The Mentalist...The Ultimate Season
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Murder by numbers ^

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Message  Peanut Ven 31 Aoû 2012 - 23:03

Mourra ou mourra pas ?

Justice est rendue, et comme le dis Johel, j'ai comme l'impression qu'on va avoir des nouvelles de notre ami :rj:
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Message  Invité Sam 1 Sep 2012 - 18:34

Là est la question!!! demon Vous le saurez dans trois chapitres... Wink

Chapitre 28

Son destin était scellé, la fin était proche. Mais encore abstraite pour elle. Jenny avait donné la mort à maintes reprises et pourtant, elle ignorait ce que ses victimes avaient ressenties lorsqu'elles rendaient leur dernier souffle.
Bientôt, elle aurait la réponse à cette question. Mais cela pouvait prendre des années, avant qu'elle n'y soit confrontée. Il était rare que les jugements soient appliqués en quelques semaines. Son procès était encore très récent, elle bénéficiait donc d'un sursis dont la durée étaient aléatoire, mais elle profiterait de chaque seconde.

Après deux jours passé entre les quatre murs de sa cellule, dans le couloir de la mort, elle reçut une lettre.

La gardienne ouvrit la lucarne de sa porte: "Jansen! T'as du courrier!"
Jenny: "Vous l'avez décachetée bien sûr."
La gardienne: "C'est le règlement. Je sais pas qui est ton admirateur, mais il t'a rien écrit. Y'a rien qu'une feuille parfumée à la fraise."
Jenny ramassant l'enveloppe: "Merci."

Elle sortit la lettre et la sentit en souriant. Il lui avait promis qu'il ne serait jamais loin et il avait tenu parole. Par ce signe, il voulait qu'elle sache qu'il ne la laisserait pas tomber. Elle s'installa à son minuscule bureau, se munit d'un crayon et colora la feuille, faisant apparaître un smiley, au centre.
A présent, elle en était sûre, elle n'avait plus rien à craindre.

Au CBI, le quotidien avait repris ses droits. Le dossier Jansen était définitivement classée. Son ordre d'exécution était arrivée à la prison ainsi qu'au bureau de Wainwright. Il en avait fait la demande expresse. Bien que cette affaire soit bouclée, il tenait à être informé de chaque étape jusqu'au dénouement final.

En vérité, il espérait encore un miracle. Il avait été jusqu'à écrire au gouverneur, pour plaider la cause de la jeune femme, afin d'obtenir une grâce. Mais cet effort s'avéra stérile.

L'employé du courrier ressortit de son bureau avec une énième lettre adressée au gouverneur. Le consultant la repéra sur le dessus de la pîle et la prit.

JD: "Faites pas l'idiot Jane. C'est un pli urgent."
Jane essayait de lire par transparence: "C'est de l'agent Wainwright."
JD: "C'est le cinquième courrier de ce style qu'il envoie."
Jane: "Hum. Il est tenace. Mais je doute que ça persévérance soit récompensée."
JD: "Mr Jane! Je ne l'ai dit à personne. Mais je crois que j'ai failli être une de ses victimes."
Jane: "Comment ça?"
JD: "Le soir où ce gars est mort. On a été boire un verre dans la même boîte. Elle m'a dragué ouvertement jusqu'à ce que je lui parle de mon ex."
Jane: "Autrement dit, de Lisbon."
JD surpris: "Vous... vous le saviez?"
Jane: "Pour vous deux? Tout le monde le savait."
JD: "Bref, quand j'ai prononcé son nom, elle est devenu distante. Qu'est-ce que ça veut dire?"
Jane: "Lisbon vous a sauvé la vie."

Le consultant continua son chemin, mais fut rattrapé par la dite collègue.

Lisbon: "Salut! De quoi vous parliez avec JD?"
Jane: "Vous ne m'avez jamais dit qu'il y avait eu quelque chose entre vous."
Lisbon: "Et je ne vous le dirais jamais. Je laisse travailler votre imagination, que je sais très fertile."

Le blond pris la direction de l'ascenseur.

Lisbon: "C'est tout! Vous ne me harcelez pas? Vous êtes souffrant?"
Jane: "Une autre fois. J'ai une course à faire."

Elle n'eut pas le temps de lui demander de précision, il était déjà loin. L'agent réintégra ses quartiers, comme d'habitude. Son répit fut de courte durée, car Van Pelt lui apporta la nouvelle qui avait fait le tour du building.

Grace: "Patron. Le pénitencier vient de nous faxer l'ordre d'exécution de Jenny Jansen. C'est pour dans sept jours."
Lisbon: "Et bien ça n'a pas traîné."
Grace: "Il va leur falloir des témoins dont au moins un agent du CBI."
Lisbon: "Je suppose que je devrais y aller. Assister à ce spectacle morbide n'est pas quelque chose que je peut exiger de mes agents."
Grace: "Peut-être que Cho pourrait s'en charger. Il fait toujours preuve d'un certain détachement, au cours des enquêtes."
Lisbon: "Je vais y réfléchir. Merci Grace."

