Never let you down. ^
+3
Ju3993
Jane Doe
Jane Addict
7 participants
Page 2 sur 3
Page 2 sur 3 • 1, 2, 3
Re: Never let you down. ^
trop bien je veux la suite!
Jisboncrazylovementalist- Gardien du parking
- Personnage préféré : Lisbon&Jane
Loisirs : Rever du jisbon
Localisation : Sur une plage de Sacramento dans les bras de Patrick Jane...
Re: Never let you down. ^
Jane Doe a écrit:Ton sadisme ne connaît décidément aucune mesure ! J'espère que tu autant souffert à la rédaction de ce chapitre que moi à sa lecture !Sar2ah59 a écrit:
Rigsby : « Tu nous le dirais si tu avais quelque chose n’est-ce pas ? Je te rappelle qu’il s’agit du patron Jane. » dit-il sans se rendre compte de l’impact de ses mots.
Mais quel idiot ! Mais quel idiot, mais quel idiot !
Rigsby m'énerve ! Je ne lui ai pas encore pardonné son interrogatoire raté de Waren qu'il remet déjà de l'huile sur le feu ! Nan mais !
Du coup, la réponse de Jane ne se fait pas attendre
Sar2ah59 a écrit:J’aurais du mal à oublier qu’il s’agit de Lisbon, étant donné que ma solitude le soir et le matin me le rappelle sans cesse ! »
Et elle est complètement méritée ! Mais on sait bien que cette colère dissimule en réalité la détresse de Jane....c'est bien pour ça que ce passage est si
Tu m'as encore brisé le coeur sur ce coup-là !
Jane fait enfin le lien entre le suspect et la visite déplaisante reçue au CBI. Enfin, il tient une piste !Sar2ah59 a écrit: Il écrit quelque chose à côté de l’un des noms et posa la liste bien en évidence sur le bureau de Lisbon.
Bon, j'imagine que même s'il se donne un temps d'avance en ne disant à personne où il va, il est plus que jamais conscient des enjeux et des risques de la situation et donne au reste de l'équipe les moyens de les retrouver ! Hein ?Sar2ah59 a écrit:Lisbon était faible, très faible. Ses plaies avaient recommencé à saigner abondamment, si elle n’était pas soigné ou nourrit rapidement, elle mourrait.
J'imagine que tu veux dire "soignée et nourrie"....Je suis pas sûre que l'un puisse remplacer l'autre et suffire à la tirer d'affaire. Et dans son état de semi-conscience que tu décris, il semble peu probable qu'elle parvienne à s'alimenter, même si de la nourriture était mise à sa disposition....ou je fais fausse route ?
L'heure est venue pour Jane de confronter Waren.....bien sûr, ton sadisme est au rendez-vous !Sar2ah59 a écrit:Jane : « Non, mais la séquestration, le viol et le meurtre sont illégaux » dit-il se laissant aveuglé par sa colère, ce même sentiment qu'il avait ressentit pendant presque 10 ans, pendant sa traque de John Le Rouge.
Ce rappel des horreurs subies par ses victimes m'a vraiment retournée....et effrayée pour Lisbon.Sar2ah59 a écrit:Waren : « Vous jouez un jeu dangereux Patrick, vous êtes seul ici. » dit-il
Aussi déplaisant qu'il soit de l'admettre, Waren a raison....Comment Jane a-t-il pu croire une seconde qu'il s'en sortirait avec ses jeux d'esprits ? Comment a-t-il pu se jeter dans la gueule du loup sans se munir d'une arme (ou d'un collègue muni d'une arme) ?
Je t'en veux terriblement pour ce passage :Sar2ah59 a écrit:Jane fit un pas en arrière, puis deux et ainsi de suite jusqu'à l’une des portes du couloir de l’entrée.
Waren : « Entrez » dit-il en désignant la porte.
Jane : « Oh, vous m’offrez une visite ? Trop sympathique ! » Dit-il ironiquement.
Waren ouvrit la porte violemment et poussa Jane qui dévala les escaliers et finit sa course en bas, se cognant violemment le crâne sur la dernière marche, ce qui le fit tomber dans l’inconscience.
J'ai eu, une seconde, l'espoir fou que Jane maîtrisait un tant soit peu la situation. Que ses pas en arrière étaient calculés pour arriver à la pièce où Lisbon était détenue (tu sais, comme quand il retrouve les clés de la voiture cachée par Van Pelt ou l'arme du crime dans le 2x01, sur la base du langage corporel), qu'il faisait exprès de se faire enfermer pour être avec Lisbon....
Et du coup, j'étais presque contente, en tout cas soulagée de me dire que quoique la situation demeurait critique, au moins Jane et Lisbon allait être réunis.
Et en fait, pas du tout ! Tu as balayé tous mes espoirs en quelques secondes, en quelques mots !Sar2ah59 a écrit:Il se leva et grimpa à toute vitesse les escaliers qu’il avait dévalés quelques minutes plus tôt et commença à tambouriner sur la porte en métal.
Jane : « Lisbon ! » hurlait-il. « Lisbon » répéta t-il alors que les hurlements et les pleurs de la jeune femme ne cessaient pas.
Ainsi donc, il est suffisamment proche de Lisbon pour entendre sa souffrance mais suffisamment éloigné pour ne rien pouvoir y faire. L'horreur pure....Sar2ah59 a écrit:La porte s’ouvrit à la volée sur Waren qui tomba nez à nez avec Jane qui remarqua bien vite les traînées de sang sur sa chemise et les bleus sur ses mains.
Jane : « Qu’est ce que vous avez fait espèce d’ordure » hurlait-il, rongé par la colère.
Waren : « Ah mon cher ami, j’ai profité de ce que le corps de cette magnifique Térésa m’offrait » dit-il avec un sourire carnassier.
NON !
T'as pas fait ça ? T'as pas vraiment fait ça ?
C'est horrible ! La façon dont Waren le dit est au moins aussi horrible que les faits qui sont suggérés....Pauvre Lisbon ! Mais dans quel état tu vas nous la rendre ?
Et dans quel état tu vas nous rendre Jane ?Sar2ah59 a écrit:Elle sentait ses forces la quitter peu à peu, elle avait froid, terriblement froid.
La seule chose qui lui permettait de tenir, c’était la pensée des derniers moments de Jane et son visage angélique. Elle se répétait en boucle sa promesse et comme il le lui avait promis, il l’aidait à tenir bon, à ne pas abandonner.
Dieu seul sait que si il n’était pas été là, elle serait déjà partie vers une destination sans retour.
J'ai trop envie de pleurer !
La seule chose qui raccroche encore Lisbon un tant soit peu à la vie, c'est Jane....fais en sorte que ce soit assez !
Je plussois tout ce qui a été dit par Jane Doe
pour ce chapitre même si tu es très
VLS
Ju3993- Agent de circulation
- Personnage préféré : Patrick Jane
Re: Never let you down. ^
- Spoiler:
- Remerciements:
Riza : Je suis ravie que ça t'ais plu Euh pour le nombre de chapitres, aucune idée ! On verra selon mon inspiration, en ce moment ça va
J'espère que tu aimeras la suite !
Jane Doe : Merciii de ton commentaire encore une fois J'espère que la suite ne te décevras pas
Jisboncrazylovementalist : Merci
Ju : Voilà la suite comme tu l'as demandée
Bien, comme j'ai de l'imagination aujourd'hui, Voilà le chapitre 8, j'espère qu'il vous plaira!
(Non, en fait Jane Doe m'a menacée si je ne posté pas la suite rapidement, alors bon, je ne voulais pas finir à la manière de )
***
Chapitre 8
Chapitre 8
Jane se réveilla difficilement, il tenta de se lever mais une douleur terrible le cloua à terre. Il s’examina et en baissant les yeux il remarqua une grosse mare de sang à terre. Sa jambe était ouverte au niveau du tibia, il s’était ouvert en tombant dans l’escalier.
Il émit un gémissement de douleur et de dégoût à la vue du sang, il n’avait jamais aimé la vue du sang, on se demande pourquoi.
Il repensait aux hurlements de sa Lisbon, qui hurlait sous les tortures et les gestes de Waren.
Il fallait qu’il trouve une solution pour sortir de là et la sauver de ce monstre.
Il plongea ses mains dans ses poches et sentit un objet au fond, il l’avait presque oublié. Sa croix, cette croix qui représenté la foi, la croyance envers un Dieu qui pour Jane n’existait pas. Et ce qu’ils subissaient tous les deux en ce moment le confortait dans sa pensée selon laquelle s’il y aurait un Dieu, ils ne seraient pas dans une telle situation.
Il réfléchissait et une idée lui traversa soudainement l’esprit. Il n’était pas sur que ça fonctionne mais il fallait qu’il tente le tout pour le tout, il allait faire ce qu’il sait faire de mieux, utilisé ses compétences de « Mentaliste ».
Un fin sourire s’étira sur ses lèvres.
***
Lisbon était somnolente, elle avait eut droit à un peu d’eau et de soin de la part de son ravisseur, autrement elle serait déjà morte.
Mark : « Térésa » dit-il en arrivant dans la pièce.
Elle leva les yeux vers lui, sans grand intérêt.
Mark : « Dis moi tu m’avais caché que ton copain était une mauviette » dit-il en riant.
Lisbon : « Jane » parvint-elle seulement à dire.
Mark : « Oui Jane, le pauvre blondinet n’aura pas beaucoup résisté » dit-il toujours en riant.
Lisbon : « Qu’a tu fais ? » demanda t-elle difficilement.
Mark : « C’était trop facile, il n’a même pas su se défendre. Dommage qu’il ait fallu que je m’en débarrasse » Dit-il.
Lisbon écarquilla les yeux, ainsi il était mort. C’est une pensée qu’elle refusait de croire, elle ne pouvait tout simplement pas imaginer qu’il n’était plus de ce monde.
Lisbon : « Non… » Souffla t-elle.
Mark : « Et si ma belle, maintenant plus rien ne se met en travers de notre chemin » dit-il en levant son visage avec son pouce et son index.
Lisbon : « Va au diable » lui cracha t-elle au visage.
Il rit et partit de la pièce la laissant seule et effondrée. Il savait que la torture morale était la pire des tortures.
Lisbon se recroquevilla au fond du lit, elle sentit les larmes apparaître aux coins de ses yeux. Elle avait reçu cette révélation comme un coup de poignard.
Elle se rappela soudainement ce sentiment qu’elle avait ressentit l’année dernière, quand elle avait vu la vidéo et qu’elle l’avait cru mort. Elle espérer de tout son cœur qu’une fois encore ce n’était qu’une supercherie, qu’il n’était pas mort et qu’elle allait pouvoir le retrouver au plus vite, elle avait besoin de lui. Elle avait besoin de ce sentiment de réconfort qu’elle ressentait quand elle se trouvait prés de lui, il était une source de bonheur à lui tout seul. Son bonheur à elle.
Les larmes coulaient désormais librement sur ses joues tuméfiées.
***
Bureaux du CBI.
Rigsby, Cho et Van pelt continuait de travailler sur le tueur en série.
Van Pelt : « Dites, où est passé Jane ? » demanda t-elle en regardant la pièce autour d’elle.
Cho : « Il a besoin d’air, laissez le » dit-il simplement.
Rigsby : « Ben dis donc, ça fait 3heures qu’il est partit ça fait un sacré bol d’air ! » dit-il en haussant les épaules.
Cho le regarda et soupira. Il était agaçant avec toutes ses questions desfois.
Cho : « Laissons le un peu, il a besoin de se changer les idées c’est tout. De toute manière, vu son état il n’est d’aucune utilité. Continuez vos recherches » dit-il d’un ton convaincant.
Les agents acquiescèrent et retournèrent à leurs occupations.
***
Jane était profondément plongé dans ses réflexions en triturant la croix de Lisbon entre ses doigts. Il baissa son regard sur ses mains. La marque blanche de son alliance avait disparu. Il se rappelait encore du jour où il s’en était séparé, ce jour où il avait fait ses adieux à Angéla et Charlotte. Ce jour là, Lisbon avait été là, elle l’avait soutenu.
Flashback :
Il baissa ses yeux embués de larmes sur la main de Lisbon et releva les yeux vers elle. Il acquiesça difficilement.
Il se dirigea vers l’étendue bleue et s’arrêta net devant. Il leva l’anneau vers le ciel et murmura « Adieu Angéla, Adieu Charlotte, Adieu mes anges. » il embrassa l’anneau et le jeta dans l’océan. Laissant par la même occasion, couler quelques larmes. Il ne saurait dire si c’était des larmes de tristesse, de soulagement d’avoir réussis à faire son deuil, ou de joie.
Il resta plusieurs instants devant l’océan, il appréciait le fait que Lisbon l’aide, que ce soit par les mots ou par le silence. Sa présence lui suffisait. Il soupira et se retourna vers sa belle.
Il prit le visage de Lisbon entre ses mains et murmura un « merci » contre ses lèvres avant de l’embrasser tendrement mêlant quelques larmes à leur baiser.
Lisbon : « Merci à toi Patrick » murmura t-elle de la même façon.
Fin du flashback.
Jane sourit au souvenir de ce moment, ce moment qui les avaient considérablement rapprochés l’un de l’autre. C’était une époque où ils étaient heureux, où ils étaient simplement à deux.
Tant de souvenirs de leur année lui revinrent en mémoire, leurs anniversaires fêtés ensemble, les fêtes de fin d’années où ils étaient entre amis, tous ces moments plus uniques les uns que les autres. Il soupira en se pinçant les lèvres.
Il se leva et prit une grande inspiration en regardant toujours cette croix. Il prit la décision qu’il était temps de mettre son plan en œuvre.
Il grimpa l’escalier difficilement compte tenu de sa blessure à la jambe. Il retint un gémissement de douleur. A chaque pas qu’il faisait il sentait un peu plus le sang imbiber le tissu de son pantalon. Il se tenait au mur pour ne pas s’écrouler.
Il arriva en haut et commença une nouvelle fois à tambouriner la porte.
Jane : « Waren ! » hurlait-il. « Waren ! »
Il redescendit les escaliers plus vite qu’il ne les avait montés et attendit en bas.
La porte s’ouvrit sur un homme exaspéré par le bruit que faisait le consultant.
Waren : « Qu’est ce que tu veux boucles d’or ? » dit-il en descendant les escaliers. Il ne se méfiait pas de Jane, il était trop frêle pour pouvoir se défendre.
Et pourtant un proverbe dit « Méfiez vous de l’eau qui dort. »
Jane : « Je…J’ai besoin de quelque chose pour stopper l’hémorragie » dit-il en désignant sa jambe en sang.
Waren rit. « Et tu crois que je vais jouer l’infirmière pour te sauver ? » dit-il en s’approchant.
Jane : « Hm, chacun son truc hein » dit-il en haussant les épaules s'accordant un regard noir de la part de Waren.
Jane sortit la croix de sa poche et commença à la basculer de droite à gauche.
