Jalousie ^
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Jalousie ^
Coucou !!
Je sais, j'ai déjà deu fiction en cours, mais l'épisode d'hier m'a totalement traumatisée... ( J'ai même déteste Jane pendant un moment... Et Erica mais elle c'est pas nouveau !! )
Bref, le 4x15 m'a trop inspirer alors je vous poste un os assez long...
Bonne lecture et n'hésitez pas à commenter !!!
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Je n’aime pas beaucoup Erica, enfin, pour dire vrai, je la déteste. Je ne peux pas me la voire celle là !! Elle obtient tout de tout le monde, les hommes sont à ses pieds ! Elle pourrait sortir avec Johnny Depp si elle le voulait, mais non ! Non, elle préfère Jane !
Les larmes dévalent mes joues, je la déteste. Et je déteste aussi Jane.
Il est censé être mon meilleur ami, il est censé être de mon côté quoi qu’il arrive, comme moi je l’ai toujours soutenu, il est censé ne pas me laisser à l’écart, surtout sur MON enquête.
Je ne suis pas en colère, ce qui m’étonne d’ailleurs. Je suis juste… Exténuée, vexée, déçue comme pas deux, et peut être un peu, mais alors un tout petit peu jalouse.
Je marche sous l’eau. Il pleut. C’est la nuit. Il n’y a aucune voiture, alors je marche au milieu de la route. Je sais, c’est dangereux, mais franchement, à ce moment, plus rien n’a d’importance. Je peux mourir là, tout de suite, maintenant, que ça ne me ferais rien. Je serais peut être même soulagée.
Je regarde l’heure, 23 :30. Ca va être à moi. On se relaie pour surveiller Erica. Je ne devais pas faire partie de cette « mission » mais je suis sûre qu’elle va essayer de s’échapper. Alors j’ai demandé à être intégrer. Pour le plus grand plaisir de mes collègues d’un soir, ils pourront rentrer plus tôt.
Je me dirige vers son appartement et monte les escaliers.
Un flic m’interpelle. Il doit avoir une soixantaine d’années.
« - Agent Lisbon ?
-Oui c’est bien moi. Lui dis-je en montrant mon badge.
Je signe le carnet sur la table, prouvant que j’ai bien été à ma « ronde » pendant qu’il me parle.
- Agent Quarm. La prisonnière est à l’intérieur, il y a un autre homme avec elle. »
Un autre homme ? Mon cœur se serre. Ca doit être Jane… Non, quand je lui ai demandé s’il voulait marcher avec moi, il m’a dit qu’il avait un rendez-vous médical. Il n’est pas bien depuis quelques jours, il doit vraiment y être allez. Alors l’homme là bas doit être… Son complice ? Son futur complice ?
Je sors de mes pensées et je me retrouve seule sur le palier, devant la porte. L’agent est partit.
Je sors mon arme et m’approche sans faire de bruit de la porte, que j’ouvre le plus discrètement possible.
Mon cœur rate un battement. Ce n’est pas du tout le complice d’Erica dans cette chambre… Enfin j’espère qu’il ne l’ai pas.
Mes bras et mes jambes tremblent tellement que je suis obligée de m’appuyer sur le chambranle de la porte.
Devant moi, Erica Flynn embrassant langoureusement Jane…
Une fois mes esprits retrouvé, je ferme la porte et tombe sur le sol. Je remonte mes jambes sur mon torse et je les entoure de mes bras.
Je pleure. Je ne sais pas pourquoi. Je suis peut être beaucoup plus jalouse que ce que je ne crois. Je devrais pourtant être heureuse de voir mon meilleur ami dans les bras d’une femme ! Ca prouve qu’il a tourné la page !
Je suis vraiment horrible. Je pleure parce que Jane est de nouveau heureux, pour de vrai. Je suis la pire des amies !!!
La poignée de la porte s’abaisse, quelqu’un va sortir ! Si c’est Jane, je suis foutue. Je me jette sur le côté et j’entre dans un placard. Je ne ferme pas la porte totalement, pour voir ce qui se passe.
Jane sort de la chambre. Seul. Erica n’est pas avec lui. Il a l’air de chercher quelque chose.
« - Y a quelqu’un ?! C’est pas vrai, les flics sont même pas fichus de garder une porte ! »
Il se dirige vers la chaise et s’assois.
Et merde… Pourquoi il ne part pas ?! Je ne vais pas attendre quatre fichues heures en attendant qu’on me relaie dans ce placard ! Il est tout petit, je suis recroquevillée… Un quart d’heure ici et c’est la scoliose assurée !!
Il se lève et prend un carnet posé sur une table.
Encore merde !! C’est le carnet des rondes !!
Un balai s’écrase sur le mur du fond, ce qui alerte Jane.
