Le passé en pleine figure ^
+2
Sweetylove30
enjoy
6 participants
Page 3 sur 3
Page 3 sur 3 • 1, 2, 3
Re: Le passé en pleine figure ^
alors finalement c'est bien la fille de Jane, mais elle a quand même prit la fuite, c'est pas bon pour elle, ça risque de mal finir cette histoire je le sens
elle me plait vraiment cette fic et il me tarde de connaitre la suite :vivement: :vivement: :vivement: :vivement:
elle me plait vraiment cette fic et il me tarde de connaitre la suite :vivement: :vivement: :vivement: :vivement:
Sweetylove30- Red John
- Personnage préféré : lisbon, jane
Loisirs : lecture, ecriture
Localisation : devant mon ordi avec Patrick Jane dans mes bras
Re: Le passé en pleine figure ^
Merci beaucoup Sweety!!!
Je ne sais pas encore ce que vais faire d'Erika...
Chapitre 22
Trois mois s'étaient écoulés depuis la disparition de la fille de Jane et les investigations à propos de John le Rouge n'avaient rien données. L'enquête était au point mort.
Cho ne se trompait pas, Erika se cachait à Sacramento. Elle avait changé d'apparence. La jeune brune aux yeux bleus était devenu rousse aux yeux vert. Lors de sa fuite, Erika avait récupéré un sac de sport dans une consigne, à la gare routière. Il contenait une grosse somme d'argent liquide, qu'elle conservait pour les coups durs. Grâce à cette cagnotte, accumulée après divers délits, elle s'était offert un appartement dans un quartier huppé de la ville. L'endroit ne lui correspondant absolument pas, il n'y avait aucun risque que quiconque ne la recherche dans ce secteur. Elle s'y sentait à l'abris. La jeune femme changea toutes ses habitudes. Elle avait troqué ses tenues provocantes contre des tailleurs stricts et des talons hauts. Erika s'était dégoté un emploi de secrétaire dans un cabinet d'avocats "Stein et associés", grâce à un faux CV et une bonne dose de persuasion. La manipulation étant sa spécialité, décrocher ce job fut un jeu d'enfant pour elle.
Elle avait des nouveaux papiers, fournis par une de ses connaissances. Erika Jane Meyer avait laissé la place à Jana Jeneiro. Elle n'avait rien laissé au hasard, en se débarrassant de tout ce qui aurait pu la relier à son passé. La seule chose qu'elle avait conservée était l'alliance d'Angela Jane, le seul souvenir de son père quelle portait en permanence autour de son coup.
A plusieurs reprises, elle avait du refouler cette envie de lui téléphoner qui revenait constamment. Il lui arrivait parfois de passer en voiture, à l'heure du déjeuner, devant le CBI, juste pour l'apercevoir. Mais elle repartait aussitôt. Elle pensait que Jane l'avait certainement oublié depuis le temps, ou bien qu'il ne voudrait plus en entendre parler après ce qu'elle avait fait. Erika était loin de la vérité.
Malgré le temps, l'absence de sa fille avait laissée des traces dans l'esprit du mentaliste, qui négligeait de plus en plus son travail et aussi Térésa. Ce qui inquiétait cette dernière.
Jane s'était reclus en ermite, dans son antre, où il broyait du noir, à longueur de journée.
Lisbon n'avait pas autorisé son équipe à enquêter sur cette disparition qui n'en été pas une, mais une simple fugue. Erika avait 22 ans et s'aurait été une perte de temps. En fait, Térésa avait développé une rancune tenace à l'égard de la jeune fille, qu'elle tenait pour responsable de l'état actuel de Jane, mais aussi de les avoir tous mis en danger. Lisbon ne lui pardonnerait pas de si tôt.
Malgré tout, Cho continuait à la rechercher, il l'avait promis au consultant et à lui-même.
Il estimait avoir une dette envers elle, depuis qu'elle l'avait épargné sur la plage, et même s'il ne l'avouerait jamais, Erika lui manquait. Il s'était habitué à ses frasques et à la voir débarquer à l'improviste uniquement pour l'embrasser juste pour le faire tourner en bourrique.
Appart pour les deux hommes, la vie semblait avoir repris un court normal pour tout le monde.
Erika, sous sa toute nouvelle identité, s'était habituée à sa nouvelle vie. Elle était appréciée de ses collègues et très efficace dans son travail. Si bien qu'elle fut promue au poste d'assistante de direction.
Le cabinet d'avocats où elle était employée, gérait les biens des plus prestigieux citoyens de Californie. Un jour, le PDG du bureau, Maître David Stein, convoqua Erika pour lui faire une proposition.
Erika (Jana): "Vous vouliez me voir Mr Stein?"
M. Stein: "Oui, entrez Jana. Un de nos plus gros et surtout lucartifs clients, donne une réception ce soir, à sa villa de Marin County. Je voudrais que vous m'y accompagniez."
Erika (Jana), ayant peur d'y être trop exposée: "Je ne sais pas trop. A vrai dire je ne suis pas très à l'aise dans la foule."
M. Stein: "Ne vous inquiétez pas, il n'y aura que quelques amis de Walter et des hauts pontes de Sacramento."
Erika (Jana): "Dans ce cas, j'accepte avec plaisir."
M. Stein: "Vous m'en voyez ravi. Et surtout ne vous faîtes pas des idées, ce n'est pas du harcèlement, ma femme est chez sa mère pour le week end, alors elle ne pourra pas être là."
Erika (Jana): "Mais j'avais très bien saisie Mr, il n'y a aucune méprise."
Ne connaissant pas l'hôte de la soirée, Erika pensa que ça pourrait s'avérer amusant.
Au CBI, un coursier apporta des cartons d'invitation pour la même soirée, destinés à Patrick Jane et à l'agent Térésa Lisbon.
Lisbon en fit part au consultant qui avait migré sur son canapé.
Lisbon: "Walter Mashburn nous invite ce soir."
Jane gémit:" Oh, vas-y sans moi, je ne suis pas d'humeur. Tu n'as qu'à emmener quelqu'un d'autre."
Lisbon insista: "Pas question, tu vas venir, ça te sortira d'ici. Il faut te changer les idées."
Jane perspicace: "Les cartons d'invitation sont nominatifs, c'est ça!"
Lisbon, d'une petite voix: "Oui."
Jane: "Ok, mais c'est uniquement pour te faire plaisir."
Lisbon vérifia que personne ne les observait et se pencha au-dessus de son consultant pour lui donner un baiser discret.
Je ne sais pas encore ce que vais faire d'Erika...
Chapitre 22
Trois mois s'étaient écoulés depuis la disparition de la fille de Jane et les investigations à propos de John le Rouge n'avaient rien données. L'enquête était au point mort.
Cho ne se trompait pas, Erika se cachait à Sacramento. Elle avait changé d'apparence. La jeune brune aux yeux bleus était devenu rousse aux yeux vert. Lors de sa fuite, Erika avait récupéré un sac de sport dans une consigne, à la gare routière. Il contenait une grosse somme d'argent liquide, qu'elle conservait pour les coups durs. Grâce à cette cagnotte, accumulée après divers délits, elle s'était offert un appartement dans un quartier huppé de la ville. L'endroit ne lui correspondant absolument pas, il n'y avait aucun risque que quiconque ne la recherche dans ce secteur. Elle s'y sentait à l'abris. La jeune femme changea toutes ses habitudes. Elle avait troqué ses tenues provocantes contre des tailleurs stricts et des talons hauts. Erika s'était dégoté un emploi de secrétaire dans un cabinet d'avocats "Stein et associés", grâce à un faux CV et une bonne dose de persuasion. La manipulation étant sa spécialité, décrocher ce job fut un jeu d'enfant pour elle.
Elle avait des nouveaux papiers, fournis par une de ses connaissances. Erika Jane Meyer avait laissé la place à Jana Jeneiro. Elle n'avait rien laissé au hasard, en se débarrassant de tout ce qui aurait pu la relier à son passé. La seule chose qu'elle avait conservée était l'alliance d'Angela Jane, le seul souvenir de son père quelle portait en permanence autour de son coup.
A plusieurs reprises, elle avait du refouler cette envie de lui téléphoner qui revenait constamment. Il lui arrivait parfois de passer en voiture, à l'heure du déjeuner, devant le CBI, juste pour l'apercevoir. Mais elle repartait aussitôt. Elle pensait que Jane l'avait certainement oublié depuis le temps, ou bien qu'il ne voudrait plus en entendre parler après ce qu'elle avait fait. Erika était loin de la vérité.
Malgré le temps, l'absence de sa fille avait laissée des traces dans l'esprit du mentaliste, qui négligeait de plus en plus son travail et aussi Térésa. Ce qui inquiétait cette dernière.
Jane s'était reclus en ermite, dans son antre, où il broyait du noir, à longueur de journée.
Lisbon n'avait pas autorisé son équipe à enquêter sur cette disparition qui n'en été pas une, mais une simple fugue. Erika avait 22 ans et s'aurait été une perte de temps. En fait, Térésa avait développé une rancune tenace à l'égard de la jeune fille, qu'elle tenait pour responsable de l'état actuel de Jane, mais aussi de les avoir tous mis en danger. Lisbon ne lui pardonnerait pas de si tôt.
Malgré tout, Cho continuait à la rechercher, il l'avait promis au consultant et à lui-même.
Il estimait avoir une dette envers elle, depuis qu'elle l'avait épargné sur la plage, et même s'il ne l'avouerait jamais, Erika lui manquait. Il s'était habitué à ses frasques et à la voir débarquer à l'improviste uniquement pour l'embrasser juste pour le faire tourner en bourrique.
Appart pour les deux hommes, la vie semblait avoir repris un court normal pour tout le monde.
Erika, sous sa toute nouvelle identité, s'était habituée à sa nouvelle vie. Elle était appréciée de ses collègues et très efficace dans son travail. Si bien qu'elle fut promue au poste d'assistante de direction.