La rouquine se retourna, tombant nez à nez avec le patron. Il avait épié leur conversation par hasard.

Wainwright: "Ne vous embêtez pas à y réfléchir, Lisbon. Je m'y rendrais."
Lisbon: "Vous êtes sûr?"
Wainwright: "C'est une tâche que je ne décemment peux pas confier à un autre."
Lisbon: "Vous n'y êtes pas obligé. Cho conviendra très bien pour représenter le CBI."
Wainwright: "Ce n'est pas qu'une histoire de représentation. J'ai un devoir moral dans tout ce qui s'est produit. Envers les familles des victimes et envers Jenny."
Lisbon: "Vous n'avez rien fait. Mr ce n'est pas de votre faute."
Wainwright: "Si justement. J'aurais pu arrêter tout ça. Il n'y aurait pas eu tant de morts. On a vécu ensemble pendant plus d'un mois. Comment est-ce je ne l'ai pas démasquée? J'ai reçu une formation pour détecter les signes de maladies mentales. Toutes ces vies auraient pu être épargnées y compris la sienne."
Lisbon: "C'est le propre des psychopathes, d'avoir plusieurs visages. Même Jane a mis du temps avant de mettre au jour sa vrai nature. Elle nous a tous menés en bâteau."
Wainwright: "Vous savez Lisbon, je lui ai presque trouvé des circonstances atténuantes. Je me suis imaginé qu'il y avait quelqu'un au-dessus d'elle qui tirait les ficelles et que Jenny n'était qu'un pion dans le jeu malsain de John le Rouge. Je me suis trompé. Elle n'est rien de plus qu'une dangereuse détraquée manipulatrice."
Lisbon: "Laissez-moi m'occuper de ça. Vous devriez prendre quelques jours de congés. Vous êtes au bord de la dépression. Ca vous fera du bien de faire le vide."
Wainwright: "C'est un bon conseil que je vais suivre. Mais une fois que tout sera fini. Je tiens à être présent. Personne ne devrait mourir seul."
Lisbon: "C'est exact. Je comprend."

Effectivement, ce jour-là, dans le public, il n'y aurait que des gens hostiles à la condamnée. Personne ne lui apporterait le soutient, le réconfort dont chaque être humain avait besoin, au dernier moment de son existence.
Bien qu'il ait retrouvé sa lucidité quand au comportement de la jeune femme, Wainwright tiendrait ce rôle. Ne serait-ce qu'en souvenir des bons moments (plus ou moins sincères) qu'elle lui avait offert et occultant les mauvais. Il restait persuadé qu'il y avait du bon enfoui en elle, une part d'humanité qui contribuerait à sauver son âme. Certes c'était une pensée quelque peu utopique, mais qui apaisait le jeune homme.

Pendant que ses collègues phylosophaient sur le bien et le mal, le mentaliste, lui, préférait se maintenir dans le concret. Les jours de Jenny étaient comptés et il devait coûte que coûte lui faire cracher le morceau à propos de leur ami commun.
Il ne partait pas gagnant, il n'avait pas de quoi la convaincre, si ce n'était la possibilité de sauver sa vie. Une vie qui ne semblait pas avoir tant d'importance pour elle. Ca, il l'avait constaté à l'énoncé de la sentence. On lui aurait apprit qu'on avait rayé sa voiture, ça lui aurait fait le même effet. Mais comme elle l'avait souligné, il n'était pas homme à reculer devant les obstacles, particulièrement ceux qui le séparaient de John le Rouge.

La visite du mentaliste coïncidait avec le moment de la promenade de la détenue. En tant que prochaine exécutée, elle bénéficiait d'une heure seule, dans la cour de la prison. Seule, signifiant sous la garde de trois personnes.
Muni de sa carte du CBI, Jane obtint le droit de fouiller la cellule de Jenny. C'était la première fois que Jane pénétrait dans le couloir de la mort. C'était très impressionnant, même pour lui. L'atmosphère était très différente de celle du reste de la prison, plus oppressante. Un silence angoissant y régnait. Enfin, jusqu'à ce que les pensionnaires de l'endroit n'aperçoivent le visiteur. Le calme se changea en chaos général.
Le consultant parcourut les derniers mètres sous les sifflets et les allusions salasses de ces femmes, agrippées aux grilles de leur cellule. Il sourit et les cris redoublèrent.

La gardienne: "Quel succès! Remarquez, elles ont bon goût."

Arrivés devant la porte de la cellule, elle la déverrouilla et le laissa entrer. Elle ne le lâchait pas des yeux, à tel point que Jane se sentait déshabillé par son regard.

Jane: "Elle a eu des visites?"
La gardienne: "Personne appart l'agent Wainwright."

Il déplaça les objets sur le bureau.

Jane: "Peut-être des appels, des courriers?"
La gardienne: "Oui. Hier. Une lettre bizarre. Une page blanche."
Jane: "Où a-t-elle été postée?"
La gardienne: "Heu, San Francisco je crois."

