Poupées de larmes ^

Chapitre 1:
Douloureux passé


Chapitre 2 :
La petite fille de cire


Chapitre 3:
Les noms interdits


Chapitre 4:
Poupée de chiffon


Chapitre 5:
Retour à la vie

Chapitre 6:
Confession

Chapitre 7 :
Sacrifice pour les miens

Chapitre 8:
La vérité à un prix

Chapitre 1

Douloureux passé

Ils étaient tous réunis pour un dernier hommage à la défunte.

Elle était assez jeune et laissait derrière elle ses quatre enfants dont sa fille de douze ans qui paraissait bien trop mûre pour son âge s’occupant de ses trois frères, et soutenant leur père pendant que celui-ci chancelait presque tant il avait bu pour se donner le courage de faire le déplacement.

- Au revoir Maman, ne t’inquiète pas je m’occupe de tout. De papa, James, Tommy et de Titi.

Elle effleura une dernière fois le cercueil en érable qui lui avait pris l’amour maternel fauché par un chauffard ivre, et l’avait fait grandir plus vite… trop vite

-Térésa prends les mioches on rentre

Ses yeux émeraude scrutèrent le visage de l’homme qui venait de parler, mais elle ne fit aucun commentaire, et s’exécute comme la petite maman qu’elle devait être désormais.

L’homme était mal rasé, débraillé et sentait fort l’alcool. Il avait des difficultés à intégrer son rôle de père, et rongé par le chagrin il délaissait sa famille et son foyer.

Passant ses journées à boire, ses fils étaient livrés à eux même heureusement la jeune Térésa s’occupait de tout sans rechignier, préservant ainsi un peu ses jeunes frères du climat familial actuel.

Térésa Lisbon soupira assise à son bureau elle effleura la photo d’une femme entourée de ses quatre enfants. Elle lui ressemblait, elle ressemblait de plus en plus à sa mère. Cette mère qu’elle avait dû remplacer auprès des siens sacrifiant sa propre enfance.

Serait-t-elle fière de voir qu’elle avait rejoins les forces de l’ordre en intégrant le CBI ?

Elle l’espérait car la tragédie qui l’avait touchée avait fait d’elle celle qu’elle était aujourd’hui une femme forte et déterminée à obtenir la justice. La justice qu’elle aurait voulu à douze ans, celle qu’elle n’avait pas eut. Cette justice qu’elle recherchait toujours cette quête de vérité, ce besoin de réponses.

Chapitre 2

La petite fille de cire

Perdue dans ses pensées la jolie brune n’entendit pas son consultant entrer dans le bureau.

-Lisbon j’ai le cafard gémit celui-ci
- Bienvenue au club ! Soupira t-elle
Vous aussi ?
-Moi aussi quoi ?
- Bah vous avez le cafard ?
- Oui
- Pourquoi ?
- En quoi ça vous regarde ?
- Je vous en prie Lisbon j’ai le cafard et en plus je m’ennuie !
- Hé bien allez dormir sur votre canapé ! Je ne suis pas d’humeur ! Siffla t-elle

Lisbon tentait tant bien de dissimuler le cadre photo, mais celui-ci tomba à terre. Jane le ramassa, et ne pu s’empêcher de regarder l’image jaunie par le temps il sourit tristement en reconnaissant Lisbon.

-Il faudra remplacer le verre.

Dit –il en lui rendant le cadre.

- Ah ! Oh fait Lisbon vous étiez très jolie

Il pu voir son regard pétiller de nouveau, et la tristesse s’estomper peu à peu.

Ils se fixèrent intensément. Elle rougis légèrement, et il eut un petit sourire victorieux.

Quoi ? Demanda Lisbon à bout de nerf

- Venez avec moi je dois vous emmenez quelques part
- Non ! Non ! Non ! Jane j’ai pas le temps j’ai de la paperasse
- Ça peut attendre, lui dit –il gentiment
- Jane je…
- Ça vous changera les idées ! Insista-t-il quelque peu.

Cette fois elle fronça légèrement les sourcils surprise par la remarque de Jane

-Qu’est -ce qui vous fais croire que j’ai besoin de me changer les idées ?
- Pas avec moi Lisbon je suis Mentalist ne l’oublier pas

Elle soupira, mais elle n’avait pas le choix alors elle le suivi.

Jane avait décider de changer d’air aussi arrivèrent devant une vieille brasserie qui semblait abandonnée.

- Entrez l’encouragea celui-ci
Il y avait de tout dans le petit magasin : des produits ménagers en passants pas des bibelots, des jouets et des poupées ...
En passant devant le dit rayon des poupées Jane cru à une apparition.

Il se mit à trembler.
Lisbon qui l’avait rejoins commença à paniquer.

-Jane ! Jane !qu’est-ce qui vous arrive ?
-Charlotte, souffla t-il
-Quoi Charlotte ? Jane vous êtes blanc comme un linge ! Répondez moi m***** Jane ! Quoi Charlotte ? Insistait la jeune femme

Mais alors qu’il ne répondait pas elle comprit. Là au milieu des poupées de cire, une poupée ressemblait trait pour trait à la fille de l’ancien médium.