Le cabinet d'avocats où elle était employée, gérait les biens des plus prestigieux citoyens de Californie. Un jour, le PDG du bureau, Maître David Stein, convoqua Erika pour lui faire une proposition.
Erika (Jana): "Vous vouliez me voir Mr Stein?"
M. Stein: "Oui, entrez Jana. Un de nos plus gros et surtout lucartifs clients, donne une réception ce soir, à sa villa de Marin County. Je voudrais que vous m'y accompagniez."
Erika (Jana), ayant peur d'y être trop exposée: "Je ne sais pas trop. A vrai dire je ne suis pas très à l'aise dans la foule."
M. Stein: "Ne vous inquiétez pas, il n'y aura que quelques amis de Walter et des hauts pontes de Sacramento."
Erika (Jana): "Dans ce cas, j'accepte avec plaisir."
M. Stein: "Vous m'en voyez ravi. Et surtout ne vous faîtes pas des idées, ce n'est pas du harcèlement, ma femme est chez sa mère pour le week end, alors elle ne pourra pas être là."
Erika (Jana): "Mais j'avais très bien saisie Mr, il n'y a aucune méprise."
Ne connaissant pas l'hôte de la soirée, Erika pensa que ça pourrait s'avérer amusant.
Au CBI, un coursier apporta des cartons d'invitation pour la même soirée, destinés à Patrick Jane et à l'agent Térésa Lisbon.
Lisbon en fit part au consultant qui avait migré sur son canapé.
Lisbon: "Walter Mashburn nous invite ce soir."
Jane gémit:" Oh, vas-y sans moi, je ne suis pas d'humeur. Tu n'as qu'à emmener quelqu'un d'autre."
Lisbon insista: "Pas question, tu vas venir, ça te sortira d'ici. Il faut te changer les idées."
Jane perspicace: "Les cartons d'invitation sont nominatifs, c'est ça!"
Lisbon, d'une petite voix: "Oui."
Jane: "Ok, mais c'est uniquement pour te faire plaisir."
Lisbon vérifia que personne ne les observait et se pencha au-dessus de son consultant pour lui donner un baiser discret.
Invité- Invité
Re: Le passé en pleine figure ^
pauvre Jane, finalement elle n'était pas si méchante Erika, mais je sens que la soirée va leur reserver des surprises :vivement: :vivement: :vivement:
Sweetylove30- Red John
- Personnage préféré : lisbon, jane
Loisirs : lecture, ecriture
Localisation : devant mon ordi avec Patrick Jane dans mes bras
Re: Le passé en pleine figure ^
Tu vas le savoir tout de suite!
Chapitre 23
Le soir venu, les invités commencèrent à arriver, au compte goutte, à la villa de Walter Mashburn. L'hôte de la soirée les attendait sur le pas de sa porte pour les accueillir.
Lorsqu 'Erika et Maître Stein se présentèrent devant lui, une petite foule de gens était déjà là.
Walter: "David, bienvenue. Toujours en forme, à ce que je vois."
Il lui serra la main et jeta un oeil à sa cavalière: "Et qui est cette charmante créature?"
Walter lui fit un baise main.
Erika: "Jana Jeneiro, son assistante, ravi de faire votre connaissance, Mr Mashburn."
Walter, d'un ton mielleux: "Appelez-moi Walter, Jana."
Erika rectifia: "Melle Jeneiro!"
Walter: "Belle et glaciale, j'adore."
Erika rétorqua: "Charmeur et sûr de lui. Il faut dire qu'avec une fortune pareille, les jolies écervelées doivent faire la queue devant votre palace."
Walter: "Ce petit côté impertinent et cette faculté à décrypter les gens. Vous me rappelez un ami à moi. Patrick Jane."
Erika: "J'ai entendu parler de cet homme mais je n'ai jamais eu l'honneur de le rencontrer."
Walter: "Et bien, c'est l'occasion rêvée."
Deux autres invités entrèrent.
Walter s'écria: "Térésa, Patrick!"
En entendant ces prénoms, Erika manqua de s'étrangler avec une gorgée de champagne.
La jeune fille demanda la direction des toilettes à un serveur et partie s'y cacher. Il lui fallait à tout prix éviter d'être reconnue par son père ou sa compagne. Elle pensait: "Qu'elle guigne! On est à des kilomètres de Sacramento et en plus ils sont amis avec Mashburn, c'est pas vrai!"
Elle se cloîtra donc dans cet endroit jusqu'à ce que Jane et Lisbon s'éloignent et disparaissent dans la foule. Bien sûr, Erika aurait voulu rejoindre le consultant mais c'était encore trop tôt, elle avait besoin de temps. Elle les observait depuis l'embrasure de la porte.
Walter: "Patrick, justement je parlais de vous, à l'instant. Avec une superbe jeune femme. Elle est pleine d'esprit, il faut absolument que je vous la présente, elle va vous plaire."
Térésa: "Et quel est le nom de cette perle rare?"
Walter: "Jana Jeneiro."
Patrick: "Ca ne me dit rien."
Walter: "Si vous l'aviez déjà vu, vous ne l'auriez pas oubliée, je vous assure. Une magnifique rousse aux yeux verts."
Patrick: "La seule que je connaisse, c'est Grace Van Pelt, je ne crois pas qu'elle fasse partie de vos invités."
Walter: "Excusez-moi, je vais voir si elle va bien. Mais en attendant, allez prendre une coupe, et profitez du buffet."
Erika, apercevant le consultant et Térésa disparaître parmi les convives, pu enfin sortir de sa cachette.
Mashburn: "Ah, vous êtes là! Vous vous sentez bien?"
Erika: "Oui, je n'ai pas l'habitude du champagne, ça me monte à la tête."
Mashburn: "Venez, on va prendre un peu l'air, ça va fera du bien."
Ils sortirent dans le parc près de la piscine.
Mashburn: "Je viens de croiser Daniel Stein, il a dû rentrer chez lui précipitamment et il m'a chargé de vous raccompagner."
Erika: "Vraiment! Ca n'a pas l'air de vous déranger outre mesure."
Walter: "Absolument pas! C'est moi qui me suis proposé. Ca me donnera l'occasion de prolonger ce tête à tête avec vous."
Erika, se doutant de ses intentions: "Vous me draguez Walter?"
Walter: "Ca vous choque?"
Tout à coup, Jane et Lisbon firent irruption près de la piscine, dans l'intention de saluer Walter avant de prendre congé.
Erika qui les avait repéré, embrassa fougueusement Walter, afin qu'ils ne voient pas son visage.
Jane assistant à la scène de loin: "Bon, je crois que ça sera pour une autre fois, il a l'air très occupé."
Lisbon: "Il les choisi très jeune, regarde moi ça, elle a quoi, 25 ans à tout casser."
Jane: "Que veux-tu, les jeunes femmes sont attirées par l'argent. Appart toi Lisbon. Je sais que tu m'aimes uniquement pour mon physique."
Lisbon: "Contente que tu ais retrouvé ton sens de l'humour! Mais je dois avouer que ce n'est pas totalement faux. Sérieusement, Jane si c'était ta fille qui se trouvait dans ses bras, qu'est-ce que tu ferais?"
Jane, sans la moidre hésitation: "Je casserais la gueule à Walter!"
Le couple, quitta la soirée en rigolant pour retourner chez Lisbon, tandis qu'Erika relâchait l'étreinte de son "allibi". Ce geste lui rappela la manie qu'elle avait prise avec Cho. C'est d'ailleurs à lui qu'elle pensait à cet instant précis et pas à Walter.
Walter, avec un sourire de satisfaction: "Et bien, vous êtes directe, Jana!"
Erika stoïque: "C'est tout à fait moi."
Walter: "Je ne suis pas complètement idiot, ma chère."
Erika: "Je ne comprend pas."
Walter: J'ai remarqué votre soin à ne pas croiser mes amis du CBI. Vous avez un problème avec la police?"
Erika: "Des contraventions en retard."
Walter: "Vous ne voulez pas me dire la vérité."
Erika: "Si je vous la dis, je devrais vous tuer après!"
Walter: "Ah ah! Votre humour est distrayant, Jana. Passez la nuit avec moi."
Erika: "Vous n'y allez pas par quatre chemins dîtes-moi. Désolée mais je dois refuser."
Walter: "Il y a quelqu'un dans votre vie?"
Erika: "En quelque sorte, on peut dire ça. Je vais prendre un taxi se sera plus convenable.
Walter: "Navré d'avoir été aussi présomptueux. Dîtes à votre fiancé qu'il a beaucoup de chance."
Il lui tendit la main: "Amis?"
Erika: "Amis, ça me va!"
Chapitre 23
Le soir venu, les invités commencèrent à arriver, au compte goutte, à la villa de Walter Mashburn. L'hôte de la soirée les attendait sur le pas de sa porte pour les accueillir.
Lorsqu 'Erika et Maître Stein se présentèrent devant lui, une petite foule de gens était déjà là.
Walter: "David, bienvenue. Toujours en forme, à ce que je vois."
Il lui serra la main et jeta un oeil à sa cavalière: "Et qui est cette charmante créature?"
Walter lui fit un baise main.
Erika: "Jana Jeneiro, son assistante, ravi de faire votre connaissance, Mr Mashburn."
Walter, d'un ton mielleux: "Appelez-moi Walter, Jana."
Erika rectifia: "Melle Jeneiro!"
Walter: "Belle et glaciale, j'adore."
Erika rétorqua: "Charmeur et sûr de lui. Il faut dire qu'avec une fortune pareille, les jolies écervelées doivent faire la queue devant votre palace."
Walter: "Ce petit côté impertinent et cette faculté à décrypter les gens. Vous me rappelez un ami à moi. Patrick Jane."
Erika: "J'ai entendu parler de cet homme mais je n'ai jamais eu l'honneur de le rencontrer."
Walter: "Et bien, c'est l'occasion rêvée."
Deux autres invités entrèrent.
Walter s'écria: "Térésa, Patrick!"
En entendant ces prénoms, Erika manqua de s'étrangler avec une gorgée de champagne.
La jeune fille demanda la direction des toilettes à un serveur et partie s'y cacher. Il lui fallait à tout prix éviter d'être reconnue par son père ou sa compagne. Elle pensait: "Qu'elle guigne! On est à des kilomètres de Sacramento et en plus ils sont amis avec Mashburn, c'est pas vrai!"
Elle se cloîtra donc dans cet endroit jusqu'à ce que Jane et Lisbon s'éloignent et disparaissent dans la foule. Bien sûr, Erika aurait voulu rejoindre le consultant mais c'était encore trop tôt, elle avait besoin de temps. Elle les observait depuis l'embrasure de la porte.
Walter: "Patrick, justement je parlais de vous, à l'instant. Avec une superbe jeune femme. Elle est pleine d'esprit, il faut absolument que je vous la présente, elle va vous plaire."
Térésa: "Et quel est le nom de cette perle rare?"
Walter: "Jana Jeneiro."
Patrick: "Ca ne me dit rien."
Walter: "Si vous l'aviez déjà vu, vous ne l'auriez pas oubliée, je vous assure. Une magnifique rousse aux yeux verts."
Patrick: "La seule que je connaisse, c'est Grace Van Pelt, je ne crois pas qu'elle fasse partie de vos invités."
Walter: "Excusez-moi, je vais voir si elle va bien. Mais en attendant, allez prendre une coupe, et profitez du buffet."
Erika, apercevant le consultant et Térésa disparaître parmi les convives, pu enfin sortir de sa cachette.
Mashburn: "Ah, vous êtes là! Vous vous sentez bien?"
Erika: "Oui, je n'ai pas l'habitude du champagne, ça me monte à la tête."
Mashburn: "Venez, on va prendre un peu l'air, ça va fera du bien."
Ils sortirent dans le parc près de la piscine.
Mashburn: "Je viens de croiser Daniel Stein, il a dû rentrer chez lui précipitamment et il m'a chargé de vous raccompagner."
Erika: "Vraiment! Ca n'a pas l'air de vous déranger outre mesure."
Walter: "Absolument pas! C'est moi qui me suis proposé. Ca me donnera l'occasion de prolonger ce tête à tête avec vous."
Erika, se doutant de ses intentions: "Vous me draguez Walter?"
Walter: "Ca vous choque?"
Tout à coup, Jane et Lisbon firent irruption près de la piscine, dans l'intention de saluer Walter avant de prendre congé.
Erika qui les avait repéré, embrassa fougueusement Walter, afin qu'ils ne voient pas son visage.
Jane assistant à la scène de loin: "Bon, je crois que ça sera pour une autre fois, il a l'air très occupé."
Lisbon: "Il les choisi très jeune, regarde moi ça, elle a quoi, 25 ans à tout casser."
Jane: "Que veux-tu, les jeunes femmes sont attirées par l'argent. Appart toi Lisbon. Je sais que tu m'aimes uniquement pour mon physique."
Lisbon: "Contente que tu ais retrouvé ton sens de l'humour! Mais je dois avouer que ce n'est pas totalement faux. Sérieusement, Jane si c'était ta fille qui se trouvait dans ses bras, qu'est-ce que tu ferais?"
Jane, sans la moidre hésitation: "Je casserais la gueule à Walter!"
Le couple, quitta la soirée en rigolant pour retourner chez Lisbon, tandis qu'Erika relâchait l'étreinte de son "allibi". Ce geste lui rappela la manie qu'elle avait prise avec Cho. C'est d'ailleurs à lui qu'elle pensait à cet instant précis et pas à Walter.
Walter, avec un sourire de satisfaction: "Et bien, vous êtes directe, Jana!"
Erika stoïque: "C'est tout à fait moi."
Walter: "Je ne suis pas complètement idiot, ma chère."
Erika: "Je ne comprend pas."
Walter: J'ai remarqué votre soin à ne pas croiser mes amis du CBI. Vous avez un problème avec la police?"
Erika: "Des contraventions en retard."
Walter: "Vous ne voulez pas me dire la vérité."
Erika: "Si je vous la dis, je devrais vous tuer après!"
Walter: "Ah ah! Votre humour est distrayant, Jana. Passez la nuit avec moi."
Erika: "Vous n'y allez pas par quatre chemins dîtes-moi. Désolée mais je dois refuser."
Walter: "Il y a quelqu'un dans votre vie?"
Erika: "En quelque sorte, on peut dire ça. Je vais prendre un taxi se sera plus convenable.
Walter: "Navré d'avoir été aussi présomptueux. Dîtes à votre fiancé qu'il a beaucoup de chance."
Il lui tendit la main: "Amis?"
Erika: "Amis, ça me va!"
Invité- Invité
Re: Le passé en pleine figure ^
Chapitre 24
Le lendemain, au CBI, c'était l'effervescence, suite à la nouvelle qui venait de tomber. Quelqu'un avait tenté d'assassiner Walter Mashburn dans la nuit. Ce dossier s'annonçait délicat, au vu de la notoriété du milliardaire. Touché à l'épaule, sa blessure était sans gravité.
Jane: "C'est incroyable, dire qu'on était chez lui, hier soir. Qu'a-t-il pu se passer?"
Cho: "Sûrement une petite amie jalouse. Vu toutes les femmes qui défilent dans son lit."
Jane: "C'est vrai, d'ailleurs il jeté son dévolu sur une nouvelle proie, à la réception."
Térésa: "Je dirais plutôt que c'était cette fille qui s'est jeté sur lui."
Jane: "Point de vue typiquement féminin."
Térésa: "Quel macho!"
Wayne mettant fin aux chamailleries de ses collègues: "Qu'est-ce qu'on fait patron?"
Lisbon donna ses ordres, à l'équipe: "On va traiter ce dossier comme une tentative de meurtre classique. Van Pelt et Rugsby allez sur place. Cho, Jane et moi, on va interroger Mashburn, à l'hôpital."
Van Pelt: "Patron! Les journaux télévisés disent tous que Mashburn est sorti ce matin."
Térésa: "Bien , dans ce cas, nous allons tous à Marin County. Cho, prenez votre voiture avec Van Pelt et Rigsby. On devra peut-être aller parler aux voisins."
En se dirigeant vers la SUV, Patrick taquinait Térésa.
Jane: "Serais-ce de la jalousie, j'ai l'impression que tu ne supportes pas que Walter flirte avec une autre que Térésa Lisbon."
Lisbon: "La ferme Jane."
Jane: "Ah, j'en étais sûr. Hé, hé!"
Ils se mirent tous en route.
A l'autre bout de Sacramento, la nouvelle de cette agression avait déclenché une réaction similaire dans le cabinet "Stein & associés". La totalité des employés furent toutefois rassurés en apprenant que leur principal actionnaire était sain et sauf. Sans ça, le cabinet aurait perdu une somme considérable. Leur inquiétude était uniquement d'ordre financier.
Seule Erika paraissait touchée par cette annonce. Même si elle le connaissait à peine, ils avaient eu un très bon contact. Prétextant un rendez-vous à l'extérieur, elle retourna chez son récent ami, oubliant que la police aurait la même idée. A son arrivée, elle se fit très discrète, s'assurant que personne n'était encore présent.
Elle sonna et un employé lui ouvrit: "Bonjour Melle."
Erika: "Bonjour, Walter est ici?"
Le major d'homme: "Mr Mashburn est dans sa chambre, il se repose et a demandé expressément à ne pas être dérangé."
Erika: "Vous êtes comme ça naturellement ou vous avez pris des cours. On dirait un zombie."
Mashburn, qui avait reconnu la voix de la jeune femme, se précipita.
Walter: "Laissez Robert, c'est une amie."
Erika: "Pas commode votre chien de garde, il ne rigole que quand il se brûle?"
Walter: "C'est exactement ce qu'il me fallait, un peu de détente après cette tumultueuse nuit."
La jeune femme et Mshburn s'installèrent dans le salon, malgré un soleil radieux.
Erika lui en fit la remarque: "Pourquoi ne pas profiter de la véranda, il fait un temps superbe."
Walter: "On m'a formellement déconseillé les endroits à découvert. Je serais, selon la police, trop exposé à un éventuel tireur."
Erika: "Vous semblez prendre cette menace à la légère."
Walter: "C'est ce que disent les autorités mais pour moi, il s'agit d'un acte isolé. Je ne crois pas une seconde que cette personne recommencera. Mais changeons de sujet. Je ne pensais pas vous revoir, après ma désastreuse tentative d'hier."
Erika: "Vous savez, il m'en faut beaucoup, beaucoup plus pour me faire fuir. Vous pouvez me croire."
La sonnette retentit à nouveau.
Le major d'homme vint informer son employeur que la police souhaitait s'entretenir avec lui, sans préciser qu'il s'agissait d'agents du CBI.
Soupçonnant quelque chose, Erika préféra s'éclipser pour soit disant passer un appel. Elle se rendit dans la cuisine, d'où elle épia leur discussion. En les voyant pénétrer dans la pièce, elle se dit: "Tiens, tiens. Lisbon, Jane et Cho, le tiercé gagnant!"
Lisbon: "Mr Mashburn, nous aurions besoin de la liste complète de vos invités présent hier soir."
Walter: "Vous plaisantez, vous croyez que l'un d'eux aurait pu vouloir ma mort. C'est ridicule, il n'y avait que des amis à moi."
Cho: "Vous en êtes certain! Vous n'avez rien remarqué de spécial. Une personne que vous n'aviez jamais vu avant, parmi les serveurs ou les invités."
Walter persistait: "Non, je ne vois personne, vous perdez votre temps."
Le mentaliste, pendant que Mashburn parlait, faisait le tour de la pièce. Il remarqua immédiatement les deux verres sur la table basse dont un avec une trace de rouge à lèvre. Erika, elle aussi, avait noté ce détail, espérant sans illusions que son père ne le voit pas.
Jane: "Vous mentez Walter."
Walter: "Ah oui, qu'est-ce qui vous fait dire ça?"
Jane: "Hier soir, l'agent Lisbon et moi avons surpris une scène assez compromettante. Vous, dans les bras d'une jeune femme et je suis prêt à parier mon salaire du mois que c'était votre première rencontre et quelle est encore ici."
Walter: "Vous êtes incroyable Patrick! On ne peut décidément rien vous cacher."
Jane sourit en haussant les épaules, fier de lui.
L'endroit commençait à devenir trop dangereux pour Erika qui s'échappa pat la porte de service.
Lisbon voulut connaître l'identité de la jeune femme en question mais Walter refusait de le lui donner.
Térésa: "Je vous le demande en tant qu'ami, c'est pour votre sécurité, et si vous ne me dîtes rien, on emporte ce verre au labo, et on sera fixés."
Walter: "Pour ça il vous faudrait un mandat."
Lisbon ne renonçait pas: "Oui, ou alors je pourrais vous arrêter pour obstruction au bon déroulement de l'enquête. C'est comme vous voulez."
Cédant finalement sous la menace, il lui laissa emporter la pièce à conviction.
Walter n'y attachait pas vraiment d'importance car après tout, Jana n'avait pas l'air d'une dangereuse criminelle. Une fois qu'ils auraient établi son identité, ils iraient l'interroger et ça s'arrêterait là. Walter ignorait que la vie de cette Jana était si compliquée.
Chapitre 25
De retour au CBI, Lisbon confia le verre au laboratoire ADN pour analyse.
Avant de repartir à son travail, Erika passa à son appartement, où elle eu une terrifiante surprise. Une lettre était glissée dans la boîte aux lettres. Elle n'osa pas l'ouvrir, se doutant de son expéditeur. Lorsqu'elle avança dans son logement, elle pu constater que ses pires craintes étaient fondées. Tous les murs du séjour étaient recouverts de peinture rouge et un smiley trônait au centre du miroir au-dessus de la cheminée. Conservant difficilement son sang froid, elle se munit du pistolet qu'elle gardait en permanence dans son sac et inspecta chaque pièce.
Après s'être assurée qu'elle était seule, elle s'enferma à double tour. Puis, elle finit par lire le courrier suspect: "Ma chère Sofia, ou devrais je plutôt dire Erika Jane, tu es une sale petite ingrate. Tu aurais pu être mon héritière, mais tu as choisi de me trahir. Je te ferais payer cet affront de ta vie. Mais avant, je supprimerais tous ceux qui seront proche de toi. Walter Mashburn était un avertissement. Les autres auront un sort bien plus sanglant. Aucun n'en réchappera, tu rejoindra bientôt ta petite soeur et ton père t'accompagnera."
John le rouge l'avait retrouvée plus vite qu'elle l'avait prévu. Tous ses efforts étaient réduits à néant. Elle envisagea de se livrer au tueur pour éviter un carnage. Cela équivaudrait à un suicide. Elle n'écartait pas non plus cette option mais rien ne lui garantissait qu'après, John le Rouge ne s'en prendrait pas, tout de même, à son père et à d'autres.
Erika, assise face au smiley, jeta un objet dessus, brisant le miroir.
A cet instant, quelqu'un frappa à sa porte avec insistance. Elle espérait qu'il finirait par s'en aller, mais au bout de cinq minutes, elle entendit une voix, lui ordonner d'ouvrir: "Melle, c'est la police, CBI. Ouvrez, je sais que vous êtes là!"
Erika savait que ce policier était l'agent Cho, qui l'avait suivi depuis la villa. Elle tenta de se dérober par la porte de derrière. Mais ce fut un échec cuisant. A peine avait-elle franchi le seuil, que l'agent l'interpella.
Cho: "Retournez-vous lentement, les mains sur la tête!"
Erika s'exécuta, sachant que, de toutes façons, il ne lui restait plus d'autre choix et qu'avec l'ADN retrouvé chez Mashburn, son identité serait inexorablement révélée.
Elle dit: "On a pas déjà fait ça? J'ai une sensation de déjà vu."
Cho: "Erika! Tout le monde vous cherche depuis des mois. Jane devenait dingue, il va être heureux de vous revoir."
Erika: "J'aurais du me douter que vous me suivriez. Venez, on va parler à l'intérieur."
Dès son entrée, l'agent remarqua le miroir brisé.Erika lui fournit une explication avant même qu'il n'y fasse allusion: "Crise de nerfs passagère."
Cho: "Et la peinture rouge?"
Erika: "Je refais la déco. Ce sera tout, vous voulez savoir autre chose?"
Cho percevant l'agressivité de la jeune femme: "Ne vous énervez pas, je faisais la conversation."
Erika: "Ouais, bien sûr! Pourquoi ne pas me demander ce que je faisais chez Walter Mashburn. C'est très simple, je lui rendais une visite de courtoisie. Vous êtes renseigné, alors je ne vous retiens pas."
Elle était plus agressive que d'ordinaire et Kimball s'en aperçu. Il crut que cela avait un lien avec John le Rouge.
Cho: "Une dernière chose, un détail m'intrigue depuis votre départ. L'homme que j'ai abattu chez Jane..."
Elle ne le laissa pas finir: "Ce n'était pas lui. Voilà, vous êtes satisfait! Au revoir."
Erika tenait la porte ouverte, mais l'agent la referma.
Cho: "Je n'ai pas terminé." Il la plaqua contre lui pour lui donner un baiser.
Erika: "Hey, vous changez les règles du jeu là!"
Cette spontanéité ne ressemblait pas à l'agent, d'habitude si glacial.
Les autres membres de l'aquipe étaient rentrés au CBI.
Lisbon s'étonnant de l'absence de son meilleur agent: "Quelqu'un sait où est Cho? Il est parti avant nous, il devrait être ici!"
Rigsby: "Il a probablement était vérifier une piste."
Jane: "Si tu veux parler de la rouquine, je crois qu'elle n'a rien à voir avec le tireur, on fait fausse route."
Lisbon: "Toi aussi tu es de l'avis de Walter, que ce n'est qu'un écran de fumée, destiné à nous orienter vers la mauvaise cible. Je n'y crois pas une seconde. Mais je continue de penser qu'il a eu tord de refuser les mesures de protection."
Lisbon ne croyait pas si bien dire, car dans l'après-midi, un inconnu s'introduisit dans la maison de Mashburn, pour l'égorger dans son sommeil.
Après la découverte du corps, l'employée de maison prévint la police de Sacrament qui alerta le CBI.
Van Pelt pris l'appel et une fois de plus annonça l'agression, fatale de Walter, à sa supérieure.
Lisbon: "Ce coup-ci, le tueur ne l'a pas raté. Pourquoi il n'a pas voulu nous écouter. Quel idiot!"
Mashburn étant un bon ami de Térésa, elle était un peu bouleversée.
Van Pelt: "Ca va aller patron, je sais que vous étiez proche."
Lisbon repris ses esprits: "Peu importe. On a pas le temps de s'apitoyer. Cho! Ah, vous voilà enfin! Vous allez me retrouver la fille qui était chez Mashburn et la ramener ici. Je me fiche des moyens que vous emploierez, mais faîtes le. Emmenez Jane s'il le faut!"
Térésa était à fleur de peau, après ce meurtre, elle avait besoin de le résoudre au plus vite. Lisbon était sur le point de craquer, entre la dépression de Jane et maintenant ça. C'était la goutte d'eau.
Cho n'eu pas d'autre solution que d'obéir aux ordres et de conduire la femme en question dans les bureaux. Il redoutait la réaction de Jane lorsqu'il reconnaîtrait sa fille. Dans l'ascenseur, Erika fit promettre à Cho de garder le silence sur leur petit écart de conduite.
Ils traversèrent le couloir jusqu'à la salle d'interrogatoire, sans être vu.
Lorsque Jane et Lisbon entrèrent, ils crurent avoir une hallucination.
Jane: "C'est bien toi!" Il ne pu s'empêcher de la prendre dans ses bras.
Erika: "Doucement, on se calme."
Jane: "Excuse-moi, mais tu m'as tellement manqué, j'étais fou d'inquiétude."
Lisbon remit les idées de tout le monde en place: "Bon, ça y est. On peut commencer si vous en avez fini avec les retrouvailles. Bien, alors, vous confirmez vous être rendu chez Walter Mashburn, sous une fausse identité ce matin-même."
Erika: "Oui."
Lisbon: "Vous étiez également présente à sa réception hier soir."
Erika: "Oui."
Le souvenir de Walter et de cette mystérieuse femme rousse revint au mentaliste.
Jane: "Attend un peu, c'était toi, près de la piscine."
Erika: "Je t'arrête de suite. Ca n'a pas été plus loin, je suis partie en suivant. Et je n'ai pas à me justifier, je ne suis plus une gamine."
Le consultant avait tendance à se montrer trop protecteur, oubliant que sa fille était une femme. Il n'y avait rien d'étonnant à ça, Patrick avait raté toute l'enfance d'Erika.
Lisbon perdait patience: "On peut continuer, si ça ne vous dérange pas trop. Melle Meyer, avez-vous tué Walter Mashburn?"
Erika: "Bien sûr que non!"
Lisbon: "Dans ce cas, où étiez-vous à l'heure du crime, entre 14h et 17h?"
Erika: "Chez moi, je... je regardais un film et je me suis endormie."
Lisbon suspicieuse: "Quelqu'un peut le confirmer?"
Erika s'apprêtait à répondre quand Cho le fit pour elle, en les rejoignant dans la pièce: "Elle était avec moi. On a discuter et de fil en aiguille on a fini dans la chambre."
