Rencontre au sommet ^ (chapitre 16 posté)
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Re: Rencontre au sommet ^ (chapitre 16 posté)
Hello, voici la suite du jour les amis
Comme toujours, nous vous souhaitons bonne lecture.
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Chapitre 9
Quelques minutes plus tard, je ressors de la salle de bain et enfile mon t-shirt noir fétiche avec le chiffre 14 imprimé dans le dos. Je me sèche ensuite rapidement les cheveux. En y réfléchissant bien, je ne suis même pas certaine de parvenir à regarder tout le film, la fatigue étant toujours bien présente. Je redescends peu après les escaliers et trouve mon beau consultant assis à son aise dans le canapé. Je me dirige vers la cuisine pour chercher du pop-corn sous le regard insistant de Jane et reviens finalement m'installer confortablement à coté de lui alors que ses yeux sont toujours rivés sur moi.
Lisbon: Pourquoi me regardez-vous comme ça? Quelque chose cloche? J'ai un bouton sur le nez? Une tâche sur le front?
Jane: Je trouve simplement que ce t-shirt vous va à merveille. C'est fou quand même, un rien vous habille!
Lisbon: Oh je vous en prie. Il est vieux et pleins de trous... C'est mon pyjama, et je ne m'en séparerai jamais.
Jane: Je ne rigolais pas, je vous trouve plutôt... sexy... Sans vouloir vous faire rougir. N'y voyez rien de mal, c'est juste la vérité.
Wow... Un compliment de Jane. Reste calme, surtout, Tessa... Ne souris pas et surtout... Surtout.... ne rougis pas!! Même si, j'avoue, ça me touche au plus profond de mon être qu'il pense ça de moi, je ne veux pas le laisser comprendre que j'aime son point de vue. Je me retourne et me saisis de la couverture qui se trouvait derrière moi pour la placer sur mes genoux et je démarre le film. Déjà dés le générique, je me colle contre lui malgré moi. Ce geste me met un peu mal à l'aise mais je n'en montre rien. Patrick, lui, n'a même pas l'air de se rendre compte de ce que je viens de faire... Le film proprement dit commence, je me laisse embarquer par les scènes d'action qui défilent jusqu'à ce que, une demi-heure après, Jane prétexta un besoin urgent pour bouger. Pff, j'étais si bien... J'essaie tant bien que mal de me trouver une autre position confortable jusqu'à ce qu'il revienne, un livre en main... Qu'est-ce qu'il compte faire? Lire? Alors que le DVD tourne? Décidément, je ne le comprendrai jamais. Ce type ferait le bonheur d'un psy, je vous jure. Il lui donnerait bien du fil à retordre j'en suis pratiquement certaine. Bon, après tout, je m'en fiche royalement. Ce film est tellement intéressant... Que je m'endors presque sur place. Pourtant il y a de l'action, mais rien à faire, mes yeux se ferment tout seul. Mon dieu, faites que je ne m'endorment pas sur Jane, il pourrait penser que... Oh mon dieu, je n'ose même pas y penser... J'ouvre un œil et constate qu'effectivement, ma tête repose tout contre l'épaule. C'est embarrassant, très embarrassant même, mais je suis tellement bien que je ne bougerai pas d'un poil.
(POV extérieur)
Vous vous demandez certainement ce que fabrique Jane avec son livre, alors que le film se poursuivait à la télé. Une idée géniale venait de germer dans sa tête, et il trouvait que ce moment était propice pour la mettre en pratique. Il faut dire qu'avec Lisbon, à moitié endormie juste à côté de lui, ça lui facilitait le travail. En réalité, il allait subrepticement l'hypnotiser afin d'en savoir davantage, ses réponses de tout à l'heure ne l'ayant pas convaincus. Il s'asseya donc doucement à côté d'elle et se mit à tourner les pages très lentement en parlant d'une voix douce et mélodieuse.
Jane: Comment vous sentez-vous, Lisbon?
Lisbon: Bien, étrangement bien... (dit-elle d'une voix ensommeillée)
Jane: Vous vous sentez toute légère... Laissez-vous aller.. Ne vous débattez pas... Cela va vous faire du bien... Laissez-vous bercer par le film, tout se passe bien, je suis à côté de vous.
La voix douce et chantante du consultant eut tôt fait d'endormir totalement Lisbon. Il poursuivit donc avec la deuxième phase, la plus critique selon lui.
Jane: Vous vous sentez toujours aussi bien, vous n'avez plus envie de sortir de cet état de béatitude, c'est si paisible....
Lisbon, elle, fit un petit signe de tête. Il continua de plus belle
Jane: Écoutez ma voix, il n'y a que ça qui comptera dés à présent. Ne vous inquiétez pas, il ne vous arrivera rien. Je vais commencer à compter très lentement. Arrivé à 10, vous serez encore mieux que maintenant. Je vous demande juste de me faire confiance. Il ne vous arrivera strictement rien... N'oubliez pas, ma voix sera votre guide.
1... Vous êtes parfaitement détendue...
2...
3... Laissez-vous guider...
4...
5...
6...
7...
8....
9... Vous vous sentez de plus en plus légère....
10...Vous vous sentez comment, Lisbon?
Lisbon: Ca va... Je suis si bien....
Jane: Parfait... Vous souvenez-vous de ce lundi passé? Vous avez reçu un appel masqué?
Lisbon: Oui... Oui... Je m'en souviens...
Jane: Qui était ce? Vous en souvenez-vous?
Lisbon: Je... Je ne peux pas en parler, il me l'a fait promettre...
Jane: Qui ça Lisbon? Est-ce l'homme que vous aviez rencontré il y a 2 jours?
Lisbon: Oui, c'est lui...
Jane: Et pourquoi ne veut-il pas que vous en parliez?
Lisbon: Il a dit qu'il me tuerait également si j'en parlais à quelqu'un d'autre.
Jane se sentit tout à coup très mal. C'était comme s'il venait de recevoir un coup de couteau en plein cœur, la douleur en moins. Qui pouvait être cet homme et pourquoi lui faire une telle menace? Il devait absolument savoir la vérité, bien qu'il avait un doute sur son identité. Il devait en avoir le cœur net.
Jane: Quand vous dites "il me tuerait également", est-ce que vous savez si cet homme à déjà tué d'autres personnes auparavant?
Lisbon: Bien sur... Depuis pas mal d'années...
Jane: Comment... Comment le savez vous?
Lisbon: C'est lui qui a tué la jeune femme que j'ai vu ce matin... c'était un message pour me prévenir que si je parlais il me tuerait aussi... La femme me ressemblait... C'était mon portrait...
Tout à coup, Jane serra les poings de rage. C'était lui... John le rouge avait délibérément menacé Lisbon ce matin au téléphone. Il n'arrivait pas à le croire. Pourquoi lui avoir caché une telle chose? Et déjà, pourquoi l'avait elle rencontré ? Que voulait-il exactement obtenir de Lisbon? Trop de questions lui trottait dés à présent dans la tête. Mais dans l'immédiat, il devait rester calme et ne pas oublier que Lisbon était sous hypnose. Il poursuivit donc, profitant de son état de transe.
Jane: J'aimerais savoir une chose... Est-ce que cet homme se fait appeler John le rouge?
Lisbon se raidit tout à coup à l'évocation de ce nom qui faisait frémir. Elle commença presque à trembler de peur et ses paupières papillonnaient. Devant le changement de réaction de sa compagne, Jane garda son sang froid et tenta de la calmer.
Jane: Tout va bien... Calmez-vous... Vous êtes en sécurité... Personne ne peut vous faire de mal, Lisbon... Il veut que vous soyez amis... Je ne sais même pas pourquoi mais ce n'est pas grave.... Je vous protégerai, soyez-en sûre...
Petit à petit, comme rassurée par ces propos apaisants, la jeune femme cessa ses tremblements convulsifs. Elle semblait dormir, ses traits tantôt tendus étaient à présent adoucis. Comme Jane avait à présent toutes les réponses qu'il souhaitait, il expliqua à Lisbon ce qui allait se passer, toujours d'une voix presque angélique. Il ne fallait pas la rudoyer, déjà qu'il l'avait influencée discrètement. Il savait comment elle était, un geste déplacé ou un mot de travers et c'était direct le poing sur le nez. Il avait déjà eu droit à ses coups bien placés auparavant, et pouvait dés lors affirmer que cela faisait un mal de chien.
Jane: Bien... Lisbon... j'aimerais que vous écoutiez ce que j'ai à vous dire... Lorsque je poserai ma main sur votre épaule, vous vous éveillerez très lentement. Ne l'oubliez pas, il ne vous arrivera rien, vous êtes en sécurité. C'est d'accord?
Lisbon: Oui...
Jane respira un grand coup avant de se mettre à hauteur de Lisbon, toujours endormie, et avec d'infinie précaution, pour ne pas la brusquer, mit sa main sur l'épaule. Doucement, ses yeux s'ouvrirent en papillonnant à cause de la lumière vive. Une fois qu'elle se fut habituée à la clarté de la pièce, elle regarda Jane d'une drôle de façon, avec l'air de celle qui se doutait de quelque chose.
A suivre...
Comme toujours, nous vous souhaitons bonne lecture.
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Chapitre 9
Quelques minutes plus tard, je ressors de la salle de bain et enfile mon t-shirt noir fétiche avec le chiffre 14 imprimé dans le dos. Je me sèche ensuite rapidement les cheveux. En y réfléchissant bien, je ne suis même pas certaine de parvenir à regarder tout le film, la fatigue étant toujours bien présente. Je redescends peu après les escaliers et trouve mon beau consultant assis à son aise dans le canapé. Je me dirige vers la cuisine pour chercher du pop-corn sous le regard insistant de Jane et reviens finalement m'installer confortablement à coté de lui alors que ses yeux sont toujours rivés sur moi.
Lisbon: Pourquoi me regardez-vous comme ça? Quelque chose cloche? J'ai un bouton sur le nez? Une tâche sur le front?
Jane: Je trouve simplement que ce t-shirt vous va à merveille. C'est fou quand même, un rien vous habille!
Lisbon: Oh je vous en prie. Il est vieux et pleins de trous... C'est mon pyjama, et je ne m'en séparerai jamais.
Jane: Je ne rigolais pas, je vous trouve plutôt... sexy... Sans vouloir vous faire rougir. N'y voyez rien de mal, c'est juste la vérité.
Wow... Un compliment de Jane. Reste calme, surtout, Tessa... Ne souris pas et surtout... Surtout.... ne rougis pas!! Même si, j'avoue, ça me touche au plus profond de mon être qu'il pense ça de moi, je ne veux pas le laisser comprendre que j'aime son point de vue. Je me retourne et me saisis de la couverture qui se trouvait derrière moi pour la placer sur mes genoux et je démarre le film. Déjà dés le générique, je me colle contre lui malgré moi. Ce geste me met un peu mal à l'aise mais je n'en montre rien. Patrick, lui, n'a même pas l'air de se rendre compte de ce que je viens de faire... Le film proprement dit commence, je me laisse embarquer par les scènes d'action qui défilent jusqu'à ce que, une demi-heure après, Jane prétexta un besoin urgent pour bouger. Pff, j'étais si bien... J'essaie tant bien que mal de me trouver une autre position confortable jusqu'à ce qu'il revienne, un livre en main... Qu'est-ce qu'il compte faire? Lire? Alors que le DVD tourne? Décidément, je ne le comprendrai jamais. Ce type ferait le bonheur d'un psy, je vous jure. Il lui donnerait bien du fil à retordre j'en suis pratiquement certaine. Bon, après tout, je m'en fiche royalement. Ce film est tellement intéressant... Que je m'endors presque sur place. Pourtant il y a de l'action, mais rien à faire, mes yeux se ferment tout seul. Mon dieu, faites que je ne m'endorment pas sur Jane, il pourrait penser que... Oh mon dieu, je n'ose même pas y penser... J'ouvre un œil et constate qu'effectivement, ma tête repose tout contre l'épaule. C'est embarrassant, très embarrassant même, mais je suis tellement bien que je ne bougerai pas d'un poil.
(POV extérieur)
Vous vous demandez certainement ce que fabrique Jane avec son livre, alors que le film se poursuivait à la télé. Une idée géniale venait de germer dans sa tête, et il trouvait que ce moment était propice pour la mettre en pratique. Il faut dire qu'avec Lisbon, à moitié endormie juste à côté de lui, ça lui facilitait le travail. En réalité, il allait subrepticement l'hypnotiser afin d'en savoir davantage, ses réponses de tout à l'heure ne l'ayant pas convaincus. Il s'asseya donc doucement à côté d'elle et se mit à tourner les pages très lentement en parlant d'une voix douce et mélodieuse.
Jane: Comment vous sentez-vous, Lisbon?
Lisbon: Bien, étrangement bien... (dit-elle d'une voix ensommeillée)
Jane: Vous vous sentez toute légère... Laissez-vous aller.. Ne vous débattez pas... Cela va vous faire du bien... Laissez-vous bercer par le film, tout se passe bien, je suis à côté de vous.
La voix douce et chantante du consultant eut tôt fait d'endormir totalement Lisbon. Il poursuivit donc avec la deuxième phase, la plus critique selon lui.
Jane: Vous vous sentez toujours aussi bien, vous n'avez plus envie de sortir de cet état de béatitude, c'est si paisible....
Lisbon, elle, fit un petit signe de tête. Il continua de plus belle
Jane: Écoutez ma voix, il n'y a que ça qui comptera dés à présent. Ne vous inquiétez pas, il ne vous arrivera rien. Je vais commencer à compter très lentement. Arrivé à 10, vous serez encore mieux que maintenant. Je vous demande juste de me faire confiance. Il ne vous arrivera strictement rien... N'oubliez pas, ma voix sera votre guide.
1... Vous êtes parfaitement détendue...
2...
3... Laissez-vous guider...
4...
5...
6...
7...
8....
9... Vous vous sentez de plus en plus légère....
10...Vous vous sentez comment, Lisbon?
Lisbon: Ca va... Je suis si bien....
Jane: Parfait... Vous souvenez-vous de ce lundi passé? Vous avez reçu un appel masqué?
Lisbon: Oui... Oui... Je m'en souviens...
Jane: Qui était ce? Vous en souvenez-vous?
Lisbon: Je... Je ne peux pas en parler, il me l'a fait promettre...
Jane: Qui ça Lisbon? Est-ce l'homme que vous aviez rencontré il y a 2 jours?
Lisbon: Oui, c'est lui...
Jane: Et pourquoi ne veut-il pas que vous en parliez?
Lisbon: Il a dit qu'il me tuerait également si j'en parlais à quelqu'un d'autre.