- C’est pas vrai c’est pas vrai … C’est…C’est pas possible souffla Lisbon.

Elle jeta un regard à Jane qui s’était précipité vers la poupée, il l’avait prise dans ses bras et désormais il était à genoux en larmes berçant doucement la reproduction de son enfant disparue.

Lisbon s’agenouilla à sa hauteur. Il semblait en état de choc et répétait inlassablement le prénom de sa fille en serrant le jouet contre lui comme un trésor.
-Jane tenta t-elle d’une voix douce

Il ne répondit pas, elle fit une nouvelle tentative sans plus de succès alors elle tenta de lui reprendre le jouet, soudain il s’anima brusquement et la repoussa de toutes ses forces.

- Jane ! Jane c’est malsain ! Donnez la moi !
- Non ! Vous n’avez pas le droit de m’enlever ma fille ! Hurla Jane
- Jane ! Jane ! C’est une poupée ! Ce n’est pas votre fille, votre fille est morte depuis 7 ans en même temps que sa mère, en même temps que votre femme, et c’est pour ça que vous avez rejoint le CBI !

Ces paroles semblèrent le sortir de sa torpeur, il se précipita dans les bras de sa patronne qui le serra aussi fort qu’elle pu.

- Un pervers a dû voir ma fille ! Peut-être même que John le Rouge à su comme ça Lisbon !
- Chut Jane ! Je vous promet que nous découvrirons la vérité dit –t-elle en le berçant doucement.
Térésa entendit quelqu’un les interpeller.
Jane ! Agent Lisbon ! Parvient une voix non loin de là.

Elle reconnu la voix et souffla entre ses dents

- Oh non ! Pas elle ! Ce n’est pas le moment

- Quoi ?

Demanda Jane qui s’était calmé. Il croisa le regard de sa patronne et gémis en apercevant l’intrus qui avançait vers eux

Oh non c’est pas vrai ! Qu’est-ce qu’elle fait là !
Soupira Jane sous le regard amusé de Lisbon.

-Peut-être que vous lui manquiez ?

Lui sourit –elle malicieusement. Il grimaça à cette idée, et ils partirent dans un fou rire général.

A SUIVRE

Certain d’entre vous avait vu juste, l’intrus en question est bien Kristina Frye ! Bravo !

Dans ce troisième chapitre la rencontre va être explosive !

Entre Kristina et Jane le ton va monter… mais pour ne pas tout dévoiler je vous laisse lire

Chapitre 3

Les noms interdits

-Patrick ! Agent Lisbon ! Lança la voix qui se rapprochait à grands pas.
- Voilà choucroute !

Dit Jane entre ses dents assez fort pour que Lisbon puisse entendre

- Je dirais plutôt le retour de Casper ! Siffla Lisbon
- Oh vous êtes jalouse ! S’amusa le mentaliste
- N’importe quoi ! Rétorqua Lisbon pendant que Jane chantonnait
- Oh la menteuse, elle est amoureuse ! Oh la menteuse!
- Jane suffit !

Dit Térésa comme une mère qui aurait réprimandé son enfant, mais devant la moue boudeuse de Patrick Jane elle ne pu s’empêcher de sourire.

- Elle va vous prendre la tête ! Déclara Lisbon amusée en pointant du doigt la médium qui se rapprochait d’eux.

- J’ai un plan sourit Jane
- Mais …continua Lisbon
- Bah ça ne va pas vous plaire ! Termina Jane
- Au point où nous en sommes dites toujours, l’encouragea t’elle

Elle manqua de s’étrangler lorsqu’il lui désigna le rayon des décorations de noel, et qu’elle vit le gui.

- Jane ! Non mais ça ne va pas la tête ! Hors de question !
- M’en fiche pas besoin de gui ! Aux grands maux, les grands remèdes !

Et avant que la jeune femme n’ait le temps de réagir, il l’embrassa tendrement devant une Kristina Frye visiblement irritée.

Je dérange peut-être ? Toussa Kristina.
- Non ! Non pas du tout ! Mentie Lisbon
- Oh si ! Vous dérangez ! Rectifia Jane du tac au tac.
- Vous semblez avoir oublié votre femme ! Lui lança cinglante Kristina

Elle sentie une sensation chaude parcourir sa joue, Jane venait de lui asséner une
gifle magistrale !

- D’habitude je ne frappe pas une femme, mais vous n’en êtes pas une Kristina ! Vous n’avez rien d’une femme ! Rien du tout ! Vous êtes démoniaque ! Alors pauvre folle retournez parler à vos esprits, et ne vous avisez plus de parler, ou d’évoquer, vous m’entendez plus jamais ma femme ! Ou de ma fille !

Elle semblait légèrement sonnée, mais il continua sur sa lancée.

Vous ne connaissez rien de moi ! Rien du tout ! Ni de moi ! Ni D’Angéla ! Ni de Charlotte ! Ne vous faites aucune illusion ! Je ne vous aime pas, nous ne finirons jamais ensemble alors pas besoin de me faire une crise de jalousie !