Jane : « Dites moi Mark, n’avez-vous jamais rêvé d’un endroit paisible, calme où vous seriez bercer par le bruit des vagues qui s’agitent sur l’océan » dit-il en ancrant son regard dans celui de son adversaire, toujours en basculant la croix. C'était un tour vieux comme le monde mais qu'il maîtrisé à la perfection.
Waren commençait à vaciller, ses paupières se fermées petit à petit. L’hypnose du consultant fonctionné.
Jane : « Vous avez envie de dormir, vous êtes fatigué, si fatigué » dit-il en posant sa main sur l’épaule de Waren qui ne réagit pas.
Jane : « Dormez » chuchota t-il en serrant l’épaule de Waren qui ne décrochait pas le regard de la croix qui basculait encore dans la main gauche de Jane.
Waren s’écroula au sol, inconscient.
Jane : « Trop facile » souffla t-il.
Il soupira et embrassa la croix de Lisbon qu’il remit vite au fond de sa poche.
Il grimpa les escaliers et prit soin de refermé la porte de la pièce, à double tour.
Il déambula dans le couloir en traînant sa jambe blessée, à la recherche de Lisbon.
Jane : « Lisbon ! » hurlait-il « Térésa ! Réponds moi je t’en prie ! » Répéta t-il.
Il ouvrait toutes les portes à la volée ne tombant que sur de vulgaires placards à balais ou des stocks de nourritures.
Il arriva devant la dernière porte au fond du couloir et l’ouvrit encore une fois à la volée.
Il descendit les marches prudemment et tomba dans une pièce sombre et lugubre où il ne pouvait pas voir à 1 mètre devant lui.
Il avança à pas prudents dans la pièce et arriva au fond, à reculons. Il tapota le mur à la recherche d’un quelconque interrupteur pour éclairer la pièce. Il le trouva et appuya dessus, ce qui eut pour effet d’enfin éclairer cette pièce et le permettre de voir ce qu’elle contenait.
Il se retourna et ne put retenir un cri de stupéfaction et de douleur.
Jane : « Oh mon dieu » souffla t-il, figé par la vision qui s’offrait à lui. Lisbon était là, sa Lisbon gisant sur un lit miteux, baignant dans son propre sang.
Jane se sentit mal, des visions de sa femme et sa fille lui revinrent en mémoire. Il avait des suées et tremblé, cette vue affreuse lui rappela sa découverte de sa famille il y a plusieurs années de ça. Il eut un haut de cœur et tomba à genoux.
Jane : « Térésa » souffla t-il sentant les larmes inondées ses yeux.
Il se releva difficilement et se dirigea lentement vers le lit où elle était allongée. Elle était de dos mais il avait su la reconnaître, il l’a reconnaîtrait entre milles.
Il monta sur le lit et retourna doucement Lisbon. Il l’observa.
Elle était en sous vêtement, sa peau était glacée. Elle avait de nombreuses plaies sur le ventre et une affreuse blessure sur la cuisse qui commençait à s’infecter. Il déglutit difficilement à la vue de sa compagne si mutilée et tuméfiée.
Jane : « Oh Térésa » souffla t-Il en la prenant doucement dans ses bras, craignant que chaque mouvement ne la blesse encore plus. Il lui caressa la joue et lui déposa un doux et long baiser sur celle-ci. « Allez ma belle, réveilles toi je t’en prie » murmura t-il en posant sa veste sur Lisbon qui tremblait de froid.
C’est à ce moment qu’il remarqua que la poitrine de Lisbon ne se soulevait pas, il ne sentait aucun souffle, aucuns mouvements.
C’est à ce moment qu’il se rendit compte qu’elle était entrain de le quitter.
TBC
Chapitre Suivant
Dernière édition par Sar2ah59 le Mar 16 Avr 2013 - 17:31, édité 1 fois
Jane Addict- Stagiaire au CBI
- Personnage préféré : Jane
Re: Never let you down. ^
Mon dieu, t'as pas honte de finir sur un truc comme ça ?
Super chapitre, Jane a enfin retrouvé Lisbon, mais elle est dans un sale état...
Elle peut pas mourir...hein ? Dis moi qu'elle ne meurt pas...sinon je me vengerai sur les personnages de ma prochaine fiction ! Nah ! [/Chantage]
Bravo , vivement la suite !
Super chapitre, Jane a enfin retrouvé Lisbon, mais elle est dans un sale état...
Elle peut pas mourir...hein ? Dis moi qu'elle ne meurt pas...sinon je me vengerai sur les personnages de ma prochaine fiction ! Nah ! [/Chantage]
Bravo , vivement la suite !
Re: Never let you down. ^
Sar2ah59 a écrit:
(Non, en fait Jane Doe m'a menacée si je ne posté pas la suite rapidement, alors bon, je ne voulais pas finir à la manière de )
Fallait pas commencer par me demander de te menacer aussi ! Je prends les demandes qu'on me fait très au sérieux ! Et personne ne se plaindra du résultat !
Encore un chapitre haut en émotions !
J'aime beaucoup l'usage que tu fais de la croix de Lisbon ! L'idée qu'elle puisse être l'instrument de leur salvation, non pas sur un plan spirituel, mais bien physique....j'aime beaucoup !
Sar2ah59 a écrit:
Mark : « C’était trop facile, il n’a même pas su se défendre. Dommage qu’il ait fallu que je m’en débarrasse » Dit-il.
Lisbon écarquilla les yeux, ainsi il était mort. C’est une pensée qu’elle refusait de croire, elle ne pouvait tout simplement pas imaginer qu’il n’était plus de ce monde.
Tu n'épargnes décidément rien à Lisbon (ni à tes lecteurs ). Quand on croit que tu lui as fait subir les pires choses....hé bien tu inventes un truc encore plus atroce ! A se demander comment elle parvient à faire face, franchement !
Sar2ah59 a écrit: Elle espérer de tout son cœur qu’une fois encore ce n’était qu’une supercherie, qu’il n’était pas mort et qu’elle allait pouvoir le retrouver au plus vite, elle avait besoin de lui. Elle avait besoin de ce sentiment de réconfort qu’elle ressentait quand elle se trouvait prés de lui, il était une source de bonheur à lui tout seul. Son bonheur à elle.
Bizarrement, je trouve qu'il y a dans ces quelques lignes un peu de légèreté et d'optimisme, qui font du bien !
Sar2ah59 a écrit:Rigsby : « Ben dis donc, ça fait 3heures qu’il est partit ça fait un sacré bol d’air ! » dit-il en haussant les épaules.
Rigsby et sa subtilité légendaire !
N'empêche que c'est peut-être son "impatience" (à venir...) qui permettra à la "cavalerie" d'entrer en action !
Le flashback des jours heureux donne également une respiration, en nous offrant une "pause tendresse" Tous ces souvenirs, résolument tournés vers la vie et le bonheur, sont les bienvenus dans ce contexte si lourd, si chargé, si pesant...
Le temps est venu pour Jane de mettre à exécution le plan inspiré par la croix de Lisbon. Le temps est venu de reprendre un peu de contrôle sur la situation ! Enfin, Waren est maîtrisé ; enfin, Jane et Lisbon sont réunis ? Mais à quel prix ?
Sar2ah59 a écrit:Elle était en sous vêtement, sa peau était glacée. Elle avait de nombreuses plaies sur le ventre et une affreuse blessure sur la cuisse qui commençait à s’infecter. Il déglutit difficilement à la vue de sa compagne si mutilée et tuméfiée.
(....) C’est à ce moment qu’il remarqua que la poitrine de Lisbon ne se soulevait pas, il ne sentait aucun souffle, aucuns mouvements.
C’est à ce moment qu’il se rendit compte qu’elle était entrain de le quitter.
Nan mais....mais....mais... !!!! Mais tu peux pas faire ça ? Mais...mais;..mais rends-nous Lisbon !
S'il te plaît ?
Dis-moi, Sarah, n'as-tu jamais rêvé d'écrire le chapitre 9 de cette fic ? Tu serais devant ton ordinateur, paisible, sereine, et les mots afflueraient dans ton esprit, dictant à tes doigts le mouvement à imprimer sur le clavier, sans que tu aies réellement à y penser ? L'histoire ferait sens et tu serais tellement détendue de voir tes personnages prendre vie. Ne lutte pas, tu n'as qu'à laisser les mots venir à toi, laisse les voyager dans ton esprit....permets leur de faire son oeuvre. L'histoire se déroule devant tes yeux, tu n'as qu'à l'écrire....
Non, jamais ?
Re: Never let you down. ^
Trop sadique mais un espoir de la revoir vivante renaît ! Je veux la suite à nouveau cette histoire est trop bien! (y a 2/3 fautes de conjugaison mais c'est pas grave^^)
Jisboncrazylovementalist- Gardien du parking
- Personnage préféré : Lisbon&Jane
Loisirs : Rever du jisbon
Localisation : Sur une plage de Sacramento dans les bras de Patrick Jane...
Re: Never let you down. ^
Noooooooooooooooooooooon! I want Lisbon back!!
Comment tu peux faire ça?!!! Non seulement, j'ai mal pour Lisbon mais c'est une véritable torture de ne pas savoir si elle va s'en sortir ou pas...
Comment tu peux faire ça?!!! Non seulement, j'ai mal pour Lisbon mais c'est une véritable torture de ne pas savoir si elle va s'en sortir ou pas...
Teresa Lisbon- Stagiaire au CBI
- Personnage préféré : Ma Lis' , si magistralement interprêtée par ma sublissisme Roby!
Loisirs : écrire, lire, regarder Castle et Mentalist, rêver du Jisbon...
Localisation : Sur une scène de crime avec l'Agent Spécial Lisbon
Re: Never let you down. ^
- Spoiler:
- Remerciements :
Riza : Mais je t’en prie venges toi ! ce sera un plaisir de voir ton talent au service du drama j’espère que tu ne seras pas déçue par la suite !
Jane Doe : Je te rassure, si ; voilà la suite j’espère que tu aimeras
Jisboncrazylovementalist :Oui, l’orthographe et moi ça fait 2, même 3 ou 4…
Lisbon : Merci
Et pour vous faire profiter de mon sadisme sans mesure, voici la suite de cette petite histoire
J'espère que la suite ne vous décevras pas Bonne lecture
***
Chapitre 9
Chapitre 9
Jane : « Oh Térésa » souffla t-Il en la prenant doucement dans ses bras, craignant que chaque mouvement ne la blesse encore plus. Il lui caressa la joue et lui déposa un doux et long baiser sur celle-ci. « Allez ma belle, réveilles toi je t’en prie » murmura t-il en posant sa veste sur Lisbon qui tremblait de froid.
C’est à ce moment qu’il remarqua que la poitrine de Lisbon ne se soulevait pas, il ne sentait aucun souffle, aucuns mouvements.
C’est à ce moment qu’il se rendit compte qu’elle était entrain de le quitter.
Jane resta immobile pendant quelques secondes, il était visiblement trop perdu pour que son cerveau réagisse normalement.
Il baissa les yeux sur le doux visage pâle de Lisbon qui ne respirait désormais plus.
Il eut un déclic et sortit de sa transe. Il coucha Lisbon sur le lit et s’empressa de commencer un massage cardiaque. Il n’était pas médecin certes, mais il connaissait les gestes de premier secours qu’il avait appris lors d’une formation exigée par les bureaux du CBI.
Il compté mentalement jusque 5 avant d’entreprendre un bouche à bouche, il répéta les gestes plusieurs fois mais en vain.
Il se sentit prit de spasmes et les larmes coulèrent douloureusement sur ses joues. Prit d’une vague de colère et de désespoir il tapa violemment sur la poitrine de Lisbon qui inspira soudainement et brusquement.
Il avait fait repartir son cœur avec ce geste désespoir.
Lisbon haletait, elle avait du mal à revenir. Jane la redressa et l’aida à respirer normalement.
Il fallut quelques secondes à Lisbon avant d’ouvrir les yeux pour voir le visage de son « sauveur » et lorsqu’elle croisa le regard bleu azur de ce dit sauveur, elle resta bouche bée.
Lisbon : « Patrick » souffla t-elle, prise de sanglots.
Jane hocha la tête et ne put résister plus longtemps à la serrer dans ses bras, il la serra tellement fort qu’elle émit un gémissement de douleur.
Elle était vivante, elle ne l’avait pas abandonné.
Lisbon : « Patrick ? » répéta t-elle voyant que son amant rester immobile, les yeux noyés par ses larmes. « Jane, je suis là, regardes moi » dit-elle avec douceur, elle aurait tant aimé lui caresser le visage mais elle avait toujours les mains liées.
Jane : « Je… » Dit-il difficilement. « J’ai cru que tu étais…que tu étais » tenta t-il mais les mots moururent sur ses lèvres, il ne pouvait décidément pas envisager de prononcer de tels mots.
Lisbon : « Oh » fut tout ce qu’elle put dire en le voyant baisser la tête. « Je suis là Patrick, tout va bien, on ira bien » dit-elle en repensant aux mots qu’il lui avait prononcé quelques mois plus tôt.
Flashback :
Lisbon : « J’ai eu si peur de te perdre Jane… » Souffla t-elle sentant que les larmes allaient inondés ses joues dans peu de temps.
Il la regarda, il était ému par sa détresse, il se rendit compte qu’elle avait réellement eu peur pour lui. Il passa sa main dans la jolie chevelure ébène de Lisbon et l’attira à lui, l’obligeant à poser sa tête au creux de son cou.
Il posa sa joue sur le haut de la tête de Lisbon qui s’agrippait à sa blouse médicale désespérée qu’il puisse à nouveau lui échapper.
Jane : « C’est fini Térésa, c’est terminé. Tout ira bien maintenant, on ira bien. » Souffla t-il en caressant ses cheveux, bien qu'il n'en était pas si persuadé que ça.
Fin du flashback.
Elle fut tiré de ses pensées par la main de Jane qui venait de se poser sur sa joue. Ils se fixèrent plusieurs minutes avant que Jane ne se rapproche doucement de Lisbon jusqu'à effleurer ses lèvres mais c’était sans compter sur le malade qui les retenait.
Un coup de feu et un hurlement strident brisèrent la magie de ce moment. Jane tomba du lit, se tenant fermement la jambe.
Lisbon : « PATRICK !! » hurla t-elle en voyant son amant tomber à la renverse.
Waren : « Ben alors, on s’amuse sans moi Térésa ? » dit-il plus furieux que jamais.
Il s’approcha du lit et s’arrêta devant Jane à terre qui gémissait de douleur.
Il appuya sa blessure avec son pied ce qui fit hurler le consultant de plus belle.
Il le traîna jusqu'à l’autre bout de la pièce sans beaucoup de peines puisque Jane était incapable de se défendre.
Il l’attacha les mains en l’air au mur opposé à Lisbon qui protestait toujours.
Il s’approcha de Lisbon à pas rapides jusqu'à se trouver devant elle. Il lui agrippa les cheveux et tira sa tête en arrière.
Jane : « Lâche là espèce de taré ! » hurlait-il.