Jane se sentit tout à coup très mal. C'était comme s'il venait de recevoir un coup de couteau en plein cœur, la douleur en moins. Qui pouvait être cet homme et pourquoi lui faire une telle menace? Il devait absolument savoir la vérité, bien qu'il avait un doute sur son identité. Il devait en avoir le cœur net.
Jane: Quand vous dites "il me tuerait également", est-ce que vous savez si cet homme à déjà tué d'autres personnes auparavant?
Lisbon: Bien sur... Depuis pas mal d'années...
Jane: Comment... Comment le savez vous?
Lisbon: C'est lui qui a tué la jeune femme que j'ai vu ce matin... c'était un message pour me prévenir que si je parlais il me tuerait aussi... La femme me ressemblait... C'était mon portrait...
Tout à coup, Jane serra les poings de rage. C'était lui... John le rouge avait délibérément menacé Lisbon ce matin au téléphone. Il n'arrivait pas à le croire. Pourquoi lui avoir caché une telle chose? Et déjà, pourquoi l'avait elle rencontré ? Que voulait-il exactement obtenir de Lisbon? Trop de questions lui trottait dés à présent dans la tête. Mais dans l'immédiat, il devait rester calme et ne pas oublier que Lisbon était sous hypnose. Il poursuivit donc, profitant de son état de transe.
Jane: J'aimerais savoir une chose... Est-ce que cet homme se fait appeler John le rouge?
Lisbon se raidit tout à coup à l'évocation de ce nom qui faisait frémir. Elle commença presque à trembler de peur et ses paupières papillonnaient. Devant le changement de réaction de sa compagne, Jane garda son sang froid et tenta de la calmer.
Jane: Tout va bien... Calmez-vous... Vous êtes en sécurité... Personne ne peut vous faire de mal, Lisbon... Il veut que vous soyez amis... Je ne sais même pas pourquoi mais ce n'est pas grave.... Je vous protégerai, soyez-en sûre...
Petit à petit, comme rassurée par ces propos apaisants, la jeune femme cessa ses tremblements convulsifs. Elle semblait dormir, ses traits tantôt tendus étaient à présent adoucis. Comme Jane avait à présent toutes les réponses qu'il souhaitait, il expliqua à Lisbon ce qui allait se passer, toujours d'une voix presque angélique. Il ne fallait pas la rudoyer, déjà qu'il l'avait influencée discrètement. Il savait comment elle était, un geste déplacé ou un mot de travers et c'était direct le poing sur le nez. Il avait déjà eu droit à ses coups bien placés auparavant, et pouvait dés lors affirmer que cela faisait un mal de chien.
Jane: Bien... Lisbon... j'aimerais que vous écoutiez ce que j'ai à vous dire... Lorsque je poserai ma main sur votre épaule, vous vous éveillerez très lentement. Ne l'oubliez pas, il ne vous arrivera rien, vous êtes en sécurité. C'est d'accord?
Lisbon: Oui...
Jane respira un grand coup avant de se mettre à hauteur de Lisbon, toujours endormie, et avec d'infinie précaution, pour ne pas la brusquer, mit sa main sur l'épaule. Doucement, ses yeux s'ouvrirent en papillonnant à cause de la lumière vive. Une fois qu'elle se fut habituée à la clarté de la pièce, elle regarda Jane d'une drôle de façon, avec l'air de celle qui se doutait de quelque chose.
A suivre...
Re: Rencontre au sommet ^ (chapitre 16 posté)
J'ai dévoré votre fic hier soir et là je viens de dévorer le dernier chapitre avec un enthousiasme débordant. J'adore vos idées. John le Rouge est vraiment tordu et manipulateur. Et Lisbon qui se laisse embarquer la dedant bien malgré elle et cache tout la situation à Jane. Mais Jane , loin d'être bête, finit par tout découvrir en l'hypnotisant à son insue. J'ai hâte de lire la suite.
MentalistAddict- Flic en uniforme
- Personnage préféré : Jane
Localisation : Dans les bras d'un certain mentalist
Re: Rencontre au sommet ^ (chapitre 16 posté)
Coucou à tous. Voici une fois n'est pas coutume, la suite du jour. Merci à MentalistAddict pour ton message qui nous encourage malgré tout. Merci également à ceux qui suivent tout simplement notre fic. Bonne lecture à tous.
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Chapitre 10
(POV Lisbon)
Mais qu'est-ce qui m'est arrivé? Je me rappelle vaguement avoir somnolé devant le film, puis bizarrement, un voile noir est passé devant mes yeux... Et voilà que je me réveille avec Jane devant moi, qui me regarde fixement... A y regarder de plus près, on dirait.... oui... On dirait qu'il est content.... Mais pourquoi?... Oh non... Je connais trop bien ce regard... J'espère qu'il ne l'a pas fait....
Lisbon: Jane! Qu'est-ce qui s'est passé?
Jane: Rien de bien grave, rassurez-vous!
Lisbon: Arrêtez un peu avec vos airs de celui qui n'a rien fait! Dites-moi ce que vous avez manigancé, et plus vite que ça!
Je le vois pincer ses lèvres, il parait visiblement hésitant. A-t-il peur de me dire ce qu'il vient de se passer? Bon sang, Jane, j'espère que vous n'avez pas remis ça! Pas encore!! A bout, je me redresse et lui fait face d'un air menaçant
Lisbon: Ne me dites pas que vous m'avez encore hypnotisé!
Jane: (levant les mains) D'accord, je ne le vous dirai pas.
Lisbon: JANE!!!! C'est pas le moment de blaguer!
Jane: Ne criez pas ainsi, je ne suis pas sourd. J'aimerais juste comprendre une chose: pourquoi m'avoir caché tout cela?
Lisbon: Je ne vois vraiment pas de quoi vous voulez parler...
Jane: Arrêtez une bonne fois pour toute de me mentir Lisbon! Je sais que vous avez rencontré John le rouge et qu'il vous à demandé d'être son amie... Vous croyez quoi? Que je suis bête? Que je ne vois pas tout le cinéma que vous menez dans mon dos? John le rouge m'appartient, ne l'oubliez pas! Je me suis fait une promesse, il y a huit ans de cela, sur les corps sans vie de ma femme et ma fille: l'attraper coûte que coûte et lui faire payer tous ses crimes.
Et merde, il m'a donc bien hypnotisée encore une fois! J'aurais dû me méfier! Dieu que je déteste être manipulée comme un pantin! Mes yeux fuient à présent ses yeux bleus, je ne sais plus quoi dire, je ne sais plus trop quoi faire, là, maintenant. J'aimerais juste qu'il s'en aille de chez moi, s'en est trop. S'en voulant sans doute, il tente de se rapprocher de moi d'un pas timide et vient même poser sa main droite sur mon épaule. Qu'est-ce qu'il croit? Que par un geste tendre, je vais lui pardonner tout cela? Que nenni! Prête, cette fois, à lui faire de nouveau face, je relève la tête et le regarde droit dans les yeux en lui envoyant un regard ivre de colère. Il se recula alors de quelques pas et baragouina quelque chose:
Jane: Ne vous énervez pas, je veux juste vous aider. Dites-moi juste ce qu'il vous a dit exactement. C'est important pour moi.
Lisbon (retirant vivement sa main de son épaule) Ca suffit! Vous avez été beaucoup trop loin, Jane.
Ma voix se veut calme mais au fond de moi, je me retiens de lui coller mon poing sur le nez une fois encore. Je ne voulais pas lui en parler... Pire... je ne DEVAIS pas en parler à qui que ce soit. Si John le rouge l'apprenais par quelque manière que ce soit, ça serait ma fête! Rien que cette idée me donne la chaire de poule. Bravo, Jane! A vouloir manipuler les gens, vous allez encore vous retrouver une fois de plus seul, à ruminer vos pensées. Mais c'est de votre faute après tout! Je vous jure que je vous tiendrai pour responsable si jamais il vient à me tuer! Je le regarde toujours aussi sèchement, ma fureur ne fait que s'accentuer davantage. Alors, d'un ton sans appel, je lui réponds.
Lisbon: Sortez d'ici tout de suite!
Jane: Lisbon, je veux juste vous aider... vous protéger... n'oubliez pas à qui nous avons à faire! C'est un monstre sans pitié...
Lisbon: Justement, si vous vouliez m'aider, il fallait respecter MON choix: ne pas vouloir en parler... Sortez maintenant! Je ne veux plus vous voir!
Je me dirige d'un pas plus pressant vers la porte d'entrée en tentant de refouler mes larmes. Calme-toi Lisbon, ne craque pas devant lui. N'ayant plus trop le choix, il reprend sa veste qu'il avait posé sur la chaise de mon bureau, se dirige ensuite vers moi, une fois encore, avant de s'arrêter à ma hauteur.
Jane: Ne m'en veuillez pas Lisbon, je voulais juste...
Lisbon: Sortez Jane, sinon je ne réponds plus de rien!
Jane: Lisbon... Je vous en prie...
Lisbon: DEHORS!!!
Sans plus rien ajouter d'autre, il pose sa veste par dessus son épaule et sort donc enfin de l'appartement. Une fois passé le pas de la porte, je referme celle-ci très fort de rage. Il a dépassé les bornes. Il savait très bien qu'il ne devait pas chercher à savoir, pourquoi l'a-t-il fait? Pourquoi? Jane, je te déteste! Tu n'es qu'un gamin puéril, sans cœur! Il voulait m'aider? A quoi? A mourir plus vite? Je t'en balancerais, moi, de l'aide! Un bip attira mon attention. Un message m'attendait sur mon portable. Un message de... John le rouge? Ca y est, avec ma chance, il aura tout découvert... Les mains tremblantes, je prends l'appareil et le lit attentivement.
Un nouveau rendez-vous donné par John le rouge, et ce, demain soir. Je ne sais pas pourquoi mais quelque chose en moi me dit que cette fois, ce n'est pas un rencard tout ce qu'il y a de plus normal. Quoi qu'il en soit, quoi qu'il arrive, j'irai et je l'affronterai. Et puis, j'ai très envie de savoir ce qu'il a à me dire. C'est ainsi, je suis une insatiable curieuse. J'efface le message, dépose le portable sur l'armoire et me rends à la cuisine me préparer une énième tasse de café que je bois à petite gorgée, histoire de me donner du courage. Depuis que j'ai pris connaissance dudit message, j'ai les poils de mes bras qui s'hérissent sans que n'y puissent grand chose.
Une demi-heure plus tard, je me décide à aller me coucher. Déjà minuit 45, dieu que le temps passe vite. Je vérifie que toutes les portes sont fermées à clé, on ne sait jamais avec ce maudit Jane. Il serait bien capable de s'introduire chez moi pour essayer à nouveau de soutirer des infos qu'il n'aurait pas. Une fois cela fait, je monte à l'étage et passe aussitôt à la salle de bain pour me passer un peu d'eau sur le visage. Je prends l'essuie et me regarde longuement dans le miroir. Le reflet qu'il me renvoie me fait peur. Je ne me reconnais pas. Des cernes sous les yeux, les traits fatigués... Ce n'est pas moi... Ou plutôt si... Ce reflet me montre que je devrais arrêter le train de vie que je mène depuis quelques mois. Le peu de sommeil, le café et surtout le stress, sont des facteurs qui auront tôt fait d'avoir le dessus sur moi. Il est temps que je me reprennes en main si je ne veux pas devenir pire que je ne le suis déjà.
A suivre...
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Chapitre 10
(POV Lisbon)
Mais qu'est-ce qui m'est arrivé? Je me rappelle vaguement avoir somnolé devant le film, puis bizarrement, un voile noir est passé devant mes yeux... Et voilà que je me réveille avec Jane devant moi, qui me regarde fixement... A y regarder de plus près, on dirait.... oui... On dirait qu'il est content.... Mais pourquoi?... Oh non... Je connais trop bien ce regard... J'espère qu'il ne l'a pas fait....
Lisbon: Jane! Qu'est-ce qui s'est passé?
Jane: Rien de bien grave, rassurez-vous!
Lisbon: Arrêtez un peu avec vos airs de celui qui n'a rien fait! Dites-moi ce que vous avez manigancé, et plus vite que ça!
Je le vois pincer ses lèvres, il parait visiblement hésitant. A-t-il peur de me dire ce qu'il vient de se passer? Bon sang, Jane, j'espère que vous n'avez pas remis ça! Pas encore!! A bout, je me redresse et lui fait face d'un air menaçant
Lisbon: Ne me dites pas que vous m'avez encore hypnotisé!
Jane: (levant les mains) D'accord, je ne le vous dirai pas.
Lisbon: JANE!!!! C'est pas le moment de blaguer!
Jane: Ne criez pas ainsi, je ne suis pas sourd. J'aimerais juste comprendre une chose: pourquoi m'avoir caché tout cela?
Lisbon: Je ne vois vraiment pas de quoi vous voulez parler...
Jane: Arrêtez une bonne fois pour toute de me mentir Lisbon! Je sais que vous avez rencontré John le rouge et qu'il vous à demandé d'être son amie... Vous croyez quoi? Que je suis bête? Que je ne vois pas tout le cinéma que vous menez dans mon dos? John le rouge m'appartient, ne l'oubliez pas! Je me suis fait une promesse, il y a huit ans de cela, sur les corps sans vie de ma femme et ma fille: l'attraper coûte que coûte et lui faire payer tous ses crimes.
Et merde, il m'a donc bien hypnotisée encore une fois! J'aurais dû me méfier! Dieu que je déteste être manipulée comme un pantin! Mes yeux fuient à présent ses yeux bleus, je ne sais plus quoi dire, je ne sais plus trop quoi faire, là, maintenant. J'aimerais juste qu'il s'en aille de chez moi, s'en est trop. S'en voulant sans doute, il tente de se rapprocher de moi d'un pas timide et vient même poser sa main droite sur mon épaule. Qu'est-ce qu'il croit? Que par un geste tendre, je vais lui pardonner tout cela? Que nenni! Prête, cette fois, à lui faire de nouveau face, je relève la tête et le regarde droit dans les yeux en lui envoyant un regard ivre de colère. Il se recula alors de quelques pas et baragouina quelque chose:
Jane: Ne vous énervez pas, je veux juste vous aider. Dites-moi juste ce qu'il vous a dit exactement. C'est important pour moi.
Lisbon (retirant vivement sa main de son épaule) Ca suffit! Vous avez été beaucoup trop loin, Jane.
Ma voix se veut calme mais au fond de moi, je me retiens de lui coller mon poing sur le nez une fois encore. Je ne voulais pas lui en parler... Pire... je ne DEVAIS pas en parler à qui que ce soit. Si John le rouge l'apprenais par quelque manière que ce soit, ça serait ma fête! Rien que cette idée me donne la chaire de poule. Bravo, Jane! A vouloir manipuler les gens, vous allez encore vous retrouver une fois de plus seul, à ruminer vos pensées. Mais c'est de votre faute après tout! Je vous jure que je vous tiendrai pour responsable si jamais il vient à me tuer! Je le regarde toujours aussi sèchement, ma fureur ne fait que s'accentuer davantage. Alors, d'un ton sans appel, je lui réponds.
