Que se serait-il passé si...? ^
+14
Riza17200
nata09
Saff45
NATH
Jeynna
Tournesol
lele8133
MaTessaJane
Jisboncrazylovementalist
SmileJisbonneuse
honeyjane
Jane Doe
Teresa Lisbon
Jane Addict
18 participants
Page 3 sur 4
Page 3 sur 4 • 1, 2, 3, 4
Re: Que se serait-il passé si...? ^
Merci Riz', oui j'ai rit en écrivant cette scène et cette phrase ! J'étais juste obligée de faire quelque chose avec mon épisode préféré, non mais Merci et hâte de voir le tien !
TL : Merci , oui c'est mon épisode favoris
TL : Merci , oui c'est mon épisode favoris
Jane Addict- Stagiaire au CBI
- Personnage préféré : Jane
Re: Que se serait-il passé si...? ^
Riza17200 a écrit:
Je m'étais toujours demandée ce qu'il se serait passé si c'était Lisbon qui avait perdu la mémoire, et bien voilà le résultat !
Alors moi, je ne me suis jamais posé la question ; du coup, rien que le titre de l'OS m'a ravi au plus haut point, j'ai été subjugué par l'idée qui le sous-tendait, j'ai adoré que la question soit posée et une réponse proposée. D'autant que, comme nombre d'entre vous, j'ai un attachement particulier à cet épisode (malgré la frustration que la fin me laisse).
Et c'est globalement un OS que j'ai apprécié !
Je trouve le début du récit assez terrible :
Et c'est globalement un OS que j'ai apprécié !
Je trouve le début du récit assez terrible :
Sar2ah59 a écrit:
« Bonsoir Lisbon » lui dis-je tout sourire. Oui, moi la fatigue n’affectait pas mon humeur, ce n’était pas le cas de Lisbon qui semblait un peu irritée.
Lisbon : « Jane, vous êtes en retard » me dit-elle simplement.
Je hausse les épaules et balaye ses paroles d’un geste de la main.
(....)
« Ah, il est pas prêt de l’oublier son enterrement de vie de garçon ! » dis-je m’attirant un regard noir de Lisbon. « On a retrouvé l’arme du crime ? » Ajoutais-je.
Cho : « Non » dit-il simplement.
Soudainement, Lisbon se lève et s’enfonce dans la forêt.
« Où allez-vous Lisbon ? » demandais-je en la voyant s’éloigner.
Lisbon : « Chercher l’arme du crime » cria t-elle au loin. Je hausse les épaules à sa réponse et repars à mon inspection du corps.
Un léger agacement se fait sentir entre nos héros....et quand on sait ce qui va se passer ensuite, j'ai pas pu m'empêcher d'avoir le coeur qui se serre...en songeant que les dernières paroles n'ont pas été amicales et que cela allait sûrement entretenir la culpabilité de Jane de ne pas avoir accompagné Lisbon (ce qu'il aurait peut-être fait sans la tension décrite ici).
Finalement, le pire se produit....Le POV Jane nous évite de nous confronter à la brutalité de l'attaque pour nous laisser en découvrir les conséquences....J'ai assez aimé cette ellipse sur la description de l'agression à proprement parler.
Lisbon agressée, ça nous laisse Jane qui "vole" à son secours dans l'eau...une idée qui me plaît bien. Un Jane démuni au moment d'envisager le pire....et c'est une perspective que j'aime autant que la version originelle.
Mais je dois avouer avoir bugué sur cette phrase :
Finalement, le pire se produit....Le POV Jane nous évite de nous confronter à la brutalité de l'attaque pour nous laisser en découvrir les conséquences....J'ai assez aimé cette ellipse sur la description de l'agression à proprement parler.
Lisbon agressée, ça nous laisse Jane qui "vole" à son secours dans l'eau...une idée qui me plaît bien. Un Jane démuni au moment d'envisager le pire....et c'est une perspective que j'aime autant que la version originelle.
Mais je dois avouer avoir bugué sur cette phrase :
Sar2ah59 a écrit:
Je saisis le corps frêle et froid de ma jolie patronne et le ramène du mieux que je peux jusqu’au rivage.
sur le "ma jolie patronne" à vrai dire. Parce que c'est du POV en 1ère personne, ça fait de ces mots l'avis de Jane au moment des faits. Et quoique je peux accepter qu'il voit Lisbon ainsi de manière générale, je n'arrive pas à croire que ce soit en ces termes qu'il pense à elle dans la gravité de l'instant....Je pense qu'il ne la verrait ni comme jolie ni comme sa patronne (parce qu'elle a beau l'être, je suis convaincue qu'il ne la voit pas comme telle, à aucun moment), juste comme Lisbon, sa Lisbon....et tout serait dit dans ce seul nom.
Comme j'aime ta description de la scène de la réanimation :
Comme j'aime ta description de la scène de la réanimation :
Sar2ah59 a écrit:Les secouristes tentent de la réanimer, lui envoient des décharges électriques pour faire repartir son cœur mais rien. 1 fois, son corps se soulève et retombe inerte sur le sol. Les larmes ne cessent de couler sur mes joues déjà bien humides.
2 fois, son corps se soulève mais elle recrache de l’eau. Elle est vivante c’est un miracle.
J'ai vraiment vu la scène se dérouler sous mes yeux comme si j'y étais....J'ai vu Jane retenir son souffle tout le long du processus....J'ai bien aimé cette façon de marteler les essais "1 fois (...) 2 fois"....une espèce de régularité comme un battement cardiaque....au moment où Lisbon n'a précisément plus de rythme, c'est particulièrement prenant !
Sar2ah59 a écrit:Mon cœur se remet à battre en même temps que le sien, elle est en vie.
Et comme j'aime cette phrase, que je trouve si belle ! Elle m'a réconciliée avec ce choix narratif de la première personne qui m'avait déstabilisée jusqu'à ce moment de la lecture...parce que cette phrase n'aurait pas eu le même impact à la troisième personne. Jolie trouvaille !
Vient ensuite la scène de l'hôpital.
J'ai espéré très fort que tu ne nous fasses pas le coup de la fugue dissociative. J'ai été déçue de voir que tu l'avais fait, une déception vite balayée par le ravissement provoqué par le fait que tu utilises les compétences de Jane pour y mettre un terme.
J'ai moyennement été convaincue par la scène de séduction par Lisbon. Non pas que je la voie comme quelqu'un de prude, je peux l'imaginer séduire un homme, un inconnu ou quelqu'un qu'elle connaît. Mais pas vraiment quelqu'un qu'elle sait connaître sans pouvoir s'en souvenir. Ça cadre difficilement avec son besoin de contrôle, je trouve.
Bon, j'imagine que le but était de nous montrer une Lisbon sans inhibition mais justement, une Lisbon sans inhibition, pour moi, indique un instant de gravité....du coup, l' "humour intérieur" de Jane
Vient ensuite la scène de l'hôpital.
J'ai espéré très fort que tu ne nous fasses pas le coup de la fugue dissociative. J'ai été déçue de voir que tu l'avais fait, une déception vite balayée par le ravissement provoqué par le fait que tu utilises les compétences de Jane pour y mettre un terme.
J'ai moyennement été convaincue par la scène de séduction par Lisbon. Non pas que je la voie comme quelqu'un de prude, je peux l'imaginer séduire un homme, un inconnu ou quelqu'un qu'elle connaît. Mais pas vraiment quelqu'un qu'elle sait connaître sans pouvoir s'en souvenir. Ça cadre difficilement avec son besoin de contrôle, je trouve.
Bon, j'imagine que le but était de nous montrer une Lisbon sans inhibition mais justement, une Lisbon sans inhibition, pour moi, indique un instant de gravité....du coup, l' "humour intérieur" de Jane
Sar2ah59 a écrit:il fallait qu’elle reprenne ses esprits aussi vite sinon je crains de ne me retrouver en caleçon dans moins de 5 minutes.
m'a perturbée au regard de l'enjeu de la situation.
Du coup, cette partie de la scène de l'hôpital ne m'a pas séduite.
Tu m'as involontairement fait rire sur cette phrase :
Sar2ah59 a écrit:Bon il faut que je la résonne.
à cause de la faute d'orthographe : "résonne" au lieu de "raisonne". Du coup, va savoir pourquoi, j'ai eu l'image d'une cloche qui résonnait dans le silence de la nuit....Non, je ne suis pas en train de comparer Lisbon à une cloche....mais les deux images se sont superposées dans mon esprit et ça m'a fait sourire !
En revanche, j'ai été conquise par la scène finale de ton OS. J'ai adoré que Jane fasse usage de l'hypnose pour faire "revenir" Lisbon.
Sar2ah59 a écrit:
« Souvenez vous de votre enfance, rappelez vous vos bons moments. Vos frères, votre mère, votre père. Votre affectation en tant que chef d’unité et votre incroyable équipe. Cho, l’impassible Cho, l’un de vos meilleurs éléments. Rigsby qui mange plus que tout le CBI réunit, et Van Pelt, votre jeune recrue un peu fleur bleue mais très compétente. » Je la vis sourire à ces mots, ça fonctionnait.
J'ai adoré la description de Rigsby !
Mais en relisant le discours de Jane, je me pose une question : Jane avait oublié tout souvenir lié de près ou de loin à son traumatisme donc ne se souvenait pas de sa femme et de sa fille. Là, Lisbon n'aurait pas oublié sa famille malgré la perte terrible de ses deux parents ? Elle n'aurait oublié que Jane ? Ou bien elle se souvient de tout dès le moment où elle tombe en transe parce que la conscience ne joue plus son rôle de "censure" ? Parce que lui demander de se souvenir de trucs qu'elle a oubliés, ça pourrait être super anxiogène, non ? Ou bien c'est moi qui me prend la tête inutilement ?
Mais en relisant le discours de Jane, je me pose une question : Jane avait oublié tout souvenir lié de près ou de loin à son traumatisme donc ne se souvenait pas de sa femme et de sa fille. Là, Lisbon n'aurait pas oublié sa famille malgré la perte terrible de ses deux parents ? Elle n'aurait oublié que Jane ? Ou bien elle se souvient de tout dès le moment où elle tombe en transe parce que la conscience ne joue plus son rôle de "censure" ? Parce que lui demander de se souvenir de trucs qu'elle a oubliés, ça pourrait être super anxiogène, non ? Ou bien c'est moi qui me prend la tête inutilement ?
Sar2ah59 a écrit:« Et puis il y a… »
« Vous, Jane. Mon insupportable consultant, emmerdeur notoire affecté à mon équipe il y a 5 ans, le pire emmerdeur que le monde ait connu. Mais à la fois un fidèle ami et un partenaire d’exception. Vous aimez manipulez et rendre les gens fous. Vous vous cachez sous une carapace épaisse mais cela ne vous empêche pas d’être sensible et gentil avec vos équipiers » Dit-elle en ouvrant les yeux doucement.
Quelle jolie déclaration !!!!!
Sar2ah59 a écrit:J’affiche un sourire béant sur mon visage. Ses mots m’ont touché au plus profond de mon être.
« C’est cela oui, à quelques détails prés » dis-je en souriant à mon tour.
Pourquoi "à mon tour" ? Il souriait déjà à la phrase précédente !
Je dois dire que je fonds vraiment devant cette scène de l'hypnose et du "retour" de Lisbon...Il y a beaucoup de tendresse qui se dégage de cette scène, je trouve, j'aime vraiment vraiment beaucoup ! L'attachement entre ces deux-là se dévoile avec pudeur, entre les mots de Lisbon et la joie de Jane de la retrouver, c'est un bien joli moment que tu nous offres !
Je dois dire que je fonds vraiment devant cette scène de l'hypnose et du "retour" de Lisbon...Il y a beaucoup de tendresse qui se dégage de cette scène, je trouve, j'aime vraiment vraiment beaucoup ! L'attachement entre ces deux-là se dévoile avec pudeur, entre les mots de Lisbon et la joie de Jane de la retrouver, c'est un bien joli moment que tu nous offres !
Sar2ah59 a écrit: « Dites, vous vous rappelez de vos actes durant votre amnésie passagère Lisbon ? » dis-je en espérant que non. Mais d’un côté, j’espérais qu’elle s’en souvienne.
Lisbon : « Pas tout non » me dit-elle en fronçant les sourcils. « Je me rappelle de m’être réveillée dans cette chambre et je me rappelle aussi d’une étrange sensation de picotement sur mes lèvres, je ne sais pas pour…. Oh mon dieu » dit-elle en réalisant.
Je lui offre pour simple réponse, un énorme sourire.
Et ça, j'ai adoré aussi ! Je peux carrément voir Lisbon, voir le moment où la réalisation de ce qui vient de se passer la frappe de plein fouet, le sourire 100 000 Watt de Jane.....et le reste est une histoire qui n'appartient qu'à eux ! Une jolie fin ! Je trouve que t'es arrêtée juste à temps....vraiment, j'imagine la situation bizarre entre ces deux-là à ce moment-là mais je trouve que c'est une super idée que de ne pas avoir creusé le truc, de le laisser en l'état....Vraiment une super manière de finir cet OS si agréable !
Bravo !
Bravo !
Re: Que se serait-il passé si...? ^
J'aime beaucoup de principe de ces os, qui sont en plus ecrit avec beaucoup de sensibilite et de respect par rapport a l'histoire d'origine. Bravo
Tournesol- Distributeur de café
Re: Que se serait-il passé si...? ^
Jane Doe: Je suis ravie que tu ais aimé cet OS malgré les nombreuses imperfections qu'il comporte Et moi, je suis impatiente de voir un de tes écrits !
Tournesol : Je te remercie, je suis ravie que tu suis ce topic
Tournesol : Je te remercie, je suis ravie que tu suis ce topic
Jane Addict- Stagiaire au CBI
- Personnage préféré : Jane
Re: Que se serait-il passé si...? ^
Trop bien ces deux OS !!! On ressent bien les sentiments ambigus qu'ils ont l'un envers l'autre.....J'ai vraiment adoré c'est toujours aussi bien écrit ! Je suis fan !!! Hâte d'en lire d'autres !!! : amen:
honeyjane- Agent de circulation
- Personnage préféré : Jane, Lisbon et CHO !!!!
Loisirs : Ecrire, chanter, danser et lire des fanfictions
Localisation : Au CBI, en train de surveiller Jane
Re: Que se serait-il passé si...? ^
Merci de tes commentaires HoneyJane, tu nous en vois ravies !
Jane Addict- Stagiaire au CBI
- Personnage préféré : Jane
Re: Que se serait-il passé si...? ^
Sar2ah59 a écrit:Jane Doe: Je suis ravie que tu ais aimé cet OS malgré les nombreuses imperfections qu'il comporte Et moi, je suis impatiente de voir un de tes écrits !
Je ne dis pas qu'il s'agit d'imperfections, juste qu'on a parfois des visions différentes des personnages, des choses, etc. Mais je ne me permettrai jamais de prétendre que ma vision est plus légitime que la tienne car ce n'est pas le cas !
Quant à ton impatience....elle ne sera récompensée que si tu fais justement preuve de patience !
Re: Que se serait-il passé si...? ^
excellent le fait de mettre Lisbon et non Jane dans le cas de l'amnésique !!! et cela permet de montrer à jane ses sentiments !
nata09- Agent de circulation
- Personnage préféré : Lisbon
Loisirs : lire les fanfictions de mes séries préférées
Localisation : entrain de rétablir la circulation après que Jane ait provoqué un accident au grand desespoir de Lisbon
Re: Que se serait-il passé si...? ^
encore un super OS
j'ai adoré celui-ci..
et la phrase du caleçon m'a fait mourir de rire
la fin est juste géniale avec le petit sourire de Jane qui en dit long
j'ai adoré celui-ci..
et la phrase du caleçon m'a fait mourir de rire
la fin est juste géniale avec le petit sourire de Jane qui en dit long
Saff45- Flic en uniforme
- Personnage préféré : Jane et Lisbon
Re: Que se serait-il passé si...? ^
Merci infiniment Nata & Saff , oui parfois les non dits valent mieux que les longs discours n'est-ce pas?
Jane Addict- Stagiaire au CBI
- Personnage préféré : Jane
Re: Que se serait-il passé si...? ^
Sar2ah59 a écrit:Merci infiniment Nata & Saff , oui parfois les non dits valent mieux que les longs discours n'est-ce pas?
je plussois pleinement
tout peut être dit avec un sourire..
Saff45- Flic en uniforme
- Personnage préféré : Jane et Lisbon
Re: Que se serait-il passé si...? ^
Ho ma Sarah !
Un p'ti com' avant mon départ
Cet os est juste trop beau et j'imagine à fond la scène !
Vivement les prochains =)
Ca aurait était cool comme scène dans la série...
C'est super bien écrit et trop réaliste !
Bravo
Merci pour cet os
Et on se revoie Samedi
Un p'ti com' avant mon départ
Cet os est juste trop beau et j'imagine à fond la scène !
Vivement les prochains =)
Ca aurait était cool comme scène dans la série...
C'est super bien écrit et trop réaliste !
Bravo
Merci pour cet os
Et on se revoie Samedi
Re: Que se serait-il passé si...? ^
Merci ma belle LO' ! Passes de bonnes vacances, on t'attends toutes avec impatientes, Tu me manqueras
Jane Addict- Stagiaire au CBI
- Personnage préféré : Jane
Re: Que se serait-il passé si...? ^
Coucou ! Voici ma participation :
OS N°6 : Que se serait il passé si ça avait été John LeRouge dans la voiture du 4X10 ?
Je regardais son visage angélique à travers la vitre sans tain. Il souriait. Il à tué et détruit des dizaines de vies, et il sourit. Lorsque je l'ai vu pour la première fois, j'ai été troublée. Il ressemble comme deux gouttes d'eau à Jane. Le même, la même corpulence, la même taille, jusqu'aux même traits de visage à la différence que ses cheveux bouclés sont brun/marron, comme ses yeux. Je prend une grande respiration, cela va faire des années qu'on le traque et il est là, face à nous. Si sa disciple n'avait pas prise les balles à sa place, il ne serait pas là aujourd'hui... Pauvre femme, se sacrifier pour ce cinglé. Comment elle s'appelait déjà ? Lorie, Lorelei...? Ca n'a aucune importance. Je sort de la pièce quand mon chef, Luther Wainwrigth m'interpelle :
-Lisbon ?