Pendant toute la tirade Jane Lisbon n’avait pas bougé, choquée de le voir dans un tel état.

-C’est bon vous avez terminé ? Lui siffla la médium.
- Oui alors dépêchez-vous, avant que je vous fasse sortir moi-même à coups de pied dans votre derrière !
- Très élégant Patrick ! Répliqua Frye

Mais alors qu’elle allait sortir, elle décida de le narguer une dernière fois

-Ah oh faites Patrick ! Avant que j’oublie veillez bien sur Térésa ou il risque de lui arriver malheur !

Cette fois s’en fut trop pour Jane, qui se rua comme un fou sur Kristina et commença à serrer son cou.

-Ne la menacer pas ! Hurla t-il

Lisbon décida d’intervenir avant que ça ne dégénère

Jane ! Jane ! Ça suffit calmez vous !


Au son de la voix de Lisbon il relâcha l’emprise qu’il avait sur la médium.

- Vous dégagez tout de suite, ou je vous coffre ! Ordonna Lisbon à Kristina Frye

Elle partie, non sans une dernière provocation.

- Nous, nous reverrons. Au revoir Patrick ! Au revoir agent Lisbon !

Lisbon sourit à l’adresse de son consultant .

- Alors c’est moi qui suis jalouse hein ? Pouffa t-elle.

Amusé il lui sourit

-D’accord j’ai peut-être été un peu fort, je suis désolé.

Déclara t-il en baissant les yeux.

- Non vous avez bien fait, et puis c’était comique rit Lisbon
- Ah oui vraiment ?
- Oui
- Bon dans ce cas je vous invite à déjeuner ?
- D’accord
Répondit Lisbon en souriant.

Ils partirent en quête d’un endroit agréable pour se restaurer.

A SUIVRE

Chapitre 4


Poupée de chiffon

Après quelque minutes de marche ils trouvèrent finalement un petit bistro qui leur paru sympathique.

C’était un endroit très simple, et aujourd’hui il n-y avait pas foule nos deux amis purent donc trouver une place convenable.

Une aimable serveuse leur apporta le menu, et l’apéritif offert par la maison.

Elle commença à draguer Jane sous le regard amusé de Lisbon, mais très vite celui-ci montra son alliance avec la même phrase qu’à son habitude.

- Désolé mais je suis marié
- Oh c’est dommage ! Votre femme a beaucoup de chance, dit-elle en jetant un regard à Lisbon.

Jane joueur décida de taquiner son amie

- Alors chérie tu prends quoi ?

Lisbon jeta un regard noir à Jane qui amusé continua son manège.
- Elle n’est pas commode vous savez.

La serveuse lui sourie, et Térésa jeta le menu à la figure de son consultant avant de tourner les talons, rapidement rattrapée par un Patrick Jane penaud conscient de l’avoir poussé à bout.

-Lisbon ! Lisbon ! Pas si vite attendez on a même pas mangé ! Hurlait Jane derrière elle.

Ils étaient tous deux devant la porte de sortie, elle lui fit volt face et le fixa droit dans les yeux, mais alors qu’elle allait répliquer …

Boum !

Une violente explosion fit volé en éclat la porte. Lisbon qui était plus près que Jane fut projetée dans les airs et retomba sur le sol carrelé dans un bruit assourdissant.

Jane sembla réaliser ce qui se passait autour d’eux c’était la panique, les gens hurlaient.

Il parvient malgré le chaos jusqu’à sa coéquipière.

Elle était à terre inconsciente.

Une légère plaie sur son front, des entailles des écorchures, la lèvre ouverte.

En apparence elle n’avait rien de grave, mais très rapidement le consultant vit apparaître une épaisse tâche de sang sur le chemisier blanc de la jeune femme.

Lisbon n’était toujours pas réveillée, et elle perdait beaucoup de sang, aussi Jane décida t-il d’arracher un morceau d’une de ses manches pour tenter de stopper l’hémorragie.

Il ne cessait de vérifier son pouls, il était paniqué, et ne savait pas comment réagir

Il ne cessait de répéter

- ça va aller Lisbon ! Ça va aller ! Il avait du mal à croire en ses paroles.

Il tenta quelques gestes de premier secours qui n’eurent aucun effet, puis une série de massages cardiaque et du bouche à bouche.

Il aurait voulu appeler les secours, mais son portable n’avait plus de batterie, et celui de Térésa s’était cassé lorsqu’elle était retombée. Il aurait bien demandé de l’aide, mais à qui ?

Il avait peur de bouger Lisbon, mais il n’avait pas vraiment le choix, alors délicatement et avec précaution il la pris dans ses bras et décida de chercher du secours.

Jane était de plus en plus inquiet, car l’état de Lisbon semblait se dégrader de minute en minute.

- Au secours aidez moi ! Mon amie à besoin de soins ! Criait Jane à plein poumon, mais les rues étaient quasiment désertes, et dans les rares passants qu’il croisait personne ne semblait vouloir faire le moindre geste, par peur des représailles sans doute.

Finalement ce fut un chauffeur de taxi qui proposa à un Jane totalement paniqué de le conduire à l’hôpital le plus proche.

Jane s’était installé à l’arrière avec Lisbon. La jeune femme avait la tête posée sur les genoux du consultant qui caressait sa chevelure brune et répétait inlassablement comme pour s’en convaincre

- ça va aller Lisbon, tout va bien je suis là !

Tout en regardant Térésa pâle et inerte comme une poupée de chiffon une question torturait le mentaliste.

Il repensa à la menace de Kristina Frye

-Ah oh faites Patrick ! Avant que j’oublie veillez bien sur Térésa ou il risque de lui arriver malheur !

Cette phrase repassait en boucle dans son esprit.

Est-ce que Kristina était derrière tout cela ?

Si c’était le cas il le découvrirait et il lui ferait payer, mais pour le moment sa seule priorité était de sauver Lisbon.

A SUIVRE

Dans ce chapitre Lisbon est dans un état critique.

Va-t-elle s’en sortir ?

Chapitre 5


Retour à la vie

Le trajet paru à Jane une éternité qui ne cessait de parler à Lisbon et de lui caresser les cheveux.

Lorsqu’ils arrivèrent à destination, Jane voulu régler l’homme, mais celui –ci refusa aimablement.

Le consultant Térésa dans les bras partit en courant vers les médecins.

C’est un Jane essoufflé, et très inquiet que les médecins virent débouler devant eux.

Aidez moi ! Je vous en supplie ! Ma coéquipière à besoin d’aide vite !

Le corps médical pris Lisbon en charge

-Monsieur, que s’est-il passé exactement

-Je…Je sais pas nous étions au restaurant… quelque chose a explosé… Elle a été blessée ! Elle est sans connaissance depuis !

-Monsieur calmez-vous ! Vous êtes en état de choc, dit le médecin d’une voix rassurante.

- Je n’ai rien moi ! Occupez –vous d’elle ! Répondit le consultant paniqué.

-Monsieur calmez –vous ! Tout va bien se passer. Votre amie est-elle allergique à certains traitements ?

- Je …Je l’ignore répondit Jane en secouant la tête, mais je vous en prie docteur sauvez là ! Implora t-il

- Nous ferons notre maximum je vous le promet, dit le médecin en mettant la main sur l’épaule de Jane tout tremblant.
- Bon on intube et on l’emmène au bloc ordonna le médecin.

Puis il se tourna vers Jane

Ne vous en faites pas, votre amie est entre de bonnes mains. Vous devriez quand même vous faire examiner, lui conseilla t-il

Jane ne répondit rien, il les regarda partir avec Lisbon sur un brancard. Elle était entre la vie, et la mort toujours inconsciente.

Lorsque la blessée fut hors de sa vue, il s’assit à même le sol, et la tête dans les mains se mis à pleurer. Il décida de prévenir l’équipe, mais comme personne ne répondait il laissa un message sur le répondeur.

Le temps semblait à Jane une éternité, il était comme un lion en cage. Térésa occupait chacune de ses pensées.

Il n’avait plus envie de rien, ni de manger ni de boire, il ne ressentait pas la moindre fatigue pourtant son visage était défait, ravagé par les larmes et ses yeux étaient cernés, mais plus rien n’avait d’importance.

Il voulait juste que Lisbon s’en sorte, il avait besoin d’elle dans son univers.

Il avait besoin de ses sauts d’humeur, de leurs chamailleries, de leurs fous rires, de son sourire… Il avait tout simplement besoin d’elle.

Il se releva d’un bond lorsqu’il vit Lisbon revenir du bloc.

Des larmes lui montèrent aux yeux, elle était vivante !

Lisbon est –ce que ça va ?

Encore un peu sonnée par son anesthésie, la jeune femme serra néanmoins la main de son coéquipier
-Oui ça va. Jane vous avez pleuré ?
Remarqua t-elle.
Il lui sourit, elle ne cessait de poser des questions.
- Qu’est-ce qui s’est passé ?
- Ne vous agitez pas Lisbon, lui dit Jane d’une voix douce
- Pourquoi vous ne me dite rien ?
Il s’était agenouillé près du brancard et lui tenait la main
- Vous ne vous souvenez pas ?
Elle fit non de la tête
- il y’a eut une explosion et vous avez été blessée
- Ah ouais je me souviens
- Jane vous êtes tout pâle, vous êtes sûr que ça va ?
- Maintenant oui

Elle sembla se rendre compte que son consultant était bouleversé de la voir dans cet état.
-Jane souffla t-elle

-J’ai eu très peur Lisbon, mais tout va bien maintenant. J’appel l’équipe pour les rassurer.
- D’accord à tout de suite dit elle en lui souriant faiblement.

Il l’embrassa sur le front et quitta la chambre en lui jetant un dernier regard.

Elle resta seule perdue dans ses pensées.

Fatiguée elle s’endormit rapidement.

A SUIVRE

Dans ce chapitre, Lisbon révèlera à Jane un douloureux secret, et recevra un mystérieux appel qui la bouleversera.

Pourquoi ?

Vous le saurez très prochainement.

Chapitre 6

Confession

Lorsque Jane revint dans la chambre Lisbon dormait profondément.

Il lui effleura les cheveux, on aurait dit une petite fille tant elle semblait fragile et démunie.

Cette pensée le fit sourire, elle qui voulait toujours paraître si forte.

La seule fois où il l’avait vu pleurer c’était lorsque Minnelli et Bosco l’avait soupçonnée de meurtre.

Lisbon était vraiment formidable, il le pensait même si il ne lui confiait que très rarement.

Elle était tout comme lui en proie à des démons, des fantômes mais il ignorait ce qui la tourmentait réellement.

Il lui était reconnaissant, car même si elle n’était pas d’accord avec ses manières d’agir, elle ne l’avait jamais empêché de quoi que ce soit concernant John le rouge, parce qu’elle comprenait ce qu’il pouvait ressentir à l’égard de celui qui avait assassiné sa femme et sa fille.

Combien de fois l’avait t-elle couvert, alors qu’elle ne cautionnait pas ses méthodes ?

Il ne les comptait même plus

Combien de fois l’avait-elle suivie dans ses plans douteux ?

Il haussa les épaules.

-Jane…

La voix de Lisbon sortit le consultant de ses pensées

Il …Il m’a violée

Jane s’était raidit littéralement et il était blanc comme un linge.

- Lisbon …Lisbon … Qu’est-ce que vous racontez qui vous a violée ?
- Mon père

La voix de Térésa était étonnamment posée, un peu rauque, et pâteuse car elle avait soif.

Elle venait de se réveiller, et de faire cette confidence comme si il s’agissait de la météo.


Elle voulu s’asseoir dans son lit, Jane l’aida donc, et elle continua son récit

-Je …j’avais 15 ans… Mon père … était saoul comme souvent… Il frappait mon plus jeune frère … J’ai voulu m’interposée … il m’a brisé sa bouteille sur la tête … Il y avait du verre partout …J’ai criée à mes frères de s’enfermer dans la chambre et de ne sortir sous aucun prétexte … même si ils m’entendais hurler… Mon père … m’a reproché la mort de ma mère…Il a dit que… J’étais une femme qu’il avait envie de moi… Elle se stoppa elle tremblait de tout son corps comme si elle revivait la scène.

Jane lui serrait les poings.

Comment cet homme avait-il pu violer sa propre fille ?

Les parents doivent protéger leur enfant et pas leur faire du mal …

Jane pensa à Charlotte il n’avait peut-être pas été très présent, mais il adorait sa fille et il aimait sa mère …

Maintenant il comprenait ce masque que s’était forgé Térésa. Il comprenait aussi qu’elle cautionne ses méthodes et sa rancœur pour John le Rouge.

Elle avait gardé ce secret pour elle depuis toutes ces années, et il n’avait jamais rien soupçonné.

Il s’en voulait de n’avoir rien vu.

Lisbon tremblait, son regard était vide, les larmes roulaient silencieusement le long de ses joues, alors il effleura ses cheveux, caressa son dos, et finalement la serra dans ses bras comme un enfant que l’on console après un cauchemar.

Elle pleurait contre son torse, toutes les larmes retenues pendant toutes ces années.

Elle lâchait les armes.

Baissait la garde.

A cet instant Lisbon n’était plus la femme forte, le vaillant petit soldat… A cet instant précis, elle n’était plus qu’une jeune fille de quinze ans … Une mineure … Une petite fille sans mère avec son enfance en mille morceaux … Il la berçait doucement en lui parlant tout bas. Au bout d’un moment il la sentie se détendre dans ses bras, elle ne tremblait plus.

Il l’écarta légèrement et croisa son regard émeraude, ils se dévisagèrent et il se pencha doucement pour l’embrasser. Elle lui rendit son baiser, il était heureux.

Il n’avait pas ressentie de sentiment si intense depuis la mort de sa famille.
Ils allaient approfondir le baiser quand le téléphone sonna, Jane souffla ce qui fit rire Lisbon.

Malgré les protestations de celui –ci elle décrocha, alors qu’il l’embrassait dans cou.

Elle frémis.

Il sourit fier de la troubler.

Lorsqu’elle raccrocha le combiné, elle était très pâle.

Jane lui jeta un regard inquiet

- Mon frère… fut tout ce qu’elle pu articuler, et il dût lui maintenir la tête pour éviter qu’elle ne se cogne.
Elle tremblait de nouveau.

Il ignorait ce qu’elle avait appris, mais cela l’avait bouleversée…

A SUIVRE

Chapitre 7

Sacrifice pour les miens

Elle tenta de se mettre debout, mais ses jambes avaient du mal à la porter.

Elle tomba.

Jane inquiet la maintint sous les bras et réussi à la relever.

-Vous être trop faible lui dit –il

Il la connaissait mal, Lisbon n’était pas du genre à abandonner facilement

-Lis… Lisbon !

Elle fit une nouvelle chute, et ses yeux s’embrumèrent.

Il se précipita vers elle, peut-être s’était t-elle blessée ?

Lisbon ? Lisbon ? Térésa est ce que ça va ?

Elle croisa le regard de son consultant et lui sourie à travers les larmes.

Quoi ? Demanda t-il

Rien… c’est juste que… eh bien ! C’est la première que je vous entends m’appeler par mon prénom !

Il détourna le regard.

Elle lui pris le menton et le força à croiser son regard.

-Jane écoutez moi bien. Nous sommes amis. Je tiens énormément à vous, vous avez été là pour moi durant toutes ces années je vous en remercie.

Vous ne regrettez pas notre partenariat ?

Elle rie légèrement

-Non ! Ce qui m’exaspère chez vous ce sont vos réactions de gamin, et vos méthodes douteuses ! Mais sinon je ne regrette rien !

Elle lui pris doucement les mains et entremêla leurs doigts.

Ils restèrent ainsi un bon moment accroupis, puis Jane mis leurs paumes côte à côte.

Ils se fixèrent intensément, sans un mot.

Au bout d’un moment ce fut le consultant qui brisa le silence qui s’était installé.

- C’était un code entre moi et ma fille, avoua t-il
Souvent nous faisions ce rituel au moment du coucher. C’était comme une promesse muette, un mot de passe entre nous qui signifie « Je serais toujours là pour toi ».

Les derniers mots avaient été prononcés sur un ton quasiment inaudible.

Lisbon n’osa pas affronter l’océan de larmes qui luisait au fond du regard bleuté de son consultant.

-Vous deviez être un père formidable, quoi que vous pensiez vous êtes un homme bien Jane.

-Vous aussi Lisbon, vous êtes quelqu’un de bien

Il l’aida à se relever, et la soutenu pour la ramener sur son lit, mais celle-ci refusa.

- Vous faites quoi là Lisbon ?
- Je m’habille dit t-elle d’un ton neutre en haussant les épaules.
- Ce n’est pas sérieux Lisbon, vous n’êtes pas en état !

Devant son air réprobateur, elle leva les yeux au ciel

- Quoi ? Il faut bien que je travailles les affaires ne vont pas se boucler toutes seules !

Il avait croisé les bras sur sa poitrine. Le ton de Lisbon fut moqueur.

Depuis quand vous croisez les bras ? Qu’est-ce que vous avez ?

Je suis contrarié ! Vous me contrarié Lisbon ! Vous êtes contrariante !

-Jane tout va bien ! Je vais bien ! Je suis armée ! Que voulez- vous qu’il m’arrive ?

Il leva les yeux au ciel

- Oh je ne sais pas moi ! Vous pourriez vous faire tuer ! Ce n’est pas passé loin ! Dois –je vous rappelez que vous êtes en convalescence.

Devant sa remarque, la jolie brune eut un haussement d’épaule.

- Bah ne vous en faite pas ! Je vais signer une décharge !

- Une décharge ? Mais qui vous parle de décharge Lisbon enfin ! Vous tenez à peine sur vos jambes, soyez raisonnable

Elle eu un rire nerveux

Non ! Mais je rêve là ! C’est l’hôpital qui se fout de la charité ! Moi je dois être raisonnable ? Dites moi Patrick Jane lorsque vous aviez perdu la vue momentanément au cours d’une enquête, qui n’a pas été raisonnable ? Qui a voulue retravailler à tout prix ?
Qui a été le patient « le plus chiant de la Terre » ?

Il ne répliqua pas. Qu’aurait-il bien pu répondre ? Elle n’avait pas tort au fond.

Bon ok mais je ne vous laisserais pas seule une minute !

Un sourire malicieux se dessina sur les lèvres de la jeune femme

- Ce n’est pas un scoop ! Allez grincheux au lieu de bougonner aidez moi ! Mon frère cours peut-être un danger. C’est mon devoir de l’aider.

Cette fois il ne trouva rien à ajouter.

C’était sa famille, il comprenait qu’elle veuille protéger ses proches au risque de se mettre elle-même en danger.

Lisbon signa la décharge, et ils partirent rapidement vers les lieux indiqués par la jeune femme.

Jane jeta un coup d’oeil dans son rétroviseur.

Il pu voir Lisbon toucher nerveusement la croix autour de son cou, en murmurant le « je vous salue Marie ».

Le trajet était très silencieux, et lorsqu’il regarda de nouveau à l’arrière son cœur se serra, Lisbon était toujours dans la même posture et les larmes coulaient silencieusement le long de ses joues.

A SUIVRE

Chapitre 8

La vérité à un prix

Il aurait voulu la consoler, mais il se dit que sa peine n’appartenait qu’à elle, et surtout qu’elle lui parlerait lorsqu’elle serait prête.

Après tout il n’aurait pas sût trouver les mots justes, tous ces secrets déterrés le déprimait quelque peu, et surtout il craignait qu’il arrive quelque chose à Lisbon.

Cette idée qu’une tragédie était proche ne le quittait pas au fur et à mesure qu’ils se rapprochaient des lieux. Il était anxieux, et voulait à tout prix protéger sa coéquipière.

Lisbon tenait une place toute particulière dans son cœur, et ces derniers temps ils s’étaient doucement rapprochés.

Quels secrets allaient ils découvrir ?

Cela valait-il la peine ?

Ne valait-il pas mieux rebrousser chemin, et laisser les secrets engloutis à jamais ?

Cette pensée lui effleura l’esprit, mais il y avait Lisbon il refusait de la laisser seule affronter d’anciens démons.

Ils arrivèrent finalement devant une foule amassée sur une place.

Il y’avait une agitation étrange, les deux amis décidèrent d’aller jeter un œil. Ils se rendirent vite compte que si les gens ne bougeaient pas c’est parce qu’ils étaient retenus en otages par un homme.

Lisbon eu un début de nausée et cru qu’elle allait mourir sur place en reconnaissant son frère James comme étant le preneur d’otages !

Elle secoua la tête, non ce n’était pas possible ! C’était un cauchemar et elle allait se réveillée !

Elle ne voulait pas admettre qu’elle s’était trompée à ce point sur lui, c’était impossible.

James ! Je t’en supplie arrête !

Le jeune homme se retourna au son de la voix de sa sœur, il eu un sourire mauvais

Tessa ! J’ai toujours su que tu viendrais !

Pourquoi ? Pourquoi tu fais ça ! Arrête et laisse moi t’aider !

Elle était à genoux son consultant prêt d’elle et son regard émeraude suppliait son frère. Elle était démunie et sans aucun masque, comme si elle abandonnait.

James su qu’il pouvait faire de sa sœur ce qu’il voulait, la manipulée elle ne prendrait aucun risque, car il avait des otages.

C’était la nature de sa sœur de protéger, ce n’est pas pour rien qu’elle avait rejoint les forces de l’ordre.

Une petite fille d’environ trois ans qui avait perdue son ballon trottina aux pieds de James, sans se rendre compte de ce qui se passait avec toute l’innocence du monde la gamine leva vers lui des yeux pétillants.

Un regard malicieux de grands yeux noisette elle lui sourie sans se soucier du danger, sans même s’en rendre compte.

Il la prit dans ses bras, Térésa dû alors prendre une décision très vite.

Elle ne voulait pas faire prendre de risques à cette enfant égarée semblait t-il. Elle jeta un coup d’œil à Jane, leurs regards se croisèrent et sans un mot il comprit son intention et secoua la tête. Il voulu la retenir par le bras, mais elle s’extirpa et se dirigea vers son frère.

Jane était totalement impuissant, et la foule amassée retenait son souffle.

-James je t’en supplie relâche cette petite et prends moi à sa place !
Il sembla hésiter l’espace d’un instant, mais après tout sa sœur ferait un meilleur otage si il voulait fuir aux forces de l’ordre.

-D’accord j’accepte, dis à ton ami de venir la prendre

De son regard émeraude, elle incita son consultant à avancer doucement vers eux.

James lui donna la fillette qu’il prit dans ses bras, il aurait voulu parler à sa coéquipière, mais James s’interposa.

Il ne pu voir que le regard empli de peur de sa patronne, et entendre son cœur s’emballer, tout comme le sien complètement noué.

Lisbon avait l’arme de son frère sur la tempe, elle retint son souffle et attendu un coup qui ne vint pas.

Elle ferma les yeux et son souffle s’accéléra, elle passa une main sur sa croix détail qui n’échappa pas à son frère qui ricana

- Térésa… Térésa sainte Térésa ! C’est notre pauvre mère qui t’avait offert ce petit bijou minable !

Elle t’a toujours préférée à nous ! T’étais sa fille ! Sa princesse, moi et les autres nous n’étions rien ! Elle te prenait toujours en exemple tu étais si parfaite ! Et même après qu’elle soit cr*** tu as eu la meilleure place ! Pourquoi ?

Qu’est-ce que t’avais de plus que nous ? Hein ?

Répond au lieu de chialer !

La médium a eu raison de tout me dire ! Ah au fait Tommy est mort, je l’ai tué ! Susurra t’il à l’oreille de sa sœur, sans le moindre remords dans la voix.

C’était moi le mystérieux coup de fil, et tu m’as suivie comme un pantin, chère sœur naïve !

Lisbon gardait cette posture digne, en femme forte qu’elle était. Si elle mourrait ce serait dans l’honneur.

-Tu crois que tu as été le seul à souffrir ! J’ai sacrifiée mon enfance pour que la famille reste unie, parce que je vous aimais ! Quand papa me violait qu’il me reprochait la mort de maman je pensais à vous, je me disais qu’il ne fallait pas que je meure ou que je me plaigne pour éviter une séparation, pour éviter que vous, vous retrouviez seuls ! La médium c’était Kristina ? Qu’est-ce qu’elle t’a dit ?

James avait un peu relâché son emprise

- Je ne te crois pas Tess ! Tu bluff pour que je te lâches ! Oui c’est mon ex pourquoi ça te dérange ? De toute façon tu ne sauras rien.

Elle grimaça avant de répliquer.

-Je te jure que non, j’ai aucun intérêt à mentir, crois moi pitié et explique moi je peux t’aider ! Implorait la jeune femme

Non ! Bon si tu veux pars, tu me fais pitié ! Allez dégage ! Il la lâcha avec l’intention ferme de la tuer.

Il allait l’abattre froidement, mais Jane s’interposa

- Jane non ! Hurla Lisbon, mais il était déjà trop tard son consultant touché s’écroula.

Lisbon fit feu sur son frère qui tomba à terre tué d’une balle dans la tête.

Le tout s’était déroulé très vite en quelques minutes, les gens apeurés avaient pris la fuite.

Le calme était revenu dans la place désormais déserte il ne restait plus que Jane, Lisbon, le tueur abattu, et la mystérieuse enfant.

Lisbon était près de Jane, elle déboutonna son costume. Le consultant était gravement touché. Elle avait prévenu les secours, mais ignorait si ils arriveraient à temps.

- Jane, pourquoi vous avez fait ça ?

Sa voix était nouée par la peur et les larmes coulaient le long de ses joues.

-Je vous ai promis d’être toujours là pour vous, souffla t-il

-Alors vous n’avez pas pu vous empêchez de vous la jouer à la Zorro ?

Tenta t-elle pour dédramatiser, il rie malgré la douleur que cela lui provoquait

-Ne vous agitez pas, vous allez vous en sortir

Il essuya une larme sur le visage de sa partenaire avec son pouce.

-Ne pleurez pas Lisbon ! S’il vous plaît je n’aime pas vous voir triste, murmura t-il

Elle tenta de faire bonne figure et de lui sourire

Lisbon… Je… mais il ne pu finir sa phrase …

Jane ? Jane ! Non ! Non pas ça ! J’ai besoin de vous ! Jane ouvrez les yeux ! Faites le pour moi ! Jane !

Mais malgré ces supplications elle dû se rendre à l’évidence, elle ne sentait plus son pouls, et son cœur avait cessé de battre.

Jane avait rejoint sa femme et sa fille. C’était trop tard, tout était fini. Il avait donné sa vie pour elle.

Elle était là sur le corps inerte de son ami, le suppliant de revenir, de ne pas la laisser seule.

Elle ne lui avait jamais dit à quel point il comptait pour elle, et désormais c’était trop tard.

Jane ne me laisse pas seule ! Jane ! Je t’aime ! Réveille toi ! Réveille toi ! Ses mains agrippaient la chemise de l’home inanimé.

Elle hurlait de douleur, caressait les boucles blondes de Jane, et le prit tout contre elle.

Le temps et l’espace n’étaient plus, plus rien n’avait d’importance désormais.

Lorsque les secours arrivèrent enfin, ils ne purent que constater le décès du consultant.

Cho, Rigsby, et Van Pelt, prévenus se précipitèrent vers leur patronne et leur ami à terre

-Il est mort en voulant me sauver ! Hurlait Lisbon

-Patron venez, venez dit Rigsby en la prenant par l’épaule

- Non Jane ! Cria t-elle s’extirpant des puissants bras de Rigsby.
- Pardon Jane ! C’est ma faute ! Je suis si désolée ! Pleura t-elle en s’accrochant au corps de l’ange inanimé
- Lisbon viens, faut pas rester là dit l’asiatique en l’éloignant du cadavre.
- Faut que je reste avec lui ! Faut que je reste ! Si il se réveille il faut que je sois là ! Il a besoin de moi ! Grace dit leurs ! Implora la jolie brune au regard émeraude.
- Patron c’est fini, il est mort souffla la rousse.
- Vous mentez ! Vous mentez tous ! Hurla Lisbon
Son équipe la regarda désolée.

Comment accepter l’inacceptable ?

Jane n’était plus, et leur patronne et amie était littéralement effondrée.

Elle était sous le choc, et culpabilisait.

Une petite voix les fit se retourner, une toute petite fille se précipita dans les bras de Térésa qui la serra aussi fort qu’elle le pouvait.

Ils apprirent bien vite que l’enfant était orpheline, et qu’elle avait échappée à la vigilance du personnel. Elle s’appelait Kate.

La jolie brune su comme une évidence, qu’elle devait adopter Kate, en souvenir de Jane car ils l’avait sauvée tous les deux.

Elle pris le bou de choux qui se nicha dans ses bras.

Chaque jour elle lui parlerait de ce père héroïque, qui avait donné sa vie pour les sauver.

Elle mentionnerait toujours le meilleur sur l’homme de sa vie, et élèverait leur fille dans l’amour le plus total.

Deux semaines plus tard à l’enterrement, la jeune femme et l’enfant entourées par les amis, les collègues et les anonymes déposèrent ensemble et dans un même geste un rose rouge à l’ange qui les avaient réunies.

Dans le cimetière ce jour là on pu voir celles qu’on surnomme encore aujourd’hui, les « poupées de larmes ».

FIN