Waren émit un rire bruyant en frappant Lisbon au visage. Les yeux de Jane se fermèrent presque instantanément, il ne pouvait pas voir ça.
Il aurait préféré recevoir milles coups, milles décharges électriques plutôt que d’assister à la torture de sa compagne.
Lorsqu’il ouvrit les yeux, ce fut pour apercevoir le bout de la lame aiguisée dépassé de la ceinture de Waren.
Jane : « Non,non,non » souffla t-il en voyant Waren porter la main à sa ceinture. « NOOOOON ! » hurla t-il. « Arrêtez, ça suffit elle n’a rien fait pour mériter ça ! » criait-il tentant désespérément de détourner l’attention de Waren.
Waren se retourna brusquement laissant apparaître une Lisbon inconsciente.
Waren : « Elle m’a rejeté ! » dit-il en se dirigeant vers Jane.
Jane : « Quoi ? Vous plaisantez ! ça fait 20 ans Mark ! Il faudrait penser à passer l’éponge vous ne croyez pas ?! Ça relève du pathétisme là ! » Dit-il indigné.
Waren : « il n’y a rien de pire que de se faire rejeter par la femme qu’on aime, vous ne pouvez pas comprendre vous avez Térésa vous ! » dit-il énervé.
Jane : « Oh si, il y a bien pire croyez moi ! » dit-il en ancrant son regard assombrit par la colère, dans celui de son agresseur.
Waren : « Ah ouais ? J’aimerai bien savoir quoi ! » Dit-il en rangeant son arme.
Jane : « Mh, je ne sais pas moi peut-être le fait d’être veuf ! » lui cracha t-il au visage.
Waren eut un léger mouvement de recul et fronça les sourcils.
Jane : « Vous êtes minable ! » dit-il en sachant pertinemment qu’il allait en prendre pour son grade. Mais c’était le prix à payer pour qu’il ne s’en prenne pas à Lisbon.
Waren fut prit d’un accès de colère et colla une droite magistrale dans le visage du consultant. Ce coup eut pour effet de faire partir sa tête en arrière, heurtant le mur.
Waren : « Alors c’est qui le minable ? » dit-il en l’observant.
Jane ne répondit pas. Il savait que le silence était parfois une arme redoutable pour agacer les gens. Le second coup qu’il reçut ne pouvait que confirmer cette hypothèse. Une traînée de sang apparut au coin des lèvres du consultant.
Waren se recula et quitta la pièce.
Jane leva difficilement le visage et ancra son regard dans celui de Lisbon, qui le regardait les yeux mi-clôts embués de larmes, leurs regards était suffisants.
Ils n’avaient pas besoin de mots, leurs regards leur suffisaient pour faire passer toutes leurs émotions, c'est comme ça qu'ils fonctionnaient : en parfaite symbiose.
Jane souffrait mais cela lui importait peu, sachant qu’il avait accordé à sa compagne quelques heures de répit.
***
Bureaux du CBI.
Les 3 agents étaient regroupés sur une table au milieu de l’open space.
Rigsby : « On n’a pas de nouvelles de Jane depuis hier, je sais qu’il a besoin d’air mais ce n’est pas son genre de disparaître sans donné de nouvelles ! » dit-il ne pouvant cacher son inquiétude pour son ami.
Van Pelt : « On stagne sur l’enquête, Lisbon souffre quelque part et nous ? Nous on est impuissants ! Je ne veux pas perdre ma patronne, j’ai eu assez d’émotions avec Jane l’année dernière » dit-elle d’une voix brisée.
Cho : « Je sais » fut tout ce qu’il dit, restant fidèle à son caractère stoïque habituel. Il ne disait rien mais il était certainement celui qui bouillonnait le plus.
Rigbsy : « Bon, ça suffit ! J’appelle Jane ! » Dit-il en sortant son téléphone. Il composa le numéro du consultant et attendit qu’il décroche.
Au bout de 3 sonneries, une voix se fit entendre.
Rigsby : « Jane, tu es où bon sang ? » dit-il soulagé qu’il ait décroché.
« Je…J’ai besoin d’un peu de repos c’est tout, où en êtes vous dans l’enquête ? » entendit-il d’une voix un peu plus grave que la voix habituelle de Jane.
Rigsby : « On stagne un peu, on a quand même éliminé 3 suspects. » dit-il. « T’es malade ? » demanda t-il en faisant référence à la voix grave du consultant.
« Oui, oui j’ai chopé un coup de froid. Il vous reste qui comme suspects ? » Demanda t-il
Rigbsy : « Euh Cleveland et…Waren » dit-il simplement.
« Hm, concentrez vous sur Cleveland. Bon c’est pas que je ne veuille pas te parler mais je suis fatigué vieux, je reviens bientôt promis » dit-il en raccrochant.
Cho : « T’as eu Jane ? » demanda t-il sans lever les yeux de son écran.
Rigsby : « Ben oui, il m’a juste dit qu’il voulait se reposer » dit-il en haussant les épaules.
Cho : « Ouais. Dites où es la liste des suspects ? » Demanda t-il en regardant ses collègues.
Van Pelt : « Jane l’avait amenée dans le bureau de Lisbon je crois » dit-elle en désignant le bureau de la patronne d’un mouvement de tête.
Cho acquiesça silencieusement et reprit son travail.
***
De l’autre coté de la ville :
Waren raccrocha le téléphone de Jane. Il lui avait confisqué lorsque le consultant était inconscient, sachant que ses collègues allaient forcément s’inquiéter de sa disparition.
Chose réglée, il s’asseya, un sourire machiavélique aux lèvres, il avait à sa merci deux personnes impuissantes, il allait savourer sa vengeance.
Pendant qu’il ruminait seul dans son salon, dans sa cave, les deux amants étaient inconscients, séparés par plusieurs mètres. Ils partageaient tout, c’est ce qui faisait que leur « couple » était stable.
Jane s'était ouvert à Lisbon au fil des mois, partageant avec elle ses pensées et ses souvenirs. Ils étaient complices, c'était la base de leur relation.
Ils partageaient tout, même la souffrance.
TBC !
Chapitre suivant
Dernière édition par Sar2ah59 le Mer 17 Avr 2013 - 9:13, édité 1 fois
Jane Addict- Stagiaire au CBI
- Personnage préféré : Jane
Re: Never let you down. ^
Tu as eu peur qu'on s'habitue à ton sadisme donc tu nous en a mis une double dose, c'est ça ?
Visiblement, c'en est même trop pour notre pauvre Jane qui, dès le début du chapitre, est en état de choc. Tu m'as fait sourire avec
C'est pas Waren qui est supposé être sous hypnose ?
Je t'avouerai que la réanimation de Jane par Lisbon me paraît un peu "magique"....je suis pas certaine que ce soit complètement crédible (ça me paraît un peu "forcé") mais j'aime ce symbolisme
Les retrouvailles entre nos amoureux sont très touchantes. On ne peut que s'imaginer ce que représente la présence de l'autre pour chacun d'eux...
Quand l'essentiel est un rythme cardiaque...
Lisbon qui essaye de rassurer Jane, de "l'atteindre", d'abord....c'est trop mignon ! Sainte Teresa est toujours là....
Quand les mots les plus importants sont ceux qui ne sont pas prononcés, c'est complètement
Jolie réutilisation de ces mots ! Je les avais beaucoup aimés la première fois (tout particulièrement "on ira bien")....leur effet reste intact dans cette nouvelle évocation.
Mais bien sûr un moment aussi joli que celui-ci se devait d'être brisé par notre ami (ou pas...) Waren, n'est-ce pas ?
Et c'est finalement ce qu'il va faire en détournant l'attention de Waren dans une stratégie efficace. Un beau dévouement, même si le prix à payer est loin d'être dérisoire.
Je le dis depuis le début !
Au hasard, avoir la femme que tu aimes kidnappée et torturée par un taré dont elle a eu le malheur de croiser le chemin à l'adolescence !!!!
ils ont en effet besoin de peu de mots pour se dire l'essentiel et c'est peut-être ce qui explique que les mots effectivement prononcés ait tant d'importance....du "on ira bien" à la promesse de toujours être là, ces mots sont ce qui leur permet de se raccrocher l'un à l'autre, et ce faisant, à la vie.
Bon, par contre, notre équipe de fins limiers au CBI.....équipe de fins limiers ou pas....parce que ne pas reconnaître la voix de Jane... Et puis ça lui paraît normal, cette absence prolongée de Jane au regard des circonstances...
Alors je sais que tu as besoin de "trucs" pour préserver le suspens mais je trouve que le fait que ça se fasse aux dépends de l'équipe est préjudiciable. Je ne sais pas si c'est volontaire ou pas mais tout ça les fait passer (en tout cas à mes yeux) pour de sacrés incompétents. C'est le cas depuis l'interrogatoire de Waren et le fait que ça continue sur un truc aussi grossier me met vraiment en colère contre eux. J'aurais préféré qu'il suive intelligemment une fausse piste, à vrai dire. Parce que là, ça donne un grand sentiment de gâchis....le sentiment que s'il faisait leur boulot correctement, Lisbon serait en sécurité, à l'hôpital.
Et vous auriez pas besoin de cette fichue liste pour faire votre p***n de boulot ?
J'espère que tu leur réserves de meilleures choses à partager, à un moment donné !
Bon, Sarah, t'aurais pas envie d'un petit thé ? Parce que moi, j'ai assez envie du chapitre suivant, à vrai dire....
Visiblement, c'en est même trop pour notre pauvre Jane qui, dès le début du chapitre, est en état de choc. Tu m'as fait sourire avec
Sar2ah59 a écrit:Il eut un déclic et sortit de sa transe.
C'est pas Waren qui est supposé être sous hypnose ?
Je t'avouerai que la réanimation de Jane par Lisbon me paraît un peu "magique"....je suis pas certaine que ce soit complètement crédible (ça me paraît un peu "forcé") mais j'aime ce symbolisme
Sar2ah59 a écrit:Il avait fait repartir son cœur avec ce geste désespoir.
Les retrouvailles entre nos amoureux sont très touchantes. On ne peut que s'imaginer ce que représente la présence de l'autre pour chacun d'eux...
Sar2ah59 a écrit:Elle était vivante, elle ne l’avait pas abandonné.
Quand l'essentiel est un rythme cardiaque...
Sar2ah59 a écrit:Lisbon : « Patrick ? » répéta t-elle voyant que son amant rester immobile, les yeux noyés par ses larmes. « Jane, je suis là, regardes moi » dit-elle avec douceur, elle aurait tant aimé lui caresser le visage mais elle avait toujours les mains liées.
Lisbon qui essaye de rassurer Jane, de "l'atteindre", d'abord....c'est trop mignon ! Sainte Teresa est toujours là....
Sar2ah59 a écrit:Jane : « Je… » Dit-il difficilement. « J’ai cru que tu étais…que tu étais » tenta t-il mais les mots moururent sur ses lèvres
Quand les mots les plus importants sont ceux qui ne sont pas prononcés, c'est complètement
Sar2ah59 a écrit:Lisbon : « Oh » fut tout ce qu’elle put dire en le voyant baisser la tête. « Je suis là Patrick, tout va bien, on ira bien » dit-elle en repensant aux mots qu’il lui avait prononcé quelques mois plus tôt.
Jolie réutilisation de ces mots ! Je les avais beaucoup aimés la première fois (tout particulièrement "on ira bien")....leur effet reste intact dans cette nouvelle évocation.
Mais bien sûr un moment aussi joli que celui-ci se devait d'être brisé par notre ami (ou pas...) Waren, n'est-ce pas ?
Sar2ah59 a écrit:Il aurait préféré recevoir milles coups, milles décharges électriques plutôt que d’assister à la torture de sa compagne.
Et c'est finalement ce qu'il va faire en détournant l'attention de Waren dans une stratégie efficace. Un beau dévouement, même si le prix à payer est loin d'être dérisoire.
Sar2ah59 a écrit:Jane : « Quoi ? Vous plaisantez ! ça fait 20 ans Mark ! Il faudrait penser à passer l’éponge vous ne croyez pas ?! Ça relève du pathétisme là ! » Dit-il indigné.
Je le dis depuis le début !
Sar2ah59 a écrit:Jane : « Oh si, il y a bien pire croyez moi ! » dit-il en ancrant son regard assombrit par la colère, dans celui de son agresseur.
Waren : « Ah ouais ? J’aimerai bien savoir quoi ! » Dit-il en rangeant son arme.
Au hasard, avoir la femme que tu aimes kidnappée et torturée par un taré dont elle a eu le malheur de croiser le chemin à l'adolescence !!!!
Sar2ah59 a écrit:Jane leva difficilement le visage et ancra son regard dans celui de Lisbon, qui le regardait les yeux mi-clôts embués de larmes, leurs regards était suffisants.
Ils n’avaient pas besoin de mots, leurs regards leur suffisaient pour faire passer toutes leurs émotions, c'est comme ça qu'ils fonctionnaient : en parfaite symbiose.
ils ont en effet besoin de peu de mots pour se dire l'essentiel et c'est peut-être ce qui explique que les mots effectivement prononcés ait tant d'importance....du "on ira bien" à la promesse de toujours être là, ces mots sont ce qui leur permet de se raccrocher l'un à l'autre, et ce faisant, à la vie.
Bon, par contre, notre équipe de fins limiers au CBI.....équipe de fins limiers ou pas....parce que ne pas reconnaître la voix de Jane... Et puis ça lui paraît normal, cette absence prolongée de Jane au regard des circonstances...
Alors je sais que tu as besoin de "trucs" pour préserver le suspens mais je trouve que le fait que ça se fasse aux dépends de l'équipe est préjudiciable. Je ne sais pas si c'est volontaire ou pas mais tout ça les fait passer (en tout cas à mes yeux) pour de sacrés incompétents. C'est le cas depuis l'interrogatoire de Waren et le fait que ça continue sur un truc aussi grossier me met vraiment en colère contre eux. J'aurais préféré qu'il suive intelligemment une fausse piste, à vrai dire. Parce que là, ça donne un grand sentiment de gâchis....le sentiment que s'il faisait leur boulot correctement, Lisbon serait en sécurité, à l'hôpital.
Sar2ah59 a écrit:Van Pelt : « Jane l’avait amenée dans le bureau de Lisbon je crois » dit-elle en désignant le bureau de la patronne d’un mouvement de tête.
Et vous auriez pas besoin de cette fichue liste pour faire votre p***n de boulot ?
Sar2ah59 a écrit:Ils partageaient tout, même la souffrance.
J'espère que tu leur réserves de meilleures choses à partager, à un moment donné !
Bon, Sarah, t'aurais pas envie d'un petit thé ? Parce que moi, j'ai assez envie du chapitre suivant, à vrai dire....
Re: Never let you down. ^
J'ai failli avoir une crise cardiaque...