Le mentaliste détailla les documents punaisés sur le mur et devina la fameuse page. A l'aide d'un mouchoir, il la décrocha. Son parfum de fraise lui rappela le shampoing de sa petite fille. Clin d'oeil macabre de son ennemi? Il retourna le papier pour découvrir le smiley, au verso.

La gardienne: "Qu'est-ce que c'est?"
Jane: "Une pièce à conviction. Vous avez un sachet?"

Elle alla au bureau de garde et lui remit une poche en plastique, dans laquelle il enferma la preuve.
Quand Jenny revint, elle constata la disparition de son bien mais n'en fut nullement affectée. Ce vol, était signé Patrick Jane et elle savait ce qu'il allait en faire. Elle avait laissé ce dessin bien en vu, pour qu'il ne puisse pas le manquer. Il faisait exactement ce qu'elle avait prévu.

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Message  Johel Sam 1 Sep 2012 - 21:12

prie pas d'histoire alambiquée pour sortir Jenny du couloir de la mort
Même :rj: va avoir du mal à l'aider...à moins qu'il ne veuille en finir avec elle. Elle devient plutôt gênante.
Je vais attendre de voir ce que tu nous réserve.
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Message  Invité Sam 8 Sep 2012 - 16:25

T'inquiète pas Johel, je vais essayer de faire simple, ou du moins pas trop compliqué. :roll2:

Chapitre 29

La veille de l'exécution, le gouverneur n'avait pas donné signe de vie. Donc, Jennyfer Jansen recevrait, comme prévu, l'injection mortelle, à minuit, ce samedi. Hasard du calendrier, c'était précisément le jour de son anniversaire. "Quel cadeau inoubliable" se dit-elle, ironiquement.
Tout était planifié, dans le moindre détail, ses adieux à ses proches, son dernier repas et enfin le moment fatidique. Son père n'avait pas eu la force de se déplacer, il n'avait pas le courage de la voir ni d'entendre le son de sa voix. Il lui avait envoyé le faire part de sa naissance, en guise d'au revoir: "Aujourd'hui, le 15 février 1982, nous accueillons notre petit ange, Jennyfer. Que Dieu veille sur elle." Un mot était ajouté au bas de la lettre: "Pardonne-moi de t'avoir abandonné, quoi que tu ais fais, tu resteras ma petite fille. Ton père qui t'aime."

Il était plus que probable que personne ne viendrait la pleurer et cela lui était totalement égal. Elle ne savait pas encore comment, mais elle s'en tirerait sans heurs. C'était une certitude, à condition que le timing soit parfait.
Le jour J, à 15h, la demoiselle fut conduite dans une salle pour recevoir la visite de sa famille et ses éventuels amis. Elle y demeura pendant une heure, avant de rappeler la gardienne.

Jenny: "Inutile d'attendre plus longtemps, personne ne viendra."

Elle passa le reste du temps impartie, dans la cours de la prison, assise sur le sol en terre battue. Elle observait les allées et venues des personnels et des visiteurs, comme autrefois, dans son jardin de San Francisco, lorsqu'elle était encore une enfant innocente.
Soudain, elle se rendit compte que c'était peut-être vraiment la fin. Peut-être que son mentor n'avait pas l'intention de l'aider, finalement. Peut-être qu'il voulait saisir l'opportunité de se débarrasser d'une concurrente sans se salir les mains? Cette idée lui fit froid dans le dos.

Jenny bredouilla: "Non, il ne me ferait pas ça."

Elle entendit à peine le grincement métallique de la grille qui se refermait. Des pas se rapprochaient lentement d'elle.

Jenny se releva: "J'ai cru que tu ne viendrais plus."

Cette réplique n'était pas destiné à ce visiteur, elle le comprit en se retournant.

Jenny: "Oh. C'est toi."

Sa déception n'était pas simulée, elle était tout ce qu'il y a de plus franc.

Wainwright: "Tu attendais quelqu'un d'autre?"
Jenny: "Mon père. Mes nombreux amis..."
Wainwright: "Désolé, il n'y a que moi."
Jenny: "Bah! Une seule personne c'est mieux que rien."

La gardienne revint la chercher pour la ramener en cellule.

Jenny: "Voilà mon chaperon."
Wainwright: "Déjà!"
Jenny: "Et oui. Je dois me préparer, dîner, et me faire belle pour mes bourreaux et mon public."

On lui entrava à nouveau les bras et elle retourna en piétinant, vers le bâtiment. L'agent la regardait s'éloigner, les bras ballants. La jeune femme cessa d'avancer, murmurant quelque chose, à l'oreille de sa gardienne.

Celle-ci fit un signe de la main à l'agent qui s'approcha: "Vous avez deux minutes."
Elle s'écarta, ensuite de quelques mètres.

Jenny: "Tu sais Luther, je n'ai pas toujours été malhonnête avec toi."
Wainwright: "Comment je peux être sûr que tu ne me mens pas? Tu l'as fais tant de fois depuis que je te connais. Enfin, ce n'est qu'une façon de parler parce qu'en fait, je ne te connais pas."
Jenny: "C'est logique que tu m'en veuilles. Je ne cherche pas à minimiser mes actes, j'ai le sang de nombreux hommes sur les mains. Mais pas le tiens."
Wainwright: "Tu oublis le Brésil?"
Jenny: "Je n'ai jamais pressé la détente."
Wainwright: "Tu l'aurais fait si le FBI n'était pas intervenu?"
Jenny: "D'après toi?"

La gardienne: "Ca suffit! C'est l'heure."

Elle la tira par le bras.

Wainwright la suivit: "Je crois que oui."
Jenny: "Peut-être, peut-être pas. Au revoir Luther. C'était distrayant de jouer avec toi."

Par cette réflexion, elle dissipait tous les doutes qui subsistaient chez le jeune homme. Elle s'était moquée de lui depuis leur première rencontre. Tout était faux de A à Z. Il réalisa trop tard, qu'elle avait joué avec lui, comme John le Rouge avec Jane. Voilà pourquoi, il était vivant. Conformément aux recommandations de son mentor, elle avait choisi un pion à harceler mais sans le tuer.

Il devait accepter la réalité, si sordide soit-elle. Dans quelques heures, Jenny ne serait plus. Mais cela n'atteignait pas la jeune femme. Ce qui semblait étrange à l'agent. En effet, il avait assisté à plusieurs exécutions et même le plus aguerri des meurtriers craquait à l'approche de la fin. Mais pas elle. Jenny était détendu et sereine.
Alors, c'était vrai. cette fille était comme les pires psychopathes, hermétique à toutes émotions. C'était vraiment effrayant. Wainwright préféra occulter cet aspect qui le rendait malade. Sans ça, il n'aurait pas le courage d'assister à l'exécution.

L'heure fatidique arriva. La jeune femme fut allongée sur la table, où on la sangla, pour l'empêcher de bouger. Des médecins s'affairaient autour d'elle, veillant à ce que le dispositif ne connaisse pas de défaillance.
Le public prit place dans l'observatoire. Il était composé de quelques-un des parents endeuillés, suite aux assassinats perpétrés par la condamnée. A priori, pas de visage amical, envers elle. Sauf un.

Lisbon entra dans le sas où attendait son patron, bloqué devant la porte.

Wainwright: "Nous y sommes."
Lisbon: "Vous devriez rester ici. Je vais vous remplacer."
Wainwright: "Non, je... je lui ai parlé et... quel idiot! Je me suis fais balader comme un débutant."
Lisbon: "On l'a eu et elle ne fera plus de mal à personne. C'est le plus important."
Wainwright: "Alors pourquoi j'ai la sensation que ce n'est pas fini?"
Lisbon: "C'est bizarre, moi aussi... Vous avez vu Jane?"
Wainwright: "Pas depuis ce matin."

Ils s'assirent parmi les autres "spectateurs" et le rideau s'ouvrit sur la condamnée. Elle était calme, les bras en croix, transpercés d'aiguilles, reliées à la machine qui diffuserait le poison dans ses veines.
Elle tourna la tête vers ces regards haineux. Elle sourit à quelqu'un, au fond de la salle. Il lui renvoya son sourire.
Lisbon remarqua son manège et balaya la salle des yeux, sans y trouver de visage suspect.

Wainwright, ne détournait pas son attention de la prisonnière: "Elle n'a pas l'air d'avoir peur."
Lisbon: "Rien d'étonnant, elle est folle."

L'horloge indiquait 23h59. A minuit, le mécanisme se déclencha, faisant retentir une alarme. En entendant ce bruit désagréable, le coeur de Luther rata un battement. Le contenu de la première seringue se dispersa dans l'organisme de Jenny qui sombra dans l'inconscience. Le deuxième piston allait commencer à descendre, quand le téléphone rouge sonna.
Le médecin arracha littéralement la perfusion avant que le produit n'atteigne son but. Le rideau se referma, sous les murmures des personnes présentes.

Wainwright: "Qu'est-ce qui se passe? Pourquoi ont-ils interrompu le processus?"
Lisbon ne trouva qu'une réponse: "Jane."
Wainwright: "Quoi?"
Lisbon: "Je vous pari mon salaire du mois que Jane est chez le gouverneur et qu'il l'a convaincu de stopper l'exécution."

Le jeune homme esquissa un sourire. Bien qu'il ne se leurre plus sur la véritable personnalité de Jenny, il était tiraillé entre soulagement et incertitude.
Lisbon se leva de son siège, à l'image des participants qui vidèrent les lieux, dans l'incompréhension. Elle se permis de pénétrer dans la salle de contrôle, attenante à la pièce où Jenny aurait du succomber. Elle voulait savoir la raison de cette annulation.
Son patron, lui, hésitait à rejoindre la prévenue. Malgré ses efforts, il avait besoin de voir si elle allait bien. C'était complètement incohérent avec le discours qu'il avait tenu, auparavant, et c'est exactement de ça que ça aurait l'air pour Lisbon. Il trouva donc une excuse fallacieuse pour se rendre à l'infirmerie.

