[OS] Two Sunshine [Fini] ^

Invité Ven 27 Aoû 2010 - 23:02

Two Sunshine

Un beau soleil attendait juste devant ma porte, tandis que l'autre, étoile enflammée de la voie lactée, jouait à cache cache derrières ces gros et affreux nuages gris. J'ouvrais à mon soleil qui sembla si triste. Je le prenais dans mes bras et je voyais la nuit, le noir, la lune ensanglanté tapie dans son esprit. Son coeur détruit voulait se racheter. Quand je me détachais de lui, je me noyais dans ses yeux bleu éteints, remplis d'amertume. Si je rassemblais les trois éléments, ça me donnerais un seul sentiment qu'éprouvait mon soleil devenu noir, " Le désir de vengeance ". Combattre le mal par le mal, n'était pas une bonne idée. Je tentais de l'avertir, mais je n'arrivais pas à me faire comprendre. Mon soleil devenu noir s'en allait, je refermais la porte derrière lui et regrettais amèrement de ne pas avoir réussi à l'aider, à le convaincre. Tandis que je m'apitoyais sur mon sort, j'oubliais qui j'étais, j'oubliais que j'étais plus forte que ça. Je prenais mon courage à deux mains, ouvrait une deuxième fois cette porte. PLui je hurlais de toute mes forces à mon soleil, qui en réalité était une personne qui m’était chère. Elle se retournait et me regardait interloquée, droite comme un "I", les sourcils levés.
- Patrick Tu es un idiot !
Ma voix tremblait, elle était prête à se brisée. Je déglutissais et recommençais à crier bien fort pour me faire entendre, par cet idiot, égoïste et puéril.
- Tu ne pense qu'a toi !
Il se mordait la lèvre inférieure, comme s'il n'avait pas d'arguments à dire. J'en profitais pour dire tout ce que je pensais.
- Tu crois que tu résoudre t'es problèmes en agissant comme ça ? Tu crois pouvoir les faires revenir ? Tu crois qu'elles seraient fières de toi si tu te retrouvais en taule ?
Ma voix commençait réellement à se briser, lui les mains le long du corps avait baissé les yeux. Il avait l'air d'un enfant qui se faisait sévèrement réprimander. Même si c'était le cas, car je lui remontais les bretelles.
- Et l'équipe ? Tu as pensé à nous ? Tu as pensé aux gens qui t'aiment, qui s'inquiètent pour toi et qui ont besoin de toi !
J'étais furieuse contre lui, je n'arrivais à pas croire qu'il pouvait passer à côté de tout ça. Vu qu'il ne réagissait pas, je m'avançais vers lui et lui décochais la plus belle baffe qu'il aurait peut être eue. Il n'avait pas riposté et continuais à me fixer en silence, comme si je jouais la comédie.
- Tu vas enfin te réveiller Patrick Jane ? Tu vas enfin comprendre que le monde ne tourne pas seulement autour de toi ? Que tu n'es pas seul ? Qu'il y aura toujours quelqu'un pour toi ?
　
J'avais comme vu une sorte de lueur dans ses yeux, comme s'il percutait ce que je lui disais. Mais il détournait son regard. Le prenait son visage entre mes mains et le forçait à me regarder.
L'autre soleil jouait toujours à cache derrières les gros nuages gris qui menaçaient de tempêter. Encore qu'une partie de la tempête avait commencé. C'était moi cette tempête, il fallait que j'explose, que je gronde. Il dégLotissais, ses yeux brillaient. J'étais un peu contente, car j'étais persuadée qu'il réalisait ce que je lui avais dit. Mais d'un autre, j'étais horriblement honteuse, je ne voulais pas que ça finisse comme ça. Mais par un gros sarcasme de sa part qui ne ferait qu'empirer la tempête qui grondait en moi. Il prenait mes poignets et me regardait dans les yeux.
- Je suis désolé Teresa, je ne sais pas, je ne sais plus...
- Tu as compris que tu, t'enfonçais ?
Ma voix n'était plus qu'un murmure dans ses oreilles et un souffle sur son visage. J'essuyais les premières larmes qui roulaient sur ses joues avec mes pouces.
- Patrick, je veux que tu sache, que tu te rappelle toujours, promet moi de te souvenir d'une chose. Combattre le mal par le mal n'est pas la meilleure solution, je comprends que cette voie que tu as prit, est plus facile, plus rapide, plus palpitante. Mais elle fait mal autour de soi et à soi même.
Il avait quitté mes yeux, je sais que ce genre de scène, ce n'était pas son truc. Lui qui prenait tout à la rigolade, à croire que la vie est un jeu où tout le monde gagne. Mais quand on veut trop gagner, il arrive parfois de perdre.
Je l'enlaçais...
- Tu as déjà fait quelque chose de bien, c'est d'être venu au CBI. Mais ne te sert pas de nous pour arriver à tes propres fins sans penser aux autres. Et ne dit surtout pas que tu te fiche de mourir.
Nos étreintes se resserraient, je ne voulais plus le quitter, je croyais que si je me détachais là tout suite, je le perdrais à nouveau.
- Pourquoi tu fais tout ça pour moi ?
J'ai failli sursauter, je ne m'attendais pas à l'entendre, car il était muet depuis que j'étais sorti. Je regardais un moment au ciel, les nuages gris semblaient redevenir pales et le soleil qui se cachait pesait la couche nuageuse avec ses fins rayons qui touchaient le soleil noir qui était dans mes bras. J'enfouis mon visage dans le creux de son cou.
- Parce que je t'aime idiot !
Mon soleil reprenait son éclat, il émettait un petit sourire que je sentais dans mon dos. Je me détachais de lui et nos yeux se recroisèrent. Il me prenait les mains et les serraient. L'étoile enflammée de la voix lactée brillait dans un ciel bleu dégagé de ses nuages.
- Je...Je ne sais pas ce que...
Je le coupais et collais mes lèvres contre les siennes. Chose que je n'aurais pas du faire, mais il était trop tard pour dramatiser. Il me le rendait, puis terminait en m'embrassant sur le front.
- Je t'aime Teresa, murmura t'il
Je rougissais et souriait, moi aussi je l'aimais. Il me laçait les mains et s'en allait à sa voiture, il me saluait en me gratifiant un sourire et montait dans sa vieille DS. Je lui rendais son sourire et restait sur le trottoir jusqu'a ce que sa voiture disparaisse de ma vue.
Les deux soleils brillaient, l'un s'allumera et s'éteindra infiniment. Mais celui qui est l'homme de ma vie brillera éternellement. Enfin je l'espère...
Les secondes passaient, les mots passaient, les minutes passaient, les baisers passaient, les heures passaient, les câlins passaient, les jours passaient, les paroles passaient, les semaines passaient, les heureux évènements passaient, les mois passaient, une vie apparaissaient, les années passaient, les gens vieillissaient et les enfants grandissaient, les siècles passaient, le bien et le mal se battaient encore, le tord et la raison se mutilaient encore, l'ombre et la lumière se poursuivaient encore. La vie passait tout simplement, elle était un long fleuve tranquille et limpide, mais il fallait s'attendre à des surprises.
Je continuais ma vie avec l'homme que j'aimais et que j'aimerais toujours. Nous avions un fils, Peter et son petit frère était encore en moi. Patrick, toujours consultant au CBI, dans notre équipe et les assassins faisaient moins les fiers. Grace et Wayne étaient mariés, avaient deux enfants, deux magnifiques jumelles. Kimball avait trouvé son âme sœur et ils vivaient ensemble dans un petit appartement à Sacramento.
Pendant que je profitais pleinement de ma grossesse installée sur le canapé du salon, alors que j'aurais nettement préféré allez au CBI, je m'occupais à terminer un journal que j'avais commencé étant petite. Oh bien sur j'en avais plusieurs, je parierais même que Peter lisait les anciens dans le grenier lorsqu'il s'ennuyait. Tel père, tel fils, toujours à fourrer leur nez là ou il ne fallait pas. Mais je laissais faire, faisais comme si de rien n'étais.
Je refermais le journal et quelqu'un dévalait les escaliers comme une tornade. SSon père était arrivé, mais avant qu’il n’a rejoins la porte d’entrée je me retournais vers lui.
- Peter !
Il s'arrêtait, un grand sourire et les mains derrières le dos.
- Chéri, je sais que tu lis mes journaux, je ne t'en veux pas. Mais ne raconte rien à ton père d'accord ? Lui murmurais-je
Il acquiesçait toujours avec le sourire et se ruait dehors, ce qui me faisait rire à chaque fois. Je l'entendais crier "Papa" joyeusement. Je me levais du canapé et me dirigeait vers la porte d'entrée. Je me tenais à l'embrassure, une main sur le ventre et les yeux rivés sur les deux amours de ma vie. Il m'arrivait de m'amuser à les décrirais. Ils se ressemblaient tellement. Même boucles blondes, même visage, même sourire, même caractère, enfin je ne disais pas qu'il n'y avait pas un peu de moi dans ce petit esprit de 7 ans. Plus tard, nous verrons.
- Tu sais fiston, papa à une bonne nouvelle !
Rien que d'entendre ça, le petit Peter souriait de toutes ses dents. Il s'accrochait au cou de son père.
- C'est quoi papa ? dit il excité.
Son regard passait de son fils à moi, sur son visage, un sourire victorieux et soulagé.
- On l'a attrapé Tessa, il ne fera plus de mal à personne, ces gens et "Elles" peuvent reposer en paix.
Si je n'avais pas mon ballon, j'aurais sauté de joie et lui aurait sauté au cou. Alors je me contentais d'être simplement plus qu'heureuse.
- C'est fantastique ! Cri ai je
Il regardait son fils et un air malicieux passait sur son visage.
- Et comme cela fait parti des enquêtes classées, on dit...
- PIZZA ! Dis-je joyeusement en même temps que Peter qui en bavait déjà.
- On va rejoindre les autres chez Bruno's, ils nous attendent dit Patrick en passant un bras autour de ma taille.
Nous ne mettions pas plus de quelques secondes, pour grimper dans la voiture et nous en aller...