-Oui patron ?
-Vous l'avez interrogé ?
-Pas encore, j'allais le faire.
-Vous ne pensez pas que...
Cho débarqua et me dit que j'avais un appel pour moi. Le patron me laissa et je me dirigea vers le téléphone dans mon bureau :
-Oui allo, ici l'agent Teresa Lisbon, j'écoute.
-Lisbon, laissez moi au moins lui parler...
-Jane, combien de fois il faudra que je vous le répète, je vous interdit de vous approcher de lui.
-Il est à moi ! A moi et à personne d'autre ! Je vous jure que je le tuerai, quoi qu'il arrive ! Je le tuerais, comme il l'a fait pour ma famille ! Je...
Je raccroche le téléphone. Depuis que je l'ai mit en résidence surveillée pour qu'il ne s'approche pas de son pire ennemi et surtout qu'il ne lui fasse pas la peau, il est assez...hostile et me harcèle plusieurs fois par jour au téléphone. Mais je ne peux pas lui en vouloir, il finira par comprendre que c'est pour son bien. Je me rend dans la salle où réside le tueur en série depuis quelques temps déjà afin de l'interroger. Je m'assoit en face de lui, ses menottes aux poignées ne semblent pas le gêner, il a l'air totalement à l'aise. Il plonge ses yeux dans les miens, il a une attirance magnétique. Il continue de me sourire et je me laisse prendre au jeu quelques instants, le pardonnant presque rien qu'en fixant ses yeux... Je respire un bon coup, cet homme est vraiment doué, je ne dois pas me laisser faire, je sors un dossier et commence à lire :
-Xavier RedShadow, 39ans, 1m78, célibataire, aucun casier, héritier d'une fortune colossale. Vous préférez que je vous appelle par votre vrai nom ou par votre surnom, John LeRouge ?
-Comme vous voulez agent Lisbon.
-....Très bien. Etes vous, oui ou non, celui que l'on appelle John LeRouge et avait ainsi tué un nombre incalculables de femmes, et de personnes qui vous gênaient ?
-Evidement. Vous en doutiez ?
-Pas le moins du monde. Je vous préviens tout de suite, on ne vas pas vous épargner maintenant que l'on vous tient.
-Parce que vous croyez que ces menottes me retiennent ici ? Que ces gardes m'empêchent de partir ? Si je suis ici, c'est que je le veux bien.
-Sans blague ?
-Dans moins de 24H je serai dehors.
-C'est ce qu'on verra.
Je me lève et sort de la pièce. Et s'il avait raison ? Non, ce n'est pas possible. Un boucan vers l'entrée me fit sortir de mes pensées. Je met ma main sur mon flingue comme un réflexe et vais en courant vers les cris provenant de l'accueil. Des policiers entourent une silhouette que je connais bien et l'empêchent d'entrer. Je me précipite dans la foule :
-Laissez passer ! Jane, qu'est ce que vous faites là ?
-Laissez moi le voir ! Laissez moi le voir! Laissez moi le voir !
-Qu'est ce que vous lui diriez ?
Il me montra un revolver dans sa poche. C'est bien ce que je pensais. J'allais amener mon consultant dans mon bureau pour tenter de discuter avec lui quand il tira vers le ciel. Toutes les personnes autour s'écartèrent , moi comprise et il courut jusque dans la cellule de John LeRouge. Oh non. Il entra, et je le poursuivit, tentant de l'empêcher de commettre une bêtise quand il sortit de la pièce, me souleva par le col et me poussa contre un mur.
-Où est il ?
-Dans la salle d'interrogatoire...
-Pourquoi n'y est il pas alors ?
-Il...
Ses paroles me revinrent en tête. Il s'est échappé.
-Oh non...
-Vous ne l'avez pas laissé s'enfuir, n'est ce pas...?
-...
Jane me lâcha et courut jusqu'à l'extérieur. J'étais vraiment confuse. Comment j'avais pu le laisser s'échapper ? Mes agents vinrent vers moi en me demandant ce qu'on l'ont devait faire. Un tir se fit entendre à l'extérieur. Un unique tir et Jane rentra de nouveau dans le bâtiment, mains sur la tête. Je répondis à mon équipe :
-Rien. C'est fini maintenant.
OS N°6 : Que se serait il passé si ça avait été John LeRouge dans la voiture du 4X10 ?
Je regardais son visage angélique à travers la vitre sans tain. Il souriait. Il à tué et détruit des dizaines de vies, et il sourit. Lorsque je l'ai vu pour la première fois, j'ai été troublée. Il ressemble comme deux gouttes d'eau à Jane. Le même, la même corpulence, la même taille, jusqu'aux même traits de visage à la différence que ses cheveux bouclés sont brun/marron, comme ses yeux. Je prend une grande respiration, cela va faire des années qu'on le traque et il est là, face à nous. Si sa disciple n'avait pas prise les balles à sa place, il ne serait pas là aujourd'hui... Pauvre femme, se sacrifier pour ce cinglé. Comment elle s'appelait déjà ? Lorie, Lorelei...? Ca n'a aucune importance. Je sort de la pièce quand mon chef, Luther Wainwrigth m'interpelle :
-Lisbon ?
-Oui patron ?
-Vous l'avez interrogé ?
-Pas encore, j'allais le faire.
-Vous ne pensez pas que...
Cho débarqua et me dit que j'avais un appel pour moi. Le patron me laissa et je me dirigea vers le téléphone dans mon bureau :
-Oui allo, ici l'agent Teresa Lisbon, j'écoute.
-Lisbon, laissez moi au moins lui parler...
-Jane, combien de fois il faudra que je vous le répète, je vous interdit de vous approcher de lui.
-Il est à moi ! A moi et à personne d'autre ! Je vous jure que je le tuerai, quoi qu'il arrive ! Je le tuerais, comme il l'a fait pour ma famille ! Je...
Je raccroche le téléphone. Depuis que je l'ai mit en résidence surveillée pour qu'il ne s'approche pas de son pire ennemi et surtout qu'il ne lui fasse pas la peau, il est assez...hostile et me harcèle plusieurs fois par jour au téléphone. Mais je ne peux pas lui en vouloir, il finira par comprendre que c'est pour son bien. Je me rend dans la salle où réside le tueur en série depuis quelques temps déjà afin de l'interroger. Je m'assoit en face de lui, ses menottes aux poignées ne semblent pas le gêner, il a l'air totalement à l'aise. Il plonge ses yeux dans les miens, il a une attirance magnétique. Il continue de me sourire et je me laisse prendre au jeu quelques instants, le pardonnant presque rien qu'en fixant ses yeux... Je respire un bon coup, cet homme est vraiment doué, je ne dois pas me laisser faire, je sors un dossier et commence à lire :
-Xavier RedShadow, 39ans, 1m78, célibataire, aucun casier, héritier d'une fortune colossale. Vous préférez que je vous appelle par votre vrai nom ou par votre surnom, John LeRouge ?
-Comme vous voulez agent Lisbon.
-....Très bien. Etes vous, oui ou non, celui que l'on appelle John LeRouge et avait ainsi tué un nombre incalculables de femmes, et de personnes qui vous gênaient ?
-Evidement. Vous en doutiez ?
-Pas le moins du monde. Je vous préviens tout de suite, on ne vas pas vous épargner maintenant que l'on vous tient.
-Parce que vous croyez que ces menottes me retiennent ici ? Que ces gardes m'empêchent de partir ? Si je suis ici, c'est que je le veux bien.
-Sans blague ?
-Dans moins de 24H je serai dehors.
-C'est ce qu'on verra.
Je me lève et sort de la pièce. Et s'il avait raison ? Non, ce n'est pas possible. Un boucan vers l'entrée me fit sortir de mes pensées. Je met ma main sur mon flingue comme un réflexe et vais en courant vers les cris provenant de l'accueil. Des policiers entourent une silhouette que je connais bien et l'empêchent d'entrer. Je me précipite dans la foule :
-Laissez passer ! Jane, qu'est ce que vous faites là ?
-Laissez moi le voir ! Laissez moi le voir! Laissez moi le voir !
-Qu'est ce que vous lui diriez ?
Il me montra un revolver dans sa poche. C'est bien ce que je pensais. J'allais amener mon consultant dans mon bureau pour tenter de discuter avec lui quand il tira vers le ciel. Toutes les personnes autour s'écartèrent , moi comprise et il courut jusque dans la cellule de John LeRouge. Oh non. Il entra, et je le poursuivit, tentant de l'empêcher de commettre une bêtise quand il sortit de la pièce, me souleva par le col et me poussa contre un mur.
-Où est il ?
-Dans la salle d'interrogatoire...
-Pourquoi n'y est il pas alors ?
-Il...
Ses paroles me revinrent en tête. Il s'est échappé.
-Oh non...
-Vous ne l'avez pas laissé s'enfuir, n'est ce pas...?
-...
Jane me lâcha et courut jusqu'à l'extérieur. J'étais vraiment confuse. Comment j'avais pu le laisser s'échapper ? Mes agents vinrent vers moi en me demandant ce qu'on l'ont devait faire. Un tir se fit entendre à l'extérieur. Un unique tir et Jane rentra de nouveau dans le bâtiment, mains sur la tête. Je répondis à mon équipe :
-Rien. C'est fini maintenant.
Jeynna- Gardien du parking
- Personnage préféré : Patrick Jane et moi, John LeRouge.
Loisirs : Rêvasser, Ecrire, Regarder TM. Et narguer ce bon vieux Patrick.
Localisation : Dans mon manoir, sirotant un thé.
Re: Que se serait-il passé si...? ^
Un sixième OS pour notre post !
J'aime beaucoup l'idée, je sais que tu adore John le Rouge, je ne suis pas surprise du thème que tu as pris.
J'adore le fait que Jane harcèle Lisbon par téléphone ! Ca lui ressemble tellement !
Et la fin, Jane qui finit par tuer John le Rouge, mais ça fait de lui un meurtrier...
Bref, un très bon OS, n'hésites pas à réfléchir pour en poster d'autres dans notre topic !
J'aime beaucoup l'idée, je sais que tu adore John le Rouge, je ne suis pas surprise du thème que tu as pris.
J'adore le fait que Jane harcèle Lisbon par téléphone ! Ca lui ressemble tellement !
Et la fin, Jane qui finit par tuer John le Rouge, mais ça fait de lui un meurtrier...
Bref, un très bon OS, n'hésites pas à réfléchir pour en poster d'autres dans notre topic !
Re: Que se serait-il passé si...? ^
Euh, que dire ? Ravie de voir un si bon OS pour compléter notre catégorie!
J'aime aussi l'idée, sachant que tu aimes beaucoup , je trouve que c'est une très bonne idée, très bien écrite qui plus est.
Jane qui harcèle Lisbon tout à fait son genre ! Mais Jane qui tue RJ, ça fait de lui un meurtrier, mon Jane, meurtrier...
La dernière phrase a le mérite d'être clair...Fini. Fini Jane, Fini le CBI, Fini la Team. ça ne m'étonnerai pas de voir une fin comme ça pour la série, honnêtement...
J'aime aussi l'idée, sachant que tu aimes beaucoup , je trouve que c'est une très bonne idée, très bien écrite qui plus est.
Jane qui harcèle Lisbon tout à fait son genre ! Mais Jane qui tue RJ, ça fait de lui un meurtrier, mon Jane, meurtrier...
La dernière phrase a le mérite d'être clair...Fini. Fini Jane, Fini le CBI, Fini la Team. ça ne m'étonnerai pas de voir une fin comme ça pour la série, honnêtement...
Un très bon OS, hâte de voir le prochain ma chère !
Jane Addict- Stagiaire au CBI
- Personnage préféré : Jane
Re: Que se serait-il passé si...? ^
Trés bien écrit cet OS, Jeynna!
La dernière phrase bien que à le mérite d'être claire: fini, tout est fini!! Et effectivement, c'est bien, comme le disais Sarah, c'est une fin trés probable pour la série...
La dernière phrase bien que à le mérite d'être claire: fini, tout est fini!! Et effectivement, c'est bien, comme le disais Sarah, c'est une fin trés probable pour la série...
Teresa Lisbon- Stagiaire au CBI
- Personnage préféré : Ma Lis' , si magistralement interprêtée par ma sublissisme Roby!
Loisirs : écrire, lire, regarder Castle et Mentalist, rêver du Jisbon...
Localisation : Sur une scène de crime avec l'Agent Spécial Lisbon
Re: Que se serait-il passé si...? ^
Bonsoir !
Après plusieurs jours d'écriture, je vous poste enfin mon nouvel OS de cette section. Il est un peu plus long que les autres, puisqu'il fait plus de 9000 mots... (Et oui Jeynna, j'ai dépassé les 8000 ! )
Cette fois-ci, j'ai pris un sujet un tout petit peu plus vaste, j'aurai quasiment pu en faire une fiction.
On s'éloigne encore une fois de Sacramento, et la fin que j'ai imaginé là n'est pas vraiment ce que je pense pour le final de la série. C'est même improbable qu'on voit un jour une fin comme ça. Mais bon, on a le droit de rêver, et puis, les fictions sont en partie faites pour imaginer ce qu'il n'arrivera pas dans la série, après tout !
Je préviens tout de suite, c'est du Jisbon !
Voilà, je n'ai pas grand chose à préciser, il y a plusieurs clin d'oies, notamment à la génialissime série Psych !
Il y a aussi une chanson à écouter pour la fin. Cette fois, j'ai penché pour la magnifique chanson "Home" de Gabrielle Aplin. Je vous ai mis le lien au moment où il faut activer la musique, et elle doit être de préférence écoutée jusqu'à la fin de l'histoire !
Ah oui, et comme sur mon précédent OS, j'ai été obligée de commencer en reprenant une scène réelle de la série ! Mon OS comment donc véritablement lorsque Lisbon monte dans la voiture avec Grace et Rigsby !
Et pour Jane, la description que je fait vers le milieu de l'OS (Vous saurez quand...) est un peu prés la même que dans "I Give It A Year", pour vous donner une idée. (Avec quand même quelques différences.)
Bon, j'arrête de blablater, voici mon OS, bonne lecture !
-"On nous retire John le Rouge."
-"Vous partez ?" demanda-t-elle.
-"Mais…et Jane ?"
-"On fera sans lui."
-"Etrange…" songea-t-elle.
-"Jane ! Dites moi que vous êtes là, s'il vous plait…"
-"Vous cherchez monsieur Jane ?"
-"Vous savez où il est parti ?"
-"Je n'en sais rien, désolé…"
-"Ah, merci quand même…"
-"Attendez ! Est-ce que vous êtes Teresa Lisbon ?"
-"Est-ce qu'il vous a dit autre chose ?"
-"Non, c'est tout."
-"D'accord, merci beaucoup."
-"Voici notre envoyée spéciale, Sally Ross, en direct de Sydney."
-"Je pars."
Les agents la regardèrent estomaqués. Ils ne savaient pas quoi répondre.
-"On peut savoir où ?" demanda Rigsby.
-"Là où se trouve mon passé."
-"Vo-votre passé ? Et vous comptez revenir quand ?"
-"Bonjour, qu'est-ce que je vous sers ?" demanda-t-il.
-"Un verre de téquila."
L'homme haussa les sourcils devant la déclaration de la brunette.
-"Et bien, vous y allez fort, il est à peine seize heures !"
-"C'est comme qui dirait un cas de force majeur."
-"Sacramento."
L'homme lui sourit à son tour.
-"J'ai toujours voulu aller en Californie ! C'est comment là-bas ?"
Un lourd silence s'installa entre eux. Silence que brisa Jack.
La voix du barman la fit sortir de ses pensées.
-"Peut-être…"
Teresa releva la tête aux paroles de l'homme.
Lisbon écarquilla les yeux lorsqu'elle entendit le nom du tueur en série.
-"John le Rouge ?!?"
-"Oui, vous le connaissez ?"
-"Pas qu'un peu…"
Le barman ne sembla pas comprendre pourquoi la brunette semblait être en état de choc.
-"Je ne savais pas qu'il était connu jusqu'en Amérique !" rigola-t-il.
-"Mon dieu…" souffla-t-elle.
La brunette lui adressa un dernier sourire et salua l'homme avant de quitter le bar.
-"Bonjour, vous devez être Abi-"
-"Li-Lisbon…" murmura-t-il enfin.
-"Jane !"
-"V-vous voulez aller marcher ? Pour discuter..." demanda enfin Jane.
-"Avec plaisir."
-"Je…" débuta Jane.
-"Comment…"
Les deux avaient parlé en même temps. Ce fut Lisbon qui laissa la parole au mentaliste.
-"Je peux te tutoyer ?" demanda-t-il.
-"Pourquoi est-ce que tu m'as laissé ?"
-"Pardon ?"
-"Tu m'as abandonné, Jane…"
-"Je te l'ai déjà dit…"
-"Non, tu l'as écris."
-"Est-ce que cela ressemble au baiser d'un menteur, Teresa ?"
Teresa lui rendit son sourire avant de lui tourner le dos.
-"Alors comme ça, tu es amoureux de moi…" lança-t-elle sur un ton joueur.
Jane lui attrapa la main et l'attira dans ses bras.
Lisbon lui déposa un léger baiser sur les lèvres, avant de le regarder dans les yeux.
-"Tu n'imagines même pas à quel point."
Le mentaliste attrapa la main de son ancienne patronne et la serra aussi fort qu'il le pouvait.
-"Teresa Lisbon, es-tu prête à passer ta vie à mes cotés ?"
-"Wayne, vieille branche ! Comment ça va ?"
