[OS] Votre ami est-il un tueur? [fini] ^

Ils étaient deux à la petite table d’un café, une petite brunette aux yeux émeraudes et un grand brun avec des cheveux grisonnants. L’homme en face du petit bout de femme parlait, elle ne l’interrompait pas. Elle ne savait pas comment elle en était arrivait là, à discuter de sa vie à un rendez-vous hebdomadaire face à un parfait inconnu, mais c’était ainsi. Elle ne savait rien de lui, si ce n’est qu’il devait avoir un peu plus de la quarantaine, qu’il avait une voix apaisante et douce, qu’il étais toujours là exactement quand il le fallait, et qu’il avait un visage si vrai, si pur et si simple qui ferai baissé sa garde aux plus méfiants.
« - Vous m’aviez dit qu’il avait dit un jour que les gens dans leur instincts reste les même, que jamais ils ne changent. demanda t-il de sa voix douce. Personne n’échappe à la règle. »
Elle hocha la tête et il dit le plus simplement du monde, comme il en avait l’habitude :
« - Tels sont les faits. »
C’était sa façon de dire que c’était ainsi, et pour la plupart du temps c’était irréversible.
« Les faits ne peuvent être changés, rajouta t-il sur un ton toujours aussi doux.
- Mais je dois le changer… Je ne peux pas le laisser faire ça, il se détruirai. »
L’homme se redressa et se calla contre le dossier de sa chaise.
« Votre ami ne changera pas. De toute façon vous ne savez pas encore s’il le tuera, il est persuadé qu’il le fera, mais il le fera que s’il est vraiment un assassins, car comme il vous l’a dit les instincts reste… La question maintenant est, est-ce que vous pensez que vous pensez que votre ami est un assassin Térésa ? »
La brunette écarquilla ses yeux et demanda stupéfaite :
« - Comment connaissez vous mon nom ? »
L’homme sourit et lui répondit le plus simplement du monde :
« - Tels sont les fait. »
« - Si vous savez le mien, quel est le votre ? »
L’homme se répéta en ignorant la question de cette dernière :
« - Votre ami est-il un tueur, Térésa ? »
« - Je … Je ne sais pas. »
L’inconnu se pencha en avant.
« - Vous le savez, ici, fit-il en montrant son cœur du doigt, n’en doutez pas une seule seconde. »
Le quadragénaire croisa ses bras sur la table, toujours penché en avant, son regard plongé dans celui de la femme. Elle était décontenancé, elle n’arrivait pas à lire ce que son cœur lui disait, en faite elle ne savais pas ce qu’elle devait lire, Jane était lié a beaucoup trop de sentiments différent pour elle. Alors qu’elle était perdue dans ses pensés l’homme se leva, et tourna les talons, puis se retourna vers elle qui allait justement l’interpeller.
« - Mon nom est Eden. »
Une fois cela dit, il commença à s’en aller. Térésa se leva de sa chaise.
« - Mais attendez… Eden… »
Il s’arrêta sans prendre la peine de se retourner, il attendait.
« - Je… Je sais toujours pas… »
Il répondit d’une voix toujours aussi douce et sereine :
« - Les faits sont là, la question est là : Votre ami est-il un tueur ? Ne vous confondez pas.
- Un gentils chien ne mords jamais, jusqu’à ce qu’il le fasse…, s’expliqua Térésa
- A t-il déjà tué ?
- Oui… mais…
- Mais ?
- C’était pour me défendre… »
L’homme se retourna pour regarder la brune en face.
« - L’action de tuer et mordre son différentes, tuer est moins… bénin, lorsqu’il est prémédité. Ce qui nous ramène encore à cette même question.
- Non, je crois pas qu’il soit un tueur.
- Alors vous vous trompez, il ne faut pas croire, il faut en être sur.
- Ce n’est pas un tueur.
- Et si s’en était un ?
- Ca n’en est pas.
- Vous prenez le risque de parier là dessus ?
- Oui.
- Et bah voilà, vous y êtes enfin ! dit le dénommé Eden en souriant. »
Térésa lui rendit son sourire.
« - Merci, et voyant qu’il allait partir elle ajouta, au revoir.
- Adieu, lui répondit-il. »
L’homme tourna les talons pour pivota soudain.
« - Térésa ! appela t-il à l’attention de la femme qui elle aussi commençait à partir.
- Vous croyez qu’il est bien de tuer un ami ?, demanda t-il même s’il connaissait la réponse. »
Le femme était choqué par la question, elle ne voyait pas où l’homme voulait en venir.
« - …Je… Tuer c’est illégal, et immoral.
- Et si c’est pour aider cet ami, ou… non pas pour l’aider lui…
- Vous venez de me dire que seul les tueurs tue…
- Oui… seul les tueurs tue…
- Où voulez vous en venir ? Eden. »
L’homme donnait l’impression de chercher ses mots.
« - Je… dois y aller, dit-il finalement, vous savez, moi aussi j’ai un ami… On ne peut pas aider tout le monde…
- Je ne vois toujours pas ce que vous voulez dire.
- Seul les tueurs tue volontairement…
- Oui, vous l’avez déjà dit un bon nombre de fois.
- Vous et votre ami, vous arrêtez les tueurs ? demanda Eden sur le ton d’une question rhétorique.
- Oui, mais pourquoi…
- Bien, continuez. Je dois y aller, maintenant. Adieu, j’espère sincèrement ne jamais vous revoir, ça a été un réel plaisir pour moi de vous rencontrer. Dites à votre ami qu’il n’aura plus à s’inquiété de mon… de Red John… Si l’on devait se revoir, j’espère que ce sera dans de meilleur condition que celle qui devrait nous réunir. Passez le bonjour à votre ami. »
Sur ces paroles, le dénommé Eden se mis à courir, jusqu’à disparaître du champ de vision de Térésa qui elle semblait essayer d’assimiler les données. Elle remarqua alors un bout de papier que l’homme avait laissé tombé par terre, elle le pris et main et le lis :
« These are the facts. Looking forward ! I never forget you.
Him, he is not a killer, but must believe that i am.»