Lisbon: Sortez d'ici tout de suite!
Jane: Lisbon, je veux juste vous aider... vous protéger... n'oubliez pas à qui nous avons à faire! C'est un monstre sans pitié...
Lisbon: Justement, si vous vouliez m'aider, il fallait respecter MON choix: ne pas vouloir en parler... Sortez maintenant! Je ne veux plus vous voir!
Je me dirige d'un pas plus pressant vers la porte d'entrée en tentant de refouler mes larmes. Calme-toi Lisbon, ne craque pas devant lui. N'ayant plus trop le choix, il reprend sa veste qu'il avait posé sur la chaise de mon bureau, se dirige ensuite vers moi, une fois encore, avant de s'arrêter à ma hauteur.
Jane: Ne m'en veuillez pas Lisbon, je voulais juste...
Lisbon: Sortez Jane, sinon je ne réponds plus de rien!
Jane: Lisbon... Je vous en prie...
Lisbon: DEHORS!!!
Sans plus rien ajouter d'autre, il pose sa veste par dessus son épaule et sort donc enfin de l'appartement. Une fois passé le pas de la porte, je referme celle-ci très fort de rage. Il a dépassé les bornes. Il savait très bien qu'il ne devait pas chercher à savoir, pourquoi l'a-t-il fait? Pourquoi? Jane, je te déteste! Tu n'es qu'un gamin puéril, sans cœur! Il voulait m'aider? A quoi? A mourir plus vite? Je t'en balancerais, moi, de l'aide! Un bip attira mon attention. Un message m'attendait sur mon portable. Un message de... John le rouge? Ca y est, avec ma chance, il aura tout découvert... Les mains tremblantes, je prends l'appareil et le lit attentivement.
Ma chère Lisbon, J'espère que vous allez bien. J'aimerais vous rencontrer en tête à tête afin de discuter. Venez donc ce vendredi soir, vers 20h, au 3250, Florin Road. Venez seule, c'est très important. N'oubliez pas ce que je vous ai dit il y a deux jours. Au plaisir de vous rencontrer à nouveau. Votre ami, John le rouge.
Un nouveau rendez-vous donné par John le rouge, et ce, demain soir. Je ne sais pas pourquoi mais quelque chose en moi me dit que cette fois, ce n'est pas un rencard tout ce qu'il y a de plus normal. Quoi qu'il en soit, quoi qu'il arrive, j'irai et je l'affronterai. Et puis, j'ai très envie de savoir ce qu'il a à me dire. C'est ainsi, je suis une insatiable curieuse. J'efface le message, dépose le portable sur l'armoire et me rends à la cuisine me préparer une énième tasse de café que je bois à petite gorgée, histoire de me donner du courage. Depuis que j'ai pris connaissance dudit message, j'ai les poils de mes bras qui s'hérissent sans que n'y puissent grand chose.
Une demi-heure plus tard, je me décide à aller me coucher. Déjà minuit 45, dieu que le temps passe vite. Je vérifie que toutes les portes sont fermées à clé, on ne sait jamais avec ce maudit Jane. Il serait bien capable de s'introduire chez moi pour essayer à nouveau de soutirer des infos qu'il n'aurait pas. Une fois cela fait, je monte à l'étage et passe aussitôt à la salle de bain pour me passer un peu d'eau sur le visage. Je prends l'essuie et me regarde longuement dans le miroir. Le reflet qu'il me renvoie me fait peur. Je ne me reconnais pas. Des cernes sous les yeux, les traits fatigués... Ce n'est pas moi... Ou plutôt si... Ce reflet me montre que je devrais arrêter le train de vie que je mène depuis quelques mois. Le peu de sommeil, le café et surtout le stress, sont des facteurs qui auront tôt fait d'avoir le dessus sur moi. Il est temps que je me reprennes en main si je ne veux pas devenir pire que je ne le suis déjà.
A suivre...
Re: Rencontre au sommet ^ (chapitre 16 posté)
Coucou, voici la suite. Déjà le 11e chapitre. On entre enfin dans le feu de l'action
Comme toujours, Lisbon.Jane et moi-même vous souhaitons bonne lecture
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Chapitre 11
Jeudi 18h50
Nous y voilà en ce jour fatidique. Une fois encore au volant ma voiture, partant en direction du 3250, Florin Road. Le stress monte en moi petit à petit. Pour être sincère, je redoute ce nouveau rendez-vous organisé par John le rouge.
Cette journée à été interminable, nous avons réussi à boucler une affaire en une demi journée pour une fois. Encore un mari, certainement blasé, qui a tué sa femme par jalousie. Celui-ci avait découvert qu'elle avait un amant. Sauf que, bien entendu, cet homme n'avait même pas cherché à cacher son meurtre. Un oubli que je qualifierai bien volontiers d'idiot. Il nous a fièrement avoué devant nous que si elle ne l'avait pas trompé, il ne l'aurait jamais tué en disant " comme nous l'avions promis devant dieu, jusqu'à ce que la mort nous sépare!" Dans quel monde vit-on? Je me le demande bien. Enfin, pour une affaire aussi facile que celle-ci, nous n'avons même pas eu besoin de Jane qui, d'ailleurs, était absent aujourd'hui, ainsi que Van Pelt. Je me demande d'ailleurs bien pourquoi. D'un autre coté, ça m'a évité de devoir lui parler, je n'en avais pas du tout envie. Il m'a tellement déçue hier que je ne souhaitais pas le voir aujourd'hui. Il aurait sûrement cherché à me poser d'autres questions. Je suis sûre et certaine qu'il aurait fini par deviner que j'avais rendez-vous avec son pire ennemi ce soir même. Perdue dans mes pensées, je manque de peu de percuter une voiture qui venait en sens inverse. Seul son coup de klaxon réussis à me sortir de ma léthargie et me faire me rendre compte que je ne regardais qu'à moitié la route devant moi. Reprends-toi Teresa, tu fais vraiment n'importe quoi, ces jours ci!
Environ une heure plus tard, je me gare devant cette maison perdue dans un quartier mal famé de la périphérie de Sacramento. Cette fois-ci, je vérifie que j'ai bien serré le frein à main avant de couper le contact. J'observe ensuite la maison un court instant. Pas une seule source lumineuse ni à l'intérieur, ni dans la rue. Le quartier est,, quant à lui, en partie plongé dans la pénombre. Une longue barrière blanche longe la maison, je peux y voir des caisses oubliées, trempées et défaites par la pluie. Presque toutes les vitres de cette bicoque sont brisées, la porte d'entrée, elle, est entre ouverte. Allez courage, tu n'as pas le choix, quand faut y aller, faut y aller. Je sors donc de mon véhicule et referme la portière. Je vérifie avoir bien pris mon arme de service au cas où, ainsi qu'une lampe torche si je veux voir où je m'aventure vu que la maison est plongée dans le noir le plus complet. J'avance avec prudence vers la bâtisse lugubre et j'ouvre la porte d'entrée qui lâche un grincement digne des meilleurs films d'horreur. Je m'avance encore, la peur au ventre de trouver John le rouge. Les seuls bruits que l'on peut entendre sont celles du plancher qui craque sous chacun de mes pas ainsi que ma respiration qui s'accélère au fur et à mesure que je parcours la maison. Soudain, la voix si reconnaissable du tueur au smiley résonna dans la pièce où je me trouvais. Cela provenait certainement d'un micro qu'il avait dissimulé quelque part. Je tressaillis de frayeur.
John le rouge: Je vous souhaite la bienvenue dans mon humble demeure, ma chère Teresa. Oh mais pourquoi avoir amené votre arme avec vous? Entre ami, nous n'avons pas besoin de ces gadgets...
Lisbon: (imperturbable) Je suis là! Qu'avez-vous à me dire?
RJ: Tout d'abord, faites-moi un petit plaisir, si vous le voulez bien.
Lisbon: Dites toujours et je verrai.
RJ: Voyez-vous le vieux meuble situé dans le coin de la pièce?
Me sentant étrangement observée, je fis mine de chercher ledit meuble et le trouva bien vite. Forcément, toute la baraque était vide. Je m'y rendis et attendit que ce connard poursuive.
RJ: Bien! Déposez-le dans le tiroir.
Lisbon: Pourquoi? Vous avez peur que je vous tire dessus?
RJ: Je n'aime tout simplement pas discuter avec quelqu'un qui porte quelque arme que ce soit sur lui. Et puis, vous ne risquez rien, je veux juste discuter avec vous. Vous avez ma parole.
Lisbon: Alors montrez-vous que l'on en finisse une bonne fois pour toute!
RJ: Non, c'est vous qui allez venir à moi. Prenez la porte à votre droite et suivez le petit couloir. Vous y verrez une autre porte face à vous. J'y serai. Je vous attends.
Lisbon: (la voix légèrement tremblante) D'accord.
Je m'apprêtais à rejoindre la porte lorsque la voix sourde de cet imbécile retentit à nouveau, me faisant une fois de plus sursauter. Franchement j'ai horreur de ça. John, tu as de la chance de ne pas te trouver devant moi, je t'aurais bien volontiers démoli ta face. Pour l'heure, pas question de coups ou de quoi que ce soit.
RJ: Teresa!!
Lisbon: Quoi?
RJ: Votre arme! Vous pensiez que je ne vous avais pas vue?
Lisbon: Non... Bien sur que non... Qu'allez-vous chercher là?
Et merde. Mon plan est tombé à l'eau. N'ayant aucun autre choix, je me vis dans l'obligation de déposer mon arme dans le tiroir. Heureusement que j'avais prévu un couteau, subrepticement caché dans ma bottine. J'espère juste qu'il ne me fouillera pas, sinon je suis mal. Avec cet ordure, il fallait s'attendre à tout et surtout, rester méfiant quoi qu'il arrive. Il pouvait s'agir d'un piège tout comme il pouvait s'agir d'une vérité pure et simple. Ce qui dans le cas de John le rouge, serait étonnant de sa part.
Comme toujours, Lisbon.Jane et moi-même vous souhaitons bonne lecture
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Chapitre 11
Jeudi 18h50
Nous y voilà en ce jour fatidique. Une fois encore au volant ma voiture, partant en direction du 3250, Florin Road. Le stress monte en moi petit à petit. Pour être sincère, je redoute ce nouveau rendez-vous organisé par John le rouge.
Cette journée à été interminable, nous avons réussi à boucler une affaire en une demi journée pour une fois. Encore un mari, certainement blasé, qui a tué sa femme par jalousie. Celui-ci avait découvert qu'elle avait un amant. Sauf que, bien entendu, cet homme n'avait même pas cherché à cacher son meurtre. Un oubli que je qualifierai bien volontiers d'idiot. Il nous a fièrement avoué devant nous que si elle ne l'avait pas trompé, il ne l'aurait jamais tué en disant " comme nous l'avions promis devant dieu, jusqu'à ce que la mort nous sépare!" Dans quel monde vit-on? Je me le demande bien. Enfin, pour une affaire aussi facile que celle-ci, nous n'avons même pas eu besoin de Jane qui, d'ailleurs, était absent aujourd'hui, ainsi que Van Pelt. Je me demande d'ailleurs bien pourquoi. D'un autre coté, ça m'a évité de devoir lui parler, je n'en avais pas du tout envie. Il m'a tellement déçue hier que je ne souhaitais pas le voir aujourd'hui. Il aurait sûrement cherché à me poser d'autres questions. Je suis sûre et certaine qu'il aurait fini par deviner que j'avais rendez-vous avec son pire ennemi ce soir même. Perdue dans mes pensées, je manque de peu de percuter une voiture qui venait en sens inverse. Seul son coup de klaxon réussis à me sortir de ma léthargie et me faire me rendre compte que je ne regardais qu'à moitié la route devant moi. Reprends-toi Teresa, tu fais vraiment n'importe quoi, ces jours ci!
Environ une heure plus tard, je me gare devant cette maison perdue dans un quartier mal famé de la périphérie de Sacramento. Cette fois-ci, je vérifie que j'ai bien serré le frein à main avant de couper le contact. J'observe ensuite la maison un court instant. Pas une seule source lumineuse ni à l'intérieur, ni dans la rue. Le quartier est,, quant à lui, en partie plongé dans la pénombre. Une longue barrière blanche longe la maison, je peux y voir des caisses oubliées, trempées et défaites par la pluie. Presque toutes les vitres de cette bicoque sont brisées, la porte d'entrée, elle, est entre ouverte. Allez courage, tu n'as pas le choix, quand faut y aller, faut y aller. Je sors donc de mon véhicule et referme la portière. Je vérifie avoir bien pris mon arme de service au cas où, ainsi qu'une lampe torche si je veux voir où je m'aventure vu que la maison est plongée dans le noir le plus complet. J'avance avec prudence vers la bâtisse lugubre et j'ouvre la porte d'entrée qui lâche un grincement digne des meilleurs films d'horreur. Je m'avance encore, la peur au ventre de trouver John le rouge. Les seuls bruits que l'on peut entendre sont celles du plancher qui craque sous chacun de mes pas ainsi que ma respiration qui s'accélère au fur et à mesure que je parcours la maison. Soudain, la voix si reconnaissable du tueur au smiley résonna dans la pièce où je me trouvais. Cela provenait certainement d'un micro qu'il avait dissimulé quelque part. Je tressaillis de frayeur.
John le rouge: Je vous souhaite la bienvenue dans mon humble demeure, ma chère Teresa. Oh mais pourquoi avoir amené votre arme avec vous? Entre ami, nous n'avons pas besoin de ces gadgets...
Lisbon: (imperturbable) Je suis là! Qu'avez-vous à me dire?
RJ: Tout d'abord, faites-moi un petit plaisir, si vous le voulez bien.
Lisbon: Dites toujours et je verrai.
RJ: Voyez-vous le vieux meuble situé dans le coin de la pièce?
Me sentant étrangement observée, je fis mine de chercher ledit meuble et le trouva bien vite. Forcément, toute la baraque était vide. Je m'y rendis et attendit que ce connard poursuive.
RJ: Bien! Déposez-le dans le tiroir.
Lisbon: Pourquoi? Vous avez peur que je vous tire dessus?
RJ: Je n'aime tout simplement pas discuter avec quelqu'un qui porte quelque arme que ce soit sur lui. Et puis, vous ne risquez rien, je veux juste discuter avec vous. Vous avez ma parole.
Lisbon: Alors montrez-vous que l'on en finisse une bonne fois pour toute!
RJ: Non, c'est vous qui allez venir à moi. Prenez la porte à votre droite et suivez le petit couloir. Vous y verrez une autre porte face à vous. J'y serai. Je vous attends.
Lisbon: (la voix légèrement tremblante) D'accord.
Je m'apprêtais à rejoindre la porte lorsque la voix sourde de cet imbécile retentit à nouveau, me faisant une fois de plus sursauter. Franchement j'ai horreur de ça. John, tu as de la chance de ne pas te trouver devant moi, je t'aurais bien volontiers démoli ta face. Pour l'heure, pas question de coups ou de quoi que ce soit.
RJ: Teresa!!
Lisbon: Quoi?
RJ: Votre arme! Vous pensiez que je ne vous avais pas vue?
Lisbon: Non... Bien sur que non... Qu'allez-vous chercher là?
Et merde. Mon plan est tombé à l'eau. N'ayant aucun autre choix, je me vis dans l'obligation de déposer mon arme dans le tiroir. Heureusement que j'avais prévu un couteau, subrepticement caché dans ma bottine. J'espère juste qu'il ne me fouillera pas, sinon je suis mal. Avec cet ordure, il fallait s'attendre à tout et surtout, rester méfiant quoi qu'il arrive. Il pouvait s'agir d'un piège tout comme il pouvait s'agir d'une vérité pure et simple. Ce qui dans le cas de John le rouge, serait étonnant de sa part.
Re: Rencontre au sommet ^ (chapitre 16 posté)
Hello tout le monde, voila la suite. On approche tout doucement de la fin. Mais que va-t-il arriver à Lisbon? Vous le saurez en lisant ce nouveau chapitre. Bonne lecture à vous tous.
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Chapitre 12
Je me dirige ensuite d'un pas décidé vers la porte de droite, l'ouvrit et constata qu'il y avait bien un couloir sombre et lugubre juste derrière. Sans peur ou presque, je le suivis sur une centaine de mètre. Une seconde porte me barra le passage. C'était là qu'il m'attendait. Je souffla un bon coup et l'ouvrit très lentement, tous mes sens en alerte. L'intérieur était là aussi sombre. Il n'y avait personne, c'était bizarre. J'entre en regardant partout... Soudain, quelqu'un me plaque brutalement au sol. Salaud! Il se cachait derrière la porte! J'aurais dû y regarder également, mais va savoir pourquoi, je ne l'ai pas fait. Je me débattit autant que je le pouvais mais rien à faire, ce mec avait une poigne de fer. Il me serrait tellement les bras dans le dos que j'en ai eu mal. Et évidemment pas question de crier. De un, il n'y a personne à cette heure-ci dans les rues, et deuxio, ça lui montrerait que j'ai peur. Alors, je continue à me contorsionner même si cela ne sert à rien. Montrer que je ne me soumettrai pas est la seule chose à faire. C'est ce que je fis jusqu'à ce qu'un grand coup à la tête me mette hors de combat. La clarté laissa la place à la noirceur la plus totale.
Un peu plus tard, je me réveilla avec un affreux mal de crâne. Ma vision, d'abord floue, se rétabli peu à peu. J’essayais alors de bouger avant de me rendre compte que c'était mission impossible. Non seulement mes mains étaient solidement attachée dans mon dos mais également mes pieds. Un bâillon était enfoncé quant à lui dans ma bouche, m'empêchant de brailler. Comme si j'allais crier. C'est mal me connaître. Je relève la tête et constate que l'homme devant moi me fixait intensément. Si je n'avais pas cette muselière, je pourrais lui dire d'arrêter de me regarder de cette manière, il ne me fait aucunement peur.. Après un long moment de silence, il prit enfin la parole. J'ai hâte de savoir ce qu'il a à me dire... Même si je sais dores et déjà quel sera le sujet de notre discussion.
John le rouge: Vous savez que vous m'avez fait beaucoup de peine? Vous n'auriez pas du parler à Jane de notre rendez vous... Ni à vos agents d'ailleurs. Nous avions un accord et vous ne l'avez pas respecté. Je n'aime pas trop ça, agent Lisbon...
Comment sait-il tout cela? Comment peut-il être au courant que Jane m'a fait cracher le morceau? Il se rapprocha de moi lentement. Je commence à paniquer... mais il ne fait heureusement qu'enlever ce tissus qui m'empêche de respirer. Il n'y a plus qu'à jouer une fois de plus la comédie. Il ne sera pas dit que je me laisserai faire. Prisonnière ou pas, je me montrerai forte.
Lisbon: Je... Je ne l'ai pas fait exprès... Jane m'a...
John le rouge: (lui coupant la parole) ...hypnotisée... Je sais! Vous auriez dû vous méfier de lui. Vous devriez savoir depuis le temps qu'il agit toujours dans le dos des gens...
Lisbon: Un peu comme vous en ce moment...
Oups! C'est sorti tout seul... Qu'est-ce qui m'a pris? Je perçois un léger grincement de dent et ensuite un rire noir. Une fois de plus, je n'ai pas le temps de comprendre ce qu'il se passe. Je me retrouve au sol, il m'écrase de tout son poids et me menace maintenant d'une lame tranchante sous la gorge. Je tente par tous les moyens de me défendre mais sa force n'est pas comparable à la mienne. Il réussit finalement à m'immobiliser totalement. Comment vais-je me sortir de ce pétrin?? Réfléchis, Tess. Il y a bien un moyen, nom d'une pipe. Tu ne vas pas te laisser tuer toi aussi par ce sadique non?
John le rouge: J'ai pourtant souhaité devenir votre ami. Je vous ai accordé toute ma confiance mais vous m'avez trahie... Vous me décevez énormément, vous allez donc devoir en payer les conséquences.
Je me doutais qu'il allait me parler de confiance et de trahison. Tu pensais m'avoir mais finalement, c'est toi qui a été dupé. Pauvre con! Pour l'heure, je dois tout faire pour me libérer de ce monstre. Il est temps pour moi de lui balancer toute la vérité. Et tant pis pour ce qu'il m'arrivera. De toute façon, dans l'état actuel des choses, je n'ai pas trop le choix, et puis, jouer la comédie ne me sers plus à rien.
Lisbon: Vous croyiez quoi? Que je serais votre amie? Si j'ai fait tout ça, c'était uniquement pour aider mon ami, Patrick Jane. Je me suis joué de vous et je dois dire que ça m'a bien amusé. Au fait, petite question... Qu'est-ce que ça vous fait de m'avoir, espèce de sadique? Vous prenez votre pied? Oh... que je suis bête, bien sûr que vous prenez du plaisir... Ca été le cas quand vous avez tué Angela et Charlotte... Vous ne changerez jamais, John. Le seul sort que vous méritez est la mort.
Il s'approche de moi en sortant de sa poche un long couteau. Je sens qu’il presse un peu plus la lame contre ma gorge, au point de sentir un léger filet de sang couler tout au long. Je crois que j'ai bel et bien réussi à l'énerver. Je ne peux retenir une grimace de douleur, mon souffle s’accélère, la panique m’envahis même si je tente de prouver le contraire.
John le rouge: Si j'étais vous, je ne chercherais pas à m’énerver davantage., sinon je prendrais vraiment du plaisir avec vous comme je l’ai fais avec toutes ces femmes qui vous ont donné du travail depuis plus de 10 ans. Cette fois-ci, ce cher Patrick devrait enquêter sur un dossier portant son nom… Dites-vous que la mort vous attends aussi mais sûrement plus tôt que vous ne l’aviez imaginé. Vous pensez vraiment aider votre cher ami si je vous tue?
Lisbon: Vous voulez la vérité? Très bien... Je préfère que ce soit moi plutôt que lui. Je donnerais ma vie pour qu'il ait enfin la paix, enfoiré.
John le rouge: Je ne le sais que trop bien... Tout le monde ne l’a peut-être pas remarqué dans votre entourage, mais moi je sais... je l'ai vu à vos yeux que vous êtes amoureuse de Patrick. Et puis après tout, si le fait de vous tuer vous arrange, je ne vois pas pourquoi je me gênerais dans ce cas.
Lisbon: Et bien qu'attendez-vous? Allez-y, mais de toute façon, vous n'irez pas bien loin, ordure. A l'heure qu'il est, je suis certaine que mon équipe est en route.
Je ferme aussitôt les yeux en respirant profondément. Vu ses dernières paroles, je sais que mes dernières minutes ne seront pas les plus belles… C'est ainsi. Je l'ai voulu, j'assumerai donc mes choix.
A suivre...
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Chapitre 12
Je me dirige ensuite d'un pas décidé vers la porte de droite, l'ouvrit et constata qu'il y avait bien un couloir sombre et lugubre juste derrière. Sans peur ou presque, je le suivis sur une centaine de mètre. Une seconde porte me barra le passage. C'était là qu'il m'attendait. Je souffla un bon coup et l'ouvrit très lentement, tous mes sens en alerte. L'intérieur était là aussi sombre. Il n'y avait personne, c'était bizarre. J'entre en regardant partout... Soudain, quelqu'un me plaque brutalement au sol. Salaud! Il se cachait derrière la porte! J'aurais dû y regarder également, mais va savoir pourquoi, je ne l'ai pas fait. Je me débattit autant que je le pouvais mais rien à faire, ce mec avait une poigne de fer. Il me serrait tellement les bras dans le dos que j'en ai eu mal. Et évidemment pas question de crier. De un, il n'y a personne à cette heure-ci dans les rues, et deuxio, ça lui montrerait que j'ai peur. Alors, je continue à me contorsionner même si cela ne sert à rien. Montrer que je ne me soumettrai pas est la seule chose à faire. C'est ce que je fis jusqu'à ce qu'un grand coup à la tête me mette hors de combat. La clarté laissa la place à la noirceur la plus totale.
Un peu plus tard, je me réveilla avec un affreux mal de crâne. Ma vision, d'abord floue, se rétabli peu à peu. J’essayais alors de bouger avant de me rendre compte que c'était mission impossible. Non seulement mes mains étaient solidement attachée dans mon dos mais également mes pieds. Un bâillon était enfoncé quant à lui dans ma bouche, m'empêchant de brailler. Comme si j'allais crier. C'est mal me connaître. Je relève la tête et constate que l'homme devant moi me fixait intensément. Si je n'avais pas cette muselière, je pourrais lui dire d'arrêter de me regarder de cette manière, il ne me fait aucunement peur.. Après un long moment de silence, il prit enfin la parole. J'ai hâte de savoir ce qu'il a à me dire... Même si je sais dores et déjà quel sera le sujet de notre discussion.
John le rouge: Vous savez que vous m'avez fait beaucoup de peine? Vous n'auriez pas du parler à Jane de notre rendez vous... Ni à vos agents d'ailleurs. Nous avions un accord et vous ne l'avez pas respecté. Je n'aime pas trop ça, agent Lisbon...
Comment sait-il tout cela? Comment peut-il être au courant que Jane m'a fait cracher le morceau? Il se rapprocha de moi lentement. Je commence à paniquer... mais il ne fait heureusement qu'enlever ce tissus qui m'empêche de respirer. Il n'y a plus qu'à jouer une fois de plus la comédie. Il ne sera pas dit que je me laisserai faire. Prisonnière ou pas, je me montrerai forte.
Lisbon: Je... Je ne l'ai pas fait exprès... Jane m'a...
John le rouge: (lui coupant la parole) ...hypnotisée... Je sais! Vous auriez dû vous méfier de lui. Vous devriez savoir depuis le temps qu'il agit toujours dans le dos des gens...
Lisbon: Un peu comme vous en ce moment...
Oups! C'est sorti tout seul... Qu'est-ce qui m'a pris? Je perçois un léger grincement de dent et ensuite un rire noir. Une fois de plus, je n'ai pas le temps de comprendre ce qu'il se passe. Je me retrouve au sol, il m'écrase de tout son poids et me menace maintenant d'une lame tranchante sous la gorge. Je tente par tous les moyens de me défendre mais sa force n'est pas comparable à la mienne. Il réussit finalement à m'immobiliser totalement. Comment vais-je me sortir de ce pétrin?? Réfléchis, Tess. Il y a bien un moyen, nom d'une pipe. Tu ne vas pas te laisser tuer toi aussi par ce sadique non?
John le rouge: J'ai pourtant souhaité devenir votre ami. Je vous ai accordé toute ma confiance mais vous m'avez trahie... Vous me décevez énormément, vous allez donc devoir en payer les conséquences.
Je me doutais qu'il allait me parler de confiance et de trahison. Tu pensais m'avoir mais finalement, c'est toi qui a été dupé. Pauvre con! Pour l'heure, je dois tout faire pour me libérer de ce monstre. Il est temps pour moi de lui balancer toute la vérité. Et tant pis pour ce qu'il m'arrivera. De toute façon, dans l'état actuel des choses, je n'ai pas trop le choix, et puis, jouer la comédie ne me sers plus à rien.
Lisbon: Vous croyiez quoi? Que je serais votre amie? Si j'ai fait tout ça, c'était uniquement pour aider mon ami, Patrick Jane. Je me suis joué de vous et je dois dire que ça m'a bien amusé. Au fait, petite question... Qu'est-ce que ça vous fait de m'avoir, espèce de sadique? Vous prenez votre pied? Oh... que je suis bête, bien sûr que vous prenez du plaisir... Ca été le cas quand vous avez tué Angela et Charlotte... Vous ne changerez jamais, John. Le seul sort que vous méritez est la mort.
Il s'approche de moi en sortant de sa poche un long couteau. Je sens qu’il presse un peu plus la lame contre ma gorge, au point de sentir un léger filet de sang couler tout au long. Je crois que j'ai bel et bien réussi à l'énerver. Je ne peux retenir une grimace de douleur, mon souffle s’accélère, la panique m’envahis même si je tente de prouver le contraire.
John le rouge: Si j'étais vous, je ne chercherais pas à m’énerver davantage., sinon je prendrais vraiment du plaisir avec vous comme je l’ai fais avec toutes ces femmes qui vous ont donné du travail depuis plus de 10 ans. Cette fois-ci, ce cher Patrick devrait enquêter sur un dossier portant son nom… Dites-vous que la mort vous attends aussi mais sûrement plus tôt que vous ne l’aviez imaginé. Vous pensez vraiment aider votre cher ami si je vous tue?
Lisbon: Vous voulez la vérité? Très bien... Je préfère que ce soit moi plutôt que lui. Je donnerais ma vie pour qu'il ait enfin la paix, enfoiré.
John le rouge: Je ne le sais que trop bien... Tout le monde ne l’a peut-être pas remarqué dans votre entourage, mais moi je sais... je l'ai vu à vos yeux que vous êtes amoureuse de Patrick. Et puis après tout, si le fait de vous tuer vous arrange, je ne vois pas pourquoi je me gênerais dans ce cas.
Lisbon: Et bien qu'attendez-vous? Allez-y, mais de toute façon, vous n'irez pas bien loin, ordure. A l'heure qu'il est, je suis certaine que mon équipe est en route.
Je ferme aussitôt les yeux en respirant profondément. Vu ses dernières paroles, je sais que mes dernières minutes ne seront pas les plus belles… C'est ainsi. Je l'ai voulu, j'assumerai donc mes choix.
A suivre...
Re: Rencontre au sommet ^ (chapitre 16 posté)
Hello, avant toute chose, merci pour vos visites. Voici la suite du jour. Bonne lecture. N'hésitez pas à laissez une trace par un commentaire.
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Chapitre 13
(POV extérieur)
A quelques kilomètres de là, Jane se cramponnait comme un acharné à la poignée de la voiture située à droite au dessus de sa tête. Grâce, qui était au volant, enchaînait les excès de vitesse pour tenter d’arriver le plus rapidement possible là où son GPS le lui indiquait. En réalité, Jane et Grace avaient été absents toute la journée pour une raison bien précise, ils avaient placés un récepteur sur la voiture de Lisbon. Jane, qui sentait au plus profond de lui que quelque chose de grave risquait de se produire, avait demandé de l’aide à la jeune femme pour pouvoir surveiller Lisbon en cas de problème. Il était effrayé et inquiet, effrayé d'une part par la conduite nerveuse de Grace et inquiet d'autre part pour Lisbon. Cela faisait maintenant vingt bonnes minutes que sa voiture ne roulait plus et à écouter la rouquine, l’endroit où elle se trouvait était un quartier à l’abandon et très mal fréquenté. Cette information ne le rassura pas du tout, que du contraire. Il demanda à sa collègue d'aller plus vite. Ce qu'elle fit d'office. Ils arrivèrent moins de cinq minutes plus tard et se garèrent derrière la Mustang de Teresa.
Van Pelt: Nous y sommes. D'après les informations, c'est bien l'endroit. Qu'est-ce que c'est lugubre.
Jane: Voilà le 3250... Elle est à l'intérieur...
Van Pelt: Jane... Tu crois que... Que Lisbon a.... A été tuée?
Jane: Je ne sais pas, et je ne l'espère pas... S'il ose toucher à un seul de ses cheveux, je lui ferai payer.
Le consultant et l'agent montèrent les quelques marches menant au perron, ouvrirent la porte et Grace, qui était armée, entra la première en visant partout, suivie de peu par Jane. Juste à ce moment-là, un cri horrible retentit. Celui de Lisbon. Il n'en fallut pas plus au blondinet pour se précipiter vers l'endroit d'où venait le hurlement. Heureusement, Van Pelt était là pour l'empêcher de faire des bêtises. Elle le retint par le bras en lui faisant signe de se taire. Il était hors de question qu'ils se fassent repérer.
Van Pelt: Tu veux sauver Lisbon, oui ou non?
Jane: Bien sur, mais tu as entendu comme moi ce cri? C'était elle, Grace... Et rien qu'a savoir qu'il lui a fait du mal, je ne ressens que colère et frustration...
Van Pelt: Je sais, Jane, mais prends ton mal en patience, nous ne devons pas nous montrer. Rigsby et Cho ne traîneront pas.
Un second hurlement, plus déchirant encore, retentit dans la pièce. Lisbon souffrait le martyr, c'était un fait.
Jane: Ordure!!
Van Pelt: Calme-toi... Je t'en prie....
Le silence se fit enfin. Plus aucun cri ne se fit entendre. Cela inquiéta fortement le consultant. Seul un bruit de sirène de police se fit entendre au loin suivi peu après par un bruit de carreau brisé. Jane, sans plus attendre, monta les marches deux par deux, trop inquiet de ce silence si pesant juste après avoir entendu Lisbon hurler par deux fois. Une fois parvenu à l’étage, il parcourut les pièces les unes après les autres, Van Pelt à ses cotés. Celle-ci, l’arme à la main, ouvrit la dernière porte dans le fond du couloir et ne put retenir un petit cri de frayeur. Le consultant l’entendit immédiatement et se précipita vers elle. quand il fut dans l’embrasure de la porte, il découvrit la scène qui le ramena des années en arrière. Un smiley fait de sang trônait fièrement sur le mur droit devant lui, le seul éclairage de la pièce étant dirigé vers ce monstrueux symbole. Son regard se posa ensuite sur la jeune femme étendue juste en dessous de ce dernier. Son sang ne fit qu’un tour. Sans perdre un seul instant, il se précipita vers Lisbon sans savoir retenir un «non» presque imperceptible mais néanmoins plein de tristesse. Il se tourna vers la rouquine, l'air paniqué.
Jane: Grace, appelle les secours, vite!!! Elle a besoin de soins urgents!
Le souffle coupé, elle rangea son arme et se saisit de son téléphone à toute vitesse. Elle resta en ligne avec les secours pour qu’ils arrivent au plus vite sur place. Alors que Jane tentait toujours de se convaincre que son amie n’était pas morte, deux coups de feu retentirent. Jane lui, ne l'avait pas remarqué. Tout ce qui lui importait en ce moment précis, c'est de ne pas cesser de parler à la jeune femme. Il devait tout tenter pour la maintenir éveillée.
Jane: Teresa... Reste avec moi!... Je t’en prie!! Teresa!!!! Je ne veux pas te perdre...
A suivre...
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Chapitre 13
(POV extérieur)
A quelques kilomètres de là, Jane se cramponnait comme un acharné à la poignée de la voiture située à droite au dessus de sa tête. Grâce, qui était au volant, enchaînait les excès de vitesse pour tenter d’arriver le plus rapidement possible là où son GPS le lui indiquait. En réalité, Jane et Grace avaient été absents toute la journée pour une raison bien précise, ils avaient placés un récepteur sur la voiture de Lisbon. Jane, qui sentait au plus profond de lui que quelque chose de grave risquait de se produire, avait demandé de l’aide à la jeune femme pour pouvoir surveiller Lisbon en cas de problème. Il était effrayé et inquiet, effrayé d'une part par la conduite nerveuse de Grace et inquiet d'autre part pour Lisbon. Cela faisait maintenant vingt bonnes minutes que sa voiture ne roulait plus et à écouter la rouquine, l’endroit où elle se trouvait était un quartier à l’abandon et très mal fréquenté. Cette information ne le rassura pas du tout, que du contraire. Il demanda à sa collègue d'aller plus vite. Ce qu'elle fit d'office. Ils arrivèrent moins de cinq minutes plus tard et se garèrent derrière la Mustang de Teresa.
Van Pelt: Nous y sommes. D'après les informations, c'est bien l'endroit. Qu'est-ce que c'est lugubre.
Jane: Voilà le 3250... Elle est à l'intérieur...
Van Pelt: Jane... Tu crois que... Que Lisbon a.... A été tuée?
Jane: Je ne sais pas, et je ne l'espère pas... S'il ose toucher à un seul de ses cheveux, je lui ferai payer.
Le consultant et l'agent montèrent les quelques marches menant au perron, ouvrirent la porte et Grace, qui était armée, entra la première en visant partout, suivie de peu par Jane. Juste à ce moment-là, un cri horrible retentit. Celui de Lisbon. Il n'en fallut pas plus au blondinet pour se précipiter vers l'endroit d'où venait le hurlement. Heureusement, Van Pelt était là pour l'empêcher de faire des bêtises. Elle le retint par le bras en lui faisant signe de se taire. Il était hors de question qu'ils se fassent repérer.
Van Pelt: Tu veux sauver Lisbon, oui ou non?
Jane: Bien sur, mais tu as entendu comme moi ce cri? C'était elle, Grace... Et rien qu'a savoir qu'il lui a fait du mal, je ne ressens que colère et frustration...
Van Pelt: Je sais, Jane, mais prends ton mal en patience, nous ne devons pas nous montrer. Rigsby et Cho ne traîneront pas.
Un second hurlement, plus déchirant encore, retentit dans la pièce. Lisbon souffrait le martyr, c'était un fait.
Jane: Ordure!!
Van Pelt: Calme-toi... Je t'en prie....
Le silence se fit enfin. Plus aucun cri ne se fit entendre. Cela inquiéta fortement le consultant. Seul un bruit de sirène de police se fit entendre au loin suivi peu après par un bruit de carreau brisé. Jane, sans plus attendre, monta les marches deux par deux, trop inquiet de ce silence si pesant juste après avoir entendu Lisbon hurler par deux fois. Une fois parvenu à l’étage, il parcourut les pièces les unes après les autres, Van Pelt à ses cotés. Celle-ci, l’arme à la main, ouvrit la dernière porte dans le fond du couloir et ne put retenir un petit cri de frayeur. Le consultant l’entendit immédiatement et se précipita vers elle. quand il fut dans l’embrasure de la porte, il découvrit la scène qui le ramena des années en arrière. Un smiley fait de sang trônait fièrement sur le mur droit devant lui, le seul éclairage de la pièce étant dirigé vers ce monstrueux symbole. Son regard se posa ensuite sur la jeune femme étendue juste en dessous de ce dernier. Son sang ne fit qu’un tour. Sans perdre un seul instant, il se précipita vers Lisbon sans savoir retenir un «non» presque imperceptible mais néanmoins plein de tristesse. Il se tourna vers la rouquine, l'air paniqué.
Jane: Grace, appelle les secours, vite!!! Elle a besoin de soins urgents!
Le souffle coupé, elle rangea son arme et se saisit de son téléphone à toute vitesse. Elle resta en ligne avec les secours pour qu’ils arrivent au plus vite sur place. Alors que Jane tentait toujours de se convaincre que son amie n’était pas morte, deux coups de feu retentirent. Jane lui, ne l'avait pas remarqué. Tout ce qui lui importait en ce moment précis, c'est de ne pas cesser de parler à la jeune femme. Il devait tout tenter pour la maintenir éveillée.
Jane: Teresa... Reste avec moi!... Je t’en prie!! Teresa!!!! Je ne veux pas te perdre...
A suivre...
Re: Rencontre au sommet ^ (chapitre 16 posté)
Wouah!! J'ai tout lu d'une traite!! C'est trop génial!! Franchement j'attend la suite avec impatience!!!!!!!!!!!!
cams34- Livreur de Pizza
- Personnage préféré : Teresa Lisbon <3
Loisirs : équitation, piano et Jisbonneuse!!!
Localisation : Au CBI avec Lisbon!!!
Re: Rencontre au sommet ^ (chapitre 16 posté)
Hello voici la suite les amis... Et comme toujours, merci à vous pour vos visite.
cams34, merci pour ton commentaire, et nous sommes ravies de savoir que l'histoire te plaise tant
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Chapitre 14
(POV Lisbon)
Ce dernier coup de couteau me fit crier à la mort alors qu’il ressortait la lame pour la dernière fois de mon corps. Ma vue devient floue, la douleur est horriblement intense. Je sens mon sang chaud couler de long de mon ventre. J’ai si mal, je commence à avoir froid. Avec cette seule lumière allumée dans la pièce, je vois mon bourreau se lever, tout en essuyant le sang de la lame, il se rapproche du mur et commence à faire sa signature, ce fichu smiley qui semble se moquer de moi. Je peux encore entendre au loin les sirènes de police. Je vois mon assassin donner un coup de coude par la fenêtre pour la casser avant de finalement disparaître de ma vue. D’autres bruits me parviennent alors que mes paupières deviennent lourdes. Des bruits de pas, une porte qui s’ouvre, une femme qui crie… Qui est-ce? Ma tête commence à glisser sur le coté sans que je n’arrive à la retenir. Je sens la fin venir à grand pas, aussi rapidement que j’entends des pas plus lourd se rapprocher de moi. Un homme me parle... Non... Est-ce possible? Jane? Comment m’a-t-il trouvé?
Je l’entends hurler à quelqu’un d’appeler les secours au plus vite. Je sens ensuite ses mains chaudes et tremblantes se poser sur ma blessure pour la comprimer, ce qui ne fait que raviver ma douleur de plus belle. Je l’entends prononcer mon prénom une dernière fois avant de sombrer dans l’inconscience et le noir le plus total.
(POV Jane)
Mais pourquoi avait-il fallu que cet ordure s'en prenne à Lisbon? Je me sens tellement impuissant, je m'en veux de tout ça. C'est moi qui aurait dû être à sa place et non elle. Je prends sa main doucement. Elle est si froide. Son visage est blême... D'une petite voix, je la supplie encore et encore, en espérant au fond de moi qu'elle m'entende.
Jane: Lisbon... Teresa... Je ne sais pas si tu m'entends. Je voulais que tu saches que je m'en veux terriblement pour tout cela. C'est de ma faute... Si je n'avais pas essayé de te soutirer toutes ces informations, tu ne serais pas ici, à perdre tout ton sang... Je te jure que si je mets la main sur cet enfoiré, je le tue!! Teresa... S'il te plaît, réveille-toi... Il faut que je te dise autre chose, mais.... j'attendrai... je préfère...
(POV extérieur)
Cho pénétra dans la chambre et attendit que son ami ait fini. La scène était d'une tristesse infinie. Le consultant, a genou sur le sol poussiéreux, tenait une Lisbon inerte entre ses bras, et d'après sa voix, on devinait qu'il était tout près de pleurer. Enfin, celui-ci, qui sentait une présence derrière lui se retourna, les yeux remplis de larmes.
Cho: Jane... On l'a eu.... John le rouge... Rigsby l'a tué... C'est fini....
Jane: Pourquoi? C'est moi qui... qui devait l'avoir....
Cho: On n'avait pas trop le choix, Jane... C'était ça ou perdre une fois encore sa trace... Lisbon a été vengée, ta femme et ta fille aussi. On l'a fait en pensant à toi, mon ami. Je sais que tu voulais en faire une affaire privée...
Jane: Ne t'excuse pas... Vous avez fait votre boulot après tout...
Il retourna près de la jeune femme toujours inconsciente, se remit à genou près d'elle et avant même de la reprendre dans ses bras, il se retourna une dernière fois vers son frère de cœur.
Jane: Cho... Merci....
Cho: Pas de quoi, vieux... Hey... t'en fais pas pour elle... Elle est forte, elle s'en sortira....
Jane: Je ne sais pas.... Elle est si pâle... J'ai peur... Peur de la perdre... Comme j'ai perdu ma famille...
L'asiatique, qui ressentait de la pitié pour son ami, s'approcha de lui et lui mit une main consolatrice sur l'épaule.
Cho: Je te comprends.... Je vais rejoindre Van Pelt et Rigsby en bas. L'ambulance ne va pas tarder.... Si tu as besoin, on est là...
Jane: D'accord... Merci vieux...
Moins de cinq minutes plus tard, le véhicule de secours arriva devant la scène de crime et toute une escouade d'infirmiers et de médecin envahirent la demeure délabrée. La jeune femme fut mise avec d'infinies précautions sur la civière et les premiers soins furent prodigués afin de la stabiliser. Peu après, elle fut transférée dans l'ambulance. Jane voulut la suivre mais le médecin refusa tout net. Le véhicule partit toute sirène hurlante vers l'hôpital le plus proche, suivit par la Citroën du consultant.
A suivre...
cams34, merci pour ton commentaire, et nous sommes ravies de savoir que l'histoire te plaise tant
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Chapitre 14
(POV Lisbon)
Ce dernier coup de couteau me fit crier à la mort alors qu’il ressortait la lame pour la dernière fois de mon corps. Ma vue devient floue, la douleur est horriblement intense. Je sens mon sang chaud couler de long de mon ventre. J’ai si mal, je commence à avoir froid. Avec cette seule lumière allumée dans la pièce, je vois mon bourreau se lever, tout en essuyant le sang de la lame, il se rapproche du mur et commence à faire sa signature, ce fichu smiley qui semble se moquer de moi. Je peux encore entendre au loin les sirènes de police. Je vois mon assassin donner un coup de coude par la fenêtre pour la casser avant de finalement disparaître de ma vue. D’autres bruits me parviennent alors que mes paupières deviennent lourdes. Des bruits de pas, une porte qui s’ouvre, une femme qui crie… Qui est-ce? Ma tête commence à glisser sur le coté sans que je n’arrive à la retenir. Je sens la fin venir à grand pas, aussi rapidement que j’entends des pas plus lourd se rapprocher de moi. Un homme me parle... Non... Est-ce possible? Jane? Comment m’a-t-il trouvé?
Je l’entends hurler à quelqu’un d’appeler les secours au plus vite. Je sens ensuite ses mains chaudes et tremblantes se poser sur ma blessure pour la comprimer, ce qui ne fait que raviver ma douleur de plus belle. Je l’entends prononcer mon prénom une dernière fois avant de sombrer dans l’inconscience et le noir le plus total.
(POV Jane)
Mais pourquoi avait-il fallu que cet ordure s'en prenne à Lisbon? Je me sens tellement impuissant, je m'en veux de tout ça. C'est moi qui aurait dû être à sa place et non elle. Je prends sa main doucement. Elle est si froide. Son visage est blême... D'une petite voix, je la supplie encore et encore, en espérant au fond de moi qu'elle m'entende.
Jane: Lisbon... Teresa... Je ne sais pas si tu m'entends. Je voulais que tu saches que je m'en veux terriblement pour tout cela. C'est de ma faute... Si je n'avais pas essayé de te soutirer toutes ces informations, tu ne serais pas ici, à perdre tout ton sang... Je te jure que si je mets la main sur cet enfoiré, je le tue!! Teresa... S'il te plaît, réveille-toi... Il faut que je te dise autre chose, mais.... j'attendrai... je préfère...
(POV extérieur)
Cho pénétra dans la chambre et attendit que son ami ait fini. La scène était d'une tristesse infinie. Le consultant, a genou sur le sol poussiéreux, tenait une Lisbon inerte entre ses bras, et d'après sa voix, on devinait qu'il était tout près de pleurer. Enfin, celui-ci, qui sentait une présence derrière lui se retourna, les yeux remplis de larmes.
Cho: Jane... On l'a eu.... John le rouge... Rigsby l'a tué... C'est fini....
Jane: Pourquoi? C'est moi qui... qui devait l'avoir....
Cho: On n'avait pas trop le choix, Jane... C'était ça ou perdre une fois encore sa trace... Lisbon a été vengée, ta femme et ta fille aussi. On l'a fait en pensant à toi, mon ami. Je sais que tu voulais en faire une affaire privée...
Jane: Ne t'excuse pas... Vous avez fait votre boulot après tout...
Il retourna près de la jeune femme toujours inconsciente, se remit à genou près d'elle et avant même de la reprendre dans ses bras, il se retourna une dernière fois vers son frère de cœur.
Jane: Cho... Merci....
Cho: Pas de quoi, vieux... Hey... t'en fais pas pour elle... Elle est forte, elle s'en sortira....
Jane: Je ne sais pas.... Elle est si pâle... J'ai peur... Peur de la perdre... Comme j'ai perdu ma famille...
L'asiatique, qui ressentait de la pitié pour son ami, s'approcha de lui et lui mit une main consolatrice sur l'épaule.
Cho: Je te comprends.... Je vais rejoindre Van Pelt et Rigsby en bas. L'ambulance ne va pas tarder.... Si tu as besoin, on est là...
Jane: D'accord... Merci vieux...
Moins de cinq minutes plus tard, le véhicule de secours arriva devant la scène de crime et toute une escouade d'infirmiers et de médecin envahirent la demeure délabrée. La jeune femme fut mise avec d'infinies précautions sur la civière et les premiers soins furent prodigués afin de la stabiliser. Peu après, elle fut transférée dans l'ambulance. Jane voulut la suivre mais le médecin refusa tout net. Le véhicule partit toute sirène hurlante vers l'hôpital le plus proche, suivit par la Citroën du consultant.
A suivre...
Re: Rencontre au sommet ^ (chapitre 16 posté)
super suite, toujours très bien écrit. Tu sais choisir les bons mots au bon moment. Vivement la suite.
cams34- Livreur de Pizza
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Loisirs : équitation, piano et Jisbonneuse!!!
Localisation : Au CBI avec Lisbon!!!
Re: Rencontre au sommet ^ (chapitre 16 posté)
coucou voici la suite les amis... Merci, cams34 pour ton commentaire. J'espère que tu trouveras ici réponse aux éventuelles questions que tu te poses. Merci aussi aux visiteurs.
Bonne lecture
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Chapitre 15
(POV Jane)
Le temps passe tellement lentement. J’ai l’impression d’avoir passé la nuit ici à attendre, à espérer et à prier que Lisbon s’en sorte. Si invraisemblable que cela puisse paraître, moi, Patrick Jane, j’en suis venu à prier. S'il y a effectivement quelqu’un là-haut, j’ose espérer qu’il ne me retirera pas la seule personne qui me raccroche à la vie. La seule personne qui n’a jamais eu peur de me dire mes quatre vérités en face, qui ne prends pas de gants pour me dire les choses telles qu'elles sont, qui est présente quand le moral est au plus bas, qui est aussi présente pour me sortir de tous les pétrins dans lesquels je me fourre tous les jours. Cette personne qui a risqué sa carrière maintes et maintes fois pour que je ne sois pas punis par mes bêtises et mon franc-parler. C’est seulement aujourd’hui que je me rends vraiment compte que je tiens à elle plus que je ne pouvais l’imaginer. Oui, aujourd’hui, alors que je suis peut-être sur le point de la perdre, alors qu’elle a juste voulu m’aider une fois de plus. Aujourd’hui, John le rouge est mort, enfin, et bientôt enterré. Dans un sens, ma vengeance est enfin accomplie, même si ce n’est pas moi qui l’ai tué, je sais tout de même que cette ordure ne fera plus jamais de mal à qui que ce soit. Malheureusement, la dernière personne à laquelle il s’en est prit n’est pas une inconnue, loin de là. Cette personne fait partie intégrante de ma vie depuis le jour que je suis rentré en fonction au CBI.
Je bois une gorgée de mon thé brûlant et le repose sur la petite table basse en face de moi, où sont également posés magazine et journaux, sûrement là depuis quelques mois déjà. Pourquoi est-ce que les gens mettent ce genre de chose dans une salle d’attente des urgences? Pourquoi? Ca ne sert strictement à rien! Voir que telle ou telle personnalité a encore fait une overdose, changé de coiffure ou divorcé pour la énième fois ou que sais-je? On s’en moque! Ca ne nous retire pour autant pas l’angoisse et la peur que nous pouvons ressentir dans ce genre d’endroit.
Je relève la tête un instant en sentant comme un courant d’air me frôler. C’est un médecin qui passe devant nous presque en courant. Je me lève d’un bond et tente de lui demander si il a des nouvelles de Lisbon. Il ne m’écoute même pas et continue sa route comme si j’étais un fantôme qui tente de communiquer avec le monde des vivants. Grace s’approche doucement de moi et me pose une main sur l’épaule gauche.
Van Pelt: Ne t’en fais pas, je suis sûre qu’elle va s’en sortir.
Jane: Deux heures… Cela fait maintenant deux heures que nous sommes là et toujours aucune nouvelle de Lisbon! Tu crois vraiment que c’est bon signe?
Van Pelt: Sa blessure était assez importante, elle est probablement encore en salle d’opération. C’est pour ça que personne ne nous dit quoi que ce soit.
Jane: (baissant la tête) Tout ça c’est ma faute… Tous les gens que j’approche finissent par mourir par ma seule faute
Van Pelt: Ne dit pas ça Jane!! C’est John le rouge qui a pris plaisir à tuer toutes ses personnes, tu n’as donc rien à te reprocher. C’est ce malade qui à décidé de te prendre comme souffre douleur!
Jane: Peut-être, mais si je n’avais pas été aussi obnubilé par ce désir de vengeance, si je n’avais pas intégré votre service pour le retrouver, Lisbon serait toujours en vie et non pas à deux doigts de la mort. Tu comprends? Je ne peux pas me défaire de cette sensation d'être coupable de son sort.
Sur ces dernières paroles, je me rassois et mets ma tête entre mes mains en fermant les yeux un instant. Je sais très bien que tout est de ma faute, jamais je n’aurais du la mêler à tout ça. J’aimerais juste que tout cela ne soit qu'un horrible cauchemar. Il suffirait que je ferme les yeux pour rêver. Seulement, en ouvrant les yeux, ce sont deux pieds que je vois devant moi. Immédiatement, je relève la tête et me redresse aussi vite que possible en lui demandant.
Jane: Alors? Vous avez des nouvelles??
Médecin: Un moment... Quel est le nom de la patiente je vous prie?
Van Pelt: Lisbon.... Teresa Lisbon...
Jane: Ca fait deux longues heures qu'on attends... On aimerait savoir ce qu'il en est...
Médecin: L’opération de mademoiselle Lisbon s’est bien passée. Cependant, nous avons failli la perdre durant quelques secondes. Son cœur s’est arrêté, mais nous avons pu la réanimer assez vite. Elle est toujours dans un état grave. Nous avons dû la plonger dans un coma artificiel pour la maintenir en vie. C’est à elle de choisir maintenant si elle veut s’en sortir ou non.
Jane: Merci docteur. Pouvons-nous la voir?
Médecin: Bien sur, Monsieur. Nous venons de la monter dans la chambre 213. Toutefois, je vous demanderais d'y aller une personne à la fois. Il faut que notre patiente se repose.
Jane: Encore merci, Docteur.
Le médecin nous salue avant de faire demi tour. Van Pelt et moi-même n’attendons plus un seul instant avant de prendre l’ascenseur et de monter au quatrième étage où se trouve Lisbon. J’ai besoin de la voir, besoin de lui parler. Il faut absolument qu’elle s’en sorte. Dans le cas contraire, je ne me le pardonnerai jamais. Une fois arrivé devant la chambre de Lisbon, Van Pelt me donne un léger petit coup dans le dos en me disant:
Van Pelt: Va la voir. Je t'attends dans le couloir.
Pas besoin qu’elle me le répète une seconde fois, je la remercie en hochant la tête et pénètre donc dans la pièce qui était plongée dans l'obscurité. C’est le cœur serré que j’avance en regardant Lisbon, dont le visage était blême, reliée à je ne sais combien de machines qui font toutes un bruit infernal. Elle à l’air en cet instant si fragile, si faible. Je tire une chaise près du lit, m'y assoit et prit sa main dans la mienne en poursuivant mes sourdes prières.
Moins de heures plus tard, alors que je somnolais, affalé sur le matelas, un miracle eut lieu. Ce miracle étant le réveil de Teresa. Moi qui n'y croyait plus, j'en suis resté bouche bée, si je puis m'exprimer ainsi. N'en croyant pas mes yeux, je dus la regarder fixement avant d'aller appeler le médecin afin de lui faire part de sa renaissance inopinée.
Bonne lecture
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Chapitre 15
(POV Jane)
Le temps passe tellement lentement. J’ai l’impression d’avoir passé la nuit ici à attendre, à espérer et à prier que Lisbon s’en sorte. Si invraisemblable que cela puisse paraître, moi, Patrick Jane, j’en suis venu à prier. S'il y a effectivement quelqu’un là-haut, j’ose espérer qu’il ne me retirera pas la seule personne qui me raccroche à la vie. La seule personne qui n’a jamais eu peur de me dire mes quatre vérités en face, qui ne prends pas de gants pour me dire les choses telles qu'elles sont, qui est présente quand le moral est au plus bas, qui est aussi présente pour me sortir de tous les pétrins dans lesquels je me fourre tous les jours. Cette personne qui a risqué sa carrière maintes et maintes fois pour que je ne sois pas punis par mes bêtises et mon franc-parler. C’est seulement aujourd’hui que je me rends vraiment compte que je tiens à elle plus que je ne pouvais l’imaginer. Oui, aujourd’hui, alors que je suis peut-être sur le point de la perdre, alors qu’elle a juste voulu m’aider une fois de plus. Aujourd’hui, John le rouge est mort, enfin, et bientôt enterré. Dans un sens, ma vengeance est enfin accomplie, même si ce n’est pas moi qui l’ai tué, je sais tout de même que cette ordure ne fera plus jamais de mal à qui que ce soit. Malheureusement, la dernière personne à laquelle il s’en est prit n’est pas une inconnue, loin de là. Cette personne fait partie intégrante de ma vie depuis le jour que je suis rentré en fonction au CBI.
Je bois une gorgée de mon thé brûlant et le repose sur la petite table basse en face de moi, où sont également posés magazine et journaux, sûrement là depuis quelques mois déjà. Pourquoi est-ce que les gens mettent ce genre de chose dans une salle d’attente des urgences? Pourquoi? Ca ne sert strictement à rien! Voir que telle ou telle personnalité a encore fait une overdose, changé de coiffure ou divorcé pour la énième fois ou que sais-je? On s’en moque! Ca ne nous retire pour autant pas l’angoisse et la peur que nous pouvons ressentir dans ce genre d’endroit.
Je relève la tête un instant en sentant comme un courant d’air me frôler. C’est un médecin qui passe devant nous presque en courant. Je me lève d’un bond et tente de lui demander si il a des nouvelles de Lisbon. Il ne m’écoute même pas et continue sa route comme si j’étais un fantôme qui tente de communiquer avec le monde des vivants. Grace s’approche doucement de moi et me pose une main sur l’épaule gauche.
Van Pelt: Ne t’en fais pas, je suis sûre qu’elle va s’en sortir.
Jane: Deux heures… Cela fait maintenant deux heures que nous sommes là et toujours aucune nouvelle de Lisbon! Tu crois vraiment que c’est bon signe?
Van Pelt: Sa blessure était assez importante, elle est probablement encore en salle d’opération. C’est pour ça que personne ne nous dit quoi que ce soit.
Jane: (baissant la tête) Tout ça c’est ma faute… Tous les gens que j’approche finissent par mourir par ma seule faute
Van Pelt: Ne dit pas ça Jane!! C’est John le rouge qui a pris plaisir à tuer toutes ses personnes, tu n’as donc rien à te reprocher. C’est ce malade qui à décidé de te prendre comme souffre douleur!
Jane: Peut-être, mais si je n’avais pas été aussi obnubilé par ce désir de vengeance, si je n’avais pas intégré votre service pour le retrouver, Lisbon serait toujours en vie et non pas à deux doigts de la mort. Tu comprends? Je ne peux pas me défaire de cette sensation d'être coupable de son sort.
Sur ces dernières paroles, je me rassois et mets ma tête entre mes mains en fermant les yeux un instant. Je sais très bien que tout est de ma faute, jamais je n’aurais du la mêler à tout ça. J’aimerais juste que tout cela ne soit qu'un horrible cauchemar. Il suffirait que je ferme les yeux pour rêver. Seulement, en ouvrant les yeux, ce sont deux pieds que je vois devant moi. Immédiatement, je relève la tête et me redresse aussi vite que possible en lui demandant.
Jane: Alors? Vous avez des nouvelles??
Médecin: Un moment... Quel est le nom de la patiente je vous prie?
Van Pelt: Lisbon.... Teresa Lisbon...
Jane: Ca fait deux longues heures qu'on attends... On aimerait savoir ce qu'il en est...
Médecin: L’opération de mademoiselle Lisbon s’est bien passée. Cependant, nous avons failli la perdre durant quelques secondes. Son cœur s’est arrêté, mais nous avons pu la réanimer assez vite. Elle est toujours dans un état grave. Nous avons dû la plonger dans un coma artificiel pour la maintenir en vie. C’est à elle de choisir maintenant si elle veut s’en sortir ou non.
Jane: Merci docteur. Pouvons-nous la voir?
Médecin: Bien sur, Monsieur. Nous venons de la monter dans la chambre 213. Toutefois, je vous demanderais d'y aller une personne à la fois. Il faut que notre patiente se repose.
Jane: Encore merci, Docteur.
Le médecin nous salue avant de faire demi tour. Van Pelt et moi-même n’attendons plus un seul instant avant de prendre l’ascenseur et de monter au quatrième étage où se trouve Lisbon. J’ai besoin de la voir, besoin de lui parler. Il faut absolument qu’elle s’en sorte. Dans le cas contraire, je ne me le pardonnerai jamais. Une fois arrivé devant la chambre de Lisbon, Van Pelt me donne un léger petit coup dans le dos en me disant:
Van Pelt: Va la voir. Je t'attends dans le couloir.
Pas besoin qu’elle me le répète une seconde fois, je la remercie en hochant la tête et pénètre donc dans la pièce qui était plongée dans l'obscurité. C’est le cœur serré que j’avance en regardant Lisbon, dont le visage était blême, reliée à je ne sais combien de machines qui font toutes un bruit infernal. Elle à l’air en cet instant si fragile, si faible. Je tire une chaise près du lit, m'y assoit et prit sa main dans la mienne en poursuivant mes sourdes prières.
Moins de heures plus tard, alors que je somnolais, affalé sur le matelas, un miracle eut lieu. Ce miracle étant le réveil de Teresa. Moi qui n'y croyait plus, j'en suis resté bouche bée, si je puis m'exprimer ainsi. N'en croyant pas mes yeux, je dus la regarder fixement avant d'aller appeler le médecin afin de lui faire part de sa renaissance inopinée.
Re: Rencontre au sommet ^ (chapitre 16 posté)
Coucou les amis, après une longues semaines sans rien poster (en cause le manque d'inspiration pour ma collaboratrice et moi-même), je vous annonce enfin une suite un peu plus longue pour nous faire pardonner
Bonne lecture et merci encore pour vos visites
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Chapitre 16
(POV Lisbon)
Après je ne sais combien de temps plongée dans un sommeil sans rêve, je me réveille enfin. Tout est blanc immaculé autour de moi. Suis-je bel et bien morte? Je tourne lentement la tête vers la droite. Ma vue est encore floue mais je perçois vaguement quelqu’un à mes côtés. Je sens qu'il me tient la main avec tant de douceur. Enfin, ma vision se rétablit entièrement, je constate finalement que c’est Jane qui est là, endormi, la tête posée sur le lit. A le voir ainsi, il aura certainement dû veiller sur moi depuis mon arrivée à l’hôpital. Je trouve ce geste si beau que j'en oublie presque toutes les bourdes qu'il a faites jusqu'à présent. Jane peut certes être gamin, mais il peut également se montrer serviable, voire altruiste, ce qui, j'avoue, est étonnant chez lui. C'est bien simple, j'ignorais qu'il avait cette facette en lui.
J’essaie de bouger le plus doucement possible sans pour autant le réveiller. Peine perdue. Le beau gosse qu’il est se réveille et se redresse, le regard hébété et le cheveu hirsute. Lorsqu’il me voit, c’est à peine s’il me dit bonjour. Que du contraire! Il se lève précipitamment et s’empresse d’aller dans le couloir pour appeler le médecin. Me voilà sitôt entourée par tout un régiment de blouses blanches qui se mettent à m’ausculter pour voir si tout allait bien. Quand ils se furent tous rassurés, ils quittèrent tous la pièce non sans me donner quelques conseils au passage... Nous voilà enfin seuls, lui et moi. Se sentant plus à l'aise, il n'hésita pas une seconde et se posa sur le bord du lit, tout près de moi. C'est si bizarre, cette proximité, mais en même temps, j'apprécie sa présence à mes côtés... Il pose ses mains sur les miennes, son regard croisa le mien... Je pouvais dés lors me laisser aller à contempler le bleu de ses yeux, ce bleu qui me rappelle la mer. Soudain, sans prévenir, il prit la parole que j'en tressaillis de peur, une fois de plus. Ca devient une habitude chez moi.
Jane: Comment te sens-tu, Teresa?
Lisbon: Mieux, merci... Tu... Tu as veillé sur moi?
Jane: Oui, je ne voulais plus te quitter... Pas après t'avoir vue... pleine de sang... J'espère que... cela ne t'as pas dérangé...
Lisbon: Bien sûr que non, Jane. Je t'en remercie... Et toi... M'en veux-tu pour tout cela? C'est vrai que...
Un doigt, posé en douceur sur mes lèvres, m'interrompit sur le champ.
Jane: Chut... Tout cela est oublié... J'ai compris pourquoi vous avez, toi et l'équipe, mis en place cette machination... Pour m'aider. Je ne vous remercierai jamais assez pour tout ce que vous avez fait pour moi. Je sais à présent que je peux passer à autre chose... Enfin... Il me reste une dernière chose à faire avant de passer à la suite.
Lisbon: Laquelle, si ce n'est pas indiscret?
Voilà que devant moi, il enlève cette bague qui le reliait depuis tant d'années à sa femme. Quel geste fort. J'ai la preuve qu'en cet instant, il est devenu quelqu'un d'autre... Non plus cet homme désireux de se venger. Tout cela est fini. Je n'arrive pas à y croire.
Jane: Je vais aller déposer mon alliance sur la tombe d'Angela, et tu sais ce que je ferai après?
Lisbon: Je ne sais pas... Fêter ça avec l'équipe?
Jane: Entre autre, mais ce n'est pas cela le plus important.
Lisbon: Et qu'est-ce qui est important à tes yeux? Dis-moi...
Je ne sais vraiment pas pourquoi j'ai posé cette question, je pense qu'il doit y avoir en moi un côté curieux, comme un peu tout le monde à vrai dire. Toujours est-il que j'ai eu droit, en réponse, à un speech d'une sincérité incroyable, un discours qui m'a marqué jusqu'au plus profond de moi.
Jane: Cela fait à présent huit ans qu'on se connaît, pas vrai?
Lisbon: Oui... Mais où veux-tu en venir?
Jane: Tu me promets de ne pas te fâcher? Ce que je vais te dire va certainement te paraître un peu bizarre, mais il faut que je te dise tout ce que j'ai sur le cœur depuis tant d'années. Je ne peux plus le garder en moi, Teresa.
Lisbon: D'accord... Je t'écoute dans ce cas...
Jane: Très bien... Alors voilà, après la mort de ma femme et ma fille, j’ai bien cru que ma vie était finie. J’avais perdu à tout jamais les deux personnes que j’aimais le plus au monde, je ne voyais plus l’intérêt de continuer à vivre. D’où ma dépression nerveuse. Si Sophie ne m’avait pas sorti de mon état catatonique, je pense que j’aurais fini par sombrer pour de bon. Ensuite, quand je me suis lié à ton équipe au CBI, j’ai cru que j’avais peut-être une chance de m’en sortir, même si mon obsession pour John le rouge restait présente jusqu’à ce que ce monstre soit mort et enterré. Heureusement, grâce à vous tous, je me sentais enfin utile, enfin vivant. Jamais je n’aurais pensé pouvoir aimer quelqu’un d’autre après Angela, mais tu as changé ma vie Teresa, tu as toujours été là pour moi. Tu m’as sorti de nombreuses fois la tête hors de l’eau, tu m’as aidé lorsque j’en avais besoin, soutenu quand le moral ne suivait pas. En fait, ce que j’essaie de te dire c’est que… Je t’aime. Je m’en suis rendu compte il y a seulement quelques jours lorsque tu étais si mystérieuse et si mal en point. Mon sentiment s’est bel et bien confirmé hier, quand je t’ai trouvée, inconsciente, sous son smiley. J’ai vraiment cru t’avoir perdu. C’est bien à ce moment-là que je me suis juré que si tu t’en sortait, il faudrait que je te le dise... Alors je te le redis, je t’aime comme un fou, Teresa.
Wouaw, Quelle déclaration! C'était tellement magnifique, tellement... Je ne sais pas, j'en perds les mots. Cela m'a tellement fait du bien de l'entendre m'avouer tout ce qu'il avait sur le cœur depuis le temps. Bien entendu, sa confession m'a convaincue d'admettre ce que je me suis caché depuis toutes ces années.
Lisbon: Jane... Moi aussi je dois t'avouer quelque chose... Et je ne sais pas....
Jane: Dis-moi le fond de tes pensées... non, attends... Laisses-moi deviner... Tu m'aimes plus que je ne t'aime... C'est cela?
Lisbon: (prise au dépourvu) Oui... Mais... Comment as-tu deviné?
Jane: Ca se voit à tes yeux, ma chère... Tes prunelles brillent comme un diamant, c'est pas difficile. Et puis, Tu me regardes différemment.
Lisbon: Différemment? Que veux-tu dire par là?
Jane: D'habitude, ton regard, quand il me croise, me lance des éclairs... Mais ici, rien de cela. Je ne vois que de l'amour. Bon et sinon qu'allais-tu me dire?
Lisbon: Oui... Heu... C'est que... Heu....
Jane: Et voilà, c'est bien ce que je pensais. Je te perturbe autant que ça?
Lisbon: Non... Du tout... Enfin... Presque pas...
Jane: Tu mens très mal. Cela se voit comme le nez au milieu de la figure.
Lisbon: Ok, c'est bon, tu as gagné... Oui, tu me troubles, Monsieur le perturbateur. Dit-elle en rougissant un brin.
Jane: Je connais un bon remède pour pallier à ce problème.
Lisbon: Tu joues au docteur à présent?
Jane: Oui, et cela rien que pour tes beaux yeux.
Lisbon: Alors, dis-moi quel est ce rem...
Sans même me laisser le temps de terminer ma phrase, voilà que mon consultant s'approcha de moi et me fit le plus beau et le plus long des baisers jamais reçu. Il m'a tellement laissée pantoise que je bégaya de plus belle, tout cela sous les yeux ravis du beau blond. Ah ça, on pouvait dire qu'il était content de l'effet qu'il faisait sur moi. Et puis, il fallait bien le dire, ça n'était pas pour me déplaire, bien au contraire. Ce baiser, je m'en suis délectée à fond. Depuis le temps que je l'attendais, ce moment. Enfin, J'étais tellement dans le vague que je n'avais même pas remarqué que Jane me regardait avec une intensité telle que je sentais mes joues rougir.
Jane: A quoi rêvais-tu?
Lisbon: Je ne rêvais pas, j'étais juste ailleurs...
Jane: Dis ça à un autre mais pas à moi. Je ne suis pas dupe.
Lisbon: Bon tu veux vraiment savoir ce que je penses?
Jane: Oui, je n'attends que ça, ma douce. Je veux savoir ce qui se cache en toi, que tu caches depuis si longtemps. Moi aussi, je suis curieux.
Lisbon: Comme tu veux... Depuis le premier jour que je t'ai vu, mon cœur n'a cessé de battre la chamade. Tout chez toi me faisait craquer. Jamais je n'avais ressenti une aussi forte émotion telle que celle-ci. Aucun homme dans la vie ne m'avait fait autant d'effet que toi. Mais tu sais comment cela se passe au sein du CBI... Je me suis défendue de t'aimer, parce que cela ne se faisait pas, et puis, je n'ai connu que des déceptions en amour. Alors j'ai fait ce que j'avais de mieux à faire, je me suis tue, j'ai caché tant bien que mal toutes ces sensations en moi et j'ai fait semblant de rien. J'ai tenu bon pendant toute ces années sans rien montrer, même si, au fond de moi, c'était dur. J'ai pris néanmoins sur moi-même malgré tout. Et voilà où nous en sommes toi et moi. Je profite donc de ce moment intime pour t'avouer ce que je t'ai caché: je t'aime comme jamais je n'ai aimé d'autres hommes. C'est avec toi et toi seul que je veux faire ma vie
Jane: Es-tu sûre de ton choix, Teresa?
Lisbon: J'ai eu sept ans devant moi pour réfléchir à la question, Jane. La réponse m'est apparue comme une évidence. Je suis certaine de mon choix et tu sais pourquoi?
Jane: Non, mais je ne vais pas tarder à le savoir je pense.
Lisbon: Dans ma vie, tu as été pratiquement le seul à te soucier réellement de moi, tu as été là quand je n'allais pas bien, tu étais présent. Les rares hommes qui sont entrés dans ma vie n'étaient pas comme ça. Ce n'était que des crapules qui ne pensaient qu'à une seule chose, je te passe les détails. Voilà, tu sais tout...
Jane: Je comprends ton point de vue... et je dois dire que tout ce que tu viens de me révéler m'a vraiment fait plaisir. Je suis certes étonné mais sincèrement, ça me touche. Vraiment.
Lisbon: Puis-je savoir ce qui t'étonnes à ce point?
Jane: Ben, tu me répètes chaque fois que je suis un gamin puéril, qui ne pense qu'à moi... Je pensais pas que tu serais aussi attachée à moi...
Lisbon: Il n'y a que les imbéciles qui ne changent pas d'avis...
Jane: Au moins, ça a le mérite d'être clair...
Jane, pour la seconde fois en moins d'un quart d'heure, se pencha sur moi pour m'embrasser lorsque, tout à coup, une infirmière pénétra dans la chambre, un plateau porté à bout de bras. Cet entrée impromptue nous fîmes s'arrêter net. Imaginez un peu la scène: Jane, dans une pose un peu lascive, et moi, rougissant comme une étudiante prise en faute. Croyez-moi, j'en étais quitte pour une gène incroyable. Mon consultant, par contre, ne l'était visiblement pas, bien au contraire. Il se releva mine de rien, fit au passage un sourire à l'aide soignante qui ne savait pas où se mettre avant d'aller s'installer non loin de moi. Tandis que l'auxiliaire me fit les soins d'usage, nous nous lancions, lui et moi, des regards discrets mais complices. Voilà ce qui me faisait craquer chez lui: son sens inné de l'humour et de la répartie. N'importe quoi pouvait arriver, il parvenait toujours à s'en tirer, quel qu’en soit la difficulté. En revanche, en ce qui me concerne, c'est plutôt le contraire. Enfin, ne dit-on pas que les contraires s'attirent? De toute façon, c'est le cas pour nous deux.
Quelques minutes plus tard, l'aide soignante s'en alla, emportant son plateau avec elle. Et maintenant que j'y repense, elle m'avait parlé. Allez savoir pourquoi, je n'ai absolument rien compris. Je devais certainement être ailleurs. Une chose est sûre, Jane a vraiment le don de me tourner la tête. Et il y a de quoi! Il est beau... Je dirais même plus... Terriblement craquant. Pas étonnant donc que je craque autant.
A suivre...
Bonne lecture et merci encore pour vos visites
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Chapitre 16
(POV Lisbon)
Après je ne sais combien de temps plongée dans un sommeil sans rêve, je me réveille enfin. Tout est blanc immaculé autour de moi. Suis-je bel et bien morte? Je tourne lentement la tête vers la droite. Ma vue est encore floue mais je perçois vaguement quelqu’un à mes côtés. Je sens qu'il me tient la main avec tant de douceur. Enfin, ma vision se rétablit entièrement, je constate finalement que c’est Jane qui est là, endormi, la tête posée sur le lit. A le voir ainsi, il aura certainement dû veiller sur moi depuis mon arrivée à l’hôpital. Je trouve ce geste si beau que j'en oublie presque toutes les bourdes qu'il a faites jusqu'à présent. Jane peut certes être gamin, mais il peut également se montrer serviable, voire altruiste, ce qui, j'avoue, est étonnant chez lui. C'est bien simple, j'ignorais qu'il avait cette facette en lui.
J’essaie de bouger le plus doucement possible sans pour autant le réveiller. Peine perdue. Le beau gosse qu’il est se réveille et se redresse, le regard hébété et le cheveu hirsute. Lorsqu’il me voit, c’est à peine s’il me dit bonjour. Que du contraire! Il se lève précipitamment et s’empresse d’aller dans le couloir pour appeler le médecin. Me voilà sitôt entourée par tout un régiment de blouses blanches qui se mettent à m’ausculter pour voir si tout allait bien. Quand ils se furent tous rassurés, ils quittèrent tous la pièce non sans me donner quelques conseils au passage... Nous voilà enfin seuls, lui et moi. Se sentant plus à l'aise, il n'hésita pas une seconde et se posa sur le bord du lit, tout près de moi. C'est si bizarre, cette proximité, mais en même temps, j'apprécie sa présence à mes côtés... Il pose ses mains sur les miennes, son regard croisa le mien... Je pouvais dés lors me laisser aller à contempler le bleu de ses yeux, ce bleu qui me rappelle la mer. Soudain, sans prévenir, il prit la parole que j'en tressaillis de peur, une fois de plus. Ca devient une habitude chez moi.
Jane: Comment te sens-tu, Teresa?
Lisbon: Mieux, merci... Tu... Tu as veillé sur moi?
Jane: Oui, je ne voulais plus te quitter... Pas après t'avoir vue... pleine de sang... J'espère que... cela ne t'as pas dérangé...
Lisbon: Bien sûr que non, Jane. Je t'en remercie... Et toi... M'en veux-tu pour tout cela? C'est vrai que...
Un doigt, posé en douceur sur mes lèvres, m'interrompit sur le champ.
Jane: Chut... Tout cela est oublié... J'ai compris pourquoi vous avez, toi et l'équipe, mis en place cette machination... Pour m'aider. Je ne vous remercierai jamais assez pour tout ce que vous avez fait pour moi. Je sais à présent que je peux passer à autre chose... Enfin... Il me reste une dernière chose à faire avant de passer à la suite.
Lisbon: Laquelle, si ce n'est pas indiscret?
Voilà que devant moi, il enlève cette bague qui le reliait depuis tant d'années à sa femme. Quel geste fort. J'ai la preuve qu'en cet instant, il est devenu quelqu'un d'autre... Non plus cet homme désireux de se venger. Tout cela est fini. Je n'arrive pas à y croire.
Jane: Je vais aller déposer mon alliance sur la tombe d'Angela, et tu sais ce que je ferai après?
Lisbon: Je ne sais pas... Fêter ça avec l'équipe?
Jane: Entre autre, mais ce n'est pas cela le plus important.
Lisbon: Et qu'est-ce qui est important à tes yeux? Dis-moi...
Je ne sais vraiment pas pourquoi j'ai posé cette question, je pense qu'il doit y avoir en moi un côté curieux, comme un peu tout le monde à vrai dire. Toujours est-il que j'ai eu droit, en réponse, à un speech d'une sincérité incroyable, un discours qui m'a marqué jusqu'au plus profond de moi.
Jane: Cela fait à présent huit ans qu'on se connaît, pas vrai?
Lisbon: Oui... Mais où veux-tu en venir?
Jane: Tu me promets de ne pas te fâcher? Ce que je vais te dire va certainement te paraître un peu bizarre, mais il faut que je te dise tout ce que j'ai sur le cœur depuis tant d'années. Je ne peux plus le garder en moi, Teresa.
Lisbon: D'accord... Je t'écoute dans ce cas...
Jane: Très bien... Alors voilà, après la mort de ma femme et ma fille, j’ai bien cru que ma vie était finie. J’avais perdu à tout jamais les deux personnes que j’aimais le plus au monde, je ne voyais plus l’intérêt de continuer à vivre. D’où ma dépression nerveuse. Si Sophie ne m’avait pas sorti de mon état catatonique, je pense que j’aurais fini par sombrer pour de bon. Ensuite, quand je me suis lié à ton équipe au CBI, j’ai cru que j’avais peut-être une chance de m’en sortir, même si mon obsession pour John le rouge restait présente jusqu’à ce que ce monstre soit mort et enterré. Heureusement, grâce à vous tous, je me sentais enfin utile, enfin vivant. Jamais je n’aurais pensé pouvoir aimer quelqu’un d’autre après Angela, mais tu as changé ma vie Teresa, tu as toujours été là pour moi. Tu m’as sorti de nombreuses fois la tête hors de l’eau, tu m’as aidé lorsque j’en avais besoin, soutenu quand le moral ne suivait pas. En fait, ce que j’essaie de te dire c’est que… Je t’aime. Je m’en suis rendu compte il y a seulement quelques jours lorsque tu étais si mystérieuse et si mal en point. Mon sentiment s’est bel et bien confirmé hier, quand je t’ai trouvée, inconsciente, sous son smiley. J’ai vraiment cru t’avoir perdu. C’est bien à ce moment-là que je me suis juré que si tu t’en sortait, il faudrait que je te le dise... Alors je te le redis, je t’aime comme un fou, Teresa.
Wouaw, Quelle déclaration! C'était tellement magnifique, tellement... Je ne sais pas, j'en perds les mots. Cela m'a tellement fait du bien de l'entendre m'avouer tout ce qu'il avait sur le cœur depuis le temps. Bien entendu, sa confession m'a convaincue d'admettre ce que je me suis caché depuis toutes ces années.
Lisbon: Jane... Moi aussi je dois t'avouer quelque chose... Et je ne sais pas....
Jane: Dis-moi le fond de tes pensées... non, attends... Laisses-moi deviner... Tu m'aimes plus que je ne t'aime... C'est cela?
Lisbon: (prise au dépourvu) Oui... Mais... Comment as-tu deviné?
Jane: Ca se voit à tes yeux, ma chère... Tes prunelles brillent comme un diamant, c'est pas difficile. Et puis, Tu me regardes différemment.
Lisbon: Différemment? Que veux-tu dire par là?
Jane: D'habitude, ton regard, quand il me croise, me lance des éclairs... Mais ici, rien de cela. Je ne vois que de l'amour. Bon et sinon qu'allais-tu me dire?
Lisbon: Oui... Heu... C'est que... Heu....
Jane: Et voilà, c'est bien ce que je pensais. Je te perturbe autant que ça?
Lisbon: Non... Du tout... Enfin... Presque pas...
Jane: Tu mens très mal. Cela se voit comme le nez au milieu de la figure.
Lisbon: Ok, c'est bon, tu as gagné... Oui, tu me troubles, Monsieur le perturbateur. Dit-elle en rougissant un brin.
Jane: Je connais un bon remède pour pallier à ce problème.
Lisbon: Tu joues au docteur à présent?
Jane: Oui, et cela rien que pour tes beaux yeux.
Lisbon: Alors, dis-moi quel est ce rem...
Sans même me laisser le temps de terminer ma phrase, voilà que mon consultant s'approcha de moi et me fit le plus beau et le plus long des baisers jamais reçu. Il m'a tellement laissée pantoise que je bégaya de plus belle, tout cela sous les yeux ravis du beau blond. Ah ça, on pouvait dire qu'il était content de l'effet qu'il faisait sur moi. Et puis, il fallait bien le dire, ça n'était pas pour me déplaire, bien au contraire. Ce baiser, je m'en suis délectée à fond. Depuis le temps que je l'attendais, ce moment. Enfin, J'étais tellement dans le vague que je n'avais même pas remarqué que Jane me regardait avec une intensité telle que je sentais mes joues rougir.
Jane: A quoi rêvais-tu?
Lisbon: Je ne rêvais pas, j'étais juste ailleurs...
Jane: Dis ça à un autre mais pas à moi. Je ne suis pas dupe.
Lisbon: Bon tu veux vraiment savoir ce que je penses?
Jane: Oui, je n'attends que ça, ma douce. Je veux savoir ce qui se cache en toi, que tu caches depuis si longtemps. Moi aussi, je suis curieux.
Lisbon: Comme tu veux... Depuis le premier jour que je t'ai vu, mon cœur n'a cessé de battre la chamade. Tout chez toi me faisait craquer. Jamais je n'avais ressenti une aussi forte émotion telle que celle-ci. Aucun homme dans la vie ne m'avait fait autant d'effet que toi. Mais tu sais comment cela se passe au sein du CBI... Je me suis défendue de t'aimer, parce que cela ne se faisait pas, et puis, je n'ai connu que des déceptions en amour. Alors j'ai fait ce que j'avais de mieux à faire, je me suis tue, j'ai caché tant bien que mal toutes ces sensations en moi et j'ai fait semblant de rien. J'ai tenu bon pendant toute ces années sans rien montrer, même si, au fond de moi, c'était dur. J'ai pris néanmoins sur moi-même malgré tout. Et voilà où nous en sommes toi et moi. Je profite donc de ce moment intime pour t'avouer ce que je t'ai caché: je t'aime comme jamais je n'ai aimé d'autres hommes. C'est avec toi et toi seul que je veux faire ma vie
Jane: Es-tu sûre de ton choix, Teresa?
Lisbon: J'ai eu sept ans devant moi pour réfléchir à la question, Jane. La réponse m'est apparue comme une évidence. Je suis certaine de mon choix et tu sais pourquoi?
Jane: Non, mais je ne vais pas tarder à le savoir je pense.
Lisbon: Dans ma vie, tu as été pratiquement le seul à te soucier réellement de moi, tu as été là quand je n'allais pas bien, tu étais présent. Les rares hommes qui sont entrés dans ma vie n'étaient pas comme ça. Ce n'était que des crapules qui ne pensaient qu'à une seule chose, je te passe les détails. Voilà, tu sais tout...
Jane: Je comprends ton point de vue... et je dois dire que tout ce que tu viens de me révéler m'a vraiment fait plaisir. Je suis certes étonné mais sincèrement, ça me touche. Vraiment.
Lisbon: Puis-je savoir ce qui t'étonnes à ce point?
Jane: Ben, tu me répètes chaque fois que je suis un gamin puéril, qui ne pense qu'à moi... Je pensais pas que tu serais aussi attachée à moi...
Lisbon: Il n'y a que les imbéciles qui ne changent pas d'avis...
Jane: Au moins, ça a le mérite d'être clair...
Jane, pour la seconde fois en moins d'un quart d'heure, se pencha sur moi pour m'embrasser lorsque, tout à coup, une infirmière pénétra dans la chambre, un plateau porté à bout de bras. Cet entrée impromptue nous fîmes s'arrêter net. Imaginez un peu la scène: Jane, dans une pose un peu lascive, et moi, rougissant comme une étudiante prise en faute. Croyez-moi, j'en étais quitte pour une gène incroyable. Mon consultant, par contre, ne l'était visiblement pas, bien au contraire. Il se releva mine de rien, fit au passage un sourire à l'aide soignante qui ne savait pas où se mettre avant d'aller s'installer non loin de moi. Tandis que l'auxiliaire me fit les soins d'usage, nous nous lancions, lui et moi, des regards discrets mais complices. Voilà ce qui me faisait craquer chez lui: son sens inné de l'humour et de la répartie. N'importe quoi pouvait arriver, il parvenait toujours à s'en tirer, quel qu’en soit la difficulté. En revanche, en ce qui me concerne, c'est plutôt le contraire. Enfin, ne dit-on pas que les contraires s'attirent? De toute façon, c'est le cas pour nous deux.
Quelques minutes plus tard, l'aide soignante s'en alla, emportant son plateau avec elle. Et maintenant que j'y repense, elle m'avait parlé. Allez savoir pourquoi, je n'ai absolument rien compris. Je devais certainement être ailleurs. Une chose est sûre, Jane a vraiment le don de me tourner la tête. Et il y a de quoi! Il est beau... Je dirais même plus... Terriblement craquant. Pas étonnant donc que je craque autant.
A suivre...
Re: Rencontre au sommet ^ (chapitre 16 posté)
Super fic! J adore le langage qu emploie lisbon ! Vls
Jisboncrazylovementalist- Gardien du parking
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