Seul face à ma conscience ^
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wickyvicky
Jane Addict
DAN54
Riza17200
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Seul face à ma conscience ^
Bonsoir à tous !
Voici un nouvel OS que je devais poster un peu plus tôt, mais je n'ai pas vraiment eu le temps de le finir avant (notamment à cause des portes ouvertes de mon lycée)
Cela va sans dire, je serai en retard pour ma fiction, je ne pense pas avoir le temps d'écrire le chapitre entier demain, mais je vais essayer de m'avancer un maximum, promis !
Bon, pour en revenir à l'OS, certains l'ont peut-être deviné, cela a bien un rapport avec "Seule face à ma conscience", puisque c'est la même histoire, mais du point de vue de Jane. Au départ, je ne pensais pas le faire, puis j'ai eu quelques idées, et le reste est venu tout seul.
Je ne suis pas entièrement satisfaite de ma fin, j'ai décidé d'écourter un peu lorsque j'ai vu que j'approchais des 4000 mots, mais j'espère que ça va vous plaire quand même.
Et comme pour 'Seule face à ma conscience", je vous met le lien d'une autre chanson, à écouter pendant la lecture ! https://www.youtube.com/watch?v=kBqWtdMpies
Bonne lecture !
-"Vous ne pouviez pas répondre, j'étais le seul à parler. Une discussion en face à face est préférable, vous ne pensez pas ?"
-"Pourquoi m'avoir fait venir ici ? Que voulez-vous ?!?"
-"Peut-être est-il temps, non ? Temps de tout arrêter. A vrai dire, je crois que je commence à me lasser de cette histoire, cela fait quand même dix ans."
-"Alors c'est pour ça, vous voulez un final digne de ce nom…"
-"C'était cet entrepôt ou les Yosemite Falls. Mais je dois dire que je préfère de loin cet endroit, sombre, crasseux, pas vous ?"
-"Le final, vous comptez me tuer pour de bon…"
-"Ordure…"
-"A bien y réfléchir, je crois que j'aurais dû la tuer avant. Peut-être m'auriez-vous retrouvé, je n'aurais pas eu besoin d'envoyer ces lettres…Je ne pensais pas que ce serait si facile, vous devez vraiment être épris de cette femme…"
-"Taisez-vous…"
-"Consultant stupide !"
-"Pa…pardon ?"
-"Pendant ces deux semaines, cet homme vous envoyait des lettres me menaçant et vous ne m'aviez rien dit ! Pire encore, vous vous êtes même jeté dans la gueule du loup à cause d'une stupide lettre et de quelques photos !"
-"J…j'étais paniqué…Je ne voulais pas qu'il vous fasse du mal…je tiens trop à vous…"
-"A l'hôpital de Sacramento. Vous êtes sortis de la salle d'opération il y a une trentaine de minutes."
-"Vous voulez parler de la femme qui vous a trouvé ? C'est elle qui a prévenu les secours. Lorsque les ambulanciers sont arrivés, vous aviez déjà perdu beaucoup de sang. Votre coeur a lâché pendant l'opération, mais les médecins ont réussi à vous réanimer. Et concernant cette femme, elle a attendu plusieurs heures puis s'est absentée. Mais j'ai entendu vos amis l'appeler pour la prévenir, elle devrait être ici d'une minute à l'autre."
-"D'a-d'accord…"
Voici un nouvel OS que je devais poster un peu plus tôt, mais je n'ai pas vraiment eu le temps de le finir avant (notamment à cause des portes ouvertes de mon lycée)
Cela va sans dire, je serai en retard pour ma fiction, je ne pense pas avoir le temps d'écrire le chapitre entier demain, mais je vais essayer de m'avancer un maximum, promis !
Bon, pour en revenir à l'OS, certains l'ont peut-être deviné, cela a bien un rapport avec "Seule face à ma conscience", puisque c'est la même histoire, mais du point de vue de Jane. Au départ, je ne pensais pas le faire, puis j'ai eu quelques idées, et le reste est venu tout seul.
Je ne suis pas entièrement satisfaite de ma fin, j'ai décidé d'écourter un peu lorsque j'ai vu que j'approchais des 4000 mots, mais j'espère que ça va vous plaire quand même.
Et comme pour 'Seule face à ma conscience", je vous met le lien d'une autre chanson, à écouter pendant la lecture ! https://www.youtube.com/watch?v=kBqWtdMpies
Bonne lecture !
OS : Seul face à ma conscience
N'avez-vous jamais été tiraillé entre deux choix ? Vous-êtes vous déjà retrouvé confronté à un dilemme effroyable, susceptible de changer votre vie à jamais ? Ce soir, c'est mon tour.
Allongé sur mon matelas de fortune, je réfléchi. La pièce est silencieuse, excepté le bruit des gouttes d'eau s'abattant contre la fenêtre du grenier. D'ordinaire, ce son à pour effet de m'apaiser, mais ce soir, je ne suis absolument pas détendu. Loin de là. La pièce est glaciale, je sens le froid se frayer un chemin à travers mon costume, me provoquant quelques frissons au passage. Mais cela m'importe peu. Les yeux fermés, les bras croisés sur mon thorax, je ne peux m'empêcher de songer aux événements des dernières semaines. J'aimerais ne pas y penser, pouvoir m'endormir paisiblement, mais je ne peux pas. Ce n'est pourtant pas faute d'essayer. Depuis quelques temps, le sommeil semble avoir tendance à me fuir, ou alors c'est moi qui suis tout simplement incapable de le trouver. Lorsque je ferme les yeux ne serait-ce qu'une seconde, un seul visage apparait. Ton visage, Lisbon. Ce soir, je vais devoir faire un choix.
Cela fait deux semaines que je vis cloitré dans mon repaire, tel un ermite. Au début, je feignais de m'intéresser aux affaires de routine, mais j'ai de plus en plus déserté les enquêtes de terrain, jusqu'à ne plus être présent du tout. Ces affaires n'ont aucune importance pour moi, je dois m'occuper de quelque chose de bien plus préoccupant. C'est pour cela que je passe mes journées enfermé dans ma tanière, à réfléchir. Je suis en quelque sorte seul face à ma conscience.
Tu devais penser que j'étais simplement en train d'étudier le dossier John le Rouge. Si seulement tu savais ce qu'il est en train de se passer, ce qu'il va se jouer cette nuit…Mais je ne peux pas te le dire. Non, c'est impossible.
Lorsque je ne dors pas sur place, j'arrive au CBI tôt le matin, de façon à ce que je sois le seul présent à l'étage. Je passe ensuite devant ton bureau. Il m'arrive même de rentrer dans la pièce et de venir m'allonger sur la canapé pendant quelques minutes, humant cette odeur de cannelle, toujours présente dans la pièce, que j'aime tant. Ton odeur. C'est peut-être la seule chose qui serait capable de m'apaiser en ce moment.
Au bout de quelques minutes, je me relève difficilement et part à la cuisine, afin de m'emparer d'une tasse de thé fumante. Puis, peu de temps avant l'arrivée des premiers agents et après un dernier regard rempli d'amertume en direction des bureaux, je monte m'enfermer dans ma tanière, jusqu'au soir. Où je passe la journée à méditer sur ce que je vais bien pouvoir faire concernant ma situation actuelle…
Vers minuit, je descend lentement les escaliers afin d'apercevoir une unique lumière briller dans l'open-space. Ton bureau. Je ne peux pas m'empêcher de sourire en te voyant en train de remplir des rapports, une tasse de café à la main. Même si je sais pertinemment que je suis la principale cause de ta surcharge de travail. Tu as toujours été une bosseuse, le genre de personne déterminée ne reculant devant rien. Et c'est ça que j'apprécie chez toi.
Je reste plusieurs minutes à t'observer, tes cheveux bruns, tes yeux émeraude dans lesquels j'aime me plonger. Puis vint le moment où la lumière s'éteint et où tu quitte la pièce. Je me cache alors derrière l'escalier, attendant silencieusement que l'ascenseur t'emporte loin de moi. J'entend tes soupirs, puis les portes métalliques se referment, signe que tu es partie.
Je cours alors jusqu'à ton bureau, encore chauffé par la lumière allumée toute la soirée. Je m'allonge sur le canapé, m'imaginant que tout est normal. Que tu es assise à ton bureau en train d'écrire tandis que je me repose, une tasse de thé à portée de thé à portée de la main. Malheureusement, ce temps est probablement révolu. Je n'aurai peut-être plus jamais l'occasion de pouvoir fermer les yeux en savourant ta présence auprès de moi.
Je ne peux m'empêcher de repenser à ce fameux soir, il y a environ une semaine. Comme d'habitude, j'étais dans l'escalier à t'observer travailler. Comme d'habitude, tu as rangé tes affaires peu avant minuit, et pris la direction de l'ascenseur. Sauf que cette fois, tu n'a pas appelé l'ascenseur. Tu t'es rapprochée des escaliers avec l'intention de monter au grenier. Je n'ai pas bougé, comme tétanisé à l'idée que tu me trouve caché dans les escaliers. J'ai vu ta main se poser sur la rampe, mais tu t'es arrêtée sans me voir. Peut-être hésitais-tu à aller frapper à ma porte blindée. Je n'osais pas faire de gestes, essayant même de respirer le plus silencieusement possible afin de ne pas me faire repérer. Discrètement, j'ai tourné la tête afin de voir ta main se crisper sur la rambarde.
J'ai cru que mon coeur s'était déchiré lorsque j'ai entendu des sanglots, de légers pleurs qui ne pouvaient provenir que de toi. Ce fut horriblement douloureux, encore plus lorsque que tu es partie dans le sens inverse, t'engouffrant dans l'ascenseur et disparaissant dans un silence mortel. Tu n'avais pas osé venir me voir. Je me suis immédiatement précipité à la fenêtre, d'où je t'ai aperçu monter dans ta voiture et t'effondrer sur le volant, pleurant à chaudes larmes. Je me suis senti coupable, coupable de te faire souffrir. Mais je n'ai pas le choix. Je ne peux pas te dire ce qu'il se passe, ce serait…mettre ta vie en danger.
Après ton départ du parking du CBI, je suis retourné dans ton bureau, et me suis assis dos à ton bureau. Et pour la première fois depuis longtemps, j'ai pleuré. J'ai pleuré de ne rien pouvoir faire, de provoquer tes souffrances. Je ne pouvais pas empêcher les larmes de couler, tout en me demandant combien de temps allais-je encore devoir te cacher la vérité. Bientôt, tu sauras tout.
Toujours allongé, j'ouvre soudain les yeux et les lève vers le plafond, fixant une photo. La photo d'une jolie brune dont un seul sourire suffit à illuminer ma journée. Malheureusement, cela ne suffit pas ce soir. Tout ça à cause d'une seconde personne. John le Rouge. Je lance un regard vers une quinzaine d'enveloppes étalées sur mon bureau. C'est lui, la principale cause de mon isolement. Il y a deux semaines, jour pour jour, j'ai reçu une lettre. Un bout de papier signé d'une marque de sang que je ne connais que trop bien.
Dans ce message, John le Rouge disait vouloir converser avec moi. Mais je ne pouvais pas répondre. Alors, chaque jour, je recevais une nouvelle lettre. Au début, il me parlait de ma famille, s'amusant à me torturer. Mais très vite, le sujet a commencé à dériver sur un autre sujet. Toi, Lisbon.
Aujourd'hui, j'ai reçu la dernière lettre, quelque peu différente des autres.
Cela fait deux semaines que je vis cloitré dans mon repaire, tel un ermite. Au début, je feignais de m'intéresser aux affaires de routine, mais j'ai de plus en plus déserté les enquêtes de terrain, jusqu'à ne plus être présent du tout. Ces affaires n'ont aucune importance pour moi, je dois m'occuper de quelque chose de bien plus préoccupant. C'est pour cela que je passe mes journées enfermé dans ma tanière, à réfléchir. Je suis en quelque sorte seul face à ma conscience.
Tu devais penser que j'étais simplement en train d'étudier le dossier John le Rouge. Si seulement tu savais ce qu'il est en train de se passer, ce qu'il va se jouer cette nuit…Mais je ne peux pas te le dire. Non, c'est impossible.
Lorsque je ne dors pas sur place, j'arrive au CBI tôt le matin, de façon à ce que je sois le seul présent à l'étage. Je passe ensuite devant ton bureau. Il m'arrive même de rentrer dans la pièce et de venir m'allonger sur la canapé pendant quelques minutes, humant cette odeur de cannelle, toujours présente dans la pièce, que j'aime tant. Ton odeur. C'est peut-être la seule chose qui serait capable de m'apaiser en ce moment.
Au bout de quelques minutes, je me relève difficilement et part à la cuisine, afin de m'emparer d'une tasse de thé fumante. Puis, peu de temps avant l'arrivée des premiers agents et après un dernier regard rempli d'amertume en direction des bureaux, je monte m'enfermer dans ma tanière, jusqu'au soir. Où je passe la journée à méditer sur ce que je vais bien pouvoir faire concernant ma situation actuelle…
Vers minuit, je descend lentement les escaliers afin d'apercevoir une unique lumière briller dans l'open-space. Ton bureau. Je ne peux pas m'empêcher de sourire en te voyant en train de remplir des rapports, une tasse de café à la main. Même si je sais pertinemment que je suis la principale cause de ta surcharge de travail. Tu as toujours été une bosseuse, le genre de personne déterminée ne reculant devant rien. Et c'est ça que j'apprécie chez toi.
Je reste plusieurs minutes à t'observer, tes cheveux bruns, tes yeux émeraude dans lesquels j'aime me plonger. Puis vint le moment où la lumière s'éteint et où tu quitte la pièce. Je me cache alors derrière l'escalier, attendant silencieusement que l'ascenseur t'emporte loin de moi. J'entend tes soupirs, puis les portes métalliques se referment, signe que tu es partie.
Je cours alors jusqu'à ton bureau, encore chauffé par la lumière allumée toute la soirée. Je m'allonge sur le canapé, m'imaginant que tout est normal. Que tu es assise à ton bureau en train d'écrire tandis que je me repose, une tasse de thé à portée de thé à portée de la main. Malheureusement, ce temps est probablement révolu. Je n'aurai peut-être plus jamais l'occasion de pouvoir fermer les yeux en savourant ta présence auprès de moi.
Je ne peux m'empêcher de repenser à ce fameux soir, il y a environ une semaine. Comme d'habitude, j'étais dans l'escalier à t'observer travailler. Comme d'habitude, tu as rangé tes affaires peu avant minuit, et pris la direction de l'ascenseur. Sauf que cette fois, tu n'a pas appelé l'ascenseur. Tu t'es rapprochée des escaliers avec l'intention de monter au grenier. Je n'ai pas bougé, comme tétanisé à l'idée que tu me trouve caché dans les escaliers. J'ai vu ta main se poser sur la rampe, mais tu t'es arrêtée sans me voir. Peut-être hésitais-tu à aller frapper à ma porte blindée. Je n'osais pas faire de gestes, essayant même de respirer le plus silencieusement possible afin de ne pas me faire repérer. Discrètement, j'ai tourné la tête afin de voir ta main se crisper sur la rambarde.
J'ai cru que mon coeur s'était déchiré lorsque j'ai entendu des sanglots, de légers pleurs qui ne pouvaient provenir que de toi. Ce fut horriblement douloureux, encore plus lorsque que tu es partie dans le sens inverse, t'engouffrant dans l'ascenseur et disparaissant dans un silence mortel. Tu n'avais pas osé venir me voir. Je me suis immédiatement précipité à la fenêtre, d'où je t'ai aperçu monter dans ta voiture et t'effondrer sur le volant, pleurant à chaudes larmes. Je me suis senti coupable, coupable de te faire souffrir. Mais je n'ai pas le choix. Je ne peux pas te dire ce qu'il se passe, ce serait…mettre ta vie en danger.
Après ton départ du parking du CBI, je suis retourné dans ton bureau, et me suis assis dos à ton bureau. Et pour la première fois depuis longtemps, j'ai pleuré. J'ai pleuré de ne rien pouvoir faire, de provoquer tes souffrances. Je ne pouvais pas empêcher les larmes de couler, tout en me demandant combien de temps allais-je encore devoir te cacher la vérité. Bientôt, tu sauras tout.
Toujours allongé, j'ouvre soudain les yeux et les lève vers le plafond, fixant une photo. La photo d'une jolie brune dont un seul sourire suffit à illuminer ma journée. Malheureusement, cela ne suffit pas ce soir. Tout ça à cause d'une seconde personne. John le Rouge. Je lance un regard vers une quinzaine d'enveloppes étalées sur mon bureau. C'est lui, la principale cause de mon isolement. Il y a deux semaines, jour pour jour, j'ai reçu une lettre. Un bout de papier signé d'une marque de sang que je ne connais que trop bien.
Dans ce message, John le Rouge disait vouloir converser avec moi. Mais je ne pouvais pas répondre. Alors, chaque jour, je recevais une nouvelle lettre. Au début, il me parlait de ma famille, s'amusant à me torturer. Mais très vite, le sujet a commencé à dériver sur un autre sujet. Toi, Lisbon.
Aujourd'hui, j'ai reçu la dernière lettre, quelque peu différente des autres.
"Cher monsieur Jane,
C'est un plaisir pour moi de pouvoir converser avec vous, même si vous ne pouvez pas répondre.
J'ai pu remarquer l'attachement particulier que vous avez pour votre patronne, cette jolie brunette pour qui votre coeur semble battre.
Sachez que je l'observe depuis quelques temps. Je comprend pourquoi vous semblez si épris d'elle. Après tout, c'est une très belle femme. Ce serrait si dommage qu'elle vienne à disparaitre, n'est-ce pas ? Que vous la retrouviez baignant dans son propre sang, dans le même état que votre femme et votre fille.
Mais je peux l'épargner, à une seule condition. Que vous veniez seul, ce soir même à minuit, à un point de rendez-vous dont l'adresse figure au dos de cette lettre.
Alors monsieur le voyant, allez-vous vous sacrifier pour votre bien-aimée ?"
C'est un plaisir pour moi de pouvoir converser avec vous, même si vous ne pouvez pas répondre.
J'ai pu remarquer l'attachement particulier que vous avez pour votre patronne, cette jolie brunette pour qui votre coeur semble battre.
Sachez que je l'observe depuis quelques temps. Je comprend pourquoi vous semblez si épris d'elle. Après tout, c'est une très belle femme. Ce serrait si dommage qu'elle vienne à disparaitre, n'est-ce pas ? Que vous la retrouviez baignant dans son propre sang, dans le même état que votre femme et votre fille.
Mais je peux l'épargner, à une seule condition. Que vous veniez seul, ce soir même à minuit, à un point de rendez-vous dont l'adresse figure au dos de cette lettre.
Alors monsieur le voyant, allez-vous vous sacrifier pour votre bien-aimée ?"
Mais ce n'était pas tout. Cette fois, il y avait autre chose dans l'enveloppe. Des photos. des dizaines de clichés, tous de toi. Certains avaient été pris dans la rue, d'autres lors d'une enquête, devant chez toi. Une seule photo se distinguait du lot. Elle était sombre, prise pendant la nuit. Malgré ça, on pouvait clairement distinguer une jeune femme en train de dormir. Cela ne m'a pris que quelques secondes pour te reconnaitre. Il y avait aussi écrit un seul mot, en lettres de sang.
"Bientôt."Je m'assois sur mon matelas, les jambes rabattues contre mon torse, la tête appuyée sur mes genoux. Il est vingt-trois heures trente. C'est maintenant ou jamais, je dois faire un choix. Et ce choix va être l'un des plus difficile de toute ma vie.
Aller au rendez-vous, où te prévenir, au risque que le tueur mette ses menaces à exécution. Céder à ses exigences serait comme se jeter dans la gueule du loup, mais John le Rouge a toujours une longueur l'avance. Si jamais je tente de le berner, il…il pourrait s'en prendre à toi. Et je ne peux pas le laisser faire ça. Il faut que j'agisse, mon choix est fait.
Je me lève en vitesse et me dirige vers le bureau avant d'ouvrir un tiroir à la hâte. Une seule boite est soigneusement rangée à l'intérieur. Je la saisit délicatement et l'ouvre, dévoilant une arme à feu. Elle a toujours été là, mais je n'ai jamais eu le besoin de m'en servir. Enfin, jusqu'à ce soir.
Un dernier coup d'oeil à ma montre. Il était temps. L'arme cachée dans mon dos, je m'élance vers la sortie du grenier. Le miroir fixé prés de la porte blindée me montre le reflet d'un homme fatigué, avec une barbe naissante, un costume froissé et une arme à la main. Tout ce que je déteste.
Sans attendre, je passe la porte, puis dévale les escaliers à toute vitesse. Cela ne sert à rien de fermer la porte. Il faudra bien que tu apprenne la raison de mon comportement des dernières semaines un jour ou l'autre, ta curiosité te poussera probablement à venir dans le grenier après mon départ. Tu verras alors les lettres. J'espère sincèrement que cela t'aidera à comprendre mon sacrifice…
Je ne peux pas empêcher la panique de prendre le contrôle de mon corps. Ni ma curiosité de jeter un coup d'oeil vers ma gauche. Comme d'habitude, une seule lumière émane de l'open-space. Je te vois, en train de travailler. Je t'observe en secret, comme pendant ces deux dernières semaines. Sauf que cette fois, je ne cherche pas à me cacher. Soudain, tu lève la tête dans ma direction. Je croise ton regard émeraude, où je peux lire énormément de tristesse, de l'incompréhension, peut-être même un soupçon de colère. J'aimerais tellement te rejoindre, te prendre dans mes bras, pouvoir te dire que tout est fini. Mais ce n'est pas le cas. Peut-être que tout sera fini dans quelques heures, mais à quel prix ? Ma mort ? Si c'est le prix pour que tu reste en vie, alors qu'il en soit ainsi.
Tout comme toi, je ne bouge pas, je n'ose pas. Tout ce que je veux, c'est pouvoir continuer de me plonger dans tes yeux.
Une sonnerie me fait violemment revenir à la réalité. L'ascenseur est arrivé. Non sans un dernier regard dans ta direction, je m'avance dans l'ascenseur.
Excepté un SUV noir et une vieille DS bleue, le parking du CBI est complètement désert. Je n'ose pas regarder à la fenêtre, de peur de t'apercevoir me supplier du regard de rester. Je ne peux pas, je dois y aller.
Ce n'est qu'une fois devant ma voiture que je m'autorise un discret regard vers le bâtiment. Et comme je m'y attendais, tu es bien présente à la fenêtre. Heureusement, je suis trop éloigné, tu ne peux pas remarquer l'unique larme qui menace de couler de mon oeil droit. Après avoir démarré la voiture, je quitte le parking du CBI, alors que je remarque grâce à mon rétroviseur que tu es toujours appuyée contre la fenêtre. Alors, après avoir tourné autour d'un bâtiment voisin, je repasse discrètement devant le CBI. Tu n'es plus là, peut-être es-tu partie dans mon bureau, avide de réponses quant à mon attitude ces deux dernières semaines ?
Minuit moins le quart, je dois partir. Tandis que je m'enfonce dans les ténèbres de la nuit, je murmure quelques mots à ton attention.
-"Adieu Teresa…" Aller au rendez-vous, où te prévenir, au risque que le tueur mette ses menaces à exécution. Céder à ses exigences serait comme se jeter dans la gueule du loup, mais John le Rouge a toujours une longueur l'avance. Si jamais je tente de le berner, il…il pourrait s'en prendre à toi. Et je ne peux pas le laisser faire ça. Il faut que j'agisse, mon choix est fait.
Je me lève en vitesse et me dirige vers le bureau avant d'ouvrir un tiroir à la hâte. Une seule boite est soigneusement rangée à l'intérieur. Je la saisit délicatement et l'ouvre, dévoilant une arme à feu. Elle a toujours été là, mais je n'ai jamais eu le besoin de m'en servir. Enfin, jusqu'à ce soir.
Un dernier coup d'oeil à ma montre. Il était temps. L'arme cachée dans mon dos, je m'élance vers la sortie du grenier. Le miroir fixé prés de la porte blindée me montre le reflet d'un homme fatigué, avec une barbe naissante, un costume froissé et une arme à la main. Tout ce que je déteste.
Sans attendre, je passe la porte, puis dévale les escaliers à toute vitesse. Cela ne sert à rien de fermer la porte. Il faudra bien que tu apprenne la raison de mon comportement des dernières semaines un jour ou l'autre, ta curiosité te poussera probablement à venir dans le grenier après mon départ. Tu verras alors les lettres. J'espère sincèrement que cela t'aidera à comprendre mon sacrifice…
Je ne peux pas empêcher la panique de prendre le contrôle de mon corps. Ni ma curiosité de jeter un coup d'oeil vers ma gauche. Comme d'habitude, une seule lumière émane de l'open-space. Je te vois, en train de travailler. Je t'observe en secret, comme pendant ces deux dernières semaines. Sauf que cette fois, je ne cherche pas à me cacher. Soudain, tu lève la tête dans ma direction. Je croise ton regard émeraude, où je peux lire énormément de tristesse, de l'incompréhension, peut-être même un soupçon de colère. J'aimerais tellement te rejoindre, te prendre dans mes bras, pouvoir te dire que tout est fini. Mais ce n'est pas le cas. Peut-être que tout sera fini dans quelques heures, mais à quel prix ? Ma mort ? Si c'est le prix pour que tu reste en vie, alors qu'il en soit ainsi.
Tout comme toi, je ne bouge pas, je n'ose pas. Tout ce que je veux, c'est pouvoir continuer de me plonger dans tes yeux.
Une sonnerie me fait violemment revenir à la réalité. L'ascenseur est arrivé. Non sans un dernier regard dans ta direction, je m'avance dans l'ascenseur.
Excepté un SUV noir et une vieille DS bleue, le parking du CBI est complètement désert. Je n'ose pas regarder à la fenêtre, de peur de t'apercevoir me supplier du regard de rester. Je ne peux pas, je dois y aller.
Ce n'est qu'une fois devant ma voiture que je m'autorise un discret regard vers le bâtiment. Et comme je m'y attendais, tu es bien présente à la fenêtre. Heureusement, je suis trop éloigné, tu ne peux pas remarquer l'unique larme qui menace de couler de mon oeil droit. Après avoir démarré la voiture, je quitte le parking du CBI, alors que je remarque grâce à mon rétroviseur que tu es toujours appuyée contre la fenêtre. Alors, après avoir tourné autour d'un bâtiment voisin, je repasse discrètement devant le CBI. Tu n'es plus là, peut-être es-tu partie dans mon bureau, avide de réponses quant à mon attitude ces deux dernières semaines ?
Minuit moins le quart, je dois partir. Tandis que je m'enfonce dans les ténèbres de la nuit, je murmure quelques mots à ton attention.
Je sais que je ne te reverrai probablement jamais, que je cours au suicide. Mais il faut que je le fasse. Si j'ai la moindre chance de tuer John le Rouge afin de te sauver, alors je dois la saisir sans attendre. Décidément, la vie est loin d'être un long fleuve tranquille...
La trajet n'a pas été long, cinq minutes, tout au plus. Le lieu du rendez-vous était un immense entrepôt désaffecté. Haut de plusieurs étages, le nombre impressionnant de fenêtres brisées laissait à penser que cet endroit était inoccupé depuis des années, peut-être même des décennies.
En face de moi, une porte en métal légèrement entrouverte m'indiquait la route à suivre, comme une invitation à rentrer. Ce que fit quelques secondes plus tard. Après avoir traversé un long couloir, je me suis retrouvé dans une gigantesque salle. Excepté divers graffitis et des débris au sol, l'endroit était plutôt propre. Les recoins étaient plongés dans l'obscurité de la nuit, seul le milieu de la pièce était éclairé par la lumière de la lune, ce qui me permet de me diriger librement. Jusqu'au moment où une voix vient briser le silence, pourtant le seul maitre de ces lieux.
-"Vous avez failli me faire attendre, monsieur Jane…"La trajet n'a pas été long, cinq minutes, tout au plus. Le lieu du rendez-vous était un immense entrepôt désaffecté. Haut de plusieurs étages, le nombre impressionnant de fenêtres brisées laissait à penser que cet endroit était inoccupé depuis des années, peut-être même des décennies.
En face de moi, une porte en métal légèrement entrouverte m'indiquait la route à suivre, comme une invitation à rentrer. Ce que fit quelques secondes plus tard. Après avoir traversé un long couloir, je me suis retrouvé dans une gigantesque salle. Excepté divers graffitis et des débris au sol, l'endroit était plutôt propre. Les recoins étaient plongés dans l'obscurité de la nuit, seul le milieu de la pièce était éclairé par la lumière de la lune, ce qui me permet de me diriger librement. Jusqu'au moment où une voix vient briser le silence, pourtant le seul maitre de ces lieux.
Debout au milieu de l'entrepôt, j'essaie de déterminer d'où vient la voix, mais cela m'est impossible. Nul besoin d'être voyant pour deviner l'identité de la personne qui se cache derrière cette voix…
-"Montrez-vous !" J'avais hurlé ces mots dans un excès de rage, incapable de me contrôler. L'homme qui m'a fait endurer dix longues années de souffrance se tient ici, quelque part dans cette immense salle envahie par l'obscurité de la nuit.
-"Que diriez-vous d'une petite conversation ?" lança-t-il soudain, d'une voix calme, froide.J'aurais dû me douter qu'il ne se dévoilerait pas dans l'immédiat, cela aurait été trop simple. Je ne sais pas où il est, mais lui me voit en ce moment même. Un avantage bien trop précieux pour être gaspillé dès le début du jeu, si on peut appeler ça un jeu. Pour lui, ça l'est, mais pour moi, cela se rapproche plus d'une tentative désespérée de sauver un être aimé, une personne dont la vie pourrait s'arrêter si je ne fais pas ce que ce psychopathe me demande de faire.
-"N'avez-vous pas eu votre dose avec toutes les lettres que vous m'avez envoyé ?" -"Vous ne pouviez pas répondre, j'étais le seul à parler. Une discussion en face à face est préférable, vous ne pensez pas ?"
-"Pourquoi m'avoir fait venir ici ? Que voulez-vous ?!?"
-"Peut-être est-il temps, non ? Temps de tout arrêter. A vrai dire, je crois que je commence à me lasser de cette histoire, cela fait quand même dix ans."
-"Alors c'est pour ça, vous voulez un final digne de ce nom…"
-"C'était cet entrepôt ou les Yosemite Falls. Mais je dois dire que je préfère de loin cet endroit, sombre, crasseux, pas vous ?"
-"Le final, vous comptez me tuer pour de bon…"
Soudain, une silhouette s'avança dans la pénombre et s'arrêta à une dizaine de mètres de moi. Un homme âgé d'une quarantaine d'années, brun, un costume noir et un pistolet à la main. Hormis l' arme à feu, il était d'une banalité affligeante. Et pourtant, la lueur visible dans ses yeux lui donnait l'air d'un fou. Je sais qui se tient devant moi. L'homme qui a tué ma famille, celui qui m'a fait connaitre l'enfer.
-"Ce n'était pas dur à deviner, si ? Il a suffit que je menace votre chère patronne pour que vous vous jetiez dans la gueule du loup, sans prévenir personne."-"Ordure…"
-"A bien y réfléchir, je crois que j'aurais dû la tuer avant. Peut-être m'auriez-vous retrouvé, je n'aurais pas eu besoin d'envoyer ces lettres…Je ne pensais pas que ce serait si facile, vous devez vraiment être épris de cette femme…"
-"Taisez-vous…"
Je n'en peux plus. Je ne peux plus supporter ça, je dois y mettre un terme. Il m'a déjà tant prit, je ne peux pas le laisser emporter une autre personne chère à mon coeur.
-"Mais il n'est peut-être pas trop tard pour elle. Vous avez pensé que si vous vous rendiez à ce rendez-vous, votre patronne serait saine et sauve. Or, une chose vous a échappé. Une fois que vous serez mort de mes mains, j'irai retrouver votre bien aimée. Je la torturerai, tout comme je l'ai fais pour votre femme et votre fille. Je laisserai son agonie durer des heures, j'écouterai ses supplices et ses pleurs. Et le lendemain, son corps sera retrouvé ensanglanté, ses ongles de pieds peints avec son propre sang…"La seule vision de toi allongée sous la sinistre marque de sang me fait entrer dans une rage folle. Sans vraiment prendre conscience de mes actes, je saisis l'arme jusqu'alors dissimulée dans mon dos. C'en est trop. Je pointe l'arme dans sa direction, prêt à tirer. Mais il est plus rapide.
En quelques secondes, il lève son pistolet vers moi et tire. Une violente douleur me transperce le ventre, tandis que je tombe sur les genoux. J'appuie ma main gauche sur la blessure, ce qui m'arrache un hurlement de douleur.
-"Et bien, on dirait que c'est la fin cette fois. Votre stupidité aura conduit à votre perte, et à celle de votre patronne par la même occasion…"En quelques secondes, il lève son pistolet vers moi et tire. Une violente douleur me transperce le ventre, tandis que je tombe sur les genoux. J'appuie ma main gauche sur la blessure, ce qui m'arrache un hurlement de douleur.
Non, ça ne peut pas se terminer comme ça, je dois mettre fin à toutes ces horreurs…
John le Rouge s'approche de moi lentement, comme s'il prenait le temps de savourer chaque seconde de la situation. Je sens l'arme toujours présente dans ma main droite, il me reste encore un dernier espoir tout compte fait. Ma vision se trouble, mais cela ne m'empêche pas de pointer l'arme vers lui et d'appuyer sur la gâchette. Un deuxième coup de feu résonne dans l'entrepôt. Le tueur pousse un cri strident et s'effondre. Je l'ai touché, c'est fini. Je l'ai tué. Mais je n'ai pas pu empêcher l'inévitable. Et maintenant, je vais mourir ici, sans avoir eu l'occasion de revoir ceux auxquels je tient le plus. Plus particulièrement toi Lisbon.
La dernière image que j'ai de toi est celle d'une femme triste, dont la souffrance a été provoquée par ma faute. Effrayé par l'idée de te perdre, je me suis précipité à ce rendez-vous, tout en sachant pertinemment que j'y perdrai la vie. Mais j'y suis allé, pour toi. Les yeux germés, je ne suis plus qu'a un fil de la perte de connaissance.
On dit que c'est seulement lorsqu'on est sur le point de perdre quelque chose ou quelqu'un qu'on se rend compte à quel point on y tient, à quel point on en a besoin. Et aujourd'hui, je suis sur le point de te perdre. Il aura fallu que je sois mourant, une balle dans le ventre pour comprendre à quel point je tient à toi, plus que comme une amie. Je n'aurai jamais l'occasion de te le dire…
-"Jane !"John le Rouge s'approche de moi lentement, comme s'il prenait le temps de savourer chaque seconde de la situation. Je sens l'arme toujours présente dans ma main droite, il me reste encore un dernier espoir tout compte fait. Ma vision se trouble, mais cela ne m'empêche pas de pointer l'arme vers lui et d'appuyer sur la gâchette. Un deuxième coup de feu résonne dans l'entrepôt. Le tueur pousse un cri strident et s'effondre. Je l'ai touché, c'est fini. Je l'ai tué. Mais je n'ai pas pu empêcher l'inévitable. Et maintenant, je vais mourir ici, sans avoir eu l'occasion de revoir ceux auxquels je tient le plus. Plus particulièrement toi Lisbon.
La dernière image que j'ai de toi est celle d'une femme triste, dont la souffrance a été provoquée par ma faute. Effrayé par l'idée de te perdre, je me suis précipité à ce rendez-vous, tout en sachant pertinemment que j'y perdrai la vie. Mais j'y suis allé, pour toi. Les yeux germés, je ne suis plus qu'a un fil de la perte de connaissance.
On dit que c'est seulement lorsqu'on est sur le point de perdre quelque chose ou quelqu'un qu'on se rend compte à quel point on y tient, à quel point on en a besoin. Et aujourd'hui, je suis sur le point de te perdre. Il aura fallu que je sois mourant, une balle dans le ventre pour comprendre à quel point je tient à toi, plus que comme une amie. Je n'aurai jamais l'occasion de te le dire…
Une voix me fait soudain ouvrir les yeux. Ta voix. Alors tu est venue. Tu ne peux pas imaginer à quel point je suis heureux de te voir, mais triste à la fois. Tu est arrivée juste à temps pour me voir mourir…
-"Li…Lisbon…"J'ai énormément de mal à parler, c'est à peine si les mots arrivent à sortir de ma bouche.
-"Lisbon…il faut que j…je vous dise…"-"Consultant stupide !"
-"Pa…pardon ?"
-"Pendant ces deux semaines, cet homme vous envoyait des lettres me menaçant et vous ne m'aviez rien dit ! Pire encore, vous vous êtes même jeté dans la gueule du loup à cause d'une stupide lettre et de quelques photos !"
-"J…j'étais paniqué…Je ne voulais pas qu'il vous fasse du mal…je tiens trop à vous…"
Malgré la douleur, je ne peux pas empêcher un sourire de se former sur mon visage. J'essaie surtout de te rassurer, même si les chances de réussite sont plutôt faibles.
-"S'il vous plait Jane, ne partez pas…Ne me quittez pas…"Je vois les larmes dans tes yeux, des larmes qui coulent par ma faute. Mon esprit sombre dans les ténèbres, chaque seconde un peu plus. La douleur est de plus en plus lancinante, ma survie de moins en moins probable. Je dois te dire adieu, te dire ce que je ressens pour toi, au moins une fois. Je puise dans mes dernières forces afin d'attraper ta manche et de la tirer vers moi. Aussi étrange que cela puisse paraitre, tu te laisse faire. J'en profite pour te déposer un long baiser, te montrant par la même occasion tout l'amour que j'ai pour toi, la peur que j'ai de te perdre. J'aurais dû le faire plus tôt.
-"Je vous aime, et cela ne changera jamais…"Mes paupières sont de plus en plus lourdes, je ne vais plus tenir très longtemps, mon heure est venue. Je t'entend crier mon nom, hurler de toutes tes forces. Je perçois aussi tes sanglots, qui se font de moins en moins audibles. Jusqu'à ne plus l'être du tout.
***
J'ouvre lentement les yeux. La première chose qui me frappe est le plafond blanc de l'endroit où je me trouve. Je constate que je suis allongé dans une petite salle, une chambre d'hôpital ? Des "bips" réguliers viennent confirmer mon hypothèse. Mon premier réflexe est de porter une main au niveau de mon ventre, où je ne ressens aucune douleur. Seul un bandage cache ma blessure par balle. Je suis sauvé. Cette fois, c'est vraiment fini, sauf que je suis toujours vivant. Il me faut juste quelques secondes pour me rappeler les événements passés.
-"Lisbon !"Si je suis sauvé, cela veut dire que tu as appelé les secours, mais dans ce cas là, où es-tu ?
-"Monsieur Jane, vous êtes enfin réveillé !"Une infirmière que je n'avais pas vu entrer se précipite à mon chevet, visiblement heureuse de me voir les yeux ouverts.
-"Où…où suis-je ?"-"A l'hôpital de Sacramento. Vous êtes sortis de la salle d'opération il y a une trentaine de minutes."
Malgré toutes les question que je pourrais lui poser, il n'y a qu'un seule chose qui m'importe en ce moment même. Une seule personne.
-"Li-Lisbon…"-"Vous voulez parler de la femme qui vous a trouvé ? C'est elle qui a prévenu les secours. Lorsque les ambulanciers sont arrivés, vous aviez déjà perdu beaucoup de sang. Votre coeur a lâché pendant l'opération, mais les médecins ont réussi à vous réanimer. Et concernant cette femme, elle a attendu plusieurs heures puis s'est absentée. Mais j'ai entendu vos amis l'appeler pour la prévenir, elle devrait être ici d'une minute à l'autre."
-"D'a-d'accord…"
Après avoir fait un rapide contrôle de mon état de santé, l'infirmière me laisse seul dans la pièce, l'occasion pour moi de réfléchir à tout ce que vient de se passer.
Cela faisait dix ans que je recherchais l'homme qui a détruit ma vie. J'ai finalement retrouvé sa trace, et maintenant, il est mort. Toute cette histoire est finie, elle est enfin derrière moi. Soudain, j'aperçois une silhouette dans les couloirs de l'hôpital. Une jeune femme brune, de taille moyenne, les vêtements encore tachés de sang, de mon sang. Cette fois, un large sourire de bonheur apparaît sur mon visage lorsque je te vois. Je vais enfin pouvoir penser à mon futur.
Et mon futur, c'est toi.
Cela faisait dix ans que je recherchais l'homme qui a détruit ma vie. J'ai finalement retrouvé sa trace, et maintenant, il est mort. Toute cette histoire est finie, elle est enfin derrière moi. Soudain, j'aperçois une silhouette dans les couloirs de l'hôpital. Une jeune femme brune, de taille moyenne, les vêtements encore tachés de sang, de mon sang. Cette fois, un large sourire de bonheur apparaît sur mon visage lorsque je te vois. Je vais enfin pouvoir penser à mon futur.
Et mon futur, c'est toi.
FIN
Re: Seul face à ma conscience ^
WAHOU !!!!
bien écrit, tous les sentiments de Jane sont magnifiquement retranscrits.
et tu nous le tue pas ....
bien écrit, tous les sentiments de Jane sont magnifiquement retranscrits.
et tu nous le tue pas ....
DAN54- Consultant au CBI
- Personnage préféré : JANE
Localisation : pas ou je voudrais
Re: Seul face à ma conscience ^
Merci beaucoup DAN54 !
Nah, j'avais pas envie de le tuer, j'étais de bonne humeur hier
Nah, j'avais pas envie de le tuer, j'étais de bonne humeur hier
Re: Seul face à ma conscience ^
Arrh ma chère Riza, je me sens honteuse de ne poster que maintenant !
Piouf que dire? Et bien c'est encore un OS magnifique, merveilleux & aussi surprenant & bien écrit que la version de Lisbon, tu m'arraches une larme comme à chaque fois
On arrive a s'approprier merveilleusement bien les sentiments & émotions de notre Janinounet (Surnom original.. ) c'est un chef d'oeuvre d'excellence
Piouf que dire? Et bien c'est encore un OS magnifique, merveilleux & aussi surprenant & bien écrit que la version de Lisbon, tu m'arraches une larme comme à chaque fois
On arrive a s'approprier merveilleusement bien les sentiments & émotions de notre Janinounet (Surnom original.. ) c'est un chef d'oeuvre d'excellence
Merci encore Riza pour cette merveille !!
Jane Addict- Stagiaire au CBI
- Personnage préféré : Jane
Re: Seul face à ma conscience ^
J'ai beaucoup aimé !
J'ai adoré ton style d'écriture et en plus il y a peu de fautes... Vraiment bravo !
J'ai adoré ton style d'écriture et en plus il y a peu de fautes... Vraiment bravo !
wickyvicky- Agent de circulation
Re: Seul face à ma conscience ^
Super cet OS du POV de Jane, aussi bien écrit que celui du POV de Lisbon, mais bon, j'ai tout de même une préférence pour celui du POV de Lisbon parce qu'il était unique
Teresa Lisbon- Stagiaire au CBI
- Personnage préféré : Ma Lis' , si magistralement interprêtée par ma sublissisme Roby!
Loisirs : écrire, lire, regarder Castle et Mentalist, rêver du Jisbon...
Localisation : Sur une scène de crime avec l'Agent Spécial Lisbon
Re: Seul face à ma conscience ^
Merci à vous deux ! Ca me fait très plaisir !
Teresa Lisbon : J'ai aussi une préférence pour celui du POV de Lisbon, je préfère écrire sous son point de vue
Teresa Lisbon : J'ai aussi une préférence pour celui du POV de Lisbon, je préfère écrire sous son point de vue
Re: Seul face à ma conscience ^
Je te comprends mais en même temps, on fait partie de la team Lisbon donc niveau objectivité à mon avis c'est pas encore ça...
Teresa Lisbon- Stagiaire au CBI
- Personnage préféré : Ma Lis' , si magistralement interprêtée par ma sublissisme Roby!
Loisirs : écrire, lire, regarder Castle et Mentalist, rêver du Jisbon...
Localisation : Sur une scène de crime avec l'Agent Spécial Lisbon
Re: Seul face à ma conscience ^
Honte à moi de ne pas avoir remarquer que tu as avais poster l'autre point de vue !!!
Alors franchement je sais pas quoi dire ... Ton Os est simplement superbe !
J'ai plus qu'adorée le POV de Lisbon mais je vais te dire que je préfère celui la ! Je trouve que les sentiments et les émotions sont super bien décrites ! mais j'adore j'adore j'adore j'adore quoi !
J'ai adorer la scène dans l'entrepôt avec RJ et aussi celle dans l'escalier avant qu'il ne parte, quand ils se regardent...
Alors beaucoup pour ce très bel Os merveilleusement bien écrit !
Alors franchement je sais pas quoi dire ... Ton Os est simplement superbe !
J'ai plus qu'adorée le POV de Lisbon mais je vais te dire que je préfère celui la ! Je trouve que les sentiments et les émotions sont super bien décrites ! mais j'adore j'adore j'adore j'adore quoi !
J'ai adorer la scène dans l'entrepôt avec RJ et aussi celle dans l'escalier avant qu'il ne parte, quand ils se regardent...
Alors beaucoup pour ce très bel Os merveilleusement bien écrit !
SmileJisbonneuse- Consultant au CBI
- Personnage préféré : Jane
Localisation : Devine tiens pour voir ...
Re: Seul face à ma conscience ^
Ce n'est pas grave si tu ne l'avais pas remarqué
Moi aussi j'ai une préférence pour le POV de Lisbon, mais il y a quelques scènes de cet OS que je voulais absolument écrire (Lorsque Jane est caché derrière l'escalier et que Lisbon veut monter dans le grenier, mais n'ose pas, par exemple)
En tout cas, merci beaucoup pour ton commentaire !
Moi aussi j'ai une préférence pour le POV de Lisbon, mais il y a quelques scènes de cet OS que je voulais absolument écrire (Lorsque Jane est caché derrière l'escalier et que Lisbon veut monter dans le grenier, mais n'ose pas, par exemple)
En tout cas, merci beaucoup pour ton commentaire !
Re: Seul face à ma conscience ^
C'est vraiment beau...
Tu décris les sentiments tellement bien que tu as réussis à me faire pleurer !
Jane et son dilemme... C'est vrai que c'était difficile, je le comprend...
Et je te remercie beaucoup de ne pas l'avoir tué !!
J'aime énormement ton style d'écriture, tu fais partie des auteurs que j'adore et que je suis très volontiers !!
Tu décris les sentiments tellement bien que tu as réussis à me faire pleurer !
Jane et son dilemme... C'est vrai que c'était difficile, je le comprend...
Et je te remercie beaucoup de ne pas l'avoir tué !!
J'aime énormement ton style d'écriture, tu fais partie des auteurs que j'adore et que je suis très volontiers !!
MaTessaJane- Flic en uniforme
- Personnage préféré : Lisbon !
Localisation : Sur la tombe de Charlotte
Re: Seul face à ma conscience ^
Waouh super os.
Tu decris tres bien les sentiments de jane et lisbon..
L histoire est tres intense... et se termine tres bien.
Tu decris tres bien les sentiments de jane et lisbon..
L histoire est tres intense... et se termine tres bien.
Saff45- Flic en uniforme
- Personnage préféré : Jane et Lisbon
Re: Seul face à ma conscience ^
Tu es un talent énorme,Riza, lance toi dans l'écriture des scènes que tu évoques...
Teresa Lisbon- Stagiaire au CBI
- Personnage préféré : Ma Lis' , si magistralement interprêtée par ma sublissisme Roby!
Loisirs : écrire, lire, regarder Castle et Mentalist, rêver du Jisbon...
Localisation : Sur une scène de crime avec l'Agent Spécial Lisbon
Re: Seul face à ma conscience ^
Teresa Lisbon a écrit:Tu es un talent énorme,Riza, lance toi dans l'écriture des scènes que tu évoques...
+20 000 000 000 !
MaTessaJane- Flic en uniforme
- Personnage préféré : Lisbon !
Localisation : Sur la tombe de Charlotte
Re: Seul face à ma conscience ^
Je me suis découverte une passion pour l'écriture, en plus du dessin :)
Je pense que je continuerai à écrire sur Mentalist pendant très longtemps, c'est mon sujet favori
Je pense que je continuerai à écrire sur Mentalist pendant très longtemps, c'est mon sujet favori
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