Wainwright: "Pendant que vous allez vous renseigner, je vais passer quelques coups de fils de mon côté."
Lisbon: "Bonne idée."

Elle n'était pas dupe et il était mauvais comédien. Elle savait bien qu'il allait prendre des nouvelles de la jeune femme. Dans la pièce des téléphone, le gardien qui avait pris l'appel lui apprit que Jenny avait bénéficié d'un sursis, après la découverte d'un élément établissant une possible connexion entre la détenue et John le Rouge.
Lisbon fulminait car c'était exactement ce qu'elle avait craint. Jane avait obtenu ce qu'il cherchait. Mais laisser cette fille en vie était terriblement risqué d'après elle.
Jenny était parfaitement capable de leur fausser compagnie quand elle le désirerait. Ce qui causait l'angoisse de Térésa, ce n'était pas tant les sentiments que son chef conservait encore (ils ne s'effaceraient pas en un claquement de doigt) mais plutôt l'habileté avec laquelle Jenny s'en servirait à son avantage.

Lisbon était en route pour s'assurer que celle-ci n'insuffle pas d'idées lui permettant de manoeuvrer l'esprit déjà fragilisé de Waiwright. Mais elle fut stoppée dans son élan, par un appel de son consultant.

Lisbon: "Vous tombez bien vous! Qu'est-ce que vous avez fichu, Jane!"
Jane: "De la colère. Hum... J'en déduis que ça a marché."
Lisbon: "Bravo Jane! Grâce à vos tours de passe passe, une meurtrière a échappé à son châtiment."
Jane: "Le jeu en vaut la chandelle. Croyez-moi."
Lisbon: "Justement, je ne crois pas."
Jane: "Elle finira par me dire ce que je veux savoir. Tout ce que je veux savoir."
Lisbon: "Votre intuition vous a quitté visiblement. Elle sera plus difficilement influençable à mon avis. Si vous aviez vu son attitude quand ils ont commencé..."
Jane: "Vous pouvez préciser?"
Lisbon: "Elle souriait."
Jane: "Probablement un dernier affront destiné à Wainwright ou à vous."
Lisbon: "Non, elle regardait quelqu'un d'autre. Malheureusement, je n'ai pas pu voir de qui il s'agissait. Ou alors, il n'y avait personne."
Jane: "C'était lui."
Lisbon: "Vous croyez que John Le Rouge aurait prit un risque pareil?"
Jane: "Vous oubliez qu'à part Jenny, personne ne sait à quoi il ressemble."
Lisbon: "Il est peut-être encore ici."

Elle détailla chaque personne, son portable collé à l'oreille.

Jane: "Si c'est le cas, il ne peut être qu'à un seul endroit."
Lisbon: "Je vous rappelle."

Elle se mit à courir droit vers l'aile médicalisée du pénitencier. Arrivée dans le couloir qui menait à l'infirmerie, elle dégaina son arme et avança prudemment. Il n'y avait pas un bruit. Ce silence anormal et l'absence d'officier à l'entrée, indiquaient que quelque chose s'était produit ou était en passe de se produire. Elle voulu contacter son équipe, avant de s'aventurer plus loin, mais elle n'en eu pas le temps. Un coup à la base de la nuque lui fit perdre l'équilibre. Elle tituba jusqu'à l'infirmerie.
Là, elle pu entrevoir Jenny ressortant une lame ensanglantée d'un corps dont elle ne vit pas le visage.

Jenny: "Agent Lisbon! Bienvenue, à notre petite fête. Il ne manquait plus que vous."

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Message  Johel Lun 10 Sep 2012 - 21:34

Jane qui permet à Jenny d'échapper à la peine de mort pour assouvir sa vengeance cross
Ne me dis pas qu'elle a trucidé Wainwright tout de même hall ou alors...Jane :shocked:
ça fait un peu beaucoup tout de même de la voir pouvoir agir aussi librement dans cette prison, même si on peut supposer que :rj: n'est pas loin...
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Message  Karo Mar 11 Sep 2012 - 12:46

Hate de connaitre la suite
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Message  Peanut Mer 12 Sep 2012 - 18:44

J'ai pris du retard dans mes lectures de fics et du coup, je tarde à poster des commentaires...

Alors, :rj: serait-il venu voir Jenny et est-ce que Luther s'est fait tué à force d'être trop con ?

Comment Jane à pu trouver le lien entre :rj: et Jenny et quel est le gros argument qu'il ait donné au gouverneur pour que celui-ci stoppe l’exécution ?

J'espère que ça va s'éclaircir dans les prochains chapitres =)
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Message  Invité Sam 15 Sep 2012 - 18:25

Voilà le dernier chapitre.

Chapitre 30

Sans nouvelles de Lisbon, Jane arriva à la prison, vingt minutes plus tard. Il allait couper le moteur, quand l'annonce d'une évasion du pénitencier fut faite, à la radio. Il accourut immédiatement, dans le bâtiment. Il eut quelques difficultés à accéder au quartier des condamnés à mort, dans toute cette confusions. les couloirs grouillaient littéralement d'agents du FBI.

Ce n'est pas ça qui le frappa en premier, mais le cordon de police qui entravait la porte de l'infirmerie. Tout à coup, Jane perdit son souffle, il imagina le pire. Une seule question le taraudait: "Où est Lisbon?"
Personne ne faisait attention à lui, personne ne lui disait quoi que ce soit. Il était dans le brouillard. C'est là que le chariot du légiste passa à côté de lui. Il y avait bien un cadavre. Mais qui était allongé dans ce macabre sac de plastique noir?

Il ne supportait pas la pensée que Térésa puisse être morte, tout ça parce qu'il avait fait surseoir à l'exécution de Jenny Jansen. Tout ça pour attraper John le Rouge. Il s'avança vers les légistes.

Jane: "Attendez messieurs. Qui est-ce? Térésa Lisbon?"
Le médecin: "Non. Notre client est un homme."

Il pouvait enfin respirer.

Jane: "Vous pouvez me dire son nom?"
Le médecin: "Il n'est pas identifiable mais c'est un flic. Mon collègue a récupéré son badge, il vous en dira plus."
Jane: "Je peux le voir."
Le médecin: "Si vous voulez, mais j'espère que vous avez le coeur bien accroché."

Il ouvrit le sac, sur le visage méconnaissable du cadavre.

Jane: "Elle s'est acharnée sur lui."

Le second médecin lui remit l'insigne de l'agent, dans la foulée, attestant de l'identité de la victime.
Voilà, Jenny avait fait le ménage derrière elle, éliminant les derniers témoins. Elle avait encore berné Wainwright en abusant de son faible pour elle. Sauf que cette fois, elle n'avait pas fait dans la demi mesure avec lui. C'était bien triste qu'un homme aussi jeune ait été fauché si brutalement et qui plus est par la femme dont il était amoureux. C'est ce qui l'avait perdu pour de bon.

Aussi horrible que cela paraisse, Jane était soulagé que ce ne soit pas Lisbon. Il n'y aurait pas survécu. Mais il en oubliait l'essentiel. Lisbon n'était toujours pas là et il commençait à avoir un mauvais pressentiment. Le véhicule du coroner était toujours sur le parking. Jane n'avait toujours pas le droit d'entrer dans l'infirmerie.

Alors qu'il rongeait son frein, en essayant d'apercevoir quelque chose, depuis le bout du couloir, il fut rejoint par Cho et Van Pelt. Si le premier ne laissait rien paraître, Grace ne pouvait retenir ses émotions.

Cho posa sa main sur l'épaule de son collègue: "Tu tiens le choc vieux?"
Jane: "C'est un coup dur. Luther était quelqu'un d'honnête. Je l'aimais bien. Mais je m'en remettrais."

La rouquine éclata en sanglots déclenchant la stupeur du mentaliste.

Jane: "Je suis désolé Grace, j'ignorais que vous étiez proches."
Cho: "Ils l'étaient pas."

L'asiatique aussi avait la voix chevrotante.

Jane: "Pourquoi tu as l'air bouleversé Cho?"
Cho: "Ils t'ont rien dit?"
Jane, affolé: "Qu'est-ce qui se passe?"
Cho: "Il y a trois victimes. Wainwright, le doc de la prison et..."

Le second chariot du coroner ressortit.

Jane: "Non! Non, non, non. C'est pas possible, pas elle."

Rigsby débarqua, les yeux rouges. Il prit Van Pelt dans ses bras.

Rigsby: "Dites-moi que le légiste s'est trompé, que c'est Jenny."
Cho: "C'est bien le patron. C'est Lisbon."

Ils étaient tous dévastés. Mais si le chagrin prédominait pour le moment, les reproches ne tarderaient pas, visant directement le mentaliste.

Cho perdit son sang froid: "J'espère que t'es satisfait. Tu voulais John le Rouge et par ta faute, deux des notre ont été massacré et qu'est-ce que tu y a gagné? Jenny Jansen s'est fait la malle."
Rigsby: "Hey Cho, vas-y molo. C'est la faute de personne."
Van Pelt ravalant sa tristesse: "Non. Cho a raison. Tu n'es qu'un salopard d'égoïste Jane! Je te déteste."

Elle le gifla violemment. Il la laissa faire sans sourciller car il le méritait. Il en méritait bien plus. Il se dégoûtait d'avoir fait preuve d'un tel laxisme. Sans ça, Lisbon lui dirait "Je vous avez prévenu", au lieu d'être enfermée dans un sac. Elle ne luis adresserait plus ses regards souvent accusateurs et qui pouvaient être si doux parfois.

Par le meurtre de sa meilleure amie, Jenny le tuait une nouvelle fois. Elle était sans conteste la digne héritière de John le Rouge. Il lui avait apprit à frapper là ou ça fait mal.
Mais que s'était-il passé? Comment une prisonnière avait pu perpétrer un massacre comme celui-là, en toute impunité, dans l'enceinte du pénitencier?

Flashback

Vingt minutes plus tôt...
Wainwright montra son badge à l'agent de sécurité, posté à l'entrée du couloir, puis accéda à l'infirmerie. Il passa la porte et la vit, assise dur le lit, auscultée par le médecin de la prison.

Wainwright: "Dr, comment va-t-elle?"
Le Dr: "L'anesthésie s'est presque entièrement dissipée. D'ici quelques heures, elle sera parfaitement rétablie."
Jenny: "Jusqu'à la prochaine fois."
Wainwright prenant la place du médecin: "Il n'y aura pas de prochaine fois."
Jenny: "Bien sûr que si."
Wainwright: "Pas si tu coopère en nous donnant John le Rouge."
Jenny esquissant un sourire: "Ca n'arrivera jamais."
Wainwright: "Il le faudra bien. Si tu ne veux pas revivre ça, une deuxième fois."

Elle éclata de rire.

Jenny: "Pourquoi tu insistes autant? Qu'est-ce qu'il te faut pour comprendre une bonne fois, que tu n'as aucune chance de me convaincre?"
Wainwright: "Tu aurais peut-être du appuyer sur la détente, au Brésil. Tu serais débarrassée de moi."

Le médecin ne revenait pas et Luther trouva ça louche. Il alla jeter un oeil, dans le couloir, désert. Lorsqu'il revint à l'intérieur, Jenny était sur le sol, gémissant en se pliant en deux. Une de ses main était menottée à la tête du lit. Le jeune homme vint à son secours, inquiet. Sans réfléchir, il la libéra.

Wainwright: "Qu'est-ce que tu as?"

Elle releva les yeux sur lui.

Jenny: "J'avais tord. Il n'y aura pas de prochaine fois."

Il se recula, tombant à la renverse, une main sur le cou. La surprise se lisait sur son visage.

Jenny lui chuchota à l'oreille: "Cette fois, c'est un adieu Luther. Tu n'aurais pas du rester. Tu me manqueras."

Elle l'embrassa sur les lèvres avant qu'il ne ferme les yeux.

Après en avoir fini avec Wainwright, jenny ordonna à l'homme de main de John le Rouge qui l'avait rejointe, de déplacer le corps de l'agent hors du bâtiment. Il s'exécuta, puis revint dans l'infirmerie. Elle s'occupa ensuite du médecin, assommé et ligoté dans le bureau attenant. Jenny l'acheva rapidement sans qu'il reprenne conscience. L'heure n'était plus à la torture mais à l'efficacité. Le gardien, elle l'avait, un moment avant, confié aux bons soins de son complice qui le prépara en suivant ses indications.

Tout était en place, lorsque l'agent Lisbon fit son entrée. Elle vit exactement ce que Jenny voulait qu'elle voit. A savoir, la jeune femme exécutant Wainwright. Son complice déposa Térésa, inconsciente, sur le lit. Elle était menottée, prise au piège.

Jenny s'approcha d'elle et la gifla: "Hey oh!! Térésa! Debout!"

Lisbon cligna des yeux en revenant à elle.

Jenny: "Ah, enfin. Vous avez faillit tout rater."

L'agent regarda du côté de la sortie, bloquée par un homme imposant.

Jenny: "N'y pensez même pas. Vous seriez morte avant de poser un pied par terre."
Lisbon marmonna: "Wainwright..."
Jenny: "Ah Luther. Un jeune homme charmant. Je le regretterais presque."
Lisbon: "Qu'est-ce que vous lui avez fait?"
Jenny: "Vous n'écoutez pas. J'ai dis presque."
Lisbon: "Il aurait tout fait pour vous."
Jenny: "Je sais. Ca m'a été très utile d'ailleurs."
Lisbon: "Vous avez tué un flic, vous êtes fichue."
Jenny: "Ca j'en doute. Mais pour vous c'est certain."
Lisbon: "Dans peu de temps, il y aura des flics partout, vous ne sortirez jamais d'ici vivante."
Jenny: "Parlez pour vous."

Elle balada sa lame sur le cou de Térésa qui plissait les paupières, à chaque entaille. Mais elle tenait bon, ne la suppliant pas, ne pleurant pas. Elle ne lui donnerait pas cette satisfaction.

Jenny: "Je suis impressionnée agent Lisbon. Vraiment. Vous auriez pu avoir le poste de Luther. Ca tombe bien, il vient de se libérer. Oh... mais c'est vrai, vous ne pourrez pas. Vous serez morte. Suis-je bête."
Lisbon: "Vous êtes une malade."
Jenny: "Ca je le sais. Mais je serais une malade en vie."

Elle enfonça le scalpel sur la gorge de sa victime jusqu'à ce qu'elle pénètre dans sa chair, faisant jaillir son sang sur les draps. Lisbon aurait succombé rapidement à ses blessures, si Jenny n'avait retenu sa main. Elle pensa à son mentor. Il ne serait pas content d'elle. Toucher à Lisbon équivalait à s'attaquer à Jane.
Elle modifia alors ses plans en lui administrant un puissant sédatif, avant de fuir.


Fin du flashback

Les agents du CBI n'étaient plus des collaborateurs de Lisbon, mais des amis de Térésa, pleurant sa disparition. C'est alors que le brancard transportant la jeune femme se dirigea vers le parking, sous leurs regards incrédules. Un secouriste avait détecté un faible poux et c'est ce pourquoi le transfert de la patiente avait traîné en longueur. Ils l'avaient stabilisée avant de la déplacer. Elle était vivante.

Soulagés, le groupe ne présenta pas pour autant d'excuses à Jane. Ils étaient encore trop choqués. Cela viendrait plus tard, une fois que la tension serait redescendue.

Un peu grogui, Térésa reprit ses esprits dans l'ambulance. Le mentaliste, près d'elle, lui tenait la main. Il était heureux. Il avait cru mourir avec elle.

Lisbon: "Vous l'avez eu... Vous l'avez rattrapée?"
Jane: "Ne parlez pas, il ne faut pas vous fatiguer."
Lisbon: "Alors elle est dans la nature. Wainwright?"
Jane: "Il n'a pas eu votre chance."
Lisbon: "Pourquoi lui et pas moi. Ca n'a pas de sens."
Jane: "Sans doute à cause de John le Rouge."

Ils furent interrompus par l'intervention de l'asiatique.

Cho: "On a retrouvé le patron. Il est vivant."

Ils le regardaient, interloqués. C'était pourtant son cadavre dans le véhicule du coroner.

Cho précisa: "Jenny n'a fait que le droguer, comme vous. Elle a défiguré ce type et a échangé leurs vêtements, pour le faire passer pour Wainwright."

Elle avait finalement renoncé à son carnage, en laissant la vie sauve aux deux agents du CBI. Etait-ce pour leur prouver qu'elle contrôlait les évènements et qu'elle était la seule à décider qui doit vivre ou mourir, quand et de quelle manière?

Dans une ville abandonnée, au beau milieu du désert du Névada, une limousine blanche avançait avec, à son bord, une Jenny Jansen libre comme l'air. C'est finalement grâce à son mentor qu'elle s'était tirée de ce mauvais pas.

Jenny: "Je crois que j'ai trop présumé de mes capacités."
JLR: "J'ai ma part de responsabilité. Je t'ai cru prête à voler en solo. C'était prématuré. Mais ne t'en fais pas, je vais prendre soin de toi, dorénavant. Si tu acceptes de rejoindre notre organisation."
Jenny: "Je crois que c'est la meilleure chose à faire. Comment je pourrais refuser. Je te dois la vie."
JLR: "Tu n'as pas entièrement échoué Jenny. Aujourd'hui, tu as appris une leçon importante. La pitié. C'est une qualité salutaire à bien des égards."

Le véhicule stoppa devant une habitation, d'où sortait une jeune femme brune, au teint mat. Elle monta avec eux, prenant place en face de Jenny.

JLR: "Voici ma meilleure élève. Vous avez beaucoup à apprendre l'une de l'autre. Loreleï je te présente JJ."

Loreleï: "Bienvenue dans la famille JJ."

FIN.
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Message  Peanut Sam 15 Sep 2012 - 22:25

Oh purée, des morts, qui ne sont pas morts et Loreleï qui rencontre la psychopathe... argh

Ta fic est partie dans tous les sens et ça n'a pas été facile de voir où tu voulais en venir mais au final, je crois que tu t'en es as trop mal sortie.
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Message  Johel Sam 15 Sep 2012 - 22:32

Autant tu maîtrises de façon assez impressionnante les OS autant il est clair que tu te laisses souvent déborder dans tes fics.
On a du mal à te suivre tant tu proposes de "chemins de traverse" hall
Wainwright et Lisbon vivants et Jenny qui rejoint la "petite troupe" de :rj:
Le final est à l'image de la fic assez spécial.
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Message  Invité Dim 16 Sep 2012 - 12:53

Désolée... Arrow
En plus, je venais d'entamer le second chapitre d'une autre fic mais du coup, je crois que je vais laisser tomber ou alors juste écrire pour moi dorénavant. Rolling Eyes Mais bon, c'est pas grave, j'ai l'habitude... Wink
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Message  Johel Dim 16 Sep 2012 - 13:35

coucou lilia
Tu as toujours une bonne base de départ pour tes histoires, le problème c'est que tu ne canalises pas tes idées et tu as tendance à partir dans tous les sens. Tu déroutes les lectrices qui finissent par décrocher.
Quand tu as une idée tu devrais te faire un petit scénario dont tu ne dérogerais plus jusqu'à la fin de l’histoire et ne pas rajouter des intrigues annexes qui parasitent l'histoire...
Comme je te l'ai dis, c'est un plaisir de lire tes OS (une idée, un texte...c'est court mais efficace), avec un peu de "discipline" tu devrais arriver au même résultat avec tes fics... Wink
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