Erika ne savait plus où se mettre en entendant avec quel aplomb l'agent avait avoué ça. Elle était écroulée, sa tête sur ses bras, n'osant pas croiser le regard de son père et attendant l'orage éclate. A sa grande surprise, l'esclandre n'eu pas lieu.
Lisbon libéra Erika, au vue de son allibi en béton.
Le mentaliste aux côtés de sa fille, rejoint son collègue.
Jane: "Merci d'avoir couvert Erika, Cho. Merci d'avoir menti pour elle."
Visiblement Patrick n'avait pas cru cette histoire, pourtant véridique.
Cho: "Pas de problème, à ton service."
Erika lui adressa un sourire complice.
Même s'il faisait comme si de rien était, Jane n'était pas dupe et savait bien que ces deux là lui cachaient quelque chose. Mais ça n'avais aucune importance, il était trop heureux d'avoir retrouvé sa fille saine et sauve.
Le lendemain, au CBI, c'était l'effervescence, suite à la nouvelle qui venait de tomber. Quelqu'un avait tenté d'assassiner Walter Mashburn dans la nuit. Ce dossier s'annonçait délicat, au vu de la notoriété du milliardaire. Touché à l'épaule, sa blessure était sans gravité.
Jane: "C'est incroyable, dire qu'on était chez lui, hier soir. Qu'a-t-il pu se passer?"
Cho: "Sûrement une petite amie jalouse. Vu toutes les femmes qui défilent dans son lit."
Jane: "C'est vrai, d'ailleurs il jeté son dévolu sur une nouvelle proie, à la réception."
Térésa: "Je dirais plutôt que c'était cette fille qui s'est jeté sur lui."
Jane: "Point de vue typiquement féminin."
Térésa: "Quel macho!"
Wayne mettant fin aux chamailleries de ses collègues: "Qu'est-ce qu'on fait patron?"
Lisbon donna ses ordres, à l'équipe: "On va traiter ce dossier comme une tentative de meurtre classique. Van Pelt et Rugsby allez sur place. Cho, Jane et moi, on va interroger Mashburn, à l'hôpital."
Van Pelt: "Patron! Les journaux télévisés disent tous que Mashburn est sorti ce matin."
Térésa: "Bien , dans ce cas, nous allons tous à Marin County. Cho, prenez votre voiture avec Van Pelt et Rigsby. On devra peut-être aller parler aux voisins."
En se dirigeant vers la SUV, Patrick taquinait Térésa.
Jane: "Serais-ce de la jalousie, j'ai l'impression que tu ne supportes pas que Walter flirte avec une autre que Térésa Lisbon."
Lisbon: "La ferme Jane."
Jane: "Ah, j'en étais sûr. Hé, hé!"
Ils se mirent tous en route.
A l'autre bout de Sacramento, la nouvelle de cette agression avait déclenché une réaction similaire dans le cabinet "Stein & associés". La totalité des employés furent toutefois rassurés en apprenant que leur principal actionnaire était sain et sauf. Sans ça, le cabinet aurait perdu une somme considérable. Leur inquiétude était uniquement d'ordre financier.
Seule Erika paraissait touchée par cette annonce. Même si elle le connaissait à peine, ils avaient eu un très bon contact. Prétextant un rendez-vous à l'extérieur, elle retourna chez son récent ami, oubliant que la police aurait la même idée. A son arrivée, elle se fit très discrète, s'assurant que personne n'était encore présent.
Elle sonna et un employé lui ouvrit: "Bonjour Melle."
Erika: "Bonjour, Walter est ici?"
Le major d'homme: "Mr Mashburn est dans sa chambre, il se repose et a demandé expressément à ne pas être dérangé."
Erika: "Vous êtes comme ça naturellement ou vous avez pris des cours. On dirait un zombie."
Mashburn, qui avait reconnu la voix de la jeune femme, se précipita.
Walter: "Laissez Robert, c'est une amie."
Erika: "Pas commode votre chien de garde, il ne rigole que quand il se brûle?"
Walter: "C'est exactement ce qu'il me fallait, un peu de détente après cette tumultueuse nuit."
La jeune femme et Mshburn s'installèrent dans le salon, malgré un soleil radieux.
Erika lui en fit la remarque: "Pourquoi ne pas profiter de la véranda, il fait un temps superbe."
Walter: "On m'a formellement déconseillé les endroits à découvert. Je serais, selon la police, trop exposé à un éventuel tireur."
Erika: "Vous semblez prendre cette menace à la légère."
Walter: "C'est ce que disent les autorités mais pour moi, il s'agit d'un acte isolé. Je ne crois pas une seconde que cette personne recommencera. Mais changeons de sujet. Je ne pensais pas vous revoir, après ma désastreuse tentative d'hier."
Erika: "Vous savez, il m'en faut beaucoup, beaucoup plus pour me faire fuir. Vous pouvez me croire."
La sonnette retentit à nouveau.
Le major d'homme vint informer son employeur que la police souhaitait s'entretenir avec lui, sans préciser qu'il s'agissait d'agents du CBI.
Soupçonnant quelque chose, Erika préféra s'éclipser pour soit disant passer un appel. Elle se rendit dans la cuisine, d'où elle épia leur discussion. En les voyant pénétrer dans la pièce, elle se dit: "Tiens, tiens. Lisbon, Jane et Cho, le tiercé gagnant!"
Lisbon: "Mr Mashburn, nous aurions besoin de la liste complète de vos invités présent hier soir."
Walter: "Vous plaisantez, vous croyez que l'un d'eux aurait pu vouloir ma mort. C'est ridicule, il n'y avait que des amis à moi."
Cho: "Vous en êtes certain! Vous n'avez rien remarqué de spécial. Une personne que vous n'aviez jamais vu avant, parmi les serveurs ou les invités."
Walter persistait: "Non, je ne vois personne, vous perdez votre temps."
Le mentaliste, pendant que Mashburn parlait, faisait le tour de la pièce. Il remarqua immédiatement les deux verres sur la table basse dont un avec une trace de rouge à lèvre. Erika, elle aussi, avait noté ce détail, espérant sans illusions que son père ne le voit pas.
Jane: "Vous mentez Walter."
Walter: "Ah oui, qu'est-ce qui vous fait dire ça?"
Jane: "Hier soir, l'agent Lisbon et moi avons surpris une scène assez compromettante. Vous, dans les bras d'une jeune femme et je suis prêt à parier mon salaire du mois que c'était votre première rencontre et quelle est encore ici."
Walter: "Vous êtes incroyable Patrick! On ne peut décidément rien vous cacher."
Jane sourit en haussant les épaules, fier de lui.
L'endroit commençait à devenir trop dangereux pour Erika qui s'échappa pat la porte de service.
Lisbon voulut connaître l'identité de la jeune femme en question mais Walter refusait de le lui donner.
Térésa: "Je vous le demande en tant qu'ami, c'est pour votre sécurité, et si vous ne me dîtes rien, on emporte ce verre au labo, et on sera fixés."
Walter: "Pour ça il vous faudrait un mandat."
Lisbon ne renonçait pas: "Oui, ou alors je pourrais vous arrêter pour obstruction au bon déroulement de l'enquête. C'est comme vous voulez."
Cédant finalement sous la menace, il lui laissa emporter la pièce à conviction.
Walter n'y attachait pas vraiment d'importance car après tout, Jana n'avait pas l'air d'une dangereuse criminelle. Une fois qu'ils auraient établi son identité, ils iraient l'interroger et ça s'arrêterait là. Walter ignorait que la vie de cette Jana était si compliquée.
Chapitre 25
De retour au CBI, Lisbon confia le verre au laboratoire ADN pour analyse.
Avant de repartir à son travail, Erika passa à son appartement, où elle eu une terrifiante surprise. Une lettre était glissée dans la boîte aux lettres. Elle n'osa pas l'ouvrir, se doutant de son expéditeur. Lorsqu'elle avança dans son logement, elle pu constater que ses pires craintes étaient fondées. Tous les murs du séjour étaient recouverts de peinture rouge et un smiley trônait au centre du miroir au-dessus de la cheminée. Conservant difficilement son sang froid, elle se munit du pistolet qu'elle gardait en permanence dans son sac et inspecta chaque pièce.
Après s'être assurée qu'elle était seule, elle s'enferma à double tour. Puis, elle finit par lire le courrier suspect: "Ma chère Sofia, ou devrais je plutôt dire Erika Jane, tu es une sale petite ingrate. Tu aurais pu être mon héritière, mais tu as choisi de me trahir. Je te ferais payer cet affront de ta vie. Mais avant, je supprimerais tous ceux qui seront proche de toi. Walter Mashburn était un avertissement. Les autres auront un sort bien plus sanglant. Aucun n'en réchappera, tu rejoindra bientôt ta petite soeur et ton père t'accompagnera."
John le rouge l'avait retrouvée plus vite qu'elle l'avait prévu. Tous ses efforts étaient réduits à néant. Elle envisagea de se livrer au tueur pour éviter un carnage. Cela équivaudrait à un suicide. Elle n'écartait pas non plus cette option mais rien ne lui garantissait qu'après, John le Rouge ne s'en prendrait pas, tout de même, à son père et à d'autres.
Erika, assise face au smiley, jeta un objet dessus, brisant le miroir.
A cet instant, quelqu'un frappa à sa porte avec insistance. Elle espérait qu'il finirait par s'en aller, mais au bout de cinq minutes, elle entendit une voix, lui ordonner d'ouvrir: "Melle, c'est la police, CBI. Ouvrez, je sais que vous êtes là!"
Erika savait que ce policier était l'agent Cho, qui l'avait suivi depuis la villa. Elle tenta de se dérober par la porte de derrière. Mais ce fut un échec cuisant. A peine avait-elle franchi le seuil, que l'agent l'interpella.
Cho: "Retournez-vous lentement, les mains sur la tête!"
Erika s'exécuta, sachant que, de toutes façons, il ne lui restait plus d'autre choix et qu'avec l'ADN retrouvé chez Mashburn, son identité serait inexorablement révélée.
Elle dit: "On a pas déjà fait ça? J'ai une sensation de déjà vu."
Cho: "Erika! Tout le monde vous cherche depuis des mois. Jane devenait dingue, il va être heureux de vous revoir."
Erika: "J'aurais du me douter que vous me suivriez. Venez, on va parler à l'intérieur."
Dès son entrée, l'agent remarqua le miroir brisé.Erika lui fournit une explication avant même qu'il n'y fasse allusion: "Crise de nerfs passagère."
Cho: "Et la peinture rouge?"
Erika: "Je refais la déco. Ce sera tout, vous voulez savoir autre chose?"
Cho percevant l'agressivité de la jeune femme: "Ne vous énervez pas, je faisais la conversation."
Erika: "Ouais, bien sûr! Pourquoi ne pas me demander ce que je faisais chez Walter Mashburn. C'est très simple, je lui rendais une visite de courtoisie. Vous êtes renseigné, alors je ne vous retiens pas."
Elle était plus agressive que d'ordinaire et Kimball s'en aperçu. Il crut que cela avait un lien avec John le Rouge.
Cho: "Une dernière chose, un détail m'intrigue depuis votre départ. L'homme que j'ai abattu chez Jane..."
Elle ne le laissa pas finir: "Ce n'était pas lui. Voilà, vous êtes satisfait! Au revoir."
Erika tenait la porte ouverte, mais l'agent la referma.
Cho: "Je n'ai pas terminé." Il la plaqua contre lui pour lui donner un baiser.
Erika: "Hey, vous changez les règles du jeu là!"
Cette spontanéité ne ressemblait pas à l'agent, d'habitude si glacial.
Les autres membres de l'aquipe étaient rentrés au CBI.
Lisbon s'étonnant de l'absence de son meilleur agent: "Quelqu'un sait où est Cho? Il est parti avant nous, il devrait être ici!"
Rigsby: "Il a probablement était vérifier une piste."
Jane: "Si tu veux parler de la rouquine, je crois qu'elle n'a rien à voir avec le tireur, on fait fausse route."
Lisbon: "Toi aussi tu es de l'avis de Walter, que ce n'est qu'un écran de fumée, destiné à nous orienter vers la mauvaise cible. Je n'y crois pas une seconde. Mais je continue de penser qu'il a eu tord de refuser les mesures de protection."
Lisbon ne croyait pas si bien dire, car dans l'après-midi, un inconnu s'introduisit dans la maison de Mashburn, pour l'égorger dans son sommeil.
Après la découverte du corps, l'employée de maison prévint la police de Sacrament qui alerta le CBI.
Van Pelt pris l'appel et une fois de plus annonça l'agression, fatale de Walter, à sa supérieure.
Lisbon: "Ce coup-ci, le tueur ne l'a pas raté. Pourquoi il n'a pas voulu nous écouter. Quel idiot!"
Mashburn étant un bon ami de Térésa, elle était un peu bouleversée.
Van Pelt: "Ca va aller patron, je sais que vous étiez proche."
Lisbon repris ses esprits: "Peu importe. On a pas le temps de s'apitoyer. Cho! Ah, vous voilà enfin! Vous allez me retrouver la fille qui était chez Mashburn et la ramener ici. Je me fiche des moyens que vous emploierez, mais faîtes le. Emmenez Jane s'il le faut!"
Térésa était à fleur de peau, après ce meurtre, elle avait besoin de le résoudre au plus vite. Lisbon était sur le point de craquer, entre la dépression de Jane et maintenant ça. C'était la goutte d'eau.
Cho n'eu pas d'autre solution que d'obéir aux ordres et de conduire la femme en question dans les bureaux. Il redoutait la réaction de Jane lorsqu'il reconnaîtrait sa fille. Dans l'ascenseur, Erika fit promettre à Cho de garder le silence sur leur petit écart de conduite.
Ils traversèrent le couloir jusqu'à la salle d'interrogatoire, sans être vu.
Lorsque Jane et Lisbon entrèrent, ils crurent avoir une hallucination.
Jane: "C'est bien toi!" Il ne pu s'empêcher de la prendre dans ses bras.
Erika: "Doucement, on se calme."
Jane: "Excuse-moi, mais tu m'as tellement manqué, j'étais fou d'inquiétude."
Lisbon remit les idées de tout le monde en place: "Bon, ça y est. On peut commencer si vous en avez fini avec les retrouvailles. Bien, alors, vous confirmez vous être rendu chez Walter Mashburn, sous une fausse identité ce matin-même."
Erika: "Oui."
Lisbon: "Vous étiez également présente à sa réception hier soir."
Erika: "Oui."
Le souvenir de Walter et de cette mystérieuse femme rousse revint au mentaliste.
Jane: "Attend un peu, c'était toi, près de la piscine."
Erika: "Je t'arrête de suite. Ca n'a pas été plus loin, je suis partie en suivant. Et je n'ai pas à me justifier, je ne suis plus une gamine."
Le consultant avait tendance à se montrer trop protecteur, oubliant que sa fille était une femme. Il n'y avait rien d'étonnant à ça, Patrick avait raté toute l'enfance d'Erika.
Lisbon perdait patience: "On peut continuer, si ça ne vous dérange pas trop. Melle Meyer, avez-vous tué Walter Mashburn?"
Erika: "Bien sûr que non!"
Lisbon: "Dans ce cas, où étiez-vous à l'heure du crime, entre 14h et 17h?"
Erika: "Chez moi, je... je regardais un film et je me suis endormie."
Lisbon suspicieuse: "Quelqu'un peut le confirmer?"
Erika s'apprêtait à répondre quand Cho le fit pour elle, en les rejoignant dans la pièce: "Elle était avec moi. On a discuter et de fil en aiguille on a fini dans la chambre."
Erika ne savait plus où se mettre en entendant avec quel aplomb l'agent avait avoué ça. Elle était écroulée, sa tête sur ses bras, n'osant pas croiser le regard de son père et attendant l'orage éclate. A sa grande surprise, l'esclandre n'eu pas lieu.
Lisbon libéra Erika, au vue de son allibi en béton.
Le mentaliste aux côtés de sa fille, rejoint son collègue.
Jane: "Merci d'avoir couvert Erika, Cho. Merci d'avoir menti pour elle."
Visiblement Patrick n'avait pas cru cette histoire, pourtant véridique.
Cho: "Pas de problème, à ton service."
Erika lui adressa un sourire complice.
Même s'il faisait comme si de rien était, Jane n'était pas dupe et savait bien que ces deux là lui cachaient quelque chose. Mais ça n'avais aucune importance, il était trop heureux d'avoir retrouvé sa fille saine et sauve.
Invité- Invité
Re: Le passé en pleine figure ^
J'ai un peu de mal à suivre avec tous ces rebondissements mais finalement père et fille se retrouvent...en attendant que se manifeste.
Je veux voir où tu vas nous mener
:bounce: :bounce: :bounce:
Je veux voir où tu vas nous mener
:bounce: :bounce: :bounce:
Johel- In Jane we trust
- Personnage préféré : Jane et Cho
Loisirs : Lecture, ciné, jeux vidéo et suuuurf !
Localisation : près de l'océan
Re: Le passé en pleine figure ^
Johel a écrit:J'ai un peu de mal à suivre avec tous ces rebondissements mais finalement père et fille se retrouvent...en attendant que se manifeste.
Je veux voir où tu vas nous mener
:bounce: :bounce: :bounce:
je plussois à tout :vivement: :vivement: :vivement:
Sweetylove30- Red John
- Personnage préféré : lisbon, jane
Loisirs : lecture, ecriture
Localisation : devant mon ordi avec Patrick Jane dans mes bras
Re: Le passé en pleine figure ^
Voilà la suite! Merci pour vos com's!
Chapitre 26
Jane raccompagna Erika chez elle. Maintenant qu'elle était revenue, il ne la laisserait plus jamais. Malheureusement pour le consultant, elle ne partageait pas son enthousiasme.
Jane: "Tu vas prendre tes affaires et revenir vivre à la villa."
Erika: "Ce n'est pas vraiment une bonne idée. Qu'en pense Térésa? Tu n'as peut-être pas remarqué mais on est pas très copines toutes les deux."
Jane: "Ne t'en fais pas pour elle, je lui parlerais. Elle comprendra que j'ai besoin de passer du temps avec ma fille."
Erika: "OK, c'est toi le patron. Tu ne me demandes pas ce que j'ai fait tout ce temps?"
Jane: "Je respecte ta vie privée, voilà tout. Et le passé c'est le passé.ex qu'on prenne un nouveau départ."
Erika: "C'est sympa, merci."
A l'appartement, la jeune femme récupéra le peu d'effets personnels qu'elle possédait, tandis que Jane patientait devant l'entrée. Il ramassa un papier coincé sous le tapis. Erika le lui arracha des mains in extremis, ne lui laissant pas le temps de le lire.
Jane: "De quoi s'agit-il? Un mot de ton petit ami?"
Erika déplia le papier: "Et de un... .
Jane: "Erika?"
Erika: "Oh, ce n'est rien d'important, un prospectus. On y va, j'ai tout ce qu'il me faut."
Jane regardait sa fille, essayant de savoir ce qui la perturbait car il lui semblait qu'elle avait encore des ennuis.
La jeune femme ne pouvait pas dire à Patrick que la mort de Mashburn était entièrement de sa faute, et que si elle ne se coupait pas du reste de ses amis, ils disparaîtraient les uns après les autres inexorablement.
John le Rouge avait un plan, elle en était persuadée et elle et son père seraient les dernières victimes sur sa liste.
Si le tueur fonctionnait comme elle le croyait, le prochain mort serait certainement l'agent Cho. Le seul dont elle avait été assez proche ses dernières heures. Elle l'avait exposé sans le vouloir, alors qu'elle se doutait que John le Rouge la surveillait à chaque instant. Son manque de prudence s'avérerait peut-être fatal à l'agent.
Au regard des récents évènements, aucun dénouement positif n'était possible.
Avant que la situation ne se dégrade et avant de planifier quoi que ce soit, Erika voulait clarifier un point crucial avec son père.
Sur le trajet retour, elle lui posa un problème très simple, du moins pour elle.
Erika: "J'aimerais te parler de quelque chose qui me trotte dans la tête depuis pas mal de temps. Tu ferais mieux de te garer."
Jane, après avoir coupé le moteur: "De quoi tu veux me parler? Ca a l'air grave. Mais tu sais que tu peux tout me dire."
Erika: "C'est à propos de John le Rouge. Je veux que tu me promettes que si tu dois choisir entre me sauver et lui laisser la vie ou me sacrifier et le tuer, tu n'hésitera pas à le supprimer."
Jane: "Je ne peux pas te promettre une chose pareille. Je n'accepterais pas de perdre une autre fille."
Erika: "Alors tu serais prêt à renoncer à ta vengeance pour me préserver. En ce qui me concerne, si je dois donner ma vie pour toi et pour te permettre d'éliminer cette ordure, je n'hésiterais pas."
Jane: "Ne parle pas de cette manière. Je refuse que tu agisse comme ça. Tu as toute la vie devant toi."
Erika: "Mais de nous deux, c'est toi qui mérite le plus de vivre. De refaire ta vie avec Lisbon. Moi, j'ai fait tellement de mal autour de moi, ce ne serait que justice."
Jane: "Arrête, tu dis n'importe quoi. C'est John le Rouge l'unique responsable, toi tu es une victime."
Elle sourit mais c'était un sourire forcé, puis ils reprirent la route.
Cette discussion inquiétait le mentaliste, sa fille était sérieuse dans ses propos, si l'occasion se présentait un jour, elle le ferait, elle se sacrifierait pour son père.
En descendant de la DS, le papier tomba de la poche d'Erika. Jane le récupéra pendant que sa fille déposait ses valises dans la maison et le lu.
Il ne compris pas tout de suite la signification de cette phrase mais après quelques secondes, tout devint clair. Ce numéro un était Mashburn, et d'autres allaient suivre. Jane réalisa alors, que sa fille vivait toujours sous la menace du tueur en série, comme elle l'avait fait depuis son enlèvement. Toute une vie à avoir peur.
Il fallait que tout cela cesse avant qu'elle ne fasse quelque chose d'irréversible comme attenter elle-même à ses jours.
Ne la voyant pas revenir, il imagina le pire, monta les escaliers quatre à quatre, pour trouver la porte de la salle de bain verrouillée. De l'eau ruisselait sous la porte, à tel point que la moquette s'était changé en éponge.
Sans réfléchir, Jane enfonça la porte et découvrit Erika, gisant sur le sol. Ses bras étaient couverts de sang. Tout tendait à penser que la jeune femme venait de s'ouvrir les veines. Il attrapa des serviettes et fit pression sur les plaids.
Jane répétait sans cesse à sa fille: "Pourquoi, Erika! Reste avec moi, je t'en supplie!"
Il réussi à composer le numéro des urgences sur son mobile. Les secours arrivèrent aussi vite que possible.
Ils prirent Erika en charge. Les médecins eurent toute la peine du monde à écarter Jane de la patiente. Il refusait de la lâcher.
En la transportant dans l'ambulance, un secouriste l'informa, sans détour, de l'état d'Erika: "Votre fille a perdu beaucoup de sang, je ne vais pas vous mentir, elle risque de ne pas s'en sortir. Je suis navré."
Jane monta dans l'ambulance agrippant la main de la jeune fille.
A l'hôpital, les docteurs n'autorisèrent pas le mentaliste à la suivre. Erika fut conduite au bloc.
Patrick entendait parler les infirmiers et les urgentistes: "Cette pauvre fille, elle a pas fait semblant. J'ai déjà vu des tentatives de suicides et elle, elle a tranché assez profondément pour en finir."
Un étrange pressentiment amena Kimball jusqu'à la villa de Jane. L'habitation était ouverte au quatre vents comme si on l'avait quitté précipitamment.
Il entra et en découvrant la marre de sang qui maculait le sol de la salle de bain, Cho en déduit qu'un drame s'était produit.
Aussitôt, il prit son portable et appela le consultant.
Cho: "Jane, ou tu es? Je sors de chez toi. Qu'est-ce qui s'est passé?"
Jane, la voix remplie de larmes: "Erika, elle est à l'hôpital, ils savent pas si elle va s'en tirer."
Cho: "J'arrive."
Jane: "Elle a voulu se tuer, Cho, elle voulait mourir."
Cho: "Je suis sûr que ça va aller."
Il raccrocha, prévint l'équipe et fonça auprès de son ami.
Le chirurgien apporta des nouvelles au consultant: "Vous êtes le père d'Erika Meyer."
Jane fit oui de la tête.
Le Dr: "Nous sommes parvenu à stopper l'hémorragie, mais difficilement. Votre fille s'est entaillée jusqu'à l'artère du bras droit qui a été sectionnée."
Jane: "Elle est sorti d'affaire, n'est-ce pas docteur."
Le dr, avec un visage grave: "Asseyez-vous Mr Jane."
Jane: "Non, répondez-moi!"
Le dr: "Votre fille a perdu énormément de sang en peu de temps, ce qui l'a rendu très faible. On a du la placer sous respirateur, elle n'a pas la force de respirer seule."
Jane était effondrée, il savait ce que le chirurgien s'apprêtait à lui annoncer.
Le dr: "Je sais que c'est dur à entendre mais on est pas sûr d'arriver à la sauver.Tout dépend de sa volonté à vivre, mais dans ce type de cas le patient en est souvent dépourvu. Vous devriez vous préparer à cette éventualité. Je suis désolé."
Cho arriva dans la salle d'attente ds soins intensifs. Il rejoignit son ami, prostré, le regard dans le vide, rougi par les larmes. Il s'assis près de lui.
Cho: "Jane que disent les médecins?"
Jane: "Ils ont peu d'espoir qu'elle survive. Cho, je viens à peine de retrouver ma fille et je dois envisager de l'enterrer bientôt."
Cho: "Elle est toujours avec nous, il y a encore de l'espoir, tu dois t'y accrocher."
Jane: "C'est ma faute Cho! J'aurais du savoir que ça n'allait pas quand je l'ai ramenée. Elle a tenu des propos alarmants et je n'ai rien vu venir. Je suis son père j'aurais du m'en apercevoir."
Cho: "Tu n'es pas le seul à blâmer tu sais. Cet après midi, quand j'étais avec elle, son comportement était différent comme si elle n'était pas elle-même. Je m'en veux, j'aurais du t'en parler à ce moment-là."
Une infirmière s'avança vers le père malheureux: "Mr Jane, tenez, l'infirmière de bloc m'a remis les bijoux de votre fille."
Le mentaliste récupéra une chaîne où était accroché l'alliance de sa femme.
Jane était émus qu'Erika ait éprouvé le besoin de posséder un objet à lui.
Chapitre 26
Jane raccompagna Erika chez elle. Maintenant qu'elle était revenue, il ne la laisserait plus jamais. Malheureusement pour le consultant, elle ne partageait pas son enthousiasme.
Jane: "Tu vas prendre tes affaires et revenir vivre à la villa."
Erika: "Ce n'est pas vraiment une bonne idée. Qu'en pense Térésa? Tu n'as peut-être pas remarqué mais on est pas très copines toutes les deux."
Jane: "Ne t'en fais pas pour elle, je lui parlerais. Elle comprendra que j'ai besoin de passer du temps avec ma fille."
Erika: "OK, c'est toi le patron. Tu ne me demandes pas ce que j'ai fait tout ce temps?"
Jane: "Je respecte ta vie privée, voilà tout. Et le passé c'est le passé.ex qu'on prenne un nouveau départ."
Erika: "C'est sympa, merci."
A l'appartement, la jeune femme récupéra le peu d'effets personnels qu'elle possédait, tandis que Jane patientait devant l'entrée. Il ramassa un papier coincé sous le tapis. Erika le lui arracha des mains in extremis, ne lui laissant pas le temps de le lire.
Jane: "De quoi s'agit-il? Un mot de ton petit ami?"
Erika déplia le papier: "Et de un... .
Jane: "Erika?"
Erika: "Oh, ce n'est rien d'important, un prospectus. On y va, j'ai tout ce qu'il me faut."
Jane regardait sa fille, essayant de savoir ce qui la perturbait car il lui semblait qu'elle avait encore des ennuis.
La jeune femme ne pouvait pas dire à Patrick que la mort de Mashburn était entièrement de sa faute, et que si elle ne se coupait pas du reste de ses amis, ils disparaîtraient les uns après les autres inexorablement.
John le Rouge avait un plan, elle en était persuadée et elle et son père seraient les dernières victimes sur sa liste.
Si le tueur fonctionnait comme elle le croyait, le prochain mort serait certainement l'agent Cho. Le seul dont elle avait été assez proche ses dernières heures. Elle l'avait exposé sans le vouloir, alors qu'elle se doutait que John le Rouge la surveillait à chaque instant. Son manque de prudence s'avérerait peut-être fatal à l'agent.
Au regard des récents évènements, aucun dénouement positif n'était possible.
Avant que la situation ne se dégrade et avant de planifier quoi que ce soit, Erika voulait clarifier un point crucial avec son père.
Sur le trajet retour, elle lui posa un problème très simple, du moins pour elle.
Erika: "J'aimerais te parler de quelque chose qui me trotte dans la tête depuis pas mal de temps. Tu ferais mieux de te garer."
