I will find you.^

Waouh, super chapitre Bravo !
J'étais sûre sue l'un des deux finirait par se faire enlever, bah voilà que c'est arrivé ^^
J'aime toujours autant, vivement la suite !

Ce chapitre me sape le moral, entre Lisbon qui semble désespérée et Jane qui se fait enlever. Sinon, c'est un chapitre qui est, comme toujours, super bien écrit. Hâte de lire la suite...je me demande comment Lis va réagir quand elle va apprendre que son consultant s'est fait enlever

Deux chapitres pour le prix d'un, quel bonheur !!!

Alors concernant le chapitre 4, la dispute est bien amenée, les mots sont durs mais on comprend ce qui les amène....si bien qu'on ne peut qu'être triste pour chacun de nos deux protagonistes préférés, aussi blessants que blessés. Remarquablement bien écrit !

Le chapitre 5 accentue encore cette tristesse, avec les pensées respectives de Lisbon et Jane de l'après-dispute, qui aboutissent à la même conclusion : le besoin de se parler, pour se dire ce qu'ils ont dans le coeur. Et finalement, l’enlèvement de Jane qu'on attendait depuis le prologue se produit. Un très beau chapitre !

Reste maintenant à découvrir comment Lisbon et l'équipe vont pouvoir tirer Jane de ce mauvais pas, et comment Jane et Lisbon vont pouvoir se retrouver....

la fin de ton chapitre m'a tuée. Tout le long du chapitre j ai espèré que Jane et Lisbon se retrouve pour se parler et s expliquer mais ils n en ont malheureusement pas eu le temps.

J espère qu ils se retrouveront et pourront se dire ce qu'ils ont sur le cœur.

Les scènes sur la plage et celle dans le grenier m'ont fait mal au cœur pour Lisbon et Jane

VLS :)

Ah super, j'ai enfin rattraper mon retard!! eh oui 3 chapitres!!!!

En tout cas, j'aime toujours autant. Sacré Jane, il pouvait pas ce taire Pauvre lisbon, elle se réfugie dans les toilettes pour pleurer, afin que personne ne la voit

Jane n'est pas la quand elle veut aller s'excuser! Il est sur la plage a réfléchir.

Le dernier chapitre me fait peur, je me demande se que lui veut cet homme

hate de lire la suite.

Spoiler:

Je vous conseille d'ajouter cette musique à votre lecture (https://www.youtube.com/watch?v=ovQfHl30-f4)


Cela faisait maintenant plusieurs heures qu’il se trouvait là, assis sur ce qui lui semblait être une chaise métallique, les mains solidement attachés derrière le dossier de cette même chaise. Il était incapable de dire depuis combien de temps exactement il se trouvait là, mais ce qu’il savait assurément c’est que le confort inégalable son bon vieux canapé marron du CBI lui manquait à cet instant précis.

Il laissa ses yeux divagués sur la pièce dans laquelle il se trouvait. Il été à la recherche du moindre petit indice qui pourrait lui indiquer le lieu où il se trouvait en ce moment. Mais tout ce qu’il put voir était une fenêtre et une porte à quelques mètres de lui, mis à part ça rien, le néant. Il laissa ses yeux continuer leur analyse et remarqua une bassine d’eau, à ses pieds. Pourquoi une bassine ? Ce détail lui échappait.

Il chercha à se souvenir le pourquoi du comment de sa présence ici mais son acuité mentale légendaire lui faisait défaut. Il n’était pas capable de réfléchir, il était épuisé. La seule chose dont il parvint à se souvenir était l’affaire sur laquelle il travaillait en ce moment avec ses coéquipiers et sa patronne. Sa jolie patronne à la chevelure ébène et au regard émeraude perçant. Un sourire se dessina sur son visage à la pensée de sa patronne.
Son esprit était entrain de s’égarer, sûrement un des effets secondaires de la fatigue.

Mais il fut rapidement tirer de ses pensées farfelues par un bruit de loquet.

Il tourna la tête difficilement vers la porte qui se trouvait à quelques mètres de lui et fut éblouit par le faible faisceau de lumière qui apparut à l’ouverture de la porte. Il put néanmoins apercevoir deux silhouettes qui s’approchaient dangereusement de lui.

Il laissa son regard se perdre sur les deux hommes cherchant désespérément à les identifier. L’un d’entre eux s’avança un peu plus de lui, jusqu'à presque s’agenouiller devant lui. Il se lança dans une analyse précise des deux hommes. Il leva les yeux vers celui qui se tenait devant lui, un homme petit et frêle dans un costume hors de prix « sûrement le dominant » pensa t-il pour lui-même, il bifurqua son regard sur l’autre homme, un homme costaud qui devait mesurer pas loin de 1m90, chauve et probablement doté d’un QI de moule « Le dominé » conclu t-il mentalement.

Mais lorsqu’il aperçut ce que « le dominé » tenait entre ses mains, son cœur manqua un battement et ses yeux s’écarquillèrent. Avait-il peur ? Ou seulement l’impression qu’il allait en baver, lui-même ne saurait le dire..

« Monsieur Jane ! A nous deux maintenant, je sens que l’on va bien s’amuser. » Entendit-il dans un rire qui se voulait plus que sadique.

Jane eu soudain un déclic. Il leva les yeux vers son interlocuteur, puis vers son « sbire ». Il jongla entre l’objet que l’homme tenait entre ses mains et la bassine d’eau qui se trouvait à ses pieds. Il eu le souffle coupé.

« Oh non… » Souffla le Mentalist en fermant les yeux, prit d’un soudain sentiment d’appréhension.


X(*) : « Saviez vous Monsieur Jane, que l’eau associée au corps humain était un très bon conducteur d’électricité ? » Demanda l’homme face à lui.

Jane : « Fascinant ! Qui êtes vous ? » Demanda le consultant froidement.

X : « Oh mais dîtes moi, vous êtes bien curieux. »

Jane : « Oui, on me le dit si souvent que je vais finir par le croire ! » répliqua t-il.

Le consultant vit le second homme s’avancer vers lui et se mettre à sa hauteur, il lui enleva ses chaussures & ses chaussettes afin de placer ses pieds nus dans la bassine d’eau. Le consultant déglutit difficilement et grimaça à la sensation de l’eau gelée sur sa peau.

Jane : « Chouette, une pédicure ! » ironisa t-il.

X : « Vous êtes incroyable Monsieur Jane, vous me fascinez » dit l’homme en se frottant le menton.

Jane : « Oui merci, mais vous n’êtes pas vraiment mon genre » dit le mentaliste en haussant les épaules.

X : « Oui, en effet, c’est ce que j’ai pu remarquer. » dit-il en lâchant un rire cynique.

Le consultant fronça les sourcils à cette réplique. Il se demandait la signification cette phrase et comprit soudain qu’il faisait probablement allusion à sa patronne. « Lisbon » pensa t-il pour lui-même en relevant les yeux vers son interlocuteur.
La simple pensée de sa patronne lui donna un frisson et lui fit monter les larmes aux yeux, mais il les ravala difficilement, il ne voulait pas montrer sa seule & unique faiblesse à son ravisseur.

Jane : « Qu’attendez-vous de moi ? »

X : « Et bien voyez-vous Monsieur Jane, je vais vous posez quelques questions auxquelles vous répondrez avec une entière coopération. Et vous me direz, pourquoi le ferais-je ? Et bien vous le ferez parce que dans le cas contraire, je vais prendre un malin plaisir à vous torturez jusqu'à que vous me suppliez de vous achever. Et lorsque cela sera fait, je m’occuperai de votre jolie et douce patronne. »

A l’évocation de Lisbon, Jane se raidit brusquement.

Jane : « Très joli monologue, vous l’avez trouvez tout seul ? Non parce que je vous aurez bien applaudit mais voyez-vous je ne peux pas » dit-il en haussant les épaules et en secouant ses mains, faisant par la même occasion claquer les menottes sur le métal de la chaise.

X : « Hmm. Bien. Maintenant trêve de plaisanteries. Que savez-vous de l’affaire Johnson ? » Demanda l’homme sur un ton froid.

Jane : « Qu’elle est confidentielle » répliqua Jane presque immédiatement.

L’homme regarda son « sbire » et lui fit un signe de tête affirmatif.

X : « Mauvaise réponse monsieur Jane » dit-il en haussant les épaules.

Le sbire déclencha l’interrupteur qu’il tenait entre ses mains et qui était directement relié à la bassine d’eau, ce qui eu pour effet d’envoyer une décharge violente.
Jane hurla et se tordit de douleur lorsque la décharge le foudroya de plein fouet. Il repensa soudainement à l’aiguillon électrique auquel il avait eu affaire lorsque Rachel l’avait enlevé pour se venger. « De la camelote à côté de ça » pensa t-il.

X : « Je répète, que savez vous de cette affaire ? » reprit l’homme le plus calmement du monde.

Jane : « Allez vous faire voir ! » souffla t-il.

Cette réponse eut pour effet l’envoi d’une seconde décharge, plus violente que la première qui fit hurler Jane encore plus fort que la dernière fois. Tous ses membres tremblaient sous la violence du choc.

X : « Monsieur Jane, soyez donc raisonnable pour une fois. Une troisième décharge provoquerait l’arrêt de votre cœur. » dit-il en s'agenouillant devant lui.

Jane : « Vous avez raté votre vocation, vous auriez du faire médecine. » dit-il en levant difficilement la tête, qui retomba lourdement sur son torse.

Le ravisseur émit un rire cynique et se rapprocha de Jane et s’agenouilla face à lui.

X : « Vous savez Patrick, il y a pire torture que celle-ci » lui dit-il avec sérieux.

Le consultant haussa un sourcil, signe qu’il attendait une déclaration plus explicite.

Le ravisseur s’approcha du consultant et lui murmura à l’oreille : « Celle d’assister directement à la mort lente et douloureuse de l’être que l’on chérit au plus profond de son cœur. »

A l’entente de ses mots Jane écarquilla les yeux et releva brusquement la tête vers son interlocuteur qui se dirigeait maintenant vers l’unique porte de sortie présente dans la pièce.

Jane : « Non » cria t-il avec le peu de force qu’il lui restait, mais il eut pour seule réponse le bruit sourd de la porte qui se referma. « Non….Lisbon » souffla t-il en secouant la tête de droite à gauche avant de sombrer dans l’inconscient.


(*) X fait référence à l'anonymat du ravisseur

]Chapitre suivant

Super chap mais par pitié ne tue Lisbon
J'ai hâte de lire la suite.

Mon dieu...je veux la suite
Super chapitre, l'un de mes préférés. J'adore Jane qui sait garder un brin d'humour malgré la situation plus qu'inquiétante. C'est drôle, je ne sais pas si je suis la seule (on est au moins deux), mais quand je réfléchi toujours à mes futures fictions, je place très souvent Lisbon en tant que "point faible", si on peut dire, de Jane. Celle que les méchants n'hésiteront pas à capturer/torturer afin de faire pression sur le consultant
En tout cas, bravo, j'ai hâte de lire la suite !

Houa quel chapitre !!

Tout au long je me disait ne dit rien a ce fou furieux Jane. Tiens le coup.
Mais en voyant la fin du chapitre je supplie Jane de tout lui raconter pour ne pas qu'il fasse de mal à Lisbon

ne tue personne Please

VLS

Moi aussi, je veux la suite !

j'aime beaucoup ce retour sur le prologue ! J'avais le sentiment quand il n'était encore que prologue, que ça annonçait des tortures électriques pour Jane...."ravie" (pas vraiment, hein ! tu vois ce que je veux dire ?) de voir que je ne m'étais pas trompée...

Malgré tout, la pire des tortures pour Jane (et pour tes lecteurs ! ) est cette menace à peine voilée qui pèse sur Lisbon. Il est clair qu'elle est le point faible de Jane, le lien qui l'unit à lui lui donne quelque chose à perdre....la seule chose qu'il ait à perdre. C'est une perspective assez terrifiante, quand on y pense...

Alors essaie de ne pas nous laisser dans l'attente trop longtemps ! Cette menace a-t-elle déjà été exécutée ou n'est-ce pour l'heure que des mots ? Lisbon pourra-t-elle aider Jane ? Jane pourra-t-il sauver Lisbon ? Ou seront-ils plus forts à deux ? Dans quelles circonstances seront-ils réunis ?

En tout cas, j'aime ce Jane qui lutte, qui ne se départit pas de son humour, de son franc-parler....mais qui mesure en même temps tout ce que Lisbon représente pour lui....Je me demande dans quelle mesure cela va affecter sa manière de gérer la crise.

Bon, tu l'auras compris : vivement la suite !

J'allais oublier : j'adore la musique que tu as choisi....elle me fait toujours "quelque chose", elle me prend vraiment aux tripes et elle se marie très bien avec ton texte (en plus, elle s'est achevée au moment où je finissais de lire le chapitre !)

Spoiler:

Et voilà sans plus attendre, le chapitre 7, j'espère ne pas vous décevoir...


Rigsby, Cho & Van pelt étaient tout les 3 assis sur une petite table placée au centre de la pièce, devant le bureau de Cho lorsque Lisbon arriva comme une furie dans l’open space ce qui eu pour effet d’attiré leurs regards.

Elle se dirigea automatiquement vers le fauteuil marron en espérant y trouver Jane, mais en vain. Il n’était pas là. « Mais bon sang, où est-il encore passé ! » se dit-elle mentalement. Elle fut tirée de ses réflexions mentales par l’un de ses agents.

Van Pelt : « Un problème Patron ? » demanda t-elle alarmée par le comportement de sa patronne.

Lisbon : « Oui, un problème récurrent depuis maintenant plusieurs années... Un consultant du nom de Patrick Jane ! » soupira t-elle.

Les 3 agents rirent à cette remarque, enfin rire c’est un grand mot pour Cho qui se contenta d’un sourire en coin.

Lisbon : « Vous savez où il est ? Il n’est pas dans son grenier et ne décroche pas son téléphone ! »

Rigsby : « Oh ne vous inquiétez pas patron. Soit il est partit se promener ou soit il prépare encore un mauvais coup » dit-il tout en croquant goulument dans son beignet.

Lisbon : « C’est censé me rassurer ça ? » demanda t-elle sur un ton d’ironie. « Bref peu importe, du nouveau ? »

Van Pelt : « La légiste à trouver des empreintes sur les vêtements du suspect et de la peau sous ses ongles »

Lisbon : « Il s’est donc battu avant de mourir. Hum,hum et les empreintes on a un nom ? » Demanda t-elle pleine d’espoir.

Rigsby : « Oui, un gros poisson du nom de Nikolai Golovko (*) » dit-il en relisant les rapports.

Cho : « C’est un des hommes d’Hélias » dit-il en s’attirant les regards de ses collègues.

Lisbon : « D’où tirer vous cette info Cho ? »

Cho : « J’ai fais marché mes connaissances dans le milieu » dit-il en croisant ses bras sur son torse.

Lisbon : « Bien, bien. J’irais ré interroger Hélias quand Monsieur Jane se décidera à pointer le bout de son nez ! » Dit-elle un brin énervée, mais elle était tout de même inquiète, il était partit après leur dispute et elle ne l’avait pas revu depuis.

Soudain, une sonnerie de téléphone se fit entendre. Il aura fallu quelques secondes aux agents pour réaliser que c’était celui de leur patronne qui sonnait.

Elle s’empressa de s’emparer de son téléphone et décrocha rapidement en voyant apparaître « Patrick Jane » sur son écran.

Lisbon : « Jane ! Mais bon sang où êtes vo… » Mais elle fut coupée dans son élan par une voix qui lui était inconnue.

« Bonjour Agent Lisbon. Non, ce n’est pas votre consultant à l’appareil comme vous avez du sûrement le remarquer. » Dit l’interlocuteur.

Le cœur de Lisbon rata un battement quand elle remarqua que la voix au bout du fil n’était pas celle de son ami, mais celle d’un inconnu. Inconnu qui possédait le téléphone de Jane.

Lisbon : « Qui êtes vous ? » demanda t-elle froidement en levant les yeux vers ses agents qui la regardait intrigués.

Elle décida alors de mettre le haut parleur et demanda discrètement à Van Pelt d’enregistrer la communication.

« Je suis la seule personne qui a eu le cran de faire comprendre à votre cher ami qu’il se mêler un peu trop des affaires des autres. Chose qui est quelque peu gênante voyez-vous. » répondit-il.

Lisbon déglutit difficilement à l’entente de cette phrase. Elle se mit à imaginer les pires scénarios.

Lisbon : « Que lui avez-vous fait ? » enchaîna t-elle en sentant la rage et l’inquiétude grimpées en elle.

X : « Oh rien de bien grave. Vous savez, le courant est tout de suite très bien passé entre nous, n’est-ce pas Patrick ? » Demanda la voix en approchant le téléphone du consultant.

Tout ce que Lisbon put entendre était un gémissement de douleur. Elle ravala difficilement sa salive.

Lisbon : « Je veux lui parler. » dit-elle froidement tentant de cacher la moindre émotion.

X : « Hm, je vois. Le problème voyez vous, c’est que votre ami n’est pas très coopératif agent Lisbon, il faut donc le raisonner. »

Lisbon : « Qu’attendez-vous de moi au juste ? Vous travaillez pour Hélias ? » demanda t-elle

X : « Oh Agent Lisbon, une question à la fois. Je veux que vous le raisonniez, apparemment, vous êtes la seule qui ait la moindre influence sur lui. Dans le cas contraire, je m’en chargerai moi-même. »

Lisbon : « Je veux lui parler. » dit-elle en gardant son sang froid.

Un silence de quelques secondes se fit entendre. Lisbon leva les yeux vers ses coéquipiers qui avaient du mal à garder leur sang froid. Elle serrait les poings et les dents. Une voix la sortit de son état de rage.

« Li….Lisbon ? » entendit-elle d’une voix faible.

Lisbon : « Oh Jane ! Vous allez bien ? que vous ont-ils fait ? » Demanda t-elle prit d’un sentiment de panique.

Jane : « Je…Je pense qu’il vaut mieux que vous l’ignoriez » lui répondit-il.

Lisbon sentit son cœur se serrer à l’entente de cette phrase. Elle lutter pour retenir ses émotions, ses larmes.

Lisbon : « Jane…Vous avez remarqué quelque chose, n’importe quoi qui puisse nous aider ? »

Jane : « Oui, je…je crois que je suis au… » Murmura t-il le plus doucement possible.

Mais il n’eut pas le temps de finir sa phrase que le ravisseur reprit le téléphone en mains.

« Vous voyez agent Lisbon, comme je vous le disais, votre ami n’est pas très coopératif et en plus de ça, il en a déjà trop dit. »

Un bruit se fit entendre dans le téléphone, qui était toujours sur haut parleur.

Elle tenta de se concentrer sur le bruit et remarqua qu’il s’agissait d’un bruit d’interrupteur qu’on enclenche. Elle fronça les sourcils en signe de questionnement mais un hurlement se fit entendre, puis un deuxième.

Son souffla se coupa quand elle reconnu cette voix, la voix de son consultant. Il hurlé.

Jane : « Lisboooon !! » Hurla t-il dans sa douleur.

Elle ferma les yeux et laissa une larme couler le long de sa joue. Il hurlé son nom.

Lisbon : « Arrêtez je vous en prie ! » supplia t-elle.

« Tic, tac. Le temps lui ait compté Agent Lisbon. » dit la voix de l’homme au bout du fil avec un rire qu reflétait toute sa cruauté.

Lisbon : « Qu’a-t-il fait pour mériter ça ? » demanda t-elle en sentant l’énervement prendre possession de ses réactions.

Mais elle n’eut que pour seule réponse un « bip,bip,bip » qui annoncé la fin de la communication.

Les 3 collègues se regardèrent, choqués par ce qu’il venait d’entendre. Van pelt ne put retenir plus longtemps son émotion et fondit en larmes dans les bras de Rigsby. Elle pleurait la souffrance de son ami.

Cho quant à lui, resta stoïque comme à son habitude, bien qu’il serrait les poings de rage.

Un bruit sourd se fit entendre, les 3 compères se retournèrent vers la source de ce bruit. Lisbon. Elle avait laissé tomber son téléphone à terre.

Elle était bouche bée, le regard dans le vide, elle tremblait.

Cho : « Patron ? » dit-il doucement. Ce qui eut pour effet de la sortir de sa léthargie.

Elle leva le regard vers ses collègues.

Lisbon : « Je…Euh...Excusez-moi » dit-elle en tournant les talons pour se précipiter vers son bureau. Elle s’y enferma à double tour et se laissa tomber sur son siège de bureau.

Elle fut prit d’un accès de colère et s’empara de son pot à crayons qu’elle balança à travers la pièce et laissa les larmes couler librement. Elle pensa soudainement à leur dispute, « une dispute stupide » pensa t-elle avec du recul.

Elle ne put s’empêcher d’imaginer la douleur de son consultant. Des images horribles défilèrent dans son esprit. Elle se jura que s’il lui arriverait quelque chose, elle serait sans pitié.

Elle se leva et sortit de son bureau sous les regards compatissants de ses collègues. Elle monta au grenier pour essayer de trouver un indice.
Elle entra la pièce. Elle parcourut la pièce du regard à la recherche d’infimes et probablement inexistants indices. Elle ne trouva que sa tasse de thé et quelques articles de journaux sur la table. Rien de plus.

Elle se résigna à quitter l’antre de Jane, persuadée qu’elle n’y trouverait rien.

Elle reprit la direction de son bureau. Elle entra la porte, en soupirant de désespoir, quand elle aperçût la veste de Jane sur son canapé.

Elle se dirigea vers celui-ci et prit la veste qu’elle serra entre ses mains. « Je te retrouverai, je te le promets » murmura t-elle en portant la veste à son cœur.

Mais, en la serrant elle sentit quelque chose dans une des poches. Elle se détesta pour ce qu’elle allait faire mais elle le devait.

Elle se mit à fouiller dans toutes les poches jusqu'à tombé sur l’enveloppe qui se trouvait toujours dans la poche intérieure. Elle la prit, fronça les sourcils en repensant à ce que Jane lui avait dit « Une facture, rien de plus » Elle ouvrit l’enveloppe, prit la lettre et la déplia.

Son visage se décomposa au fur et à mesure de la lecture, et encore plus quand elle découvrit la photo associée à la lettre.

« Jane, qu’avez-vous encore fait…. » souffla t-elle.


(*) Merci a Riza17200 pour m'avoir aidé à trouver ce nom

chapitre suivant

Comment peux-tu t'arrêter comme ça?
Cette est tout simplement GENIAL.
J'ai vraiment mais vraiment très hâte de lire la suite.

P.S: J'ai oublié de te féliciter pour cette magnifique donc je te dit un grand MERCI.

ouh la la tu es une vraie sadique toi

le moment où l'inconnu continue de torturer Jane m'a fait froid dans le dos

les pauvres, Jane et Lisbon doivent s'en vouloir de s'être disputé maintenant qu'ils sont dans cette situation. J'espère que Lisbon va retrouver Jane au plus vite parce que j'ai peur de ce qu'il peut lui arriver.

VLS

Un nouveau chapitre ! Et avec des débuts de réponse aux questions qu'on se pose tous !

Comme d'habitude, j'apprécie la façon dont tu allies gravité et légéreté. Même si Jane n'est plus à même de faire de l'humour, ton texte n'en est pas exempt et j'aime toujours autant ça !

Sar2ah59 a écrit:
Lisbon : « Oui, un problème récurrent depuis maintenant plusieurs années... Un consultant du nom de Patrick Jane ! » soupira t-elle.

Alors, ça, j'ai a-do-ré ! N'empêche que si Jane est un problème, elle n'a pas forcément envie d'en trouver la solution !

Sar2ah59 a écrit:Rigsby : « Oh ne vous inquiétez pas patron. Soit il est partit se promener ou soit il prépare encore un mauvais coup » dit-il tout en croquant goulument dans son beignet.

Alors ça, j'ai adoré (oui, aussi !) parce qu'en lisant ça, je me suis dit "parce que c'est censé la rassurer, ça ?"....et là, je lis la phrase suivante :

Sar2ah59 a écrit:Lisbon : « C’est censé me rassurer ça ? » demanda t-elle sur un ton d’ironie. « Bref peu importe, du nouveau ? »

Et c'est bête, mais ça m'a fait sourire, j'étais toute contente !

L'enquête en cours avance....et surtout, Lisbon sait désormais que Jane est en de bien mauvaises mains et que son inquiétude était justifiée. Nous, on sait qu'elle est (pour l'instant) en sécurité au CBI, en train d'enquêter et qu'informée de la situation de Jane, elle est déterminée à l'en tirer. Dans le chapitre précédent, je commençais à me demander si elle n'avait pas, elle aussi, été enlevée....je suis soulagée qu'il n'en soit rien, qu'elle soit encore en posture de l'aider.

J'aime beaucoup ta description de ses réactions....tu nous fais bien sentir à quel point tout ça l'affecte, d'une manière très sensible, que j'aime beaucoup.

Bon, on ne connaît rien des motivations, des "revendications" des ravisseurs mais Lisbon sait déjà qu'ils existent et la lettre qu'elle a trouvée est un premier indice....J'ai hâte de voir où tu nous emmènes !

Super chapitre, j'aime beaucoup la manière dont tu mène la conversation tout au long !
Tout comme Jane Doe, ces petites répliques sont un petit brin d'humour toujours agréable quand on connait la gravit de la situation (même si eux ne le savaient pas encore).
Mention spéciale pour le

Cho quant à lui, resta stoïque comme à son habitude

, car même s'il serre les poings de rage, il garde tout de même une expression neutre, c'est ce que j'adore chez ce personnage.
Dans presque toutes les fictions, je crois que Cho restera toujours le personnage dont l'expressivité faciale peut aisément se comparer à celle d'une chaise (dédicace à Smilejisbonneuse, et parce que j'adore Cho \o/)

Deja que les moments de torture sont horribles, mais quand Lisbon y assiste en direct

Bref, super chapitre, vivement la suite !

Super chapitre...
J'ai juste adoré quand Lisbon à qualifier Jane de "problème récurrent" ça lui ressemble tellement.

Spoiler:

Bureaux du CBI , 17h30.

Lisbon était entrée dans une rage folle, elle avait juste envie de briser tout ce qui lui tomberait sous la main. Elle était enfermé dans son bureau, elle lisait et relisait la lettre sans cesse, elle s’en voulait terriblement, si elle l’avait écouté, si elle l’avait laissé parler de la lettre, il ne serait pas partit, il ne serait pas séquestré et torturé à l’heure qu’il est.

Elle avait demandé à Van Pelt, après avoir lue la lettre et l’avoir lue à ses collègues, de l’envoyée au labo dans l’espoir de trouver une empreinte même partielle. Ils attendaient encore les résultats.

Elle sortit de son bureau en trombe en allant vers ses 3 subordonnés.

Lisbon : « Vous avez des nouvelles ? » demanda t-elle toujours furieuse.

Van pelt : « Oui, le labo a relevé une empreinte partielle sur la lettre, mais a quand même pu l’identifier comme étant celle de Nikolai Golovko, les mêmes que celles trouvées sur la scène de crime. » dit-elle en tendant les résultats & la lettre à sa patronne.

Lisbon : « Cho, Rigsby, allez me chercher Hélias. Maintenant ! » Cria t-elle presque.

Cho : « Euh, avec tout le respect que je vous dois, pourquoi ? » demanda t-il en se levant.

Lisbon : « Pourquoi ? Vous me demandez pourquoi ! Il est évident que c’est lui qui a orchestré l’enlèvement de Jane. Nikolai Golovsko est sûrement la personne que j’ai eu au …au téléphone, on va donc taper plus haut. » S’emporta t-elle.

Van pelt eut un mouvement de recul sous la colère de Lisbon. Ils étaient tous certes tous très touchés par le coup de fil qu’avait reçu Lisbon, mais ils tentaient de se ressaisir et de contenir leurs émotions.

Van pelt : « Calmez vous patron, Cho n’y est pour rien… » Dit-elle en posant sa main sur l’épaule de Lisbon.

Lisbon tourna la tête vers Van pelt, puis vers Cho. Elle prit une grande inspiration et se passa la main sur le visage en soupirant bruyamment.

Lisbon : « Oui, oui vous avez raison. » dit-elle en se calmant. « Excusez-moi Cho. » dit-elle embarrassée.

Cho : « Ce n’est rien Patron, on le retrouvera » dit-il peu convaincu de ses paroles.

Lisbon : « Oui…espérons juste qu’il ne sera pas trop tard. » soupira t-elle. « Allez cueillir Hélias, trouvez n’importe quoi mais ramenez le moi. » dit-elle sur un ton autoritaire.

Cho : « Bien. » dit-il en partant accompagné de Rigsby.


Pendant ce temps, dans une maison en périphérie de Sacramento.

Jane était toujours inconscient, il tremblait encore sous la violence des décharges que lui avait affligé ses ravisseurs.

Il émergea petit à petit, il regarda autour de lui mais il était seul, dans le noir. Il soupira et se rappela de la dispute qu’il avait eu avec Lisbon. Une dispute stupide et insensée. Comment avait-il pu lui dire qu’il n’avait pas besoin d’elle alors qu’elle était son oxygène depuis plusieurs années maintenant, sa bouée de sauvetage.

Il repensait à tous les moments qu’il avait partagés avec sa patronne, les bons comme les mauvais. Il ferma les yeux et se plongea dans ses souvenirs.

Ce jour où il avait tiré sur le complice de RJ qui la menacée avec une arme, il avait tiré sur sa seule chance de trouver son pire ennemi, juste pour la sauver, c’est ce jour là qu'il s’était rendu compte qu’elle passé avant sa vengeance.

Ce jour où il l’avait invité à danser sur sa chanson préféré « More than words », il avait aimé sentir son corps collé au sien, se mouvant en parfaite harmonie, main dans la main. C’est ce jour là qu'il s’était rendu compte qu’il avait besoin d’elle.

Ce jour où il avait monté tout un plan pour coincé Timothy Carter en pensant que c’était RJ alors que ce n’était qu’un de ces complices. Ce jour où elle s’était fait tirée dessus par O’Laughlin, il avait eu tellement peur en ne l’entendant plus à l’autre bout du téléphone, il avait cru qu’elle était morte. C’est ce jour là, qu'il s’était rendu compte qu’il l’aimait.

Il soupira, se demandant ce qu’elle pouvait bien faire en ce moment, elle devait probablement le chercher ou mettre tout les moyens en œuvre pour coincer ses ravisseurs. C’était une femme déterminée, il le savait et c’est ce qu’il aimait chez elle. Une femme forte mais se cachant derrière une carapace énorme, au fond elle était aussi brisée que lui.

Il fut tiré de ses pensées par les deux hommes qui revenaient dans la pièce en parlant entre eux.

« Ils ont été cueillir le patron Nikolaï, on peut plus attendre plus longtemps ! » dit le costaud.

« Arrête Jo, tu vas nous faire remarquer » dit-il en faisant un signe de tête en direction de Jane. « Alors Patrick, vous êtes décidé à nous parler maintenant ? » demanda t-il en s’approchant de Jane.

Il leva les yeux vers eux et ne put s’empêcher de rire, il fut prit d’un fou rire incontrôlable probablement dût à sa fatigue.

Nikolaï : « Je ne savais pas que je pouvais faire cet effet là monsieur Jane. » dit-il en observant le mentaliste, plier en deux de rire.

Jane : « Vous…Vous êtes si naïfs ! » dit-il en stoppant son fou rire et en ancrant ses yeux dans ceux de son interlocuteur.

Nikolaï : « Ah vous croyez ? » demanda t-il en jetant un regard furtif vers le deuxième homme.

Jane : « Quand allez-vous enfin comprendre que quoi que vous fassiez, je ne parlerai jamais. Jamais ! C’est clair ? »
Dit-il en hurlant les derniers mots.

Nikolaï : « Et quand comprendrez vous que c’est dans votre intérêt de nous parler ? Pourtant on ne vous demande pas grand-chose, juste quelques informations sur la mort de Simon Johnson. » Dit-il calmement.

Jane : « Oui c’est cela oui, vous m’en direz tant. » dit-il en secouant la tête.

Le deuxième homme, « Jo » s’approcha de lui et lui colla son poing dans la figure. Le coup fut si violent que la tête de Jane partit en arrière. Jane sentit le sang couler de sa lèvre inférieure qui avait été fendue sous la violence du choc. Il avait affreusement mal, tout son corps le faisait souffrir. A cet instant, il voulait juste mourir.

Voyant qu’il ne disait rien, l’homme réitéra son geste, encore et encore. Jane avait le visage en sang et avait probablement le nez brisé.

Les deux hommes quittèrent la pièce, se doutant qu’ils ne tireraient rien de lui, laissant pour mort le consultant qui releva difficilement la tête après ces nombreux coups.

Nikolaï : « A bientôt Patrick » dit-il en quittant la pièce.


Bureaux du CBI, salle d’interrogatoire 209.

Lisbon entra dans la pièce, accompagnée de Cho, ils s’installèrent devant leur suspect, qui n’était autre que Hélias en personne.

Hélias : « Agent Lisbon, ravie de vous revoir. Je vois que vous n’êtes pas accompagné de monsieur Jane cette fois-ci » dit-il en souriant.

Lisbon : « Monsieur Hélias, nous avons trouvé sur la scène de crime, des empreintes et de l’ADN appartenant à monsieur Golovko,, qui n’est autre que l’un de vos plus fidèle « ami » dira t-on. Comment pouvez-vous l’expliquer ? » Demanda t-elle en croisant ses mains sur la table.

Hélias : « Une coïncidence je suppose. Voyez-vous, mon ami à le don de se trouver au mauvais endroit, au mauvais moment » dit-il en riant.

Lisbon : « Ah, et les empreintes trouvées sur cette lettre de menace envoyée à mon consultant c’est une coïncidence aussi ?! » hurla t-elle en jetant la lettre devant Hélias tout en frappant la table de ses poings.

Cho la regarda un peu interloqué par sa réaction. « Trop impliquée » pensa t-il pour lui-même.

Cho : « Patron, je peux vous parler en privé deux minutes ? » demanda t-il en se levant.

Lisbon : « Oui, oui bien sûr » dit-elle en le suivant à l’extérieur.

Ils sortirent tous les deux, prenant bien soin de faire surveiller Hélias.

Lisbon : « Je vous écoute. » dit-elle en croisant les bras.

Cho : « Patron, sans vouloir vous offenser, je pense que vous êtes trop impliquée pour mener cet interrogatoire à bien. » dit-il en la fixant.

Lisbon : « Pardon ? Vous divaguer mon cher Kimball, je ne vois vraiment pas en quoi je suis « trop impliquée » » dit-elle en imitant les guillemets.

Cho : « Arrêtez je vous en prie, ne me la faites pas à moi. Vous savez aussi bien que moi ce que représente Jane pour vous. » Dit-il sans détourner le regard.

Lisbon se raidit à cette affirmation, mais tenta de masquer son trouble.
Lisbon : « Oui, un consultant, un collègue, un ami » dit-elle en soupirant

Cho : « Si vous le dites. Bref, laissez-moi mener cet interrogatoire s’il vous plait. » Demanda t-il.

Lisbon n’avait pas vraiment envie de se battre avec Cho, elle était trop extenuée pour ça. De plus, vu la détermination légendaire de Cho, c’était peine perdue. Elle acquiesça d’un signe de tête et repartit vers son bureau.
Elle réécouta la conversation encore et encore et cette fois-ci quelque chose attira son attention. Elle sortit de son bureau en direction de Van Pelt.

Lisbon : « Van Pelt, vous seriez capable de m’isoler le bruit de fond sur la conversation ? » demanda t-elle.

Van pelt : « Oui, je pense » dit-elle en se mettant devant son ordinateur.

Chose faite quelques minutes plus tard, Lisbon réécouta la bande son. Elle parvint à entendre des bruits de voitures fréquents en bruit de fond. « Une autoroute » pensa t-elle.
Elle se dirigea vers la salle d’interrogatoire et demanda à Cho de venir la rejoindre. Elle lui murmura quelque chose à l’oreille et repartit. Cho acquiesça et retourna dans la salle.

Cho : « Monsieur Hélias, possédez vous d’autre demeures dans le coin ? » demanda t-il

Hélias : « Et bien, autant ne rien vous cacher. » dit-il en haussant les épaules. « Oui en effet, j’ai plusieurs maisons par ici. » dit-il

Cho lui tendit une feuille et stylo pour lui faire écrire toutes les adresses, ce qu’Hélias fut forcé de faire.

Cho : « Bien merci, je vous garde quand même ici pendant 72heures » dit-il en se levant et se dirigeant vers la porte.

Hélias : « Pour quels motifs ? » demanda t-il

Cho : « Vous ne m’inspirez pas confiance, de plus, vous êtes l’un des suspects principaux de notre enquête, et étant à la tête d’un réseau de mafieux et de trafic de drogue, le juge ne contestera pas. » dit-il en quittant la pièce.

Hélias soupira. Cho repartit vers l’open space en déposant la liste à Van Pelt au passage pour qu’elle fasse des recherches sur les différentes adresses.


chapitre suivant

Sar2ah59 a écrit: Elle était enfermé dans son bureau, elle lisait et relisait la lettre sans cesse, elle s’en voulait terriblement, si elle l’avait écouté, si elle l’avait laissé parler de la lettre, il ne serait pas partit, il ne serait pas séquestré et torturé à l’heure qu’il est.

Le sentiment de culpabilité n'est pas ce que Lisbon aurait pu prendre de mieux chez Jane....Même si je le comprends, il obscurcit son jugement. Parce que "si elle l’avait écouté, si elle l’avait laissé parler de la lettre", c'est plutôt "si elle était parvenu à lui arracher les informations que son consultant se refusait farouchement à partager avec elle" dans les faits....c'est quand même pas comme s'il avait voulu lui en parler et qu'elle n'avait pas été attentive ou disponible...

Ha la la, cette scène avec les pensées de Jane....j'ai les yeux qui piquent, je comprends pas pourquoi ! C'est très joliment écrit, les souvenirs mis au service de la prise de conscience par Jane de l'importance que revêt Lisbon à ses yeux ! Et la gradation dans cette prise de conscience - je parle de ça :

Sar2ah59 a écrit: c’est ce jour là qu'il s’était rendu compte qu’elle passé avant sa vengeance. (...) C’est ce jour là qu'il s’était rendu compte qu’il avait besoin d’elle. (....) C’est ce jour là, qu'il s’était rendu compte qu’il l’aimait.

est magnifique, en plus d'être très bien amenée.

Oh Cho ! Qui parle si peu mais toujours si bien ! Qui comprend plus qu'il n'y paraît, mais veille à ne pas être intrusif....Comme j'aime cette conversation que tu as écrit avec Lisbon !

Bon, maintenant il n'y a plus qu'à recouper les demeures d'Helias avec la présence d'autoroutes....l'équipe tient quelque chose, c'est encourageant. Il faut que Jane tienne le coup pendant ce temps....

Dis, tu continues à ne pas trop nous faire languir, hein ? C'est qu'on a vite fait de s'inquiéter pour Jane, mal en point, et Lisbon, plus affectée qu'elle ne veut bien l'admettre !

Super chapitre, comme d'habitude.
Effectivement, Lisbon est "trop impliquée" comme Cho mais ce pas pour autant qu'elle a perdu la main pour mener les interrogatoires...

Spoiler:

Je vous poste le chapitre 9 ce matin car je n’en aurais pas l’occasion avant la fin de semaine prochaine, et ça m’ennuierais que vous attendiez jusque là. Ce chapitre n’est pas le meilleur que j’ai écris, je suis un peu déçue de moi mais j’espère que vous apprécierez quand même..

Je vous ajoute cette petite musique à écouter en même temps, ce qui donnera plus de contenance à votre lecture. Pourquoi cette musique? et bien parce que c'est la musique que j'écouté quand j'ai écris ce chapitre et je trouve qu'elle correspond bien à "l'ambiance" de ce chapitre.
(https://www.youtube.com/watch?v=v1C2Vid_S5c)
Bon lecture.



Deux jours passèrent depuis l’arrestation d’Hélias, dans les bureaux du CBI, l’ambiance était morose dans les bureaux du CBI, les agents se sentaient désemparés, impuissants. Ils ne trouvaient pas le moindre indice sur le lieu où pourrait se trouver leur consultant, malgré les adresses fournit par Hélias, ils avaient fait choux blancs.

Lisbon resté cloîtrée dans son bureau. Elle lisait et relisait la lettre sans cesse. Elle se demandait pourquoi, pourquoi Jane ... Elle repensait à cet appel, aux hurlements de douleur de son consultant, aux supplications qu’il hurlait, elle l’entendait encore hurler son nom.

Elle fut tirée de ses pensées par sa jeune agent, Van pelt. Le visage fermé de celle-ci, n’indiquait rien de bon.

Van pelt : « Patron...On...nous avons reçu une vidéo… » Dit-elle d’un ton hésitant.

Lisbon leva les yeux vers elle, se leva brusquement de sa chaise et la suivit dans l’open space.

Lisbon : « De qui vient cette vidéo ? » demanda t-elle à ses agents.

Van Pelt : « L’expéditeur est inconnu. » répondit simplement la jeune agent.

Lisbon : « Mh, le contraire m’aurait étonné…Bien, allez y » dit-elle en faisant un signe de tête à Van plet, pendant que Rigsby et Cho s’approchaient de l’écran.

La vidéo commença sur un homme au visage masqué. « Bonjour Agent Lisbon. »

Lisbon se raidit à l’entente de son nom.

« J’ai le regret de vous annoncer que votre consultant et ami Patrick n’a pas coopérer comme je l’espérais. Il va donc devoir répondre de ses actes et payé le prix de son silence. Je crains qu’il soit temps de vous lui adresser vos adieux et comme je suis un homme généreux, je le laisse vous dire quelques mots. » Dit il en accompagnant ses propos d’un rire diabolique.


Les 4 agents se regardèrent inquiets par les mots qu’ils venaient d’entendre. Ils reportèrent leurs regards sur la vidéo et virent la caméra se tourné vers Jane, assis et menotté à cette chaise métallique.

Le cœur de Lisbon rata un battement à la vue de son consultant, il était dans un état déplorable, il avait le visage tuméfié et couvert de sang séché. Un homme s’approcha de lui et lui murmura quelque chose à l’oreille.

Jane releva le visage vers la camera, puis vers l’homme qui tenait l’objectif. « Allez-y monsieur Jane, la parole est à vous, vos amis vous écoutent. »

Jane regarda intensément l’objectif et prit une grande inspiration.


De l’autre côté de l’écran, l’équipe observait leur ami en essayant de s’imaginer ce qu’il avait du endurer pour se retrouver dans un état pareil. Soudain, une voix les sortit de leur léthargie, une voix qu’ils ne connaissaient que trop bien. Jane.

Jane : « Salut les amis. » dit-il d’une voix faible, se forçant à sourire. « Vous me connaissez assez pour savoir que je suis pas doué pour les longs discours, je vais donc essayer de faire simple et claire à la fois. » termina t-il dans un faible sourire.

Aucuns des agents ne quitta le regard de l’écran.

Jane : « Rigsby, Van Pelt… vous êtes tellement fait l’un pour l’autre que vous ne vous en rendez même pas compte, ouvrez donc les yeux, passez au dessus du règlement, profitez de ce que vous avez avant que la vie ne vous l’arrache. Si j’en avais eu l’occasion, j’aurais outre passé le règlement sans hésitation. Vous m’avez apporté tellement de choses, tellement de bonheur et d’affection. Vous finirez vos jours comme moi, dans une maison en bord de mer bercés par le bruit des voitures roulant à toute vitesse sur l’autoroute. Vivez heureux les amis…»

Van Pelt ne put retenir ses larmes et se jeta dans les bras de son compagnon Rigsby et déversa toutes les larmes de son corps. Rigsby eut du mal à retenir ses larmes aussi, il ferma les yeux et posa sa tête contre la chevelure rousse de Van pelt.

Jane : « Cho, mon vieux frère…Le frère que je n’ai jamais eu. Je t’en pris décoinces toi bon sang ! » Cho et Lisbon écarquillèrent les yeux à cette remarque. « Trouves toi une femme à aimer et combles la de bonheur. Tu en es capable, je sais que derrière cette carapace épaisse, sommeil un cœur immense qui à de l’affection à revendre. Prends soin de toi mon vieux, et…prends soin de Lisbon, si il vient à lui arriver quelque chose, je viendrais te hanter ! Considères ça comme ma dernière volonté… »

Cho d’habitude si stoïque, resta fidèle à lui-même et retint au maximum les larmes qui menacées de couler. Lisbon était surprise de voir ses agents si émotifs, en même temps, il y avait de quoi.

Elle fut tirée de sa pensée par la voix de son ami, et reporta son regard sur l’écran suivit de ses 3 agents.

Jane : « Lisbon… le meilleur pour la fin » Souffla t-il en émettant un petit rire. « Lisbon… Térésa, j’aurais tellement de choses à vous dire que je crois que toutes les bandes d’enregistrements du monde ne seraient pas suffisantes… » Elle émit un petit rire à cette réplique de son consultant, tentant au mieux de retenir ses émotions. « Vous m’avez apporté tellement de choses…vous m’avez sorti de ma noirceur, du gouffre dans lequel je m’enfoncé chaque jour un peu plus. Vous m’avez fait redécouvrir des sentiments que je pensais éteins à tout jamais…Lisbon, je crois…je crois que je vous aime, bien plus que vous ne pouvez l’imaginer. Je vous aime du plus profond de mon être et je n’aurais même pas pu vous prouvez à quel point vous comptez pour moi… C’est ce que j’aurais voulu vous dire face à face si j’en avais eu l’occasion… Mais au lieu de ça, je vous aurais laissé une image de moi peu enviable... Je regrette tellement Lisbon…Je vous en prie, pardonnez moi de vous avoir blessé, je ne pensais pas ce que je vous ai dit, loin de là… Ne pensez pas que je dis ça parce que je vais mourir, non c’est vrai depuis le début et ça le sera jusqu'à la fin. Continuez à vivre, « life goes on » comme dirait un célèbre adage. Oubliez moi Lisbon, mais n’oubliez pas que je vous aime, et que je vous aimerez jusqu'à mon dernier souffle… J’aimerais vous dire que je vous aimerais au-delà de la mort, mais vous savez que je ne crois pas à la vie après la mort… Adieu Teresa.».

Il baissa la tête et laissa ses larmes dévalées le long de ses joues sous les regards de ses collègues affreusement émus de cette déclaration.

Lisbon fondit en larmes. De ses mains tremblantes elle effleura l’écran du bout des doigts. Elle était sous le choc d’une telle révélation qu’elle rêvait d’entendre depuis un certain moment, mais elle ne voulait pas l’entendre de cette façon, pas comme ça.

Les 4 agents entendirent un dernier « Adieu mes amis » et la vidéo se coupa, laissant place à un écran noir.

Aucuns d’eux ne détacha les yeux de l’écran. Ils avaient vu s’éteindre la vidéo et probablement par la même occasion, la vie de leur consultant. Des années de collaboration défilèrent dans leurs esprits. Ils étaient effondrés.
Ils pensaient tous que leur ami était mort à l’heure qu’il était, qu’il était probablement mort sous les coups de ses ravisseurs, qu’il était mort dans la souffrance.

Lisbon s’effondra à genoux sur le sol froid de l’open space et se prit la tête entre les mains.

« Patrick…pardonnes moi…pardonnes moi de ne pas t'avoir retrouvé avant… » Souffla t-elle entre deux sanglots.

Elle sentit une main se poser sur son épaule. Elle leva ses yeux embués de larmes et vit que Cho se tenait derrière elle.

Cho : « On fera tout pour le retrouver Patron » souffla Cho.

Lisbon : « Pourquoi faire ! Il est mort Cho, il est mort c’est fini » cria t-elle en se laissant emporté par ses émotions.

Cho : « Vous êtes croyante Lisbon. Si il est mort, alors il a besoin d’un enterrement, qu’on lui fasse nos adieux autrement que par le biais d’une banale vidéo. Il a besoin qu’on lui rende hommage.» Dit-il en resserrant sa poigne sur l’épaule de sa patronne.

Lisbon acquiesça d’un signe de tête et se releva difficilement pour se diriger vers son bureau.
Elle entra dans son office et posa le regard sur son canapé sur lequel reposé toujours la veste de son consultant.
A cette vue, ses sanglots redoublèrent d’intensité, elle prit la veste en la serrant tout contre son cœur, en humant son odeur.

L’odeur d’un amour perdu.


chapitre suivant

Sarah ! Pourquoi tu m'as fait ça ? Tu sais que là, tout de suite, maintenant, je te déteste autant que je te t'aime ?

Imagine-moi en train de pleurer, devant l'ordinateur, incapable de faire refluer les larmes, qui coulent plus vite que je n'arrive à les sécher, et ce alors même que ma belle-soeur se trouve dans la pièce à côté et ne comprendrait pas ce qui motive cet état si elle venait à arriver maintenant.....j'aurais l'air bien maligne, tiens, si elle me demandait pourquoi je pleure !

Mais tu as lu assez de mes commentaires maintenant pour savoir qu'en réalité, j'aime ça, j'adore que vous (que tu, en l'occurrence) soyez capable de m'émouvoir ! C'était ton objectif ? Hé bien, me concernant, pari réussi !
La musique a renforcé cet effet mais je suis certaine que j'aurai fini dans le même état rien qu'à la lecture de tes mots....

Ces adieux sont déchirants ! Je n'ai même pas de mots !

Alors franchement, je ne sais pas pourquoi tu es déçue car je ne le suis pas une seule seconde !

Par contre, c'est moi ou bien Jane essaie de leur communiquer un indice (enfin leur confirmer ce qu'ils sont déjà en mesure de soupçonner ) :

Sar2ah59 a écrit:

Jane : (.....) Vous m’avez apporté tellement de choses, tellement de bonheur et d’affection. Vous finirez vos jours comme moi, dans une maison en bord de mer bercés par le bruit des voitures roulant à toute vitesse sur l’autoroute. Vivez heureux les amis…»

Cho a raison, ils doivent se remettre au travail pour retrouver Jane, quoiqu'il lui arrive d'ici-là....et Jane essaie de les y aider, même dans les pires circonstances. Reste maintenant à voir lequel des agents comprendra la réelle portée de ces mots !

Tu m'as évidemment achevée avec les mots que Jane adresse à Lisbon, en particulier :

Sar2ah59 a écrit:
Oubliez moi Lisbon, mais n’oubliez pas que je vous aime, et que je vous aimerez jusqu'à mon dernier souffle… J’aimerais vous dire que je vous aimerais au-delà de la mort, mais vous savez que je ne crois pas à la vie après la mort… Adieu Teresa.».

Tu l'auras compris : j'adore ce chapitre ! Tout en émotions, mais de celles que j'aime particulièrement.....Merci pour ce magnifique texte !

ce chapitre est très émouvant.

ces adieux faits à chacun des membres de l'équipe sont magnifiques même si j'aurais préféré qu'il ne soit pas sur le point de mourir.

une phrase m'a particulièrement interpellé lorsque Jane dit à Rigsby et Van Pelt

Vous finirez vos jours comme moi, dans une maison en bord de mer bercés par le bruit des voitures roulant à toute vitesse sur l’autoroute.

Je me disait que peut être il leur adressait un message pour leur dire où il se trouvait dis moi que j'ai raison

VLS

Ce chapitre m'arrache une larme et d'autant plus qu'il m'est impossible de ne pas imaginer Robin Tunney jouer cette scène...

Très bon chapitre, très triste surtout
La façon dont Jane avoue ses sentiments à Lisbon, très émouvant !
Je pense aussi qu'il a volontairement laissé un indice à l'équipe, reste à voir s'ils vont s'en apercevoir
Jane ne peut pas mourir, hein, dis moi qu'il n'est pas mort !
Vraiment hâte de lire la suite !
Bravo !

Spoiler:

Et voilà le chapitre 10, je dirais THE chapitre et voilà la musique qui va avec (https://www.youtube.com/watch?v=cqJoVlnmdFQ)
J'ai quand même réussi à vous le publier aujourd'hui sinon je crois que vous auriez encore attendu un moment, mais mon week end a été léger donc bon.. J’espère qu’il vous plaira et que répondrais à vos attente…


Bureaux du CBI.

L’ambiance était au plus bas dans les locaux du CBI. Tous les agents faisaient le « deuil » de leur ami. Ils ne cessaient de repenser aux paroles de leur consultant, tant de mots qui auraient du être dit bien avant, avant que le pire n’arrive.

Rigbsy & Van Pelt s’étaient juré de vivre heureux et de passer outre le règlement pour leur ami. Ils étaient donc allé voir Hightower pour lui « imposé » leur relation, celle-ci l’accepta mais imposa certaines conditions.

Cho, ne montrait pas ses émotions, mais il était affreusement brisé par les mots de son ami, il l’avait touché en plein cœur, son frère de cœur, son meilleur ami.

Lisbon, Ah Lisbon. Elle était brisée, elle avait tant rêvée d’entendre ces mots de son consultant pour qui ses sentiments avaient considérablement évolués depuis un certain temps.
Il l’aimait et lui avait dit et maintenant, il était mort. Elle souffrait déjà de son amour sans même avoir eu le temps de le vivre. Elle pleura, encore et encore jusqu'à qu’elle n’ait plus de larmes à verser.

Elle sortit de son bureau, se dirigeant vers ses agents. Ils levèrent le regard vers elle, ils savaient pertinemment qu’elle était celle qui était la plus affectée par la disparition de Jane.

Lisbon : « Il…Il faut qu’on retrouve son...Son corps. » articula t-elle avec difficulté.

Les 3 agents acquiescèrent.

Lisbon : « Continuez les recherches pour retrouver Golovko » dit-elle, « moi, je vais revisionner la vidéo, il a forcément du essayer de nous faire passer un message, c’est Jane après tout… » Dit-elle dans un faible sourire. « C’était » rectifia t-elle en baissant la tête.

Elle se dirigea vers son bureau mais arrivé à la porte, elle fit demi-tour et regarda ses agents. Elle changea de direction et alla s’installer au bureau de Jane.

Les 3 agents lui adressèrent un sourire triste.

Elle sortit son ordinateur et mit en route la vidéo.

Elle la visionna encore et encore, retenant au mieux ses émotions, mais elle ne put empêcher quelques larmes de couler, elle les chassa rapidement d’un revers de la main, sous les regards impuissants de ses collègues.

Après plusieurs minutes de visionnage elle releva soudainement la tête, s’attirant les regards de Cho, Rigbsy et Van Pelt. « Oh… je le savais » souffla t-elle.

Van Pelt : « Vous avez trouvé quelque chose Patron ? » demanda t-elle en s’approchant d’elle.

Lisbon : « Oui. Jane a glissé une phrase dans ses…dans ses adieux qui nous donnera la direction pour le chercher. » Dit-elle « écoutez bien, cette phrase se trouve dans la partie adressée à Rigbsy et à vous Van Pelt » dit-elle en la regardant.

Elle mit en route la vidéo et monta le son plus fort pour que tous les agents entendent correctement la vidéo. Ils se regardèrent au moment où ils comprirent le message.

Rigsby : « Vous finirez vos jours comme moi, dans une maison en bord de mer bercés par le bruit des voitures roulant à toute vitesse sur l’autoroute » répéta t-il en écarquillant les yeux.

Lisbon : « Ils l’ont enfermé dans une maison près de la mer et de l’autoroute. Ce qui confirme mon hypothèse. J'avais entendu des bruits fréquents de voiture sur la conversation téléphonique. » Dit-elle. « Van pelt, épluchez une nouvelle fois les adresses données par Hélias, il est forcément dans l’une d’elle. » dit-elle en se levant. « Merci Jane…. » Souffla t-elle en regardant vers son mythique canapé marron, comme si il était encore assis dessus, lui adressant un de ses magnifiques sourires dont lui seul avait le secret.


Lisbon se dirigea vers les cellules du CBI. Elle entra dans celle où se trouvait Hélias toujours enfermé pour les motifs qu’avait évoqués Cho.

Lisbon : « Où est-il ? » demanda t-elle en se plaçant devant lui.

Hélias : « Je vous demande pardon ? » dit-il en levant les yeux vers elle.

Lisbon : « Où est JANE ! » s'énerva t-elle en insistant sur le nom de son consultant.

Hélias : « Votre consultant, ou le cadavre de votre consultant ? Nuance… » Dit-il en souriant

Lisbon : « Je vous jure devant dieu, que une fois que je l'aurais enterré, je vous en ferais baver. » lui cracha t-elle au visage se retenant de lui flanquer son poing dans la figure.

Elle quitta la pièce encore plus énervée que quand elle y était entrée. « Van Pelt, dites moi que vous avez trouvé une adresse… » Supplia t-elle en revenant dans l’open space.

Van Pelt : « J’ai 3 adresses patron » dit-elle en tendant le papier à sa patronne.

Lisbon : « Ok, on y va, on va les faire une par une » dit-elle en enfilant un gilet par balle et en prenant soin de ne pas oublié son arme. Elle fut rapidement suivit de ses 3 autres agents.


Les agents se mirent en route et arrivèrent rapidement sur les lieux.

Lisbon : « Ok, Rigbsy et Van Pelt vous prenez celle là » dit-elle en leur donnant une adresse. « Cho, la deuxième » dit-elle en faisant de même. « Moi, je prend celle là » dit-elle. « Soyez prudent et si vous vous sentez menacé, vous tirez. » dit-elle sur un ton sans appel.

Les 3 agents acquiescèrent.

Lisbon s’élança vers son adresse mais en restant prudente tout de même. Elle entra dans la maison, prenant soin de ne pas faire de bruit. Elle fouilla toutes les pièces mais ne trouva rien. Elle était désespérée.

Quelques minutes plus tard, ses agents la rejoignirent en lui disant qu’ils n’avaient rien trouvé dans leurs maisons respectives. Elle soupira.

Cho : « Patron, ya une cave ! » murmura t-il.

Lisbon se demanda comment elle avait pu passer à côté. Elle se dirigea vers la dite porte de la cave et s’arrêta net devant. « Ok, vous me suivez, pas d’imprudences » dit-elle.

Elle descendit les marches unes par unes, et arriva en bas suivit de ses agents. Il y avait une deuxième porte.

Elle avança à pas légers mais la porte s’ouvrit à la volée sur deux hommes en pleine discussion.

Jo : « on va faire quoi du cadavre du blondinet ? » dit-il sans se rendre compte de la présence des agents.

Lisbon hurla un « CBI, ne bougez plus », les deux hommes sortirent leurs armes à vitesse grand V et tirèrent un coup, coup raté puisque passa à quelques millimètres de Cho.

Ils n’avaient pas d’autre choix que de tirer, les agents abattirent les deux hommes d’une balle en plein cœur.

Lisbon examina les deux hommes, ils portés tous les deux la marque de la mafia d’Hélias. Cela ne faisait plus aucuns doutes, il été à l’origine de l’enlèvement de leur consultant.

A cette pensée, Lisbon eut un déclic et se releva brusquement.

Lisbon : « Jane… » Souffla t-elle en regardant ses agents. Elle se retourna vers la porte et avança doucement, elle avait peur de ce qu’elle allait trouver de l’autre côté.

Elle et ses agents avancèrent vers la porte.

Elle entra et tomba directement sur son consultant, toujours menotté à cette chaise, la tête posée sur son torse. Elle rangea son arme et courra vers lui.

Elle tomba à genoux devant la chaise. Elle prit son visage entre ses mains.

Lisbon : « Jane !!! » cria t-elle « Jane, ouvrez les yeux je vous en prie » dit-elle sentant les larmes lui montées aux yeux. Son visage était amoché et cette vision brisa le coeur de Lisbon. Ses agents la regardaient désemparés, croyant tous qu'il avait été exécuté après la vidéo.

Lisbon : « Rigsby faites sauté les menottes » ordonna t-elle à son agent qui s’exécuta immédiatement.

Une fois les menottes enlevées, Jane s’effondra sur l’épaule de Lisbon. Elle le réceptionna et l’allongea sur le sol, prenant soin de mettre sa veste sous sa tête. Elle se pencha sur lui et prit son pouls.

Lisbon : « Il est vivant ! ll est vivant » hurla t-elle « il a un pouls, faible mais présent » dit-elle à ses agents qui la regardé ébahis. « Mon dieu merci » souffla t-elle en touchant inconsciemment sa croix.

Les 3 agents s’approchèrent de Lisbon qui tenait maintenant Jane contre elle. Cho prit le reflexe de contacter une ambulance

Lisbon : « Allez Jane, réveilles toi je t’en prie, je t’en prie » pleura t-elle en le berçant.

Elle ne lâcha pas son étreinte. Soudain, elle sentit un mouvement dans ses bras.

Jane : « Li…Lisbon… » Souffla t-il difficilement, les yeux à moitié clôt.

Lisbon baissa les yeux et tomba dans le bleu azur des yeux de son consultant. Elle laissa les larmes couler, larmes de joies de voir qu’il était toujours en vie mêlées à des larmes de tristesse de le voir si blessé et faible.

Lisbon : « Oh, Jane ! » pleura t-elle en lui caressant le visage, essuyant au passage quelques coulées de sang.

Jane : « Li...Lisbon, la vi…la vidéo, je… » Articula t-il difficilement.

Lisbon : « Chut, chut gardes tes forces, l’ambulance va bientôt arriver » dit-elle.

Lorsqu’elle ne sentit plus aucun mouvement, elle baissa le regard vers son consultant toujours dans ses bras. Il avait les yeux fermés, il ne bougeait plus. Sa tête reposée sur l’épaule de Lisbon, il avait l’air si paisible, trop paisible.

Lisbon : « Oh non ! Non non non Jane ! » Dit-elle en le secouant.

Ces 3 amis assistaient à la scène, impuissants. Les sanglots de Lisbon redoublèrent d’intensité.

Les sirènes de l’ambulance se firent vite entendre. Les brancardiers entrèrent en trombe dans la pièce se dirigeant vers le consultant niché dans les bras de sa patronne qui refusait de le lâcher.

Ambulancier : « Madame, il faut qu’on s’occupe de lui, vous devez le lâcher. » dit-il doucement

Lisbon : « Non, non, non » répéta t-elle. Elle n’était visiblement pas dans son état normal.

Cho s’approcha de Lisbon la prenant par les épaules. Il la souleva, la faisant par la même occasion, lâcher son consultant, permettant ainsi aux
ambulanciers de s’occuper de Jane. Les ambulanciers soulevèrent le corps du consultant et le positionnèrent sur une civière.

Lisbon ne pleurait plus. Elle regardait simplement les ambulanciers emmenés le corps de l’homme qu’elle aimait en dehors de la maison. Les autres agents regardèrent la civière s’éloignée.

Lisbon courra à l’extérieur vers l’ambulance avec la ferme intention d’y entrer pour accompagner Jane jusqu'à l’hôpital.

Ambulancier : « Je suis désolé, vous ne pouvez pas entrer » dit-il en fermant la porte de l’ambulance. « J’aimerais pas être à la place du gars qu’il lui a fait ça » dit-il à son collègue en désignant Jane, et en faisant au comportement de Lisbon. Son collègue acquiesça.

Les 4 agents regardèrent l’ambulance emporter le corps de leur ami.

Cette petite « famille » était touchée en plein cœur. On dit souvent que lorsqu’un membre d’une famille va mal, toute la famille va mal.

Rigbsy et Van Pelt se dirigèrent vers leur SUV, Cho emmena Lisbon dans un autre véhicule, elle n’était certainement pas en état de conduire. Ils prirent tous les 4 la direction de l’hôpital dans un silence total.



Ils arrivèrent quelques minutes plus tard dans le hall de l’hôpital. Cho se dirigea vers le comptoir d’accueil.

Cho : « Agent Cho, Lisbon, Rigsby et Van pelt. Nous sommes les amis de Patrick Jane » dit-il en désignant ses collègues.

Lisbon avait le regard dans le vide, elle baissa son regard sur ses mains, tâchées du sang qu’elle avait essuyé en touchant le visage de Jane.

Infirmière : « Oh oui, votre collègue est arrivé il y a 15 minutes, il est en chirurgie actuellement. Je ne peux vous en dire plus. » Dit-elle d’un regard désolé. « Vous pouvez patienter là bas si vous voulez » dit-elle en désignant la salle qui se trouvait derrière eux.

Cho la remercia d’un signe de tête et les 4 agents partirent s’assoir dans la salle. Aucuns d’eux ne parla.

2heures plus tard ils furent sortit de leur silence par une voix masculine.

« Monsieur Jane ? » dit-il en cherchant ses amis.

Lisbon qui n’avait pas réagit depuis leur arrivée, se leva dans un bond et se dirigea vers le médecin.

Médecin : « Bonjour, je suis le docteur Shepherd, je me suis occupé de votre ami » dit-il avec sérieux.

Lisbon : « Comment va-t-il ? Dites moi qu’il est vivant je vous en prie » le supplia t-elle en s’agrippant à sa blouse.

Dr Shepherd(*) : « Je suis désolé… je n’ai pas que des bonnes nouvelles » dit-il en baissant le regard.


(*) J'ai pas pu m'empêcher le "docteur Shepherd"

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