Bad way ^
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Re: Bad way ^
Une petite suite
J'en suis pas totalement satisfaite mais j'espère que ca vous plaira
Vos commentaires font toujours autant plaisir à voir
Bonne lecture
Chapitre 4 :
Il n’avait plus conscience du temps. Ca aurait pu faire deux minutes ou des jours, pour lui le temps s’était arrêté. Tout ce qu’il savait c’était que Lisbon n’était plus avec lui. Elle avait disparue avec ce monstre et maintenant il était seul avec lui-même en train de retourner encore et encore dans sa tête les différentes choses qu’il aurait dû dire ou faire pour empêcher ce qui c’était produit. Il avait faim, froid et il était blessé mais tout ce qu’il lui importait c’était de la revoir. Il voulait l’a faire sortir de ce cauchemar et pouvoir avoir la chance de se faire pardonner. Même s’il ne le méritait pas, car il aurait pu faire autrement. Il aurait pu réagir autrement. Forcer son corps à bouger pour arrêter ces hommes. Mais il en avait été incapable et il s’en voulait. Il s’en voudrait probablement toute sa vie, comme pour sa femme et sa fille.
Il décida de se lever de son lit de fortune et tourna en rond, faisant les cent pas. Puis il entendit des bruits venant d’en haut. Il reprit espoir et priait pour qu’elle aille bien. Mais cette pensée lui sembla toute de suite extrêmement stupide. Lisbon avait passée un temps indéterminé avec un homme qui avait juré sa mort, alors comment pourrait-elle aller bien ? Il recommença à pleurer. S’en était trop, il voulait l’a voir ! Même s’il appréhendait son retour car voir son amie blessé et apeurée le rendait terriblement malheureux. Mais se serait toujours mieux que de la savoir aux mains de ces monstres.
La porte s’ouvrit brusquement laissant apparaître Kingston, Lisbon et Caine. Ce dernier portait un plateau sur lequel était disposés quelques sandwichs, deux pommes et une bouteille d’eau. Kingston, lui, portait Lisbon par le bras, ses genoux trainant par terre. Sa tête ballotait de gauche à droite sans but. Jane se précipita sur elle et fut frappé d’horreur quand il vit l’état de la jeune femme. Il l’a souleva comme il le put pour l’allonger sur son lit. Il l’a regarda tendrement avec les larmes aux yeux puis se retourna vers son agresseur.
Jane : Je vais vous tuer ! Je jure que je vous tuerai sale petite ordure !
Kingston : Du calme monsieur Jane, ce n’était qu’une mise en bouche donc gardez vos menaces pour plus tard, lorsque vous serez capable de les mettre à exécution.
Un mauvais rictus se forma sur ses lèvres. Il savait que même si Jane était capable de beaucoup de choses pour protéger sa patronne, c’était pratiquement peine perdue vu son état. Cela faisait quasiment douze heures qu’il était venu chercher Teresa pour lui faire subir ce qu’il avait prévu pour elle et il n’avait pas encore nourrit Jane. Donc il n’avait aucune crainte à avoir pour le moment. Même s’il se doutait bien qu’il fallait qu’il le surveille de près, cet homme était imprévisible car malgré les blessures qu’il lui avait infligées, le consultant avait réussi à le surprendre. Et deux fois qui plus est ! Heureusement pour lui, il avait eu le temps de mettre son plan parfaitement au point. Il devait juste s’assurer que ses deux otages restent assez faibles pour pouvoir facilement les maitriser sans pour autant les tuer tout de suite. Il voulait prendre son temps. Il n’était pas pressé. Il pouvait encore attendre plusieurs heures avant de passer au cran supérieur. L’attente intenable qu’ils subiraient ne ferait qu’accroître son sentiment de satisfaction. Il jubilait.
Kingston : A bientôt ma douce Teresa. Monsieur Jane, prenez soin d’elle, elle risque d’en avoir besoin.
Ils partirent en claquant la porte et Jane pu entendre les rires des deux tortionnaires. Ces hommes rendaient le mentalist dans un état qu’il avait du mal à décrire. Un mélange entre haine, rage et terreur et bien d’autres sentiments pas tellement plus sains. Il se retourna vers Lisbon et l’a regarda attentivement. Elle était semi-consciente et balançait toujours sa tête dans tous les sens. Elle semblait groggy et ses yeux roulaient sur eux même, elle devait être totalement désorientée. Jane s’employa à la calmer et passa doucement une de ses mains dans les cheveux de la jeune femme puis l’autre, trouvant sa place sous le menton de Lisbon, obligeant cette dernière à lever la tête vers lui.
Jane : Lisbon ? Regardez-moi. C’est moi, c’est Jane.
Elle frissonnait et tentait de s’éloigner de son ami. Il comprit qu’elle devait se sentir agressée et recula légèrement sans pour autant la quitter des yeux.
Jane : Je suis votre ami Lisbon, je ne vous ferai jamais de mal. Jamais je ne vous ferai souffrir, je vous le promets. Je vais prendre soin de vous, vous verrez. Regardez-moi. Vous devez avoir confiance en moi, c’est important.
Lentement et timidement, Teresa osa planter ses yeux verts inquiets dans ceux de Patrick. Elle paraissait vraiment paniquée alors il lui fit le sourire le plus tendre qu’il ne lui ai jamais fait. Il voulait qu’elle se sente à nouveau bien auprès de lui et il ferait tout ce qu’il faut pour. Mais il allait devoir faire preuve de patience. Alors il resta plusieurs minutes à lui parler doucement, en lui souriant et en bougeant le moins brusquement possible. Il lui caressait du bout des doigts son bras grâce auquel elle voulait se protéger. Puis petit à petit, elle se calma. Lisbon n’avait pas prononcé un mot depuis qu’elle était revenue. D’horribles images assaillaient son esprit, les drogues qu’ils lui avaient fait prendre n’aidant pas à son retour au calme. Mais elle voyait aussi que l’homme qu’elle avait en face d’elle ne lui voulait que du bien, qu’il était sincère dans les paroles qu’il prononçait.
Lisbon : Vous allez bien ?
Jane : C’est vraiment bizarre que se soit vous qui me demandiez ça mais oui je vais bien.
Il souriait de plus belle. Entendre le son de sa voix lui faisait le plus grand bien.
Jane : Je pense qu’il faudrait que vous vous reposiez maintenant. Essayez de dormir, je sais que ça sera peut-être difficile mais je suis là pour vous protéger. Alors n’ayez plus peur et fermez les yeux, je reste là.
Lisbon : Vous voulez bien venir à côté de moi ?
Sa voix était presque suppliante alors Jane acquiesça d’un signe de tête et vint délicatement s’allonger à côté de sa partenaire. La souffrance qu’elle ressentait était presque palpable. Jane en eu des frissons dans le dos. Qu’est-ce qu’ils avaient bien pu lui faire ? Trop d’hypothèses et de conjectures se perdaient dans la tête du consultant. Il se mit près d’elle de façon à ce que son nez soit chatouillé par les cheveux ébènes de Lisbon. Il se souvenait de son odeur lorsqu’elle arrivait le matin aux bureaux du CBI, fraîchement lavée. Elle sentait l’amande et le jasmin et ce parfum caractéristique rendait Lisbon tout particulièrement attirante aux yeux de Jane. Il aimait l’effluve se dégageant de son corps lorsque la belle jeune femme arrivait près de lui le matin pour le réveiller, alors qu’il passait une énième fois la nuit sur son canapé. C’est d’ailleurs en grande partie grâce à son parfum qu’il l’a reconnaissait sans même avoir ouvert les yeux. Il se concentrait sur ces moments simples mais heureux qu’il vivait chaque matin. Teresa, elle n’en n’avait pas conscience mais lui, ce simple souvenir lui rappelait combien elle était importante pour son bien-être. C’est elle qui le faisait se sentir un peu mieux tous les jours. Et il s’endormi alors, un peu plus serein que la veille, sans se douter que le lendemain et que d’autres matins encore seront toujours plus difficiles, et cela sans son doux parfum.
TBC...
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Bonne lecture
Chapitre 4 :
Il n’avait plus conscience du temps. Ca aurait pu faire deux minutes ou des jours, pour lui le temps s’était arrêté. Tout ce qu’il savait c’était que Lisbon n’était plus avec lui. Elle avait disparue avec ce monstre et maintenant il était seul avec lui-même en train de retourner encore et encore dans sa tête les différentes choses qu’il aurait dû dire ou faire pour empêcher ce qui c’était produit. Il avait faim, froid et il était blessé mais tout ce qu’il lui importait c’était de la revoir. Il voulait l’a faire sortir de ce cauchemar et pouvoir avoir la chance de se faire pardonner. Même s’il ne le méritait pas, car il aurait pu faire autrement. Il aurait pu réagir autrement. Forcer son corps à bouger pour arrêter ces hommes. Mais il en avait été incapable et il s’en voulait. Il s’en voudrait probablement toute sa vie, comme pour sa femme et sa fille.
Il décida de se lever de son lit de fortune et tourna en rond, faisant les cent pas. Puis il entendit des bruits venant d’en haut. Il reprit espoir et priait pour qu’elle aille bien. Mais cette pensée lui sembla toute de suite extrêmement stupide. Lisbon avait passée un temps indéterminé avec un homme qui avait juré sa mort, alors comment pourrait-elle aller bien ? Il recommença à pleurer. S’en était trop, il voulait l’a voir ! Même s’il appréhendait son retour car voir son amie blessé et apeurée le rendait terriblement malheureux. Mais se serait toujours mieux que de la savoir aux mains de ces monstres.
La porte s’ouvrit brusquement laissant apparaître Kingston, Lisbon et Caine. Ce dernier portait un plateau sur lequel était disposés quelques sandwichs, deux pommes et une bouteille d’eau. Kingston, lui, portait Lisbon par le bras, ses genoux trainant par terre. Sa tête ballotait de gauche à droite sans but. Jane se précipita sur elle et fut frappé d’horreur quand il vit l’état de la jeune femme. Il l’a souleva comme il le put pour l’allonger sur son lit. Il l’a regarda tendrement avec les larmes aux yeux puis se retourna vers son agresseur.
Jane : Je vais vous tuer ! Je jure que je vous tuerai sale petite ordure !
Kingston : Du calme monsieur Jane, ce n’était qu’une mise en bouche donc gardez vos menaces pour plus tard, lorsque vous serez capable de les mettre à exécution.
Un mauvais rictus se forma sur ses lèvres. Il savait que même si Jane était capable de beaucoup de choses pour protéger sa patronne, c’était pratiquement peine perdue vu son état. Cela faisait quasiment douze heures qu’il était venu chercher Teresa pour lui faire subir ce qu’il avait prévu pour elle et il n’avait pas encore nourrit Jane. Donc il n’avait aucune crainte à avoir pour le moment. Même s’il se doutait bien qu’il fallait qu’il le surveille de près, cet homme était imprévisible car malgré les blessures qu’il lui avait infligées, le consultant avait réussi à le surprendre. Et deux fois qui plus est ! Heureusement pour lui, il avait eu le temps de mettre son plan parfaitement au point. Il devait juste s’assurer que ses deux otages restent assez faibles pour pouvoir facilement les maitriser sans pour autant les tuer tout de suite. Il voulait prendre son temps. Il n’était pas pressé. Il pouvait encore attendre plusieurs heures avant de passer au cran supérieur. L’attente intenable qu’ils subiraient ne ferait qu’accroître son sentiment de satisfaction. Il jubilait.
Kingston : A bientôt ma douce Teresa. Monsieur Jane, prenez soin d’elle, elle risque d’en avoir besoin.
Ils partirent en claquant la porte et Jane pu entendre les rires des deux tortionnaires. Ces hommes rendaient le mentalist dans un état qu’il avait du mal à décrire. Un mélange entre haine, rage et terreur et bien d’autres sentiments pas tellement plus sains. Il se retourna vers Lisbon et l’a regarda attentivement. Elle était semi-consciente et balançait toujours sa tête dans tous les sens. Elle semblait groggy et ses yeux roulaient sur eux même, elle devait être totalement désorientée. Jane s’employa à la calmer et passa doucement une de ses mains dans les cheveux de la jeune femme puis l’autre, trouvant sa place sous le menton de Lisbon, obligeant cette dernière à lever la tête vers lui.
Jane : Lisbon ? Regardez-moi. C’est moi, c’est Jane.
Elle frissonnait et tentait de s’éloigner de son ami. Il comprit qu’elle devait se sentir agressée et recula légèrement sans pour autant la quitter des yeux.
Jane : Je suis votre ami Lisbon, je ne vous ferai jamais de mal. Jamais je ne vous ferai souffrir, je vous le promets. Je vais prendre soin de vous, vous verrez. Regardez-moi. Vous devez avoir confiance en moi, c’est important.
Lentement et timidement, Teresa osa planter ses yeux verts inquiets dans ceux de Patrick. Elle paraissait vraiment paniquée alors il lui fit le sourire le plus tendre qu’il ne lui ai jamais fait. Il voulait qu’elle se sente à nouveau bien auprès de lui et il ferait tout ce qu’il faut pour. Mais il allait devoir faire preuve de patience. Alors il resta plusieurs minutes à lui parler doucement, en lui souriant et en bougeant le moins brusquement possible. Il lui caressait du bout des doigts son bras grâce auquel elle voulait se protéger. Puis petit à petit, elle se calma. Lisbon n’avait pas prononcé un mot depuis qu’elle était revenue. D’horribles images assaillaient son esprit, les drogues qu’ils lui avaient fait prendre n’aidant pas à son retour au calme. Mais elle voyait aussi que l’homme qu’elle avait en face d’elle ne lui voulait que du bien, qu’il était sincère dans les paroles qu’il prononçait.
Lisbon : Vous allez bien ?
Jane : C’est vraiment bizarre que se soit vous qui me demandiez ça mais oui je vais bien.
Il souriait de plus belle. Entendre le son de sa voix lui faisait le plus grand bien.
Jane : Je pense qu’il faudrait que vous vous reposiez maintenant. Essayez de dormir, je sais que ça sera peut-être difficile mais je suis là pour vous protéger. Alors n’ayez plus peur et fermez les yeux, je reste là.
Lisbon : Vous voulez bien venir à côté de moi ?
Sa voix était presque suppliante alors Jane acquiesça d’un signe de tête et vint délicatement s’allonger à côté de sa partenaire. La souffrance qu’elle ressentait était presque palpable. Jane en eu des frissons dans le dos. Qu’est-ce qu’ils avaient bien pu lui faire ? Trop d’hypothèses et de conjectures se perdaient dans la tête du consultant. Il se mit près d’elle de façon à ce que son nez soit chatouillé par les cheveux ébènes de Lisbon. Il se souvenait de son odeur lorsqu’elle arrivait le matin aux bureaux du CBI, fraîchement lavée. Elle sentait l’amande et le jasmin et ce parfum caractéristique rendait Lisbon tout particulièrement attirante aux yeux de Jane. Il aimait l’effluve se dégageant de son corps lorsque la belle jeune femme arrivait près de lui le matin pour le réveiller, alors qu’il passait une énième fois la nuit sur son canapé. C’est d’ailleurs en grande partie grâce à son parfum qu’il l’a reconnaissait sans même avoir ouvert les yeux. Il se concentrait sur ces moments simples mais heureux qu’il vivait chaque matin. Teresa, elle n’en n’avait pas conscience mais lui, ce simple souvenir lui rappelait combien elle était importante pour son bien-être. C’est elle qui le faisait se sentir un peu mieux tous les jours. Et il s’endormi alors, un peu plus serein que la veille, sans se douter que le lendemain et que d’autres matins encore seront toujours plus difficiles, et cela sans son doux parfum.
TBC...
Invité- Invité
Re: Bad way ^
Trop beau la fin
J'ai des envies de meurtre quand je lis dans quel état ils ont mis Lisbon
C'est toujours aussi bien
VLS
J'ai des envies de meurtre quand je lis dans quel état ils ont mis Lisbon
C'est toujours aussi bien
VLS
MissTeresa- Chef d'unité au CBI
- Personnage préféré : ♥ Lisbon & Jane ♥
Loisirs : lire, fofoter, grapher
Localisation : Boulogne s/mer (62)
Re: Bad way ^
Trop trop trop émouvant ce chapitre
Mais quelle bande d'ordure Qu'est-ce qu'ils ont bien pu faire à Lisbon pour la mettre dans cet état Retenez-moi, je vais les tuer
Jane qui protège Lisbon, c'est trop mignon
Mais je suis toujours aussi fan de ta fic
VLS VLS VLS
Mais quelle bande d'ordure Qu'est-ce qu'ils ont bien pu faire à Lisbon pour la mettre dans cet état Retenez-moi, je vais les tuer
Jane qui protège Lisbon, c'est trop mignon
Mais je suis toujours aussi fan de ta fic
VLS VLS VLS
JisbonAddict- Red John
- Personnage préféré : Jane, Lisbon & Cho
Loisirs : Lire des romans, écrire, faire du jogging, regarder Doctor Who, Mentalist et Rizzoli&Isles
Localisation : Dans ma Bretagne natale rêvant de Simon Baker, de David Tennant & de Matt Smith
Re: Bad way ^
Ouaw c'est juste trop bien écrit
TiteMaï- Red John
- Personnage préféré : Jane et Lisbon
Localisation : Boulogne/Mer
Re: Bad way ^
Vous êtes trop mignonnes merci
Vous inquiétez pas les vilains-pas-beaux devrait en prendre pour leur grade
Vous inquiétez pas les vilains-pas-beaux devrait en prendre pour leur grade
Invité- Invité
Re: Bad way ^
Toujours dans ta lancée, ce chapitre est excellent. On arrive à bien ressentir les émotions des personnages, à avoir mal pour Lisbon Et Jane.
Et c'est vrai que moi aussi j'ai eu des envies de meurtres envers les deux ravisseurs.
J'ai hate de lire la suite
Et c'est vrai que moi aussi j'ai eu des envies de meurtres envers les deux ravisseurs.
J'ai hate de lire la suite
Daidi- Co-admin
- Personnage préféré : Lisbon
Re: Bad way ^
j'ai manquer deux chapitres et je dois dire qu'ils etaient vraiment super
tu es vraiment une sadique toi , mais ne t'inquiete pas, je le suis aussi, demande autours de toi sur le Fo' et tu verras.
DFis voir, je vais les massacrer moi les deux ravisseurs, qu'est-ce qu'ils ont fait a Lisbon? La pauvre, heureusement que Jane est la pour elle
j'ai hate de lire la suite
tu es vraiment une sadique toi , mais ne t'inquiete pas, je le suis aussi, demande autours de toi sur le Fo' et tu verras.
DFis voir, je vais les massacrer moi les deux ravisseurs, qu'est-ce qu'ils ont fait a Lisbon? La pauvre, heureusement que Jane est la pour elle
j'ai hate de lire la suite
Sweetylove30- Red John
- Personnage préféré : lisbon, jane
Loisirs : lecture, ecriture
Localisation : devant mon ordi avec Patrick Jane dans mes bras
Re: Bad way ^
@sweety : oui j'ai remarqué que tu étais une copine sadique J'ai commencé The trials of life et je sens que je vais vite devenir fan respect à toi aussi
Invité- Invité
Re: Bad way ^
merci
et encore t'as pas lu ma fic sur Castle
et encore t'as pas lu ma fic sur Castle
Sweetylove30- Red John
- Personnage préféré : lisbon, jane
Loisirs : lecture, ecriture
Localisation : devant mon ordi avec Patrick Jane dans mes bras
Re: Bad way ^
@sweety : j'ai hate de la lire alors parce que j'adore aussi cette série
voici encore une petite suite mais je commence à avoir l'impression que ca tourne en rond donc ca devrait bouger un peu plus en suite
Enjoy !
Chapitre 5 :
Il l’a serrait tellement fort dans ses bras qu’elle se réveilla brusquement. Même les yeux ouverts, elle se demandait si ce qu’elle avait ressenti faisait partie de son affreux rêve ou… de l’affreuse réalité dans laquelle se trouvait. Elle se tourna, tremblante, vers la source de sa panique et découvrit Jane qui s’agitait dans son profond sommeil. Il était littéralement accroché à elle et gémissait des bribes de phrases toutes plus incompréhensibles les unes que les autres. Lisbon essaya de se détacher de son emprise mais son ami semblait avoir éperdument besoin de se tenir à elle.
Lisbon : Hey ! Réveillez-vous Jane ! S’il vous plait, vous me faîtes peur Jane. Patrick !
La voix de Lisbon avait progressivement augmentée de volume pour se transformer en un véritable cri. Son état l’inquiétait : il pleurait, tremblait et des gouttes de sueur se formaient sur son visage crispé. Il ouvrit ses yeux bleus agrandis par la surprise. Un instant plus tôt, il était à bord d’un avion qui se dépressurisait juste au dessus d’un champ de méduses aux visages rouges et tout l’attirait vers elles. De nombreux objets finissaient par chuter dans cet étang de malheur mais il s’accrochait, de toutes ces forces, il voulait rester dans cet avion. Il voyait le pilote de l’appareil paniqué et essayant de lui parler mais il n’entendait rien. Il se rapprocha de plus en plus de Jane et c’est là que ce dernier entendit un hurlement lui percer les tympans. Patrick réalisa donc quand fait c’était Lisbon qui l’avait sorti de son cauchemar. Il ouvrit puis ferma plusieurs fois ses paupières comme pour être sûr que ces étranges images ne reviennent pas.
Lisbon : Désolée de vous avoir réveillez mais ça n’avait vraiment pas l’air d’une partie de plaisir votre rêve.
Jane : Effectivement…
Lisbon : Vous voulez me raconter ?
Jane : Pas vraiment non…
Le ton froid qu’il avait employé vexa légèrement Lisbon. Elle savait qu’elle ne devrait pas s’en offusquer mais elle voulait juste être gentille avec lui et faire preuve de compassion. La jeune femme pensait que compte tenu de la situation dans laquelle ils étaient, montrer de l’empathie à l’autre serait la moindre des choses. Jane s’aperçut que son amie était troublée par sa réponse mais il n’en avait pas tellement d’autre. Parler de son rêve ne les aiderait certainement pas à se sentir mieux et encore moins à sortir d’ici. Or il se dit que le moment était mal choisi pour se disputer avec Lisbon, ils devaient se serrer les coudes et se concentrer non seulement sur leur plan de fuite mais aussi le plus possible sur le bien-être de l’autre.
Jane : Pardon Lisbon, je ne voulais pas paraître si distant, c’est juste que les mauvais réveils comme ça, ça ne rend pas particulièrement de bonne humeur…
Lisbon : Est-ce que c’est une bonne raison pour me dire les choses ainsi ?
Jane : … Je suis désolé…
C’était presque comme si les mots dépassaient leurs pensées tellement ils étaient à fleur de peau. D’ordinaire jamais Lisbon n’aurait pris autant à cœur des remarques de ce style. C’est seulement qu’elle ressentait un tel besoin de gentillesse et de douceur. Elle le savait capable de ces sentiments pourtant. Ils leur fallait juste un peu de temps. Le temps que leurs cerveaux se remettent en marche car pour l’instant l’un comme l’autre étaient dans un chaos total. Même dormir ne les avaient pas aidés à se détendre, bien au contraire. Malgré tout, les angoisses revenaient et ils avaient de nouveau l’impression d’être oppressés. Jane baissait les yeux, il se sentait mal d’avoir réagit comme ça, mais c’était venu tout seul. Il se rapprocha d’elle, sans la regarder. Il voulait qu’elle le prenne dans ses bras, qu’elle lui pardonne. Il sentit alors la main de son amie se posée sur son bras, signe qu’elle aussi apprécierait un câlin. Jane enfouit donc sa tête dans le creux du bras de Lisbon et elle le berça. Doucement, tout doucement pour qu’il puisse sentir qu’elle ne lui en voulait pas. La jeune femme pencha son visage près de l’oreille du blond.
Lisbon : Ne vous en faîtes pas pour ça. Ce n’est ni de votre faute ni de la mienne. Tout ça n’est qu’un cauchemar et on finira bien par se réveiller.
Jane : Je ne veux plus qu’ils vous fassent du mal et résultat c’est moi qui vous en fais.
Lisbon : Vous avez tord Jane. Vous ne me faîtes pas de mal, se serait plutôt le contraire.
Il leva les yeux vers celle qui lui avait fait un tel compliment. Car même s’ils pensaient tous les deux que l’autre était vital, ils ne se l’était jamais dit en des termes aussi clairs.
Jane : Merci Lisbon… Vous aussi vous me…
Mais il n’eut pas le temps de finir sa phrase qu’un bruit assourdissant retentissait à leurs oreilles. Une musique criarde et pour tout dire insupportable s’était insinuée dans leur chambre. Le niveau de décibels devait atteindre des sommets et il était donc impossible pour eux de parler. Se boucher les oreilles ne leur servait à rien. Et voilà que des spots lumineux se mettaient à clignoter à une vitesse folle. Ils fermaient les yeux et leur seul réflexe était de se serrer l’un contre l’autre. Au bout d’une demi-heure, ils n’en pouvaient plus. Jane se leva et frappa de toutes ses forces sur la porte de leur cellule. C’était inutile, il le savait, mais la folie semblait peu à peu prendre possession de son esprit. Il était ivre de colère et voulait à tout prix que ça s’arrête. Lisbon le rejoint et se mit entre lui et la porte, l’empêchant ainsi de s’abîmer encore plus les poings. Il stoppa donc son geste et ses bras retombèrent le long de son corps. Lisbon lui prit les mains et ils s’assirent l’un à côté de l’autre, adossés à la porte. Elle le regarda droit dans les yeux avec un regard plein de tendresse. Un regard signifiant que tout serait bientôt fini. Que de toutes les façons un des deux camps finira par craquer. Car tous les matins depuis 9 jours c’était pareil, la même torture, les mêmes réactions et le même sentiment de découragement. Tout allait bientôt s’arrêter, ils le sentaient au fond d’eux et ils feraient tout pour ça.
TBC...
voici encore une petite suite mais je commence à avoir l'impression que ca tourne en rond donc ca devrait bouger un peu plus en suite
Enjoy !
Chapitre 5 :
Il l’a serrait tellement fort dans ses bras qu’elle se réveilla brusquement. Même les yeux ouverts, elle se demandait si ce qu’elle avait ressenti faisait partie de son affreux rêve ou… de l’affreuse réalité dans laquelle se trouvait. Elle se tourna, tremblante, vers la source de sa panique et découvrit Jane qui s’agitait dans son profond sommeil. Il était littéralement accroché à elle et gémissait des bribes de phrases toutes plus incompréhensibles les unes que les autres. Lisbon essaya de se détacher de son emprise mais son ami semblait avoir éperdument besoin de se tenir à elle.
Lisbon : Hey ! Réveillez-vous Jane ! S’il vous plait, vous me faîtes peur Jane. Patrick !
La voix de Lisbon avait progressivement augmentée de volume pour se transformer en un véritable cri. Son état l’inquiétait : il pleurait, tremblait et des gouttes de sueur se formaient sur son visage crispé. Il ouvrit ses yeux bleus agrandis par la surprise. Un instant plus tôt, il était à bord d’un avion qui se dépressurisait juste au dessus d’un champ de méduses aux visages rouges et tout l’attirait vers elles. De nombreux objets finissaient par chuter dans cet étang de malheur mais il s’accrochait, de toutes ces forces, il voulait rester dans cet avion. Il voyait le pilote de l’appareil paniqué et essayant de lui parler mais il n’entendait rien. Il se rapprocha de plus en plus de Jane et c’est là que ce dernier entendit un hurlement lui percer les tympans. Patrick réalisa donc quand fait c’était Lisbon qui l’avait sorti de son cauchemar. Il ouvrit puis ferma plusieurs fois ses paupières comme pour être sûr que ces étranges images ne reviennent pas.
Lisbon : Désolée de vous avoir réveillez mais ça n’avait vraiment pas l’air d’une partie de plaisir votre rêve.
Jane : Effectivement…
Lisbon : Vous voulez me raconter ?
Jane : Pas vraiment non…
Le ton froid qu’il avait employé vexa légèrement Lisbon. Elle savait qu’elle ne devrait pas s’en offusquer mais elle voulait juste être gentille avec lui et faire preuve de compassion. La jeune femme pensait que compte tenu de la situation dans laquelle ils étaient, montrer de l’empathie à l’autre serait la moindre des choses. Jane s’aperçut que son amie était troublée par sa réponse mais il n’en avait pas tellement d’autre. Parler de son rêve ne les aiderait certainement pas à se sentir mieux et encore moins à sortir d’ici. Or il se dit que le moment était mal choisi pour se disputer avec Lisbon, ils devaient se serrer les coudes et se concentrer non seulement sur leur plan de fuite mais aussi le plus possible sur le bien-être de l’autre.
Jane : Pardon Lisbon, je ne voulais pas paraître si distant, c’est juste que les mauvais réveils comme ça, ça ne rend pas particulièrement de bonne humeur…
Lisbon : Est-ce que c’est une bonne raison pour me dire les choses ainsi ?
Jane : … Je suis désolé…
C’était presque comme si les mots dépassaient leurs pensées tellement ils étaient à fleur de peau. D’ordinaire jamais Lisbon n’aurait pris autant à cœur des remarques de ce style. C’est seulement qu’elle ressentait un tel besoin de gentillesse et de douceur. Elle le savait capable de ces sentiments pourtant. Ils leur fallait juste un peu de temps. Le temps que leurs cerveaux se remettent en marche car pour l’instant l’un comme l’autre étaient dans un chaos total. Même dormir ne les avaient pas aidés à se détendre, bien au contraire. Malgré tout, les angoisses revenaient et ils avaient de nouveau l’impression d’être oppressés. Jane baissait les yeux, il se sentait mal d’avoir réagit comme ça, mais c’était venu tout seul. Il se rapprocha d’elle, sans la regarder. Il voulait qu’elle le prenne dans ses bras, qu’elle lui pardonne. Il sentit alors la main de son amie se posée sur son bras, signe qu’elle aussi apprécierait un câlin. Jane enfouit donc sa tête dans le creux du bras de Lisbon et elle le berça. Doucement, tout doucement pour qu’il puisse sentir qu’elle ne lui en voulait pas. La jeune femme pencha son visage près de l’oreille du blond.
Lisbon : Ne vous en faîtes pas pour ça. Ce n’est ni de votre faute ni de la mienne. Tout ça n’est qu’un cauchemar et on finira bien par se réveiller.
Jane : Je ne veux plus qu’ils vous fassent du mal et résultat c’est moi qui vous en fais.
Lisbon : Vous avez tord Jane. Vous ne me faîtes pas de mal, se serait plutôt le contraire.
Il leva les yeux vers celle qui lui avait fait un tel compliment. Car même s’ils pensaient tous les deux que l’autre était vital, ils ne se l’était jamais dit en des termes aussi clairs.
Jane : Merci Lisbon… Vous aussi vous me…
Mais il n’eut pas le temps de finir sa phrase qu’un bruit assourdissant retentissait à leurs oreilles. Une musique criarde et pour tout dire insupportable s’était insinuée dans leur chambre. Le niveau de décibels devait atteindre des sommets et il était donc impossible pour eux de parler. Se boucher les oreilles ne leur servait à rien. Et voilà que des spots lumineux se mettaient à clignoter à une vitesse folle. Ils fermaient les yeux et leur seul réflexe était de se serrer l’un contre l’autre. Au bout d’une demi-heure, ils n’en pouvaient plus. Jane se leva et frappa de toutes ses forces sur la porte de leur cellule. C’était inutile, il le savait, mais la folie semblait peu à peu prendre possession de son esprit. Il était ivre de colère et voulait à tout prix que ça s’arrête. Lisbon le rejoint et se mit entre lui et la porte, l’empêchant ainsi de s’abîmer encore plus les poings. Il stoppa donc son geste et ses bras retombèrent le long de son corps. Lisbon lui prit les mains et ils s’assirent l’un à côté de l’autre, adossés à la porte. Elle le regarda droit dans les yeux avec un regard plein de tendresse. Un regard signifiant que tout serait bientôt fini. Que de toutes les façons un des deux camps finira par craquer. Car tous les matins depuis 9 jours c’était pareil, la même torture, les mêmes réactions et le même sentiment de découragement. Tout allait bientôt s’arrêter, ils le sentaient au fond d’eux et ils feraient tout pour ça.
TBC...
Invité- Invité
Re: Bad way ^
Oh non non !!!! Les pauvres !!!
C'est super angoissant le rêve de Jane
Heureusement que Lisbon est là à ses côtés
Ils sont trop choux
Non, non!! Pas la fin!!! Faites qu'ils s'en sortent pitié pitié
Je veux tuer cette bande d'ordures
Fais ce que ça s'arrange, fais qu'ils s'en sortent s'il te plaît
Mais je suis toujours aussi fan de ta fic
VLS VLS VLS
C'est super angoissant le rêve de Jane
Heureusement que Lisbon est là à ses côtés
Ils sont trop choux
Non, non!! Pas la fin!!! Faites qu'ils s'en sortent pitié pitié
Je veux tuer cette bande d'ordures
Fais ce que ça s'arrange, fais qu'ils s'en sortent s'il te plaît
Mais je suis toujours aussi fan de ta fic
VLS VLS VLS
JisbonAddict- Red John
- Personnage préféré : Jane, Lisbon & Cho
Loisirs : Lire des romans, écrire, faire du jogging, regarder Doctor Who, Mentalist et Rizzoli&Isles
Localisation : Dans ma Bretagne natale rêvant de Simon Baker, de David Tennant & de Matt Smith
Re: Bad way ^
Wouah il est super angoissant ce chapitre
Heureusement qu'il y a un peu de tendresse entre Jane et Lisbon Ils sont trooop mimis tous les deux
VLS
Heureusement qu'il y a un peu de tendresse entre Jane et Lisbon Ils sont trooop mimis tous les deux
VLS
MissTeresa- Chef d'unité au CBI
- Personnage préféré : ♥ Lisbon & Jane ♥
Loisirs : lire, fofoter, grapher
Localisation : Boulogne s/mer (62)
Re: Bad way ^
Encore un très bon chapitre.
J'espère que des deux camps ce ne sera pas du coté Jane/Lisbon que cela pliera.
C'est vraiment horrible ce que tu leurs fait vivre.
J'ai hate de lire la suite
J'espère que des deux camps ce ne sera pas du coté Jane/Lisbon que cela pliera.
C'est vraiment horrible ce que tu leurs fait vivre.
J'ai hate de lire la suite
Daidi- Co-admin
- Personnage préféré : Lisbon
Re: Bad way ^
Aah , c'est horrible se qu'il leur arrive . Heureusement qu'il y a de la tendresse entre eux ..
Ce chapitre est vraiment génial !
V.L.S
Ce chapitre est vraiment génial !
V.L.S
Re: Bad way ^
Trop stressant Oo j'aime beaucoup
VLS et t'es sadique quand même ^^
VLS et t'es sadique quand même ^^
Mr Jane- Distributeur de café
- Personnage préféré : Patrick Jane
Loisirs : Musique, sport
Localisation : CBI
Re: Bad way ^
super fic
Mais ce sont des tarés
Oser s'en prendre à Jane et Lisbon J AI BIEN ENVIE DE LES FRAPPER LES DEUX TARLOUZ
Sinon, stressée du début à maintenant, on sent bien les émotions, continue ainsi
VLS VLS
Mais ce sont des tarés
Oser s'en prendre à Jane et Lisbon J AI BIEN ENVIE DE LES FRAPPER LES DEUX TARLOUZ
Sinon, stressée du début à maintenant, on sent bien les émotions, continue ainsi
VLS VLS
Re: Bad way ^
Désolée pour le retard, j'étais vraiment en manque d'inspiration...
J'espère que ça va vous plaire, j'en suis pas vraiment très satisfaite donc les critiques sont toujours les bien venues
Merci encore pour tous vos commentaires
Bonnes fêtes à tous et à toutes et enjoy !
Chapitre 6 :
Jane : Quel est le plus bel endroit que vous ayez jamais vu ?
Cette question désarçonna Lisbon. Ils étaient tous les deux allongés sur le lit de Jane ; lui les doigts croisés derrière sa nuque et elle tournée vers le beau blond. Elle fermait les yeux mais ne dormait pas, elle laissait ses pensées vagabondées depuis un moment déjà. Ils ne disaient rien et profitaient d’un moment de calme. Leurs kidnappeurs n’étaient pas venus les voir depuis environ deux jours. Non pas que Lisbon et Jane s’en seraient plaint, mais leurs estomacs criaient dangereusement famine. Ils avaient l’impression de ne plus être que l’ombre d’eux-mêmes et avaient beaucoup de mal à réfléchir. Jane s’imaginait au bord de l’eau, humant l’air marin et marchant pieds nus dans l’océan. A cette pensée, il sourit. Rien ne lui ferait plus plaisir que d’emmener Lisbon sur la côte et de profiter d’un coucher de soleil avec elle. Alors il lui posa cette question qui surprit Lisbon.
Lisbon : Heu… Et bien je ne sais pas trop… Je n’avais jamais réellement réfléchis à la question pour tout vous dire.
Jane : Je ne sais pas moi… Un lieu où vous vous êtes déjà dit : « Je veux rester là pour le restant de mes jours ».
Lisbon ouvrit les yeux et les plongea dans ceux de Jane. Il s’était tourné vers elle et lui lançait un petit sourire timide, pensant que sa question était peut-être déplacée. Elle se perdit dans les deux océans en face d’elle, réfléchissant à la réponse qu’elle pourrait donner. Mais à cet instant, Jane pensait à bien autre chose. Il avait une envie presque irrésistible de poser ses lèvres sur celles de la jeune femme. Il les regardait avidement mais chassa aussitôt cette pensée. Nan il ne pouvait pas faire ça. Et pour au moins un million de raisons différentes. Il était veuf, elle était sa patronne et surtout ils étaient dans un endroit horrible. Il ne voulait pas que si – ou quand – ils sortiraient d’ici, ils se souviennent de leur premier baiser comme une marque de pitié ou de besoin dut à leur situation. Pourtant Patrick sentait aussi que son envie ne venait pas seulement du fait qu’il avait peur de la perdre. Il aurait voulu pouvoir lui dire que ses sentiments envers elle avaient évolués depuis plusieurs mois. Jane essayait de le cacher à sa partenaire mais il cru un moment que Teresa s’en était rendu compte. Alors il fut un peu plus distant que d’habitude, il la taquinait toujours lorsque le moment était propice mais avec parcimonie. Mais quand la petite Anna avait disparue, toutes ses préoccupations passèrent au second plan. Il avait travaillé avec plus de détermination que jamais. Sauf que maintenant il était là, avec Lisbon, à souffrir. Teresa s’apprêtait à répondre quand soudain ce fut comme si une énorme ampoule c’était allumée dans la tête du mentalist.
Lisbon : Je dirais que…
Jane : Chuuut ! Ecoutez !
Il se retourna sur le dos et tendit l’oreille. Il avait cru entendre une conversation de l’autre côté de la porte. Il se leva tout doucement et approcha de la porte à pas de loup. Lisbon c’était assise, tous ses sens en alerte, prête à bondir au moindre bruit ou mouvement suspect. Ils ne faisaient plus aucun bruit. Même leurs respirations étaient silencieuses. Les deux amis promenaient leurs yeux dans la pièce pour essayer d’identifier la provenance de la conversation. Jane se figea et fit signe à Lisbon de le rejoindre. Une fois fait – et non sans mal – le consultant désigna du doigt le coin du plafond. De l’autre côté cela devait correspondre au haut de l’escalier.
… : Fais ce que je te dis Caine ! On en a besoin et faut bien que un de nous deux y aille !
Caine : Je ne vois pas pourquoi se serait moi et pas Môôôsieur Kingston qui s’y collerait !
Kingston : Mais pour qui te prends-tu sale petite larve !? Tu crois sincèrement que tu serais là où tu en es sans ma petite participation ?
Caine : On a deux flics en otage, tu parle d’une réussite…
Kingston : C’était le but je te signale. Je te rappelle que comme moi, tu voulais leur en faire baver. Alors tu ne vas pas te défiler maintenant quand même ?
Caine : Nan Isaac t’en fais pas, c’est juste que…
Kingston : Que quoi ? On a besoin de matériel alors tu te bouge c’est compris !?
La dispute fit place au silence, suivit d’un claquement de porte. Il fallait agir, c’était maintenant ou jamais.
Jane : Ecoutez. J’ai un plan mais vu dans l’état dans lequel nous sommes, ça à une chance sur deux de marcher. Vous me faîtes confiance ?
Lisbon : On va dire que oui. De toute façon, je suis prête à tout pour que nous puissions rentrer chez nous. Dîtes moi tout.
Sur ces paroles, Patrick expliqua à sa partenaire ce à quoi il pensait. C’était risqué, mais c’était aussi leur seule chance de s’en tirer. Ils attendirent quelques minutes pour être sûr que leur tortionnaire était seul.
Jane : Prête ?
Lisbon acquiesça d’un signe de tête et se mit derrière la porte. Jane fit de même et se colla à la jeune femme. Il sentait leurs corps bouillonnés de peur et d’excitation. Il était devant elle et lui tournait le dos. Elle le serrait contre elle, lui donnant ainsi la force de rester debout et de faire se qu’ils avaient à faire. Il se sentait puissant dans ses bras, plein de courage et de volonté. Jane prenait les mains qui s’étaient posées sur son ventre, lui donnant un peu de l’énergie que son amie lui avait fait passer grâce à ce contact chaleureux. Ensemble, ils se sentaient forts et vivants. Ils savaient que maintenant tout à allait se jouer. En leur faveur ou non. Mais il fallait qu’ils tentent le coup.
Jane : Aaaaahh non !! Au secours !! Aidez-moi !! S’il vous plaît, elle ne respire plus !! Lisbon ! LISBON !!!
Des bruits de pas pressés se firent entendre dans l’escalier. Arrivés en bas, les pas semblèrent hésités quant à la marche à suivre. Le bruit d’une arme qui se charge retentit juste derrière la porte. Mais lorsque cette dernière s’ouvrit, le spectacle qui s’offrit à Kingston le surpris totalement. Il ignorait pourquoi mais la plainte qu’il avait entendu quelques instants plutôt ne lui avait pas paru une seconde être un piège. Et pourtant. A peine fut-il entré dans la pièce qu’il remarqua que l’homme et la femme n’étaient pas à leurs places respectives. Il ne les voyait même plus. Il referma la porte sans plus de précaution et fut atteint par un coup sur la nuque. A peine avait-il ressentit le choc qu’il réalisa à quel point il avait été stupide. Tellement stupide qu’il s’était fait avoir par le plus vieux piège du monde. Ses deux prisonniers s’étaient cachés derrière la porte de leur cellule et avaient attendus qu’il fasse quelques pas. Jane et Lisbon se firent un devoir d’assommer comme il se devait leur kidnappeur. Etant sûr qu’il ne se relèverait pas de sitôt, les deux amis sortirent immédiatement de leur maudite cellule. Ils montèrent l’escalier le plus vite possible et trouvèrent la porte entre-ouverte. Jane passa sa tête par le battant et vit le même genre de décor que précédemment : un sol jonché d’immondices et de vieux murs décrépis. Il jeta un œil à gauche et à droite puis fit signe à Lisbon que la voix paressait libre. Il s’avança, suivit de la jeune femme mais hésita. De quel côté devaient-ils aller ? Auraient-ils assez de force pour rebrousser chemin si jamais ils se trompaient ? C’est Lisbon qui décida pour eux deux et ils s’élançaient vers la droite. Ils avançaient d’un pas rapide malgré leurs blessures et avaient l’impression de voler. Tout le poids de ces derniers jours semblait disparaître à chaque pas qu’ils faisaient loin de leur prison. Malheureusement, c’était sans compter sur une apparition dont ils se seraient bien passés.
TBC...
J'espère que ça va vous plaire, j'en suis pas vraiment très satisfaite donc les critiques sont toujours les bien venues
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Bonnes fêtes à tous et à toutes et enjoy !
Chapitre 6 :
Jane : Quel est le plus bel endroit que vous ayez jamais vu ?
Cette question désarçonna Lisbon. Ils étaient tous les deux allongés sur le lit de Jane ; lui les doigts croisés derrière sa nuque et elle tournée vers le beau blond. Elle fermait les yeux mais ne dormait pas, elle laissait ses pensées vagabondées depuis un moment déjà. Ils ne disaient rien et profitaient d’un moment de calme. Leurs kidnappeurs n’étaient pas venus les voir depuis environ deux jours. Non pas que Lisbon et Jane s’en seraient plaint, mais leurs estomacs criaient dangereusement famine. Ils avaient l’impression de ne plus être que l’ombre d’eux-mêmes et avaient beaucoup de mal à réfléchir. Jane s’imaginait au bord de l’eau, humant l’air marin et marchant pieds nus dans l’océan. A cette pensée, il sourit. Rien ne lui ferait plus plaisir que d’emmener Lisbon sur la côte et de profiter d’un coucher de soleil avec elle. Alors il lui posa cette question qui surprit Lisbon.
Lisbon : Heu… Et bien je ne sais pas trop… Je n’avais jamais réellement réfléchis à la question pour tout vous dire.
Jane : Je ne sais pas moi… Un lieu où vous vous êtes déjà dit : « Je veux rester là pour le restant de mes jours ».
Lisbon ouvrit les yeux et les plongea dans ceux de Jane. Il s’était tourné vers elle et lui lançait un petit sourire timide, pensant que sa question était peut-être déplacée. Elle se perdit dans les deux océans en face d’elle, réfléchissant à la réponse qu’elle pourrait donner. Mais à cet instant, Jane pensait à bien autre chose. Il avait une envie presque irrésistible de poser ses lèvres sur celles de la jeune femme. Il les regardait avidement mais chassa aussitôt cette pensée. Nan il ne pouvait pas faire ça. Et pour au moins un million de raisons différentes. Il était veuf, elle était sa patronne et surtout ils étaient dans un endroit horrible. Il ne voulait pas que si – ou quand – ils sortiraient d’ici, ils se souviennent de leur premier baiser comme une marque de pitié ou de besoin dut à leur situation. Pourtant Patrick sentait aussi que son envie ne venait pas seulement du fait qu’il avait peur de la perdre. Il aurait voulu pouvoir lui dire que ses sentiments envers elle avaient évolués depuis plusieurs mois. Jane essayait de le cacher à sa partenaire mais il cru un moment que Teresa s’en était rendu compte. Alors il fut un peu plus distant que d’habitude, il la taquinait toujours lorsque le moment était propice mais avec parcimonie. Mais quand la petite Anna avait disparue, toutes ses préoccupations passèrent au second plan. Il avait travaillé avec plus de détermination que jamais. Sauf que maintenant il était là, avec Lisbon, à souffrir. Teresa s’apprêtait à répondre quand soudain ce fut comme si une énorme ampoule c’était allumée dans la tête du mentalist.
Lisbon : Je dirais que…
Jane : Chuuut ! Ecoutez !
Il se retourna sur le dos et tendit l’oreille. Il avait cru entendre une conversation de l’autre côté de la porte. Il se leva tout doucement et approcha de la porte à pas de loup. Lisbon c’était assise, tous ses sens en alerte, prête à bondir au moindre bruit ou mouvement suspect. Ils ne faisaient plus aucun bruit. Même leurs respirations étaient silencieuses. Les deux amis promenaient leurs yeux dans la pièce pour essayer d’identifier la provenance de la conversation. Jane se figea et fit signe à Lisbon de le rejoindre. Une fois fait – et non sans mal – le consultant désigna du doigt le coin du plafond. De l’autre côté cela devait correspondre au haut de l’escalier.
… : Fais ce que je te dis Caine ! On en a besoin et faut bien que un de nous deux y aille !
Caine : Je ne vois pas pourquoi se serait moi et pas Môôôsieur Kingston qui s’y collerait !
Kingston : Mais pour qui te prends-tu sale petite larve !? Tu crois sincèrement que tu serais là où tu en es sans ma petite participation ?
Caine : On a deux flics en otage, tu parle d’une réussite…
Kingston : C’était le but je te signale. Je te rappelle que comme moi, tu voulais leur en faire baver. Alors tu ne vas pas te défiler maintenant quand même ?
Caine : Nan Isaac t’en fais pas, c’est juste que…
Kingston : Que quoi ? On a besoin de matériel alors tu te bouge c’est compris !?
La dispute fit place au silence, suivit d’un claquement de porte. Il fallait agir, c’était maintenant ou jamais.
Jane : Ecoutez. J’ai un plan mais vu dans l’état dans lequel nous sommes, ça à une chance sur deux de marcher. Vous me faîtes confiance ?
Lisbon : On va dire que oui. De toute façon, je suis prête à tout pour que nous puissions rentrer chez nous. Dîtes moi tout.
Sur ces paroles, Patrick expliqua à sa partenaire ce à quoi il pensait. C’était risqué, mais c’était aussi leur seule chance de s’en tirer. Ils attendirent quelques minutes pour être sûr que leur tortionnaire était seul.
Jane : Prête ?
Lisbon acquiesça d’un signe de tête et se mit derrière la porte. Jane fit de même et se colla à la jeune femme. Il sentait leurs corps bouillonnés de peur et d’excitation. Il était devant elle et lui tournait le dos. Elle le serrait contre elle, lui donnant ainsi la force de rester debout et de faire se qu’ils avaient à faire. Il se sentait puissant dans ses bras, plein de courage et de volonté. Jane prenait les mains qui s’étaient posées sur son ventre, lui donnant un peu de l’énergie que son amie lui avait fait passer grâce à ce contact chaleureux. Ensemble, ils se sentaient forts et vivants. Ils savaient que maintenant tout à allait se jouer. En leur faveur ou non. Mais il fallait qu’ils tentent le coup.
Jane : Aaaaahh non !! Au secours !! Aidez-moi !! S’il vous plaît, elle ne respire plus !! Lisbon ! LISBON !!!
Des bruits de pas pressés se firent entendre dans l’escalier. Arrivés en bas, les pas semblèrent hésités quant à la marche à suivre. Le bruit d’une arme qui se charge retentit juste derrière la porte. Mais lorsque cette dernière s’ouvrit, le spectacle qui s’offrit à Kingston le surpris totalement. Il ignorait pourquoi mais la plainte qu’il avait entendu quelques instants plutôt ne lui avait pas paru une seconde être un piège. Et pourtant. A peine fut-il entré dans la pièce qu’il remarqua que l’homme et la femme n’étaient pas à leurs places respectives. Il ne les voyait même plus. Il referma la porte sans plus de précaution et fut atteint par un coup sur la nuque. A peine avait-il ressentit le choc qu’il réalisa à quel point il avait été stupide. Tellement stupide qu’il s’était fait avoir par le plus vieux piège du monde. Ses deux prisonniers s’étaient cachés derrière la porte de leur cellule et avaient attendus qu’il fasse quelques pas. Jane et Lisbon se firent un devoir d’assommer comme il se devait leur kidnappeur. Etant sûr qu’il ne se relèverait pas de sitôt, les deux amis sortirent immédiatement de leur maudite cellule. Ils montèrent l’escalier le plus vite possible et trouvèrent la porte entre-ouverte. Jane passa sa tête par le battant et vit le même genre de décor que précédemment : un sol jonché d’immondices et de vieux murs décrépis. Il jeta un œil à gauche et à droite puis fit signe à Lisbon que la voix paressait libre. Il s’avança, suivit de la jeune femme mais hésita. De quel côté devaient-ils aller ? Auraient-ils assez de force pour rebrousser chemin si jamais ils se trompaient ? C’est Lisbon qui décida pour eux deux et ils s’élançaient vers la droite. Ils avançaient d’un pas rapide malgré leurs blessures et avaient l’impression de voler. Tout le poids de ces derniers jours semblait disparaître à chaque pas qu’ils faisaient loin de leur prison. Malheureusement, c’était sans compter sur une apparition dont ils se seraient bien passés.
TBC...
Invité- Invité
Re: Bad way ^
Super suite
VLS
Grrr je veux savoir ce qui va se passer Ils ont réussi à avoir l'un de leurs agresseurs, et là maintenant, je sens que l'un des autres va les surprendre
Allez Jane et Lisbon, de tout coeur avec vous
Ces crétins ne méritent qu'une chose: les enfermer eux-mêmes dans la pièce (mmmmh je sais, manque de sadisme de ma part )
VLS
Grrr je veux savoir ce qui va se passer Ils ont réussi à avoir l'un de leurs agresseurs, et là maintenant, je sens que l'un des autres va les surprendre
Allez Jane et Lisbon, de tout coeur avec vous
Ces crétins ne méritent qu'une chose: les enfermer eux-mêmes dans la pièce (mmmmh je sais, manque de sadisme de ma part )
Re: Bad way ^
Elle est très bien cette suite
Contente qu'ils aient enfin réussi à s'échapper Enfin j'espère, c'est qui cette apparition ?
VLS
Contente qu'ils aient enfin réussi à s'échapper Enfin j'espère, c'est qui cette apparition ?
VLS
MissTeresa- Chef d'unité au CBI
- Personnage préféré : ♥ Lisbon & Jane ♥
Loisirs : lire, fofoter, grapher
Localisation : Boulogne s/mer (62)
Re: Bad way ^
Désolée pour le retard, c'est impardonnable
Mais j'espère que ca va continuer à vous plaire
Je me dépêche d'écrire la suite
Bonne lecture et bonne année !
Chapitre 7 :
Elle apparaissait clairement. Cette silhouette venue semble-t-il de nulle part se tenait devant les deux captifs comme un mur infranchissable. Caine avait fait demi-tour car il avait oublié de demander à Kingston combien de mètre de câble il fallait pour construire l’instrument de torture destiné à achever Lisbon. Et par la même occasion Jane. Il avait préféré ne pas faire au hasard parce que Kingston détestait le hasard. Au moins autant que Lisbon. Et ce n’était pas peu dire. Alors autant perdre un peu de temps mais faire les choses bien.
Seulement Caine ne s’attendait pas à voir les deux otages plantés devant lui. Il fut tellement surpris qu’il resta un moment bouche bée. Ce qui ne fut pas le cas de Jane et Lisbon. Le choix était simple : il fallait fuir. Patrick attrapa le bras de son amie et fonça le plus rapidement possible dans un renfoncement sur leur gauche. Lisbon ne se fit pas prier et le suivit. Le chemin qu’ils avaient pris était un dédale de plusieurs petits couloirs étroits et plus ou moins sombres, suivant si les ampoules au plafond étaient grillées ou non. Ils s’y enfoncèrent sans beaucoup réfléchir, la priorité étant de semer leur poursuivant. Ils parcoururent quelques dizaines de mètres en zigzagant. Gauche, droite, droite, gauche. Peu leur importait. Après l’effet de surprise, Jane se dit qu’il devait bien y avoir une solution pour sortir du bâtiment sans avoir à faire demi-tour. Ils couraient jusqu’à en perdre haleine. Mais leur état de santé ne leur permettrait pas de continuer ainsi très longtemps. Ils entendaient Caine hurler. Il leur ordonnait de revenir. Tu peux bien rêver ! pensaient-ils.
Lisbon était à bout de force. Ils devaient s’arrêter, reprendre leur respiration. Un petit couloir paraissait assez grand pour accueillir deux personnes sans être vu du couloir principal. Ce dernier se séparait bientôt en trois branches. Alors Jane traina Lisbon dans le renfoncement, se stoppa et plaqua sa main sur la bouche de la jeune femme. Caine passa sans les voir et pris la branche de gauche, sans se douter que son erreur lui serait plus tard fatale. Après quelques secondes sans bouger, le mentalist retira sa main des lèvres de Lisbon. Ils respiraient de nouveau. L’air leur brûlait les poumons mais ils s’en accommodaient avec soulagement.
Lisbon : Vous avez une idée pour la suite ?
Jane : Je pense qu’on devrait faire machine arrière.
Lisbon : Retourner sur nos pas ? Mais comment voulez vous vous souvenir du chemin qu’on a pris ?
Jane : Ne vous enfaîtes pas pour ça. J’ai beau ressemblé à un zombie, ce n’est pas pour autant que ma mémoire m’a lâché.
Lisbon : J’aurais dû me douter que le grand Patrick Jane avait un plan derrière la tête. Pourtant pendant un moment, j’étais persuadée que vous nous promeniez vraiment au hasard.
Jane : Heu… A dire vrai… C’est le cas. Mais ce qui m’inquiète le plus c’est l’éventualité de retomber sur Kingston.
Lisbon : Est-ce qu’on a le choix ?
Jane : Non, je ne pense pas. On est parti ?
Lisbon : Laissez-moi une minute.
Elle avait les mains sur ses genoux et tentait de reprendre sa respiration. Mais elle était tellement faible. Jane passa sa main sur le dos de Lisbon et le caressa doucement. Il lui intimait ainsi de se calmer mais aussi qu’il fallait partir, qu’il n’y avait pas de temps à perdre. Car Jane était sûr de l’itinéraire à prendre mais quant à Kingston, son inquiétude était réelle.
Il n’avait pas pris plaisir à assommer leur agresseur, faire du mal le répugnait mais il fallait dire que toute la souffrance qu’il lui avait infligée à lui et à Lisbon l’avait incité à faire bonne mesure. Kingston ne devrait pas reprendre conscience avant un moment. Cependant, même si son sentiment d’espoir était de plus en plus grand, Jane craignait –encore- un retournement de situation. Les derniers événements lui avaient montrés que la vie n’avait décidemment pas envie de lui faire de cadeau. Mais il avait hâte, tellement hâte de sortir de cet enfer et de pouvoir profiter. Profiter de quoi il l’ignorait encore mais il était sûr que ca allait changer. Il fallait que ça change.
Quand il sentit que Lisbon se redressait, Jane sorti de ses pensées et ferma les yeux pour essayer de se souvenirs quel chemin prendre. Après quelques secondes de réflexion, tout lui revint en mémoire et il se sentait prêt à soulever des montagnes, à tout faire pour que leur calvaire s’arrête et à reprendre leur liberté. Il fixa la jeune femme dans les yeux, s’y perdant quelque peu. La main de Lisbon alla se promener sur la joue et les lèvres de Jane, comme attirées vers ce beau visage si soucieux. Elle le caressait tendrement, comme pour le rassurer malgré le fait qu’elle ne lisait pas vraiment des ses pensées ; même si ce n’était pas très compliqué au vu de la tête que le consultant faisait. La main de Jane vînt rejoindre celle de Lisbon et il emmêla ses doigts aux siens. Il les embrassa tout doucement et des larmes commençaient à perler dans leurs yeux. Ils voulaient se donner du courage pour pouvoir continuer. Ils respirèrent une bonne bouffée d’air et partirent de nouveau dans leur folle course-poursuite vers la sortie.
Ils ne pensaient qu’a ça. Cette hypothétique mais prometteuse liberté leur donnait des ailes et ils fonçaient à une allure impressionnante malgré leur état de santé. Jane était devant et serrait la main de son amie. Il l’a traînait presque mais ils avançaient vraiment vite dans le dédale.
Lisbon : Jane, je n’en peux plus…
Jane : Il faut tenir, on y est presque je vous le promets.
Menteur – pensa-elle. Mais elle ne dit rien. Car si elle baissait les bras il ne fallait pas que Jane en fasse autant. Il était leur seul espoir et elle avait confiance en lui mais elle, elle n’en pouvait plus. Ses forces disparaissaient un peu plus à chaque pas. Sauf que dès que cette sombre pensée lui traversait l’esprit, une autre plus forte venait l’a remplacée. Jamais elle ne le laisserait seul. Pas après tout ce qu’il avait fait pour elle. Pas après avoir vécu tant de choses ensemble, si horribles soient-elles. Alors elle avançait, toujours un peu plus, ne voyant pas le bout du tunnel mais s’accrochant à Jane, au propre comme au figuré.
Ils bifurquaient vers la gauche dans un couloir un peu plus lumineux que les autres et Jane apercevait à la fin de celui-ci quelques marches qui montaient en colimasson. Il espérait de tout cœur que cet escalier menait à leur salut. Il se retourna vers Lisbon avec un sourire qui se voulait victorieux.
Jane : Vous voyez je vous l’avais dit.
Lisbon : Ce n’est vraiment pas le moment de fanfaronner Jane.
Jane : N’empêche que j’avais raison. Et puis c’est comme ça que vous m’aimez : prétentieux et victorieux non ?
Lisbon : Je n’irais pas jusqu'à dire que je vous aime prétentieux, mais victorieux je veux bien.
Le mentalist l’a gratifia d’un de ses plus beau sourire. Il lui saisit la main un peu plus fort et l’a fit passer devant lui. Ils n’étaient qu’a seulement une dizaine de mètres de la sortie et prirent leur élan. Les deux amis en pleuraient presque de bonheur tellement ils avaient impatiemment attendu ce moment. Ils couraient l’un devant l’autre mais lorsqu’ils atteignirent ces fameuses marches, un coup de feu retentit. Ils n’allaient pas s’en sortir aussi facilement.
**********************************
Un son. Il n’entendait qu’un seul son. Régulier. Rassurant. Agaçant peut-être aussi. Mais il était distinct, clair comme si dans le néant dans lequel il se trouvait c’était la seule vérité absolue. Il essaya de soulever ses paupières mais c’était impossible. Trop lourdes ? Bizarre que des paupières puissent l'être autant. Et pourtant… Il essaya donc de se concentrer sur autre chose. Ce son qu’est-ce que c’était ? D’où provenait-il ? Que signifiait-il ? Son cerveau embrumé avait du mal à répondre à ces questions. Et puis il entendit autre chose. Un autre bruit mais moins précis, plus lointain. Un murmure dans sa nuit.
… : Jane ? Jane, ca va aller. Je vous le promets.
TBC...
Mais j'espère que ca va continuer à vous plaire
Je me dépêche d'écrire la suite
Bonne lecture et bonne année !
Chapitre 7 :
Elle apparaissait clairement. Cette silhouette venue semble-t-il de nulle part se tenait devant les deux captifs comme un mur infranchissable. Caine avait fait demi-tour car il avait oublié de demander à Kingston combien de mètre de câble il fallait pour construire l’instrument de torture destiné à achever Lisbon. Et par la même occasion Jane. Il avait préféré ne pas faire au hasard parce que Kingston détestait le hasard. Au moins autant que Lisbon. Et ce n’était pas peu dire. Alors autant perdre un peu de temps mais faire les choses bien.
Seulement Caine ne s’attendait pas à voir les deux otages plantés devant lui. Il fut tellement surpris qu’il resta un moment bouche bée. Ce qui ne fut pas le cas de Jane et Lisbon. Le choix était simple : il fallait fuir. Patrick attrapa le bras de son amie et fonça le plus rapidement possible dans un renfoncement sur leur gauche. Lisbon ne se fit pas prier et le suivit. Le chemin qu’ils avaient pris était un dédale de plusieurs petits couloirs étroits et plus ou moins sombres, suivant si les ampoules au plafond étaient grillées ou non. Ils s’y enfoncèrent sans beaucoup réfléchir, la priorité étant de semer leur poursuivant. Ils parcoururent quelques dizaines de mètres en zigzagant. Gauche, droite, droite, gauche. Peu leur importait. Après l’effet de surprise, Jane se dit qu’il devait bien y avoir une solution pour sortir du bâtiment sans avoir à faire demi-tour. Ils couraient jusqu’à en perdre haleine. Mais leur état de santé ne leur permettrait pas de continuer ainsi très longtemps. Ils entendaient Caine hurler. Il leur ordonnait de revenir. Tu peux bien rêver ! pensaient-ils.
Lisbon était à bout de force. Ils devaient s’arrêter, reprendre leur respiration. Un petit couloir paraissait assez grand pour accueillir deux personnes sans être vu du couloir principal. Ce dernier se séparait bientôt en trois branches. Alors Jane traina Lisbon dans le renfoncement, se stoppa et plaqua sa main sur la bouche de la jeune femme. Caine passa sans les voir et pris la branche de gauche, sans se douter que son erreur lui serait plus tard fatale. Après quelques secondes sans bouger, le mentalist retira sa main des lèvres de Lisbon. Ils respiraient de nouveau. L’air leur brûlait les poumons mais ils s’en accommodaient avec soulagement.
Lisbon : Vous avez une idée pour la suite ?
Jane : Je pense qu’on devrait faire machine arrière.
Lisbon : Retourner sur nos pas ? Mais comment voulez vous vous souvenir du chemin qu’on a pris ?
Jane : Ne vous enfaîtes pas pour ça. J’ai beau ressemblé à un zombie, ce n’est pas pour autant que ma mémoire m’a lâché.
Lisbon : J’aurais dû me douter que le grand Patrick Jane avait un plan derrière la tête. Pourtant pendant un moment, j’étais persuadée que vous nous promeniez vraiment au hasard.
Jane : Heu… A dire vrai… C’est le cas. Mais ce qui m’inquiète le plus c’est l’éventualité de retomber sur Kingston.
Lisbon : Est-ce qu’on a le choix ?
Jane : Non, je ne pense pas. On est parti ?
Lisbon : Laissez-moi une minute.
Elle avait les mains sur ses genoux et tentait de reprendre sa respiration. Mais elle était tellement faible. Jane passa sa main sur le dos de Lisbon et le caressa doucement. Il lui intimait ainsi de se calmer mais aussi qu’il fallait partir, qu’il n’y avait pas de temps à perdre. Car Jane était sûr de l’itinéraire à prendre mais quant à Kingston, son inquiétude était réelle.
Il n’avait pas pris plaisir à assommer leur agresseur, faire du mal le répugnait mais il fallait dire que toute la souffrance qu’il lui avait infligée à lui et à Lisbon l’avait incité à faire bonne mesure. Kingston ne devrait pas reprendre conscience avant un moment. Cependant, même si son sentiment d’espoir était de plus en plus grand, Jane craignait –encore- un retournement de situation. Les derniers événements lui avaient montrés que la vie n’avait décidemment pas envie de lui faire de cadeau. Mais il avait hâte, tellement hâte de sortir de cet enfer et de pouvoir profiter. Profiter de quoi il l’ignorait encore mais il était sûr que ca allait changer. Il fallait que ça change.
Quand il sentit que Lisbon se redressait, Jane sorti de ses pensées et ferma les yeux pour essayer de se souvenirs quel chemin prendre. Après quelques secondes de réflexion, tout lui revint en mémoire et il se sentait prêt à soulever des montagnes, à tout faire pour que leur calvaire s’arrête et à reprendre leur liberté. Il fixa la jeune femme dans les yeux, s’y perdant quelque peu. La main de Lisbon alla se promener sur la joue et les lèvres de Jane, comme attirées vers ce beau visage si soucieux. Elle le caressait tendrement, comme pour le rassurer malgré le fait qu’elle ne lisait pas vraiment des ses pensées ; même si ce n’était pas très compliqué au vu de la tête que le consultant faisait. La main de Jane vînt rejoindre celle de Lisbon et il emmêla ses doigts aux siens. Il les embrassa tout doucement et des larmes commençaient à perler dans leurs yeux. Ils voulaient se donner du courage pour pouvoir continuer. Ils respirèrent une bonne bouffée d’air et partirent de nouveau dans leur folle course-poursuite vers la sortie.
Ils ne pensaient qu’a ça. Cette hypothétique mais prometteuse liberté leur donnait des ailes et ils fonçaient à une allure impressionnante malgré leur état de santé. Jane était devant et serrait la main de son amie. Il l’a traînait presque mais ils avançaient vraiment vite dans le dédale.
Lisbon : Jane, je n’en peux plus…
Jane : Il faut tenir, on y est presque je vous le promets.
Menteur – pensa-elle. Mais elle ne dit rien. Car si elle baissait les bras il ne fallait pas que Jane en fasse autant. Il était leur seul espoir et elle avait confiance en lui mais elle, elle n’en pouvait plus. Ses forces disparaissaient un peu plus à chaque pas. Sauf que dès que cette sombre pensée lui traversait l’esprit, une autre plus forte venait l’a remplacée. Jamais elle ne le laisserait seul. Pas après tout ce qu’il avait fait pour elle. Pas après avoir vécu tant de choses ensemble, si horribles soient-elles. Alors elle avançait, toujours un peu plus, ne voyant pas le bout du tunnel mais s’accrochant à Jane, au propre comme au figuré.
Ils bifurquaient vers la gauche dans un couloir un peu plus lumineux que les autres et Jane apercevait à la fin de celui-ci quelques marches qui montaient en colimasson. Il espérait de tout cœur que cet escalier menait à leur salut. Il se retourna vers Lisbon avec un sourire qui se voulait victorieux.
Jane : Vous voyez je vous l’avais dit.
Lisbon : Ce n’est vraiment pas le moment de fanfaronner Jane.
Jane : N’empêche que j’avais raison. Et puis c’est comme ça que vous m’aimez : prétentieux et victorieux non ?
Lisbon : Je n’irais pas jusqu'à dire que je vous aime prétentieux, mais victorieux je veux bien.
Le mentalist l’a gratifia d’un de ses plus beau sourire. Il lui saisit la main un peu plus fort et l’a fit passer devant lui. Ils n’étaient qu’a seulement une dizaine de mètres de la sortie et prirent leur élan. Les deux amis en pleuraient presque de bonheur tellement ils avaient impatiemment attendu ce moment. Ils couraient l’un devant l’autre mais lorsqu’ils atteignirent ces fameuses marches, un coup de feu retentit. Ils n’allaient pas s’en sortir aussi facilement.
**********************************
Un son. Il n’entendait qu’un seul son. Régulier. Rassurant. Agaçant peut-être aussi. Mais il était distinct, clair comme si dans le néant dans lequel il se trouvait c’était la seule vérité absolue. Il essaya de soulever ses paupières mais c’était impossible. Trop lourdes ? Bizarre que des paupières puissent l'être autant. Et pourtant… Il essaya donc de se concentrer sur autre chose. Ce son qu’est-ce que c’était ? D’où provenait-il ? Que signifiait-il ? Son cerveau embrumé avait du mal à répondre à ces questions. Et puis il entendit autre chose. Un autre bruit mais moins précis, plus lointain. Un murmure dans sa nuit.
… : Jane ? Jane, ca va aller. Je vous le promets.
TBC...
Invité- Invité
Re: Bad way ^
Je veux bien que tu prennes autant de temps à chaque fois car tes chapitres sont vraiment bien et me tiennent à chaque fois en haleine.
Alala, j'espère que le bruit que l'on entends c'est un bruit dune machine d'hôpital et que la voix est celle de Lisbon car ils ont assez souffert les deux pour qu'ils doivent endurer une épreuve de plus.
En tout cas j'ai hate le prochain chapitre
Alala, j'espère que le bruit que l'on entends c'est un bruit dune machine d'hôpital et que la voix est celle de Lisbon car ils ont assez souffert les deux pour qu'ils doivent endurer une épreuve de plus.
En tout cas j'ai hate le prochain chapitre
Daidi- Co-admin
- Personnage préféré : Lisbon
Re: Bad way ^
Merci Daidi
Je crois que je les ai déjà assez fait souffrir comme ça nan ? ^^
Je pense que je vais laissé parler mon côté Jibson un peu plus
Je crois que je les ai déjà assez fait souffrir comme ça nan ? ^^
Je pense que je vais laissé parler mon côté Jibson un peu plus
Invité- Invité
Re: Bad way ^
J'avais hâte de lire la suite ... j'adore ... tu nous tient toujours en haleine :)
VLSSS
VLSSS
vanou963- Agent de circulation
- Personnage préféré : Patrick Jane & Teresa lisbon
Localisation : Ds les bras de Jane .. nahhh devant mon ordi :(
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