Il s’approche du placard. Mon cœur bat à une vitesse folle. Qu’est ce que je dois faire ?! Une excuse, vite trouve toi une excuse !!
Le placard s’ouvre sur une tête de Jane surpris. Très surpris.
« - Lisbon ?!! QU’est ce que vous faîtes ici ?!
-Je euh… J’ai entendu un bruit suspect qui venait de là alors je suis venue et euh…
- Ce n’est pas à l’équipe de faire la ronde !
- Non mais… Ils manquaient d’agents alors ils m’ont appelé…
- Lisbon… Vous mentez toujours aussi mal.
- Qu’est ce que vous a dit le médecin ? je demande, contente d’avoir trouver une bonne diversion
- Vous savez que je n’y suis pas allé.
- C’est vrai. »
Il plonge ses yeux dans les miens. Dans ces moments là, je n’ai qu’une envie, le prendre dans mes bras et l’embrasser. Mais l’image d’Erica et lui me font revenir sur terre, et je détourne rapidement les yeux, sentant le rouge me monter aux joues.
« - Lisbon ?
-Vous devriez y aller Jane. » Lui dis-je pendant que je me dégageais du placard.
Je passe à côté de lui, je suis obligée, mais il m’attrape le poignet. Je me retourne et il s’approche de moi. Je ne sais pas quoi faire, je suis coincée.
Il est à quelques centimètres de moi et il me prend dans ses bras.
Surprise, je ne réponds pas à son étreinte. Il se dégage et se dirige vers l’ascenseur.
Les portes se referment sur lui, les yeux dans le vide. Il doit surement regretter de m’avoir pris dans ses bras.
Je m’assois sur la chaise et je me laisse emporter par mes réflexions.
Pourquoi est ce que Jane a paru si surpris de me voir ? Il ne voulait pas savoir pourquoi j’étais dans le placard, mais plutôt pourquoi je faisais la ronde. Il avait l’air d’avoir honte de quelque chose.
Il m’a peut être vue tout à l’heure, quand je les ai surpris… Non, ce n’est pas possible. Il n’aurait pas eu l’air aussi étonné de me trouver.
Alors… Est-ce que Erica lui a dit quelque chose ? C’est surement pour ça qu’il est sortit de la chambre, et qu’il n’a pas passé la nuit ici…
Je n’en peux plus de toutes ces questions sans réponses, Jane avait l’air très mal à l’aise, comme s’il allait faire une bêtise… Une bêtise ?! Erica la sans doute convaincu de l’aider à s’échapper !!
J’entre en trombe dans la chambre d’Erica, sans frapper pour ressembler à mon consultant.
Erica doit se trouver dans la salle de bain.
« - Dann enfin ! T’en a mis du temps dis moi ! Allez dépêche toi, on y va ! »
Dann… Dann n’est pas Jane !! Un poids énorme s’envole de mes épaules. J’y ai vraiment cru !
« - Grouille toi la voiture est là !! Prends la lettre sur la table basse et donne la moi ! »
Je m’avance vers la table et attrape l’enveloppe. Je l’ouvre. A l’intérieur se trouve une lettre et une photo. Je prends la lettre et commence à la lire.
Je me retourne. Erica me fais face, une arme à la main.
Je baisse la mienne pour prendre mon arme mais elle n’est plus là. J’ai dût l’oublier sur la table !
Je lève les mains en l’air.
« - Vous savez, j’aime vraiment ¨Patrick. On se ressemble lui et moi.
-Vous ne lui ressemblez en aucun cas ! Jane ne laisserais pas tomber ses amis, Jane n’a pas tuer sa femme…
- Qu’est ce qui vous le fait croire ? C’est peut être lui John le Rouge.
- Non. Je le sais. Il ne ferait aucun mal à sa fille.
- Mais il en ferait peut être à sa femme.
- Non ! Jane n’est pas un homme violent ! »
La porte s’ouvre à la volée et un homme entre dans la pièce.
« - Dann ! C’est à cette heure là que tu arrive ?!!
-Excuse moi ma chérie mais j’ai eu un problème sur la route et…
- Ferme-la. Je veux que tu la tue.
- Elle ?! Mai c’est un flic !
- Et puis ?
- Je risque très gros pour tuer un poulet.
- Ecoutez Dann, si vous m’aidez, je peux vous éviter la prison. Lui dis-je.
- Ne l’écoute pas, elle essaie de t’éloigner de moi. Mon cœur ne l’écoute pas et tue-la. »
Elle lui tend un couteau. Il l’attrape après quelques secondes d’hésitations.
« - S’il vous plait Dann, elle ne vous aime pas. Elle se sert juste de vous pour arriver à ses fins. »
Il se retourne vers Erica et l’interroge :
« - C’est vrai ça mon amour ?
-Bien sûr que non ! Allez dépêche toi, qu’on en finisse !!