-"Bryan Chase ? Ca faisait longtemps !"
-"Non, je ne te filerai pas son numéro !" tenta Rigsby.
-"Ouvres la !" fit Grace, visiblement impatiente de voir le contenu de la vidéo.
-"Mon dieu, c'est le patron…et Jane !" dit Grace.
-"C'est pas trop tôt." lâcha finalement Kimball, ce qui eut pour effet de faire rire ses collègues.
Après plusieurs jours d'écriture, je vous poste enfin mon nouvel OS de cette section. Il est un peu plus long que les autres, puisqu'il fait plus de 9000 mots... (Et oui Jeynna, j'ai dépassé les 8000 ! )
Cette fois-ci, j'ai pris un sujet un tout petit peu plus vaste, j'aurai quasiment pu en faire une fiction.
On s'éloigne encore une fois de Sacramento, et la fin que j'ai imaginé là n'est pas vraiment ce que je pense pour le final de la série. C'est même improbable qu'on voit un jour une fin comme ça. Mais bon, on a le droit de rêver, et puis, les fictions sont en partie faites pour imaginer ce qu'il n'arrivera pas dans la série, après tout !
Je préviens tout de suite, c'est du Jisbon !
Voilà, je n'ai pas grand chose à préciser, il y a plusieurs clin d'oies, notamment à la génialissime série Psych !
Il y a aussi une chanson à écouter pour la fin. Cette fois, j'ai penché pour la magnifique chanson "Home" de Gabrielle Aplin. Je vous ai mis le lien au moment où il faut activer la musique, et elle doit être de préférence écoutée jusqu'à la fin de l'histoire !
Ah oui, et comme sur mon précédent OS, j'ai été obligée de commencer en reprenant une scène réelle de la série ! Mon OS comment donc véritablement lorsque Lisbon monte dans la voiture avec Grace et Rigsby !
Et pour Jane, la description que je fait vers le milieu de l'OS (Vous saurez quand...) est un peu prés la même que dans "I Give It A Year", pour vous donner une idée. (Avec quand même quelques différences.)
Bon, j'arrête de blablater, voici mon OS, bonne lecture !
OS n°7 : "Que se serait-il passé si Jane avait définitivement quitté le CBI suite au retrait de l'affaire John le Rouge ?" (2x01)
-"On nous retire John le Rouge."
L'annonce de Teresa Lisbon fit l'effet d'une bombe au sein de son équipe. Cho, Rigsby et Van Pelt exprimèrent leur mécontentement, mais cela était vain. Pour l'instant, leur patronne ne pouvait strictement rien y faire. Quelque minutes plus tôt, ce fut Minelli qui avait annoncé la nouvelle à Lisbon et Jane. Compte tenu des derniers événements, il avait jugé Teresa inapte à contrôler Jane. Selon lui, l'implication du consultant sur le dossier John le Rouge était bien trop importante. Et rien n'est plus dangereux qu'un enquêteur impliqué émotionnellement dans une affaire.
Pour remédier à cela, il avait confié le dossier à un autre agent du CBI, Sam Bosco, une vieille connaissance de Lisbon.
Pour remédier à cela, il avait confié le dossier à un autre agent du CBI, Sam Bosco, une vieille connaissance de Lisbon.
-"C'est de ma faute, mais c'est une bonne leçon pour nous tous. On est devenu négligents et non professionnels. Débrouillons-nous pour regagner la confiance des autres, et à partir de maintenant, on travaille à cent pour cent dans les règles. Fini les plans tordus, fini les…Qu'est-ce que vous faites ?"
Lisbon venait de remarquer Jane qui avait fait son apparition dans l'open space. Le mentaliste s'était approché de son bureau, un carton à la main, et avait commencé à ranger ses affaires dedans.
-"Vous partez ?" demanda-t-elle.
-"Sincèrement, si je ne peux plus me servir de ce travail pour assouvir une vengeance personnelle, alors…Je pense que je n'ai plus trop ma place parmi vous. Je ne vois pas vraiment à quoi je sers, je veux dire, je ne peux pas ramener les morts à la vie. Quel est l'intérêt, franchement ? Sillonner la Californie pour rendre visite à des gens horriblement malheureux…"
-"On se bat contre le mal et l'injustice !" Lâcha Grace.
-"On se bat contre le mal et l'injustice !" Lâcha Grace.
-"Exact, et comment ça va, des progrès ces temps-ci ?"
-"Pleins de types dangereux ont été arrêtés pour le bien de tout le monde, c'est déjà pas mal." Répondit Cho.
-"Moi, c'est en tant que médium que j'étais plus utile, je donnais au moins de l'espoir aux gens. Un faux espoir, mais de l'espoir quand même."
-"Pleins de types dangereux ont été arrêtés pour le bien de tout le monde, c'est déjà pas mal." Répondit Cho.
-"Moi, c'est en tant que médium que j'étais plus utile, je donnais au moins de l'espoir aux gens. Un faux espoir, mais de l'espoir quand même."
Au même moment, le téléphone se mit à sonner. Van Pelt décrocha automatiquement, tandis que Lisbon s'avança vers Jane.
-"Allez-y, partez, vous avez raison. Vous pourrez reprendre votre boulot malhonnête à plein temps pendant que nous on continuera tranquillement notre boulot absurde."
-"C'est pas tout à fait ce que j'ai dit."
-"Mais si !"
-"Je parlais de moi et…"
-"On y va, Twenty Palm." Annonça Van Pelt, signe qu'une nouvelle affaire leur été assignée.
-"D'accord, on y va, vous venez aussi Van Pelt. On prend deux voitures, au cas où il faudrait qu'on se sépare."
-"C'est pas tout à fait ce que j'ai dit."
-"Mais si !"
-"Je parlais de moi et…"
-"On y va, Twenty Palm." Annonça Van Pelt, signe qu'une nouvelle affaire leur été assignée.
-"D'accord, on y va, vous venez aussi Van Pelt. On prend deux voitures, au cas où il faudrait qu'on se sépare."
Les agents attrapèrent leurs vestes et quittèrent l'open space dans un silence pesant, tandis que Patrick Jane finissait seul de rassembler ses effets personnels.
Une fois à l'extérieur du bâtiment, Lisbon s'engouffra dans l'une des voitures, suivie de prés par Rigsby et Van Pelt. La rouquine prit la place du conducteur, et Lisbon s'autorisa un dernier regard vers le CBI.
Au fond d'elle, et même si elle ne l'avait pas vraiment montré, elle espérait que Jane renonce à son départ, qu'il décide finalement de les rejoindre dans la voiture. Il ne v-pouvait pas quitter le CBI sur un coup de tête. Du moins elle l'espérait.
Même s'ils ne travaillaient plus sur le dossier John le Rouge, Jane pourra toujours utiliser ce travail pour obtenir des informations quelconques. De toute façon, il avait plus de chances de retrouver John le Rouge ici, peut importe si le dossier leur appartenait ou non. Après tout, John le Rouge sévissait dans la Californie, et non ailleurs.
Lisbon attendit quelques minutes, mais contrairement à ce qu'elle pensait, il n'y avait aucune signe du consultant. Personne n'ouvrit la portière de la voiture comme elle l'avait espéré. Malgré cela, elle essaya de se rassurer. Jane avait peut-être besoin d'une pause, d'un peu de solitude. Il allait s'isoler quelques heures, puis une fois la crise terminée, il reviendrait comme si de rien n'était. Et tout sera de nouveau comme avant.
-"Vous pouvez y aller, Van Pelt."Au fond d'elle, et même si elle ne l'avait pas vraiment montré, elle espérait que Jane renonce à son départ, qu'il décide finalement de les rejoindre dans la voiture. Il ne v-pouvait pas quitter le CBI sur un coup de tête. Du moins elle l'espérait.
Même s'ils ne travaillaient plus sur le dossier John le Rouge, Jane pourra toujours utiliser ce travail pour obtenir des informations quelconques. De toute façon, il avait plus de chances de retrouver John le Rouge ici, peut importe si le dossier leur appartenait ou non. Après tout, John le Rouge sévissait dans la Californie, et non ailleurs.
Lisbon attendit quelques minutes, mais contrairement à ce qu'elle pensait, il n'y avait aucune signe du consultant. Personne n'ouvrit la portière de la voiture comme elle l'avait espéré. Malgré cela, elle essaya de se rassurer. Jane avait peut-être besoin d'une pause, d'un peu de solitude. Il allait s'isoler quelques heures, puis une fois la crise terminée, il reviendrait comme si de rien n'était. Et tout sera de nouveau comme avant.
-"Mais…et Jane ?"
-"On fera sans lui."
L'agent s'exécuta, et l'équipe incomplète quitta le parking du CBI. L'enquête avait été d'une simplicité enfantine. Une jeune femme retrouvée morte dans son appartement, son identités était inconnue. Malgré l'absence de Jane, l'affaire avait été bouclée en une seule journée. La présence du mentaliste était certes bénéfique pour l'équipe, mais eux savaient aussi très bien se débrouiller en l'absence du consultant.
***
Teresa regarda sa montre qui indiquait vingt-heures. Elle marchait dans les couloirs déserts du CBI, toute son équipe était partie. C'était sur la route de son appartement qu'elle avait prit la décision de revenir sur son lieu de travail, afin de vérifier si Jane était bien revenu. Après quelques heures passées seul, elle espérait qu'il ait fait le bon choix, celui de rester. Il allait probablement lui présenter des excuses avant de demander sa réintégration, et bien entendu, elle ne pourrait pas refuser.
L'agent fit son entrée dans l'espace de travail, qui sombrait lentement dans l'obscurité de la nuit. Elle se dirigea vers le bureau de son consultant, mais à sa grande surprise, il était entièrement vide.
L'agent fit son entrée dans l'espace de travail, qui sombrait lentement dans l'obscurité de la nuit. Elle se dirigea vers le bureau de son consultant, mais à sa grande surprise, il était entièrement vide.
-"Etrange…" songea-t-elle.
Peut-être qu'il n'avait pas eu le temps de ranger ses affaires, pas la peine de s'inquiéter pour si peu. Elle allait rentrer chez elle, se reposer, et lorsqu'elle remettrait les pieds dans son bureau, Jane sera confortablement installé sur son fidèle canapé. Après tout, on ne change pas ses vieilles habitudes.
Lisbon retourna sur le parking et s'installa au volant de sa voiture. Sur le trajet de son appartement, son consultant était la seule chose qui occupait ses pensées. L'idée qu'il puisse quitter Sacramento était inconcevable, et pourtant, elle ne pouvait pas s'empêcher d'être préoccupée par ce léger détail. Où pouvait-il être ?
Soudain, l'agent bifurqua sur une route qui partait vers une direction opposée à son appartement. Il y avait un lieu où il pouvait être, son motel. Elle savait qu'il passait quelques fois ses nuits là-bas, alors peut-être y était-il retourné ?
Une fois arrivée à destination, Teresa gara sa voiture sur l'aire de stationnement réservé au motel. Malheureusement pour elle, la météorologie semblait ne pas l'apprécier. Cela faisait plusieurs heures qu'une pluie monstrueuse s'abattait sur Sacramento. Tout en s'abritant du mieux qu'elle pouvait à l'aide de sa veste, Lisbon monta rapidement les escaliers qui la séparaient de la chambre de Jane, avant d'arriver devant ce qui faisait office d'appartement à son consultant. Respirant profondément, elle toqua à plusieurs reprises contre la paroi de la porte.
Lisbon retourna sur le parking et s'installa au volant de sa voiture. Sur le trajet de son appartement, son consultant était la seule chose qui occupait ses pensées. L'idée qu'il puisse quitter Sacramento était inconcevable, et pourtant, elle ne pouvait pas s'empêcher d'être préoccupée par ce léger détail. Où pouvait-il être ?
Soudain, l'agent bifurqua sur une route qui partait vers une direction opposée à son appartement. Il y avait un lieu où il pouvait être, son motel. Elle savait qu'il passait quelques fois ses nuits là-bas, alors peut-être y était-il retourné ?
Une fois arrivée à destination, Teresa gara sa voiture sur l'aire de stationnement réservé au motel. Malheureusement pour elle, la météorologie semblait ne pas l'apprécier. Cela faisait plusieurs heures qu'une pluie monstrueuse s'abattait sur Sacramento. Tout en s'abritant du mieux qu'elle pouvait à l'aide de sa veste, Lisbon monta rapidement les escaliers qui la séparaient de la chambre de Jane, avant d'arriver devant ce qui faisait office d'appartement à son consultant. Respirant profondément, elle toqua à plusieurs reprises contre la paroi de la porte.
-"Jane ! Dites moi que vous êtes là, s'il vous plait…"
Rien, pas de réponse. Aucun bruit ne semblait venir de l'intérieur. La brunette posa son front contre la porte et ferma les yeux. Elle espérait tellement que Jane soit simplement endormi, qu'il ne l'ait pas entendu frapper. Mais plus les secondes passaient et plus elle désespérait.
-"Vous cherchez monsieur Jane ?"
Lisbon tourna vivement la tête au son de la voix qui venait de s'élever dans la nuit. Un homme se tenait à une trentaine de mètres d'elle. A en juger par sa tenue, c'était sans doute la personne chargée de l'entretient du motel. Etrangement, l'homme ne semblait pas surprit par la présence de Teresa, comme s'il l'attendait.
-"Oui ! Est-ce que vous savez où il est ?"
-"Vous n'êtes pas au courant ?"
-"Au courant de quoi ?"
-"Monsieur Jane a vidé son appartement cet après-midi. Il a payé son loyer du mois complet et il est parti."
-"Vous n'êtes pas au courant ?"
-"Au courant de quoi ?"
-"Monsieur Jane a vidé son appartement cet après-midi. Il a payé son loyer du mois complet et il est parti."
La révélation de l'homme laissa Lisbon sans voix. Maintenant, elle avait la preuve que Jane était bien parti. En tout cas, il avait quitté son motel, mais rien n'indiquait qu'il ne se trouvait plus dans Sacramento.
-"Vous savez où il est parti ?"
Si cet homme connaissait Jane de quelque façon que ce soit, alors il était peut-être sa dernière chance de retrouver le mentaliste.
-"Je n'en sais rien, désolé…"
-"Ah, merci quand même…"
Lisbon s'éloigna, prête à partir. C'était fini, elle devait se faire une raison, Jane était parti pour de bon. Elle était dos à l'homme quand celui-ci s'avança vers elle.
-"Attendez ! Est-ce que vous êtes Teresa Lisbon ?"
L'agent se retourna et haussa les sourcils face aux paroles de l'homme. Comment connaissait-il son nom ? La seule façon qu'il avait eu de le savoir s'appelait Patrick Jane.
-"Oui, c'est moi… Pourquoi ?"
-"Monsieur Jane m'a demandé de vous envoyer une lettre dans quelques jours, sauf si vous veniez ici avant."
-"Vous avez toujours cette lettre ?"
-"Oui, bien sûr."
-"Monsieur Jane m'a demandé de vous envoyer une lettre dans quelques jours, sauf si vous veniez ici avant."
-"Vous avez toujours cette lettre ?"
-"Oui, bien sûr."
Teresa s'empressa d'attraper le bout de papier qu'il lui tendait.
-"Est-ce qu'il vous a dit autre chose ?"
-"Non, c'est tout."
-"D'accord, merci beaucoup."
L'homme la salua poliment avant de partir dans le sens opposé, laissant la brunette seule au milieu du couloir.
Elle focalisa son attention sur la l'enveloppe. Délicatement, elle retira la lettre qui avait été placée à l'intérieur. Son prénom était inscrit en lettres noires sur la feuille, ce qui eut pour effet de surprendre Lisbon. Jane n'utilisait jamais son prénom pour la désigner, alors pour l'avait-il fait sur une lettre ? Elle déplia soigneusement la lettre, révélant un texte qui avait été écrit par la main du mentaliste.
Elle focalisa son attention sur la l'enveloppe. Délicatement, elle retira la lettre qui avait été placée à l'intérieur. Son prénom était inscrit en lettres noires sur la feuille, ce qui eut pour effet de surprendre Lisbon. Jane n'utilisait jamais son prénom pour la désigner, alors pour l'avait-il fait sur une lettre ? Elle déplia soigneusement la lettre, révélant un texte qui avait été écrit par la main du mentaliste.
"Teresa,
Je suis sincèrement navré d'avoir à t'écrire ceci. Je n'ai pas osé te parler en face, mais je n'ai même pas pu me résoudre à te donner cette lettre en main propre. Si tu tiens actuellement cette lettre entre tes mains, c'est que j'ai quitté Sacramento. A moins que tu sois allée au motel où je logeais et que le concierge t'ai donné l'enveloppe, je suis parti depuis plusieurs jours déjà.
Je ne reviendrai pas. Et rien ne pourra me faire changer d'avis.
Comme je te l'ai dis, ce travail était pour moi un moyen d'assouvir ma vengeance. Si je ne peux plus m'en servir, alors ma place n'est pas ici, tout simplement. Par ailleurs, je ne supporte plus de devoir annoncer à des familles qu'ils ne reverront jamais une mère, un père, ou encore un enfant. C'est au dessus de mes forces.
Tu l'as toujours su, cette quête qui me ronge de jour en jour est un poison qui coule dans mes veines et qui empoisonne petit à petit mon âme. Malheureusement, c'est aussi la seule chose qui me fait tenir debout. Enfin, ça, c'est ce que tu as pu constater. Car contrairement à moi, tu ne t'es pas faite passer pour un médium pendant des années. Par conséquent, tu n'as pas réussi lire en moi, et deviner que ma vengeance n'est pas la seule chose à me maintenir en vie…
Si j'ai appris quelque chose, c'est que je ne pourrai pas vivre en paix tant que John le Rouge sera en liberté. Je suis son jouet favori, il s'amuse à me torturer. Et où que j'aille, il sera toujours là pour me faire souffrir. Alors si je peux l'éloigner de mon bien le plus précieux, la seule chose qui compte encore pour moi, je ne vais pas laisser passer ma chance.
J'en arrive donc à la deuxième raison de mon départ. Toi.
Après la mort de ma famille, je fonçais aveuglément vers n'importe quel piste pouvant me mener à John le Rouge, me fichant éperdument des conséquences qui allaient en découler. Je pensais avoir déjà tout perdu, mais je me trompais. Au fil du temps, j'ai compris que cette soif de vengeance pourrait me faire perdre autre chose, quelque chose de bien plus précieux à mes yeux que je ne le pensais. Toi. Tu es ma partenaire, ma plus précieuse amie, peut-être même plus, et j'ai failli te perdre il y a quelques semaines. Si je n'avais pas été assez réactif pour tuer cet homme, alors tu serais morte à l'heure qu'il est. Et je ne veux pas que cela arrive. Même si cela signifie que je dois m'exiler à l'autre bout du monde. Je ne veux pas que mon dernier souvenir de toi soit celui d'une nouvelle victime de John le Rouge, allongée sous un smiley de sang, les ongles de pieds peints avec ton propre sang. Je veux que ce soit celui de la femme souriante aux yeux d'émeraude que j'ai eu le bonheur de côtoyer ces dernières années. Et peu importe si cela veut dire que je ne te reverrai jamais. Si tu es en sécurité, alors je serai heureux, c'est tout ce qui compte pour moi.
Je n'abandonnerai pas ma quête de vengeance, pas jusqu'à temps d'avoir retrouvé le monstre qui a assassiné ma famille. Cela prendra probablement des années avant que j'arrive au terme de ma némésis, et lorsque ce jour arrivera, je mettrai fin à la vie de l'homme qui m'a presque tout prit. Je sais que ce n'est pas ce que tu voulais, que pour toi, il doit pourrir en prison, mais je dois le faire. Sinon je ne serai jamais en paix, elles ne seront jamais en paix.
Peut-être qu'un jour, je reviendrai, lorsque tout sera fini, je n'en sais rien.
Je sais que tu n'es peut-être pas la mieux placée, mais tu es aussi la seule personne à qui je peux demander ça. Je voudrais que tu aille une fois par mois fleurir les tombes de ma femme et de ma fille, vu que j'en serai incapable.
S'il te plait, ne cherche pas à me retrouver. Ne rends pas les choses plus compliquées. Continue de vivre comme tu le faisais avant mon arrivée au CBI, et comme tu l'aurais fait si jamais je n'avais pas été intégré dans ton équipe. Surtout, veille bien sur tes agents, ce sont des personnes hors du commun. Concernant Rigsby et Van Pelt, ne laisses pas un stupide règlement les empêcher de connaitre le bonheur ensemble. Cette contrainte est un fardeau pour tout le monde, mais pas seulement pour eux, il se trouve que je suis aussi concerné par cette histoire. Si seulement ce règlement n'avait pas existé, alors peut-être que…
Sache que tu seras toujours présente dans mon coeur, quoiqu'il arrive.
Adieu.
Patrick Jane, ton emmerdeur de consultant, pour toujours."
Je suis sincèrement navré d'avoir à t'écrire ceci. Je n'ai pas osé te parler en face, mais je n'ai même pas pu me résoudre à te donner cette lettre en main propre. Si tu tiens actuellement cette lettre entre tes mains, c'est que j'ai quitté Sacramento. A moins que tu sois allée au motel où je logeais et que le concierge t'ai donné l'enveloppe, je suis parti depuis plusieurs jours déjà.
Je ne reviendrai pas. Et rien ne pourra me faire changer d'avis.
Comme je te l'ai dis, ce travail était pour moi un moyen d'assouvir ma vengeance. Si je ne peux plus m'en servir, alors ma place n'est pas ici, tout simplement. Par ailleurs, je ne supporte plus de devoir annoncer à des familles qu'ils ne reverront jamais une mère, un père, ou encore un enfant. C'est au dessus de mes forces.
Tu l'as toujours su, cette quête qui me ronge de jour en jour est un poison qui coule dans mes veines et qui empoisonne petit à petit mon âme. Malheureusement, c'est aussi la seule chose qui me fait tenir debout. Enfin, ça, c'est ce que tu as pu constater. Car contrairement à moi, tu ne t'es pas faite passer pour un médium pendant des années. Par conséquent, tu n'as pas réussi lire en moi, et deviner que ma vengeance n'est pas la seule chose à me maintenir en vie…
Si j'ai appris quelque chose, c'est que je ne pourrai pas vivre en paix tant que John le Rouge sera en liberté. Je suis son jouet favori, il s'amuse à me torturer. Et où que j'aille, il sera toujours là pour me faire souffrir. Alors si je peux l'éloigner de mon bien le plus précieux, la seule chose qui compte encore pour moi, je ne vais pas laisser passer ma chance.
J'en arrive donc à la deuxième raison de mon départ. Toi.
Après la mort de ma famille, je fonçais aveuglément vers n'importe quel piste pouvant me mener à John le Rouge, me fichant éperdument des conséquences qui allaient en découler. Je pensais avoir déjà tout perdu, mais je me trompais. Au fil du temps, j'ai compris que cette soif de vengeance pourrait me faire perdre autre chose, quelque chose de bien plus précieux à mes yeux que je ne le pensais. Toi. Tu es ma partenaire, ma plus précieuse amie, peut-être même plus, et j'ai failli te perdre il y a quelques semaines. Si je n'avais pas été assez réactif pour tuer cet homme, alors tu serais morte à l'heure qu'il est. Et je ne veux pas que cela arrive. Même si cela signifie que je dois m'exiler à l'autre bout du monde. Je ne veux pas que mon dernier souvenir de toi soit celui d'une nouvelle victime de John le Rouge, allongée sous un smiley de sang, les ongles de pieds peints avec ton propre sang. Je veux que ce soit celui de la femme souriante aux yeux d'émeraude que j'ai eu le bonheur de côtoyer ces dernières années. Et peu importe si cela veut dire que je ne te reverrai jamais. Si tu es en sécurité, alors je serai heureux, c'est tout ce qui compte pour moi.
Je n'abandonnerai pas ma quête de vengeance, pas jusqu'à temps d'avoir retrouvé le monstre qui a assassiné ma famille. Cela prendra probablement des années avant que j'arrive au terme de ma némésis, et lorsque ce jour arrivera, je mettrai fin à la vie de l'homme qui m'a presque tout prit. Je sais que ce n'est pas ce que tu voulais, que pour toi, il doit pourrir en prison, mais je dois le faire. Sinon je ne serai jamais en paix, elles ne seront jamais en paix.
Peut-être qu'un jour, je reviendrai, lorsque tout sera fini, je n'en sais rien.
Je sais que tu n'es peut-être pas la mieux placée, mais tu es aussi la seule personne à qui je peux demander ça. Je voudrais que tu aille une fois par mois fleurir les tombes de ma femme et de ma fille, vu que j'en serai incapable.
S'il te plait, ne cherche pas à me retrouver. Ne rends pas les choses plus compliquées. Continue de vivre comme tu le faisais avant mon arrivée au CBI, et comme tu l'aurais fait si jamais je n'avais pas été intégré dans ton équipe. Surtout, veille bien sur tes agents, ce sont des personnes hors du commun. Concernant Rigsby et Van Pelt, ne laisses pas un stupide règlement les empêcher de connaitre le bonheur ensemble. Cette contrainte est un fardeau pour tout le monde, mais pas seulement pour eux, il se trouve que je suis aussi concerné par cette histoire. Si seulement ce règlement n'avait pas existé, alors peut-être que…
Sache que tu seras toujours présente dans mon coeur, quoiqu'il arrive.
Adieu.
Patrick Jane, ton emmerdeur de consultant, pour toujours."
Après avoir lu la lettre, Teresa avança et se laissa tomber sur les marches du motel, se retrouvant à la merci de la pluie qui tombait sans relâche depuis plusieurs heures. Jane était parti, pour toujours. Il s'enfuyait de Sacramento à cause du retrait de l'affaire, mais aussi afin d'éloigner John le Rouge d'elle. Quelle folie…
Elle ne comprenait pas le sens exact de ses paroles. La vengeance n'était pas son seul pilier ? Qu'est-ce qui le maintenait en vie alors ? Pourquoi était-il lui aussi concerné par le règlement du CBI ?
Trop de questions, et Lisbon n'était pas d'humeur à réfléchir. D'un geste faible, elle desserra son emprise autour de la lettre qui tomba sur les marches.
Ce qui lui faisait le plus de mal, c'était le fait que Jane lui demande de ne pas essayer de le retrouver. Mais elle allait respecter sa volonté.
Elle était si absorbée par cette lettre qu'elle ne s'occupait pas de la pluie qui tombait. Ses vêtements étaient trempés, elle avait froid, mais elle s'en fichait. Elle baissa la tête vers le sol, sentant que ses yeux commençaient à s'humidifier.
Teresa Lisbon n'était pas le genre de femme à montrer ses émotions en public. Quelques fois, elle se laissait aller chez elle, mais c'était tout. Et pourtant, cette nuit-là, elle pleura toutes les larmes de son corps, ce qui n'était pas arrivé depuis des années…
Elle ne comprenait pas le sens exact de ses paroles. La vengeance n'était pas son seul pilier ? Qu'est-ce qui le maintenait en vie alors ? Pourquoi était-il lui aussi concerné par le règlement du CBI ?
Trop de questions, et Lisbon n'était pas d'humeur à réfléchir. D'un geste faible, elle desserra son emprise autour de la lettre qui tomba sur les marches.
Ce qui lui faisait le plus de mal, c'était le fait que Jane lui demande de ne pas essayer de le retrouver. Mais elle allait respecter sa volonté.
Elle était si absorbée par cette lettre qu'elle ne s'occupait pas de la pluie qui tombait. Ses vêtements étaient trempés, elle avait froid, mais elle s'en fichait. Elle baissa la tête vers le sol, sentant que ses yeux commençaient à s'humidifier.
Teresa Lisbon n'était pas le genre de femme à montrer ses émotions en public. Quelques fois, elle se laissait aller chez elle, mais c'était tout. Et pourtant, cette nuit-là, elle pleura toutes les larmes de son corps, ce qui n'était pas arrivé depuis des années…
***
C'était une journée calme au Bureau Californien d'Investigations. Lisbon était assise à la table de réunion du CBI, où elle rédigeait un rapport. Dans l'espace de travail, ses agents étaient occupés à divers tâches, certaines plus productives que d'autres. Cho était par exemple appuyé contre le dossier de sa chaise, un livre à la main.
La brunette se passa une main dans la nuque, son stylo toujours dans la main droite. Elle fixa un point invisible sur le mur d'en face, s'abandonnant un peu plus à ses pensées.
Cela faisait tout juste trois ans. Trois longues années que Jane avait quitté le CBI suite au retrait de l'affaire John le Rouge et qu'il lui avait laissé une lettre lui expliquant les raisons de son départ.
Elle avait longtemps regretté de ne pas l'avoir retenu, de ne pas s'être lancée à sa poursuite alors qu'il était peut-être encore en Californie. Mais maintenant, il pouvait-être n'importe où dans le monde, et ses chances de le retrouver étaient quasiment inexistantes.
Au début, cela avait été difficile. Elle avait espéré recevoir une lettre, n'importe quelle manifestation de vie, en vain. Ses agents avaient bien remarqué que son sourire avait disparu, qu'une part d'elle-même s'était envolée avec le départ de Jane. Mais ils ne pouvaient rien y faire. Alors ils ont fait la même chose que leur patronne. Ils se sont plongés dans les enquêtes, espérant qu'ils finiraient par oublier leur ancien consultant.
Lisbon avait enchainé plusieurs relations, toutes des aventures sans lendemain. Elle ne pouvait pas s'empêcher de penser à Jane à chaque fois qu'elle sortait avec un homme.
John le Rouge n'avait jamais réapparu. Aucun meurtre, pas de smiley sanglant, rien. Le tueur semblait s'être envolé dans la nature.
Bosco avait fini par penser que John le Rouge s'était retiré, qu'il avait arrêté ses activités malhonnêtes. Ou qu'il était peut-être même mort.
Le dossier avait été classé, certains pensant que le tueur à la marque sanglante ne referait jamais son apparition.
Quant à Patrick Jane, il n'était jamais revenu. Comme promis, Lisbon s'était rendue chaque premier dimanche du mois au cimetière, afin de fleurir les tombes de sa femme et de sa fille. Une simple rose rouge sur chaque sépulture. Qu'il pleuve ou qu'il neige, elle n'avait jamais failli à son engagement. C'était une façon pour elle de lui dire qu'elle ne le laisserait jamais tomber, peu importe s'il s'était enfui en la laissant seule.
Plus les mois passaient et plus elle perdait espoir quant à revoir Jane un jour. Elle devait se faire une raison, le mentaliste était parti, il était peut-être même mort à l'heure qu'il est. Son coeur se sera à cette simple pensée.
La brunette se passa une main dans la nuque, son stylo toujours dans la main droite. Elle fixa un point invisible sur le mur d'en face, s'abandonnant un peu plus à ses pensées.
Cela faisait tout juste trois ans. Trois longues années que Jane avait quitté le CBI suite au retrait de l'affaire John le Rouge et qu'il lui avait laissé une lettre lui expliquant les raisons de son départ.
Elle avait longtemps regretté de ne pas l'avoir retenu, de ne pas s'être lancée à sa poursuite alors qu'il était peut-être encore en Californie. Mais maintenant, il pouvait-être n'importe où dans le monde, et ses chances de le retrouver étaient quasiment inexistantes.
Au début, cela avait été difficile. Elle avait espéré recevoir une lettre, n'importe quelle manifestation de vie, en vain. Ses agents avaient bien remarqué que son sourire avait disparu, qu'une part d'elle-même s'était envolée avec le départ de Jane. Mais ils ne pouvaient rien y faire. Alors ils ont fait la même chose que leur patronne. Ils se sont plongés dans les enquêtes, espérant qu'ils finiraient par oublier leur ancien consultant.
Lisbon avait enchainé plusieurs relations, toutes des aventures sans lendemain. Elle ne pouvait pas s'empêcher de penser à Jane à chaque fois qu'elle sortait avec un homme.
John le Rouge n'avait jamais réapparu. Aucun meurtre, pas de smiley sanglant, rien. Le tueur semblait s'être envolé dans la nature.
Bosco avait fini par penser que John le Rouge s'était retiré, qu'il avait arrêté ses activités malhonnêtes. Ou qu'il était peut-être même mort.
Le dossier avait été classé, certains pensant que le tueur à la marque sanglante ne referait jamais son apparition.
Quant à Patrick Jane, il n'était jamais revenu. Comme promis, Lisbon s'était rendue chaque premier dimanche du mois au cimetière, afin de fleurir les tombes de sa femme et de sa fille. Une simple rose rouge sur chaque sépulture. Qu'il pleuve ou qu'il neige, elle n'avait jamais failli à son engagement. C'était une façon pour elle de lui dire qu'elle ne le laisserait jamais tomber, peu importe s'il s'était enfui en la laissant seule.
Plus les mois passaient et plus elle perdait espoir quant à revoir Jane un jour. Elle devait se faire une raison, le mentaliste était parti, il était peut-être même mort à l'heure qu'il est. Son coeur se sera à cette simple pensée.
-"Voici notre envoyée spéciale, Sally Ross, en direct de Sydney."
Lisbon tourna la tête vers la télévision qui était allumée sur une chaine d'information depuis des heures. A l'écran, une journaliste tenait un micro à la main et était en plein discours. Elle se tenait derrière une rambarde, et un gigantesque complexe d'immeubles était visible derrière elle. Des passants se promenaient, profitant du soleil et de la chaleur que leur offrait la ville.
La brunette contempla pendant quelques minutes le paysage qui s'affichait à l'écran, avant que sa vue ne se focalise sur autre chose. A une quarantaine de mètres de la journaliste, un homme se tenait appuyé contre la rambarde.
Teresa lâcha son stylo lorsqu'elle remarqua les boucles blondes de l'homme. Celui-ci regardait l'horizon, ne semblant pas remarquer qu'il était dans le cadre de la caméra.
Lisbon ouvrit la bouche de stupeur. Pour elle, aucun doute, cet homme était bien Patrick Jane, son ancien consultant. Qui se trouvait maintenant en Australie.
L'agent se leva précipitamment avant de se diriger vers son bureau. Si elle avait la moindre chance de retrouver Jane, alors elle devait la saisir. L'occasion ne se représentait pas de sitôt. Elle ne mesura pas l'ampleur de ce qu'elle s'apprêtait à faire, s'enfuir à l'autre bout du monde, tout cela à cause d'un emmerdeur, égoïste et manipulateur. Mais elle s'en fichait. Car la seule chose qui importait à ses yeux en ce moment même, c'était l'idée de pouvoir retrouver Jane, et rien d'autre. Si partir sur un coup de tête pour retrouver une personne chère à son coeur était considéré comme de la folie, alors elle était bonne à interner.
Lisbon attrapa son téléphone et retourna dans l'espace de travail afin de prendre sa veste. Alors qu'elle s'apprêtait à partir, Grace l'intercepta.
-"Patron…qu'est-ce que vous faites ?"La brunette contempla pendant quelques minutes le paysage qui s'affichait à l'écran, avant que sa vue ne se focalise sur autre chose. A une quarantaine de mètres de la journaliste, un homme se tenait appuyé contre la rambarde.
Teresa lâcha son stylo lorsqu'elle remarqua les boucles blondes de l'homme. Celui-ci regardait l'horizon, ne semblant pas remarquer qu'il était dans le cadre de la caméra.
Lisbon ouvrit la bouche de stupeur. Pour elle, aucun doute, cet homme était bien Patrick Jane, son ancien consultant. Qui se trouvait maintenant en Australie.
L'agent se leva précipitamment avant de se diriger vers son bureau. Si elle avait la moindre chance de retrouver Jane, alors elle devait la saisir. L'occasion ne se représentait pas de sitôt. Elle ne mesura pas l'ampleur de ce qu'elle s'apprêtait à faire, s'enfuir à l'autre bout du monde, tout cela à cause d'un emmerdeur, égoïste et manipulateur. Mais elle s'en fichait. Car la seule chose qui importait à ses yeux en ce moment même, c'était l'idée de pouvoir retrouver Jane, et rien d'autre. Si partir sur un coup de tête pour retrouver une personne chère à son coeur était considéré comme de la folie, alors elle était bonne à interner.
Lisbon attrapa son téléphone et retourna dans l'espace de travail afin de prendre sa veste. Alors qu'elle s'apprêtait à partir, Grace l'intercepta.
-"Je pars."
Les agents la regardèrent estomaqués. Ils ne savaient pas quoi répondre.
-"On peut savoir où ?" demanda Rigsby.
-"Là où se trouve mon passé."
-"Vo-votre passé ? Et vous comptez revenir quand ?"
Teresa leur adressa un sourire sincère, le premier depuis trois ans, avant d'enfiler sa veste et de se diriger vers la sortie.
-"Lorsque je l'aurai récupéré !"***
Teresa Lisbon errait seule dans les rues de Sydney. Elle ne se préoccupait pas des gens qu'elle croisait, elle réfléchissait plus à sa situation.
Cela faisait deux jours qu'elle avait traversé l'océan Pacifique afin de se rendre à Sydney. Plus de douze mille kilomètres parcourus, tout ça pour rien. Elle n'avait pas réussi à mettre la main sur son ancien consultant.
Au début, elle avait été persuadée que Jane se trouvait bien à Sydney, mais après deux jours de recherche intensive sans résultats, elle commençait à perdre espoir.
Après tout, peut-être qu'elle avait rêvé, que cet homme à la télévision n'était pas Jane, juste un blond aux cheveux bouclés. C'est plutôt courant en Australie.
Dès qu'elle avait vu cet homme, elle avait prit le premier avion en direction de Sydney, sans même réfléchir au fait qu'elle allait se retrouver dans une ville de plus de quatre millions d'habitants. Ce serait comme chercher une aiguille dans une botte de foin. Si elle devait passer en revue chaque habitant de cette ville, cela lui prendrait des mois.
Que fallait-il faire, alors ? Tout abandonner et rentrer à Sacramento ? Non.
Elle ne pouvait pas accepter l'idée qu'elle ne reverrait jamais Jane.
Soudain, Teresa leva la tête et remarqua l'insigne d'un bar. Son moral n'étant pas au plus haut, elle avait peut-être besoin d'un petit remontant ? Elle n'était pas alcoolique, loin de là, mais elle avait définitivement besoin de boire quelque chose.
La jeune femme s'engouffra dans le bar. L'intérieur était plutôt lumineux, mais surtout vide. Il n'y avait pas un client, excepté un couple au fond de la pièce. Ce n'était pas très étonnant, surtout en tenant compte de l'heure. Après tout, qui viendrait s'enfermer dans un bar à seize heures ?
Elle s'installa au comptoir, tandis qu'un homme s'approcha d'elle, essuyant un verre à l'aide d'un chiffon. Probablement le barman. Il devait avoir la trentaine, ses cheveux étaient bruns et il portait une chemise verte éclatante. Il abordait un petit air espiègle qui lui donnait un certain air de ressemblance avec Jane.
Cela faisait deux jours qu'elle avait traversé l'océan Pacifique afin de se rendre à Sydney. Plus de douze mille kilomètres parcourus, tout ça pour rien. Elle n'avait pas réussi à mettre la main sur son ancien consultant.
Au début, elle avait été persuadée que Jane se trouvait bien à Sydney, mais après deux jours de recherche intensive sans résultats, elle commençait à perdre espoir.
Après tout, peut-être qu'elle avait rêvé, que cet homme à la télévision n'était pas Jane, juste un blond aux cheveux bouclés. C'est plutôt courant en Australie.
Dès qu'elle avait vu cet homme, elle avait prit le premier avion en direction de Sydney, sans même réfléchir au fait qu'elle allait se retrouver dans une ville de plus de quatre millions d'habitants. Ce serait comme chercher une aiguille dans une botte de foin. Si elle devait passer en revue chaque habitant de cette ville, cela lui prendrait des mois.
Que fallait-il faire, alors ? Tout abandonner et rentrer à Sacramento ? Non.
Elle ne pouvait pas accepter l'idée qu'elle ne reverrait jamais Jane.
Soudain, Teresa leva la tête et remarqua l'insigne d'un bar. Son moral n'étant pas au plus haut, elle avait peut-être besoin d'un petit remontant ? Elle n'était pas alcoolique, loin de là, mais elle avait définitivement besoin de boire quelque chose.
La jeune femme s'engouffra dans le bar. L'intérieur était plutôt lumineux, mais surtout vide. Il n'y avait pas un client, excepté un couple au fond de la pièce. Ce n'était pas très étonnant, surtout en tenant compte de l'heure. Après tout, qui viendrait s'enfermer dans un bar à seize heures ?
Elle s'installa au comptoir, tandis qu'un homme s'approcha d'elle, essuyant un verre à l'aide d'un chiffon. Probablement le barman. Il devait avoir la trentaine, ses cheveux étaient bruns et il portait une chemise verte éclatante. Il abordait un petit air espiègle qui lui donnait un certain air de ressemblance avec Jane.
-"Bonjour, qu'est-ce que je vous sers ?" demanda-t-il.
-"Un verre de téquila."
L'homme haussa les sourcils devant la déclaration de la brunette.
-"Et bien, vous y allez fort, il est à peine seize heures !"
-"C'est comme qui dirait un cas de force majeur."
Le barman ne répondit pas, il se contenta de servir son verre à Lisbon.
-"Il n'y a pas grand monde dans votre bar."
-"Oui, les gens sont à la plage. Personne n'a envie de venir se saouler un jeudi après-midi."
-"Presque personne…" corrigea Teresa.
-"Oh, pardon…"
-"Oui, les gens sont à la plage. Personne n'a envie de venir se saouler un jeudi après-midi."
-"Presque personne…" corrigea Teresa.
-"Oh, pardon…"
Lisbon lui accorda un léger sourire avant de porter le verre à ses lèvres.
-"Vous n'êtes pas d'ici, je me trompe ?" débuta le barman.
-"Comment vous savez ça ?"
-"Vous ne ressemblez pas à mes clients habituels. Eux viennent plutôt s'enfiler une bière après une séance de surf. Alors, est-ce que vous faites du surf, madame…?" lança l'homme, cherchant par la même occasion à connaitre le nom de sa cliente.
-"Mademoiselle. Abigail."
-"Comment vous savez ça ?"
-"Vous ne ressemblez pas à mes clients habituels. Eux viennent plutôt s'enfiler une bière après une séance de surf. Alors, est-ce que vous faites du surf, madame…?" lança l'homme, cherchant par la même occasion à connaitre le nom de sa cliente.
-"Mademoiselle. Abigail."
Elle ne savait pas pourquoi elle avait donné un faux prénom. Peut-être juste par précaution.
-"Enchanté, moi c'est Jack. Alors Abigail, est-ce que vous êtes originaire d'Australie ?"
-"Non, pas du tout."
-"Vous venez d'où alors?"
-"Non, pas du tout."
-"Vous venez d'où alors?"
Est-ce que confier sa vie à un inconnu était une bonne idée ? Elle n'avait rien à perdre de toute façon.
-"Sacramento."
L'homme lui sourit à son tour.
-"J'ai toujours voulu aller en Californie ! C'est comment là-bas ?"
Lisbon regarda son verre, absorbée par le liquide. Elle repensa aux différents moments passés en compagnie de Jane. Elle en train de remplir ses rapports, surchargée de travail, et un blond faisant irruption dans son bureau avec pour seul but de la rendre folle. Un mentaliste temporairement aveugle lui posant la main sur la joue afin de sentir son sourire. Comme ces moments pouvaient lui manquer…
-"Calme, bien trop calme…"Un lourd silence s'installa entre eux. Silence que brisa Jack.
-"Dites, si j'peux me permettre…"
-"Oui ?"
-"Pourquoi avez-vous traversé un océan pour vous rendre ici ? Et ne me dites pas que c'est pour admirer l'opéra !"
-"A vrai dire, c'était pour voir le pont Harbour."
-"Très drôle ! Nan, sérieusement ?" rigola l'homme.
-"Je veux retrouver quelqu'un."
-"Un ancien amant ?"
-"Oui ?"
-"Pourquoi avez-vous traversé un océan pour vous rendre ici ? Et ne me dites pas que c'est pour admirer l'opéra !"
-"A vrai dire, c'était pour voir le pont Harbour."
-"Très drôle ! Nan, sérieusement ?" rigola l'homme.
-"Je veux retrouver quelqu'un."
-"Un ancien amant ?"
Teresa sourit au mot qu'avait employé le barman. Jane, son amant ? Jamais de la vie ! Après tout, il était encore amoureux de sa défunte femme, et trop obsédé par une stupide vengeance !
Mais le sourire de Lisbon disparut bien vite lorsqu'elle réalisa quelque chose de bien plus important.
Ce n'était peut-être pas si stupide que ça. Et si c'était ce qu'elle avait toujours voulu ? Est-ce que le départ d'un simple ami aurait pu la mettre dans un tel état ? A bien y réfléchir, peut-être pas.
Est-ce qu'elle se serait exilée en Australie pour retrouver quelqu'un pour qui elle n'éprouvait aucuns sentiments ? Non, définitivement non. Et puis, Jane était la personne avec qui c'était le plus difficile d'avoir une relation amoureuse.
La question était maintenant de savoir si elle avait des sentiments pour lui. Il y a quelques années, elle aurait tout nié en bloc, mais maintenant….
Lorsque Jane est parti, son avis sur la question commençait à changer, mais elle n'aurait jamais avoué l'aimer. Mais aujourd'hui… Elle ferait n'importe quoi pour le retrouver. Est-ce que c'était le signe qu'elle était bien amoureuse de son ancien consultant ?
-"Vous m'entendez ?"Mais le sourire de Lisbon disparut bien vite lorsqu'elle réalisa quelque chose de bien plus important.
Ce n'était peut-être pas si stupide que ça. Et si c'était ce qu'elle avait toujours voulu ? Est-ce que le départ d'un simple ami aurait pu la mettre dans un tel état ? A bien y réfléchir, peut-être pas.
Est-ce qu'elle se serait exilée en Australie pour retrouver quelqu'un pour qui elle n'éprouvait aucuns sentiments ? Non, définitivement non. Et puis, Jane était la personne avec qui c'était le plus difficile d'avoir une relation amoureuse.
La question était maintenant de savoir si elle avait des sentiments pour lui. Il y a quelques années, elle aurait tout nié en bloc, mais maintenant….
Lorsque Jane est parti, son avis sur la question commençait à changer, mais elle n'aurait jamais avoué l'aimer. Mais aujourd'hui… Elle ferait n'importe quoi pour le retrouver. Est-ce que c'était le signe qu'elle était bien amoureuse de son ancien consultant ?
La voix du barman la fit sortir de ses pensées.
-"Oui, oui, je suis là…"
-"Donc ? C'est pour retrouver un ancien amant que vous êtes là ?"
-"Pas vraiment…"
-"Un futur amant alors ?"
-"Donc ? C'est pour retrouver un ancien amant que vous êtes là ?"
-"Pas vraiment…"
-"Un futur amant alors ?"
Lisbon afficha un petit sourire en coin qui n'échappa pas à Jack.
-"Peut-être…"
Soudain, une voix venant d'une petite télévision attira l'attention de Lisbon et du barman. Une journaliste parlait devant une maison. Derrière elle, on pouvait apercevoir les fameuses banderoles jaunes de la police. La femme commença son discours.
-"Tôt ce matin, vers six heures, le corps d'une femme a été découvert chez elle. D'après les informations communiquées par la police, elle a été abattue d'une balle dans la tête. Son mari a été arrêté, des preuves accablantes seraient retenues contre lui. Restez avec nous, nous vous informerons des avancées de la police heure par heure."
Les pensées de Lisbon s'orientèrent vers ses agents, qu'elle avait presque abandonnés en s'enfuyant en Australie. Même si elle savait qu'ils ne seraient pas totalement désorientés en son absence, elle espérait tout de même qu'ils ne soient pas perdus. Cho avait surement été nommé à sa place. Après tout, c'est un bon chef d'équipe.
-"Encore des meurtres, c'est de plus en plus fréquent en ce moment…" constata le barman.
-"Vous n'imaginez même pas ce que c'est en Californie… C'est le repaire des tueurs en série !"
-"Ici aussi, vous savez. Il y a un peu prés un an, un tueur en série très recherché a été arrêté…"
-"Vous n'imaginez même pas ce que c'est en Californie… C'est le repaire des tueurs en série !"
-"Ici aussi, vous savez. Il y a un peu prés un an, un tueur en série très recherché a été arrêté…"
Teresa releva la tête aux paroles de l'homme.
-"Ah bon ?"
-"Oui. Il y a environ neuf mois, un soir vers minuit, la police a reçu un appel anonyme."
-"Et qu'est-ce qu'il disait ?"
-"Qu'un tueur en série très recherché se trouvait dans un entrepôt abandonné au nord de la ville."
-"Très recherché ?"
-"Bah, depuis deux ans environ, plusieurs femmes avaient été froidement assassinées. Le meurtrier laissait toujours une signature, mais la police n'avait jamais réussit à mettre la main sur ce tueur. Et donc, lorsque la police a demandé plus de précisions à l'homme qui appelait anonymement, il a fortement insisté sur le fait que si la police se rendait dans cet entrepôt, elle pourrait mettre la main sur un tueur qui sévissait depuis longtemps, John le Rouge."
-"Oui. Il y a environ neuf mois, un soir vers minuit, la police a reçu un appel anonyme."
-"Et qu'est-ce qu'il disait ?"
-"Qu'un tueur en série très recherché se trouvait dans un entrepôt abandonné au nord de la ville."
-"Très recherché ?"
-"Bah, depuis deux ans environ, plusieurs femmes avaient été froidement assassinées. Le meurtrier laissait toujours une signature, mais la police n'avait jamais réussit à mettre la main sur ce tueur. Et donc, lorsque la police a demandé plus de précisions à l'homme qui appelait anonymement, il a fortement insisté sur le fait que si la police se rendait dans cet entrepôt, elle pourrait mettre la main sur un tueur qui sévissait depuis longtemps, John le Rouge."
Lisbon écarquilla les yeux lorsqu'elle entendit le nom du tueur en série.
-"John le Rouge ?!?"
-"Oui, vous le connaissez ?"
-"Pas qu'un peu…"
Le barman ne sembla pas comprendre pourquoi la brunette semblait être en état de choc.
-"Je ne savais pas qu'il était connu jusqu'en Amérique !" rigola-t-il.
Mais Teresa n'écoutait pas les dires du barman. Elle était encore figée par ce qu'elle venait d'entendre.
-"Qu'est-ce qui s'est passé ensuite ?!?"
-"Et bien, la police s'est rendue dans cet entrepôt."
-"Et qu'est-ce qu'elle a trouvé ?"
-"C'est là que ça devient intéressant… La police a trouvé un homme ligoté sur une chaise, inconscient."
-"Et bien, la police s'est rendue dans cet entrepôt."
-"Et qu'est-ce qu'elle a trouvé ?"
-"C'est là que ça devient intéressant… La police a trouvé un homme ligoté sur une chaise, inconscient."
Le coeur de Lisbon rata un battement. Est-ce que cet homme pouvait être…Jane ? John le Rouge aurait très bien pu le piéger…
-"Mais ce n'est pas tout." continua Jack. "Il avait été torturé, et plutôt sévèrement. Mais il était en vie. La police l'a emmené à l'hôpital, mais par précaution, elle a enquêté un petit peu. Et elle a réussi à relier cet homme aux différents meurtres de ces deux dernières années !"
-"C'était bien John le Rouge alors ?"
-"Oui, sans aucun doute."
-"Et après ?"
-"Il a été mis en prison et condamné à perpétuité. Je crois avoir entendu qu'il s'était suicidé au bout de quelques mois…"
-"C'était bien John le Rouge alors ?"
-"Oui, sans aucun doute."
-"Et après ?"
-"Il a été mis en prison et condamné à perpétuité. Je crois avoir entendu qu'il s'était suicidé au bout de quelques mois…"
La jeune femme n'en croyait pas ses yeux. John le Rouge avait été arrêté, et il était désormais mort ! Mais elle était préoccupée par autre chose.
-"Et cet homme qui a appelé anonymement ? Est-ce qu'il a été retrouvé ?!?"
-"Nope, la police a recherché, mais en vain. D'après eux, c'est cet homme qui était responsable de la torture infligée au tueur."
-"Nope, la police a recherché, mais en vain. D'après eux, c'est cet homme qui était responsable de la torture infligée au tueur."
Lisbon en était persuadée, l'homme qui avait capturé et torturé John le Rouge était bien Patrick Jane, cela ne faisait aucun doute pour elle. Le mentaliste n'avait pas tué John le Rouge. Il l'avait laissé en vie et livré à la police. Après toutes ces années à répéter inlassablement le fait qu'une fois le tueur de sa famille retrouvé, il se vengerait, Jane avait finalement écouter Lisbon. Il avait préféré laisser John le Rouge entre les mains de la justice.
-"Mon dieu…" souffla-t-elle.
Elle devait absolument retrouver Jane, qu'importe si cela devait lu prendre des mois.
L'agent se leva, prête à partir. Elle ne savait pas encore comment elle allait faire pour le retrouver, mais elle n'avait jamais été si motivée.
L'agent se leva, prête à partir. Elle ne savait pas encore comment elle allait faire pour le retrouver, mais elle n'avait jamais été si motivée.
-"Vous partez déjà ?"
-"Oui, combien je vous dois ?"
-"Rien. C'est pas tous les jours que je peux discuter avec mes clients. D'habitude, ils sont tellement saouls qu'ils tiennent un discours incompréhensible !" plaisanta Jack.
-"Mer-"
-"Ah, et concernant votre 'ami'…" fit le barman, en mimant les guillemets avec ses doigts. "J'ai peut-être un moyen pour vous."
-"Oui, combien je vous dois ?"
-"Rien. C'est pas tous les jours que je peux discuter avec mes clients. D'habitude, ils sont tellement saouls qu'ils tiennent un discours incompréhensible !" plaisanta Jack.
-"Mer-"
-"Ah, et concernant votre 'ami'…" fit le barman, en mimant les guillemets avec ses doigts. "J'ai peut-être un moyen pour vous."
L'homme attrapa rapidement un bout de papier et un stylo. Il griffonna ce qui semblait être une adresse, avant de tendre le mot à Teresa.
-"Il y a une agence de détective privé qui a ouverte il y a quelques mois. Il s'appelle Harvey Brown, et apparemment il peut retrouver n'importe quelle personne disparue ! Il collabore même avec la police quelques fois."
-"Un détective privé ?"
-"Oui, j'y suis allé une fois. On ne sait jamais, peut-être qu'il pourra retrouver votre bien aimé…" répondit Jack, tout en faisant un clin d'oeil à Lisbon. "Si vous voulez, je peux appeler pour vous, vous n'avez plus qu'à vous y rendre. Vous n'avez qu'à vous installer dans la pièce et il viendra à votre rencontre."
-"Je veux bien, je vais y aller. Merci beaucoup."
-"Un détective privé ?"
-"Oui, j'y suis allé une fois. On ne sait jamais, peut-être qu'il pourra retrouver votre bien aimé…" répondit Jack, tout en faisant un clin d'oeil à Lisbon. "Si vous voulez, je peux appeler pour vous, vous n'avez plus qu'à vous y rendre. Vous n'avez qu'à vous installer dans la pièce et il viendra à votre rencontre."
-"Je veux bien, je vais y aller. Merci beaucoup."
La brunette lui adressa un dernier sourire et salua l'homme avant de quitter le bar.
["Home"-Gabrielle Aplin]
Une fois dans la rue, elle regarda plus précisément l'adresse donnée par Jack. Dans le taxi, elle repensa à tout ce que lui avait dit Jack dans le bar.
Elle avait toujours dit à Jane qu'elle voulait voir John le Rouge en prison, et il l'avait finalement écouté. Même dans sa lettre, il disait vouloir tuer le monstre qui avait prit sa famille. Et pourtant, il ne l'a pas fait. Ne serait-ce pas la preuve qu'il tient à elle ?
Alors qu'elle était perdue dans ses pensées, le taxi s'arrêta soudain, signe qu'elle était arrivée. Lisbon régla la course et descendit de la voiture, se retrouvant devant ce qui devait être l'agence de détective. Une petite maison au bord d'un port, aux murs blanc et aux contours de fenêtres vert foncé. Une maison qui appartenait plus à l'architecture d'une ville comme Santa Barbara qu'à Sydney.
Lisbon arriva devant la porte et remarqua une plaque blanche qui trônait sur le mur. Un petit texte était écrit en lettres vertes.
Elle avait toujours dit à Jane qu'elle voulait voir John le Rouge en prison, et il l'avait finalement écouté. Même dans sa lettre, il disait vouloir tuer le monstre qui avait prit sa famille. Et pourtant, il ne l'a pas fait. Ne serait-ce pas la preuve qu'il tient à elle ?
Alors qu'elle était perdue dans ses pensées, le taxi s'arrêta soudain, signe qu'elle était arrivée. Lisbon régla la course et descendit de la voiture, se retrouvant devant ce qui devait être l'agence de détective. Une petite maison au bord d'un port, aux murs blanc et aux contours de fenêtres vert foncé. Une maison qui appartenait plus à l'architecture d'une ville comme Santa Barbara qu'à Sydney.
Lisbon arriva devant la porte et remarqua une plaque blanche qui trônait sur le mur. Un petit texte était écrit en lettres vertes.
"Harvey Brown
Detective privé"
Detective privé"
C'était la première fois qu'elle avait recours à un détective privé. Elle s'avança jusqu'à la porte et s'arrêta devant.
Sa main était sur la poignée de la porte, elle hésitait à rentrer. Elle respira profondément et appuya sur la petite sonnette prévue à cet effet, avant de tourner la poignée, avant de rentrer à l'intérieur de l'agence. L'intérieur était sobre, un mélange agréable entre du vert et du blanc. A droite, une porte blanche devait mener vers le bureau du détective, tandis qu'un canapé avait été disposé pour d'éventuels clients.
Lisbon s'assit dessus en attendant que l'homme se manifeste. Jack lui avait dit d'attendre là, la plus sage décision était de l'écouter.
Soudain, elle fut assaillie par le doute.
Et si jamais Jane avait tiré un trait sur elle ? Cela faisait plusieurs mois que John le Rouge était mort, et il n'était pourtant pas revenu à Sacramento. Et si Jane avait refait sa vie ? Il avait peut-être enfin fait son deuil, et s'il ne l'avait pas contacté, c'était peut-être qu'il avait trouvé une femme à aimer, autre qu'elle...
Elle se trouvait dos à la porte, sa vue était bloquée sur la commode en face d'elle, où trônait plusieurs petits objets divers. Le bruit d'une porte détourna l'attention de Teresa, si bien qu'elle ne distingua pas la petite grenouille en papier qui était délicatement posée à côté d'un vase.
Elle se retourna, tandis que qu'une voix commença à résonner dans la pièce.
Sa main était sur la poignée de la porte, elle hésitait à rentrer. Elle respira profondément et appuya sur la petite sonnette prévue à cet effet, avant de tourner la poignée, avant de rentrer à l'intérieur de l'agence. L'intérieur était sobre, un mélange agréable entre du vert et du blanc. A droite, une porte blanche devait mener vers le bureau du détective, tandis qu'un canapé avait été disposé pour d'éventuels clients.
Lisbon s'assit dessus en attendant que l'homme se manifeste. Jack lui avait dit d'attendre là, la plus sage décision était de l'écouter.
Soudain, elle fut assaillie par le doute.
Et si jamais Jane avait tiré un trait sur elle ? Cela faisait plusieurs mois que John le Rouge était mort, et il n'était pourtant pas revenu à Sacramento. Et si Jane avait refait sa vie ? Il avait peut-être enfin fait son deuil, et s'il ne l'avait pas contacté, c'était peut-être qu'il avait trouvé une femme à aimer, autre qu'elle...
Elle se trouvait dos à la porte, sa vue était bloquée sur la commode en face d'elle, où trônait plusieurs petits objets divers. Le bruit d'une porte détourna l'attention de Teresa, si bien qu'elle ne distingua pas la petite grenouille en papier qui était délicatement posée à côté d'un vase.
Elle se retourna, tandis que qu'une voix commença à résonner dans la pièce.
-"Bonjour, vous devez être Abi-"
L'homme en face d'elle ne put terminer sa phrase, il ouvrit la bouche de stupeur. Lisbon, quant à elle, sentit son coeur s'arrêter l'espace d'un instant lorsqu'elle reconnut l'homme qui se tenait en face d'elle. Patrick Jane.
Enfin, un Jane légèrement diffèrent que celui qui avait travaillé avec elle au CBI. Ses cheveux étaient un peu plus longs, plus bouclés, mais toujours d'un blond aussi éclatant. Il arborait une légère barbe naissante de quelques jours, tandis que sa peau semblait être un tout petit peu plus brune. Le résultat de trois années passés en Australie, surement.
Il était vêtu d'un simple jean et d'une chemise bleue à carreaux retroussée jusqu'aux coudes, qu'il n'avait pas rentré dans son pantalon. Sincèrement, elle ne savait pas qu'il possédait d'autres vêtements à part son traditionnel costume trois pièces. Il semblait plus libre, comme si ses démons s'étaient envolés avec la mort de John le Rouge.
Teresa n'en croyait pas ses yeux. Après trois ans de séparation, Jane se tenait devant elle, aussi choqué, si ce n'est plus. A en juger par le fait qu'il avait cessé tout mouvement, il était fort probable qu'il soit encore plus choqué que Lisbon.
Aucun des deux n'osait prononcer le moindre mot. Ils se regardèrent dans les yeux, le souffle coupé. La jeune femme avait oublié la sensation de bien être qu'elle éprouvait à chaque fois qu'elle se plongeait dans ses yeux azur. Elle avait eu tellement peur de ne jamais revoir ces yeux qui la faisaient tant rêver.
Enfin, un Jane légèrement diffèrent que celui qui avait travaillé avec elle au CBI. Ses cheveux étaient un peu plus longs, plus bouclés, mais toujours d'un blond aussi éclatant. Il arborait une légère barbe naissante de quelques jours, tandis que sa peau semblait être un tout petit peu plus brune. Le résultat de trois années passés en Australie, surement.
Il était vêtu d'un simple jean et d'une chemise bleue à carreaux retroussée jusqu'aux coudes, qu'il n'avait pas rentré dans son pantalon. Sincèrement, elle ne savait pas qu'il possédait d'autres vêtements à part son traditionnel costume trois pièces. Il semblait plus libre, comme si ses démons s'étaient envolés avec la mort de John le Rouge.
Teresa n'en croyait pas ses yeux. Après trois ans de séparation, Jane se tenait devant elle, aussi choqué, si ce n'est plus. A en juger par le fait qu'il avait cessé tout mouvement, il était fort probable qu'il soit encore plus choqué que Lisbon.
Aucun des deux n'osait prononcer le moindre mot. Ils se regardèrent dans les yeux, le souffle coupé. La jeune femme avait oublié la sensation de bien être qu'elle éprouvait à chaque fois qu'elle se plongeait dans ses yeux azur. Elle avait eu tellement peur de ne jamais revoir ces yeux qui la faisaient tant rêver.
-"Li-Lisbon…" murmura-t-il enfin.
La brunette ne laissa pas le temps au mentaliste d'esquisser le moindre mouvement. Elle se jeta dans ses bras de toutes ses forces, manquant de le faire tomber à la renverse.
-"Jane !"
Elle s'attendait à ce qu'il la rejette, mais ce fut tout le contraire. L'homme la serra aussi fort qu'il le pouvait, comme s'il était le sur le point de la perdre. Lisbon posa sa tête sur le torse de Jane, écoutant les battements réguliers de son coeur. Elle sentit le menton de son ancien consultant se poser sur sa tête, dans le silence le plus total. Ils se séparèrent quelques minutes plus tard, mais la brunette était toujours accrochée à la chemise du blond.
-"Vous n'avez pas changé, Lisbon…" fut la seule chose qu'il trouva à dire.
-"Vous si. Regardez-vous, on dirait un surfeur australien !"
-"Vous si. Regardez-vous, on dirait un surfeur australien !"
Jane laissa échapper un léger rire qui réchauffa le coeur de Teresa. Elle était si heureuse de le voir, tellement heureuse qu'elle se serait jetée sur lui pour l'embrasser. Mais une petite voix lui soufflait qu'il valait mieux se retenir, du moins pour l'instant.
-"V-vous voulez aller marcher ? Pour discuter..." demanda enfin Jane.
-"Avec plaisir."
***
Patrick Jane et Teresa Lisbon marchaient côte à côte sur le port de Sydney. Depuis qu'ils étaient sortis de l'agence, ils n'avaient pas osé lâcher un mot. Il y avait tellement de questions sans réponses…
Ils regardaient les différents bateaux amarrés au quai, ainsi que les petites vagues qui les faisaient légèrement tanguer. Le soleil n'était pas encore couché, des mouettes volaient dans le ciel tandis que d'autres étaient posées sur le mât de voiliers.
Quelques fois, l'un des deux jetait un léger regard vers l'autre, et inversement.
Ils regardaient les différents bateaux amarrés au quai, ainsi que les petites vagues qui les faisaient légèrement tanguer. Le soleil n'était pas encore couché, des mouettes volaient dans le ciel tandis que d'autres étaient posées sur le mât de voiliers.
Quelques fois, l'un des deux jetait un léger regard vers l'autre, et inversement.
-"Je…" débuta Jane.
-"Comment…"
Les deux avaient parlé en même temps. Ce fut Lisbon qui laissa la parole au mentaliste.
-"Je peux te tutoyer ?" demanda-t-il.
Le tutoiement était pour eux une étape de leur relation, mais comme Jane l'avait déjà employé dans sa lettre, ce n'était pas entièrement nouveau.
-"Bien sûr."
-"Comment as-tu fait pour me retrouver ?"
-"J'étais à Sacramento et…je t'ai vu…"
-"Où ça ?" fit Jane, surprit.
-"A la télévision. Tu apparaissais dans un reportage, en fond. Alors j'ai pris le premier avion et j'ai foncé à Sydney, sans même réfléchir."
-"Et pour l'agence de detective ?"
-"Je suis allé dans un bar, et j'ai discuté avec le barman. C'est lui qui m'a parlé de toi. Enfin, d'un certain Harvey Brown…"
-"Ah, c'est donc lui qui m'a appelé ?"
-"Oui."
-"Je comprend mieux…Mais pourquoi te faire appeler Abigail ?"
-"Je ne voulais pas lui donner mon vrai nom, c'est tout…"
-"D'accord…"
-"Comment as-tu fait pour me retrouver ?"
-"J'étais à Sacramento et…je t'ai vu…"
-"Où ça ?" fit Jane, surprit.
-"A la télévision. Tu apparaissais dans un reportage, en fond. Alors j'ai pris le premier avion et j'ai foncé à Sydney, sans même réfléchir."
-"Et pour l'agence de detective ?"
-"Je suis allé dans un bar, et j'ai discuté avec le barman. C'est lui qui m'a parlé de toi. Enfin, d'un certain Harvey Brown…"
-"Ah, c'est donc lui qui m'a appelé ?"
-"Oui."
-"Je comprend mieux…Mais pourquoi te faire appeler Abigail ?"
-"Je ne voulais pas lui donner mon vrai nom, c'est tout…"
-"D'accord…"
L'atmosphère était plus que tendue entre eux. Ils ne savaient pas comment aborder le sujet de la fuite de Jane.
-"Pourquoi es-tu venue, Lisbon ? J-Je t'avais dit de ne pas chercher à me retrouver…"
-"Je sais, mais…quand je t'ai vu à la télévision, je n'ai pensé qu'à une seule chose, te revoir. Je n'ai même pas pensé aux futures conséquences de mes actes…"
-"Je sais, mais…quand je t'ai vu à la télévision, je n'ai pensé qu'à une seule chose, te revoir. Je n'ai même pas pensé aux futures conséquences de mes actes…"
Lisbon avait le regard rivé sur le sol, jusqu'au moment où elle releva la tête pour croiser les yeux de Jane. Elle devait lui demander quelque chose. Une question qui la rongeait depuis trois interminables années.
-"Pourquoi est-ce que tu m'as laissé ?"
-"Pardon ?"
-"Tu m'as abandonné, Jane…"
-"Je te l'ai déjà dit…"
-"Non, tu l'as écris."
Le ton qu'avait employé Lisbon était plus froid, plus direct. Après tout, elle en voulait un peu à Jane d'être parti sans rien dire, de l'avoir laissé seule.
-"Nous n'avions plus le dossier John le Rouge, je n'avais plus ma place au sein de l'équipe. Je n'étais pas de ce monde, je ne l'ai jamais été."
-"Tu n'étais pas obligé de t'enfuir…"
-"Si. Car je ne voulais pas revivre ce soir où tu as failli mourir…"
-"Tu n'étais pas obligé de t'enfuir…"
-"Si. Car je ne voulais pas revivre ce soir où tu as failli mourir…"
Lisbon se remémora ce fameux soir où Hardy, un complice de John le Rouge avait manqué de la tuer. Elle avait cru que son heure était arrivée lorsque l'homme avait pointé une arme sur elle. Elle n'avait pas eu le temps de dégainer son pistolet, mais Jane avait saisi un fusil et abattu Hardy. C'est depuis ce fameux jour que Teresa avait commencé à penser que pour Jane, elle était peut-être plus importante que sa vengeance…
-"Ce n'était pas nécessaire, Jane, je…je suis flic, et puis, tu m'as fait énormément de mal en partant…"
-"J'en suis conscient, mais je préférais te savoir en sécurité, loin de John le Rouge…"
-"Alors c'est pour ça que tu es parti le plus loin possible…"
-"L'Australie est mon pays natal, je voulais revenir au bercail."
-"Et concernant John le Rouge ?"
-"Quoi 'concernant John le Rouge' ?"
-"Ne fais pas le malin, le barman m'a raconté l'histoire. Je sais ce qu'il s'est passé. Un homme a appelé anonymement la police afin de signaler la position de John le Rouge. Et n'essaie pas de me mentir, je sais que tu es cet homme."
Jane resta de marbre pendant quelques secondes, avant de commencer son récit.-"J'en suis conscient, mais je préférais te savoir en sécurité, loin de John le Rouge…"
-"Alors c'est pour ça que tu es parti le plus loin possible…"
-"L'Australie est mon pays natal, je voulais revenir au bercail."
-"Et concernant John le Rouge ?"
-"Quoi 'concernant John le Rouge' ?"
-"Ne fais pas le malin, le barman m'a raconté l'histoire. Je sais ce qu'il s'est passé. Un homme a appelé anonymement la police afin de signaler la position de John le Rouge. Et n'essaie pas de me mentir, je sais que tu es cet homme."
-"C'était deux ans après mon arrivée à Sydney. John le Rouge m'avait poursuivi, il avait continué à assassiner des femmes dans le seul but de me provoquer. Et un matin, j'ai reçu une lettre. Une lettre signée de sa marque sanglante. Il m'a donné rendez-vous le soir même, dans un entrepôt abandonné de la ville. Je m'y suis rendu, et il s'est présenté à moi. Il a commencé à me parler de ma famille, de toi…
J'avais une arme à la main, tout comme lui, et on a commencé à se battre. J'ai été blessé, mais j'ai réussi à l'immobiliser. Alors je l'ai ligoté et je l'ai torturé. Je me suis défoulé, je voulais me venger de tout ce qu'il m'avait fait. J'étais sur le point de le tuer et…"
-"Continue…"
-"Je t'ai vu."
J'avais une arme à la main, tout comme lui, et on a commencé à se battre. J'ai été blessé, mais j'ai réussi à l'immobiliser. Alors je l'ai ligoté et je l'ai torturé. Je me suis défoulé, je voulais me venger de tout ce qu'il m'avait fait. J'étais sur le point de le tuer et…"
-"Continue…"
-"Je t'ai vu."
Lisbon écarquilla les yeux. Au moment de tuer John le Rouge, il avait pensé à elle ?
Jane continua son monologue.
Jane continua son monologue.
-"Je me suis souvenu de ce que tu m'avais dit. Que tu voulais que John le Rouge pourrisse en prison. Alors je ne l'ai pas achevé. Il a essayé de me convaincre de le tuer, mais je ne l'ai pas fait. Car si je l'avait tué, je serai allé en prison, et cela n'aurait été qu'une victoire de plus pour lui. J'ai attendu qu'il sombre dans l'inconscience, et j'ai appelé la police avant de fuir."
-"Tu ne l'as pas tué…pour moi ?"
-"C'est ça."
-"Tu as vraiment renoncé à ta vengeance…"
-"Non, pas vraiment. J'ai juste compris que le tuer ne servirai à rien. Cela n'aurait pas ramené ma famille à la vie. Alors j'ai fait ce qui me paraissait le plus juste. Il a été incarcéré, et je sais que pour lui, c'était pire que la mort. Car j'avais gagné."
-"Puis il a fini par mettre fin à ses jours…" souffla Teresa.
-"Oui, il savait que la partie était définitivement perdue."
-"Tu ne l'as pas tué…pour moi ?"
-"C'est ça."
-"Tu as vraiment renoncé à ta vengeance…"
-"Non, pas vraiment. J'ai juste compris que le tuer ne servirai à rien. Cela n'aurait pas ramené ma famille à la vie. Alors j'ai fait ce qui me paraissait le plus juste. Il a été incarcéré, et je sais que pour lui, c'était pire que la mort. Car j'avais gagné."
-"Puis il a fini par mettre fin à ses jours…" souffla Teresa.
-"Oui, il savait que la partie était définitivement perdue."
Lisbon ne savait pas quoi dire. Jamais elle n'aurait imaginé la vengeance de Jane se terminer comme ça…
-"J'ai une question."
-"Vas-y."
-"John le Rouge était mort, tout était terminé. Alors pourquoi n'as-tu jamais rappelé ? Tu avais dit qu'une fois ta vengeance accomplie, tu reviendrai peut-être à Sacramento…"
-"Je suis revenu."
-"Quoi ?"
-"Deux semaines après la mort de John le Rouge, je suis revenu à Sacramento. Je voulais te revoir, plus que tout au monde. Je suis arrivé devant chez toi un soir mais…je t'ai vu avec un homme. Tu l'as embrassé, tu avais l'air heureuse…Alors j'ai cru que tu étais passée à autre chose, que tu avais refait ta vie…Je ne voulais pas gâcher ton bonheur. Alors je suis reparti à Sydney."
-"Vas-y."
-"John le Rouge était mort, tout était terminé. Alors pourquoi n'as-tu jamais rappelé ? Tu avais dit qu'une fois ta vengeance accomplie, tu reviendrai peut-être à Sacramento…"
-"Je suis revenu."
-"Quoi ?"
-"Deux semaines après la mort de John le Rouge, je suis revenu à Sacramento. Je voulais te revoir, plus que tout au monde. Je suis arrivé devant chez toi un soir mais…je t'ai vu avec un homme. Tu l'as embrassé, tu avais l'air heureuse…Alors j'ai cru que tu étais passée à autre chose, que tu avais refait ta vie…Je ne voulais pas gâcher ton bonheur. Alors je suis reparti à Sydney."
La jeune femme arrêta de marcher lorsqu'elle entendit le récit du mentaliste. De fil en aiguille, ils avaient marché jusqu'à l'endroit où Lisbon avait aperçu Jane à la télévision, quelques jours plus tôt. Il y avait quelques touristes autour d'eux, un couple qui se tenait la main, un homme en costume avec un téléphone, mais c'était comme s'il étaient seuls. Teresa se retrouva face à son ancien consultant.
-"Jane…cela n'a jamais été sérieux, j'enchainais juste les aventures d'un soir dans l'espoir de passer à autre chose, de t'oublier. Mais je ne pouvais pas, je ne pensais qu'à toi."
-"Ah bon ?"
-"Evidemment ! Tu veux dire que…tu m'avais oublié…?"
-"Non, pas du tout ! Pendant ces trois années, tu es la seule qui a occupé mes pensées…"
-"Ce n'est pas un mensonge ?"
-"Ah bon ?"
-"Evidemment ! Tu veux dire que…tu m'avais oublié…?"
-"Non, pas du tout ! Pendant ces trois années, tu es la seule qui a occupé mes pensées…"
-"Ce n'est pas un mensonge ?"
Sans répondre, Jane attrapa le visage de Teresa entre ses mains et se rapprocha d'elle. Avant même qu'elle n'ai pu esquisser le moindre mouvement, il lui déposa un long baiser. Ce n'était pas un baiser doux, c'était un baiser reflétant le désir. Durant quelques secondes, il eut peur qu'elle le rejette, mais elle approfondit bien vite leur moment d'intimité, le rassurant par la même occasion. A travers ce baiser, il essaya de faire passer tout ce qu'il éprouvait pour elle, afin de lui faire comprendre à quel point il avait souffert de son absence. Lorsque le manque d'oxygène se fit sentir, ils se séparèrent à contrecoeur.
-"Est-ce que cela ressemble au baiser d'un menteur, Teresa ?"
Pour seule réponse, elle se jeta dans ses bras une nouvelle fois, et Jane déposa cette fois un doux baiser sur son front. Il l'avait retrouvé, enfin.
Lisbon se décida à poser une question qui lui trottait dans la tête depuis ses retrouvailles avec Jane.
Lisbon se décida à poser une question qui lui trottait dans la tête depuis ses retrouvailles avec Jane.
-"Pourquoi cette agence de détective privé ?"
-"Je viens de te dire à ma façon que je suis amoureux de toi, et c'est cela qui te vient à l'esprit ?" plaisanta le blond.
-"Tu me connais, je suis curieuse." fit Lisbon en haussant les épaules.
-"Lorsque je suis rentré à Sydney, j'ai voulu mettre mon talent d'observation au service de tous, je ne voulais plus être un menteur. Alors à la base, j'ai ouvert cette agence pour aider les gens à retrouver des personnes chères à leur coeur, qu'ils avaient perdu de vue. En quelque sorte, je les aidais à retrouver un amour perdu, pour oublier le fait que j'avais perdu le mien. Que je t'avais perdu toi."
-"Mais tout va bien, tu m'as retrouvé…"
-"C'est plutôt toi qui m'as retrouvé… Mais cela me va très bien…" sourit-il.
-"Je viens de te dire à ma façon que je suis amoureux de toi, et c'est cela qui te vient à l'esprit ?" plaisanta le blond.
-"Tu me connais, je suis curieuse." fit Lisbon en haussant les épaules.
-"Lorsque je suis rentré à Sydney, j'ai voulu mettre mon talent d'observation au service de tous, je ne voulais plus être un menteur. Alors à la base, j'ai ouvert cette agence pour aider les gens à retrouver des personnes chères à leur coeur, qu'ils avaient perdu de vue. En quelque sorte, je les aidais à retrouver un amour perdu, pour oublier le fait que j'avais perdu le mien. Que je t'avais perdu toi."
-"Mais tout va bien, tu m'as retrouvé…"
-"C'est plutôt toi qui m'as retrouvé… Mais cela me va très bien…" sourit-il.
Teresa lui rendit son sourire avant de lui tourner le dos.
-"Alors comme ça, tu es amoureux de moi…" lança-t-elle sur un ton joueur.
Jane lui attrapa la main et l'attira dans ses bras.
-"Tu n'imagines même pas à quel point…" lui souffla-t-il dans le cou. "Au vu du baiser qu'on a échangé, je suppose que c'est réciproque, n'est-ce pas ?"
Lisbon lui déposa un léger baiser sur les lèvres, avant de le regarder dans les yeux.
-"Tu n'imagines même pas à quel point."
Le mentaliste attrapa la main de son ancienne patronne et la serra aussi fort qu'il le pouvait.
-"Alors, qu'est-ce qu'on fait maintenant ?" demanda Lisbon.
-"On pourrait rester ici…"
-"Mais, j'ai mon travail…et puis il y a mes agents…"
-"Meh, il suffit de les prévenir. Si on restait à Sydney, tu pourrais être mon associée. Et puis, j'ai un très bel appartement avec vue sur le pont Harbour…"
-"On pourrait rester ici…"
-"Mais, j'ai mon travail…et puis il y a mes agents…"
-"Meh, il suffit de les prévenir. Si on restait à Sydney, tu pourrais être mon associée. Et puis, j'ai un très bel appartement avec vue sur le pont Harbour…"
Patrick Jane se plongea pour la énième fois dans le regard d'émeraude de la femme qu'il aimait, avant d'attraper sa deuxième main. Ils se faisaient face, chaque main étant entrelacée dans celle de l'autre. Il allait maintenant devoir lui poser une question dont il redoutait tout de même la réponse.
-"Teresa Lisbon, es-tu prête à passer ta vie à mes cotés ?"
***
Dans l'espace de travail du Bureau Californien d'Investigations, trois agents étaient comme à leur habitude assis à leur bureau respectif. Chacun vaquait à ses occupations, tentant d'oublier le fait qu'ils n'avaient pas de nouvelle de leur patronne.
Trois jours plus tôt, Teresa Lisbon leur avait subitement annoncé qu'elle partait retrouver "son passé". Ils ne savaient absolument pas où elle était partie, et elle ne les avait même pas contacté pour leur signaler sa position.
Lisbon demeurant introuvable, Cho avait été temporairement nommé chef d'équipe. Les agents n'arrivaient pas à comprendre la raison du départ soudain de la brunette.
Wayne Rigsby était confortablement assis à son bureau, lorsque son téléphone sonna. Il le décrocha immédiatement en voyant le numéro qui s'affichait à l'écran.
-"Rigsby."Trois jours plus tôt, Teresa Lisbon leur avait subitement annoncé qu'elle partait retrouver "son passé". Ils ne savaient absolument pas où elle était partie, et elle ne les avait même pas contacté pour leur signaler sa position.
Lisbon demeurant introuvable, Cho avait été temporairement nommé chef d'équipe. Les agents n'arrivaient pas à comprendre la raison du départ soudain de la brunette.
Wayne Rigsby était confortablement assis à son bureau, lorsque son téléphone sonna. Il le décrocha immédiatement en voyant le numéro qui s'affichait à l'écran.
-"Wayne, vieille branche ! Comment ça va ?"
-"Bryan Chase ? Ca faisait longtemps !"
Bryan Chase était un ancien agent du CBI. Il avait longtemps travaillé au sein d'une autre équipe, et avait lié avec Rigsby une forte amitié. Du temps où il travaillait au CBI, il avait très bien connu Teresa Lisbon, mais avait aussi assisté à l'arrivée d'un certain ancien médium dans l'équipe.
Deux ans plus tôt, il avait été muté en Australie, et travaillait maintenant pour les forces publiques de Sydney.
Deux ans plus tôt, il avait été muté en Australie, et travaillait maintenant pour les forces publiques de Sydney.
-"C'était quand la dernière fois qu'on s'est vu ?"
-"Avant ton départ, je crois bien…"
-"Ah oui, en effet… Comment ça se passe au CBI ? T'as toujours le béguin pour ta jolie collègue rousse, Tracy ?"
-"Grace."
-"Avant ton départ, je crois bien…"
-"Ah oui, en effet… Comment ça se passe au CBI ? T'as toujours le béguin pour ta jolie collègue rousse, Tracy ?"
-"Grace."
A l'entente de son prénom, Van Pelt détourna le regard de son ordinateur et fixa Wayne avec une totale incompréhension.
-"Non, je ne te filerai pas son numéro !" tenta Rigsby.
La rouquine laissa échapper un léger sourire, avant de reporter son attention sur son ordinateur.
-"Mais, qu'est-ce que tu raconte ? Ah, elle est à côté de toi, c'est ça ?" fit Bryan.
-"Oui."
-"Quand est-ce que tu vas l'inviter au restaurant ? Si t'oses pas, tu pourras jamais lui mettre le grappin dessus !"
-"Euh, on pourra parler de ça plus tard ?"
-'D'accord, si tu veux…"
-"Pourquoi cet appel d'ailleurs ?"
-"Ah oui, euh, j'ai entendu dire que ta patronne était subitement partie. Tu ne sais toujours pas où elle se trouve ?"
-"Non, ça fait trois jours, on a aucunes nouvelles…"
-"Tu en veux ?"
-"Pardon ?"
-"Oui."
-"Quand est-ce que tu vas l'inviter au restaurant ? Si t'oses pas, tu pourras jamais lui mettre le grappin dessus !"
-"Euh, on pourra parler de ça plus tard ?"
-'D'accord, si tu veux…"
-"Pourquoi cet appel d'ailleurs ?"
-"Ah oui, euh, j'ai entendu dire que ta patronne était subitement partie. Tu ne sais toujours pas où elle se trouve ?"
-"Non, ça fait trois jours, on a aucunes nouvelles…"
-"Tu en veux ?"
-"Pardon ?"
Au ton surprit de Wayne, Cho et Van Pelt s'approchèrent de lui en silence. Ils voulaient savoir pourquoi l'agent était si étonné alors que le sujet de la conversation avec la personne au téléphone semblait tourner autour de leur patronne. Voyant l'intérêt que portaient ses collègues à sa conversation, Rigsby activa le haut-parleur.
-"Tu te souviens que je vis à Sydney maintenant ?" lança Bryan.
-"Oui bien sûr, pourquoi ?"
-"J'ai vu quelque chose de très intéressant hier, et heureusement, j'avais mon téléphone avec moi."
-"Quelque chose d'intéressant ?"
-"Regarde tes mails."
-"Oui bien sûr, pourquoi ?"
-"J'ai vu quelque chose de très intéressant hier, et heureusement, j'avais mon téléphone avec moi."
-"Quelque chose d'intéressant ?"
-"Regarde tes mails."
L'agent s'exécuta et ouvrit sa boite mail. En effet, le logiciel lui indiquait que son ami lui avait envoyé un courrier il y a quelques minutes à peine. Rigsby ouvrit le fichier et tomba sur une vidéo. Il n'y avait aucun texte, juste cette vidéo.
-"Ouvres la !" fit Grace, visiblement impatiente de voir le contenu de la vidéo.
Wayne cliqua dessus et l'enregistrement s'afficha en grand écran. On y voyait un lieu de Sydney, un chemin d'où les passants pouvaient avoir une vue dégagée d'un gigantesque complexe d'immeubles, ainsi que d'une large étendue d'eau.
Mais ce qui attira l'attention des agents fut deux personnes présentes en pleins milieu de l'écran, qui ne semblaient pas avoir remarqué la présence de l'homme qui les filmait. La jeune femme brune avait ses mains dans celles d'un homme aux boucles blondes qui la regardait avec amour.
Mais ce qui attira l'attention des agents fut deux personnes présentes en pleins milieu de l'écran, qui ne semblaient pas avoir remarqué la présence de l'homme qui les filmait. La jeune femme brune avait ses mains dans celles d'un homme aux boucles blondes qui la regardait avec amour.
-"Mon dieu, c'est le patron…et Jane !" dit Grace.
La femme murmura soudain un seul mot, que les agents identifièrent comme un "Oui". Soudain, le blond la souleva et elle enroula ses jambes autour de la taille de son amant, avant de prendre possession de ses lèvres dans un baiser enflammé.
Les agents restèrent bouche bée face à la scène qui se déroulait sous leurs yeux. Ou plutôt qui s'était déroulée il y a quelques heures.
Les agents restèrent bouche bée face à la scène qui se déroulait sous leurs yeux. Ou plutôt qui s'était déroulée il y a quelques heures.
-"C'est pas trop tôt." lâcha finalement Kimball, ce qui eut pour effet de faire rire ses collègues.
Même Cho esquissa un sourire, tandis que Rigsby réalisa le sens des paroles de leur patronne, ce qu'elle leur avait dit juste avant de partir. Sauf que Lisbon s'était trompée sur un point. Patrick Jane n'appartient pas à son passé. Il représente son futur.
Fin
Dernière édition par Riza17200 le Sam 29 Juin 2013 - 16:12, édité 5 fois
Re: Que se serait-il passé si...? ^
Tu nous avais prévenus, c'est du Jisbon ! Et ça m'a demandé un gros effort d'adaptation pour lire cet OS parce que ce moment-là de la série, je n'étais pas une shippeuse, ou plutôt je n'étais qu'u*ne friend-shippeuse. Et imaginer du ship là où je n'en voyais pas n'a rien de facile !
Mais mis à part cet effort d'acceptation de ton postulat, j'ai beaucoup aimé ton OS.
L'hypothèse de départ (que se serait-il passé s'il avait démissioné ?) est intéressante, son traitement est intelligent et l'écriture est de qualité.
Retrouver la description de scènes de la série est agréable. Ça permet de donner aux scènes suivantes un ancrage qui me plaît beaucoup.
J'aime beaucoup la façon dont tu as réutilisé les scènes de la série qui ne se sont pas produites dans ton OS (Jane qui débarque dans la voiture, Jane qui s'excuse et demande sa réintégration) pour traduire les désirs de Lisbon. Rien de tel pour bien nous faire regretter que ces scènes soient justement manquantes ici.
La rupture avec la série s'effectue avec la visite au motel de Jane et la remise de la fameuse lettre.
Et si l'on accepte l'hypothèse du Jisbon à ce moment-là de la série, l'énoncé de la deuxième raison de son départ est touchante.
Cette manière de sous-entendre les choses est mignonne, sauf que "alors peut-être que..." ....alors que rien du tout ! Patrick Jane n'est pas homme à se laisser arrêter par un règlement lorsqu'il veut vraiment quelque chose. Le règlement retiendrait Lisbon, mais pas Jane ! Ce n'est certainement pas la raison pour laquelle il n'est pas passé à l'acte. RJ, oui....mais le règlement, je ne peux pas y croire....
Mais j'aime beaucoup que cette lettre soit tout ce qu'on ait avant cette ellipse temporelle de trois ans.
Après avoir envoyé notre agent senior à la recherche de Jane à Vegas, voilà que tu l'expédies à Sydney !
Bon, au moins, à partir de là, j'ai pu passer en mode 'shippeuse' plus facilement, en ayant à l'esprit les personnages tels qu'on les connaît à la fin de la saison 4.
En lisant ça, je me suis dit que si tout allait bien, c'était surtout à la conquête de son futur qu'elle partait alors j'ai beaucoup aimé que tu reviennes sur cette opposition pour conclure ton texte !
Et c'est marrant comme à chaque fois que tu envoies Lisbon à l'autre bout du pays ou du monde à la recherche de Jane, c'est une rencontre dans un bar qui va faire la différence !
D'abord une conversation qui va déboucher sur une prise de conscience de la réelle nature de ses sentiments pour l'ancien consultant. En soi, je peux l'accepter. En revanche, je ne comprends pas bien comment elle a pu penser à Jane chaque fois qu'elle avait une aventure si elle n'a cette prise de conscience que trois ans plus tard, en Australie.
Puis l'histoire de la fin de RJ et la compréhension par Lisbon du rôle de Jane dans cette histoire, un Jane qui aurait eu l'opportunité d'accomplir sa vengeance mais ne l'a pas saisie.
Et enfin une piste, LA piste, qui va permettre à Lisbon de retrouver Jane.
Moi aussi, je l'ai été ! Et si ce détective était Jane ? Après tout, il collabore avec la police...
Un doute vite balayé par l'allusion à la grenouille en papier, puis par l'apparition de l'ancien consultant.
Commence ensuite ma partie préférée : les retrouvailles !
Ce serait pas plutôt en partant ?
Jane explique sa confrontation avec RJ. Finalement, tout va pour le mieux dans le meilleur des mondes ! Jane a renoncé à tuer RJ parce qu'il a pensé à Lisbon....c'est très beau...mais je ne crois pas que ça pourrait se passer ainsi (pas en l'absence de Lisbon). Mais ça fait partie de la magie de l'instant, et je comprends que Lisbon soit touchée.
Le baiser !
Puis le retour de la taquinerie entre ces deux-là....pas de plus belle manière de nous faire savoir que Jane et Lisbon sont de retour !
J'ai un peu de mal à imaginer Jane demander à Lisbon de sacrifier tout ce qui fait sa vie : son travail, sa famille....
J'adore la scène au CBI, la façon dont l'équipe apprend le fin mot de l'histoire !
J'aime beaucoup qu'on apprenne la réponse de Lisbon à la fameuse question de Jane par les yeux de l'équipe !
Malgré mes réserves de départ, j'ai beaucoup aimé ton OS ! C'est toujours un plaisir de te lire !
Mais mis à part cet effort d'acceptation de ton postulat, j'ai beaucoup aimé ton OS.
L'hypothèse de départ (que se serait-il passé s'il avait démissioné ?) est intéressante, son traitement est intelligent et l'écriture est de qualité.
Retrouver la description de scènes de la série est agréable. Ça permet de donner aux scènes suivantes un ancrage qui me plaît beaucoup.
J'aime beaucoup la façon dont tu as réutilisé les scènes de la série qui ne se sont pas produites dans ton OS (Jane qui débarque dans la voiture, Jane qui s'excuse et demande sa réintégration) pour traduire les désirs de Lisbon. Rien de tel pour bien nous faire regretter que ces scènes soient justement manquantes ici.
La rupture avec la série s'effectue avec la visite au motel de Jane et la remise de la fameuse lettre.
Et si l'on accepte l'hypothèse du Jisbon à ce moment-là de la série, l'énoncé de la deuxième raison de son départ est touchante.
Riza17200 a écrit:
Cette contrainte est un fardeau pour tout le monde, mais pas seulement pour eux, il se trouve que je suis aussi concerné par cette histoire. Si seulement ce règlement n'avait pas existé, alors peut-être que…
Cette manière de sous-entendre les choses est mignonne, sauf que "alors peut-être que..." ....alors que rien du tout ! Patrick Jane n'est pas homme à se laisser arrêter par un règlement lorsqu'il veut vraiment quelque chose. Le règlement retiendrait Lisbon, mais pas Jane ! Ce n'est certainement pas la raison pour laquelle il n'est pas passé à l'acte. RJ, oui....mais le règlement, je ne peux pas y croire....
Mais j'aime beaucoup que cette lettre soit tout ce qu'on ait avant cette ellipse temporelle de trois ans.
Après avoir envoyé notre agent senior à la recherche de Jane à Vegas, voilà que tu l'expédies à Sydney !
Bon, au moins, à partir de là, j'ai pu passer en mode 'shippeuse' plus facilement, en ayant à l'esprit les personnages tels qu'on les connaît à la fin de la saison 4.
Riza17200 a écrit:-"On peut savoir où ?" demanda Rigsby.
-"Là où se trouve mon passé."
-"Vo-votre passé ? Et vous comptez revenir quand ?"
(....)
-"Lorsque je l'aurai récupéré !"
En lisant ça, je me suis dit que si tout allait bien, c'était surtout à la conquête de son futur qu'elle partait alors j'ai beaucoup aimé que tu reviennes sur cette opposition pour conclure ton texte !
Et c'est marrant comme à chaque fois que tu envoies Lisbon à l'autre bout du pays ou du monde à la recherche de Jane, c'est une rencontre dans un bar qui va faire la différence !
D'abord une conversation qui va déboucher sur une prise de conscience de la réelle nature de ses sentiments pour l'ancien consultant. En soi, je peux l'accepter. En revanche, je ne comprends pas bien comment elle a pu penser à Jane chaque fois qu'elle avait une aventure si elle n'a cette prise de conscience que trois ans plus tard, en Australie.
Puis l'histoire de la fin de RJ et la compréhension par Lisbon du rôle de Jane dans cette histoire, un Jane qui aurait eu l'opportunité d'accomplir sa vengeance mais ne l'a pas saisie.
Et enfin une piste, LA piste, qui va permettre à Lisbon de retrouver Jane.
Riza17200 a écrit:Soudain, elle fut assaillie par le doute.
Moi aussi, je l'ai été ! Et si ce détective était Jane ? Après tout, il collabore avec la police...
Un doute vite balayé par l'allusion à la grenouille en papier, puis par l'apparition de l'ancien consultant.
Commence ensuite ma partie préférée : les retrouvailles !
Riza17200 a écrit:-"Ce n'était pas nécessaire, Jane, je…je suis flic, et puis, tu m'as fait énormément de mal en restant…"
Ce serait pas plutôt en partant ?
Jane explique sa confrontation avec RJ. Finalement, tout va pour le mieux dans le meilleur des mondes ! Jane a renoncé à tuer RJ parce qu'il a pensé à Lisbon....c'est très beau...mais je ne crois pas que ça pourrait se passer ainsi (pas en l'absence de Lisbon). Mais ça fait partie de la magie de l'instant, et je comprends que Lisbon soit touchée.
Le baiser !
Riza17200 a écrit:En quelque sorte, je les aidais à retrouver un amour perdu, pour oublier le fait que j'avais perdu le mien. Que je t'avais perdu toi."
-"Mais tout va bien, tu m'as retrouvé…"
-"C'est plutôt toi qui m'as retrouvé… Mais cela me va très bien…"[/i] sourit-il.
Puis le retour de la taquinerie entre ces deux-là....pas de plus belle manière de nous faire savoir que Jane et Lisbon sont de retour !
Riza17200 a écrit:-"Alors, qu'est-ce qu'on fait maintenant ?" demanda Lisbon.
-"On pourrait rester ici…"
-"Mais, j'ai mon travail…et puis il y a mes agents…"
-"Meh, il suffit de les prévenir. Si on restait à Sydney, tu pourrais être mon associée. Et puis, j'ai un très bel appartement avec vue sur le pont Harbour…"
J'ai un peu de mal à imaginer Jane demander à Lisbon de sacrifier tout ce qui fait sa vie : son travail, sa famille....
J'adore la scène au CBI, la façon dont l'équipe apprend le fin mot de l'histoire !
Riza17200 a écrit:-"Mon dieu, c'est le patron…et Jane !" dit Grace.
J'aime beaucoup qu'on apprenne la réponse de Lisbon à la fameuse question de Jane par les yeux de l'équipe !
Malgré mes réserves de départ, j'ai beaucoup aimé ton OS ! C'est toujours un plaisir de te lire !
Re: Que se serait-il passé si...? ^
Merci beaucoup Jane Doe pour ton commentaire !
Je conçois que l'adaptation peut-être difficile par rapport au moment de la série où l'OS ce déroule. Moi-même, j'ai eu quelques difficultés en l'écrivant à cause de ça.
Pour l'histoire du règlement, il est vrai que Jane n'aurait pas été arrêté par ça. Mais Lisbon, oui. Cette phrase "Si jamais le règlement n'avait jamais existé..." concerne donc surtout Lisbon. :)
Oui, je crois que je vais faire toute la planète si ça continue xD
Et puis les bars, je voulais tester la version "sans Jane", celle avec un autre personnage extérieur à la série qui, en quelque sorte, vient en aide à Lisbon.
C'est vrai que je n'ai pas vraiment fait attention pour l'histoire des sentiments avant Sydney. Je pense que l'on peut dire que même si Jane lui manquait et qu'elle pensait à lui, elle essayait sans doute de se convaincre qu'il était juste un ami. Son meilleur ami et juste ça. Mais une fois qu'elle a parcouru 12.000 kilomètres pour le retrouver, il y a des choses qu'on ne plus vraiment nier... :]
Merci d'avoir remarqué la faute ! C'est en effet "En partant", je corrigerai ça tout à l'heure
Pour Jane qui demande à Lisbon de rester avec lui, c'est vraiment une proposition. J'y ai pensé aussi, j'aurai peut-être du préciser que même si elle ne veut pas rester à Sydney, ce n'était pas grave, tant qu'ils seraient ensemble.
Au départ, je n'avais même pas l'intention de les faire rester en Australie. Et puis, finalement, j'ai préféré laisser dans ce doute. Même si on sait que Lisbon répond "Oui" à la dernière question, chacun est libre d'imaginer si elle va oui ou non rester à Sydney.
J'aime bien aussi faire des scènes de fin avec l'équipe, comme pour montrer qu'ils n'ont pas vraiment été oubliés.
Bref, encore merci pour ton commentaire, et même s'il y a quelques incohérences, je suis vraiment contente que cela t'ai plu !
Je conçois que l'adaptation peut-être difficile par rapport au moment de la série où l'OS ce déroule. Moi-même, j'ai eu quelques difficultés en l'écrivant à cause de ça.
Pour l'histoire du règlement, il est vrai que Jane n'aurait pas été arrêté par ça. Mais Lisbon, oui. Cette phrase "Si jamais le règlement n'avait jamais existé..." concerne donc surtout Lisbon. :)
Oui, je crois que je vais faire toute la planète si ça continue xD
Et puis les bars, je voulais tester la version "sans Jane", celle avec un autre personnage extérieur à la série qui, en quelque sorte, vient en aide à Lisbon.
C'est vrai que je n'ai pas vraiment fait attention pour l'histoire des sentiments avant Sydney. Je pense que l'on peut dire que même si Jane lui manquait et qu'elle pensait à lui, elle essayait sans doute de se convaincre qu'il était juste un ami. Son meilleur ami et juste ça. Mais une fois qu'elle a parcouru 12.000 kilomètres pour le retrouver, il y a des choses qu'on ne plus vraiment nier... :]
Merci d'avoir remarqué la faute ! C'est en effet "En partant", je corrigerai ça tout à l'heure
Pour Jane qui demande à Lisbon de rester avec lui, c'est vraiment une proposition. J'y ai pensé aussi, j'aurai peut-être du préciser que même si elle ne veut pas rester à Sydney, ce n'était pas grave, tant qu'ils seraient ensemble.
Au départ, je n'avais même pas l'intention de les faire rester en Australie. Et puis, finalement, j'ai préféré laisser dans ce doute. Même si on sait que Lisbon répond "Oui" à la dernière question, chacun est libre d'imaginer si elle va oui ou non rester à Sydney.
J'aime bien aussi faire des scènes de fin avec l'équipe, comme pour montrer qu'ils n'ont pas vraiment été oubliés.
Bref, encore merci pour ton commentaire, et même s'il y a quelques incohérences, je suis vraiment contente que cela t'ai plu !
Re: Que se serait-il passé si...? ^
Que dire de plus après un commentaire de Jane Doe ? C'est une question que je me pose trèès souvent...
Sûrement l'un de tes OS que je préfère Riza, brillant et tout en finesse...Etant shippeuse tu te doutes bien que tout au long de L'OS j'avais un sourire béant sur le visage...
Je ne sais pas trop quoi dire de plus, excuses moi de ne pas faire un commentaire plus long mais mes pensées n'en sont pas moindres !
Sûrement l'un de tes OS que je préfère Riza, brillant et tout en finesse...Etant shippeuse tu te doutes bien que tout au long de L'OS j'avais un sourire béant sur le visage...
Je ne sais pas trop quoi dire de plus, excuses moi de ne pas faire un commentaire plus long mais mes pensées n'en sont pas moindres !
Bravo, brillant merci Riza !!
Jane Addict- Stagiaire au CBI
- Personnage préféré : Jane
Re: Que se serait-il passé si...? ^
Que dire à part je suis agréablement étonnée et surprise de voir que tu as tenu ton pari ? Rien si ce n'est que ta premiére phrase fait effectivment l'effet d'une bombe, que cet OS se lit avec une facilité déconcertante, que, pendant un moment j'ai bien cru que Jane allait revenir sur sa décision de quitter le CBI, que la lettre de Jane m'a fait pleurer tellement c'était si bien écrit et si émouvant , que j'était aussi interloquée que ma Lis' quand j'ai compris que Jane se trouvait à Sydney, en Australie, que la fin Jisbon de cet OS est à et enfin, que j'aurais tellement aimer voir ce genre de fin dans le 2x01 ou même dans la série finale et enfin que je te remercie pour ce pur moment de bonheur que tu nous offres, Riz' !
Teresa Lisbon- Stagiaire au CBI
- Personnage préféré : Ma Lis' , si magistralement interprêtée par ma sublissisme Roby!
Loisirs : écrire, lire, regarder Castle et Mentalist, rêver du Jisbon...
Localisation : Sur une scène de crime avec l'Agent Spécial Lisbon
Re: Que se serait-il passé si...? ^
J'ai lu le tiens Riza, tu as dépassé les 8000 mots, donc comme promis...
Sinon, j'ai beaucoup aimé, et la lettre est si émouvante....
Sinon, j'ai beaucoup aimé, et la lettre est si émouvante....
Jeynna- Gardien du parking
- Personnage préféré : Patrick Jane et moi, John LeRouge.
Loisirs : Rêvasser, Ecrire, Regarder TM. Et narguer ce bon vieux Patrick.
Localisation : Dans mon manoir, sirotant un thé.
Re: Que se serait-il passé si...? ^
désole de pas avoir mi des coms dans les precedent OS ou fic mais je les tous devoree tellemement ils sont trop genial !!! continue comme sa !!! VLS VLS
NATH- Agent de circulation
- Personnage préféré : Patrick Jane et Teresa Lisbon
Loisirs : Series ,The Mentalist , fics ecrire des fics ...., wakeboard, snowboard,skate, jeux video ...
Localisation : Sacramento CA :)
Re: Que se serait-il passé si...? ^
D'abord, merci à tous d'avoir lu cet OS, je suis vraiment heureuse de voir que vous avez apprécié !
Sar2ah59 : Pour cet OS, j'avais vraiment envie de faire un vrai "Happy end", tout est bien qui fini bien. Je ne ferrai pas toujours comme ça, mais il y a des fois où j'ai envie de faire un truc bien romantique. Mais si jamais vous voulez quelque chose de moins romantique, faites le savoir !
Jeynna : Et oui, pari tenu ! Tu me dois un temple...
NATH : Merci beaucoup
Pas de problème, ne t'inquiète pas
Sar2ah59 : Pour cet OS, j'avais vraiment envie de faire un vrai "Happy end", tout est bien qui fini bien. Je ne ferrai pas toujours comme ça, mais il y a des fois où j'ai envie de faire un truc bien romantique. Mais si jamais vous voulez quelque chose de moins romantique, faites le savoir !
Jeynna : Et oui, pari tenu ! Tu me dois un temple...
NATH : Merci beaucoup
Pas de problème, ne t'inquiète pas
Page 3 sur 4 • 1, 2, 3, 4
Sujets similaires
» Si Simon Baker était un plat ou un dessert il serait...
» ça passe à la TV !
» Le passé de Van Pelt
» nouvelle fan fiction souvenir du passé... ^
» Passé commun ^
» ça passe à la TV !
» Le passé de Van Pelt
» nouvelle fan fiction souvenir du passé... ^
» Passé commun ^
Page 3 sur 4
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum