Le passé en pleine figure ^
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Le passé en pleine figure ^
Chapitre 1
Le jour se levait sur Sacramento. Les rayons du soleil traversaient les rideaux de la chambre où un couple d'amoureux se réveillaient. L'homme se leva le premier pour préparer un petit déjeuner à son amie. Il posa un plateau garni de viennoiseries et d'une tasse de café, avant d'embrasser délicatement la jeune femme: "Bonjour toi!"
Elle répondit avec un sourire radieux: "Salut! Ouha! Un pt'tit dej' au lit. C'est mignon, Jane."
Jane: "Je savais que ça te plairait, Térésa!"
Patrick ouvrit les rideaux, juste à temps pour apercevoir une jeune fille déposer quelque chose dans sa boîte aux lettres puis partir.
Jane: "Je descend une minute, mais reste au lit toi."
Térésa: "Je vais descendre aussi. Il faut que j'aille bosser. Si on débarque ensemble au CBI, on fera la une avant le déjeuner."
Jane: "Comme tu voudras."
Le consultant sortie et découvrit une lettre non signée. Il la lu sur le pas de la porte.
Lisbon passa à côté de lui: "C'est pas une mauvaise nouvelle au moins?"
Jane: "Non, enfin je crois pas. A tout à l'heure."
Le contenu de ce courrier l'intriquait:
"Mr Jane, vous ne me connaissez pas mais nous devons avoir une conversation.
Retrouvez-moi au café, devant votre bureau du CBI, aujourd'hui, à 15h."
A l'horaire indiqué, le consultant se présenta au rendez-vous. Il s'installa à une table, en terrasse, scrutant chaque personne, à la recherche du mystérieux auteur de la lettre.
Une serveuse lui apporta un thé.
Jane: "Je n'ai rien commandé."
La serveuse: "Quelqu'un l'a fait pour vous."
Une jeune fille brune le fixait avec insistance depuis son arrivée. Elle s'approcha d'un pas assuré et s'assit en face de Patrick.
La jeune femme: "Alors c'est vous le fameux médium dont tout le monde parle."
Jane: "Fameux! C'est un peu exagéré, brillant tout au plus. Pourquoi tout ce mystère?"
La jeune femme: "Vous n'avez aucune idée de qui je suis, n'est-ce pas, Mr Jane."
Jane: "J'avoue, même si votre visage ne m'est pas totalement inconnu, je l'ignore."
La jeune femme: "Vous vous souvenez de Mélinda Meyers?"
Jane fouillait dans sa mémoire: "Mélinda, oui, mais ça remonte à longtemps. On était des gamins à cette époque. J'avais 19 ans et elle..."
La jeune femme: "17 ans."
Jane: "Pourquoi vous me parlez de Mélinda?"
La jeune femme: "Je suis sa fille, Erika."
Jane: "Bien sûr, vous lui ressemblez beaucoup. Appart les yeux."
Erika: "Je sais. D'ailleurs elle me disait tout le temps que j'avais ceux de mon père."
Le mentaliste comprit tout à coup, où elle voulait en venir. Erika avait les yeux bleus, la vingtaine, et Jane était sorti avec sa mère environ 22 ans avant. Melinda était son premier amour. Une seule nuit et ils ne s'étaient jamais revu. Jane était devenu tout pâle.
Erika: "Vous vous sentez bien?"
Jane bu son thé d'un trait: "Vous voulez dire que je suis ..."
Erika: "Mon père."
Le consultant ne parvenait pas réaliser, tout ça était surréaliste.
Erika: "Je crois que je vais vous laisser digérer cette nouvelle!"
Elle se leva de sa chaise.
Jane: "Attendez il faut qu'on reparle de tout ça. Je ne sais même pas où vous joindre."
Erika grifonnia son numéro de téléphone sur une carte, et lui remis en ajoutant: "Voilà, moi je sais où vous trouver, y'a pas de soucis."
Elle paya la note à la serveuse, enfin si on peut dire. Erika tendit un billet de 10$ mais fit glisser un billet de 5 à la place, au dernier moment. Jane remarqua le tour de passe passe. Il jeta un oeil à la carte, Erika avait signé de son nom complet: Erika Jane Meyers.
Il retourna au CBI, où il croisa l'agent Cho.
Cho: "Salut Jane! Ca va? On dirait que tu as vu un fantôme."
Jane: "En quelque sorte, on peut dire ça."
Le jour se levait sur Sacramento. Les rayons du soleil traversaient les rideaux de la chambre où un couple d'amoureux se réveillaient. L'homme se leva le premier pour préparer un petit déjeuner à son amie. Il posa un plateau garni de viennoiseries et d'une tasse de café, avant d'embrasser délicatement la jeune femme: "Bonjour toi!"
Elle répondit avec un sourire radieux: "Salut! Ouha! Un pt'tit dej' au lit. C'est mignon, Jane."
Jane: "Je savais que ça te plairait, Térésa!"
Patrick ouvrit les rideaux, juste à temps pour apercevoir une jeune fille déposer quelque chose dans sa boîte aux lettres puis partir.
Jane: "Je descend une minute, mais reste au lit toi."
Térésa: "Je vais descendre aussi. Il faut que j'aille bosser. Si on débarque ensemble au CBI, on fera la une avant le déjeuner."
Jane: "Comme tu voudras."
Le consultant sortie et découvrit une lettre non signée. Il la lu sur le pas de la porte.
Lisbon passa à côté de lui: "C'est pas une mauvaise nouvelle au moins?"
Jane: "Non, enfin je crois pas. A tout à l'heure."
Le contenu de ce courrier l'intriquait:
"Mr Jane, vous ne me connaissez pas mais nous devons avoir une conversation.
Retrouvez-moi au café, devant votre bureau du CBI, aujourd'hui, à 15h."
A l'horaire indiqué, le consultant se présenta au rendez-vous. Il s'installa à une table, en terrasse, scrutant chaque personne, à la recherche du mystérieux auteur de la lettre.
Une serveuse lui apporta un thé.
Jane: "Je n'ai rien commandé."
La serveuse: "Quelqu'un l'a fait pour vous."
Une jeune fille brune le fixait avec insistance depuis son arrivée. Elle s'approcha d'un pas assuré et s'assit en face de Patrick.
La jeune femme: "Alors c'est vous le fameux médium dont tout le monde parle."
Jane: "Fameux! C'est un peu exagéré, brillant tout au plus. Pourquoi tout ce mystère?"
La jeune femme: "Vous n'avez aucune idée de qui je suis, n'est-ce pas, Mr Jane."
Jane: "J'avoue, même si votre visage ne m'est pas totalement inconnu, je l'ignore."
La jeune femme: "Vous vous souvenez de Mélinda Meyers?"
Jane fouillait dans sa mémoire: "Mélinda, oui, mais ça remonte à longtemps. On était des gamins à cette époque. J'avais 19 ans et elle..."
La jeune femme: "17 ans."
Jane: "Pourquoi vous me parlez de Mélinda?"
La jeune femme: "Je suis sa fille, Erika."
Jane: "Bien sûr, vous lui ressemblez beaucoup. Appart les yeux."
Erika: "Je sais. D'ailleurs elle me disait tout le temps que j'avais ceux de mon père."
Le mentaliste comprit tout à coup, où elle voulait en venir. Erika avait les yeux bleus, la vingtaine, et Jane était sorti avec sa mère environ 22 ans avant. Melinda était son premier amour. Une seule nuit et ils ne s'étaient jamais revu. Jane était devenu tout pâle.
Erika: "Vous vous sentez bien?"
Jane bu son thé d'un trait: "Vous voulez dire que je suis ..."
Erika: "Mon père."
Le consultant ne parvenait pas réaliser, tout ça était surréaliste.
Erika: "Je crois que je vais vous laisser digérer cette nouvelle!"
Elle se leva de sa chaise.
Jane: "Attendez il faut qu'on reparle de tout ça. Je ne sais même pas où vous joindre."
Erika grifonnia son numéro de téléphone sur une carte, et lui remis en ajoutant: "Voilà, moi je sais où vous trouver, y'a pas de soucis."
Elle paya la note à la serveuse, enfin si on peut dire. Erika tendit un billet de 10$ mais fit glisser un billet de 5 à la place, au dernier moment. Jane remarqua le tour de passe passe. Il jeta un oeil à la carte, Erika avait signé de son nom complet: Erika Jane Meyers.
Il retourna au CBI, où il croisa l'agent Cho.
Cho: "Salut Jane! Ca va? On dirait que tu as vu un fantôme."
Jane: "En quelque sorte, on peut dire ça."
Dernière édition par lilia le Dim 10 Avr 2011 - 11:12, édité 1 fois
Invité- Invité
Re: Le passé en pleine figure ^
Et bien ça promet!!!!! En tout cas cette jeune fille semble avoir quelques traits de caractères de son cher papa! lol Il me tarde de suivre la suite de cette histoire
enjoy- Inspecteur de police
Re: Le passé en pleine figure ^
Il s'allongea directement sur son canapé sans plus d'explications.
Cho en parla avec Rigsby: "Dis donc, t'as vu Jane?"
Rigsby: "Ouais, je sais pas ce qui s'est passé mais depuis qu'il est sorti tout à l'heure, il est bizarre."
Térésa se mêla à la discussion: "Qui est bizarre?"
Cho: "C'est Jane, il a un comportement étrange."
Lisbon: "Jane, bizarre et étrange. C'est la définition même de Jane."
Cho: "Plus que d'habitude."
Lisbon: "Bah! C'est rien du tout. Mais avez pas du boulot au lieu de jouer les commères?"
Malgré tout, Térésa préféra s'assurer de l'état de son ami.
Lisbon: "Qu'est-ce qui t'arrive Jane? C'est vrai que ça n'a pas l'air d'aller aujourd'hui."
Jane: "Je n'ai pas envie d'en parler. Excuse-moi mais c'est personnel, ça n'a rien à voir avec toi."
Un peu vexée, Lisbon préféra s'éclipser. Patrick ne lui avait jamais parlé de cette manière. Quelque chose clochait, mais quoi?
Lisbon: "D'accord, si tu le prend comme ça! (A voix basse) Oh, ce soir tu sera tranquille, je ne viendrais pas te déranger."
Jane: "Térésa, ne te fâche pas!"
Elle entra dans son bureau et claqua la porte. Le couple ne s'adressa pas la parole de la journée. Jane rentra seul chez lui.
Adossée au portail de la villa, Erika patientait, une cigarette à la main.
Jane: "Justement, je pensais à vous."
Erika écrasa son mégot.
Jane: "Vous ne devriez pas fumer ces saletés. C'est un très mauvais vice."
Erika: "C'est pas le pire de mes vices vous savez."
Jane l'invita à entrer. A peine avait-elle franchi le seuil qu'elle s'exclama: "Mon appart rentrerait une bonne dizaine de fois rien que dans votre séjour!"
Jane: "Vous êtes de passage en ville?"
Erika: "Non, je vis à Sacramento depuis l'âge de 8 ans."
Elle fit le tour de la pièce et s'attarda sur les photos exposées sur la cheminée.
Erika: "C'est votre femme. Elle était vraiment très belle." Elle saisie ensuite le portrait de Charlotte: "Alors j'ai une petite soeur. Pardon! J'avais une soeur. J'aurais aimé la connaître."
Jane lui reprit la photo et ne pu s'empêcher de trouver une ressemblance entre sa fille et elle: "Vous avez presque la même expression dans le regard."
Erika le stoppa aussitôt: "Je vous arrête tout de suite. Je ne suis pas ici pour la remplacer."
Jane: "Je ne voulais pas insinuer ça. Désolé. Parlez moi de vous. Pourquoi me contacter maintenant?"
Erika: "Ma mère est décédée le mois dernier, le jour de mes 22 ans. J'ai voulu connaître mon vrai père. C'était son dernier souhait. Elle m'avait baptisée Erika Jane pour que je porte le nom de mon père en deuxième prénom. Je voulais surtout savoir ce que j'avais raté. A côté de qu'elle vie j'étais passée."
Jane: "Je suis navré pour votre mère."
Erika: "Ne le soyez pas. Elle était malade, c'est plus un soulagement."
Le consultant était déconcerté par la froideur de la jeune fille. Il se doutait que sa vie n'avait pas été facile. Il voulu en apprendre plus.
Jane: "Mélinda vous avez dit pourquoi elle m'a caché votre existence depuis toutes ces années?"
Erika: "Elle ne voulait pas gâcher votre avenir. Vous étiez trop jeune pour assumer. Puis des années après, elle a apprit votre mariage et a préféré se taire."
Jane: "Où habitiez-vous avant de revenir ici?"
Erika: "On a beaucoup bougé, jusqu'à ce qu'elle rencontre ce type. Un mec qui s'appelait Bryan Lewiss. Un loser de première. Toujours bourré, le nez dans la poudre... Ce connard la frappait chaque jour. Ca a duré comme ça pendant 7 années. Elle a fini par le faire embarquer par les flics, le jour où il m'a cassé le bras."
Le consultant se sentait coupable, lui qui avait eu une existence aisée, de l'argent, une grande maison. Il n'aurait jamais imaginé qu'au même moment, cette jeune fille avait autant souffert.
Jane: "Et où est-il aujourd'hui?"
Erika: "Probablement en enfer! On l'a ramassé dans une rue, mort après une overdose." Elle regarda Patrick: "N'ayez pas l'air si affligé. J'ai survécu."
Jane: "Mais, à présent, de quoi vivais-vous? Vous devez être étudiante, vu votre âge."
Erika eu un fou rire nerveux: "Oui, évidemment, je suis en 2ième année de droit. Enfin c'est ce qui était prévu."
Jane: "C'est à dire?"
Erika:" Ma mère est tombée malade, sclérose en plaque. J'ai du tout abandonné à 16 ans, pour payer les factures. Adieux la robe d'avocat et bonjour les tabliers de serveuse."
Cho en parla avec Rigsby: "Dis donc, t'as vu Jane?"
Rigsby: "Ouais, je sais pas ce qui s'est passé mais depuis qu'il est sorti tout à l'heure, il est bizarre."
Térésa se mêla à la discussion: "Qui est bizarre?"
Cho: "C'est Jane, il a un comportement étrange."
Lisbon: "Jane, bizarre et étrange. C'est la définition même de Jane."
Cho: "Plus que d'habitude."
Lisbon: "Bah! C'est rien du tout. Mais avez pas du boulot au lieu de jouer les commères?"
Malgré tout, Térésa préféra s'assurer de l'état de son ami.
Lisbon: "Qu'est-ce qui t'arrive Jane? C'est vrai que ça n'a pas l'air d'aller aujourd'hui."
Jane: "Je n'ai pas envie d'en parler. Excuse-moi mais c'est personnel, ça n'a rien à voir avec toi."
Un peu vexée, Lisbon préféra s'éclipser. Patrick ne lui avait jamais parlé de cette manière. Quelque chose clochait, mais quoi?
Lisbon: "D'accord, si tu le prend comme ça! (A voix basse) Oh, ce soir tu sera tranquille, je ne viendrais pas te déranger."
Jane: "Térésa, ne te fâche pas!"
Elle entra dans son bureau et claqua la porte. Le couple ne s'adressa pas la parole de la journée. Jane rentra seul chez lui.
Adossée au portail de la villa, Erika patientait, une cigarette à la main.
Jane: "Justement, je pensais à vous."
Erika écrasa son mégot.
Jane: "Vous ne devriez pas fumer ces saletés. C'est un très mauvais vice."
Erika: "C'est pas le pire de mes vices vous savez."
Jane l'invita à entrer. A peine avait-elle franchi le seuil qu'elle s'exclama: "Mon appart rentrerait une bonne dizaine de fois rien que dans votre séjour!"
Jane: "Vous êtes de passage en ville?"
Erika: "Non, je vis à Sacramento depuis l'âge de 8 ans."
Elle fit le tour de la pièce et s'attarda sur les photos exposées sur la cheminée.
Erika: "C'est votre femme. Elle était vraiment très belle." Elle saisie ensuite le portrait de Charlotte: "Alors j'ai une petite soeur. Pardon! J'avais une soeur. J'aurais aimé la connaître."
Jane lui reprit la photo et ne pu s'empêcher de trouver une ressemblance entre sa fille et elle: "Vous avez presque la même expression dans le regard."
Erika le stoppa aussitôt: "Je vous arrête tout de suite. Je ne suis pas ici pour la remplacer."
Jane: "Je ne voulais pas insinuer ça. Désolé. Parlez moi de vous. Pourquoi me contacter maintenant?"
Erika: "Ma mère est décédée le mois dernier, le jour de mes 22 ans. J'ai voulu connaître mon vrai père. C'était son dernier souhait. Elle m'avait baptisée Erika Jane pour que je porte le nom de mon père en deuxième prénom. Je voulais surtout savoir ce que j'avais raté. A côté de qu'elle vie j'étais passée."
Jane: "Je suis navré pour votre mère."
Erika: "Ne le soyez pas. Elle était malade, c'est plus un soulagement."
Le consultant était déconcerté par la froideur de la jeune fille. Il se doutait que sa vie n'avait pas été facile. Il voulu en apprendre plus.
Jane: "Mélinda vous avez dit pourquoi elle m'a caché votre existence depuis toutes ces années?"
Erika: "Elle ne voulait pas gâcher votre avenir. Vous étiez trop jeune pour assumer. Puis des années après, elle a apprit votre mariage et a préféré se taire."
Jane: "Où habitiez-vous avant de revenir ici?"
Erika: "On a beaucoup bougé, jusqu'à ce qu'elle rencontre ce type. Un mec qui s'appelait Bryan Lewiss. Un loser de première. Toujours bourré, le nez dans la poudre... Ce connard la frappait chaque jour. Ca a duré comme ça pendant 7 années. Elle a fini par le faire embarquer par les flics, le jour où il m'a cassé le bras."
Le consultant se sentait coupable, lui qui avait eu une existence aisée, de l'argent, une grande maison. Il n'aurait jamais imaginé qu'au même moment, cette jeune fille avait autant souffert.
Jane: "Et où est-il aujourd'hui?"
Erika: "Probablement en enfer! On l'a ramassé dans une rue, mort après une overdose." Elle regarda Patrick: "N'ayez pas l'air si affligé. J'ai survécu."
Jane: "Mais, à présent, de quoi vivais-vous? Vous devez être étudiante, vu votre âge."
Erika eu un fou rire nerveux: "Oui, évidemment, je suis en 2ième année de droit. Enfin c'est ce qui était prévu."
Jane: "C'est à dire?"
Erika:" Ma mère est tombée malade, sclérose en plaque. J'ai du tout abandonné à 16 ans, pour payer les factures. Adieux la robe d'avocat et bonjour les tabliers de serveuse."
Invité- Invité
Re: Le passé en pleine figure ^
Toujours aussi bien, l'histoire est accrocheuse, j'aime beaucoup
enjoy- Inspecteur de police
Re: Le passé en pleine figure ^
chouette une nouvelle fic Jane aurait une fille cachee? ca promet d'etre interessant :vivement: :vivement: :vivement:
Sweetylove30- Red John
- Personnage préféré : lisbon, jane
Loisirs : lecture, ecriture
Localisation : devant mon ordi avec Patrick Jane dans mes bras
Re: Le passé en pleine figure ^
Merci pour vos commentaires, j'espère que la suite vous plaira!
Jane: "Erika, je ne sais pas quoi vous dire. Vous voulez que je vous aide financièrement?"
Erika: "Il n'y a rien a dire et faîtes moi plaisir, gardez votre votre argent et votre pitié. Je n'en veux pas. J'avais simplement besoin de savoir si mon père était quelqu'un de bien. Pour le fric ça fait longtemps que je débrouille toute seule."
Jane impressionné par le caractère très dur de la jeune femme: "Alors, qu'est-ce que vous pensez de moi?"
Erika: "Je ne sais pas encore, c'est un peu tôt pour me faire une opinion. On reste en contact et on verra bien."
Il la raccompagna à une voiture qu'elle démarra en utilisant les fils sous le volant, devant le consultant médusé.
Jane: "Vous avez perdu vos clés?"
Erika: "En fait, c'est pas vraiment ma voiture. Je l'ai empruntée."
Elle ferma la portière et partit.
Le mentaliste commençait à s'interroger sur l'honnêteté de sa supposée fille. C'était la deuxième fois qu'il était témoin de ce genre de scène, en comptant l'arnaque du café. Erika lui cachait des choses mais il préférait ne pas en tenir compte. Patrick était trop heureux d'avoir retrouvé une fille après le drame dont il avait été victime. C'était inespéré pour lui.
Ce que Jane ne savait pas, c'est que Erika Meyers avaient passé sous silence un grand nombre d'éléments peu reluisants sur son adolescence.
Chapitre 2
Le lendemain, Jane se rendit au CBI avec un bouquet de roses qu'il destinait à Térésa pour se faire pardonner son comportement de la veille. Il lui apporta dans son bureau.
Térésa lui tournait le dos, mais elle l'avait entendu.
Jane: "Tu es toujours fâchée?"
Térésa se retourna: "C'est pour moi?"
Jane: "Non, elles sont pour Rigsby!"
Térésa esquissa un sourire: "Elles sont superbes. Merci!"
Jane: " Je déteste qu'on se dispute."
Térésa: "Tu veux bien me raconter ce qui t'ai arrivé hier?"
Le consultant lui résuma son histoire invraisemblable.
Térésa: "Mais tu es certain qu'elle est bien ce qu'elle prétend. Comment c'est possible?"
Jane: "Elle m'a affirmé que je suis son père et je la crois."
Térésa: "Ah vraiment! Comme ça, sur parole?"
Jane: "Je sais quand on me ment et lorsqu'elle m'a parlé elle a certainement menti mais pas à ce sujet."
Térésa: "Fais attention tout de même. Je ne voudrais pas que tu t'attaches à cette fille pour découvrir ensuite qu'elle t'a mené en bateau. Ca te détruirait."
Jane: "Ne t'inquiète pas, ça n'arrivera pas."
Il verrouilla la porte pour prendre Térésa dans ses bras et lui donner un baiser, à l'abris des indiscrétions de ses collègues.
A presque 9h, tous les agents étaient à leur poste, sauf un.
Rigsby: "Tiens! Cho n'est pas là.C'est pourtant pas son genre d'être en retard."
Grace: "C'est vrai! C'est presque toujours lui qui arrive en premier. Bizarre!"
Rigsby: "Il a peut-être pas dormi tout seul!"
Grace: "On parle bien du même Kimball Cho! Ca serait étonnant, ces derniers temps, il vit comme un véritable moine."
Les deux agents étaient loin du compte, Cho avaient eu la désagréable surprise de voir un voleur s'introduire dans son véhicule et tenter de le voler. Il sortit, avança jusqu'à la voiture, prenant le voleur ou plutôt la voleuse sur le fait.
Cho braqua son pistolet sur elle: "CBI! Sortez de là, doucement avec les mains en évidence."
La jeune délinquante n'était autre que Melle Meyers.
Erika: "Et merde! Une bagnole de flic!"
Cho: "Et oui! C'est pas de chance!"
Il lui passa les menottes, pris son portefeuille et dit: "Alors! Erika Jane Meyers. Tiens, c'est marrant ça, il y a un Jane au CBI."
Elle n'ouvrit pas la bouche jusqu'au CBI.
Là-bas, Cho la conduisit dans les bureaux. Jane, voyant l'agent avec sa fille menottée: "Hey, Cho, qu'est-ce qui se passe?"
Erika lança un: "Salut papa!", provocateur.
Kimball: "Papa! Je comprend mieux le nom sur les papiers."
Jane: "Cho, explique moi pourquoi tu l'a arrêtée?"
Cho: "Elle était entrain de piquer ma caisse. Tu savais qu'elle faisait se genre de truc?"
Jane: "J'avais des soupçons, mais qu'est-ce tu vas faire d'elle?"
Cho: "C'est vraiment ta fille?"
Jane: "Ce serait trop long à t'expliquer mais oui."
Cho: "Et bien, j'ai récupéré ma voiture et Lisbon ne sais rien, alors je suppose que je vais la laisser s'en aller."
Jane: "Merci Cho, je te revaudrais ça."
Cho: "Je te le rappellerais."
Erika fit un clin d'oeil à l'agent: "A bientôt agent Cho, c'était un plaisir!"
Le consultant reconduisit sa file en dehors du bâtiment . Il était furieux.
Jane: "On va avoir une explication ce soir, chez moi, à propos de tout ça!"
Erika avec provocation: "J'ai hâte d'y être."
Elle allait monter dans le taxi, mais avant elle ajouta: "Vous pouvez dire à l'agent Cho que c'est la première fois que suis embarquée par un flic aussi mignon! A+ papa!"
Jane n'en croyait pas ses oreilles, il retourna à l'étage et demanda à Van Pelt de chercher des renseignements sur Erika, a titre privé.
Van Pelt: "Ca y est, j'ai quelque chose!"
Rigsby lisait par-dessus l'épaule de Grace: "Ou là! Plutôt chargé le dossier! Son casier est plus long que mon bras."
Van Pelt: "Chut! Je fais cette recherche pour Jane, LIsbon est pas au courant!"
Cho: "Alors, t'as trouvé quoi?"
Van Pelt: "Elle a pas menti sur son nom ni sur son âge. Ah, c'est là que ça se corse.
A 14 ans elle est arrêté pour vol à l'étalage à quatre reprises. Envoyée en maison de redressement jusqu'à l'âge de 16 ans. Sa mère meurt quelques jours après sa libération. D'une overdose d'héroïne. C'est là que Erika dérape complètement. C'est d'abord le recel de matériel informatique, vols avec effraction, et quelques arnaques. Puis elle est passé au vol de voitures. Elle est arrêtée à nouveau, à 18 ans. Condamnée à 24 mois, libérée au bout de 15. C'est pas tout. En prison, à son arrivée, elle a le bras cassé lors d'une altercation avec sa co détenue qui aura la mâchoire fracturée. Depuis c'est le calme plat. Enfin jusqu'à aujourd'hui."
Cho: "Je dirais plutôt qu'elle a été assez douée pour pas se faire choper. En tout cas, sacré CV de délinquante!"
Rigsby: "Ouais! Un vrai petit ange!"
Le consultant avait assisté au déballage de la vie mouvementée d'Erika.
Jane: "Erika, je ne sais pas quoi vous dire. Vous voulez que je vous aide financièrement?"
Erika: "Il n'y a rien a dire et faîtes moi plaisir, gardez votre votre argent et votre pitié. Je n'en veux pas. J'avais simplement besoin de savoir si mon père était quelqu'un de bien. Pour le fric ça fait longtemps que je débrouille toute seule."
Jane impressionné par le caractère très dur de la jeune femme: "Alors, qu'est-ce que vous pensez de moi?"
Erika: "Je ne sais pas encore, c'est un peu tôt pour me faire une opinion. On reste en contact et on verra bien."
Il la raccompagna à une voiture qu'elle démarra en utilisant les fils sous le volant, devant le consultant médusé.
Jane: "Vous avez perdu vos clés?"
Erika: "En fait, c'est pas vraiment ma voiture. Je l'ai empruntée."
Elle ferma la portière et partit.
Le mentaliste commençait à s'interroger sur l'honnêteté de sa supposée fille. C'était la deuxième fois qu'il était témoin de ce genre de scène, en comptant l'arnaque du café. Erika lui cachait des choses mais il préférait ne pas en tenir compte. Patrick était trop heureux d'avoir retrouvé une fille après le drame dont il avait été victime. C'était inespéré pour lui.
Ce que Jane ne savait pas, c'est que Erika Meyers avaient passé sous silence un grand nombre d'éléments peu reluisants sur son adolescence.
Chapitre 2
Le lendemain, Jane se rendit au CBI avec un bouquet de roses qu'il destinait à Térésa pour se faire pardonner son comportement de la veille. Il lui apporta dans son bureau.
Térésa lui tournait le dos, mais elle l'avait entendu.
Jane: "Tu es toujours fâchée?"
Térésa se retourna: "C'est pour moi?"
Jane: "Non, elles sont pour Rigsby!"
Térésa esquissa un sourire: "Elles sont superbes. Merci!"
Jane: " Je déteste qu'on se dispute."
Térésa: "Tu veux bien me raconter ce qui t'ai arrivé hier?"
Le consultant lui résuma son histoire invraisemblable.
Térésa: "Mais tu es certain qu'elle est bien ce qu'elle prétend. Comment c'est possible?"
Jane: "Elle m'a affirmé que je suis son père et je la crois."
Térésa: "Ah vraiment! Comme ça, sur parole?"
Jane: "Je sais quand on me ment et lorsqu'elle m'a parlé elle a certainement menti mais pas à ce sujet."
Térésa: "Fais attention tout de même. Je ne voudrais pas que tu t'attaches à cette fille pour découvrir ensuite qu'elle t'a mené en bateau. Ca te détruirait."
Jane: "Ne t'inquiète pas, ça n'arrivera pas."
Il verrouilla la porte pour prendre Térésa dans ses bras et lui donner un baiser, à l'abris des indiscrétions de ses collègues.
A presque 9h, tous les agents étaient à leur poste, sauf un.
Rigsby: "Tiens! Cho n'est pas là.C'est pourtant pas son genre d'être en retard."
Grace: "C'est vrai! C'est presque toujours lui qui arrive en premier. Bizarre!"
Rigsby: "Il a peut-être pas dormi tout seul!"
Grace: "On parle bien du même Kimball Cho! Ca serait étonnant, ces derniers temps, il vit comme un véritable moine."
Les deux agents étaient loin du compte, Cho avaient eu la désagréable surprise de voir un voleur s'introduire dans son véhicule et tenter de le voler. Il sortit, avança jusqu'à la voiture, prenant le voleur ou plutôt la voleuse sur le fait.
Cho braqua son pistolet sur elle: "CBI! Sortez de là, doucement avec les mains en évidence."
La jeune délinquante n'était autre que Melle Meyers.
Erika: "Et merde! Une bagnole de flic!"
Cho: "Et oui! C'est pas de chance!"
Il lui passa les menottes, pris son portefeuille et dit: "Alors! Erika Jane Meyers. Tiens, c'est marrant ça, il y a un Jane au CBI."
Elle n'ouvrit pas la bouche jusqu'au CBI.
Là-bas, Cho la conduisit dans les bureaux. Jane, voyant l'agent avec sa fille menottée: "Hey, Cho, qu'est-ce qui se passe?"
Erika lança un: "Salut papa!", provocateur.
Kimball: "Papa! Je comprend mieux le nom sur les papiers."
Jane: "Cho, explique moi pourquoi tu l'a arrêtée?"
Cho: "Elle était entrain de piquer ma caisse. Tu savais qu'elle faisait se genre de truc?"
Jane: "J'avais des soupçons, mais qu'est-ce tu vas faire d'elle?"
Cho: "C'est vraiment ta fille?"
Jane: "Ce serait trop long à t'expliquer mais oui."
Cho: "Et bien, j'ai récupéré ma voiture et Lisbon ne sais rien, alors je suppose que je vais la laisser s'en aller."
Jane: "Merci Cho, je te revaudrais ça."
Cho: "Je te le rappellerais."
Erika fit un clin d'oeil à l'agent: "A bientôt agent Cho, c'était un plaisir!"
Le consultant reconduisit sa file en dehors du bâtiment . Il était furieux.
Jane: "On va avoir une explication ce soir, chez moi, à propos de tout ça!"
Erika avec provocation: "J'ai hâte d'y être."
Elle allait monter dans le taxi, mais avant elle ajouta: "Vous pouvez dire à l'agent Cho que c'est la première fois que suis embarquée par un flic aussi mignon! A+ papa!"
Jane n'en croyait pas ses oreilles, il retourna à l'étage et demanda à Van Pelt de chercher des renseignements sur Erika, a titre privé.
Van Pelt: "Ca y est, j'ai quelque chose!"
Rigsby lisait par-dessus l'épaule de Grace: "Ou là! Plutôt chargé le dossier! Son casier est plus long que mon bras."
Van Pelt: "Chut! Je fais cette recherche pour Jane, LIsbon est pas au courant!"
Cho: "Alors, t'as trouvé quoi?"
Van Pelt: "Elle a pas menti sur son nom ni sur son âge. Ah, c'est là que ça se corse.
A 14 ans elle est arrêté pour vol à l'étalage à quatre reprises. Envoyée en maison de redressement jusqu'à l'âge de 16 ans. Sa mère meurt quelques jours après sa libération. D'une overdose d'héroïne. C'est là que Erika dérape complètement. C'est d'abord le recel de matériel informatique, vols avec effraction, et quelques arnaques. Puis elle est passé au vol de voitures. Elle est arrêtée à nouveau, à 18 ans. Condamnée à 24 mois, libérée au bout de 15. C'est pas tout. En prison, à son arrivée, elle a le bras cassé lors d'une altercation avec sa co détenue qui aura la mâchoire fracturée. Depuis c'est le calme plat. Enfin jusqu'à aujourd'hui."
Cho: "Je dirais plutôt qu'elle a été assez douée pour pas se faire choper. En tout cas, sacré CV de délinquante!"
Rigsby: "Ouais! Un vrai petit ange!"
Le consultant avait assisté au déballage de la vie mouvementée d'Erika.
Invité- Invité
Re: Le passé en pleine figure ^
yeaah, hate de voir la suite !
tout simplement génial !
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Jiisbon- Stagiaire au CBI
- Personnage préféré : Lisbon & Jane
Localisation : N'importe où, tant que qu'il y a du soleil
Re: Le passé en pleine figure ^
Patrick avait envisagé beaucoup de choses mais rien d'aussi grave. C'était bien pire que ce qu'il avait imaginé. Erika lui avait menti sur quasiment tout.
Le soir même, la jeune fille et son père avait une discussion franche cette fois-ci.
Jane: "Je veux que vous me disiez la vérité, plus de mensonges!"
Erika: "Si je vous ai menti c'était uniquement pour ne pas vous décevoir."
Jane: "Pourquoi j'aurait été déçu par vous, on fait tous des erreurs dans la vie."
Erika: "A mon niveau ça s'appelle plus des erreurs. Comprenez-moi, vous étiez là devant les photos parfaites de votre famille parfaite. Et moi, la ratée, qui arrivait avec ses problèmes sordides. J'ai préféré enjoliver la réalité, j'ai juste modifié ma version de l'histoire. Quand vous m'avez regardé en me disant que je ressemblais à votre petite fille, j'ai pas eu le courage de tout vous avouer. Qu'il n'y a jamais eu de petit copain violent, que ma mère n'était qu'une junkie incapable de s'occuper d'un gosse. Elle n'était lucide que quelques minutes par jour, le temps de se faire son chout. J'ai du faire ce qu'il fallait pour m'en sortir seule. Et des trucs que vous ne voulez pas savoir. Vous vouliez entendre ça, j'en doute. Je vois bien que vous êtes déçu. Je ne suis pas la fille douce, idéale que vous espériez. J'envie votre Charlotte, elle a eu une enfance au moins. J'échangerais sa place et la mienne si je pouvais. Ma vie aurait été courte mais heureuse."
Jane ne pouvait rien ajouter à tout ça, il la laissé s'exprimer sans l'interrompre. Le consultant avait une mine compatissante, les larmes aux yeux. Au contraire de sa fille qui ne montrait aucun sentiment.
Erika: "Il vaut mieux que vous m'oubliiez. On va faire comme si on ne s'était jamais rencontré. Votre fille est morte il y a des années et moi je n'existe pas pour vous. De toutes façon, c'était une mauvaise idée tout ça."
Jane: "Non, attend, tu ne peux pas partir! Tout est de ma faute, je n'aurais pas du essayer de jouer les pères avec toi. C'était trop précipité. On pourrait apprendre à se connaître. En prenant le temps qu'il faudra."
Erika: "Vous avez l'air sincère. Je vais y réfléchir. Mais si j'accepte de vous donner une chance, ne vous attendez pas à ce que je vous appelle papa tout de suite."
Jane: "Je comprend, mais tu peux me tutoyer et arrêter les Mr Jane, pour commencer."
Erika: "Ok! Mais ce sera Jane si ça ne t'ennuis pas."
Jane voulu la prendre dans ses bras, mais la jeune femme eu un mouvement de recul. Le consultant s'abstenu donc. Les réactions de cette fille n'étaient pas surprenantes après tous ce qu'elle avait vécu avec sa mère, la maison de redressement, la prison... Elle avait grandi et mûri trop vite, par nécessité. La culpabilité rongeait de plus en plus ce père absent. Il aurait pourtant voulu rattraper ces années mais c'était impossible. Il devait se rendre à l'évidence, il ne pourrait peut-être pas créer des liens avec elle ou l'aider.
Démoralisé, Jane ne se sentait pas la force de rester dans cette grande maison vide cette nuit-là. Il la passa chez Lisbon, où il laissa ses préoccupations de côtés pour se concentrer sur son amie.
Chapitre 3
Erika, elle, dormait dans sa voiture, devant le CBI, depuis 5 jours, après son expulsion pour loyers impayés. Au beau milieu de la nuit, une patrouille de police remarqua la voiture volée. Erika, qui les avait repérés depuis un moment, s'était échappée en douce. Elle errait dans la ville lorsqu'il se mit à pleuvoir. Puisque la jeune femme connaissait le quartier comme sa poche, elle retrouva aisément la maison devant laquelle elle avait commit son forfait la veille. La voiture en question était garée à la même place. Erika entreprit de s'installer à l'intérieur. Mais comme la veile, Cho la surprit, tapant à la vitre du véhicule.
Kimball: "Vous ne renoncez jamais?"
La jeune fille, trempée jusqu'aux os, grelottait: "Vous devriez faire poser une alarme."
Kimball: "Aller, venez à l'intérieur."
Elle ne se fit pas prier pour accepter. Cho lui donna une serviette et des vêtements secs: "Tenez, ça sera peut-être un peu grand."
Erika: "Ca ira, merci!"
Cho: "Qu'est-ce que faisiez vous dehors à cette heure?"
Erika lui expliqua brièvement la situation: "C'est ce qui arrive quand on paye pas ses factures."
Cho: "Je vois. Dans ce cas, pourquoi vous n'êtes pas allée chez Jane. Il vous accueillera si c'est votre père."
Erika: "Vous aussi vous êtes septique. Mais je ne vais vous déranger plus longtemps."
Elle se leva pour partir.
Cho: "Je ne dis pas ça pour vous chasser. Asseyez-vous."
Erika ne voulait pas s'imposer chez le mentaliste car il prenait un peu trop à coeur son rôle de père. La jeune femme expliqua à Cho qu'elle avait toujours été indépendante et qu'elle continuerait.
Cho: "Mais ce n'est pas la seule raison, n'est-ce pas?"
Erika: "Perspicace avec ça! En effet, après ce qu'il a découvert, toutes mes conneries. J'ai du mal à le regarder en face."
Cho: "Vous n'êtes pas venu ici par hasard. La villa de Jane est à l'autre bout de Sacramento."
Erika: "Je pensais que je pourrais parler avec vous. On a eu un peu les mêmes galères, à l'adolescence."
Cho: "D'où vous tenez ça? C'est Jane?"
Erika: "Non, on a un ami commun. On avait... David Sung. Je savais que je connaissais votre nom, c'est David qui m'avait parlé de vous un jour."
Cho: "Vous étiez amis?"
Erika: "Oui, il m'a aidé à une époque, il se prenait un peu pour mon grand frère. Il a essayé de m'éviter d'aller en taule mais il a échoué. Puis quand je suis sortie c'était lui qui s'était fait chopé. Il m'appelait toutes les semaines de la prison. Il me manque , c'était ma seule vrai famille. Enfin ce qui s'en rapprochait le plus pour moi."
Cho: "Il me manque aussi. Sauf que c'est différent, c'est moi qui l'ai laissé tomber."
La jeune femme se sentit mal tout à coup. Elle était prise de frissons incontrôlés. Cho attribua ses symptômes à la drogue.
Kimball: "Vous faîtes une crise de manque, j'appelle une ambulance!"
Erika l'en dissuada: "Non, je suis diabétique! Il me faut du sucre."
L'agent s'empressa de lui apporter un soda.
Kimball était confus: "Je m'excuse de vous avoir jugé trop vite!"
Erika: "Vous en faîtes pas! vous n'êtes pas le premier. Et vu mes antécédents c'est normal! Mais vous saurez que je n'ai jamais touché à la drogue ni à l'alcool!"
Kimball: "Ca va mieux. Vous pouvez dormir ici, et si vous ne savez pas où aller, vous n'avez qu'à rester ici quelques temps."
Voyant les yeux de la jeune femme s'éclairés, il précisa: "Doucement, j'ai une chambre d'amis. Et je suis pas un peu vieux pour vous?"
Erika sourit: "Et alors, je suis majeure et vous n'êtes pas beaucoup plus âgé que moi. Alors si vous changez d'avis."
Cho semblait très gêné, aussi bien par ses paroles que pour ce sourire si rare, et c'est à lui qu'elle l'avait fait.
Erika: "Vous affolez pas, je rigolais."
L'agent conduisit son invitée jusqu'à la chambre et lui souhaita bonne nuit. La jeune femme saisie l'occasion pour voler un baiser à son hôte. Ce qui le surprit mais ne parût pas lui déplaire. Cet instant d'égarement passé, il se ressaisit et se libéra des bras d'Erika.
Erika: "C'est toujours ça de prit! Bonne nuit Mr Cho."
Kimball réalisa, alors, qu'il avait fait entrer une bombe à retardement dans ses murs, avec cette fille.
Mais il lui était impossible de ne pas lui tendre la main, ils avaient trop de points communs. Cho était parvenu à faire une croix sur son passé de délinquance et il espérait l'aider. C'est ce qu'aurait voulu son meilleur ami.
Le soir même, la jeune fille et son père avait une discussion franche cette fois-ci.
Jane: "Je veux que vous me disiez la vérité, plus de mensonges!"
Erika: "Si je vous ai menti c'était uniquement pour ne pas vous décevoir."
Jane: "Pourquoi j'aurait été déçu par vous, on fait tous des erreurs dans la vie."
Erika: "A mon niveau ça s'appelle plus des erreurs. Comprenez-moi, vous étiez là devant les photos parfaites de votre famille parfaite. Et moi, la ratée, qui arrivait avec ses problèmes sordides. J'ai préféré enjoliver la réalité, j'ai juste modifié ma version de l'histoire. Quand vous m'avez regardé en me disant que je ressemblais à votre petite fille, j'ai pas eu le courage de tout vous avouer. Qu'il n'y a jamais eu de petit copain violent, que ma mère n'était qu'une junkie incapable de s'occuper d'un gosse. Elle n'était lucide que quelques minutes par jour, le temps de se faire son chout. J'ai du faire ce qu'il fallait pour m'en sortir seule. Et des trucs que vous ne voulez pas savoir. Vous vouliez entendre ça, j'en doute. Je vois bien que vous êtes déçu. Je ne suis pas la fille douce, idéale que vous espériez. J'envie votre Charlotte, elle a eu une enfance au moins. J'échangerais sa place et la mienne si je pouvais. Ma vie aurait été courte mais heureuse."
Jane ne pouvait rien ajouter à tout ça, il la laissé s'exprimer sans l'interrompre. Le consultant avait une mine compatissante, les larmes aux yeux. Au contraire de sa fille qui ne montrait aucun sentiment.
Erika: "Il vaut mieux que vous m'oubliiez. On va faire comme si on ne s'était jamais rencontré. Votre fille est morte il y a des années et moi je n'existe pas pour vous. De toutes façon, c'était une mauvaise idée tout ça."
Jane: "Non, attend, tu ne peux pas partir! Tout est de ma faute, je n'aurais pas du essayer de jouer les pères avec toi. C'était trop précipité. On pourrait apprendre à se connaître. En prenant le temps qu'il faudra."
Erika: "Vous avez l'air sincère. Je vais y réfléchir. Mais si j'accepte de vous donner une chance, ne vous attendez pas à ce que je vous appelle papa tout de suite."
Jane: "Je comprend, mais tu peux me tutoyer et arrêter les Mr Jane, pour commencer."
Erika: "Ok! Mais ce sera Jane si ça ne t'ennuis pas."
Jane voulu la prendre dans ses bras, mais la jeune femme eu un mouvement de recul. Le consultant s'abstenu donc. Les réactions de cette fille n'étaient pas surprenantes après tous ce qu'elle avait vécu avec sa mère, la maison de redressement, la prison... Elle avait grandi et mûri trop vite, par nécessité. La culpabilité rongeait de plus en plus ce père absent. Il aurait pourtant voulu rattraper ces années mais c'était impossible. Il devait se rendre à l'évidence, il ne pourrait peut-être pas créer des liens avec elle ou l'aider.
Démoralisé, Jane ne se sentait pas la force de rester dans cette grande maison vide cette nuit-là. Il la passa chez Lisbon, où il laissa ses préoccupations de côtés pour se concentrer sur son amie.
Chapitre 3
Erika, elle, dormait dans sa voiture, devant le CBI, depuis 5 jours, après son expulsion pour loyers impayés. Au beau milieu de la nuit, une patrouille de police remarqua la voiture volée. Erika, qui les avait repérés depuis un moment, s'était échappée en douce. Elle errait dans la ville lorsqu'il se mit à pleuvoir. Puisque la jeune femme connaissait le quartier comme sa poche, elle retrouva aisément la maison devant laquelle elle avait commit son forfait la veille. La voiture en question était garée à la même place. Erika entreprit de s'installer à l'intérieur. Mais comme la veile, Cho la surprit, tapant à la vitre du véhicule.
Kimball: "Vous ne renoncez jamais?"
La jeune fille, trempée jusqu'aux os, grelottait: "Vous devriez faire poser une alarme."
Kimball: "Aller, venez à l'intérieur."
Elle ne se fit pas prier pour accepter. Cho lui donna une serviette et des vêtements secs: "Tenez, ça sera peut-être un peu grand."
Erika: "Ca ira, merci!"
Cho: "Qu'est-ce que faisiez vous dehors à cette heure?"
Erika lui expliqua brièvement la situation: "C'est ce qui arrive quand on paye pas ses factures."
Cho: "Je vois. Dans ce cas, pourquoi vous n'êtes pas allée chez Jane. Il vous accueillera si c'est votre père."
Erika: "Vous aussi vous êtes septique. Mais je ne vais vous déranger plus longtemps."
Elle se leva pour partir.
Cho: "Je ne dis pas ça pour vous chasser. Asseyez-vous."
Erika ne voulait pas s'imposer chez le mentaliste car il prenait un peu trop à coeur son rôle de père. La jeune femme expliqua à Cho qu'elle avait toujours été indépendante et qu'elle continuerait.
Cho: "Mais ce n'est pas la seule raison, n'est-ce pas?"
Erika: "Perspicace avec ça! En effet, après ce qu'il a découvert, toutes mes conneries. J'ai du mal à le regarder en face."
Cho: "Vous n'êtes pas venu ici par hasard. La villa de Jane est à l'autre bout de Sacramento."
Erika: "Je pensais que je pourrais parler avec vous. On a eu un peu les mêmes galères, à l'adolescence."
Cho: "D'où vous tenez ça? C'est Jane?"
Erika: "Non, on a un ami commun. On avait... David Sung. Je savais que je connaissais votre nom, c'est David qui m'avait parlé de vous un jour."
Cho: "Vous étiez amis?"
Erika: "Oui, il m'a aidé à une époque, il se prenait un peu pour mon grand frère. Il a essayé de m'éviter d'aller en taule mais il a échoué. Puis quand je suis sortie c'était lui qui s'était fait chopé. Il m'appelait toutes les semaines de la prison. Il me manque , c'était ma seule vrai famille. Enfin ce qui s'en rapprochait le plus pour moi."
Cho: "Il me manque aussi. Sauf que c'est différent, c'est moi qui l'ai laissé tomber."
La jeune femme se sentit mal tout à coup. Elle était prise de frissons incontrôlés. Cho attribua ses symptômes à la drogue.
Kimball: "Vous faîtes une crise de manque, j'appelle une ambulance!"
Erika l'en dissuada: "Non, je suis diabétique! Il me faut du sucre."
L'agent s'empressa de lui apporter un soda.
Kimball était confus: "Je m'excuse de vous avoir jugé trop vite!"
Erika: "Vous en faîtes pas! vous n'êtes pas le premier. Et vu mes antécédents c'est normal! Mais vous saurez que je n'ai jamais touché à la drogue ni à l'alcool!"
Kimball: "Ca va mieux. Vous pouvez dormir ici, et si vous ne savez pas où aller, vous n'avez qu'à rester ici quelques temps."
Voyant les yeux de la jeune femme s'éclairés, il précisa: "Doucement, j'ai une chambre d'amis. Et je suis pas un peu vieux pour vous?"
Erika sourit: "Et alors, je suis majeure et vous n'êtes pas beaucoup plus âgé que moi. Alors si vous changez d'avis."
Cho semblait très gêné, aussi bien par ses paroles que pour ce sourire si rare, et c'est à lui qu'elle l'avait fait.
Erika: "Vous affolez pas, je rigolais."
L'agent conduisit son invitée jusqu'à la chambre et lui souhaita bonne nuit. La jeune femme saisie l'occasion pour voler un baiser à son hôte. Ce qui le surprit mais ne parût pas lui déplaire. Cet instant d'égarement passé, il se ressaisit et se libéra des bras d'Erika.
Erika: "C'est toujours ça de prit! Bonne nuit Mr Cho."
Kimball réalisa, alors, qu'il avait fait entrer une bombe à retardement dans ses murs, avec cette fille.
Mais il lui était impossible de ne pas lui tendre la main, ils avaient trop de points communs. Cho était parvenu à faire une croix sur son passé de délinquance et il espérait l'aider. C'est ce qu'aurait voulu son meilleur ami.
Dernière édition par lilia le Dim 3 Avr 2011 - 16:06, édité 2 fois
Invité- Invité
Re: Le passé en pleine figure ^
Une histoire assez sympa...
Cho qui se fait prendre
Juste une petite remarque de la part d'une diabétique insulino dépendante depuis la naissance...les diabétiques ne se piquent pas aux pliures des bras. Les injections sont en intra-musculaire, pas en intra-veineuse et elles sont invisibles vu la taille des aiguilles (sinon je ressemblerais à une passoire )
Et quand on fait une hypoglycémie (frissons, tremblements, suées) on prend du sucre (ou une injection de "glucose")...une injection d'insuline nous envoie directement à l'hôpital...ou pire ...voilà le petit cours de médecine est terminé
Maintenant j'attend de voir comment va évoluer ton histoire...
Cho qui se fait prendre
Juste une petite remarque de la part d'une diabétique insulino dépendante depuis la naissance...les diabétiques ne se piquent pas aux pliures des bras. Les injections sont en intra-musculaire, pas en intra-veineuse et elles sont invisibles vu la taille des aiguilles (sinon je ressemblerais à une passoire )
Et quand on fait une hypoglycémie (frissons, tremblements, suées) on prend du sucre (ou une injection de "glucose")...une injection d'insuline nous envoie directement à l'hôpital...ou pire ...voilà le petit cours de médecine est terminé
Maintenant j'attend de voir comment va évoluer ton histoire...
Johel- In Jane we trust
- Personnage préféré : Jane et Cho
Loisirs : Lecture, ciné, jeux vidéo et suuuurf !
Localisation : près de l'océan
Re: Le passé en pleine figure ^
Oups! Merci du tuyau, Johel, je vais rectifier ça! Je suis pas spécialiste et j'étais sûre que quelqu'un allait me faire la remarque.
Invité- Invité
Re: Le passé en pleine figure ^
Ne t'inquiètes pas ce n'est pas grave...
Là où ça devient c'est quand on voit ça dans un film...comme les "ailes de l'enfer" où un type est visiblement en hypoglycémie et réclame son insuline .
Là où ça devient c'est quand on voit ça dans un film...comme les "ailes de l'enfer" où un type est visiblement en hypoglycémie et réclame son insuline .
Johel- In Jane we trust
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Re: Le passé en pleine figure ^
Au matin, Erika qui était la première debout, en profita pour envoyer un message depuis son portable: "RAS! RDV à 9h comme prevu." Cho arriva et elle referma le téléphone aussitôt, en sursautant.
Erika: "Vous m'avez fait peur!"
Kimball: "Bien dormi?"
Erika: "Comme un bébé. Je voulez vous demandez, ça ne vous dérangerait pas de me déposer en allant au bureau?"
Kimball: "Bien sûr. Vous n'allez pas faire de bêtises?"
Erika: "J'ai un entretien pour du boulot. Rien d'illégal, je vous rassure."
Kimball: "Tant mieux! Vous êtes prête, on y va."
A l'angle d'une rue, elle descendit et précisa: "Surtout ne dîtes pas à Jane que j'ai dormi chez vous."
L'agent continua sa route tandis que la jeune fille marchait jusqu'à un restaurant italien, dans une impasse. Là, elle retrouva un homme d'environ 65 ans. Il l'appela par son prénom.
Erika: "Ne parle pas si fort, tu veux que tout le monde t'entende?"
L'homme: "Oh, tu n'as rien à craindre, il n'y a personne dans le coin. Alors, raconte. Ca avance?"
Erika: "Je suis sur le coup. Pour l'instant je pense que j'ai réussi à amadouer Jane. Quand je lui ai raconté ma triste histoire, je crois qu'il a eu pitié de moi."
L'homme: "Bien joué! La pitié ça fonctionne toujours. Tu as suivis mes conseils?"
Erika: "Oui. Quand j'ai eu terminé mon histoire bidon, j'ai senti qu'il allait pleurer. Il m'a même offert de l'argent."
L'homme: "Tu as refusé j'espère! Ca les met en confiance."
Erika: "Evidemment, je ne suis pas novice à ce jeu là! Alors lorsqu'il a découvert mon casier, je l'ai joué petite fille qui veut épargner la sensibilité de son papa."
L'homme: "Tu es très forte! Plus douée que Patrick à son époque. Je suis fier de toi, ma petite fille. Mais dis-moi, qu'est-ce que tu fichais cette nuit chez cet homme? Tu essayes pas de me doubler ?"
Erika: "Soit pas si parano! C'est un agent du CBI, il bosse avec mon père."
L'homme: "Qu'est-ce que tu faisais avec lui?"
Erika: "Ecoute, c'est le plus coriace de l'équipe. Je devais dissiper le moindre soupçon qu'il aurait pu avoir envers moi. Avec lui, ça a été plus facile que je croyais. J'ai même pas eu à mentir, je me suis servi d'une info de son dossier personnel et c'était dans la poche. Mais avant qu'il ne pose des questions j'ai simulé un malaise. Imparable à chaque fois."
L'homme: "Très bien! Tu penses à tout. Mais pourquoi tu fais cette tête? On est sur la bonne voie!"
Erika avait des remords à propos de ce qu'elle était entrain d'accomplir.
L'homme: "On se revoit bientôt. Et n'oublie pas que ton grand père te surveille."
Erika: "Je sais que tu me lâches pas d'une semelle."
L'homme: "Une dernière chose. S'il te prenait l'envie de me laisser tomber, en cours de route, je te rappelle que t'ai éviter de retourner derrière les barreaux. A la moindre entourloupe, je n'hésiterais pas à t'y renvoyer."
Il ajouta dans un grand sourire : "A plus tard Erika Jane!"
Cet individu était en fait Alex Jane, le père du mentaliste. Il avait retrouvé sa petite fille alors qu'il cherchait un moyen de faire fortune. Il avait préparé une arnaque pour extorquer de l'argent à son fils. Erika n'avait pas eu le choix car il exerçait un chantage sur elle. En effet, lors de leur première rencontre, Alex avait espionné Erika entrain de revendre de la drogue dans la rue. La jeune fille de 20 ans connaissait cet homme qu'elle avait vu en photo chez sa mère. Si elle ne suivait pas le plan de son grand père, il la dénoncerait et elle plongerait pour des années. Elle était piégée.
Erika: "Vous m'avez fait peur!"
Kimball: "Bien dormi?"
Erika: "Comme un bébé. Je voulez vous demandez, ça ne vous dérangerait pas de me déposer en allant au bureau?"
Kimball: "Bien sûr. Vous n'allez pas faire de bêtises?"
Erika: "J'ai un entretien pour du boulot. Rien d'illégal, je vous rassure."
Kimball: "Tant mieux! Vous êtes prête, on y va."
A l'angle d'une rue, elle descendit et précisa: "Surtout ne dîtes pas à Jane que j'ai dormi chez vous."
L'agent continua sa route tandis que la jeune fille marchait jusqu'à un restaurant italien, dans une impasse. Là, elle retrouva un homme d'environ 65 ans. Il l'appela par son prénom.
Erika: "Ne parle pas si fort, tu veux que tout le monde t'entende?"
L'homme: "Oh, tu n'as rien à craindre, il n'y a personne dans le coin. Alors, raconte. Ca avance?"
Erika: "Je suis sur le coup. Pour l'instant je pense que j'ai réussi à amadouer Jane. Quand je lui ai raconté ma triste histoire, je crois qu'il a eu pitié de moi."
L'homme: "Bien joué! La pitié ça fonctionne toujours. Tu as suivis mes conseils?"
Erika: "Oui. Quand j'ai eu terminé mon histoire bidon, j'ai senti qu'il allait pleurer. Il m'a même offert de l'argent."
L'homme: "Tu as refusé j'espère! Ca les met en confiance."
Erika: "Evidemment, je ne suis pas novice à ce jeu là! Alors lorsqu'il a découvert mon casier, je l'ai joué petite fille qui veut épargner la sensibilité de son papa."
L'homme: "Tu es très forte! Plus douée que Patrick à son époque. Je suis fier de toi, ma petite fille. Mais dis-moi, qu'est-ce que tu fichais cette nuit chez cet homme? Tu essayes pas de me doubler ?"
Erika: "Soit pas si parano! C'est un agent du CBI, il bosse avec mon père."
L'homme: "Qu'est-ce que tu faisais avec lui?"
Erika: "Ecoute, c'est le plus coriace de l'équipe. Je devais dissiper le moindre soupçon qu'il aurait pu avoir envers moi. Avec lui, ça a été plus facile que je croyais. J'ai même pas eu à mentir, je me suis servi d'une info de son dossier personnel et c'était dans la poche. Mais avant qu'il ne pose des questions j'ai simulé un malaise. Imparable à chaque fois."
L'homme: "Très bien! Tu penses à tout. Mais pourquoi tu fais cette tête? On est sur la bonne voie!"
Erika avait des remords à propos de ce qu'elle était entrain d'accomplir.
L'homme: "On se revoit bientôt. Et n'oublie pas que ton grand père te surveille."
Erika: "Je sais que tu me lâches pas d'une semelle."
L'homme: "Une dernière chose. S'il te prenait l'envie de me laisser tomber, en cours de route, je te rappelle que t'ai éviter de retourner derrière les barreaux. A la moindre entourloupe, je n'hésiterais pas à t'y renvoyer."
Il ajouta dans un grand sourire : "A plus tard Erika Jane!"
Cet individu était en fait Alex Jane, le père du mentaliste. Il avait retrouvé sa petite fille alors qu'il cherchait un moyen de faire fortune. Il avait préparé une arnaque pour extorquer de l'argent à son fils. Erika n'avait pas eu le choix car il exerçait un chantage sur elle. En effet, lors de leur première rencontre, Alex avait espionné Erika entrain de revendre de la drogue dans la rue. La jeune fille de 20 ans connaissait cet homme qu'elle avait vu en photo chez sa mère. Si elle ne suivait pas le plan de son grand père, il la dénoncerait et elle plongerait pour des années. Elle était piégée.
Invité- Invité
Re: Le passé en pleine figure ^
Super suite avec en prime attention le retour de papy Jane!! mdr
Vraiment j adore!
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enjoy- Inspecteur de police
Re: Le passé en pleine figure ^
Une arnaque entre Jane
Je me demande comment cela va tourner
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Re: Le passé en pleine figure ^
Chapitre 4
Après avoir cette entrevue, Erika partie à pied, afin de reprendre ses esprits, passa au CBI. Là-bas, comme elle peinait à dissimuler son angoisse, elle s'allongea sur le canapé de Jane pour l'attendre. Sa conscience la torturait.
Rigsby, observant la jeune fille: "Cho, tu trouves que cette fille ressemble à Jane, toi? Moi je sais pas trop. Tout ce que je peux dire c'est qu'elle me fou la trouille. Jamais un sourire, et ces yeux perçant, elle cligne jamais. C'est flippant! J'ai l'impression qu'elle pourrait lire dans ma tête! Tu sais comme dans ce film, "le village des damnés"."
Cho: "T'es cinglé. Tu devrais pas autant regarder la TV, et sortir un peu plus Van Pelt."
Erika qui fixait le plafond: "Hey, c'est dingue y'a une tache en forme d'Elvis."
Rigsby: "Tiens, t'entend ça Cho!"
Cho: "Ouais, y a plus de doute, pas besoin de test ADN. C'est clair que c'est sa fille. Très fiable comme preuve!"
Erika se releva lorsque son père passa la porte.
Jane: "Erika! Où tu as dormi, je t'ai laissé plusieurs messages. Je tombais à chaque fois sur ton répondeur."
La jeune fille jetant un bref coup d'oeil à Cho pour s'assurer qu'il avait tenu sa langue, esquiva la question: "J'ai réfléchi et finalement, si tu es d'accord, je vais m'installer chez toi."
Patrick semblait ravi de l'apprendre. Il en fit part à Térésa qui n'était pas emballée à ce sujet.
Térésa: "Tu n'es pas certain que se soit bien ta fille et tu la laisse investir ta maison. C'est pas raisonnable, tu devrais d'abord passer un test de paternité. Pour être sûr avant de t'engager avec elle."
Patrick n'appréciait pas que son amie ose jeter le discrédit sur la sincérité de sa fille.
Jane: "Tu n'as pas confiance en elle. Mais moi, j'ai la conviction que je suis son père. Ecoute, je pensais avoir tout perdu, le jour où John Le Rouge m'a privé de ma famille. Aujourd'hui, on m'offre une autre chance et je vais la saisir. Avec ou sans toi!"
Térésa: "Sois prudent, elle n'est pas claire. Je suis persuadée qu'elle cherche quelque chose. Fais ce test, s'il te plaît, pour moi."
Le consultant refusait avec obstination et imposa un ultimatum à Lisbon: "Ne me demande pas de choisir entre vous deux. Je te préviens que tu perdrais, même si je t'aime."
Pour Térésa, ce discourt était plus qu'elle ne pouvait en supporter. Incapable de contenir sa colère, elle le gifla et quitta la pièce. Jane l'avait profondément blessée.
Erika vit la jolie brune se ruer dans les toilettes, au bord des larmes. Elle décida de lui parler.
Erika poussa la porte: "Agent Lisbon? Je sais que vous ne m'aimez pas. Vous croyez que je me sers de Jane. Mais je vous assure que c'est faux. "
La jeune fille arracha une mèche de ses cheveux et le remit à l'agent: "Tenez! Débrouillez-vous avec ça."
Térésa: "Pourquoi vous faîtes ça?"
Erika: "Moi aussi j'ai besoin de savoir! Qui serait assez fou pour se fier aux délires d'une mère toxicomane."
Avant de sortir elle ajouta: "Et, Térésa, je n'ai pas l'intention d'entrer en compétition avec vous ou de briser votre couple."
Lisbon fronça les sourcils et Erika termina: "N'ayez pas l'air aussi surpris. J'ai tout de suite remarqué votre attitude avec Jane. Et sa façon de vous couver des yeux quand vous êtes ensemble. Ca ne trompe pas!"
Térésa était clouée sur place, elle ne s'attendait pas à ça. Il lui fallait à présent un échantillon d'ADN de Jane pour l'analyse. Sa tasse à thé ferait l'affaire. Elle vida le restant de liquide et la récupéra. Puis elle transmit le tout au laboratoire de la scientifique. Térésa espérait que le résultat serait négatif, mais il s'avéra positif.
Ne sachant que faire de cette information, elle la tenu secrète pour le moment. Patrick s'était opposé à ce test depuis le début et leur relation n'était pas vraiment au beau fixe. Elle n'aurait réussi qu'à envenimer la situation en lui faisant part de son initiative.
Chapitre 5
En fin de journée, le mentaliste, qui n'adressait toujours pas la parole à Térésa, rentra à sa villa accompagné de son hypothétique fille. Dans la DS, ils entamèrent une discussion.
Erika qui n'avait pas pour habitude prendre de gants: "Elle est mignonne ta boss. Vous couchez ensemble?"
Jane manqua de s'étouffer.
Erika: "Pardon! Je sais que ça ne me regarde pas. Oublie ça!"
Jane: "Non, tu as tout à fait le droit de savoir. Tu fais parti de ma vie maintenant. Et bien, on est ensemble. C'est assez récent. Pourquoi?"
Erika: "Pour rien. Elle a l'air bien. Un peu coincée mais bien."
Jane: "Bien! C'est ça ton opinion?"
Erika: "Je la connais à peine, c'est pas en moins de 5 minutes que je peux juger quelqu'un. Il m'en faut 10 en général. Mais en fonction de la personne, je peux descendre à 5 minutes."
Jane, intrigué: "Ah oui, vraiment?"
Ils arrivèrent à destination et poursuivirent leur conversation à l'intérieur.
Jane: "D'où t'est venu un tel talent pour juger les gens?"
Erika: "C'est génétique, je vois pas d'autre explication. Non! En fait, ma mère était diseuse de bonne aventure dans les fêtes foraines. Mais tu le sais déjà. Je l'observais tirer les cartes à tous ces gens qui avaient l'air de croire à tous ses bobards. J'ai appris comme ça. Mais vas-y teste moi? Donne moi un nom de quelqu'un du CBI. N'importe lequel de l'équipe."
Jane: "Comme tu voudras. Heum... Rigsby!"
Erika: " Wayne Rigsby. Incapable de cacher ses sentiments personnels, en particulier pour la rouquine. On lit en lui comme dans un livre ouvert. Facilement influençable. Pour lui il m'a fallut un simple coup d'oeil, trop facile!"
Jane: "Bravo! J'aurais dit la même chose. Plus compliqué, maintenant. Cho?"
Erika: "Kimball Cho. Froid et distant au premier abord et aux deuxième aussi d'ailleurs. Sauf quand il embrasse."
Jane: "Quoi?"
Erika réalisant qu'elle avait pensé tout haut: "Je plaisante! C'est qu'une intuition. Je continue. Difficile, voire impossible à déstabiliser. Secret et flou sur son passé, et en particulier sur sa vie privée."
Le consultant paraissait impressionné par les capacités de sa fille.
Après avoir cette entrevue, Erika partie à pied, afin de reprendre ses esprits, passa au CBI. Là-bas, comme elle peinait à dissimuler son angoisse, elle s'allongea sur le canapé de Jane pour l'attendre. Sa conscience la torturait.
Rigsby, observant la jeune fille: "Cho, tu trouves que cette fille ressemble à Jane, toi? Moi je sais pas trop. Tout ce que je peux dire c'est qu'elle me fou la trouille. Jamais un sourire, et ces yeux perçant, elle cligne jamais. C'est flippant! J'ai l'impression qu'elle pourrait lire dans ma tête! Tu sais comme dans ce film, "le village des damnés"."
Cho: "T'es cinglé. Tu devrais pas autant regarder la TV, et sortir un peu plus Van Pelt."
Erika qui fixait le plafond: "Hey, c'est dingue y'a une tache en forme d'Elvis."
Rigsby: "Tiens, t'entend ça Cho!"
Cho: "Ouais, y a plus de doute, pas besoin de test ADN. C'est clair que c'est sa fille. Très fiable comme preuve!"
Erika se releva lorsque son père passa la porte.
Jane: "Erika! Où tu as dormi, je t'ai laissé plusieurs messages. Je tombais à chaque fois sur ton répondeur."
La jeune fille jetant un bref coup d'oeil à Cho pour s'assurer qu'il avait tenu sa langue, esquiva la question: "J'ai réfléchi et finalement, si tu es d'accord, je vais m'installer chez toi."
Patrick semblait ravi de l'apprendre. Il en fit part à Térésa qui n'était pas emballée à ce sujet.
Térésa: "Tu n'es pas certain que se soit bien ta fille et tu la laisse investir ta maison. C'est pas raisonnable, tu devrais d'abord passer un test de paternité. Pour être sûr avant de t'engager avec elle."
Patrick n'appréciait pas que son amie ose jeter le discrédit sur la sincérité de sa fille.
Jane: "Tu n'as pas confiance en elle. Mais moi, j'ai la conviction que je suis son père. Ecoute, je pensais avoir tout perdu, le jour où John Le Rouge m'a privé de ma famille. Aujourd'hui, on m'offre une autre chance et je vais la saisir. Avec ou sans toi!"
Térésa: "Sois prudent, elle n'est pas claire. Je suis persuadée qu'elle cherche quelque chose. Fais ce test, s'il te plaît, pour moi."
Le consultant refusait avec obstination et imposa un ultimatum à Lisbon: "Ne me demande pas de choisir entre vous deux. Je te préviens que tu perdrais, même si je t'aime."
Pour Térésa, ce discourt était plus qu'elle ne pouvait en supporter. Incapable de contenir sa colère, elle le gifla et quitta la pièce. Jane l'avait profondément blessée.
Erika vit la jolie brune se ruer dans les toilettes, au bord des larmes. Elle décida de lui parler.
Erika poussa la porte: "Agent Lisbon? Je sais que vous ne m'aimez pas. Vous croyez que je me sers de Jane. Mais je vous assure que c'est faux. "
La jeune fille arracha une mèche de ses cheveux et le remit à l'agent: "Tenez! Débrouillez-vous avec ça."
Térésa: "Pourquoi vous faîtes ça?"
Erika: "Moi aussi j'ai besoin de savoir! Qui serait assez fou pour se fier aux délires d'une mère toxicomane."
Avant de sortir elle ajouta: "Et, Térésa, je n'ai pas l'intention d'entrer en compétition avec vous ou de briser votre couple."
Lisbon fronça les sourcils et Erika termina: "N'ayez pas l'air aussi surpris. J'ai tout de suite remarqué votre attitude avec Jane. Et sa façon de vous couver des yeux quand vous êtes ensemble. Ca ne trompe pas!"
Térésa était clouée sur place, elle ne s'attendait pas à ça. Il lui fallait à présent un échantillon d'ADN de Jane pour l'analyse. Sa tasse à thé ferait l'affaire. Elle vida le restant de liquide et la récupéra. Puis elle transmit le tout au laboratoire de la scientifique. Térésa espérait que le résultat serait négatif, mais il s'avéra positif.
Ne sachant que faire de cette information, elle la tenu secrète pour le moment. Patrick s'était opposé à ce test depuis le début et leur relation n'était pas vraiment au beau fixe. Elle n'aurait réussi qu'à envenimer la situation en lui faisant part de son initiative.
Chapitre 5
En fin de journée, le mentaliste, qui n'adressait toujours pas la parole à Térésa, rentra à sa villa accompagné de son hypothétique fille. Dans la DS, ils entamèrent une discussion.
Erika qui n'avait pas pour habitude prendre de gants: "Elle est mignonne ta boss. Vous couchez ensemble?"
Jane manqua de s'étouffer.
Erika: "Pardon! Je sais que ça ne me regarde pas. Oublie ça!"
Jane: "Non, tu as tout à fait le droit de savoir. Tu fais parti de ma vie maintenant. Et bien, on est ensemble. C'est assez récent. Pourquoi?"
Erika: "Pour rien. Elle a l'air bien. Un peu coincée mais bien."
Jane: "Bien! C'est ça ton opinion?"
Erika: "Je la connais à peine, c'est pas en moins de 5 minutes que je peux juger quelqu'un. Il m'en faut 10 en général. Mais en fonction de la personne, je peux descendre à 5 minutes."
Jane, intrigué: "Ah oui, vraiment?"
Ils arrivèrent à destination et poursuivirent leur conversation à l'intérieur.
Jane: "D'où t'est venu un tel talent pour juger les gens?"
Erika: "C'est génétique, je vois pas d'autre explication. Non! En fait, ma mère était diseuse de bonne aventure dans les fêtes foraines. Mais tu le sais déjà. Je l'observais tirer les cartes à tous ces gens qui avaient l'air de croire à tous ses bobards. J'ai appris comme ça. Mais vas-y teste moi? Donne moi un nom de quelqu'un du CBI. N'importe lequel de l'équipe."
Jane: "Comme tu voudras. Heum... Rigsby!"
Erika: " Wayne Rigsby. Incapable de cacher ses sentiments personnels, en particulier pour la rouquine. On lit en lui comme dans un livre ouvert. Facilement influençable. Pour lui il m'a fallut un simple coup d'oeil, trop facile!"
Jane: "Bravo! J'aurais dit la même chose. Plus compliqué, maintenant. Cho?"
Erika: "Kimball Cho. Froid et distant au premier abord et aux deuxième aussi d'ailleurs. Sauf quand il embrasse."
Jane: "Quoi?"
Erika réalisant qu'elle avait pensé tout haut: "Je plaisante! C'est qu'une intuition. Je continue. Difficile, voire impossible à déstabiliser. Secret et flou sur son passé, et en particulier sur sa vie privée."
Le consultant paraissait impressionné par les capacités de sa fille.
Invité- Invité
Re: Le passé en pleine figure ^
Je vient de découvrir ta fic est je dis BRAVO
J'adore l'histoire
VLS
J'adore l'histoire
VLS
Invité- Invité
Re: Le passé en pleine figure ^
une suite vraiment super bien
trop hate de lire la suite :vivement: :vivement: :vivement:
trop hate de lire la suite :vivement: :vivement: :vivement:
Sweetylove30- Red John
- Personnage préféré : lisbon, jane
Loisirs : lecture, ecriture
Localisation : devant mon ordi avec Patrick Jane dans mes bras
Re: Le passé en pleine figure ^
Merci pour votre indulgence!
La suite
Erika: "On continu ou ça ira?"
Jane: "Ca va aller pour ce soir. Tu m'as convaincu."
Erika: "Un dernier pour finir. Patrick Jane."
Jane interrompit la jeune fille, il ne voulait pas l'entendre énumérer ce qu'il savait déjà.
Il poursuivit lui-même: "Un homme profondément traumatisé par le passé. Elevé par un père abusif qui exploitait les dons d'observation de son fils pour son profit personnel. Devenu par la suite lui-même, un père absent qui négligeait sa femme et sa fille, pour les mêmes raisons, jusqu'à ce qu'elles disparaissent par sa faute. Et enfin, un père inexistant qui a gâché sans le savoir, la vie de sa fille aînée. La laissant livrée à elle-même toutes ces années."
Erika ne pouvait pas lui laisser dire de pareilles choses: "Je t'en pris, ne pense pas ça. Je suis la seule responsable de mes actes. Tu ne savais pas pour moi. Comment aurais-tu pu imaginer mon existence? Sort tout ça de ta tête, je ne te reproche rien. J'aurais pu choisir une autre voie, mais je suis allée à la facilité, en enfreignant les lois. C'est pas ta faute, c'est la mienne, OK!"
La jeune femme serra son père dans ses bras, pour la première fois, afin de le réconforter. Un geste qui le surprit de sa part. Elle s'était montrée distante et glaciale jusqu'à ce soir.
Malgré tout, cette étreinte fut de courte durée, car Erika savait qu'elle ne devait surtout pas trop s'attacher à cet homme, si elle ne voulait pas compromettre ses plans.
Jane: "Merci pour tout ce que tu as dit, même si tu ne le pense pas vraiment."
Erika: "Ne me remercie pas, c'était sincère. Si tu n'y voit pas d'inconvénients, je vais dormir dans le salon. Je préfère. Ca me ferait trop bizarre de m'installer dans l'ancienne chambre de ta fille. Tu comprends?"
Jane: "C'est tout à fait normal. Si tu te sens mieux ici, ce n'est pas un problème."
Il apporta des couvertures, lui souhaita bonne nuit et monta à l'étage.
La jeune fille passa une mauvaise nuit, faisant des cauchemars dans lesquels elle assistait à l'assassina de Patrick et sa famille. A l'aube, Jane fut réveillé en sursaut par les cris d'Erika.
Sentant la présence du mentaliste, elle sorti de son sommeil: J'ai fait un cauchemar. Tu étais mort avec ta famille et je pouvais pas t'aider."
Jane prenant ses mains dans les siennes: "C'est rien, un cauchemar. Tout va bien."
Erika: "Je me sens ridicule, c'est pas mon genre de réagir de cette façon pour un rêve. Tu vas trouver ça puérile, à 22 ans, mais tu peux dormir ici avec moi?"
Le consultant et sa fille s'endormirent donc dans le salon, devant la cheminée. Jane veillait sur elle, assis juste à côté, dans un fauteuil.
Le lendemain, il avait fini par s'assoupir alors qu'Erika prenait une douche.
Lorsqu'elle reparut, vêtue de quelques affaires de sa défunte épouse, Jane cru voir un fantôme, l'espace d'un instant.
Erika: "Je t'ai emprunté des fringues, j'espère que ça t'ennuis pas. Elle avait bon goût ta femme."
Jane: "Je sais, c'était une de ses nombreuses qualités."
La jeune fille portait un pantalon et un débardeur laissant apparaître un tatouage sur son épaule.
Jane lui en fit la remarque: "C'est quoi ce tatouage?"
Erika: "Oh ça! Je l'ai fait faire pendant mon séjour au frais de l'Etat."
Il s'agissait d'un smiley similaire à celui utilisé par John le Rouge.
Jane:" Pourquoi un smiley, tu sais ce que ça signifie? C'est la signature du tueur ensérie qui a massacré des dizaines d'innocents y compris ma famille."
Erika ne semblait pas surprise: "Oui, je sais que c'est le symbole de John je sais plus comment."
Jane: "Le Rouge."
Erika: "C'est ça John le Rouge. Désolé si ça te rappelle de mauvais souvenirs. Mais c'est pas dans cet esprit que j'ai choisi ce dessin. Ca n'a rien à voir. Quand j'étais en prison, je correspondais avec un gars qui signait toutes ses lettres avec ce smiley. Je trouvais ça sympa et comme on était amis, ça tombait bien. D'ailleurs c'était son idée à la base."
Jane, à la fois intrigué et affolé: "Ces lettres tu les a encore?"
Erika: "Non, il me précisait de les brûler après les avoir lu."
Jane: "Et lui tu l'as déjà rencontrer?"
Erika: "Bien sûr! Il me rendait visite 2 à 3 fois par mois. Puis il a arrêté tout d'un coup. Plus de courrier ni de coup de fils. Silence total."
Jane: "Tu te souviens de son nom, à quoi il ressemblait?"
Erika: "C'est quoi cet interrogatoire? Pourquoi il t'intéresse autant ?"
Jane: "C'est très important, répond moi."
Erika lui décrivit un jeune homme d'une vingtaine d'années peut-être 22 ou 23 ans, assez grand, type hispanique. Il portait le nom de John Reyes.
Jane: "Tu ne lui as jamais posé de question sur ses origines ou ses intentions envers toi?"
Erika: "Je me doutais qu'il avait du faire des trucs pas nets mais tu sais, en prison, on apprend à pas être trop curieux. Il était sympa, plutôt beau gosse. On passait notre temps à discuter principalement de nos familles ou de l'absence de familles. On avait ça en commun. Nos mères étaient mortes et je ne connaissait pas mon père. Le sien, il m'en parlait très peu. Un jour John est arrivé avec la lèvre ouverte. Il m'a dit qu'il était tombé sur le coin d'une table. Mais je savais que son père l'avait frappé."
Jane: "Tu ne te souviens de rien d'autre, pourquoi il t'a rendu visite la première fois?"
Erika: "En fait il venait voir quelqu'un et il y a eu une erreur, on m'a appelée à la place d'une autre. On a sympathisé aussitôt."
Jane: "Rien d'étrange dans son attitude, sa façon de parler?"
Erika: "Ah si! Y'a un truc qu'il faisait tout le temps, il m'appelait par mon prénom complet, Erika Jane. C'était le seul à le faire. Je ne lui avait jamais donné en entier. Quand je signais mes lettres j'écrivais Erika J. Meyers. Je n'y avais jamais réfléchi jusqu'à aujourd'hui. Mais c'est juste le hasard."
Pour le mentaliste, le hasard n'avait rien à voir là dedans. Il ne pouvait s'empêcher d'échafauder des hypothèses concernant ce jeune visiteur. Son nom, le smiley, tout ces éléments le troublaient.
Erika: "Tu n'as pas à t'inquiéter, c'est des coïncidences rien de plus. Et d'ailleurs depuis qu'on m'a relâchée je n'ai pas de nouvelles de lui. Alors laisse tomber, tu vas te faire un ulcère."
Sa fille avait beau s'efforcer de le rassurer, c'était plus fort que lui, Jane avait peur pour elle, même s'il avait conscience que cette inquiétude était injustifiée alors. Pour une fois, tout ce qu'Erika venait de raconter était la stricte vérité. Ces révélations n'étaient évidemment pas anodines. En y faisant allusion, elle avait anticipé la réaction de Patrick. Il allait se rapprocher encore plus de sa fille pour la protéger d'un danger hypothétique. Ainsi elle pourrait le manipuler à sa guise et parvenir à ses fins plus rapidement. Du moins c'est ce qu'elle espérait, elle voulait en finir au plus vite, pour ne pas le faire souffrir trop longtemps. Erika détestait jouer avec les sentiments de celui qu'elle commençait à réellement considérer comme son père.
La suite
Erika: "On continu ou ça ira?"
Jane: "Ca va aller pour ce soir. Tu m'as convaincu."
Erika: "Un dernier pour finir. Patrick Jane."
Jane interrompit la jeune fille, il ne voulait pas l'entendre énumérer ce qu'il savait déjà.
Il poursuivit lui-même: "Un homme profondément traumatisé par le passé. Elevé par un père abusif qui exploitait les dons d'observation de son fils pour son profit personnel. Devenu par la suite lui-même, un père absent qui négligeait sa femme et sa fille, pour les mêmes raisons, jusqu'à ce qu'elles disparaissent par sa faute. Et enfin, un père inexistant qui a gâché sans le savoir, la vie de sa fille aînée. La laissant livrée à elle-même toutes ces années."
Erika ne pouvait pas lui laisser dire de pareilles choses: "Je t'en pris, ne pense pas ça. Je suis la seule responsable de mes actes. Tu ne savais pas pour moi. Comment aurais-tu pu imaginer mon existence? Sort tout ça de ta tête, je ne te reproche rien. J'aurais pu choisir une autre voie, mais je suis allée à la facilité, en enfreignant les lois. C'est pas ta faute, c'est la mienne, OK!"
La jeune femme serra son père dans ses bras, pour la première fois, afin de le réconforter. Un geste qui le surprit de sa part. Elle s'était montrée distante et glaciale jusqu'à ce soir.
Malgré tout, cette étreinte fut de courte durée, car Erika savait qu'elle ne devait surtout pas trop s'attacher à cet homme, si elle ne voulait pas compromettre ses plans.
Jane: "Merci pour tout ce que tu as dit, même si tu ne le pense pas vraiment."
Erika: "Ne me remercie pas, c'était sincère. Si tu n'y voit pas d'inconvénients, je vais dormir dans le salon. Je préfère. Ca me ferait trop bizarre de m'installer dans l'ancienne chambre de ta fille. Tu comprends?"
Jane: "C'est tout à fait normal. Si tu te sens mieux ici, ce n'est pas un problème."
Il apporta des couvertures, lui souhaita bonne nuit et monta à l'étage.
La jeune fille passa une mauvaise nuit, faisant des cauchemars dans lesquels elle assistait à l'assassina de Patrick et sa famille. A l'aube, Jane fut réveillé en sursaut par les cris d'Erika.
Sentant la présence du mentaliste, elle sorti de son sommeil: J'ai fait un cauchemar. Tu étais mort avec ta famille et je pouvais pas t'aider."
Jane prenant ses mains dans les siennes: "C'est rien, un cauchemar. Tout va bien."
Erika: "Je me sens ridicule, c'est pas mon genre de réagir de cette façon pour un rêve. Tu vas trouver ça puérile, à 22 ans, mais tu peux dormir ici avec moi?"
Le consultant et sa fille s'endormirent donc dans le salon, devant la cheminée. Jane veillait sur elle, assis juste à côté, dans un fauteuil.
Le lendemain, il avait fini par s'assoupir alors qu'Erika prenait une douche.
Lorsqu'elle reparut, vêtue de quelques affaires de sa défunte épouse, Jane cru voir un fantôme, l'espace d'un instant.
Erika: "Je t'ai emprunté des fringues, j'espère que ça t'ennuis pas. Elle avait bon goût ta femme."
Jane: "Je sais, c'était une de ses nombreuses qualités."
La jeune fille portait un pantalon et un débardeur laissant apparaître un tatouage sur son épaule.
Jane lui en fit la remarque: "C'est quoi ce tatouage?"
Erika: "Oh ça! Je l'ai fait faire pendant mon séjour au frais de l'Etat."
Il s'agissait d'un smiley similaire à celui utilisé par John le Rouge.
Jane:" Pourquoi un smiley, tu sais ce que ça signifie? C'est la signature du tueur ensérie qui a massacré des dizaines d'innocents y compris ma famille."
Erika ne semblait pas surprise: "Oui, je sais que c'est le symbole de John je sais plus comment."
Jane: "Le Rouge."
Erika: "C'est ça John le Rouge. Désolé si ça te rappelle de mauvais souvenirs. Mais c'est pas dans cet esprit que j'ai choisi ce dessin. Ca n'a rien à voir. Quand j'étais en prison, je correspondais avec un gars qui signait toutes ses lettres avec ce smiley. Je trouvais ça sympa et comme on était amis, ça tombait bien. D'ailleurs c'était son idée à la base."
Jane, à la fois intrigué et affolé: "Ces lettres tu les a encore?"
Erika: "Non, il me précisait de les brûler après les avoir lu."
Jane: "Et lui tu l'as déjà rencontrer?"
Erika: "Bien sûr! Il me rendait visite 2 à 3 fois par mois. Puis il a arrêté tout d'un coup. Plus de courrier ni de coup de fils. Silence total."
Jane: "Tu te souviens de son nom, à quoi il ressemblait?"
Erika: "C'est quoi cet interrogatoire? Pourquoi il t'intéresse autant ?"
Jane: "C'est très important, répond moi."
Erika lui décrivit un jeune homme d'une vingtaine d'années peut-être 22 ou 23 ans, assez grand, type hispanique. Il portait le nom de John Reyes.
Jane: "Tu ne lui as jamais posé de question sur ses origines ou ses intentions envers toi?"
Erika: "Je me doutais qu'il avait du faire des trucs pas nets mais tu sais, en prison, on apprend à pas être trop curieux. Il était sympa, plutôt beau gosse. On passait notre temps à discuter principalement de nos familles ou de l'absence de familles. On avait ça en commun. Nos mères étaient mortes et je ne connaissait pas mon père. Le sien, il m'en parlait très peu. Un jour John est arrivé avec la lèvre ouverte. Il m'a dit qu'il était tombé sur le coin d'une table. Mais je savais que son père l'avait frappé."
Jane: "Tu ne te souviens de rien d'autre, pourquoi il t'a rendu visite la première fois?"
Erika: "En fait il venait voir quelqu'un et il y a eu une erreur, on m'a appelée à la place d'une autre. On a sympathisé aussitôt."
Jane: "Rien d'étrange dans son attitude, sa façon de parler?"
Erika: "Ah si! Y'a un truc qu'il faisait tout le temps, il m'appelait par mon prénom complet, Erika Jane. C'était le seul à le faire. Je ne lui avait jamais donné en entier. Quand je signais mes lettres j'écrivais Erika J. Meyers. Je n'y avais jamais réfléchi jusqu'à aujourd'hui. Mais c'est juste le hasard."
Pour le mentaliste, le hasard n'avait rien à voir là dedans. Il ne pouvait s'empêcher d'échafauder des hypothèses concernant ce jeune visiteur. Son nom, le smiley, tout ces éléments le troublaient.
Erika: "Tu n'as pas à t'inquiéter, c'est des coïncidences rien de plus. Et d'ailleurs depuis qu'on m'a relâchée je n'ai pas de nouvelles de lui. Alors laisse tomber, tu vas te faire un ulcère."
Sa fille avait beau s'efforcer de le rassurer, c'était plus fort que lui, Jane avait peur pour elle, même s'il avait conscience que cette inquiétude était injustifiée alors. Pour une fois, tout ce qu'Erika venait de raconter était la stricte vérité. Ces révélations n'étaient évidemment pas anodines. En y faisant allusion, elle avait anticipé la réaction de Patrick. Il allait se rapprocher encore plus de sa fille pour la protéger d'un danger hypothétique. Ainsi elle pourrait le manipuler à sa guise et parvenir à ses fins plus rapidement. Du moins c'est ce qu'elle espérait, elle voulait en finir au plus vite, pour ne pas le faire souffrir trop longtemps. Erika détestait jouer avec les sentiments de celui qu'elle commençait à réellement considérer comme son père.
Invité- Invité
Re: Le passé en pleine figure ^
je crois que j'ai manque un wagon c'est sa fille ou pas? en plus elle a donne ses cheveux a Lisbon pour faire une analyse ADN alors pourquoi si elle est pas sa fille? ou alors pour prouver sa bonne foi et que finalement apres ca elle se disait que Lisbon ne ferait pas le test, tu m'embrouille faut que je sache la suite, elle me fais peur cette Erika
Sweetylove30- Red John
- Personnage préféré : lisbon, jane
Loisirs : lecture, ecriture
Localisation : devant mon ordi avec Patrick Jane dans mes bras
Re: Le passé en pleine figure ^
Ah la la! Tu as loupé la phrase où Lisbon reçoit les résultats positif, donc oui Erika est la fille de Jane. Désolé si c'était un peu confus.
La suite incessamment sous peu...
Merci encore pour tous tes commentaires!
La suite incessamment sous peu...
Merci encore pour tous tes commentaires!
Invité- Invité
Re: Le passé en pleine figure ^
Pups desolee je lis vite car je le fait au boulot pendant la pause
Sweetylove30- Red John
- Personnage préféré : lisbon, jane
Loisirs : lecture, ecriture
Localisation : devant mon ordi avec Patrick Jane dans mes bras
Re: Le passé en pleine figure ^
C'est pas grave, c'est déjà très sympa que tu prennes du temps pour lire ma fic. Merci!
La suite.
Chapitre 6
De son côté, Lisbon avait pris la décision de dévoiler les résultats ADN à Erika, mais elle n'était pas encore prête à renouer le contact avec Jane. Trop fière et têtue pour faire le premier pas, elle attendait que ce soit lui qui s'excuse. Elle téléphona à la jeune fille.
Erika décrocha: "Ouais!"
Lisbon: "Bonjour Erika, c'est l'agent Lisbon. Jane est avec vous?"
Erika: "Moui!"
Lisbon: "Très bien, je ne voudrais pas qu'il entende, vous pouvez vous isoler?"
Elle sortit dans l'allée de la villa.
Erika: "Ca y est, je suis dehors. Vous avez les résultats c'est ça?"
Lisbon: "Félicitation! Vous êtes officiellement sa fille biologique. Il n'y a aucun doute possible."
Erika détectant une pointe d'amertume: "Cachez votre joie. Je parierais ma vie que vous espériez que ce ne soit pas le cas. J'ai raison n'est-ce pas! N'essayez pas de dire le contraire, je l'entend au ton de votre voix."
Lisbon: "D'accord, je vais être parfaitement honnête avec vous. Je me méfie de vous. Et bien que vous soyez effectivement la fille de Patrick, vous préparez un sale coup. Je ne sais pas encore quoi, mais si vous lui faîtes du mal de quelque façon que ce soit..."
Erika: "Ouh la! Vous êtes impressionnante agent Lisbon! Si vous essayez de me faire peur, c'est raté! Croyez ce que vous voulez, après tout. Vous m'avez jugée à la seconde où je suis entrée dans vos bureaux. Sachez que j'ai le plus profond respect pour Jane. Il est la seule famille qu'il me reste. Je ne mettrais jamais sa vie en danger. Je doute que vous puissiez en dire autant! D'après ce que j'ai pu lire dans la presse, mon père a été séquestré à deux reprises et à perdu temporairement la vue, et ça, alors qu'il était sous votre responsabilité.
Lisbon: "J'aimerais vous croire, je vous assure."
Erika: "Merci de votre appel Térésa. Heu je voulais dire pour la bonne nouvelle uniquement, bien sûr! Et, faîtes moi plaisir, à l'avenir, il vaudrait mieux pour tout le monde qu'on évite de se croiser."
Elle raccrocha au nez de l'agent et retourna annoncer la nouvelle à Jane, en prenant soin de préciser qu'elle était à l'origine de cette analyse, afin de ne pas accabler Lisbon. Térésa avait de sérieux doutes à son sujet et elle ne voulait pas aggraver la situation.
Jane: "C'était inutile, ta parole me suffisait amplement."
Erika: "Je sais mais je préférais être sûre, avoir une preuve scientifique."
Jane: "C'est Térésa qui t'a suggérer cette idée?"
Erika: "Non, elle n'a rien à voir là-dedans. C'est mon initiative. D'ailleurs tu devrais l'appeler. Aller, tu en meurt d'envie et je suis persuadée qu'elle campe devant son téléphone en ce moment."
Devant l'insistance de sa fille, le consultant s'exécuta et parvint à se convaincre Térésa de dîner avec lui. Il organisa une sortie romantique pour le soir-même.Toutefois, il craignait de laisser Erika seule, surtout depuis qu'il avait apprit l'existence de ce John Reyes. Il lui fit part de son angoisse.
Erika prit ça à la légère: "Non, mais tu exagères là! J'ai plus 5 ans. Franchement, qu'est-ce que tu veux qu'il m'arrive?"
Jane: "Je serais plus tranquille si tu nous accompagnais. Ce serait l'occasion idéale pour que vous fassiez connaissance toutes les deux."
Après la discussion tendue qu'elle venait d'avoir avec Térésa, c'était la dernière chose dont elle avait envie.
Erika: C'est du délire! Tu vas quand même pas imposer ta fille à ta copine pour un dîner en tête à tête! Et en plus pour une soirée de réconciliation, à moins que ton but soit de la faire fuir. Tu peux me croire c'est radical comme technique!"
Le consultant se rangea à l'avis de sa fille. Mais par sécurité, il demanda à Van Pelt, Rigsby et Cho de la surveiller cette nuit-là, après les avoir informer de ses craintes d'un possible retour de John le Rouge dans la région. Rigsby et Van Pelt acceptèrent sans discuter, alors que Cho tentait d'échapper à cette corvée prétextant être occupé.
Jane: "Vraiment et qu'est-ce que tu dois impérativement faire de si urgent? Ranger tes chaussettes par couleur?"
Cho: "Ok, je viendrais? Mais je suis sûr que Lisbon n'approuverait pas que tu nous utilises à des fins personnelles."
Jane: "C'est votre soir de congé, et vous rendez service à un ami. Je ne vois pas en quoi ça la dérangerait!"
En aparté, il demanda une faveur de plus à Kimball: "Heu, Cho, si tu pouvais discuter un peu avec Erika. Comme tu as une certaine expérience au niveau délinquance, ça pourrait s'avérer bénéfique pour elle."
L'agent avait déjà abordé ce sujet avec la jeune fille quelques jours auparavant, à l'insu de Jane.
Cho: "J'essayerais, mais je ne te promet rien. Tenter de convaincre Erika de retourner dans le droit chemin, c'est comme convaincre son père de renoncer à se venger. Autant dire quasi impossible."
Le consultant le remercia de ses efforts, espérant que son collègue réussirait dans cette entreprise, car lui ne savait pas du tout comment s'y prendre avec elle.
La suite.
Chapitre 6
De son côté, Lisbon avait pris la décision de dévoiler les résultats ADN à Erika, mais elle n'était pas encore prête à renouer le contact avec Jane. Trop fière et têtue pour faire le premier pas, elle attendait que ce soit lui qui s'excuse. Elle téléphona à la jeune fille.
Erika décrocha: "Ouais!"
Lisbon: "Bonjour Erika, c'est l'agent Lisbon. Jane est avec vous?"
Erika: "Moui!"
Lisbon: "Très bien, je ne voudrais pas qu'il entende, vous pouvez vous isoler?"
Elle sortit dans l'allée de la villa.
Erika: "Ca y est, je suis dehors. Vous avez les résultats c'est ça?"
Lisbon: "Félicitation! Vous êtes officiellement sa fille biologique. Il n'y a aucun doute possible."
Erika détectant une pointe d'amertume: "Cachez votre joie. Je parierais ma vie que vous espériez que ce ne soit pas le cas. J'ai raison n'est-ce pas! N'essayez pas de dire le contraire, je l'entend au ton de votre voix."
Lisbon: "D'accord, je vais être parfaitement honnête avec vous. Je me méfie de vous. Et bien que vous soyez effectivement la fille de Patrick, vous préparez un sale coup. Je ne sais pas encore quoi, mais si vous lui faîtes du mal de quelque façon que ce soit..."
Erika: "Ouh la! Vous êtes impressionnante agent Lisbon! Si vous essayez de me faire peur, c'est raté! Croyez ce que vous voulez, après tout. Vous m'avez jugée à la seconde où je suis entrée dans vos bureaux. Sachez que j'ai le plus profond respect pour Jane. Il est la seule famille qu'il me reste. Je ne mettrais jamais sa vie en danger. Je doute que vous puissiez en dire autant! D'après ce que j'ai pu lire dans la presse, mon père a été séquestré à deux reprises et à perdu temporairement la vue, et ça, alors qu'il était sous votre responsabilité.
Lisbon: "J'aimerais vous croire, je vous assure."
Erika: "Merci de votre appel Térésa. Heu je voulais dire pour la bonne nouvelle uniquement, bien sûr! Et, faîtes moi plaisir, à l'avenir, il vaudrait mieux pour tout le monde qu'on évite de se croiser."
Elle raccrocha au nez de l'agent et retourna annoncer la nouvelle à Jane, en prenant soin de préciser qu'elle était à l'origine de cette analyse, afin de ne pas accabler Lisbon. Térésa avait de sérieux doutes à son sujet et elle ne voulait pas aggraver la situation.
Jane: "C'était inutile, ta parole me suffisait amplement."
Erika: "Je sais mais je préférais être sûre, avoir une preuve scientifique."
Jane: "C'est Térésa qui t'a suggérer cette idée?"
Erika: "Non, elle n'a rien à voir là-dedans. C'est mon initiative. D'ailleurs tu devrais l'appeler. Aller, tu en meurt d'envie et je suis persuadée qu'elle campe devant son téléphone en ce moment."
Devant l'insistance de sa fille, le consultant s'exécuta et parvint à se convaincre Térésa de dîner avec lui. Il organisa une sortie romantique pour le soir-même.Toutefois, il craignait de laisser Erika seule, surtout depuis qu'il avait apprit l'existence de ce John Reyes. Il lui fit part de son angoisse.
Erika prit ça à la légère: "Non, mais tu exagères là! J'ai plus 5 ans. Franchement, qu'est-ce que tu veux qu'il m'arrive?"
Jane: "Je serais plus tranquille si tu nous accompagnais. Ce serait l'occasion idéale pour que vous fassiez connaissance toutes les deux."
Après la discussion tendue qu'elle venait d'avoir avec Térésa, c'était la dernière chose dont elle avait envie.
Erika: C'est du délire! Tu vas quand même pas imposer ta fille à ta copine pour un dîner en tête à tête! Et en plus pour une soirée de réconciliation, à moins que ton but soit de la faire fuir. Tu peux me croire c'est radical comme technique!"
Le consultant se rangea à l'avis de sa fille. Mais par sécurité, il demanda à Van Pelt, Rigsby et Cho de la surveiller cette nuit-là, après les avoir informer de ses craintes d'un possible retour de John le Rouge dans la région. Rigsby et Van Pelt acceptèrent sans discuter, alors que Cho tentait d'échapper à cette corvée prétextant être occupé.
Jane: "Vraiment et qu'est-ce que tu dois impérativement faire de si urgent? Ranger tes chaussettes par couleur?"
Cho: "Ok, je viendrais? Mais je suis sûr que Lisbon n'approuverait pas que tu nous utilises à des fins personnelles."
Jane: "C'est votre soir de congé, et vous rendez service à un ami. Je ne vois pas en quoi ça la dérangerait!"
En aparté, il demanda une faveur de plus à Kimball: "Heu, Cho, si tu pouvais discuter un peu avec Erika. Comme tu as une certaine expérience au niveau délinquance, ça pourrait s'avérer bénéfique pour elle."
L'agent avait déjà abordé ce sujet avec la jeune fille quelques jours auparavant, à l'insu de Jane.
Cho: "J'essayerais, mais je ne te promet rien. Tenter de convaincre Erika de retourner dans le droit chemin, c'est comme convaincre son père de renoncer à se venger. Autant dire quasi impossible."
Le consultant le remercia de ses efforts, espérant que son collègue réussirait dans cette entreprise, car lui ne savait pas du tout comment s'y prendre avec elle.
Invité- Invité
Re: Le passé en pleine figure ^
L'histoire suit son cours...
J'ai hâte de voir comment vont évoluer les relations entre Jane et sa fille...et de connaitre le rôle de John Reyes :bounce: :bounce:
J'ai hâte de voir comment vont évoluer les relations entre Jane et sa fille...et de connaitre le rôle de John Reyes :bounce: :bounce:
Johel- In Jane we trust
- Personnage préféré : Jane et Cho
Loisirs : Lecture, ciné, jeux vidéo et suuuurf !
Localisation : près de l'océan
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