- Dann, si vous ne me croyez pas, lisez la lettre.
Je lui tends le bout de papier sous les insultes d’Erica.
Il lit, les larmes lui montent aux yeux.
« - Je suis désolée Dann, vous méritez mieux que de vous faire traiter comme un esclave par une femme qui en aime un autre que vous. »
Erica n’est plus zen du tout, elle m’attrape et met le couteau sous ma gorge.
« - Tu sais, je te comprends un peu Teresa. Ma pauvre… Un enfant battue, rejetée par tout le monde… Mais tu as rencontré Patrick et lui faisait attention à toi.
Je ne veux même pas imaginé ce que ça fait, quand on voit l’homme qu’on aime se faire embrassé devant ses yeux…
Je sais que tu es amoureuse de lui ! Quelle femme ne le serais pas ?!
-Je ne suis pas comme toutes ses femmes qui l’aiment uniquement pour son physique !
- Pauvre chou… »
Elle appuie sur ma gorge avec la lame qui me transperce la peau. Je ferme les yeux, mais je ne sens pas la douleur.
« - Tu n’as pas mal ? »
Je ne prends pas la peine de lui répondre, alors, elle enfonce le couteau plus profondément.
« - Tu n’as pas mal ?!! »
Des larmes jaillissent de mes yeux, la douleur commence à se faire sentir.
Dann assiste à la scène, impuissant. IL essaie d’arrêter Erica avec des : « Non ne fais pas ça ! » ou des « Arrête ça ! » mais sans grand effet.
Il sort son téléphone de sa poche et compose un numéro.
« - Qu’est ce que tu fais avec ça Dann ?!! Lâche-le, tout de suite !! »
Il ne l’écoute pas et commence à parler.
« - Il faut que vous envoyer une ambulance et une voiture de police à Park Avenue, c’est très important !! »
Il raccroche et me regarde avec un air qui voulait dire : Tenez bon.
Je lui souris, mais le couteau placé plus profondément encore l’efface.
Il panique, mais les bruits d’ambulance le rassurent.
Erica m’emmène devant la fenêtre. Elle veut s’enfuir, mais les policiers sont déjà là. Elle me balance sur le mur et je me retrouve par terre, le crâne et le coup saignant.
La porte se fait défoncer, les flics entrent, ils menottent Erica et repartent. Tous sauf un. Il s’approche de moi et m’aide à me relever.
« - Ca va mademoiselle ? »
Je lui fais un sourire triste, il passe sa main dans mon dos.
« - Ce que vous avez fait et vraiment exceptionnel. Vous êtes une légende dans la police. »
Je lève mes yeux vers lui, un air d’incompréhension sur le visage.
« - Vous êtes bien Teresa Lisbon ?
-Euh… Oui…
- Vous avez résolu des tonnes d’enquête, vous êtes devenue chef d’équipe alors que vous étiez encore très jeune… Je vous envie vous savez…
- Il n’y a pas de quoi. Dis-je dans un rire sarcastique. J’ai un très bon poste et une équipe géniale sur qui je peux compter, c’est vrai, mais sinon… Je n’ai personne. Pas d’amis sans compter mes collègues, je ne vois pas ma famille… Et je suis seule.
- Quoi, vous voulez dire seule ? Pas de petit ami ?!
- Non…
- Je ne vois absolument pas pourquoi ! Vous êtes une très belle femme et vous m’avez l’air bien sympathique, tout les hommes devraient être à vos pieds ! »
Je rigole doucement
« - C’est gentil, merci. Disons que je n’ai pas très bon caractère… Et que je passe mon temps au bureau.
-Pour le caractère je confirme ! Répond une voix derrière l’agent.
- Bon, et bien… Je vous laisse. J’ai vraiment été ravi de vous rencontrer Mademoiselle.
- Moi aussi agent…
- Driibs.
- Merci agent Driibs. »
Il sourit et repars.
Je me lève et vais sur le balcon. Je m’assois au rebord, les jambes dans le vide.
La voix de tout à l’heure parle avec les ambulanciers qui semblent me chercher. Je ne veux en aucun cas aller à l’hôpital. Je ne saigne plus, l’agent Driibs m’avais mis du coton sur les plaies tout à l’heure.
Je suis bien ici. Dans le vide.
Un homme s’assoit près de moi. Il regarde lui aussi le ciel. Il a arrêter de pleuvoir, la lune est tellement belle…
« - Lisbon je…. Je suis désolé.
-Pourquoi ? Vous n’y êtes pour rien que je sache. »
J’avais été froide. Je ne sais pas pourquoi, je ne lui en veux absolument pas pourtant. Il a un mouvement de recul. Ca me fais mal. On été très proche avant… Je ne veux pas que ça change à cause de… A cause d’Erica.
« - Désolée Jane je… Je voulais pas vous parlez sur ce ton. »
Il se rapproche de moi. Nos cuisses et nos épaules sont collées. Je pose ma tête dans le creux de son cou et il passe ses bras protecteur autours de moi.
Je suis tellement bien ici, dans ses bras.
« - Et… Pour Dann ?
-Ils l’ont arrêté.
- Mais il m’a sauvé ! S’il n’avait pas été là, je serais morte !
- Ne dîtes pas des choses comme ça s’il vous plait… »
Il resserre son étreinte sur moi.
Je sens quelque chose de mouillé sur mes cheveux. Je lève la tête et m’aperçoit que Jane pleure. Mon cœur se serre. Je sens les larmes me monter aux yeux.
« - Je… Vous avez failli mourir ce soir, encore à cause de moi. Je tue tout les gens que j’aime… Charlotte, Angela et… Et vous… »
Des larmes s’échappent de mes yeux. Elles roulent sur mes joues rosies.
Je lui prends la main.
« - Jane, vous n’êtes en rien responsable de la mort de votre fille et de votre femme. Encore moins pour moi ! Je ne mérite pas vos larmes alors, s’il vous plait, arrêté de pleurer… »
Il libère sa main et vient caresser ma joue. Je frissonne à ce contact si inhabituel.
Sa main glisse vers mon cou. Il touche désormais très prudemment ma blessure.
Je lui prends de nouveau la main et la pose sur a joue.
« - Vous vous faîtes du mal pour rien… »
Il plonge ses yeux dans les miens. J’adore ses petits moments, je me sens meilleure, j’ai l’impression que la misère n’existe pas, que nous somme que tout les deux.
Il se penche doucement vers moi et pose ses lèvres sur les miennes. Je répond au baiser attendu depuis si tout longtemps.
La lumière de l’appartement s’éteint et le cliquetis de la porte se fait entendre.
« - Merde… »
Je prends soudain peur. Pourquoi a-t-il dit ça ? Regrette t-il notre baiser ?
Il voit ma détresse et ma peur dans mes yeux et me rassure tout de suite.
« - Ce n’est pas ce que tu crois… J’ai juste dis merde parce qu’on est enfermé. »
Je le regarde, je regarde l’appartement et j’explose de rire. Patrick me rejoins vite et notre petit moment de rigolade se transforme en fou rire interminable.
J’ai mal au ventre à force d’avoir ris, je crois que pour Patrick c’est pareil.
Je réussis finalement à me calmer. Jane l’est depuis un petit moment déjà. Je me lève et attrape sa main pour qu’il me rejoigne.
J’avance vers la porte du balcon et essaie de l’ouvrir, histoire qu’on soit au moins au chaud.
Rien à faire, la porte reste fermée. On fait le tour pour voir s’il y a d’autres entrées, mais rien. Nada. Au bout de deux bonnes heure a essayer d’entrer, Patrick s’allonge sur le sol froid et humide et m’invite à venir avec lui. Je ne refuse pas. Après m’être allongée au plus près de lui, il se met à jouer avec la fermeture de ma veste. Et moi, je joue avec ses boucles blondes. J’ai toujours rêvé de les toucher.
On se remet à rire mais cette fois, quelqu’un nous interromps. Notre pire ennemie de ce soir. La pluie… Une grosse averse se déverse sur nos petites têtes trempées.
C’est sûr, on va passer une très bonne soirée !
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Voilà, j'espère que vous avez aimé !!!
LOjisbonVE : Cet os est pour toi, tout dégoulinant de guimauve ! Comme j'ai mis une suite sadique à ma fic... Ca compensera
Je sais, j'ai déjà deu fiction en cours, mais l'épisode d'hier m'a totalement traumatisée... ( J'ai même déteste Jane pendant un moment... Et Erica mais elle c'est pas nouveau !! )
Bref, le 4x15 m'a trop inspirer alors je vous poste un os assez long...
Bonne lecture et n'hésitez pas à commenter !!!
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Je n’aime pas beaucoup Erica, enfin, pour dire vrai, je la déteste. Je ne peux pas me la voire celle là !! Elle obtient tout de tout le monde, les hommes sont à ses pieds ! Elle pourrait sortir avec Johnny Depp si elle le voulait, mais non ! Non, elle préfère Jane !
Les larmes dévalent mes joues, je la déteste. Et je déteste aussi Jane.
Il est censé être mon meilleur ami, il est censé être de mon côté quoi qu’il arrive, comme moi je l’ai toujours soutenu, il est censé ne pas me laisser à l’écart, surtout sur MON enquête.
Je ne suis pas en colère, ce qui m’étonne d’ailleurs. Je suis juste… Exténuée, vexée, déçue comme pas deux, et peut être un peu, mais alors un tout petit peu jalouse.
Je marche sous l’eau. Il pleut. C’est la nuit. Il n’y a aucune voiture, alors je marche au milieu de la route. Je sais, c’est dangereux, mais franchement, à ce moment, plus rien n’a d’importance. Je peux mourir là, tout de suite, maintenant, que ça ne me ferais rien. Je serais peut être même soulagée.
Je regarde l’heure, 23 :30. Ca va être à moi. On se relaie pour surveiller Erica. Je ne devais pas faire partie de cette « mission » mais je suis sûre qu’elle va essayer de s’échapper. Alors j’ai demandé à être intégrer. Pour le plus grand plaisir de mes collègues d’un soir, ils pourront rentrer plus tôt.
Je me dirige vers son appartement et monte les escaliers.
Un flic m’interpelle. Il doit avoir une soixantaine d’années.
« - Agent Lisbon ?
-Oui c’est bien moi. Lui dis-je en montrant mon badge.
Je signe le carnet sur la table, prouvant que j’ai bien été à ma « ronde » pendant qu’il me parle.
- Agent Quarm. La prisonnière est à l’intérieur, il y a un autre homme avec elle. »
Un autre homme ? Mon cœur se serre. Ca doit être Jane… Non, quand je lui ai demandé s’il voulait marcher avec moi, il m’a dit qu’il avait un rendez-vous médical. Il n’est pas bien depuis quelques jours, il doit vraiment y être allez. Alors l’homme là bas doit être… Son complice ? Son futur complice ?
Je sors de mes pensées et je me retrouve seule sur le palier, devant la porte. L’agent est partit.
Je sors mon arme et m’approche sans faire de bruit de la porte, que j’ouvre le plus discrètement possible.
Mon cœur rate un battement. Ce n’est pas du tout le complice d’Erica dans cette chambre… Enfin j’espère qu’il ne l’ai pas.
Mes bras et mes jambes tremblent tellement que je suis obligée de m’appuyer sur le chambranle de la porte.
Devant moi, Erica Flynn embrassant langoureusement Jane…
Une fois mes esprits retrouvé, je ferme la porte et tombe sur le sol. Je remonte mes jambes sur mon torse et je les entoure de mes bras.
Je pleure. Je ne sais pas pourquoi. Je suis peut être beaucoup plus jalouse que ce que je ne crois. Je devrais pourtant être heureuse de voir mon meilleur ami dans les bras d’une femme ! Ca prouve qu’il a tourné la page !
Je suis vraiment horrible. Je pleure parce que Jane est de nouveau heureux, pour de vrai. Je suis la pire des amies !!!
La poignée de la porte s’abaisse, quelqu’un va sortir ! Si c’est Jane, je suis foutue. Je me jette sur le côté et j’entre dans un placard. Je ne ferme pas la porte totalement, pour voir ce qui se passe.
Jane sort de la chambre. Seul. Erica n’est pas avec lui. Il a l’air de chercher quelque chose.
« - Y a quelqu’un ?! C’est pas vrai, les flics sont même pas fichus de garder une porte ! »
Il se dirige vers la chaise et s’assois.
Et merde… Pourquoi il ne part pas ?! Je ne vais pas attendre quatre fichues heures en attendant qu’on me relaie dans ce placard ! Il est tout petit, je suis recroquevillée… Un quart d’heure ici et c’est la scoliose assurée !!
Il se lève et prend un carnet posé sur une table.
Encore merde !! C’est le carnet des rondes !!
Un balai s’écrase sur le mur du fond, ce qui alerte Jane.
Il s’approche du placard. Mon cœur bat à une vitesse folle. Qu’est ce que je dois faire ?! Une excuse, vite trouve toi une excuse !!
Le placard s’ouvre sur une tête de Jane surpris. Très surpris.
« - Lisbon ?!! QU’est ce que vous faîtes ici ?!
-Je euh… J’ai entendu un bruit suspect qui venait de là alors je suis venue et euh…
- Ce n’est pas à l’équipe de faire la ronde !
- Non mais… Ils manquaient d’agents alors ils m’ont appelé…
- Lisbon… Vous mentez toujours aussi mal.
- Qu’est ce que vous a dit le médecin ? je demande, contente d’avoir trouver une bonne diversion
- Vous savez que je n’y suis pas allé.
- C’est vrai. »
Il plonge ses yeux dans les miens. Dans ces moments là, je n’ai qu’une envie, le prendre dans mes bras et l’embrasser. Mais l’image d’Erica et lui me font revenir sur terre, et je détourne rapidement les yeux, sentant le rouge me monter aux joues.
« - Lisbon ?
-Vous devriez y aller Jane. » Lui dis-je pendant que je me dégageais du placard.
Je passe à côté de lui, je suis obligée, mais il m’attrape le poignet. Je me retourne et il s’approche de moi. Je ne sais pas quoi faire, je suis coincée.
Il est à quelques centimètres de moi et il me prend dans ses bras.
Surprise, je ne réponds pas à son étreinte. Il se dégage et se dirige vers l’ascenseur.
Les portes se referment sur lui, les yeux dans le vide. Il doit surement regretter de m’avoir pris dans ses bras.
Je m’assois sur la chaise et je me laisse emporter par mes réflexions.
Pourquoi est ce que Jane a paru si surpris de me voir ? Il ne voulait pas savoir pourquoi j’étais dans le placard, mais plutôt pourquoi je faisais la ronde. Il avait l’air d’avoir honte de quelque chose.
Il m’a peut être vue tout à l’heure, quand je les ai surpris… Non, ce n’est pas possible. Il n’aurait pas eu l’air aussi étonné de me trouver.
Alors… Est-ce que Erica lui a dit quelque chose ? C’est surement pour ça qu’il est sortit de la chambre, et qu’il n’a pas passé la nuit ici…
Je n’en peux plus de toutes ces questions sans réponses, Jane avait l’air très mal à l’aise, comme s’il allait faire une bêtise… Une bêtise ?! Erica la sans doute convaincu de l’aider à s’échapper !!
J’entre en trombe dans la chambre d’Erica, sans frapper pour ressembler à mon consultant.
Erica doit se trouver dans la salle de bain.
« - Dann enfin ! T’en a mis du temps dis moi ! Allez dépêche toi, on y va ! »
Dann… Dann n’est pas Jane !! Un poids énorme s’envole de mes épaules. J’y ai vraiment cru !
« - Grouille toi la voiture est là !! Prends la lettre sur la table basse et donne la moi ! »
Je m’avance vers la table et attrape l’enveloppe. Je l’ouvre. A l’intérieur se trouve une lettre et une photo. Je prends la lettre et commence à la lire.
Cher Patrick,
Je suis navrée de devoir partir comme une voleuse, mais je le dois. Tu sais très bien que je ne supporte plus la prison.
Tu n’es pas comme les autres, tu es…différent.
Notre baiser été magique, je te remercie d’avoir laissé parler tes sentiments. Je sais qu’au début, tu hésitais pour ta femme et l’autre fille, mais ta femme et morte et la Lisbon ou je ne sais quoi ne t’aime absolument pas.
Moi, je suis capable d’aimer, alors si tu veux me rejoindre… Je t’appellerais dès que je serais installée, à l’abri des flics.
Tu mérite quelqu’un qui t’aime Patrick, et ce quelqu’un, c’est moi.
Ta Erica pour toujours.
J’ai les larmes aux yeux. Alors comme ça, il a hésité à l’embrasser ?! Pour sa femme, je le savais mais pour moi ?!Je suis navrée de devoir partir comme une voleuse, mais je le dois. Tu sais très bien que je ne supporte plus la prison.
Tu n’es pas comme les autres, tu es…différent.
Notre baiser été magique, je te remercie d’avoir laissé parler tes sentiments. Je sais qu’au début, tu hésitais pour ta femme et l’autre fille, mais ta femme et morte et la Lisbon ou je ne sais quoi ne t’aime absolument pas.
Moi, je suis capable d’aimer, alors si tu veux me rejoindre… Je t’appellerais dès que je serais installée, à l’abri des flics.
Tu mérite quelqu’un qui t’aime Patrick, et ce quelqu’un, c’est moi.
Ta Erica pour toujours.
Je me retourne. Erica me fais face, une arme à la main.
Je baisse la mienne pour prendre mon arme mais elle n’est plus là. J’ai dût l’oublier sur la table !
Je lève les mains en l’air.
« - Vous savez, j’aime vraiment ¨Patrick. On se ressemble lui et moi.
-Vous ne lui ressemblez en aucun cas ! Jane ne laisserais pas tomber ses amis, Jane n’a pas tuer sa femme…
- Qu’est ce qui vous le fait croire ? C’est peut être lui John le Rouge.
- Non. Je le sais. Il ne ferait aucun mal à sa fille.
- Mais il en ferait peut être à sa femme.
- Non ! Jane n’est pas un homme violent ! »
La porte s’ouvre à la volée et un homme entre dans la pièce.
« - Dann ! C’est à cette heure là que tu arrive ?!!
-Excuse moi ma chérie mais j’ai eu un problème sur la route et…
- Ferme-la. Je veux que tu la tue.
- Elle ?! Mai c’est un flic !
- Et puis ?
- Je risque très gros pour tuer un poulet.
- Ecoutez Dann, si vous m’aidez, je peux vous éviter la prison. Lui dis-je.
- Ne l’écoute pas, elle essaie de t’éloigner de moi. Mon cœur ne l’écoute pas et tue-la. »
Elle lui tend un couteau. Il l’attrape après quelques secondes d’hésitations.