S'il te plaît ne refait plus jamais ce coup... . C'est vraiment un sadisme sans limite, Jane ET Lisbon! Pour la fin de ce chapitre, je ne sais pas quoi dire, la derniére phrase est vraiment mais elle ne me rassure pas pour ma Tessa.
S'il te plaît ne refait plus jamais ce coup... . C'est vraiment un sadisme sans limite, Jane ET Lisbon! Pour la fin de ce chapitre, je ne sais pas quoi dire, la derniére phrase est vraiment mais elle ne me rassure pas pour ma Tessa.
Teresa Lisbon- Stagiaire au CBI
- Personnage préféré : Ma Lis' , si magistralement interprêtée par ma sublissisme Roby!
Loisirs : écrire, lire, regarder Castle et Mentalist, rêver du Jisbon...
Localisation : Sur une scène de crime avec l'Agent Spécial Lisbon
Re: Never let you down. ^
- Spoiler:
- Remerciements :
Jane Doe : Oui, j'avoue que je les ais un peu fait passé pour des incompétents, mais dans le cas contraire ils auraient trouvé trop vite Lisbon, la fic aurait été très courte J'espère néanmoins que cette suite te plaira
Lisbon : Merci de ton commentaire, J'espère que tu aimeras la suite
Voilà pour vous le chapitre 10, un chapitre moins sadique et plus centré sur le travail de notre équipe préférée J'espère que cette suite vous plaira Bonne lecture
***
Chapitre 10
Chapitre 10
Bureau du CBI, 10h30.
Cho, Rigsby et Van Pelt travaillent ardemment.
Van Pelt : « Vous ne trouvez pas ça étrange que Jane ne soit pas revenu alors qu’il s’agit quand même de Lisbon ? » demanda t-elle en levant les yeux de son écran.
Rigsby : « Ce n’est pas son genre, et en plus il a bien dit qu’il ne voulait pas rentrer chez lui ! » ajouta t-il.
Cho : « Vous avez une théorie peut-être ? » demanda t-il en les regardant à son tour.
Rigsby : « Tu ne crois pas qu’on devrait aller voir chez lui ? » demanda t-il en haussant les épaules.
Van Pelt : « Oui c’est une bonne idée » dit-elle.
Cho : « Ok, Rigsby tu viens avec moi. Van Pelt, cherches plus d’infos sur Waren » dit-il autoritairement.
Van Pelt : « Jane nous a dit de nous concentrer sur Cleveland » dit-elle en fronçant les sourcils.
Cho : « Si c’était vraiment lui » dit-il en prenant sa veste et en quittant l’open space, suivit de Rigsby.
***
Domicile de Waren :
Jane émergea difficilement, un peu désorienté. Il ouvrit les yeux et balaya la pièce du regard jusqu'à tomber sur Lisbon en face de lui. Elle lui sourit.
Lisbon : « Patrick, je suis désolée » dit-elle tristement
Jane : « Désolée pourquoi ? » demanda t-il en fronçant les sourcils.
Lisbon : « C’est de ma faute si on se retrouve ici tout les deux » dit-elle toujours sur le même ton.
Jane : « Non, arrêtes ça. Ce n’est pas de ta faute s’il est dérangé. Et puis, je t’avais bien dis que tu étais quelqu’un qu’on ne pouvait pas oublier » dit-il en souriant.
Lisbon émit un faible rire, il était incroyable il arrivait à faire de l’humour même dans les pires situations.
Lisbon : « Oui, et maintenant on va mourir ici » dit-elle d’une voix brisée.
Jane : « Non, l’équipe va nous retrouver j’en suis certain » dit-il tentant de se convaincre par la même occasion.
Lisbon : « Et si jamais ils ne nous retrouvent pas » demanda t-elle.
Jane : « Et bien au moins, on mourra ensemble » dit-il un ton d’ironie dans la voix, bien qu’il était très sérieux.
Lisbon : « Ce n’est pas vraiment la mort que j’imaginé » dit-elle en riant.
Jane : « Ah bon ? Et tu voulais mourir comment ? Entouré de tes 15 petits enfants ? » Dit-il en riant à son tour.
Lisbon : « Peut être bien, mais en tout cas pas comme ça. J’ai toujours imaginé que si je viendrais à mourir ce serait par balle, mais pas de cette façon » dit-elle en perdant son rire.
Jane : « Avant, je n’avais pas peur de mourir, j’avais seulement peur de la douleur qu’on ressent en mourant » dit-il tristement.
Lisbon : « Et maintenant ? » demanda t-elle innocemment.
Jane : « Maintenant, j’ai peur de mourir. Je laisserais trop de choses derrière moi. Tu serais seule, je laisserai mes amis, ma seconde famille. Il y a tellement de choses que je n’ai pas faites » dit-il en ancrant son regard dans celui de Lisbon à l’autre bout de la pièce.
Lisbon : « On a de drôles de conversations pour des condamnés non ? On ne devrait pas plutôt parlé des plus beaux jours de notre vie ? » Dit-elle en riant.
Jane : « Probablement oui » dit-il en riant à son tour.
Les deux amants perdirent soudainement leur rire et se fixèrent intensément dans un silence total. Lisbon brisa le silence.
Lisbon : « Je t’aime tu sais » dit-elle tristement.
Jane la dévisagea amoureusement. Ils s’étaient toujours prouvés qu’ils s’aimaient que ce soit par les gestes ou par leur confiance mutuelle. Mais jamais verbalement. Ils avaient toujours considérés qu’ils n’en avaient pas besoin. Mais visiblement, le moment était venu de l’exprimer.
Jane : « Je t’aime aussi Térésa » dit-il sur le même ton sans la quitter des yeux.
La porte de la cave s’ouvrit à la volée sur Waren qui descendit l’escalier rapidement, brisant par la même occasion leur petit moment d’intimité.
Waren : « Alors, lequel je tue en premier ? » demanda t-il en sortant son arme.
***
Cho et Rigsby arrivèrent devant le domicile de Jane et Lisbon. Rigsby avait toujours était admiratif de leur maison, en bord de mer.
Cho s’avança vers la porte et sonna.
Cho : « JANE ! » cria t-il pour être certain d’être entendu. « JANE ! T’es là ? » Répéta t-il.
Il essaya d’ouvrir la porte mais elle était fermée à clé et la voiture de Jane ne se trouvait pas devant la maison.
Cho regarda Rigsby qui lui rendit son regard.
Rigsby : « Il va nous tuer » dit-il simplement.
Cho : « Tant pis » répondit-il en haussant les épaules.
Cho défonça brusquement et agilement la porte d’entrée sous le regard de Rigsby qui appréhendé la réaction qu’aller avoir Jane en voyant sa porte d’entrée défoncée.
Ils entrèrent dans la demeure et balayèrent la pièce d’un regard attentif.
Rigsby baissa les yeux sur le sol et frissonna à la vue de la tâche de sang qui trônait toujours au milieu du salon. Il releva les yeux et admira la pièce.
Rigbsy : « C’est quand même vachement beau chez eux tu trouves pas ? » dit-il admiratif.
Cho le regarda, dépité. Il soupira.
Cho : « Je ne suis pas décorateur d’intérieur » dit-il en continuant son analyse.
Il avança vers la cuisine et observa. Il n’y avait rien d’anormal, juste une tasse de thé et de café dans l’évier, quelques photos accrochées au mur.
Il s’arrêta sur l’une d’elle. Il avança vers le cadre et le prit entre ses mains. C’était une photo d’eux 5 prise lors de la séance photo annuelle du CBI, peu de temps après le retour de Jane. Il sourit faiblement au souvenir de ce moment.
- Photo:
Flashback 1 an plus tôt :
L’équipe avait obligation de faire une photo de groupe pour les fêtes de fin d’années du CBI. C’était une tradition du bureau.
Lisbon : « Bon on y va faire cette photo ? » dit-elle agacée.
Jane : « Je ne suis pas photogénique Lisbon » dit-il tristement.
Lisbon : « Oui, on va te croire » dit-elle en riant.
Jane : « Super en plus, faire une photo dans la chaufferie du CBI, Mh quel romantisme ! » dit-il en haussant les sourcils.
Ils partirent en direction de la « chaufferie » et virent une table et une chaise disposées au milieu de la pièce. Lisbon se dirigea vers la chaise, après tout c’était elle la chef, elle avait bien le droit de s’asseoir ! Jane la devança et s’asseya rapidement sur la chaise.
Jane : « Hop, hop, hop c’est mon territoire femme ! » dit-il en croisant les jambes.
Lisbon : « Tu es couché toute la journée, tu peux bien nous laisser la chaise aussi non ? » dit-elle outrée.
Jane : « Non » dit-il simplement
Cho : « Fainéant » déclara t-il
Jane : « C’est ce qui fait mon charme » dit-il en leur offrant un sourire rayonnant.
La photo fut prise et ils repartirent tous à leurs occupations.
Fin du flashback.
Rigsby : « ça fait quand même 4 jours que Lisbon a disparue, tu crois qu’elle est encore en vie ? » demanda t-il en le rejoignant et observant à son tour la photo, nostalgiquement.
Cho ne répondit pas, il continua son avancée dans maison en montant à l’étage, suivit de Rigsby. Ils analysèrent rapidement l’étage ; Le bureau de Lisbon, La chambre d’amis, leur chambre et la salle de bain mais ils ne trouvèrent rien.
Cho : « On trouvera rien ici, on repart au CBI » dit-il en descendant.
Rigsby acquiesça et le suivit.
Ils arrivèrent rapidement aux bureaux du CBI.
Cho : « T’as trouvé quelque chose Grace ? » demanda t-il en entrant.
Van Pelt : « Cleveland est clean, il avait un alibi pour tout les meurtres, par contre, ce n’est pas le cas de Waren » dit-elle en se tournant vers Cho.
Rigsby : « Mais on est allé l’interroger, on l’aurait remarqué s’il détenait Lisbon » dit-il en croisant les bras.
Van Pelt : « Oui mais il avait quand même des traces de coups sur les mains, il s’était sois disant battu avec un délinquant » dit-elle dubitative.
Cho partit dans le bureau de Lisbon à la recherche de la liste de suspects. Il revint dans l’open space, la liste en main.
Il l’observa quelques minutes et un détail attira son attention.
Cho : « Jane a écrit quelque chose sur cette liste » dit-il en la posant sur la table.
Rigsby : « J.S » dit-il en lisant l’inscription manuscrite qui figurait à côté du nom de Mark Waren.
Van Pelt : « J.S ? C’est un peu insensé non ? » Demanda t-elle.
Les 3 collègues restèrent silencieux pendant un moment avant que Rigsby ne brise le silence.
Rigbsy : « John Smith ! » cria t-il.
Cho : « C’est le type qui as rendu visite à Jane non? » Demanda t-il.
Rigsby : « Ouais, Jane a demandé à Grace de faire des recherches sur lui, sois disant parce qu’il avait une intuition » dit-il en gesticulant.
Cho : « Merde Jane, ce n’est pas vrai ! » dit-il énervé. « Bon OK, Smith est donc Waren » déclara t-il.
Les deux autres agents acquiescèrent.
Cho : « OK, Grace prends l’adresse, on y va » dit-il sérieusement en s’équipant.
Les 3 agents se mirent en route vers le domicile de Waren, ils savaient désormais qu’il détenait leurs amis. Ils arrivèrent rapidement au domicile et Cho put remarquer que la DS atypique de Jane était garée plus bas dans la rue. Rigsby suivit son regard.
Rigsby : « Merde ! Je m’en doutais, il faut toujours qu’il règle les choses seul ! » dit-il un peu furieux que Jane ait pris une longueur d’avance sur eux.
Cho : « C’est Jane » déclara t-il simplement en se dirigeant vers la porte d’entrée. Il tapa à la porte mais ne reçut aucune réponse.
***
Pendant ce temps dans la cave :
Waren : « Alors, lequel je tue en premier ? » demanda t-il en sortant son arme.
Les deux amants se lancèrent un regard inquiet. Ils savaient que c’était la fin.
Waren : « Oh comme c’est touchant ! » dit-il faussement. « Bon, je vais prendre la décision pour vous. J’ai bien envie de la faire souffrir encore un peu, donc je vais commencer par toi le blondinet » dit-il en s’approchant de Jane.
Lisbon : « Arrêtes Mark ! C’est moi que tu veux, lui il n’y est pour rien » déclara t-elle en se débattant.
Waren rit. Il s’approcha encore de Jane et posa le canon de son arme, sur le front de Jane qui déglutit difficilement.
Waren : « Une dernière déclaration Patrick ? » demanda t-il en enlevant le cran de sécurité de son colt.
Jane le dévisagea et son regard dériva vers Lisbon sans même qu’il ne s’en rende compte. Il la fixa amoureusement. Il lui lança un regard dans lequel il lui montrait tout l’amour qu’il avait pour elle. Elle pleurait désormais, elle allait assister à la mort de l’homme qu’elle chérissait.
Waren arma son arme.
Jane ne quitta pas Lisbon des yeux, et elle imita son geste. Ils se fixèrent intensément et elle lui murmura un dernier « Je t’aime »
.
Un coup de feu puis un hurlement brisèrent le silence, un coup de feu qui signifiait la fin d’une vie.
TBC !
Jane Addict- Stagiaire au CBI
- Personnage préféré : Jane
Re: Never let you down. ^
Nan ! C'est horrible d'arrêter là !
Désolé, j'avais lu le chapitre d'avant sur mon téléphone et j'allais laisser un commentaire avec mon ordinateur, mais ce dernier a eu des problèmes de connexion
Très bon chapitre, on sait que l'équipe va vite les retrouver, j'espère juste que ce ne sera pas trop tard...
J'adore toujours autant Cho ! :
Et mention spéciale pour le flash-back de la photo, qui est juste génial !
Je prie pour que le coup de feu soit en fait celui d'un agent arrivé à temps, s'il te plait...
Vivement la suite !
Et bravo !
Désolé, j'avais lu le chapitre d'avant sur mon téléphone et j'allais laisser un commentaire avec mon ordinateur, mais ce dernier a eu des problèmes de connexion
Très bon chapitre, on sait que l'équipe va vite les retrouver, j'espère juste que ce ne sera pas trop tard...
J'adore toujours autant Cho ! :
Rigsby : « Il va nous tuer » dit-il simplement.
Cho : « Tant pis » répondit-il en haussant les épaules.
Et mention spéciale pour le flash-back de la photo, qui est juste génial !
Je prie pour que le coup de feu soit en fait celui d'un agent arrivé à temps, s'il te plait...
Vivement la suite !
Et bravo !
Re: Never let you down. ^
Sar2ah59 a écrit:
Jane Doe : Oui, j'avoue que je les ais un peu fait passé pour des incompétents, mais dans le cas contraire ils auraient trouvé trop vite Lisbon, la fic aurait été très courte
Je comprends bien que c'est la solution que tu as trouvée mais je pense qu'il en existait une seconde (qui a ma préférence), celle d'une fausse piste travaillée intelligemment, avec compétence mais qui ne débouche sur rien. Genre un autre suspect qui n'a pas d'alibi mais qui s'avérera innocent. Un truc qui leur fasse perdre du temps mais où tu ne te dis pas que c'est de leur faute, tu vois ? Ceci dit, je respecte totalement ton travail ; je ne serai pas capable d'en faire autant. Et surtout, malgré ce bémol, j'ai toujours beaucoup de plaisir à te lire !
Enfin, l'équipe retrouve son bon sens ! Enfin, l'inadéquation du comportement de Jane au regard de l'enjeu les frappe, enfin les bonnes décisions sont prises !
Sar2ah59 a écrit: Lisbon : « Patrick, je suis désolée » dit-elle tristement
(....)
Jane : « Non, arrêtes ça. Ce n’est pas de ta faute s’il est dérangé. Et puis, je t’avais bien dis que tu étais quelqu’un qu’on ne pouvait pas oublier » dit-il en souriant.
Le sentiment de culpabilité de Lisbon me brise le coeur, parce qu'il est injustifié. Mais j'aime ce Jane qui tente de faire de l'humour pour alléger l'atmosphère, malgré -ou à cause de- la gravité de la situation. Idem lorsqu'il déclare :
Sar2ah59 a écrit: Jane : « Ah bon ? Et tu voulais mourir comment ? Entouré de tes 15 petits enfants ? » Dit-il en riant à son tour.
J'espère que Jane réalise qu'il va devoir se mettre au travail rapidement pour avoir les enfants qui leur donneront ces quinze petits-enfants !
Sar2ah59 a écrit: Jane : « Maintenant, j’ai peur de mourir. Je laisserais trop de choses derrière moi. Tu serais seule, je laisserai mes amis, ma seconde famille. Il y a tellement de choses que je n’ai pas faites » dit-il en ancrant son regard dans celui de Lisbon à l’autre bout de la pièce.
Le moment du bilan....ou comment tu réalises ce que tu as quand tu es (ou que tu te crois) sur le point de les perdre.
Leur déclaration mutuelle d'amour, les yeux dans les yeux, ces seuls mots brisant le silence....prononcés avec gravité parce que pour la première -et ils le craignent pour la dernière- fois, mais avec un certains sens de l'évidence, c'est et
Comprendre par là : j'aime vraiment beaucoup !
Et bien entendu, c'est Waren qui vient tout gâcher !
Rigsby et Cho interviennent au domicile de Jane & Lisbon...Le sens des priorités de Rigsby est particulier....bah, c'est Rigsby et Cho est égal à lui-même, d'une manière que j'aime vraiment beaucoup !
Sar2ah59 a écrit: Rigbsy : « C’est quand même vachement beau chez eux tu trouves pas ? » dit-il admiratif.
Cho le regarda, dépité. Il soupira.
Cho : « Je ne suis pas décorateur d’intérieur » dit-il en continuant son analyse.
Non, mais je veux dire : apprécier la décoration du domicile de sa patronne portée disparue et dont le sang orne le sol, une tâche qu'il vient de voir, normal, quoi ! Pour Rigsby en tout cas ! Mais ça donne à Cho une réplique que j'aime beaucoup, qui n'est pas dénuée d'humour et qui fait toujours du bien dans ce genre de contexte, par petites touches.
J'ai adoré la photo ! j'ai aimé qu'elle soit le prétexte à un flashback qui, une fois encore, permet d'insuffler un peu de légéreté.
J'ai surtout aimé ça :
Sar2ah59 a écrit: Jane : « Super en plus, faire une photo dans la chaufferie du CBI, Mh quel romantisme ! » dit-il en haussant les sourcils.
parce qu'en redécouvrant cette photo que j'avais pourtant déjà vue, pour la première fois, le décor m'a frappée et j'étais un peu en mode . Du coup, je suis bien contente que ton dialogue renvoie à ça !
Sar2ah59 a écrit: Van Pelt : « Oui mais il avait quand même des traces de coups sur les mains, il s’était sois disant battu avec un délinquant » dit-elle dubitative.
Bien joué, Van Pelt ! Vous avez merdé sur ce coup-là, il faut que vous vous en rendiez compte....et que vous rectifiez le tir de toute urgence ! C'est visiblement ce que fait l'équipe en comprenant l'inscription de Jane. Ensemble, ils en découvrent le sens....maintenant, ils peuvent intervenir !
Sar2ah59 a écrit: Waren : « Oh comme c’est touchant ! » dit-il faussement. « Bon, je vais prendre la décision pour vous. J’ai bien envie de la faire souffrir encore un peu, donc je vais commencer par toi le blondinet » dit-il en s’approchant de Jane.
Evidemment que c'est ce que ce taré va faire !
Sar2ah59 a écrit: Jane le dévisagea et son regard dériva vers Lisbon sans même qu’il ne s’en rende compte. Il la fixa amoureusement. Il lui lança un regard dans lequel il lui montrait tout l’amour qu’il avait pour elle. Elle pleurait désormais, elle allait assister à la mort de l’homme qu’elle chérissait.
Waren arma son arme.
Jane ne quitta pas Lisbon des yeux, et elle imita son geste. Ils se fixèrent intensément et elle lui murmura un dernier « Je t’aime »
.
Un coup de feu puis un hurlement brisèrent le silence, un coup de feu qui signifiait la fin d’une vie.
Bon...Sarah, il faut que tu m'expliques un truc ! C'est pas toi qui introduisais ce chapitre en écrivant :
Sar2ah59 a écrit: Voilà pour vous le chapitre 10, un chapitre moins sadique
?????? Non, parce que là, si c'est pas du sadisme, je ne sais vraiment pas ce que c'est !
Tu nous offres une scène d'émotion entre nos héros, scène qui n'a lieu que parce que l'un des deux est sur le point d'être tué sous les yeux de l'autre.....mais bon scène d'émotion quand même, et ensuite tu nous plonges dans les affres de l'incertitude....celle de l'identité de la vie qui s'est éteinte. Et tu oses nous dire que ce chapitre n'est pas emprunt de sadisme ? Sérieusement ?
Attention à ta réponse !
Bon, je vais me fier au titre de ta fic "never let you down" et considérer que la seule façon pour que Jane tienne cette promesse est de sauver la vie de Lisbon et de rester en vie. Donc cette vie qui s'achève doit être celle de Waren, il n'y a pas d'autre option possible, n'est-ce pas ?
Par pitié, abrège nos souffrances en écrivant la suite le plus vite possible !
Re: Never let you down. ^
Non mais c'est vrai! Qu'est ce qui t'arrives, tu en veux à Lisbon ou quoi?
sinon un chao super mais bien écrit. ne tue pas Lisbon, please...
sinon un chao super mais bien écrit. ne tue pas Lisbon, please...
Teresa Lisbon- Stagiaire au CBI
- Personnage préféré : Ma Lis' , si magistralement interprêtée par ma sublissisme Roby!
Loisirs : écrire, lire, regarder Castle et Mentalist, rêver du Jisbon...
Localisation : Sur une scène de crime avec l'Agent Spécial Lisbon
Re: Never let you down. ^
- Spoiler:
- Remerciements :
Riza : Comme d'habitude, tu es d'une perspicacité dangereuse pour mon effet de surprise J'espère que la suite te plaira
Jane Doe : Nuance, j'ai dis que le chapitre 10 était moins sadique, mais je n'ai pas dis qu'il ne l'était pas J'espère que tu aimeras la suite
Lisbon : Voilà la suite pour répondre à tes questions
- Photo:
- Juste pour celle qui ne connaissent pas le Dr Shepherd qui apparaître dans ce chapitre
PS: La photo se trouvé dans un topic intitulé "les plus beaus gosses des séries télé" et devinez qui était en tête du classement? PATRICK JANE !!! Aahahah
Voilà pour vous un chapitre un peu plus doux et calme que les autres, j'ai voulu une petite dose de douceur parmi tous ces coups et blessures Bonne lecture les ami(e)s
***
Chapitre 11
Chapitre 11
Un coup de feu et un hurlement brisèrent le silence. Un coup de feu qui signifiait la fin d’une vie.
Waren regarda Jane dans les yeux, lui sourit et s’écroula sur lui l’écrasant de tout son poids.
Jane émit un gémissement de douleur lorsque Waren s’écroula sur sa jambe blessée deux fois.
Cho avait toujours son arme pointé en l’air, il était figé par la vision qui s’offrait à lui. Rigsby et Van Pelt ne bougeaient pas non plus.
D’un côté de la pièce, Lisbon était allongée sur un lit miteux, blessée à la jambe et sur le ventre, les yeux dans le vague. Son regard s’illumina lorsqu’elle se rendit compte que Jane était vivant et que son équipe était venue les chercher. Les larmes coulèrent de leur plein grès sur ses joues.
De l’autre côté de la pièce, Jane accroché à un mur, les mains en l’air et étouffant sous le cadavre de son ravisseur. Il avait la jambe en sang, conséquences de sa chute dans l’escalier et de sa blessure par balle.
Les 3 agents reprirent vite leurs esprits et s’élancèrent chacun dans une direction différente. Cho et Rigsby partirent vers Lisbon et Van Pelt vers Jane.
Cho et Rigsby détachèrent Lisbon qui se jeta au cou de Cho, trop heureuse d’être enfin libre. Mais elle perdit vite connaissance, elle avait perdu beaucoup de sang.
Van Pelt détacha Jane et le débarrassa du cadavre de Waren. Il s’écroula lourdement au sol.
Elle allait se lever pour le recouvrir de sa veste, mais elle se sentit tirée sur le côté. Elle tourna le regard et vit Jane s’agripper désespérément à sa manche. Il lui murmurait quelque chose d’inaudible. Elle se pencha vers lui pour entendre mieux ce qu’il lui disait.
Jane : « Té… » Tenta t-il désespérément. « Térésa » souffla t-il difficilement.
Van Pelt fronça les sourcils, elle était terriblement touchée par le regard qu’il lui lançait. Un regard empli de craintes mais aussi d’amour lorsqu’il prononçait le prénom de sa patronne. Van Pelt posa sa main sur celle de Jane et la serra.
Van Pelt : « Tout va bien Jane, elle va bien. Rigsby et Cho s’en occupe, l’ambulance va vite arriver » le rassura t-elle.
Il lui souffla un « merci » et perdit conscience dans un faible sourire.
Les ambulances arrivèrent vite et emportèrent Jane et Lisbon. Cho, Rigsby et Van Pelt regardèrent les ambulances s’éloignés, avec le douloureux souvenir de cette même situation qui avait eu lieu 1 an auparavant.
***
Les 3 agents arrivèrent 1 heure plus tard à l’hôpital, le temps de s'occuper du corps et des formalités, et furent accueillis par une infirmière.
Infirmière : « Je peux vous aider ? » demanda t-elle gentiment.
Van Pelt : « Deux de nos collègues sont ici en ce moment. » dit-elle d’une voix brisée.
L’infirmière les regarda, leur demandant silencieusement leurs noms.
Cho : « Patrick Jane et Térésa Lisbon » dit-il.
« Tiens, agent Cho, Rigsby et Van Pelt, j’aurais aimé vous revoir d’en d’autres circonstances » dit une voix derrière eux.
Les 3amis se retournèrent pour faire face à un médecin, le même qui s’était occupé de Jane après son enlèvement.
Cho : « Dr Shepherd, vous pouvez nous donner des nouvelles ? » demanda t-il en serrant la main du médecin.
Dr Shepherd : « Et bien, malheureusement je me suis juste occupé de Madame Lisbon, c’est une de mes collègues qui s’occupe de Monsieur Jane » dit-il désolé.
Van Pelt : « Comment va-t-elle » s’empressa t-elle de demander.
Dr Shepherd : « Votre amie a subit beaucoup de sévices, elle a été profondément mutilée au niveau de son ventre mais heureusement les coups n’ont pas touchés les organes vitaux. La blessure à sa cuisse commençait à s’infecter mais nous avons pu agir à temps pour qu’elle échappe à l’amputation » expliqua t-il, devant les regards dépités des collègues de sa patiente.
Van Pelt : « Mais, elle n’aura aucunes séquelles ? » demanda t-elle.
Dr Shepherd : « Non, heureusement. J’ai une autre nouvelle à vous annoncer mais je pense que vous étiez déjà au courant » dit-il en levant les yeux vers les agents.
Rigsby : « Comment ça ? » demanda t-il.
Dr Shepherd : « Et bien, votre amie est enceinte de 6 semaines, depuis combien de temps est-elle séquestrée ? » demanda t-il.
Cho : « Presque 1 semaine » affirma t-il.
Dr Shepherd : « Je vois, heureusement le manque de nourriture et la déshydratation n’ont pas affectées le développement de son enfant » dit-il en espérant soulager les agents. « Vous connaissez le père ? » demanda t-il plus par curiosité que pour utilité médicale.
Les 3 agents se regardèrent et sourirent.
Van Pelt : « Oui, le père de l’enfant est monsieur Jane » dit-elle d’un ton joyeux, malgré la situation elle se réjouissait de voir naître un enfant au sein du couple.
Dr Shepherd : « Oh très bien, je vous laisserais leur annoncer, je pense que vous êtes mieux placé que moi pour ça » dit-il souriant.
Les 3 agents acquiescèrent.
Dr Shepherd : « Je vais me renseigner pour Monsieur Jane, en attendant patientez ici, je viendrai vous voir lorsque vous pourrez leur rendre visite, je vais faire en sorte de les mettrent dans la même chambre » dit-il.
Van Pelt : « Merci beaucoup docteur » dit-elle en lui serrant la main.
***
Lisbon se réveilla de son anesthésie et ouvrit difficilement les yeux. Ce qu’elle vit en premier fut le plafond de la pièce, elle laissa son regard divaguer dans la pièce pour apercevoir ses 3 collègues qui l’observait d’un air soulagé.
Van Pelt : « Oh patron, c’est si bon de vous revoir » dit-elle en la serrant.
Lisbon : « Merci, merci infiniment d’être venu » dit-elle d’une voix brisée.
Cho et Rigsby la serrèrent à leur tour. Une question brulée les lèvres de Lisbon.
Lisbon : « Où est-il ? » demanda t-elle paniquée. Elle n’avait pas besoin de prononcer son nom, les agents savaient pertinemment qu’elle parlait de Jane.
Cho : « Il n’est pas encore revenu du bloc » dit-il.
Lisbon : « Le bloc ? » demanda t-elle apeurée.
Cho s’apprêtait à répondre lorsque le porte de la chambre s’ouvrit laissant apparaitre le docteur Shepherd poussant un lit sur lequel reposait Jane, encore inconscient.
Lisbon regarda Jane intensément, détaillant chaque partie de son corps à la recherche d’une quelconque anomalie. Le médecin remarqua la détresse de la jeune femme et décida d’intervenir.
Dr Shepherd : « Monsieur Jane est un battant » dit-il dans un sourire. « Il n’a pas subit de sévices graves mais sa jambe a tout de même était très touchée » dit-il en consultant le dossier de Jane.
Lisbon : « Pourquoi ça a été aussi long ? » demanda t-elle.
Dr Shepherd : « Monsieur Jane…Patrick » Reprit-il, « Patrick a subit une fracture externe, ce qui veut dire que l’un des os de sa jambe est sorti, c’est une chose difficile à réparé » dit-il.
Le cœur de Lisbon s’affola ce qui fit vite retentir les bips des machines reliées à elle.
Dr Shepherd : « Calmez vous Térésa, il va bien, il faut juste lui laisser le temps de se réveiller doucement » dit-il en posant sa main sur l’épaule de la jeune femme.
Lisbon acquiesça.
Dr Shepherd : « Je vous laisse vous reposer, faites moi biper si vous avez besoin de quelque chose » dit le médecin en leur offrant son plus beau sourire.
Van Pelt : « Je n’ai jamais vu d’aussi beaux cheveux » dit-elle admirative du médecin qui avait quitté la pièce. Rigsby lui lança un regard noir et Lisbon rit à cette réplique.
***
Cela faisait plusieurs heures que les agents étaient là, discutant de tout et de rien avec leur patronne.
Ils furent coupés dans leur conversation par un grognement provenant du lit voisin à celui de Lisbon. Elle tourna la tête et vit que Jane commençait à gesticuler.
Jane : « Lisbon ! » cria t-il en se réveillant brusquement, affolant les machines qui indiquaient que son rythme cardiaque était anormalement élevé.
Van Pelt : « Hey hey Jane, tout va bien » dit-elle en s’approchant de lui.
Il la regardait les yeux grands ouverts, il était perdu. C’était l’un des effets de l’anesthésie.
Jane : « Où je suis ? » demanda t-il, n’ayant toujours pas remarqué Lisbon.
Van Pelt : « Tu es à l’hôpital Jane, tu sors du bloc opératoire » dit-elle doucement.
Jane : « Où est-elle ? » demanda t-il paniqué.
Van Pelt tourna la tête vers Lisbon et Jane suivit son regard, tombant directement sur Lisbon qui lui offrait son plus grand sourire.
Il voulu bouger mais fut prit d’une douleur fulgurante à la jambe, lui arrachant un gémissement.
Van Pelt : « Non, non ne bouges pas. » dit-elle. « Tu vas ouvrir tes sutures » termina t-elle.
Il acquiesça et se repositionna sur son lit, ne quittant toujours pas Lisbon des yeux. Ils ne se parlaient pas mais leurs regards étaient plus que communicatifs.
Il lui offrit l’un de ses sourires ravageurs, qui feraient craquer toutes les infirmières de l’hôpital. Elle tendit la main tentant désespérément d’attraper celle de Jane. Il tendit la sienne et parvint à l’attraper, la serrant fortement dans la sienne.
Jane remarqua cependant, les regards que se lançaient les 3 agents.
Jane : « Qu’est ce qu’il y a ? » demanda t-il en fronçant un sourcil.
Van Pelt : « On a quelque chose à vous dire » dit-elle en se triturant les doigts et en se pinçant les lèvres.
Jane et Lisbon se regardèrent puis reportèrent leur attention sur les 3 agents au pied de leurs lits.
Jane : « On vous écoute » dit-il avec un léger sentiment d’appréhension.
TBC !
Chapitre suivant
Dernière édition par Sar2ah59 le Jeu 18 Avr 2013 - 15:34, édité 1 fois
Jane Addict- Stagiaire au CBI
- Personnage préféré : Jane
Re: Never let you down. ^
Ah, enfin un chapitre du genre "Aaaaawwwww" !
J'avais raison pour Cho ! *Psychic*
Ca fait plaisir de voir que tout est enfin fini, que leurs souffrances sont terminées.
Deuxième mention pour ton docteur, tu ne peux pas t'empêcher de le mettre, hein ?
N'empêche, ça ferait un super épisode de Grey's Anatomy...j'dis ça, j'dis rien...
Très bon chapitre, bravo !
Vivement la suite !
J'avais raison pour Cho ! *Psychic*
Ca fait plaisir de voir que tout est enfin fini, que leurs souffrances sont terminées.
J'ai eu très peur au début, mais ça s'est vite transformé en "Oh, c'est trop mignon... "Dr Shepherd : « Et bien, votre amie est enceinte de 6 semaines, depuis combien de temps est-elle séquestrée ? » demanda t-il.
Cho : « Presque 1 semaine » affirma t-il.
Deuxième mention pour ton docteur, tu ne peux pas t'empêcher de le mettre, hein ?
N'empêche, ça ferait un super épisode de Grey's Anatomy...j'dis ça, j'dis rien...
Très bon chapitre, bravo !
Vivement la suite !
Re: Never let you down. ^
Comme le dit Riza, un chapitre 'Aaaaawwwww'.....et ça fait drôlement du bien !
Un peu de douceur dans ce monde de brutes, voilà qui est apprécié !
je l'espérais, je m'y attendais, c'est bien Waren qui est passé de vie à trépas ! Et un problème en moins, un ! Cho est l'homme de la situation, yay Cho !
La façon dont la dernière pensée de Jane avant de perdre connaissance - une fois rassuré - va à Lisbon est touchante.
Décidément, l'année écoulée n'aura pas donné au Dr Shepherd davantage de tact
On remarquera d'ailleurs qu'il ne fait pas un seul commentaire sur son état psychologique alors qu'on pourrait s'attendre à ce que ce qu'elle a vécu dans cette cave ne la marque pas uniquement sur un plan physique...
Bah s'ils sont au courant, t'as pas besoin de leur annoncer !
Bon, on devine aisément la teneur de cette nouvelle et comme RIza, j'ai eu très peur au début. Nous voilà cependant rassurés sur le fait qu'il s'agit bien de l'enfant de Jane.
Le Dr Shepherd serait-il un Jisbon shipper ?
Moi pas comprendre ! Le Dr Shepherd pensait les agents aux courants de cette nouvelle et même s'ils ne l'étaient pas, aucun d'entre eux ne l'a détrompé sur ce point. Donc....s'ils sont supposés être au courant, Jane et Lisbon aussi sont supposés savoir qu'ils s'apprêtent à accueillir un enfant ! Alors leur annoncer quoi ?
S'il s'agit uniquement de la grossesse, ce n'est pas logique.
S'il s'agit du fait que l'enfant n'a pas souffert de la captivité de sa mère, l'information est d'ordre médical (comme la seule grossesse, du reste) et devrait donc être annoncé par le médecin....un drôle de médecin que celui qui choisit de faire faire son travail par les proches des patients
Sans compter que "l'autorité médicale" donne plus de poids aux nouvelles.
Joli parallélisme....la dernière pensée de Jane avant de perdre conscience était tournée vers Lisbon ; la première pensée de Lisbon lorsqu'elle reprend conscience s'adresse à Jane. C'est aussi que
Heureusement, l'inquiétude est de courte durée....même si le Dr Sheperd a toujours cette facheuse tendance à dire l'essentiel à la fin parce que franchement....Lisbon avait-elle besoin d'entendre autre chose que
????
Je n'en suis pas sûre ! Sacré Dr Shepherd !
Moi aussi, j'ai ri ! Une remarque aussi incongrue que compréhensible....Ton Dr Sheperd manque de tact mais il faut lui reconnaître qu'il est .
Et le fait que Van Pelt s'autorise ce moment de spontanéité montre que la situation est désormais sous contrôle.
Même dans sa confusion, Jane n'oublie pas l'essentiel
Même question que Lisbon précédemment, même manière de ne pas préciser de qui il parle tant ça tombe sous le sens....j'aime !
Pour le moment, ils n'ont pas besoin de mots. Tout ce qu'ils ont besoin de savoir se trouve dans le regard et les gestes de leur voisin de lit.
J'imagine néanmoins que tu prévois une conversation sur ce qu'ils ont vécu pendant cette folle semaine.....une conversation que l'annonce que s'apprête à faire l'équipe rendra nécessaire.
Encore un peu de douceur au programme ?
Un peu de douceur dans ce monde de brutes, voilà qui est apprécié !
je l'espérais, je m'y attendais, c'est bien Waren qui est passé de vie à trépas ! Et un problème en moins, un ! Cho est l'homme de la situation, yay Cho !
La façon dont la dernière pensée de Jane avant de perdre connaissance - une fois rassuré - va à Lisbon est touchante.
Sar2ah59 a écrit:Dr Shepherd : « Votre amie a subit beaucoup de sévices, elle a été profondément mutilée au niveau de son ventre mais heureusement les coups n’ont pas touchés les organes vitaux. La blessure à sa cuisse commençait à s’infecter mais nous avons pu agir à temps pour qu’elle échappe à l’amputation » expliqua t-il, devant les regards dépités des collègues de sa patiente.
Décidément, l'année écoulée n'aura pas donné au Dr Shepherd davantage de tact
On remarquera d'ailleurs qu'il ne fait pas un seul commentaire sur son état psychologique alors qu'on pourrait s'attendre à ce que ce qu'elle a vécu dans cette cave ne la marque pas uniquement sur un plan physique...
Sar2ah59 a écrit:Dr Shepherd : « Non, heureusement. J’ai une autre nouvelle à vous annoncer mais je pense que vous étiez déjà au courant » dit-il en levant les yeux vers les agents.
Bah s'ils sont au courant, t'as pas besoin de leur annoncer !
Bon, on devine aisément la teneur de cette nouvelle et comme RIza, j'ai eu très peur au début. Nous voilà cependant rassurés sur le fait qu'il s'agit bien de l'enfant de Jane.
Sar2ah59 a écrit:Dr Shepherd : « Vous connaissez le père ? » demanda t-il plus par curiosité que pour utilité médicale.
Le Dr Shepherd serait-il un Jisbon shipper ?
Sar2ah59 a écrit:Dr Shepherd : « Oh très bien, je vous laisserais leur annoncer, je pense que vous êtes mieux placé que moi pour ça » dit-il souriant.
Moi pas comprendre ! Le Dr Shepherd pensait les agents aux courants de cette nouvelle et même s'ils ne l'étaient pas, aucun d'entre eux ne l'a détrompé sur ce point. Donc....s'ils sont supposés être au courant, Jane et Lisbon aussi sont supposés savoir qu'ils s'apprêtent à accueillir un enfant ! Alors leur annoncer quoi ?
S'il s'agit uniquement de la grossesse, ce n'est pas logique.
S'il s'agit du fait que l'enfant n'a pas souffert de la captivité de sa mère, l'information est d'ordre médical (comme la seule grossesse, du reste) et devrait donc être annoncé par le médecin....un drôle de médecin que celui qui choisit de faire faire son travail par les proches des patients
Sans compter que "l'autorité médicale" donne plus de poids aux nouvelles.
Sar2ah59 a écrit:Une question brulée les lèvres de Lisbon.
Lisbon : « Où est-il ? » demanda t-elle paniquée. Elle n’avait pas besoin de prononcer son nom, les agents savaient pertinemment qu’elle parlait de Jane.
Cho : « Il n’est pas encore revenu du bloc » dit-il.
Lisbon : « Le bloc ? » demanda t-elle apeurée.
Joli parallélisme....la dernière pensée de Jane avant de perdre conscience était tournée vers Lisbon ; la première pensée de Lisbon lorsqu'elle reprend conscience s'adresse à Jane. C'est aussi que
Heureusement, l'inquiétude est de courte durée....même si le Dr Sheperd a toujours cette facheuse tendance à dire l'essentiel à la fin parce que franchement....Lisbon avait-elle besoin d'entendre autre chose que
Sar2ah59 a écrit:Dr Shepherd : « Calmez vous Térésa, il va bien, il faut juste lui laisser le temps de se réveiller doucement » dit-il en posant sa main sur l’épaule de la jeune femme.
????
Je n'en suis pas sûre ! Sacré Dr Shepherd !
Sar2ah59 a écrit:]u]Van Pelt[/u] : « Je n’ai jamais vu d’aussi beaux cheveux » dit-elle admirative du médecin qui avait quitté la pièce. Rigsby lui lança un regard noir et Lisbon rit à cette réplique.
Moi aussi, j'ai ri ! Une remarque aussi incongrue que compréhensible....Ton Dr Sheperd manque de tact mais il faut lui reconnaître qu'il est .
Et le fait que Van Pelt s'autorise ce moment de spontanéité montre que la situation est désormais sous contrôle.
Sar2ah59 a écrit:Jane : « Lisbon ! » cria t-il en se réveillant brusquement, affolant les machines qui indiquaient que son rythme cardiaque était anormalement élevé.
Même dans sa confusion, Jane n'oublie pas l'essentiel
Sar2ah59 a écrit:Jane : « Où est-elle ? » demanda t-il paniqué.
Même question que Lisbon précédemment, même manière de ne pas préciser de qui il parle tant ça tombe sous le sens....j'aime !
Sar2ah59 a écrit:Il acquiesça et se repositionna sur son lit, ne quittant toujours pas Lisbon des yeux. Ils ne se parlaient pas mais leurs regards étaient plus que communicatifs.
Il lui offrit l’un de ses sourires ravageurs, qui feraient craquer toutes les infirmières de l’hôpital. Elle tendit la main tentant désespérément d’attraper celle de Jane. Il tendit la sienne et parvint à l’attraper, la serrant fortement dans la sienne.
Pour le moment, ils n'ont pas besoin de mots. Tout ce qu'ils ont besoin de savoir se trouve dans le regard et les gestes de leur voisin de lit.
J'imagine néanmoins que tu prévois une conversation sur ce qu'ils ont vécu pendant cette folle semaine.....une conversation que l'annonce que s'apprête à faire l'équipe rendra nécessaire.
Encore un peu de douceur au programme ?
Re: Never let you down. ^
- Spoiler:
- Remerciements :
Riza : Je suis d'accord, ça serait un très bon épisode de Gre'ys Faudrait que j'écrive au producteur J'espère que la suite te plaira
Jane Doe : Ohhh Oui Mcdreamy est Mais je préfère Patrick quand même J'espère que tu aimeras la suite
Voilà pour vous le chapitre 12, ce n'est pas le dernier je vais essayer de faire durer cette fic encore pendant 2 ou 3 chapitres Bonne lecture
Je vous met une petite musique à écouter pendant votre lecture: Musique
***
Chapitre 12
Chapitre 12
Van Pelt : « On a quelque chose à vous dire » dit-elle en se triturant les doigts et en se pinçant les lèvres.
Jane et Lisbon se regardèrent puis reportèrent leur attention sur les 3 agents au pied de leurs lits.
Jane : « On vous écoute » dit-il avec un léger sentiment d’appréhension.
***
Aucuns des agents n'osa parler, ils ne savaient pas vraiment comment aborder le sujet.
Jane : « Bon accouches Grace ! » dit-il en souriant à sa réplique.
Rigsby : « Tu ne crois pas si bien dire vieux » murmura t-il en espérant que Jane ne l’ai pas entendu, mais bien entendu la réplique n’échappa au brillant mentaliste.
Jane : « Je te demande pardon ? » dit-il en fronçant les sourcils.
Lisbon : « Grace… » Dit-elle doucement.
Cho : « Bon, on ne va pas y aller par 4 chemins, Vous êtes enceinte Lisbon » dit-il simplement.
Van Pelt : « Cho !!! » dit-elle agacée par la franchise légendaire de son ami.
Les 3 agents se tournèrent vers Jane et Lisbon et ils les trouvèrent bouches bée, tout les deux. Jane avait lâchée la main de Lisbon sous le choc de cette révélation.
Un raclement de gorge de la part de Rigsby les ramena à la réalité.
Jane regarda Lisbon qui avait les yeux dans le vague et avait ramené ses mains sur son ventre.
Jane : « Merci Cho, tu as le mérites d’être direct » dit-il ironiquement. « Vous pourriez nous laisser quelques minutes s’il vous plait » demanda t-il en regardant Lisbon.
Van Pelt : « Oui bien sûr, on est à côté si vous avez besoin de quoique ce soit, et félicitations » dit-elle en quittant la pièce suivit de Cho et Rigsby.
Jane la remercia du regard et un fois qu’ils eurent quitté la pièce, il reporta son regard sur Lisbon qui avait toujours le regard dans le vague.
Jane : « Térésa… » Souffla t-il en tentant de reprendre sa main mais en vain. « Térésa, qu’y a –il ? » demanda t-il inquiet de sa réaction, certes c’était une grosse nouvelle mais il était persuadé qu’il n’y avait pas que ça.
Lisbon ne répondit pas, elle resté fermée, n’osant même pas poser le regard sur son compagnon.
Jane : « Térésa, parles moi s’il te plait » l’implora t-il.
Lisbon releva le visage vers Jane qui eut le cœur serré à la vue des larmes qui coulées sur le visage de la jeune femme.
Jane : « Oh, Tess… » Souffla t-il. « Tu n’es pas heureuse ? » demanda t-il inquiet de la réponse qu’il allait recevoir.
Lisbon : « Jane… » Dit-elle doucement. « Il y a des choses que tu dois savoir à propos de ma séquestration » dit-elle en se pinçant les lèvres.
Elle sentit Jane se raidir sous ses mots, bien qu’il ait une petite idée de ce qu’elle allait avouer.
Jane : « Je t’écoute » dit-il en ancrant son regard dans le sien, reprenant sa main.
Lisbon baissa les yeux sur leurs mains enlacées et releva le regard vers Jane.
Lisbon : « Patrick, ne crois pas que je ne veuille pas de cet enfant, mais je le veux uniquement s’il est de toi » dit-elle franchement. Si elle devait lui annoncé qu’elle s’était faite violée, autant le faire clairement.
Jane fronça les sourcils.
Jane : « Quoi ? » demanda t-il, incertain de la signification de cette phrase.
Lisbon : « Je…Pendant que j’étais retenue dans cette cave il…Il m’a… » Mais elle ne put prononcer ce mot.
Jane se raidit encore plus et serra les dents. Lisbon laissa une larme solitaire couler sur sa joue.
Lisbon : « J’ai vraiment essayé de me débattre, de le repousser mais…Mais je n’avais pas la force de combattre, j’étais trop faible et il en a profité pour…. » Mais elle fut coupé par Jane qui avait levé la main devant elle.
Jane : « Arrêtes s’il te plait, je ne veux pas entendre la suite… » Dit-il en retenant au mieux les larmes qui menacées de couler sur ses joues. Des larmes de colère et de tristesse.
Il n’était pas triste pour l’enfant, il était juste triste qu’elle ait autant souffert et qu’il est était impuissant. Il se souvenait encore des hurlements qu’il avait entendu lorsque Waren l’avait enfermé dans une pièce adjacente à celle de Lisbon. Il se souvient encore de ses cris, ses supplications pour qu’il arrête de la toucher.
Il fut sortit de ses pensées par la main de Lisbon qui resserra son emprise sur la sienne.
Lisbon : « Patrick, si tu…si tu ne veux pas de cet enfant je comprendrais…. » Dit-elle au bord des larmes. « Je comprends que tu veuille fuir cet enfant, tu as toujours le souvenir de ta fille et… » Mais elle fut une nouvelle fois coupée par Jane.
Jane : « Non, non. Je veux cet enfant mais…mais je veux seulement avoir la certitude que cet enfant est le fruit de notre amour et non pas celui d’un dégénéré » dit-il un peu plus sèchement qu’il ne l’aurait voulu, ce qui eut pour effet de tendre un peu plus Lisbon qui retira sa main de la sienne.
Jane remarqua le geste de sa compagne et s’en voulu d’être aussi froid.
Jane : « Excuses moi Térésa, je…je ne voulais pas être aussi froid » s’excusa t-il.
Lisbon ne répondit pas, elle resta cloîtrée au fond de son lit, se remémorant les pires scènes de sa séquestration.
Elle se rappela du moment où Jane l’avait rejoint. Elle avait eu si peur en le voyant arrivé mais à la fois elle avait été si soulagée. Des flashs apparurent devant ses yeux.
Son viol, les coups, les plaies, le coup de feu qui avait touché Jane et l’arme que Waren avait posé sur son front. Lorsqu’elle avait entendu le coup de feu elle avait cru qu’il était mort, elle ne voulait pas ouvrir les yeux, elle avait trop peur de le trouver étendu sur le sol, sans vie.
Elle sortit de ses pensées en baissant les yeux. Elle n’avait pas honte, mais elle avait peur d’apprendre que cet enfant n’était pas celui de Jane.
Lisbon : « Tu sais, j’ai eu tellement peur en voyant cette arme braquée sur toi » dit-elle simplement.
Jane : « Tout comme j’ai eu peur en te voyant étendue sur ce lit, blessée » répondit-il sur le même ton.
Il y avait tout de même une once de haine dans leurs paroles. Ils étaient terriblement en colère contre ce Waren, celui qui avait brisé leur harmonie, leur plénitude quotidienne.
Lisbon : « Patrick, dis moi que tout ça est terminé » dit-elle en ancrant son regard dans le bleu océan de son amant.
Jane : « J’aimerais tellement pouvoir te le promettre Térésa » dit-il tristement en la regardant amoureusement.
Lisbon : « Merci Patrick » dit-elle simplement.
Jane fronça un sourcil.
Jane : « Merci pour quoi ? » demanda t-il étonné.
Lisbon : « Merci d’avoir tenue ta promesse. Merci d’être là, merci de m’avoir sauvé » dit-elle sentant les larmes envahirent ses jolis yeux émeraude.
Jane : « C’est l’équipe qui ta sauver Tess » dit-il ne voyant pas le double sens de cette phrase.
Lisbon : « C’est toi et ta promesse qui m’ont permis de tenir le coup, de ne pas abandonner » dit-elle laissant une larme couler.
Jane : « Oh » fut tout ce qu’il put dire, touché par les mots de sa compagne. « Pourquoi pleures-tu ? » demanda t-il triste de la voir déverser ses larmes.
Lisbon : « Parce que je suis heureuse Patrick » dit-elle en lui offrant un triste sourire.
Jane sourit et tenta de détendre l’atmosphère.
Jane : « Si ce lit ne me retenait pas, je serais venu t’embrasser sur le champ ! » dit-il en lui offrant son plus beau sourire.
Lisbon : « Alors économises tes forces pour le jour où tu réussiras à te lever » dit-elle simplement, en lui rendant son sourire.
Jane : « Attends une seconde… » Dit-il en fronçant les sourcils.
Lisbon : « Quoi ? » demanda t-elle voyant qu’il était en pleine réflexion.
Jane : « CHOOO ! » hurla t-il de son lit. Il avait hurlé si fort qu’il aurait pu réveiller les morts. Cho débarqua dans la pièce.
Cho : « Arrêtes de hurler comme un gosse Jane, tu vas réveiller tout les vieux qui dorment dans le service » dit-il en croisant les bras sur son torse.
Jane : « Le médecin t’a annoncé la grossesse de Lisbon si je ne me trompe pas ? » demanda t-il plein d’espoir.
Cho : « Exact » dit-il simplement.
Jane : « Il t’a dit depuis quand elle l’était ? » demanda t-il toujours sur le même ton.
Cho : « 6 semaines » dit-il simplement.
Jane sourit de toutes ses dents et souffla de soulagement. Cet enfant était donc le sien. Lisbon sourit à son tour, mêlant des larmes de joies à son sourire.
Jane : « Cet enfant est un mini Jane ! » s’exclama t-il fou de joie.
Cho : « Mon dieu, deux Jane pour le prix d’un. Tous aux abris ! » Dit-il en quittant la pièce, un léger sourire sur les lèvres.
Jane tourna le visage vers Lisbon qui imita son geste. Il lui serra la main, à défaut de pouvoir l’enlacer.
Lisbon posa sa main libre sur son ventre et sourit à Jane.
Le médecin entra dans la chambre, brisant leur moment d’intimité.
Dr Shepherd : « Alors, comment vont nos futurs parents ? » demanda t-il un sourire aux lèvres, conscient qu’ils avaient appris la nouvelle.
Jane : « Docteur, dites moi que je vais bientôt pouvoir me lever ! » dit-il avec une mine enfantine.
Dr Shepherd : « Oh vous êtes si impatient que ça Patrick » dit-il en riant.
Lisbon : « Non, il aime juste embêter le personnel médical » dit-elle en riant à son tour.
Jane : « Oui c'est en partie vrai... » Dit-il en se pinçant les lèvres « Mais je voudrai surtout pouvoir embrasser ma fiancée ! » déclara t-il.
Lisbon écarquilla les yeux à l’entente du mot « fiancée » et tourna brusquement la tête vers Jane, qui lui offrait désormais un sourire radieux, un sourire d’homme heureux.
TBC !
Chapitre suivant
Dernière édition par Sar2ah59 le Sam 20 Avr 2013 - 20:37, édité 1 fois
Jane Addict- Stagiaire au CBI
- Personnage préféré : Jane
Re: Never let you down. ^
J'adore ce chapitre !
Je ne vais pas laisser un gros commentaire, je n'ai pas beaucoup de temps
Cho est simplement génial, la façon dont il annonce que Lisbon est enceinte...
C'est bete pour Jane/Lisbon qu'aucun des agents n'ait pensé à dire depuis combien de temps elle était enceinte, heureusement c'est vite réglé
Et la fin...la demande en mariage la plus inattendue !
Vraiment, bravo !
Vivement la suite !
Je ne vais pas laisser un gros commentaire, je n'ai pas beaucoup de temps
Cho est simplement génial, la façon dont il annonce que Lisbon est enceinte...
C'est bete pour Jane/Lisbon qu'aucun des agents n'ait pensé à dire depuis combien de temps elle était enceinte, heureusement c'est vite réglé
Et la fin...la demande en mariage la plus inattendue !
Vraiment, bravo !
Vivement la suite !
Re: Never let you down. ^
Wahh tu postes plus vite que ton ombre. Désolée de ne pas avoir commenté les derniers chapitres mais je n'ai pas eu beaucoup de temps ces derniers jours.
Ta fic' est vraiment géniale même si voir ce qu'a fait Waren à Lisbon me brise le coeur.
Le fait que Lisbon soit enceinte de Jane ne peut que les rapprocher
VLS
Ta fic' est vraiment géniale même si voir ce qu'a fait Waren à Lisbon me brise le coeur.
Le fait que Lisbon soit enceinte de Jane ne peut que les rapprocher
J'adoreJane : « Cet enfant est un mini Jane ! » s’exclama t-il fou de joie.
Cho : « Mon dieu, deux Jane pour le prix d’un. Tous aux abris ! »
VLS
Ju3993- Agent de circulation
- Personnage préféré : Patrick Jane
Re: Never let you down. ^
Sar2ah59 a écrit:
Jane Doe : Ohhh Oui Mcdreamy est Mais je préfère Patrick quand même
Idem ! Il est moins "lisse" - et non je ne parle pas des cheveux - que ce brave Dereck.
Bon...ne nous égarons pas et revenons à nos moutons ! Ce chapitre ! Je ne peux pas dire que je l'aime, c'est en dessous de la vérité ! J'adore ce chapitre, si tu savais....
J'avais cru, mais un peu vite, que tu ne me ferais plus pleurer sur cette fic.....et bien évidemment je me trompais...ô comme je me trompais ! Mais comme j'aime m'être trompée sur ce coup-là...
L'annonce de la grossesse de Lisbon est assez amusante, avec ce jeu de mot involontaire de Grace et le commentaire "balourd" de Rigsby. C'est finalement Cho qui s'y colle, droit au but...mais finalement sans la précision tellement essentielle, celle du début de cette grossesse.
Alors évidemment, cette scène est ce qui permet de construire tout le chapitre mais voilà bien la preuve que c'était une mauvaise idée que de déléguer à l'équipe le soin d'apprendre cette nouvelle à Lisbon et Jane.
Et j'en veux à l'équipe pour cette maladresse ! Je veux dire : le rapport du légiste ne laissait aucun doute sur ce que subissait les victimes. Ils savent que le viol fait partie des sévices infligées par Waren à ses victimes. Et si j'ai été surprise que l'équipe médicale ne se pose aucune question au regard de l'étendue des blessures de Lisbon, j'en veux à l'équipe, qui, à aucun moment ne demande au médecin si Lisbon a été agressée sexuellement alors qu'ils savent que c'est dans le champ des possibles ! Et annoncer une grossesse sans la dater, supposant d'emblée de jeu que Jane est le père, quand ils savent qu'il est possible qu'elle soit le résultat d'un viol, c'est d'une cruauté certes involontaire mais coupable.
Sar2ah59 a écrit:
Van Pelt : « Oui bien sûr, on est à côté si vous avez besoin de quoique ce soit, et félicitations » dit-elle en quittant la pièce suivit de Cho et Rigsby.
Des félicitations ! C'est le pompon ! Je crois que ça va aller, Grace : vous en avez assez fait comme ça !
La façon dont Jane est attentif aux moindres réactions de Lisbon, notamment à son incapacité à établir un contact visuel, est très touchante. On sent le fardeau qui pèse sur ses épaules si lourdement, et qu'elle finit par verbaliser....des mots difficiles à prononcer pour l'agent et difficiles à entendre pour le consultant...
Quant à ce passage :
Sar2ah59 a écrit:
Lisbon : « Merci d’avoir tenue ta promesse. Merci d’être là, merci de m’avoir sauvé » dit-elle sentant les larmes envahirent ses jolis yeux émeraude.
Jane : « C’est l’équipe qui ta sauver Tess » dit-il ne voyant pas le double sens de cette phrase.
Lisbon : « C’est toi et ta promesse qui m’ont permis de tenir le coup, de ne pas abandonner » dit-elle laissant une larme couler.
oh que je l'ai aimé ! Bien sûr, c'est l'équipe qui (avec du mal ) a fini par délivrer Jane et Lisbon de leur geôlier....mais Jane l'avait identifié avant eux, et ses mots ont fait la différence, permettant à Lisbon de ne pas baisser les bras, de rester en vie jusqu'à l'arrivée des secours.
Sar2ah59 a écrit:Cho : « Arrêtes de hurler comme un gosse Jane, tu vas réveiller tout les vieux qui dorment dans le service » dit-il en croisant les bras sur son torse.
Enfin, Cho donne l'information qui change tout ; enfin il date la grossesse de Lisbon. Et nous lecteurs sommes soulagés du soulagement de nos héros !
Sar2ah59 a écrit:Jane : « Cet enfant est un mini Jane ! » s’exclama t-il fou de joie.
Cho : « Mon dieu, deux Jane pour le prix d’un. Tous aux abris ! » Dit-il en quittant la pièce, un léger sourire sur les lèvres.
Un mini-Jane....lui et Lisbon semblent être les seuls à mesurer ce que ça veut dire...Deux Jane, c'est peut-être deux fois plus d'ennuis mais c'est aussi deux fois plus de bonheur à venir. Du bonheur bien utile pour panser les plaies de la semaine écoulée.
Sar2ah59 a écrit:Dr Shepherd : « Alors, comment vont nos futurs parents ? » demanda t-il un sourire aux lèvres, conscient qu’ils avaient appris la nouvelle.
Ils iraient mieux si tu faisais ton foutu boulot !
Sar2ah59 a écrit:Jane : « Oui c'est en partie vrai... » Dit-il en se pinçant les lèvres « Mais je voudrai surtout pouvoir embrasser ma fiancée ! » déclara t-il.
Lisbon écarquilla les yeux à l’entente du mot « fiancée » et tourna brusquement la tête vers Jane, qui lui offrait désormais un sourire radieux, un sourire d’homme heureux.
Ô ! Une belle impulsion ! ce n'est pas réellement une "demande" en mariage, ça tient plus de l'annonce, avec la lueur de l'évidence et c'est beau, et j'aime ça !
Un chapitre que - tu l'auras compris - j'ai beaucoup, beaucoup aimé ! Je suis ravie que tu prévoies encore quelques chapitres....après avoir souffert avec nos héros, on mérite tous bien ça, non ?
Re: Never let you down. ^
De..Derek?! Je ne m'attendais pas à le trouver ici.
Mais sinon, c'est un chapitre bien écrit, comme toujours. Ta fanfic dérive un peu vers le roman feuilleton,là, (vu le nombre de fois où Lisbon à failli y passer mais est finalement en vie) et, au passage, stp arrêtes de faire ce genre de coups, j'ai une foutue douleur intercostale, qui m'empêche de respirer et qui revient à chaque fois, que tu fais ce genre de coups...
Mais sinon, c'est un chapitre bien écrit, comme toujours. Ta fanfic dérive un peu vers le roman feuilleton,là, (vu le nombre de fois où Lisbon à failli y passer mais est finalement en vie) et, au passage, stp arrêtes de faire ce genre de coups, j'ai une foutue douleur intercostale, qui m'empêche de respirer et qui revient à chaque fois, que tu fais ce genre de coups...
Teresa Lisbon- Stagiaire au CBI
- Personnage préféré : Ma Lis' , si magistralement interprêtée par ma sublissisme Roby!
Loisirs : écrire, lire, regarder Castle et Mentalist, rêver du Jisbon...
Localisation : Sur une scène de crime avec l'Agent Spécial Lisbon
Re: Never let you down. ^
- Spoiler:
- Remerciements :
Riza : Merci, j'espère que ce chapitre te plaira, bien que tu l'ais déjà lu
Ju : Oui, Zorro est en moi C'est rien, c'est déjà bien gentil que tu commentes et lises ma fic
Jane Doe: Ahhh tes commentaires J'espère que ce chapitre te plaira !
Lisbon: Merci
Voilà pour vous le chapitre 13, J'espère que ça vous plaira !!
Je remercie infiniment ma chère Riza d'avoir corriger ce chapitre et mon orthographe catastrophique ! (Heureusement que j'ai le bac..... )
Bonne lecture
***
Chapitre 13
Chapitre 13
Je regarde ma montre qui affiche 19h30, et comme tous les samedis j’ai dû aller faire les courses. Franchement, quel homme a envie de faire les courses ? Mais bon, il a fallu que je me marie à une femme qui a de l’autorité, mais j’aime qu’elle soit autoritaire avec moi.
Cela va faire maintenant deux ans que nous sommes sortis de l’hôpital, un an et demi que je l’ai épousé et un an que notre petit Yohan est né. J’ai enfin pu retrouver le bonheur de me réveiller chaque matin à côté de ma femme et avoir le plaisir d’élever notre fils.
Au volant de ma DS, et bien oui, je n’ai décidément pas pu me résigner à la vendre, je me dirige en direction de notre domicile en bord de mer. Je me gare devant la maison et sort les paquets du coffre. Pff, qu'est-ce que c’est lourd ces machins !
Je me dirige vers la porte d’entrée et insère la clé dans la serrure. Tiens, bizarrement, la porte est ouverte, Térésa a dû surement sortir et n’a pas refermé, ça ne m’étonnerai pas. Elle est assez tête en l’air pour une chef d’unité, quelle ironie n’est-ce pas ?
La maison est calme, elle est probablement à l’étage à s’occuper de Yohan. Mon fils est capricieux et affreusement têtu, telle mère, tel fils ! Il a un peu de nous deux je trouve, un joli petit brun au regard d’acier, il ne parle pas encore très bien mais il est très éveillé pour son âge.
« Térésa » l’appelais-je sans obtenir de réponse. « Tess tu es là haut ? » répétais-je.
N’obtenant aucune réponse, je me dirige vers l’étage.
Je grimpe l’escalier en métal qui trône au milieu de notre salon. Je longe le couloir et je m’arrête devant la chambre de Yohan qui est vide, il est probablement avec sa mère.
Je me dirige donc vers la porte de notre chambre aveuglement, et ce ne fut qu’une fois devant la porte que la lettre accrochée à la porte attira mon regard.
Non, non pas encore, pas encore une fois. Je décroche d’une main tremblante la lettre qui trône sur le milieu de ma porte de chambre.
« Cher Patrick,
A ce que j’ai pu remarquer, tu n’as pas eu trop de mal à refaire ta vie avec cette charmante Térésa, tu as toujours aimé les femmes autoritaires.
Elle ne m’aura même pas supplié de lui laisser la vie sauve, elle aura juste protégé ton fils jusqu’au bout, c’est pour cela que je l’ai tué en premier, ses braillements m’agaçaient profondément. Après m’être occupé de ton charmant petit garçon, ça a été plus facile avec ta femme, elle implorait ton retour, elle m'a juste dit qu’elle ne voulait pas que tu souffres à nouveau. Et bien qu’en penses-tu, cher Patrick ? Aimes-tu mon cadeau d’anniversaire ? Oui je sais que c’est ton anniversaire aujourd’hui, peu de monde est au courant mais n’oublies pas que je sais tout, je suis partout.
A bientôt mon ami, »
Je tremble, j’ai des sueurs. Ma main tremblante tourne la poignée de la porte et l’ouvre dans un grincement strident. Et là, je le vois. Ce smiley qui m’a hanté pendant des années, qui trônait sur le mur de mon ancienne chambre et maintenant, il trône à nouveau sur le mur face à moi.
Je n’ose pas baisser les yeux, je ne veux pas et pourtant ils se baissent comme par automatisme. Leurs corps ensanglantés gisent sur le sol, le corps de ma jolie femme et de mon fils au pied de notre lit.
Je m’approche doucement, mes larmes coulent par elles mêmes et mon cœur bat à cent à l’heure, je m’agenouille devant cette scène macabre et ferme d’une main tremblante, les jolis yeux émeraudes de ma belle Térésa qui tient fermement notre fils contre elle.
Ma vision se brouille, mes jambes ne me portent plus, je crie leurs noms, le nom des mes amours à nouveau disparus et je me sens tomber dans l’inconscience à côté d’eux, avec pour dernière image leurs visages souriants.
***
Je me réveille en sursaut et en sueur entouré de deux médecins et de Térésa qui me regarde intriguée. Je regarde autour de moi, je suis toujours dans cette chambre d’hôpital, je pousse un soupir de soulagement, ce n’était qu’un rêve. Enfin plutôt un cauchemar.
Dr Shepherd : « Vous allez bien Patrick ? » me demande-t-il.
« Oui, pourquoi ça n’irait pas ? » demandais-je.
Qu’avais-je pu bien dire ou faire dans mon sommeil pour que ces médecins s’affairent autour de moi ?
Dr Shepherd : « Et bien Térésa nous a fait bipper, vous étiez agité et vous criez son prénom, un cauchemar ? » demande-t-il.
« Non, ça va. » dis-je. Je ne pouvais pas leur dévoiler le contenu de mon cauchemar, Térésa s’en voudrait inconsciemment.
Je sens la main de Térésa serrer ma main. Je tourne la tête vers elle et vois dans son regard une lueur d’inquiétude. Les médecins acquiescent et quittent la pièce.
Térésa n’avait toujours pas relevé le fait que je l’ai qualifié comme ma « fiancée ». Peut-être ne voulait-elle pas se marier ? Peut-être qu’elle voulait simplement qu’on vive ensemble, avec notre enfant et rien de plus ? Cela m’étonnerait quand même compte tenu de son attachement à la religion. La religion n’encourageait-elle pas le mariage ?
Toutes ces questions qui trottent dans mon esprit depuis deux jours sont en train de me ronger de l’intérieur. J’aimerai tellement pouvoir m’initier dans son esprit mais malheureusement, Térésa est l’une des rares personnes que je ne peux pas sonder, à mon plus grand regret.
Térésa : « Patrick, qu’y avait-il dans ton cauchemar ? » me demande-t-elle doucement.
« Rien, tout va bien » dis-je simplement. Je m’en voulais de lui cacher ça mais à la fois, je ne voulais pas qu’elle sache que le monstre qui a ruiné ma vie dix ans plus tôt était revenu hanter mes nuits.
Térésa : « Patrick, tu as beau être mentaliste, tu mens très mal » me lance-t-elle avec un ton de reproche.
« Je fais de mon mieux » répondis-je simplement. J’essaie de me lever mais en vain.
Je commence réellement à en avoir plus qu’assez d’être cloué à ce lit.
Térésa : « Arrêtes, tu vas aggraver ton cas, le médecin t’a dit d’attendre encore un peu » dit-elle doucement.
« J’en ai assez d’attendre ! » dis-je avec agacement.
Cette phrase avait bien sûr un double sens et ça, Térésa le remarqua bien vite.
Térésa : « Je dois le prendre comment ? » demanda t-elle, un ton d’énervement dans la voix. « Tu m’en veux de ne pas avoir relevé le fait que tu m’aie qualifiée comme ta fiancée, c’est ça ? » dit-elle méchamment.
« Non, mais permet moi quand même de me poser des questions Térésa ! » dis-je.
En effet, je me posais des questions et ça commençait visiblement à influencer mon humeur.
Térésa : « Oh, monsieur le mentaliste se pose des questions ! C’est un comble » dit-elle en s’emportant un peu.
Mon dieu, je vais passer un sale quart d’heure.
« Ah ah, tu as fais l’école du rire Tess, tu me l’avais caché ! » dis-je avec agacement. Cette discussion va mal finir, je le sens.
Térésa : « Jane ! Je ne te pensais pas capable de douter de mes sentiments envers toi ! » Dit-elle vexée.
« Je ne doute pas de tes sentiments, seulement de tes intentions en ce qui concerne notre avenir » dis-je simplement.
Térésa : « Patrick, tu sais pertinemment que mon avenir, je le veux avec toi. Tu le sais » dit-elle en baissant les yeux.
Oui je le savais, mais pourquoi n'avait-elle pas répondu à cette demande implicite ?
« Alors pourquoi ne m’as-tu pas répondu ?! » dis-je en ancrant mon regard dans ses beaux yeux émeraude.
Térésa : « Parce que tu ne m’as rien demandé Jane ! » dit-elle tristement.
Je la regarde, hébété. Ainsi donc elle n’avait pas compris que je lui demandais implicitement sa main.
« Oh » dis-je simplement.
Mince, je n’avais pas envisagé cette option. Je vais devoir mettre un genou à terre et lui chanter une sérénade ? Non ce n’est pas mon genre, mais alors pas du tout.
Térésa : « Tu as réellement pensé que je ne voulais pas ? » demanda t-elle les larmes aux yeux.
Mon cœur se serre à cette vision, je déteste la voir triste. Je soupire bruyamment pour lui faire comprendre qu’en effet, j’avais eu un doute. Elle hausse les sourcils et soupire à son tour. Je la vois gesticuler, elle essaie de se lever.
Après de nombreuses acrobaties, elle réussit à se lever et s’approche de moi. Elle prit mon visage entre ses mains si douces, je ferme les yeux à cette caresse.
Térésa : « Je t’aime Patrick et je ne te permets pas d’en douter » souffle-t-elle contre mes lèvres avant d’y déposer un baiser doux et envoutant.
Ça ne faisait qu’une semaine que je n’avais pas sentit ses lèvres douces mais pour moi, c’était une éternité.
« Alors épouses moi, Térésa Lisbon » dis-je de la même façon.
Elle me sourit, les larmes aux yeux et m’embrasse amoureusement. Je prends ça pour un oui.
Je l’attire contre moi et lui rend son baiser. Elle se couche à mes côtés dans ce lit étroit et s’endort sur mon épaule. Sa respiration régulière me fait basculer à nouveau dans un sommeil profond.
TBC !
Chapitre suivant
Dernière édition par Sar2ah59 le Lun 22 Avr 2013 - 18:46, édité 1 fois
Jane Addict- Stagiaire au CBI
- Personnage préféré : Jane
Re: Never let you down. ^
merci pour ce merveilleux chapitre...pendant un temps, j'ai cru que tu allais tuer Lisbon, mais vu le nombre de fois où elle se trouve dans une telle dans ta fic,je crains que ça n'arrive un jour...
Teresa Lisbon- Stagiaire au CBI
- Personnage préféré : Ma Lis' , si magistralement interprêtée par ma sublissisme Roby!
Loisirs : écrire, lire, regarder Castle et Mentalist, rêver du Jisbon...
Localisation : Sur une scène de crime avec l'Agent Spécial Lisbon
Re: Never let you down. ^
Comme je te l'ai déjà dit, encore un très bon chapitre !
Je suis sûre qu'il reste des fautes, mais je me suis fais un plaisir de corriger ton chapitre (surtout que je l'ai eu en avant première )
Vivement la suite ! Tu vas nous faire un mariage ?
Bravo !
Je suis sûre qu'il reste des fautes, mais je me suis fais un plaisir de corriger ton chapitre (surtout que je l'ai eu en avant première )
Vivement la suite ! Tu vas nous faire un mariage ?
Bravo !
Page 2 sur 3 • 1, 2, 3
Page 2 sur 3
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum