."
Jane: "Le procès n'est pas terminé, le jury se montrera peut-être clément."
Wainwright: "Pas le juge Banning."
Il était dépité. Après avoir épuisé toutes les options, il n'aboutissait à rien. Il ne lui restait plus qu'à laisser le tribunal statuer sur le sort de la jeune femme.
Oh, ça n'était pas un mystère, le suspense était inexistant. Ce serait une condamnation à mort. De plus, le fait que l'une des victimes soit apparenté à un agent fédéral constituerait un facteur aggravant. Si il n'y avait que ça...
Le juge Banning était connu pour être un fervent partisan de la peine capitale et on l'avait réprimandé plusieurs fois pour avoir prononcé des sentences souvent litigieuses à l'encontre d'accusées affro-américain et latinos. Voilà donc l'occasion pour lui de museler ces rumeurs de racisme.
L'exécution de Jennyfer Jansen, une blanche, représentait une aubaine. Elle serait l'outil qui lui permettrait de redorer sa réputation. Grace à elle, il regagnerait l'estime des citoyens de Californie. Ainsi, il s'assurerait les voix des électeurs, lors de la prochaine élection au poste de gouverneur qu'il briguait avec acharnement.
Non, décidément, tout ça n'était pas de bonne augure pour Jenny. Ce procès n'était qu'une formalité, une parodie de justice. Elle n'avait aucune chance, mais elle ne s'était jamais imaginée qu'il puisse en être autrement. Elle s'était faite à l'idée depuis longtemps et n'en était nullement touchée. A tel point que, lorsque le verdict tomba, Jenny était sereine et ne montrait aucune émotion. En revanche, pour l'agent Wainwright, présent à l'audience, c'était terrible et plus encore quand le sentence fut déterminée. Il avait prié pour le juge choisisse de l'enfermer. Mais ce ne fut pas le cas.
Banning: "Melle Jansen, vous avez été reconnue coupable de meurtres au premier degrés sur sept hommes. Considérant l'atrocité de vos crimes, je ne vois aucune raison qui pourrait inciter à une quelconque clémence. En conséquence, la Cour vous condamne à la mort par injection létale. Vous attendrez votre exécution au pénitencier d'Etat. Dieu ait pitié de votre âme."
TBC...
Chapitre 27
Wainwright arriva enfin,devant la prison. A plusieurs reprises il faillit faire demi-tour. Il se demandait ce qu'il faisait, pourquoi il le faisait. Vouloir sauver la vie de la femme qui avait voulu lui ôter la sienne. Il en riait nerveusement sur le parking de l'établissement. Il lui fallut un grand moment avant de se décider à sortir de son véhicule.
Il patientait dans la salle d'attente, généralement réservée aux visites des avocats. Il avait bénéficié de passe droit pour pouvoir voir la jeune femme dans ces conditions.
Il commença à trouver le temps long. Les minutes passaient et toujours pas de Jenny.
Une gardienne vint l'informer: "Agent Wainwright?"
Wainwright: "Il y a un problème avec Melle Jansen?"
La gardienne: "Elle est à l'infirmerie."
Wainwright: "C'est grave?"
La gardienne: "Je suis payée pour les surveiller, pas pour les materner."
La jeune femme apparue finalement, escortée par deux hommes. Ses mains et ses pieds étaient enchaînés et elle portait une combinaison orange. Son visage était tuméfié.
Wainwright faisant référence aux chaînes: "Est-ce que c'est indispensable?"
La gardienne: "C'est la procédure."
Wainwright: "Détachez-la."
La gardienne: "C'est contraire au règlement."
Wainwright: "J'en assumerais les conséquences."
Elle s'exécuta et libéra temporairement la détenue.
Jenny se frottant les poignets: "Merci, j'apprécie le geste."
Wainwright: "Est-ce que ça va?"
Jenny: "Tu devrais voir dans quel état j'ai laissé ces deux garces. Mais que me vaut le plaisir de ta visite?"
Wainwright: "Je suis venu t'offrir mon aide."
Jenny: "Wahoo! Je suis touchée."
Wainwright: "Vraiment?"
Jenny: "Non. C'est effarant combien tu es crédule. Ne t'inquiète pas pour moi. Mon avocat me fera sortir dans peu de temps."
Wainwright: "Arrête ce cinéma. Je sais que Powell n'est plus ton conseil et Erika Flynn a disparue. Encore une fois."
Jenny: "Tu m'as percée à jour. Et ouais, tout le monde me laisse tomber, on dirait."
Wainwright: "Il ne te reste que moi."
Elle se retint de rire mais son regard était amusé.
Jenny: "Alors là, je suis fichue."
Wainwright: "Malgré ce que tout le monde pense, toi y compris, je ne suis pas complètement incapable."
Jenny: "Je suis curieuse de savoir comment tu comptes m'aider. Tu vas me faire évader?"
Wainwright: "Tu pourrais rester sérieuse s'il te plait?"
Jenny: "Tu es craquant quand tu t'énerves."
Wainwright: "Jenny."
Jenny: "Ok."
Elle s'enfonça dans sa chaise en croisant les bras.
Wainwright: "Je voudrais que tu passes un test pour pouvoir établir un diagnostic de désordre psychologique sévère. Tu serais déclarée irresponsable de tes actes."
Jenny: "C'est le terme scientifique pour dire que je suis cinglée, je présume."
Wainwright: "Non, c'est la différence entre la perpétuité et l'injection létale."
Il semblait plus concerné que la jeune femme et cela lui était insupportable qu'elle agisse avec tant de légèreté.
Jenny: "Génial! J'ai toujours rêvé de passer le restant de mes jours enfermée."
Wainwright: "Au moins, tu seras vivante et je pourrais te voir!"
Jenny: "C'est ça, tu viendras voir ton petit animal en cage."
Elle plaisantait, sachant parfaitement quel effet cela aurait sur lui. Elle ne se trompait pas car il perdit totalement son sang froid.
Wainwright: "Je fais ça pour toi! Ca va probablement bousiller ma carrière au CBI."
Là, elle changea radicalement d'expression, adoptant un visage sérieux.
Wainwright: "Tu ne comprend pas! Je sais que tu es malade, même si tu refuses de l'admettre."
Jenny: "Tu veux faire quelque chose pour moi? Alors arrête de m'aider."
Wainwright: "Pas question! Je ne te laisserais pas te suicider."
Jenny: "Peut-être que c'est ce que je veux. Peut-être que je veux purifier mon âme. Tu as pensé à ça?"
Wainwright: "Tu n'es pas obligé de te sacrifier pour ça."
Jenny: "Tu dois savoir quelque chose Luther. Ce n'est pas parce qu'un tribunal ne me condamnera pas à mort que je ne mourrais pas."
Wainwright: "Quoi? Qu'est-ce qui t'es vraiment arrivé?"
Jenny: "Je... je crois qu'il y a un contrat sur ma tête. J'ai eu de la chance cette fois, mais notre prochaine entrevue pourrait avoir lieu à la morgue."
Wainwright: "Laisse-moi être ton ami. Tu as besoin de soins."
Il était suppliant, alors elle accepta de subir les examens nécessaires à l'établissement d'un diagnostic de psychopathie.
Jenny: "Luther. Malgré ce que je t'ai dis, ça ne m'est pas égal de mourir. Merci pour ce que tu fais. Comment est-ce que je pourrais te renvoyer l'appareil?"
Wainwright: "Fais attention à toi et reste en vie jusqu'au procès, ça suffira. Je te sortirais de là."
Elle lui sourit mais derrière cette apparente innocence, elle cachait ses réels sentiments. Dès qu'il passa la grille de la cellule, un petit rictus se dessina au coin des lèvres de la jeune femme.
Elle murmura: "Je n'en doute pas une seconde."
Elle l'avait possédé, ça lui était devenu très facile de le diriger à son grès. Quand elle aurait passé l'examen psychiatrique, elle n'aurait plus qu'à trouver le moyen de recouvrer sa liberté.
Mais les choses ne tournèrent pas à son avantage. Le jour où elle s'entretint avec le psy de la prison, le test ne fut pas concluant. Il la déclara saine d'esprit. Ce qui ne sembla pas la surprendre ni même la choquer. A vrai dire, elle s'y attendait. Mais ça n'était qu'un infime contre-temps.
En revanche, au CBI, la nouvelle rencontra un accueil mitigé et plutôt inégal selon les individus.
Pour Lisbon, ainsi que pour la majorité de l'équipe, ce n'était que justice. Chacun y allait de son commentaire, plus ou moins complaisant.
Rigsby s'exclama: "Ca fera une folle de moins dans le secteur. C'est vrai, je commençais à avoir les chocottes qu'elle vienne m'égorger dans mon sommeil."
Cho: "Ouais, elle a ce qu'elle mérite."
Le mentaliste les écoutait d'une oreille distraite, mais il ne partageait pas leurs avis.
Lisbon: "Et vous Jane? Qu'est-ce que vous en pensez?"
Jane: "Hum. Je ne serais pas aussi catégorique que Cho ou Rigsby."
Lisbon: "Vous avez le droit d'avoir une opinion, aussi irrationnelle soit-elle."
Jane: "Je ne dis pas que Jenny Jansen est innocente, mais simplement qu'on ne devrait pas l'exécuter."
Lisbon: "Pourquoi? Le monde sera bien plus sûr sans elle."
Jane: "Parce qu'elle peut nous fournir des informations sur John le Rouge."
Lisbon: "Encore votre lubie. Jane, on trouvera d'autres moyens pour remonter sa piste. Cette fille est trop dangereuse. Tant qu'elle respire, elle est susceptible de faire du mal. Je ne dis pas ça pour anéantir vos espoirs d'attraper John le Rouge."
Jane: "Vous avez raison. Ce test était le dernier rempart entre elle et la peine capitale. Elle a échoué, n'en parlons plus."
Van Pelt: "Pardon, mais elle a droit à un second avis. C'est la loi. Un autre médecin peut donner un diagnostic différent."
Cho: "Avec le même test, ça m'étonnerait. Si les réponses sont identiques, ça ne changera rien."
Ca, le chef le savait parfaitement, c'est pour cela qu'il convoqua le mentaliste. Il arriva dans l'open space, les yeux cernés.
Wainwright: "Jane, je peux vous voir, une minute."
Jane: "Bien sûr. C'est vous le chef."
Il le suivit, dans son bureau. Là, Wainwright ferma la porte et baissa les stores.
Jane: "Vous voulez me parler de Jenny, je présume."
Wainwright: "J'ai besoin que vous fassiez quelque chose pour moi."
Jane: "Quelque chose d'illégal?"
Wainwright: "Vous avez été faussaire, autrefois, n'est-ce pas?"
Jane: "Vous avez lu mon dossier."
Wainwright: "Je voudrais que vous trafiquiez les réponses de ce test."
Jane: "Attendez. Ca ne marchera pas. Ce document a été étudié par plusieurs spécialistes. Ils le sauront et vous aurez des problèmes. Ca n'arrangera pas le cas de Jenny."
Wainwright: "Je m'en doutais. Désolé de vous avoir demandé ça. Je n'ai plus qu'à renoncer."
Jane: "Le procès n'est pas terminé, le jury se montrera peut-être clément."
Wainwright: "Pas le juge Banning."
Il était dépité. Après avoir épuisé toutes les options, il n'aboutissait à rien. Il ne lui restait plus qu'à laisser le tribunal statuer sur le sort de la jeune femme.
Oh, ça n'était pas un mystère, le suspense était inexistant. Ce serait une condamnation à mort. De plus, le fait que l'une des victimes soit apparenté à un agent fédéral constituerait un facteur aggravant. Si il n'y avait que ça...
Le juge Banning était connu pour être un fervent partisan de la peine capitale et on l'avait réprimandé plusieurs fois pour avoir prononcé des sentences souvent litigieuses à l'encontre d'accusées affro-américain et latinos. Voilà donc l'occasion pour lui de museler ces rumeurs de racisme.
L'exécution de Jennyfer Jansen, une blanche, représentait une aubaine. Elle serait l'outil qui lui permettrait de redorer sa réputation. Grace à elle, il regagnerait l'estime des citoyens de Californie. Ainsi, il s'assurerait les voix des électeurs, lors de la prochaine élection au poste de gouverneur qu'il briguait avec acharnement.
Non, décidément, tout ça n'était pas de bonne augure pour Jenny. Ce procès n'était qu'une formalité, une parodie de justice. Elle n'avait aucune chance, mais elle ne s'était jamais imaginée qu'il puisse en être autrement. Elle s'était faite à l'idée depuis longtemps et n'en était nullement touchée. A tel point que, lorsque le verdict tomba, Jenny était sereine et ne montrait aucune émotion. En revanche, pour l'agent Wainwright, présent à l'audience, c'était terrible et plus encore quand le sentence fut déterminée. Il avait prié pour le juge choisisse de l'enfermer. Mais ce ne fut pas le cas.
Banning: "Melle Jansen, vous avez été reconnue coupable de meurtres au premier degrés sur sept hommes. Considérant l'atrocité de vos crimes, je ne vois aucune raison qui pourrait inciter à une quelconque clémence. En conséquence, la Cour vous condamne à la mort par injection létale. Vous attendrez votre exécution au pénitencier d'Etat. Dieu ait pitié de votre âme."
TBC...
Invité- Invité
Re: Murder by numbers ^
La demoiselle est condamnée à mort, ce n'est effectivement que Justice
Alors pourquoi ai-je l'étrange impression que Wainwright va faire une c******e pour la sortir de sa prison...A moins que notre ami ne s'en charge...à sa manière.
Alors pourquoi ai-je l'étrange impression que Wainwright va faire une c******e pour la sortir de sa prison...A moins que notre ami ne s'en charge...à sa manière.
Johel- In Jane we trust
- Personnage préféré : Jane et Cho
Loisirs : Lecture, ciné, jeux vidéo et suuuurf !
Localisation : près de l'océan
Re: Murder by numbers ^
Mourra ou mourra pas ?
Justice est rendue, et comme le dis Johel, j'ai comme l'impression qu'on va avoir des nouvelles de notre ami
Justice est rendue, et comme le dis Johel, j'ai comme l'impression qu'on va avoir des nouvelles de notre ami
Re: Murder by numbers ^
Là est la question!!! Vous le saurez dans trois chapitres...
Chapitre 28
Son destin était scellé, la fin était proche. Mais encore abstraite pour elle. Jenny avait donné la mort à maintes reprises et pourtant, elle ignorait ce que ses victimes avaient ressenties lorsqu'elles rendaient leur dernier souffle.
Bientôt, elle aurait la réponse à cette question. Mais cela pouvait prendre des années, avant qu'elle n'y soit confrontée. Il était rare que les jugements soient appliqués en quelques semaines. Son procès était encore très récent, elle bénéficiait donc d'un sursis dont la durée étaient aléatoire, mais elle profiterait de chaque seconde.
Après deux jours passé entre les quatre murs de sa cellule, dans le couloir de la mort, elle reçut une lettre.
La gardienne ouvrit la lucarne de sa porte: "Jansen! T'as du courrier!"
Jenny: "Vous l'avez décachetée bien sûr."
La gardienne: "C'est le règlement. Je sais pas qui est ton admirateur, mais il t'a rien écrit. Y'a rien qu'une feuille parfumée à la fraise."
Jenny ramassant l'enveloppe: "Merci."
Elle sortit la lettre et la sentit en souriant. Il lui avait promis qu'il ne serait jamais loin et il avait tenu parole. Par ce signe, il voulait qu'elle sache qu'il ne la laisserait pas tomber. Elle s'installa à son minuscule bureau, se munit d'un crayon et colora la feuille, faisant apparaître un smiley, au centre.
A présent, elle en était sûre, elle n'avait plus rien à craindre.
Au CBI, le quotidien avait repris ses droits. Le dossier Jansen était définitivement classée. Son ordre d'exécution était arrivée à la prison ainsi qu'au bureau de Wainwright. Il en avait fait la demande expresse. Bien que cette affaire soit bouclée, il tenait à être informé de chaque étape jusqu'au dénouement final.
En vérité, il espérait encore un miracle. Il avait été jusqu'à écrire au gouverneur, pour plaider la cause de la jeune femme, afin d'obtenir une grâce. Mais cet effort s'avéra stérile.
L'employé du courrier ressortit de son bureau avec une énième lettre adressée au gouverneur. Le consultant la repéra sur le dessus de la pîle et la prit.
JD: "Faites pas l'idiot Jane. C'est un pli urgent."
Jane essayait de lire par transparence: "C'est de l'agent Wainwright."
JD: "C'est le cinquième courrier de ce style qu'il envoie."
Jane: "Hum. Il est tenace. Mais je doute que ça persévérance soit récompensée."
JD: "Mr Jane! Je ne l'ai dit à personne. Mais je crois que j'ai failli être une de ses victimes."
Jane: "Comment ça?"
JD: "Le soir où ce gars est mort. On a été boire un verre dans la même boîte. Elle m'a dragué ouvertement jusqu'à ce que je lui parle de mon ex."
Jane: "Autrement dit, de Lisbon."
JD surpris: "Vous... vous le saviez?"
Jane: "Pour vous deux? Tout le monde le savait."
JD: "Bref, quand j'ai prononcé son nom, elle est devenu distante. Qu'est-ce que ça veut dire?"
Jane: "Lisbon vous a sauvé la vie."
Le consultant continua son chemin, mais fut rattrapé par la dite collègue.
Lisbon: "Salut! De quoi vous parliez avec JD?"
Jane: "Vous ne m'avez jamais dit qu'il y avait eu quelque chose entre vous."
Lisbon: "Et je ne vous le dirais jamais. Je laisse travailler votre imagination, que je sais très fertile."
Le blond pris la direction de l'ascenseur.
Lisbon: "C'est tout! Vous ne me harcelez pas? Vous êtes souffrant?"
Jane: "Une autre fois. J'ai une course à faire."
Elle n'eut pas le temps de lui demander de précision, il était déjà loin. L'agent réintégra ses quartiers, comme d'habitude. Son répit fut de courte durée, car Van Pelt lui apporta la nouvelle qui avait fait le tour du building.
Grace: "Patron. Le pénitencier vient de nous faxer l'ordre d'exécution de Jenny Jansen. C'est pour dans sept jours."
Lisbon: "Et bien ça n'a pas traîné."
Grace: "Il va leur falloir des témoins dont au moins un agent du CBI."
Lisbon: "Je suppose que je devrais y aller. Assister à ce spectacle morbide n'est pas quelque chose que je peut exiger de mes agents."
Grace: "Peut-être que Cho pourrait s'en charger. Il fait toujours preuve d'un certain détachement, au cours des enquêtes."
Lisbon: "Je vais y réfléchir. Merci Grace."
La rouquine se retourna, tombant nez à nez avec le patron. Il avait épié leur conversation par hasard.
Wainwright: "Ne vous embêtez pas à y réfléchir, Lisbon. Je m'y rendrais."
Lisbon: "Vous êtes sûr?"
Wainwright: "C'est une tâche que je ne décemment peux pas confier à un autre."
Lisbon: "Vous n'y êtes pas obligé. Cho conviendra très bien pour représenter le CBI."
Wainwright: "Ce n'est pas qu'une histoire de représentation. J'ai un devoir moral dans tout ce qui s'est produit. Envers les familles des victimes et envers Jenny."
Lisbon: "Vous n'avez rien fait. Mr ce n'est pas de votre faute."
Wainwright: "Si justement. J'aurais pu arrêter tout ça. Il n'y aurait pas eu tant de morts. On a vécu ensemble pendant plus d'un mois. Comment est-ce je ne l'ai pas démasquée? J'ai reçu une formation pour détecter les signes de maladies mentales. Toutes ces vies auraient pu être épargnées y compris la sienne."
Lisbon: "C'est le propre des psychopathes, d'avoir plusieurs visages. Même Jane a mis du temps avant de mettre au jour sa vrai nature. Elle nous a tous menés en bâteau."
Wainwright: "Vous savez Lisbon, je lui ai presque trouvé des circonstances atténuantes. Je me suis imaginé qu'il y avait quelqu'un au-dessus d'elle qui tirait les ficelles et que Jenny n'était qu'un pion dans le jeu malsain de John le Rouge. Je me suis trompé. Elle n'est rien de plus qu'une dangereuse détraquée manipulatrice."
Lisbon: "Laissez-moi m'occuper de ça. Vous devriez prendre quelques jours de congés. Vous êtes au bord de la dépression. Ca vous fera du bien de faire le vide."
Wainwright: "C'est un bon conseil que je vais suivre. Mais une fois que tout sera fini. Je tiens à être présent. Personne ne devrait mourir seul."
Lisbon: "C'est exact. Je comprend."
Effectivement, ce jour-là, dans le public, il n'y aurait que des gens hostiles à la condamnée. Personne ne lui apporterait le soutient, le réconfort dont chaque être humain avait besoin, au dernier moment de son existence.
Bien qu'il ait retrouvé sa lucidité quand au comportement de la jeune femme, Wainwright tiendrait ce rôle. Ne serait-ce qu'en souvenir des bons moments (plus ou moins sincères) qu'elle lui avait offert et occultant les mauvais. Il restait persuadé qu'il y avait du bon enfoui en elle, une part d'humanité qui contribuerait à sauver son âme. Certes c'était une pensée quelque peu utopique, mais qui apaisait le jeune homme.
Pendant que ses collègues phylosophaient sur le bien et le mal, le mentaliste, lui, préférait se maintenir dans le concret. Les jours de Jenny étaient comptés et il devait coûte que coûte lui faire cracher le morceau à propos de leur ami commun.
Il ne partait pas gagnant, il n'avait pas de quoi la convaincre, si ce n'était la possibilité de sauver sa vie. Une vie qui ne semblait pas avoir tant d'importance pour elle. Ca, il l'avait constaté à l'énoncé de la sentence. On lui aurait apprit qu'on avait rayé sa voiture, ça lui aurait fait le même effet. Mais comme elle l'avait souligné, il n'était pas homme à reculer devant les obstacles, particulièrement ceux qui le séparaient de John le Rouge.
La visite du mentaliste coïncidait avec le moment de la promenade de la détenue. En tant que prochaine exécutée, elle bénéficiait d'une heure seule, dans la cour de la prison. Seule, signifiant sous la garde de trois personnes.
Muni de sa carte du CBI, Jane obtint le droit de fouiller la cellule de Jenny. C'était la première fois que Jane pénétrait dans le couloir de la mort. C'était très impressionnant, même pour lui. L'atmosphère était très différente de celle du reste de la prison, plus oppressante. Un silence angoissant y régnait. Enfin, jusqu'à ce que les pensionnaires de l'endroit n'aperçoivent le visiteur. Le calme se changea en chaos général.
Le consultant parcourut les derniers mètres sous les sifflets et les allusions salasses de ces femmes, agrippées aux grilles de leur cellule. Il sourit et les cris redoublèrent.
La gardienne: "Quel succès! Remarquez, elles ont bon goût."
Arrivés devant la porte de la cellule, elle la déverrouilla et le laissa entrer. Elle ne le lâchait pas des yeux, à tel point que Jane se sentait déshabillé par son regard.
Jane: "Elle a eu des visites?"
La gardienne: "Personne appart l'agent Wainwright."
Il déplaça les objets sur le bureau.
Jane: "Peut-être des appels, des courriers?"
La gardienne: "Oui. Hier. Une lettre bizarre. Une page blanche."
Jane: "Où a-t-elle été postée?"
La gardienne: "Heu, San Francisco je crois."
Le mentaliste détailla les documents punaisés sur le mur et devina la fameuse page. A l'aide d'un mouchoir, il la décrocha. Son parfum de fraise lui rappela le shampoing de sa petite fille. Clin d'oeil macabre de son ennemi? Il retourna le papier pour découvrir le smiley, au verso.
La gardienne: "Qu'est-ce que c'est?"
Jane: "Une pièce à conviction. Vous avez un sachet?"
Elle alla au bureau de garde et lui remit une poche en plastique, dans laquelle il enferma la preuve.
Quand Jenny revint, elle constata la disparition de son bien mais n'en fut nullement affectée. Ce vol, était signé Patrick Jane et elle savait ce qu'il allait en faire. Elle avait laissé ce dessin bien en vu, pour qu'il ne puisse pas le manquer. Il faisait exactement ce qu'elle avait prévu.
TBC...
Chapitre 28
Son destin était scellé, la fin était proche. Mais encore abstraite pour elle. Jenny avait donné la mort à maintes reprises et pourtant, elle ignorait ce que ses victimes avaient ressenties lorsqu'elles rendaient leur dernier souffle.
Bientôt, elle aurait la réponse à cette question. Mais cela pouvait prendre des années, avant qu'elle n'y soit confrontée. Il était rare que les jugements soient appliqués en quelques semaines. Son procès était encore très récent, elle bénéficiait donc d'un sursis dont la durée étaient aléatoire, mais elle profiterait de chaque seconde.
Après deux jours passé entre les quatre murs de sa cellule, dans le couloir de la mort, elle reçut une lettre.
La gardienne ouvrit la lucarne de sa porte: "Jansen! T'as du courrier!"
Jenny: "Vous l'avez décachetée bien sûr."
La gardienne: "C'est le règlement. Je sais pas qui est ton admirateur, mais il t'a rien écrit. Y'a rien qu'une feuille parfumée à la fraise."
Jenny ramassant l'enveloppe: "Merci."
Elle sortit la lettre et la sentit en souriant. Il lui avait promis qu'il ne serait jamais loin et il avait tenu parole. Par ce signe, il voulait qu'elle sache qu'il ne la laisserait pas tomber. Elle s'installa à son minuscule bureau, se munit d'un crayon et colora la feuille, faisant apparaître un smiley, au centre.
A présent, elle en était sûre, elle n'avait plus rien à craindre.
Au CBI, le quotidien avait repris ses droits. Le dossier Jansen était définitivement classée. Son ordre d'exécution était arrivée à la prison ainsi qu'au bureau de Wainwright. Il en avait fait la demande expresse. Bien que cette affaire soit bouclée, il tenait à être informé de chaque étape jusqu'au dénouement final.
En vérité, il espérait encore un miracle. Il avait été jusqu'à écrire au gouverneur, pour plaider la cause de la jeune femme, afin d'obtenir une grâce. Mais cet effort s'avéra stérile.
L'employé du courrier ressortit de son bureau avec une énième lettre adressée au gouverneur. Le consultant la repéra sur le dessus de la pîle et la prit.
JD: "Faites pas l'idiot Jane. C'est un pli urgent."
Jane essayait de lire par transparence: "C'est de l'agent Wainwright."
JD: "C'est le cinquième courrier de ce style qu'il envoie."
Jane: "Hum. Il est tenace. Mais je doute que ça persévérance soit récompensée."
JD: "Mr Jane! Je ne l'ai dit à personne. Mais je crois que j'ai failli être une de ses victimes."
Jane: "Comment ça?"
JD: "Le soir où ce gars est mort. On a été boire un verre dans la même boîte. Elle m'a dragué ouvertement jusqu'à ce que je lui parle de mon ex."
Jane: "Autrement dit, de Lisbon."
JD surpris: "Vous... vous le saviez?"
Jane: "Pour vous deux? Tout le monde le savait."
JD: "Bref, quand j'ai prononcé son nom, elle est devenu distante. Qu'est-ce que ça veut dire?"
Jane: "Lisbon vous a sauvé la vie."
Le consultant continua son chemin, mais fut rattrapé par la dite collègue.
Lisbon: "Salut! De quoi vous parliez avec JD?"
Jane: "Vous ne m'avez jamais dit qu'il y avait eu quelque chose entre vous."
Lisbon: "Et je ne vous le dirais jamais. Je laisse travailler votre imagination, que je sais très fertile."
Le blond pris la direction de l'ascenseur.
Lisbon: "C'est tout! Vous ne me harcelez pas? Vous êtes souffrant?"
Jane: "Une autre fois. J'ai une course à faire."
Elle n'eut pas le temps de lui demander de précision, il était déjà loin. L'agent réintégra ses quartiers, comme d'habitude. Son répit fut de courte durée, car Van Pelt lui apporta la nouvelle qui avait fait le tour du building.
Grace: "Patron. Le pénitencier vient de nous faxer l'ordre d'exécution de Jenny Jansen. C'est pour dans sept jours."
Lisbon: "Et bien ça n'a pas traîné."
Grace: "Il va leur falloir des témoins dont au moins un agent du CBI."
Lisbon: "Je suppose que je devrais y aller. Assister à ce spectacle morbide n'est pas quelque chose que je peut exiger de mes agents."
Grace: "Peut-être que Cho pourrait s'en charger. Il fait toujours preuve d'un certain détachement, au cours des enquêtes."
Lisbon: "Je vais y réfléchir. Merci Grace."
La rouquine se retourna, tombant nez à nez avec le patron. Il avait épié leur conversation par hasard.
Wainwright: "Ne vous embêtez pas à y réfléchir, Lisbon. Je m'y rendrais."
Lisbon: "Vous êtes sûr?"
Wainwright: "C'est une tâche que je ne décemment peux pas confier à un autre."
Lisbon: "Vous n'y êtes pas obligé. Cho conviendra très bien pour représenter le CBI."
Wainwright: "Ce n'est pas qu'une histoire de représentation. J'ai un devoir moral dans tout ce qui s'est produit. Envers les familles des victimes et envers Jenny."
Lisbon: "Vous n'avez rien fait. Mr ce n'est pas de votre faute."
Wainwright: "Si justement. J'aurais pu arrêter tout ça. Il n'y aurait pas eu tant de morts. On a vécu ensemble pendant plus d'un mois. Comment est-ce je ne l'ai pas démasquée? J'ai reçu une formation pour détecter les signes de maladies mentales. Toutes ces vies auraient pu être épargnées y compris la sienne."
Lisbon: "C'est le propre des psychopathes, d'avoir plusieurs visages. Même Jane a mis du temps avant de mettre au jour sa vrai nature. Elle nous a tous menés en bâteau."
Wainwright: "Vous savez Lisbon, je lui ai presque trouvé des circonstances atténuantes. Je me suis imaginé qu'il y avait quelqu'un au-dessus d'elle qui tirait les ficelles et que Jenny n'était qu'un pion dans le jeu malsain de John le Rouge. Je me suis trompé. Elle n'est rien de plus qu'une dangereuse détraquée manipulatrice."
Lisbon: "Laissez-moi m'occuper de ça. Vous devriez prendre quelques jours de congés. Vous êtes au bord de la dépression. Ca vous fera du bien de faire le vide."
Wainwright: "C'est un bon conseil que je vais suivre. Mais une fois que tout sera fini. Je tiens à être présent. Personne ne devrait mourir seul."
Lisbon: "C'est exact. Je comprend."
Effectivement, ce jour-là, dans le public, il n'y aurait que des gens hostiles à la condamnée. Personne ne lui apporterait le soutient, le réconfort dont chaque être humain avait besoin, au dernier moment de son existence.
Bien qu'il ait retrouvé sa lucidité quand au comportement de la jeune femme, Wainwright tiendrait ce rôle. Ne serait-ce qu'en souvenir des bons moments (plus ou moins sincères) qu'elle lui avait offert et occultant les mauvais. Il restait persuadé qu'il y avait du bon enfoui en elle, une part d'humanité qui contribuerait à sauver son âme. Certes c'était une pensée quelque peu utopique, mais qui apaisait le jeune homme.
Pendant que ses collègues phylosophaient sur le bien et le mal, le mentaliste, lui, préférait se maintenir dans le concret. Les jours de Jenny étaient comptés et il devait coûte que coûte lui faire cracher le morceau à propos de leur ami commun.
Il ne partait pas gagnant, il n'avait pas de quoi la convaincre, si ce n'était la possibilité de sauver sa vie. Une vie qui ne semblait pas avoir tant d'importance pour elle. Ca, il l'avait constaté à l'énoncé de la sentence. On lui aurait apprit qu'on avait rayé sa voiture, ça lui aurait fait le même effet. Mais comme elle l'avait souligné, il n'était pas homme à reculer devant les obstacles, particulièrement ceux qui le séparaient de John le Rouge.
La visite du mentaliste coïncidait avec le moment de la promenade de la détenue. En tant que prochaine exécutée, elle bénéficiait d'une heure seule, dans la cour de la prison. Seule, signifiant sous la garde de trois personnes.
Muni de sa carte du CBI, Jane obtint le droit de fouiller la cellule de Jenny. C'était la première fois que Jane pénétrait dans le couloir de la mort. C'était très impressionnant, même pour lui. L'atmosphère était très différente de celle du reste de la prison, plus oppressante. Un silence angoissant y régnait. Enfin, jusqu'à ce que les pensionnaires de l'endroit n'aperçoivent le visiteur. Le calme se changea en chaos général.
Le consultant parcourut les derniers mètres sous les sifflets et les allusions salasses de ces femmes, agrippées aux grilles de leur cellule. Il sourit et les cris redoublèrent.
La gardienne: "Quel succès! Remarquez, elles ont bon goût."
Arrivés devant la porte de la cellule, elle la déverrouilla et le laissa entrer. Elle ne le lâchait pas des yeux, à tel point que Jane se sentait déshabillé par son regard.
Jane: "Elle a eu des visites?"
La gardienne: "Personne appart l'agent Wainwright."
Il déplaça les objets sur le bureau.
Jane: "Peut-être des appels, des courriers?"
La gardienne: "Oui. Hier. Une lettre bizarre. Une page blanche."
Jane: "Où a-t-elle été postée?"
La gardienne: "Heu, San Francisco je crois."
Le mentaliste détailla les documents punaisés sur le mur et devina la fameuse page. A l'aide d'un mouchoir, il la décrocha. Son parfum de fraise lui rappela le shampoing de sa petite fille. Clin d'oeil macabre de son ennemi? Il retourna le papier pour découvrir le smiley, au verso.
La gardienne: "Qu'est-ce que c'est?"
Jane: "Une pièce à conviction. Vous avez un sachet?"
Elle alla au bureau de garde et lui remit une poche en plastique, dans laquelle il enferma la preuve.
Quand Jenny revint, elle constata la disparition de son bien mais n'en fut nullement affectée. Ce vol, était signé Patrick Jane et elle savait ce qu'il allait en faire. Elle avait laissé ce dessin bien en vu, pour qu'il ne puisse pas le manquer. Il faisait exactement ce qu'elle avait prévu.
TBC...
Invité- Invité
Re: Murder by numbers ^
pas d'histoire alambiquée pour sortir Jenny du couloir de la mort
Même va avoir du mal à l'aider...à moins qu'il ne veuille en finir avec elle. Elle devient plutôt gênante.
Je vais attendre de voir ce que tu nous réserve.
Même va avoir du mal à l'aider...à moins qu'il ne veuille en finir avec elle. Elle devient plutôt gênante.
Je vais attendre de voir ce que tu nous réserve.
Johel- In Jane we trust
- Personnage préféré : Jane et Cho
Loisirs : Lecture, ciné, jeux vidéo et suuuurf !
Localisation : près de l'océan
Re: Murder by numbers ^
T'inquiète pas Johel, je vais essayer de faire simple, ou du moins pas trop compliqué.
Chapitre 29
La veille de l'exécution, le gouverneur n'avait pas donné signe de vie. Donc, Jennyfer Jansen recevrait, comme prévu, l'injection mortelle, à minuit, ce samedi. Hasard du calendrier, c'était précisément le jour de son anniversaire. "Quel cadeau inoubliable" se dit-elle, ironiquement.
Tout était planifié, dans le moindre détail, ses adieux à ses proches, son dernier repas et enfin le moment fatidique. Son père n'avait pas eu la force de se déplacer, il n'avait pas le courage de la voir ni d'entendre le son de sa voix. Il lui avait envoyé le faire part de sa naissance, en guise d'au revoir: "Aujourd'hui, le 15 février 1982, nous accueillons notre petit ange, Jennyfer. Que Dieu veille sur elle." Un mot était ajouté au bas de la lettre: "Pardonne-moi de t'avoir abandonné, quoi que tu ais fais, tu resteras ma petite fille. Ton père qui t'aime."
Il était plus que probable que personne ne viendrait la pleurer et cela lui était totalement égal. Elle ne savait pas encore comment, mais elle s'en tirerait sans heurs. C'était une certitude, à condition que le timing soit parfait.
Le jour J, à 15h, la demoiselle fut conduite dans une salle pour recevoir la visite de sa famille et ses éventuels amis. Elle y demeura pendant une heure, avant de rappeler la gardienne.
Jenny: "Inutile d'attendre plus longtemps, personne ne viendra."
Elle passa le reste du temps impartie, dans la cours de la prison, assise sur le sol en terre battue. Elle observait les allées et venues des personnels et des visiteurs, comme autrefois, dans son jardin de San Francisco, lorsqu'elle était encore une enfant innocente.
Soudain, elle se rendit compte que c'était peut-être vraiment la fin. Peut-être que son mentor n'avait pas l'intention de l'aider, finalement. Peut-être qu'il voulait saisir l'opportunité de se débarrasser d'une concurrente sans se salir les mains? Cette idée lui fit froid dans le dos.
Jenny bredouilla: "Non, il ne me ferait pas ça."
Elle entendit à peine le grincement métallique de la grille qui se refermait. Des pas se rapprochaient lentement d'elle.
Jenny se releva: "J'ai cru que tu ne viendrais plus."
Cette réplique n'était pas destiné à ce visiteur, elle le comprit en se retournant.
Jenny: "Oh. C'est toi."
Sa déception n'était pas simulée, elle était tout ce qu'il y a de plus franc.
Wainwright: "Tu attendais quelqu'un d'autre?"
Jenny: "Mon père. Mes nombreux amis..."
Wainwright: "Désolé, il n'y a que moi."
Jenny: "Bah! Une seule personne c'est mieux que rien."
La gardienne revint la chercher pour la ramener en cellule.
Jenny: "Voilà mon chaperon."
Wainwright: "Déjà!"
Jenny: "Et oui. Je dois me préparer, dîner, et me faire belle pour mes bourreaux et mon public."
On lui entrava à nouveau les bras et elle retourna en piétinant, vers le bâtiment. L'agent la regardait s'éloigner, les bras ballants. La jeune femme cessa d'avancer, murmurant quelque chose, à l'oreille de sa gardienne.
Celle-ci fit un signe de la main à l'agent qui s'approcha: "Vous avez deux minutes."
Elle s'écarta, ensuite de quelques mètres.
Jenny: "Tu sais Luther, je n'ai pas toujours été malhonnête avec toi."
Wainwright: "Comment je peux être sûr que tu ne me mens pas? Tu l'as fais tant de fois depuis que je te connais. Enfin, ce n'est qu'une façon de parler parce qu'en fait, je ne te connais pas."
Jenny: "C'est logique que tu m'en veuilles. Je ne cherche pas à minimiser mes actes, j'ai le sang de nombreux hommes sur les mains. Mais pas le tiens."
Wainwright: "Tu oublis le Brésil?"
Jenny: "Je n'ai jamais pressé la détente."
Wainwright: "Tu l'aurais fait si le FBI n'était pas intervenu?"
Jenny: "D'après toi?"
La gardienne: "Ca suffit! C'est l'heure."
Elle la tira par le bras.
Wainwright la suivit: "Je crois que oui."
Jenny: "Peut-être, peut-être pas. Au revoir Luther. C'était distrayant de jouer avec toi."
Par cette réflexion, elle dissipait tous les doutes qui subsistaient chez le jeune homme. Elle s'était moquée de lui depuis leur première rencontre. Tout était faux de A à Z. Il réalisa trop tard, qu'elle avait joué avec lui, comme John le Rouge avec Jane. Voilà pourquoi, il était vivant. Conformément aux recommandations de son mentor, elle avait choisi un pion à harceler mais sans le tuer.
Il devait accepter la réalité, si sordide soit-elle. Dans quelques heures, Jenny ne serait plus. Mais cela n'atteignait pas la jeune femme. Ce qui semblait étrange à l'agent. En effet, il avait assisté à plusieurs exécutions et même le plus aguerri des meurtriers craquait à l'approche de la fin. Mais pas elle. Jenny était détendu et sereine.
Alors, c'était vrai. cette fille était comme les pires psychopathes, hermétique à toutes émotions. C'était vraiment effrayant. Wainwright préféra occulter cet aspect qui le rendait malade. Sans ça, il n'aurait pas le courage d'assister à l'exécution.
L'heure fatidique arriva. La jeune femme fut allongée sur la table, où on la sangla, pour l'empêcher de bouger. Des médecins s'affairaient autour d'elle, veillant à ce que le dispositif ne connaisse pas de défaillance.
Le public prit place dans l'observatoire. Il était composé de quelques-un des parents endeuillés, suite aux assassinats perpétrés par la condamnée. A priori, pas de visage amical, envers elle. Sauf un.
Lisbon entra dans le sas où attendait son patron, bloqué devant la porte.
Wainwright: "Nous y sommes."
Lisbon: "Vous devriez rester ici. Je vais vous remplacer."
Wainwright: "Non, je... je lui ai parlé et... quel idiot! Je me suis fais balader comme un débutant."
Lisbon: "On l'a eu et elle ne fera plus de mal à personne. C'est le plus important."
Wainwright: "Alors pourquoi j'ai la sensation que ce n'est pas fini?"
Lisbon: "C'est bizarre, moi aussi... Vous avez vu Jane?"
Wainwright: "Pas depuis ce matin."
Ils s'assirent parmi les autres "spectateurs" et le rideau s'ouvrit sur la condamnée. Elle était calme, les bras en croix, transpercés d'aiguilles, reliées à la machine qui diffuserait le poison dans ses veines.
Elle tourna la tête vers ces regards haineux. Elle sourit à quelqu'un, au fond de la salle. Il lui renvoya son sourire.
Lisbon remarqua son manège et balaya la salle des yeux, sans y trouver de visage suspect.
Wainwright, ne détournait pas son attention de la prisonnière: "Elle n'a pas l'air d'avoir peur."
Lisbon: "Rien d'étonnant, elle est folle."
L'horloge indiquait 23h59. A minuit, le mécanisme se déclencha, faisant retentir une alarme. En entendant ce bruit désagréable, le coeur de Luther rata un battement. Le contenu de la première seringue se dispersa dans l'organisme de Jenny qui sombra dans l'inconscience. Le deuxième piston allait commencer à descendre, quand le téléphone rouge sonna.
Le médecin arracha littéralement la perfusion avant que le produit n'atteigne son but. Le rideau se referma, sous les murmures des personnes présentes.
Wainwright: "Qu'est-ce qui se passe? Pourquoi ont-ils interrompu le processus?"
Lisbon ne trouva qu'une réponse: "Jane."
Wainwright: "Quoi?"
Lisbon: "Je vous pari mon salaire du mois que Jane est chez le gouverneur et qu'il l'a convaincu de stopper l'exécution."
Le jeune homme esquissa un sourire. Bien qu'il ne se leurre plus sur la véritable personnalité de Jenny, il était tiraillé entre soulagement et incertitude.
Lisbon se leva de son siège, à l'image des participants qui vidèrent les lieux, dans l'incompréhension. Elle se permis de pénétrer dans la salle de contrôle, attenante à la pièce où Jenny aurait du succomber. Elle voulait savoir la raison de cette annulation.
Son patron, lui, hésitait à rejoindre la prévenue. Malgré ses efforts, il avait besoin de voir si elle allait bien. C'était complètement incohérent avec le discours qu'il avait tenu, auparavant, et c'est exactement de ça que ça aurait l'air pour Lisbon. Il trouva donc une excuse fallacieuse pour se rendre à l'infirmerie.
Wainwright: "Pendant que vous allez vous renseigner, je vais passer quelques coups de fils de mon côté."
Lisbon: "Bonne idée."
Elle n'était pas dupe et il était mauvais comédien. Elle savait bien qu'il allait prendre des nouvelles de la jeune femme. Dans la pièce des téléphone, le gardien qui avait pris l'appel lui apprit que Jenny avait bénéficié d'un sursis, après la découverte d'un élément établissant une possible connexion entre la détenue et John le Rouge.
Lisbon fulminait car c'était exactement ce qu'elle avait craint. Jane avait obtenu ce qu'il cherchait. Mais laisser cette fille en vie était terriblement risqué d'après elle.
Jenny était parfaitement capable de leur fausser compagnie quand elle le désirerait. Ce qui causait l'angoisse de Térésa, ce n'était pas tant les sentiments que son chef conservait encore (ils ne s'effaceraient pas en un claquement de doigt) mais plutôt l'habileté avec laquelle Jenny s'en servirait à son avantage.
Lisbon était en route pour s'assurer que celle-ci n'insuffle pas d'idées lui permettant de manoeuvrer l'esprit déjà fragilisé de Waiwright. Mais elle fut stoppée dans son élan, par un appel de son consultant.
Lisbon: "Vous tombez bien vous! Qu'est-ce que vous avez fichu, Jane!"
Jane: "De la colère. Hum... J'en déduis que ça a marché."
Lisbon: "Bravo Jane! Grâce à vos tours de passe passe, une meurtrière a échappé à son châtiment."
Jane: "Le jeu en vaut la chandelle. Croyez-moi."
Lisbon: "Justement, je ne crois pas."
Jane: "Elle finira par me dire ce que je veux savoir. Tout ce que je veux savoir."
Lisbon: "Votre intuition vous a quitté visiblement. Elle sera plus difficilement influençable à mon avis. Si vous aviez vu son attitude quand ils ont commencé..."
Jane: "Vous pouvez préciser?"
Lisbon: "Elle souriait."
Jane: "Probablement un dernier affront destiné à Wainwright ou à vous."
Lisbon: "Non, elle regardait quelqu'un d'autre. Malheureusement, je n'ai pas pu voir de qui il s'agissait. Ou alors, il n'y avait personne."
Jane: "C'était lui."
Lisbon: "Vous croyez que John Le Rouge aurait prit un risque pareil?"
Jane: "Vous oubliez qu'à part Jenny, personne ne sait à quoi il ressemble."
Lisbon: "Il est peut-être encore ici."
Elle détailla chaque personne, son portable collé à l'oreille.
Jane: "Si c'est le cas, il ne peut être qu'à un seul endroit."
Lisbon: "Je vous rappelle."
Elle se mit à courir droit vers l'aile médicalisée du pénitencier. Arrivée dans le couloir qui menait à l'infirmerie, elle dégaina son arme et avança prudemment. Il n'y avait pas un bruit. Ce silence anormal et l'absence d'officier à l'entrée, indiquaient que quelque chose s'était produit ou était en passe de se produire. Elle voulu contacter son équipe, avant de s'aventurer plus loin, mais elle n'en eu pas le temps. Un coup à la base de la nuque lui fit perdre l'équilibre. Elle tituba jusqu'à l'infirmerie.
Là, elle pu entrevoir Jenny ressortant une lame ensanglantée d'un corps dont elle ne vit pas le visage.
Jenny: "Agent Lisbon! Bienvenue, à notre petite fête. Il ne manquait plus que vous."
TBC...
Chapitre 29
La veille de l'exécution, le gouverneur n'avait pas donné signe de vie. Donc, Jennyfer Jansen recevrait, comme prévu, l'injection mortelle, à minuit, ce samedi. Hasard du calendrier, c'était précisément le jour de son anniversaire. "Quel cadeau inoubliable" se dit-elle, ironiquement.
Tout était planifié, dans le moindre détail, ses adieux à ses proches, son dernier repas et enfin le moment fatidique. Son père n'avait pas eu la force de se déplacer, il n'avait pas le courage de la voir ni d'entendre le son de sa voix. Il lui avait envoyé le faire part de sa naissance, en guise d'au revoir: "Aujourd'hui, le 15 février 1982, nous accueillons notre petit ange, Jennyfer. Que Dieu veille sur elle." Un mot était ajouté au bas de la lettre: "Pardonne-moi de t'avoir abandonné, quoi que tu ais fais, tu resteras ma petite fille. Ton père qui t'aime."
Il était plus que probable que personne ne viendrait la pleurer et cela lui était totalement égal. Elle ne savait pas encore comment, mais elle s'en tirerait sans heurs. C'était une certitude, à condition que le timing soit parfait.
Le jour J, à 15h, la demoiselle fut conduite dans une salle pour recevoir la visite de sa famille et ses éventuels amis. Elle y demeura pendant une heure, avant de rappeler la gardienne.
Jenny: "Inutile d'attendre plus longtemps, personne ne viendra."
Elle passa le reste du temps impartie, dans la cours de la prison, assise sur le sol en terre battue. Elle observait les allées et venues des personnels et des visiteurs, comme autrefois, dans son jardin de San Francisco, lorsqu'elle était encore une enfant innocente.
Soudain, elle se rendit compte que c'était peut-être vraiment la fin. Peut-être que son mentor n'avait pas l'intention de l'aider, finalement. Peut-être qu'il voulait saisir l'opportunité de se débarrasser d'une concurrente sans se salir les mains? Cette idée lui fit froid dans le dos.
Jenny bredouilla: "Non, il ne me ferait pas ça."
Elle entendit à peine le grincement métallique de la grille qui se refermait. Des pas se rapprochaient lentement d'elle.
Jenny se releva: "J'ai cru que tu ne viendrais plus."
Cette réplique n'était pas destiné à ce visiteur, elle le comprit en se retournant.
Jenny: "Oh. C'est toi."
Sa déception n'était pas simulée, elle était tout ce qu'il y a de plus franc.
Wainwright: "Tu attendais quelqu'un d'autre?"
Jenny: "Mon père. Mes nombreux amis..."
Wainwright: "Désolé, il n'y a que moi."
Jenny: "Bah! Une seule personne c'est mieux que rien."
La gardienne revint la chercher pour la ramener en cellule.
Jenny: "Voilà mon chaperon."
Wainwright: "Déjà!"
Jenny: "Et oui. Je dois me préparer, dîner, et me faire belle pour mes bourreaux et mon public."
On lui entrava à nouveau les bras et elle retourna en piétinant, vers le bâtiment. L'agent la regardait s'éloigner, les bras ballants. La jeune femme cessa d'avancer, murmurant quelque chose, à l'oreille de sa gardienne.
Celle-ci fit un signe de la main à l'agent qui s'approcha: "Vous avez deux minutes."
Elle s'écarta, ensuite de quelques mètres.
Jenny: "Tu sais Luther, je n'ai pas toujours été malhonnête avec toi."
Wainwright: "Comment je peux être sûr que tu ne me mens pas? Tu l'as fais tant de fois depuis que je te connais. Enfin, ce n'est qu'une façon de parler parce qu'en fait, je ne te connais pas."
Jenny: "C'est logique que tu m'en veuilles. Je ne cherche pas à minimiser mes actes, j'ai le sang de nombreux hommes sur les mains. Mais pas le tiens."
Wainwright: "Tu oublis le Brésil?"
Jenny: "Je n'ai jamais pressé la détente."
Wainwright: "Tu l'aurais fait si le FBI n'était pas intervenu?"
Jenny: "D'après toi?"
La gardienne: "Ca suffit! C'est l'heure."
Elle la tira par le bras.
Wainwright la suivit: "Je crois que oui."
Jenny: "Peut-être, peut-être pas. Au revoir Luther. C'était distrayant de jouer avec toi."
Par cette réflexion, elle dissipait tous les doutes qui subsistaient chez le jeune homme. Elle s'était moquée de lui depuis leur première rencontre. Tout était faux de A à Z. Il réalisa trop tard, qu'elle avait joué avec lui, comme John le Rouge avec Jane. Voilà pourquoi, il était vivant. Conformément aux recommandations de son mentor, elle avait choisi un pion à harceler mais sans le tuer.
Il devait accepter la réalité, si sordide soit-elle. Dans quelques heures, Jenny ne serait plus. Mais cela n'atteignait pas la jeune femme. Ce qui semblait étrange à l'agent. En effet, il avait assisté à plusieurs exécutions et même le plus aguerri des meurtriers craquait à l'approche de la fin. Mais pas elle. Jenny était détendu et sereine.
Alors, c'était vrai. cette fille était comme les pires psychopathes, hermétique à toutes émotions. C'était vraiment effrayant. Wainwright préféra occulter cet aspect qui le rendait malade. Sans ça, il n'aurait pas le courage d'assister à l'exécution.
L'heure fatidique arriva. La jeune femme fut allongée sur la table, où on la sangla, pour l'empêcher de bouger. Des médecins s'affairaient autour d'elle, veillant à ce que le dispositif ne connaisse pas de défaillance.
Le public prit place dans l'observatoire. Il était composé de quelques-un des parents endeuillés, suite aux assassinats perpétrés par la condamnée. A priori, pas de visage amical, envers elle. Sauf un.
Lisbon entra dans le sas où attendait son patron, bloqué devant la porte.
Wainwright: "Nous y sommes."
Lisbon: "Vous devriez rester ici. Je vais vous remplacer."
Wainwright: "Non, je... je lui ai parlé et... quel idiot! Je me suis fais balader comme un débutant."
Lisbon: "On l'a eu et elle ne fera plus de mal à personne. C'est le plus important."
Wainwright: "Alors pourquoi j'ai la sensation que ce n'est pas fini?"
Lisbon: "C'est bizarre, moi aussi... Vous avez vu Jane?"
Wainwright: "Pas depuis ce matin."
Ils s'assirent parmi les autres "spectateurs" et le rideau s'ouvrit sur la condamnée. Elle était calme, les bras en croix, transpercés d'aiguilles, reliées à la machine qui diffuserait le poison dans ses veines.
Elle tourna la tête vers ces regards haineux. Elle sourit à quelqu'un, au fond de la salle. Il lui renvoya son sourire.
Lisbon remarqua son manège et balaya la salle des yeux, sans y trouver de visage suspect.
Wainwright, ne détournait pas son attention de la prisonnière: "Elle n'a pas l'air d'avoir peur."
Lisbon: "Rien d'étonnant, elle est folle."
L'horloge indiquait 23h59. A minuit, le mécanisme se déclencha, faisant retentir une alarme. En entendant ce bruit désagréable, le coeur de Luther rata un battement. Le contenu de la première seringue se dispersa dans l'organisme de Jenny qui sombra dans l'inconscience. Le deuxième piston allait commencer à descendre, quand le téléphone rouge sonna.
Le médecin arracha littéralement la perfusion avant que le produit n'atteigne son but. Le rideau se referma, sous les murmures des personnes présentes.
Wainwright: "Qu'est-ce qui se passe? Pourquoi ont-ils interrompu le processus?"
Lisbon ne trouva qu'une réponse: "Jane."
Wainwright: "Quoi?"
Lisbon: "Je vous pari mon salaire du mois que Jane est chez le gouverneur et qu'il l'a convaincu de stopper l'exécution."
Le jeune homme esquissa un sourire. Bien qu'il ne se leurre plus sur la véritable personnalité de Jenny, il était tiraillé entre soulagement et incertitude.
Lisbon se leva de son siège, à l'image des participants qui vidèrent les lieux, dans l'incompréhension. Elle se permis de pénétrer dans la salle de contrôle, attenante à la pièce où Jenny aurait du succomber. Elle voulait savoir la raison de cette annulation.
Son patron, lui, hésitait à rejoindre la prévenue. Malgré ses efforts, il avait besoin de voir si elle allait bien. C'était complètement incohérent avec le discours qu'il avait tenu, auparavant, et c'est exactement de ça que ça aurait l'air pour Lisbon. Il trouva donc une excuse fallacieuse pour se rendre à l'infirmerie.
Wainwright: "Pendant que vous allez vous renseigner, je vais passer quelques coups de fils de mon côté."
Lisbon: "Bonne idée."
Elle n'était pas dupe et il était mauvais comédien. Elle savait bien qu'il allait prendre des nouvelles de la jeune femme. Dans la pièce des téléphone, le gardien qui avait pris l'appel lui apprit que Jenny avait bénéficié d'un sursis, après la découverte d'un élément établissant une possible connexion entre la détenue et John le Rouge.
Lisbon fulminait car c'était exactement ce qu'elle avait craint. Jane avait obtenu ce qu'il cherchait. Mais laisser cette fille en vie était terriblement risqué d'après elle.
Jenny était parfaitement capable de leur fausser compagnie quand elle le désirerait. Ce qui causait l'angoisse de Térésa, ce n'était pas tant les sentiments que son chef conservait encore (ils ne s'effaceraient pas en un claquement de doigt) mais plutôt l'habileté avec laquelle Jenny s'en servirait à son avantage.
Lisbon était en route pour s'assurer que celle-ci n'insuffle pas d'idées lui permettant de manoeuvrer l'esprit déjà fragilisé de Waiwright. Mais elle fut stoppée dans son élan, par un appel de son consultant.
Lisbon: "Vous tombez bien vous! Qu'est-ce que vous avez fichu, Jane!"
Jane: "De la colère. Hum... J'en déduis que ça a marché."
Lisbon: "Bravo Jane! Grâce à vos tours de passe passe, une meurtrière a échappé à son châtiment."
Jane: "Le jeu en vaut la chandelle. Croyez-moi."
Lisbon: "Justement, je ne crois pas."
Jane: "Elle finira par me dire ce que je veux savoir. Tout ce que je veux savoir."
Lisbon: "Votre intuition vous a quitté visiblement. Elle sera plus difficilement influençable à mon avis. Si vous aviez vu son attitude quand ils ont commencé..."
Jane: "Vous pouvez préciser?"
Lisbon: "Elle souriait."
Jane: "Probablement un dernier affront destiné à Wainwright ou à vous."
Lisbon: "Non, elle regardait quelqu'un d'autre. Malheureusement, je n'ai pas pu voir de qui il s'agissait. Ou alors, il n'y avait personne."
Jane: "C'était lui."
Lisbon: "Vous croyez que John Le Rouge aurait prit un risque pareil?"
Jane: "Vous oubliez qu'à part Jenny, personne ne sait à quoi il ressemble."
Lisbon: "Il est peut-être encore ici."
Elle détailla chaque personne, son portable collé à l'oreille.
Jane: "Si c'est le cas, il ne peut être qu'à un seul endroit."
Lisbon: "Je vous rappelle."
Elle se mit à courir droit vers l'aile médicalisée du pénitencier. Arrivée dans le couloir qui menait à l'infirmerie, elle dégaina son arme et avança prudemment. Il n'y avait pas un bruit. Ce silence anormal et l'absence d'officier à l'entrée, indiquaient que quelque chose s'était produit ou était en passe de se produire. Elle voulu contacter son équipe, avant de s'aventurer plus loin, mais elle n'en eu pas le temps. Un coup à la base de la nuque lui fit perdre l'équilibre. Elle tituba jusqu'à l'infirmerie.
Là, elle pu entrevoir Jenny ressortant une lame ensanglantée d'un corps dont elle ne vit pas le visage.
Jenny: "Agent Lisbon! Bienvenue, à notre petite fête. Il ne manquait plus que vous."
TBC...
Invité- Invité
Re: Murder by numbers ^
Jane qui permet à Jenny d'échapper à la peine de mort pour assouvir sa vengeance
Ne me dis pas qu'elle a trucidé Wainwright tout de même ou alors...Jane
ça fait un peu beaucoup tout de même de la voir pouvoir agir aussi librement dans cette prison, même si on peut supposer que n'est pas loin...
Ne me dis pas qu'elle a trucidé Wainwright tout de même ou alors...Jane
ça fait un peu beaucoup tout de même de la voir pouvoir agir aussi librement dans cette prison, même si on peut supposer que n'est pas loin...
Johel- In Jane we trust
- Personnage préféré : Jane et Cho
Loisirs : Lecture, ciné, jeux vidéo et suuuurf !
Localisation : près de l'océan
Re: Murder by numbers ^
Hate de connaitre la suite
Karo- Agent de circulation
- Personnage préféré : Lisbon et jane
Loisirs : Chant, patin à glace et roller
Localisation : avec Robin et Simon pour répéter une scene sur le tournage du Mentalist
Re: Murder by numbers ^
J'ai pris du retard dans mes lectures de fics et du coup, je tarde à poster des commentaires...
Alors, serait-il venu voir Jenny et est-ce que Luther s'est fait tué à force d'être trop con ?
Comment Jane à pu trouver le lien entre et Jenny et quel est le gros argument qu'il ait donné au gouverneur pour que celui-ci stoppe l’exécution ?
J'espère que ça va s'éclaircir dans les prochains chapitres =)
Alors, serait-il venu voir Jenny et est-ce que Luther s'est fait tué à force d'être trop con ?
Comment Jane à pu trouver le lien entre et Jenny et quel est le gros argument qu'il ait donné au gouverneur pour que celui-ci stoppe l’exécution ?
J'espère que ça va s'éclaircir dans les prochains chapitres =)
Re: Murder by numbers ^
Voilà le dernier chapitre.
Chapitre 30
Sans nouvelles de Lisbon, Jane arriva à la prison, vingt minutes plus tard. Il allait couper le moteur, quand l'annonce d'une évasion du pénitencier fut faite, à la radio. Il accourut immédiatement, dans le bâtiment. Il eut quelques difficultés à accéder au quartier des condamnés à mort, dans toute cette confusions. les couloirs grouillaient littéralement d'agents du FBI.
Ce n'est pas ça qui le frappa en premier, mais le cordon de police qui entravait la porte de l'infirmerie. Tout à coup, Jane perdit son souffle, il imagina le pire. Une seule question le taraudait: "Où est Lisbon?"
Personne ne faisait attention à lui, personne ne lui disait quoi que ce soit. Il était dans le brouillard. C'est là que le chariot du légiste passa à côté de lui. Il y avait bien un cadavre. Mais qui était allongé dans ce macabre sac de plastique noir?
Il ne supportait pas la pensée que Térésa puisse être morte, tout ça parce qu'il avait fait surseoir à l'exécution de Jenny Jansen. Tout ça pour attraper John le Rouge. Il s'avança vers les légistes.
Jane: "Attendez messieurs. Qui est-ce? Térésa Lisbon?"
Le médecin: "Non. Notre client est un homme."
Il pouvait enfin respirer.
Jane: "Vous pouvez me dire son nom?"
Le médecin: "Il n'est pas identifiable mais c'est un flic. Mon collègue a récupéré son badge, il vous en dira plus."
Jane: "Je peux le voir."
Le médecin: "Si vous voulez, mais j'espère que vous avez le coeur bien accroché."
Il ouvrit le sac, sur le visage méconnaissable du cadavre.
Jane: "Elle s'est acharnée sur lui."
Le second médecin lui remit l'insigne de l'agent, dans la foulée, attestant de l'identité de la victime.
Voilà, Jenny avait fait le ménage derrière elle, éliminant les derniers témoins. Elle avait encore berné Wainwright en abusant de son faible pour elle. Sauf que cette fois, elle n'avait pas fait dans la demi mesure avec lui. C'était bien triste qu'un homme aussi jeune ait été fauché si brutalement et qui plus est par la femme dont il était amoureux. C'est ce qui l'avait perdu pour de bon.
Aussi horrible que cela paraisse, Jane était soulagé que ce ne soit pas Lisbon. Il n'y aurait pas survécu. Mais il en oubliait l'essentiel. Lisbon n'était toujours pas là et il commençait à avoir un mauvais pressentiment. Le véhicule du coroner était toujours sur le parking. Jane n'avait toujours pas le droit d'entrer dans l'infirmerie.
Alors qu'il rongeait son frein, en essayant d'apercevoir quelque chose, depuis le bout du couloir, il fut rejoint par Cho et Van Pelt. Si le premier ne laissait rien paraître, Grace ne pouvait retenir ses émotions.
Cho posa sa main sur l'épaule de son collègue: "Tu tiens le choc vieux?"
Jane: "C'est un coup dur. Luther était quelqu'un d'honnête. Je l'aimais bien. Mais je m'en remettrais."
La rouquine éclata en sanglots déclenchant la stupeur du mentaliste.
Jane: "Je suis désolé Grace, j'ignorais que vous étiez proches."
Cho: "Ils l'étaient pas."
L'asiatique aussi avait la voix chevrotante.
Jane: "Pourquoi tu as l'air bouleversé Cho?"
Cho: "Ils t'ont rien dit?"
Jane, affolé: "Qu'est-ce qui se passe?"
Cho: "Il y a trois victimes. Wainwright, le doc de la prison et..."
Le second chariot du coroner ressortit.
Jane: "Non! Non, non, non. C'est pas possible, pas elle."
Rigsby débarqua, les yeux rouges. Il prit Van Pelt dans ses bras.
Rigsby: "Dites-moi que le légiste s'est trompé, que c'est Jenny."
Cho: "C'est bien le patron. C'est Lisbon."
Ils étaient tous dévastés. Mais si le chagrin prédominait pour le moment, les reproches ne tarderaient pas, visant directement le mentaliste.
Cho perdit son sang froid: "J'espère que t'es satisfait. Tu voulais John le Rouge et par ta faute, deux des notre ont été massacré et qu'est-ce que tu y a gagné? Jenny Jansen s'est fait la malle."
Rigsby: "Hey Cho, vas-y molo. C'est la faute de personne."
Van Pelt ravalant sa tristesse: "Non. Cho a raison. Tu n'es qu'un salopard d'égoïste Jane! Je te déteste."
Elle le gifla violemment. Il la laissa faire sans sourciller car il le méritait. Il en méritait bien plus. Il se dégoûtait d'avoir fait preuve d'un tel laxisme. Sans ça, Lisbon lui dirait "Je vous avez prévenu", au lieu d'être enfermée dans un sac. Elle ne luis adresserait plus ses regards souvent accusateurs et qui pouvaient être si doux parfois.
Par le meurtre de sa meilleure amie, Jenny le tuait une nouvelle fois. Elle était sans conteste la digne héritière de John le Rouge. Il lui avait apprit à frapper là ou ça fait mal.
Mais que s'était-il passé? Comment une prisonnière avait pu perpétrer un massacre comme celui-là, en toute impunité, dans l'enceinte du pénitencier?
Flashback
Vingt minutes plus tôt...
Wainwright montra son badge à l'agent de sécurité, posté à l'entrée du couloir, puis accéda à l'infirmerie. Il passa la porte et la vit, assise dur le lit, auscultée par le médecin de la prison.
Wainwright: "Dr, comment va-t-elle?"
Le Dr: "L'anesthésie s'est presque entièrement dissipée. D'ici quelques heures, elle sera parfaitement rétablie."
Jenny: "Jusqu'à la prochaine fois."
Wainwright prenant la place du médecin: "Il n'y aura pas de prochaine fois."
Jenny: "Bien sûr que si."
Wainwright: "Pas si tu coopère en nous donnant John le Rouge."
Jenny esquissant un sourire: "Ca n'arrivera jamais."
Wainwright: "Il le faudra bien. Si tu ne veux pas revivre ça, une deuxième fois."
Elle éclata de rire.
Jenny: "Pourquoi tu insistes autant? Qu'est-ce qu'il te faut pour comprendre une bonne fois, que tu n'as aucune chance de me convaincre?"
Wainwright: "Tu aurais peut-être du appuyer sur la détente, au Brésil. Tu serais débarrassée de moi."
Le médecin ne revenait pas et Luther trouva ça louche. Il alla jeter un oeil, dans le couloir, désert. Lorsqu'il revint à l'intérieur, Jenny était sur le sol, gémissant en se pliant en deux. Une de ses main était menottée à la tête du lit. Le jeune homme vint à son secours, inquiet. Sans réfléchir, il la libéra.
Wainwright: "Qu'est-ce que tu as?"
Elle releva les yeux sur lui.
Jenny: "J'avais tord. Il n'y aura pas de prochaine fois."
Il se recula, tombant à la renverse, une main sur le cou. La surprise se lisait sur son visage.
Jenny lui chuchota à l'oreille: "Cette fois, c'est un adieu Luther. Tu n'aurais pas du rester. Tu me manqueras."
Elle l'embrassa sur les lèvres avant qu'il ne ferme les yeux.
Après en avoir fini avec Wainwright, jenny ordonna à l'homme de main de John le Rouge qui l'avait rejointe, de déplacer le corps de l'agent hors du bâtiment. Il s'exécuta, puis revint dans l'infirmerie. Elle s'occupa ensuite du médecin, assommé et ligoté dans le bureau attenant. Jenny l'acheva rapidement sans qu'il reprenne conscience. L'heure n'était plus à la torture mais à l'efficacité. Le gardien, elle l'avait, un moment avant, confié aux bons soins de son complice qui le prépara en suivant ses indications.
Tout était en place, lorsque l'agent Lisbon fit son entrée. Elle vit exactement ce que Jenny voulait qu'elle voit. A savoir, la jeune femme exécutant Wainwright. Son complice déposa Térésa, inconsciente, sur le lit. Elle était menottée, prise au piège.
Jenny s'approcha d'elle et la gifla: "Hey oh!! Térésa! Debout!"
Lisbon cligna des yeux en revenant à elle.
Jenny: "Ah, enfin. Vous avez faillit tout rater."
L'agent regarda du côté de la sortie, bloquée par un homme imposant.
Jenny: "N'y pensez même pas. Vous seriez morte avant de poser un pied par terre."
Lisbon marmonna: "Wainwright..."
Jenny: "Ah Luther. Un jeune homme charmant. Je le regretterais presque."
Lisbon: "Qu'est-ce que vous lui avez fait?"
Jenny: "Vous n'écoutez pas. J'ai dis presque."
Lisbon: "Il aurait tout fait pour vous."
Jenny: "Je sais. Ca m'a été très utile d'ailleurs."
Lisbon: "Vous avez tué un flic, vous êtes fichue."
Jenny: "Ca j'en doute. Mais pour vous c'est certain."
Lisbon: "Dans peu de temps, il y aura des flics partout, vous ne sortirez jamais d'ici vivante."
Jenny: "Parlez pour vous."
Elle balada sa lame sur le cou de Térésa qui plissait les paupières, à chaque entaille. Mais elle tenait bon, ne la suppliant pas, ne pleurant pas. Elle ne lui donnerait pas cette satisfaction.
Jenny: "Je suis impressionnée agent Lisbon. Vraiment. Vous auriez pu avoir le poste de Luther. Ca tombe bien, il vient de se libérer. Oh... mais c'est vrai, vous ne pourrez pas. Vous serez morte. Suis-je bête."
Lisbon: "Vous êtes une malade."
Jenny: "Ca je le sais. Mais je serais une malade en vie."
Elle enfonça le scalpel sur la gorge de sa victime jusqu'à ce qu'elle pénètre dans sa chair, faisant jaillir son sang sur les draps. Lisbon aurait succombé rapidement à ses blessures, si Jenny n'avait retenu sa main. Elle pensa à son mentor. Il ne serait pas content d'elle. Toucher à Lisbon équivalait à s'attaquer à Jane.
Elle modifia alors ses plans en lui administrant un puissant sédatif, avant de fuir.
Fin du flashback
Les agents du CBI n'étaient plus des collaborateurs de Lisbon, mais des amis de Térésa, pleurant sa disparition. C'est alors que le brancard transportant la jeune femme se dirigea vers le parking, sous leurs regards incrédules. Un secouriste avait détecté un faible poux et c'est ce pourquoi le transfert de la patiente avait traîné en longueur. Ils l'avaient stabilisée avant de la déplacer. Elle était vivante.
Soulagés, le groupe ne présenta pas pour autant d'excuses à Jane. Ils étaient encore trop choqués. Cela viendrait plus tard, une fois que la tension serait redescendue.
Un peu grogui, Térésa reprit ses esprits dans l'ambulance. Le mentaliste, près d'elle, lui tenait la main. Il était heureux. Il avait cru mourir avec elle.
Lisbon: "Vous l'avez eu... Vous l'avez rattrapée?"
Jane: "Ne parlez pas, il ne faut pas vous fatiguer."
Lisbon: "Alors elle est dans la nature. Wainwright?"
Jane: "Il n'a pas eu votre chance."
Lisbon: "Pourquoi lui et pas moi. Ca n'a pas de sens."
Jane: "Sans doute à cause de John le Rouge."
Ils furent interrompus par l'intervention de l'asiatique.
Cho: "On a retrouvé le patron. Il est vivant."
Ils le regardaient, interloqués. C'était pourtant son cadavre dans le véhicule du coroner.
Cho précisa: "Jenny n'a fait que le droguer, comme vous. Elle a défiguré ce type et a échangé leurs vêtements, pour le faire passer pour Wainwright."
Elle avait finalement renoncé à son carnage, en laissant la vie sauve aux deux agents du CBI. Etait-ce pour leur prouver qu'elle contrôlait les évènements et qu'elle était la seule à décider qui doit vivre ou mourir, quand et de quelle manière?
Dans une ville abandonnée, au beau milieu du désert du Névada, une limousine blanche avançait avec, à son bord, une Jenny Jansen libre comme l'air. C'est finalement grâce à son mentor qu'elle s'était tirée de ce mauvais pas.
Jenny: "Je crois que j'ai trop présumé de mes capacités."
JLR: "J'ai ma part de responsabilité. Je t'ai cru prête à voler en solo. C'était prématuré. Mais ne t'en fais pas, je vais prendre soin de toi, dorénavant. Si tu acceptes de rejoindre notre organisation."
Jenny: "Je crois que c'est la meilleure chose à faire. Comment je pourrais refuser. Je te dois la vie."
JLR: "Tu n'as pas entièrement échoué Jenny. Aujourd'hui, tu as appris une leçon importante. La pitié. C'est une qualité salutaire à bien des égards."
Le véhicule stoppa devant une habitation, d'où sortait une jeune femme brune, au teint mat. Elle monta avec eux, prenant place en face de Jenny.
JLR: "Voici ma meilleure élève. Vous avez beaucoup à apprendre l'une de l'autre. Loreleï je te présente JJ."
Loreleï: "Bienvenue dans la famille JJ."
FIN.
Chapitre 30
Sans nouvelles de Lisbon, Jane arriva à la prison, vingt minutes plus tard. Il allait couper le moteur, quand l'annonce d'une évasion du pénitencier fut faite, à la radio. Il accourut immédiatement, dans le bâtiment. Il eut quelques difficultés à accéder au quartier des condamnés à mort, dans toute cette confusions. les couloirs grouillaient littéralement d'agents du FBI.
Ce n'est pas ça qui le frappa en premier, mais le cordon de police qui entravait la porte de l'infirmerie. Tout à coup, Jane perdit son souffle, il imagina le pire. Une seule question le taraudait: "Où est Lisbon?"
Personne ne faisait attention à lui, personne ne lui disait quoi que ce soit. Il était dans le brouillard. C'est là que le chariot du légiste passa à côté de lui. Il y avait bien un cadavre. Mais qui était allongé dans ce macabre sac de plastique noir?
Il ne supportait pas la pensée que Térésa puisse être morte, tout ça parce qu'il avait fait surseoir à l'exécution de Jenny Jansen. Tout ça pour attraper John le Rouge. Il s'avança vers les légistes.
Jane: "Attendez messieurs. Qui est-ce? Térésa Lisbon?"
Le médecin: "Non. Notre client est un homme."
Il pouvait enfin respirer.
Jane: "Vous pouvez me dire son nom?"
Le médecin: "Il n'est pas identifiable mais c'est un flic. Mon collègue a récupéré son badge, il vous en dira plus."
Jane: "Je peux le voir."
Le médecin: "Si vous voulez, mais j'espère que vous avez le coeur bien accroché."
Il ouvrit le sac, sur le visage méconnaissable du cadavre.
Jane: "Elle s'est acharnée sur lui."
Le second médecin lui remit l'insigne de l'agent, dans la foulée, attestant de l'identité de la victime.
Voilà, Jenny avait fait le ménage derrière elle, éliminant les derniers témoins. Elle avait encore berné Wainwright en abusant de son faible pour elle. Sauf que cette fois, elle n'avait pas fait dans la demi mesure avec lui. C'était bien triste qu'un homme aussi jeune ait été fauché si brutalement et qui plus est par la femme dont il était amoureux. C'est ce qui l'avait perdu pour de bon.
Aussi horrible que cela paraisse, Jane était soulagé que ce ne soit pas Lisbon. Il n'y aurait pas survécu. Mais il en oubliait l'essentiel. Lisbon n'était toujours pas là et il commençait à avoir un mauvais pressentiment. Le véhicule du coroner était toujours sur le parking. Jane n'avait toujours pas le droit d'entrer dans l'infirmerie.
Alors qu'il rongeait son frein, en essayant d'apercevoir quelque chose, depuis le bout du couloir, il fut rejoint par Cho et Van Pelt. Si le premier ne laissait rien paraître, Grace ne pouvait retenir ses émotions.
Cho posa sa main sur l'épaule de son collègue: "Tu tiens le choc vieux?"
Jane: "C'est un coup dur. Luther était quelqu'un d'honnête. Je l'aimais bien. Mais je m'en remettrais."
La rouquine éclata en sanglots déclenchant la stupeur du mentaliste.
Jane: "Je suis désolé Grace, j'ignorais que vous étiez proches."
Cho: "Ils l'étaient pas."
L'asiatique aussi avait la voix chevrotante.
Jane: "Pourquoi tu as l'air bouleversé Cho?"
Cho: "Ils t'ont rien dit?"
Jane, affolé: "Qu'est-ce qui se passe?"
Cho: "Il y a trois victimes. Wainwright, le doc de la prison et..."
Le second chariot du coroner ressortit.
Jane: "Non! Non, non, non. C'est pas possible, pas elle."
Rigsby débarqua, les yeux rouges. Il prit Van Pelt dans ses bras.
Rigsby: "Dites-moi que le légiste s'est trompé, que c'est Jenny."
Cho: "C'est bien le patron. C'est Lisbon."
Ils étaient tous dévastés. Mais si le chagrin prédominait pour le moment, les reproches ne tarderaient pas, visant directement le mentaliste.
Cho perdit son sang froid: "J'espère que t'es satisfait. Tu voulais John le Rouge et par ta faute, deux des notre ont été massacré et qu'est-ce que tu y a gagné? Jenny Jansen s'est fait la malle."
Rigsby: "Hey Cho, vas-y molo. C'est la faute de personne."
Van Pelt ravalant sa tristesse: "Non. Cho a raison. Tu n'es qu'un salopard d'égoïste Jane! Je te déteste."
Elle le gifla violemment. Il la laissa faire sans sourciller car il le méritait. Il en méritait bien plus. Il se dégoûtait d'avoir fait preuve d'un tel laxisme. Sans ça, Lisbon lui dirait "Je vous avez prévenu", au lieu d'être enfermée dans un sac. Elle ne luis adresserait plus ses regards souvent accusateurs et qui pouvaient être si doux parfois.
Par le meurtre de sa meilleure amie, Jenny le tuait une nouvelle fois. Elle était sans conteste la digne héritière de John le Rouge. Il lui avait apprit à frapper là ou ça fait mal.
Mais que s'était-il passé? Comment une prisonnière avait pu perpétrer un massacre comme celui-là, en toute impunité, dans l'enceinte du pénitencier?
Flashback
Vingt minutes plus tôt...
Wainwright montra son badge à l'agent de sécurité, posté à l'entrée du couloir, puis accéda à l'infirmerie. Il passa la porte et la vit, assise dur le lit, auscultée par le médecin de la prison.
Wainwright: "Dr, comment va-t-elle?"
Le Dr: "L'anesthésie s'est presque entièrement dissipée. D'ici quelques heures, elle sera parfaitement rétablie."
Jenny: "Jusqu'à la prochaine fois."
Wainwright prenant la place du médecin: "Il n'y aura pas de prochaine fois."
Jenny: "Bien sûr que si."
Wainwright: "Pas si tu coopère en nous donnant John le Rouge."
Jenny esquissant un sourire: "Ca n'arrivera jamais."
Wainwright: "Il le faudra bien. Si tu ne veux pas revivre ça, une deuxième fois."
Elle éclata de rire.
Jenny: "Pourquoi tu insistes autant? Qu'est-ce qu'il te faut pour comprendre une bonne fois, que tu n'as aucune chance de me convaincre?"
Wainwright: "Tu aurais peut-être du appuyer sur la détente, au Brésil. Tu serais débarrassée de moi."
Le médecin ne revenait pas et Luther trouva ça louche. Il alla jeter un oeil, dans le couloir, désert. Lorsqu'il revint à l'intérieur, Jenny était sur le sol, gémissant en se pliant en deux. Une de ses main était menottée à la tête du lit. Le jeune homme vint à son secours, inquiet. Sans réfléchir, il la libéra.
Wainwright: "Qu'est-ce que tu as?"
Elle releva les yeux sur lui.
Jenny: "J'avais tord. Il n'y aura pas de prochaine fois."
Il se recula, tombant à la renverse, une main sur le cou. La surprise se lisait sur son visage.
Jenny lui chuchota à l'oreille: "Cette fois, c'est un adieu Luther. Tu n'aurais pas du rester. Tu me manqueras."
Elle l'embrassa sur les lèvres avant qu'il ne ferme les yeux.
Après en avoir fini avec Wainwright, jenny ordonna à l'homme de main de John le Rouge qui l'avait rejointe, de déplacer le corps de l'agent hors du bâtiment. Il s'exécuta, puis revint dans l'infirmerie. Elle s'occupa ensuite du médecin, assommé et ligoté dans le bureau attenant. Jenny l'acheva rapidement sans qu'il reprenne conscience. L'heure n'était plus à la torture mais à l'efficacité. Le gardien, elle l'avait, un moment avant, confié aux bons soins de son complice qui le prépara en suivant ses indications.
Tout était en place, lorsque l'agent Lisbon fit son entrée. Elle vit exactement ce que Jenny voulait qu'elle voit. A savoir, la jeune femme exécutant Wainwright. Son complice déposa Térésa, inconsciente, sur le lit. Elle était menottée, prise au piège.
Jenny s'approcha d'elle et la gifla: "Hey oh!! Térésa! Debout!"
Lisbon cligna des yeux en revenant à elle.
Jenny: "Ah, enfin. Vous avez faillit tout rater."
L'agent regarda du côté de la sortie, bloquée par un homme imposant.
Jenny: "N'y pensez même pas. Vous seriez morte avant de poser un pied par terre."
Lisbon marmonna: "Wainwright..."
Jenny: "Ah Luther. Un jeune homme charmant. Je le regretterais presque."
Lisbon: "Qu'est-ce que vous lui avez fait?"
Jenny: "Vous n'écoutez pas. J'ai dis presque."
Lisbon: "Il aurait tout fait pour vous."
Jenny: "Je sais. Ca m'a été très utile d'ailleurs."
Lisbon: "Vous avez tué un flic, vous êtes fichue."
Jenny: "Ca j'en doute. Mais pour vous c'est certain."
Lisbon: "Dans peu de temps, il y aura des flics partout, vous ne sortirez jamais d'ici vivante."
Jenny: "Parlez pour vous."
Elle balada sa lame sur le cou de Térésa qui plissait les paupières, à chaque entaille. Mais elle tenait bon, ne la suppliant pas, ne pleurant pas. Elle ne lui donnerait pas cette satisfaction.
Jenny: "Je suis impressionnée agent Lisbon. Vraiment. Vous auriez pu avoir le poste de Luther. Ca tombe bien, il vient de se libérer. Oh... mais c'est vrai, vous ne pourrez pas. Vous serez morte. Suis-je bête."
Lisbon: "Vous êtes une malade."
Jenny: "Ca je le sais. Mais je serais une malade en vie."
Elle enfonça le scalpel sur la gorge de sa victime jusqu'à ce qu'elle pénètre dans sa chair, faisant jaillir son sang sur les draps. Lisbon aurait succombé rapidement à ses blessures, si Jenny n'avait retenu sa main. Elle pensa à son mentor. Il ne serait pas content d'elle. Toucher à Lisbon équivalait à s'attaquer à Jane.
Elle modifia alors ses plans en lui administrant un puissant sédatif, avant de fuir.
Fin du flashback
Les agents du CBI n'étaient plus des collaborateurs de Lisbon, mais des amis de Térésa, pleurant sa disparition. C'est alors que le brancard transportant la jeune femme se dirigea vers le parking, sous leurs regards incrédules. Un secouriste avait détecté un faible poux et c'est ce pourquoi le transfert de la patiente avait traîné en longueur. Ils l'avaient stabilisée avant de la déplacer. Elle était vivante.
Soulagés, le groupe ne présenta pas pour autant d'excuses à Jane. Ils étaient encore trop choqués. Cela viendrait plus tard, une fois que la tension serait redescendue.
Un peu grogui, Térésa reprit ses esprits dans l'ambulance. Le mentaliste, près d'elle, lui tenait la main. Il était heureux. Il avait cru mourir avec elle.
Lisbon: "Vous l'avez eu... Vous l'avez rattrapée?"
Jane: "Ne parlez pas, il ne faut pas vous fatiguer."
Lisbon: "Alors elle est dans la nature. Wainwright?"
Jane: "Il n'a pas eu votre chance."
Lisbon: "Pourquoi lui et pas moi. Ca n'a pas de sens."
Jane: "Sans doute à cause de John le Rouge."
Ils furent interrompus par l'intervention de l'asiatique.
Cho: "On a retrouvé le patron. Il est vivant."
Ils le regardaient, interloqués. C'était pourtant son cadavre dans le véhicule du coroner.
Cho précisa: "Jenny n'a fait que le droguer, comme vous. Elle a défiguré ce type et a échangé leurs vêtements, pour le faire passer pour Wainwright."
Elle avait finalement renoncé à son carnage, en laissant la vie sauve aux deux agents du CBI. Etait-ce pour leur prouver qu'elle contrôlait les évènements et qu'elle était la seule à décider qui doit vivre ou mourir, quand et de quelle manière?
Dans une ville abandonnée, au beau milieu du désert du Névada, une limousine blanche avançait avec, à son bord, une Jenny Jansen libre comme l'air. C'est finalement grâce à son mentor qu'elle s'était tirée de ce mauvais pas.
Jenny: "Je crois que j'ai trop présumé de mes capacités."
JLR: "J'ai ma part de responsabilité. Je t'ai cru prête à voler en solo. C'était prématuré. Mais ne t'en fais pas, je vais prendre soin de toi, dorénavant. Si tu acceptes de rejoindre notre organisation."
Jenny: "Je crois que c'est la meilleure chose à faire. Comment je pourrais refuser. Je te dois la vie."
JLR: "Tu n'as pas entièrement échoué Jenny. Aujourd'hui, tu as appris une leçon importante. La pitié. C'est une qualité salutaire à bien des égards."
Le véhicule stoppa devant une habitation, d'où sortait une jeune femme brune, au teint mat. Elle monta avec eux, prenant place en face de Jenny.
JLR: "Voici ma meilleure élève. Vous avez beaucoup à apprendre l'une de l'autre. Loreleï je te présente JJ."
Loreleï: "Bienvenue dans la famille JJ."
FIN.
Invité- Invité
Re: Murder by numbers ^
Oh purée, des morts, qui ne sont pas morts et Loreleï qui rencontre la psychopathe...
Ta fic est partie dans tous les sens et ça n'a pas été facile de voir où tu voulais en venir mais au final, je crois que tu t'en es as trop mal sortie.
Ta fic est partie dans tous les sens et ça n'a pas été facile de voir où tu voulais en venir mais au final, je crois que tu t'en es as trop mal sortie.
Re: Murder by numbers ^
Autant tu maîtrises de façon assez impressionnante les OS autant il est clair que tu te laisses souvent déborder dans tes fics.
On a du mal à te suivre tant tu proposes de "chemins de traverse"
Wainwright et Lisbon vivants et Jenny qui rejoint la "petite troupe" de
Le final est à l'image de la fic assez spécial.
On a du mal à te suivre tant tu proposes de "chemins de traverse"
Wainwright et Lisbon vivants et Jenny qui rejoint la "petite troupe" de
Le final est à l'image de la fic assez spécial.
Johel- In Jane we trust
- Personnage préféré : Jane et Cho
Loisirs : Lecture, ciné, jeux vidéo et suuuurf !
Localisation : près de l'océan
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