« - S’il vous plait Dann, elle ne vous aime pas. Elle se sert juste de vous pour arriver à ses fins. »
Il se retourne vers Erica et l’interroge :
« - C’est vrai ça mon amour ?
-Bien sûr que non ! Allez dépêche toi, qu’on en finisse !!
- Dann, si vous ne me croyez pas, lisez la lettre.
Je lui tends le bout de papier sous les insultes d’Erica.
Il lit, les larmes lui montent aux yeux.
« - Je suis désolée Dann, vous méritez mieux que de vous faire traiter comme un esclave par une femme qui en aime un autre que vous. »
Erica n’est plus zen du tout, elle m’attrape et met le couteau sous ma gorge.
« - Tu sais, je te comprends un peu Teresa. Ma pauvre… Un enfant battue, rejetée par tout le monde… Mais tu as rencontré Patrick et lui faisait attention à toi.
Je ne veux même pas imaginé ce que ça fait, quand on voit l’homme qu’on aime se faire embrassé devant ses yeux…
Je sais que tu es amoureuse de lui ! Quelle femme ne le serais pas ?!
-Je ne suis pas comme toutes ses femmes qui l’aiment uniquement pour son physique !
- Pauvre chou… »
Elle appuie sur ma gorge avec la lame qui me transperce la peau. Je ferme les yeux, mais je ne sens pas la douleur.
« - Tu n’as pas mal ? »
Je ne prends pas la peine de lui répondre, alors, elle enfonce le couteau plus profondément.
« - Tu n’as pas mal ?!! »
Des larmes jaillissent de mes yeux, la douleur commence à se faire sentir.
Dann assiste à la scène, impuissant. IL essaie d’arrêter Erica avec des : « Non ne fais pas ça ! » ou des « Arrête ça ! » mais sans grand effet.
Il sort son téléphone de sa poche et compose un numéro.
« - Qu’est ce que tu fais avec ça Dann ?!! Lâche-le, tout de suite !! »
Il ne l’écoute pas et commence à parler.
« - Il faut que vous envoyer une ambulance et une voiture de police à Park Avenue, c’est très important !! »
Il raccroche et me regarde avec un air qui voulait dire : Tenez bon.
Je lui souris, mais le couteau placé plus profondément encore l’efface.
Il panique, mais les bruits d’ambulance le rassurent.
Erica m’emmène devant la fenêtre. Elle veut s’enfuir, mais les policiers sont déjà là. Elle me balance sur le mur et je me retrouve par terre, le crâne et le coup saignant.
La porte se fait défoncer, les flics entrent, ils menottent Erica et repartent. Tous sauf un. Il s’approche de moi et m’aide à me relever.
« - Ca va mademoiselle ? »
Je lui fais un sourire triste, il passe sa main dans mon dos.
« - Ce que vous avez fait et vraiment exceptionnel. Vous êtes une légende dans la police. »
Je lève mes yeux vers lui, un air d’incompréhension sur le visage.
« - Vous êtes bien Teresa Lisbon ?
-Euh… Oui…
- Vous avez résolu des tonnes d’enquête, vous êtes devenue chef d’équipe alors que vous étiez encore très jeune… Je vous envie vous savez…
- Il n’y a pas de quoi. Dis-je dans un rire sarcastique. J’ai un très bon poste et une équipe géniale sur qui je peux compter, c’est vrai, mais sinon… Je n’ai personne. Pas d’amis sans compter mes collègues, je ne vois pas ma famille… Et je suis seule.
- Quoi, vous voulez dire seule ? Pas de petit ami ?!
- Non…
- Je ne vois absolument pas pourquoi ! Vous êtes une très belle femme et vous m’avez l’air bien sympathique, tout les hommes devraient être à vos pieds ! »
Je rigole doucement
« - C’est gentil, merci. Disons que je n’ai pas très bon caractère… Et que je passe mon temps au bureau.
-Pour le caractère je confirme ! Répond une voix derrière l’agent.
- Bon, et bien… Je vous laisse. J’ai vraiment été ravi de vous rencontrer Mademoiselle.
- Moi aussi agent…
- Driibs.
- Merci agent Driibs. »
Il sourit et repars.
Je me lève et vais sur le balcon. Je m’assois au rebord, les jambes dans le vide.
La voix de tout à l’heure parle avec les ambulanciers qui semblent me chercher. Je ne veux en aucun cas aller à l’hôpital. Je ne saigne plus, l’agent Driibs m’avais mis du coton sur les plaies tout à l’heure.
Je suis bien ici. Dans le vide.
Un homme s’assoit près de moi. Il regarde lui aussi le ciel. Il a arrêter de pleuvoir, la lune est tellement belle…
« - Lisbon je…. Je suis désolé.
-Pourquoi ? Vous n’y êtes pour rien que je sache. »
J’avais été froide. Je ne sais pas pourquoi, je ne lui en veux absolument pas pourtant. Il a un mouvement de recul. Ca me fais mal. On été très proche avant… Je ne veux pas que ça change à cause de… A cause d’Erica.
« - Désolée Jane je… Je voulais pas vous parlez sur ce ton. »
Il se rapproche de moi. Nos cuisses et nos épaules sont collées. Je pose ma tête dans le creux de son cou et il passe ses bras protecteur autours de moi.
Je suis tellement bien ici, dans ses bras.
« - Et… Pour Dann ?
-Ils l’ont arrêté.
- Mais il m’a sauvé ! S’il n’avait pas été là, je serais morte !
- Ne dîtes pas des choses comme ça s’il vous plait… »
Il resserre son étreinte sur moi.
Je sens quelque chose de mouillé sur mes cheveux. Je lève la tête et m’aperçoit que Jane pleure. Mon cœur se serre. Je sens les larmes me monter aux yeux.
« - Je… Vous avez failli mourir ce soir, encore à cause de moi. Je tue tout les gens que j’aime… Charlotte, Angela et… Et vous… »
Des larmes s’échappent de mes yeux. Elles roulent sur mes joues rosies.
Je lui prends la main.
« - Jane, vous n’êtes en rien responsable de la mort de votre fille et de votre femme. Encore moins pour moi ! Je ne mérite pas vos larmes alors, s’il vous plait, arrêté de pleurer… »
Il libère sa main et vient caresser ma joue. Je frissonne à ce contact si inhabituel.
Sa main glisse vers mon cou. Il touche désormais très prudemment ma blessure.
Je lui prends de nouveau la main et la pose sur a joue.
« - Vous vous faîtes du mal pour rien… »
Il plonge ses yeux dans les miens. J’adore ses petits moments, je me sens meilleure, j’ai l’impression que la misère n’existe pas, que nous somme que tout les deux.
Il se penche doucement vers moi et pose ses lèvres sur les miennes. Je répond au baiser attendu depuis si tout longtemps.
La lumière de l’appartement s’éteint et le cliquetis de la porte se fait entendre.
« - Merde… »
Je prends soudain peur. Pourquoi a-t-il dit ça ? Regrette t-il notre baiser ?
Il voit ma détresse et ma peur dans mes yeux et me rassure tout de suite.
« - Ce n’est pas ce que tu crois… J’ai juste dis merde parce qu’on est enfermé. »
Je le regarde, je regarde l’appartement et j’explose de rire. Patrick me rejoins vite et notre petit moment de rigolade se transforme en fou rire interminable.
J’ai mal au ventre à force d’avoir ris, je crois que pour Patrick c’est pareil.
Je réussis finalement à me calmer. Jane l’est depuis un petit moment déjà. Je me lève et attrape sa main pour qu’il me rejoigne.
J’avance vers la porte du balcon et essaie de l’ouvrir, histoire qu’on soit au moins au chaud.
Rien à faire, la porte reste fermée. On fait le tour pour voir s’il y a d’autres entrées, mais rien. Nada. Au bout de deux bonnes heure a essayer d’entrer, Patrick s’allonge sur le sol froid et humide et m’invite à venir avec lui. Je ne refuse pas. Après m’être allongée au plus près de lui, il se met à jouer avec la fermeture de ma veste. Et moi, je joue avec ses boucles blondes. J’ai toujours rêvé de les toucher.
On se remet à rire mais cette fois, quelqu’un nous interromps. Notre pire ennemie de ce soir. La pluie… Une grosse averse se déverse sur nos petites têtes trempées.
C’est sûr, on va passer une très bonne soirée !
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Voilà, j'espère que vous avez aimé !!!
LOjisbonVE : Cet os est pour toi, tout dégoulinant de guimauve ! Comme j'ai mis une suite sadique à ma fic... Ca compensera
MaTessaJane- Flic en uniforme
- Personnage préféré : Lisbon !
Localisation : Sur la tombe de Charlotte
Re: Jalousie ^
J'ai adorée ton os il est super et enfinnnnn de la guimauve/bisounours de ta part après cette horrible fic ,
Et merci beaucoup ma Tessa de me dédiais ton os (je pense que je vais reconssidérais mes plans pour ta bann )
vive le jisbon, vive Robin
et Erica je vais la (j'éspaire que les jisbonneuses vont être d'accord avec moi )Et merci beaucoup ma Tessa de me dédiais ton os (je pense que je vais reconssidérais mes plans pour ta bann )
Re: Jalousie ^
trop mignon ce petit OS et Jane qui se rattrape par rapport au fait qu'il s'est laissé embrassé par Erica!
nata09- Agent de circulation
- Personnage préféré : Lisbon
Loisirs : lire les fanfictions de mes séries préférées
Localisation : entrain de rétablir la circulation après que Jane ait provoqué un accident au grand desespoir de Lisbon
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