Jane, après avoir coupé le moteur: "De quoi tu veux me parler? Ca a l'air grave. Mais tu sais que tu peux tout me dire."
Erika: "C'est à propos de John le Rouge. Je veux que tu me promettes que si tu dois choisir entre me sauver et lui laisser la vie ou me sacrifier et le tuer, tu n'hésitera pas à le supprimer."
Jane: "Je ne peux pas te promettre une chose pareille. Je n'accepterais pas de perdre une autre fille."
Erika: "Alors tu serais prêt à renoncer à ta vengeance pour me préserver. En ce qui me concerne, si je dois donner ma vie pour toi et pour te permettre d'éliminer cette ordure, je n'hésiterais pas."
Jane: "Ne parle pas de cette manière. Je refuse que tu agisse comme ça. Tu as toute la vie devant toi."
Erika: "Mais de nous deux, c'est toi qui mérite le plus de vivre. De refaire ta vie avec Lisbon. Moi, j'ai fait tellement de mal autour de moi, ce ne serait que justice."
Jane: "Arrête, tu dis n'importe quoi. C'est John le Rouge l'unique responsable, toi tu es une victime."
Elle sourit mais c'était un sourire forcé, puis ils reprirent la route.
Cette discussion inquiétait le mentaliste, sa fille était sérieuse dans ses propos, si l'occasion se présentait un jour, elle le ferait, elle se sacrifierait pour son père.
En descendant de la DS, le papier tomba de la poche d'Erika. Jane le récupéra pendant que sa fille déposait ses valises dans la maison et le lu.
Il ne compris pas tout de suite la signification de cette phrase mais après quelques secondes, tout devint clair. Ce numéro un était Mashburn, et d'autres allaient suivre. Jane réalisa alors, que sa fille vivait toujours sous la menace du tueur en série, comme elle l'avait fait depuis son enlèvement. Toute une vie à avoir peur.
Il fallait que tout cela cesse avant qu'elle ne fasse quelque chose d'irréversible comme attenter elle-même à ses jours.
Ne la voyant pas revenir, il imagina le pire, monta les escaliers quatre à quatre, pour trouver la porte de la salle de bain verrouillée. De l'eau ruisselait sous la porte, à tel point que la moquette s'était changé en éponge.
Sans réfléchir, Jane enfonça la porte et découvrit Erika, gisant sur le sol. Ses bras étaient couverts de sang. Tout tendait à penser que la jeune femme venait de s'ouvrir les veines. Il attrapa des serviettes et fit pression sur les plaids.
Jane répétait sans cesse à sa fille: "Pourquoi, Erika! Reste avec moi, je t'en supplie!"
Il réussi à composer le numéro des urgences sur son mobile. Les secours arrivèrent aussi vite que possible.
Ils prirent Erika en charge. Les médecins eurent toute la peine du monde à écarter Jane de la patiente. Il refusait de la lâcher.
En la transportant dans l'ambulance, un secouriste l'informa, sans détour, de l'état d'Erika: "Votre fille a perdu beaucoup de sang, je ne vais pas vous mentir, elle risque de ne pas s'en sortir. Je suis navré."
Jane monta dans l'ambulance agrippant la main de la jeune fille.
A l'hôpital, les docteurs n'autorisèrent pas le mentaliste à la suivre. Erika fut conduite au bloc.
Patrick entendait parler les infirmiers et les urgentistes: "Cette pauvre fille, elle a pas fait semblant. J'ai déjà vu des tentatives de suicides et elle, elle a tranché assez profondément pour en finir."
Un étrange pressentiment amena Kimball jusqu'à la villa de Jane. L'habitation était ouverte au quatre vents comme si on l'avait quitté précipitamment.
Il entra et en découvrant la marre de sang qui maculait le sol de la salle de bain, Cho en déduit qu'un drame s'était produit.
Aussitôt, il prit son portable et appela le consultant.
Cho: "Jane, ou tu es? Je sors de chez toi. Qu'est-ce qui s'est passé?"
Jane, la voix remplie de larmes: "Erika, elle est à l'hôpital, ils savent pas si elle va s'en tirer."
Cho: "J'arrive."
Jane: "Elle a voulu se tuer, Cho, elle voulait mourir."
Cho: "Je suis sûr que ça va aller."
Il raccrocha, prévint l'équipe et fonça auprès de son ami.
Le chirurgien apporta des nouvelles au consultant: "Vous êtes le père d'Erika Meyer."
Jane fit oui de la tête.
Le Dr: "Nous sommes parvenu à stopper l'hémorragie, mais difficilement. Votre fille s'est entaillée jusqu'à l'artère du bras droit qui a été sectionnée."
Jane: "Elle est sorti d'affaire, n'est-ce pas docteur."
Le dr, avec un visage grave: "Asseyez-vous Mr Jane."
Jane: "Non, répondez-moi!"
Le dr: "Votre fille a perdu énormément de sang en peu de temps, ce qui l'a rendu très faible. On a du la placer sous respirateur, elle n'a pas la force de respirer seule."
Jane était effondrée, il savait ce que le chirurgien s'apprêtait à lui annoncer.
Le dr: "Je sais que c'est dur à entendre mais on est pas sûr d'arriver à la sauver.Tout dépend de sa volonté à vivre, mais dans ce type de cas le patient en est souvent dépourvu. Vous devriez vous préparer à cette éventualité. Je suis désolé."
Cho arriva dans la salle d'attente ds soins intensifs. Il rejoignit son ami, prostré, le regard dans le vide, rougi par les larmes. Il s'assis près de lui.
Cho: "Jane que disent les médecins?"
Jane: "Ils ont peu d'espoir qu'elle survive. Cho, je viens à peine de retrouver ma fille et je dois envisager de l'enterrer bientôt."
Cho: "Elle est toujours avec nous, il y a encore de l'espoir, tu dois t'y accrocher."
Jane: "C'est ma faute Cho! J'aurais du savoir que ça n'allait pas quand je l'ai ramenée. Elle a tenu des propos alarmants et je n'ai rien vu venir. Je suis son père j'aurais du m'en apercevoir."
Cho: "Tu n'es pas le seul à blâmer tu sais. Cet après midi, quand j'étais avec elle, son comportement était différent comme si elle n'était pas elle-même. Je m'en veux, j'aurais du t'en parler à ce moment-là."
Une infirmière s'avança vers le père malheureux: "Mr Jane, tenez, l'infirmière de bloc m'a remis les bijoux de votre fille."
Le mentaliste récupéra une chaîne où était accroché l'alliance de sa femme.
Jane était émus qu'Erika ait éprouvé le besoin de posséder un objet à lui.
Invité- Invité
Re: Le passé en pleine figure ^
C'est à dire que j'aime bien les fins tristes, mais pas toujours. On verra!
En tout cas merci de lire ma fic, ça me fait plaisir!!
La suite!
Chapitre 27
Le médecin revint leur annoncer que la patiente était installée et que son père pouvait la voir.
Jane: "On peut la voir tous les deux, Cho est presque de la famille."
Le docteur fit une exception.
Dans la chambre, Jane avait du mal à retenir son émotion. Voir sa fille qui était si pleine d'énergie, étendue là, inerte, reliée à ces machines qui l'aidaient à respirer, c'était un spectacle insupportable pour lui. Son ami lui aussi très ému préféra le laisser seul avec sa fille.
Un fax arriva au secrétariat de l'établissement, à l'attention de Patrick Jane. Cho le réceptionna pour ne pas déranger le consultant. Un autre message de John le Rouge: "Une autre enfant emportée par la mort par votre faute, Mr Jane. Je ne peux que déplorer ne pas l'avoir tuée de mes mains. Ce sera pour le prochain."
Les heures passaient et l'état de la jeune femme ne s'améliorait guère. Elle était toujours inconsciente. Au vu de l'état de désespoir du mentaliste, Cho ne dit pas un mot à propos du fax.
Cho: "Jane, rentre chez toi, tu es crevé. Je reste ici, t'inquiète pas, je veille sur elle."
Jane frottant son visage: "D'accord, mais si il y a le moindre changement, appelle-moi immédiatement."
Il embrassa sa fille sur le front et lui rattacha la chaîne autour du coup. Avant de la quitter, il lui caressa les cheveux en murmurant: "Je t'aime ma petite fille, tiens le coup, ne m'abandonne pas."
L'agent pris la place de son ami, près du lit.
La nuit était tombée sur Sacramento.
Cho s'endormis en tenant la main d'Erika dans la sienne, jusqu'au lendemain.
Le mentaliste fit une brève apparition au CBI, qui permit à ses collègues de prendre de ses nouvelles.
Térésa l'invita dans son bureau, elle voulu le prendre dans ses bras mais essuya un refus.
Jane: "Excuse-moi, mais je ne sais plus où j'en suis." Il jouait nerveusement avec son alliance. Térésa remarqua aussitôt le retour de cette bague à son doigt. Son coeur se serra, à l'idée que son fiancé ait fait marche arrière en ce qui concernait leur projet de mariage. Il était évident que Patrick se raccrochait à son passé, à nouveau, comme pour échapper à un présent trop dur à supporter.
Térésa: "Tu retournes auprès d'elle?"
Jane: "Je ne peux rien faire d'autre. Je serais incapable de me concentrer sur autre chose. Pas tant que ma fille ne sera pas hors de danger."
Térésa se montra compréhensive et s'approcha pour l'embrasser mais Jane recula, lui refusant ce geste de tendresse. Lisbon avait le coeur brisé par l'attitude cruelle du consultant. Lui n'avait pas conscience de la torture psychologique qu'il infligeait involontairement à celle qui l'aimait.
De retour à l'hôpital, il demeura au chevet de sa fille. Cho et lui se relayaient jour et nuit, scrutant la plus infime amélioration.
Un mois s'était écoulé lorsqu'une nuit, le signe tant espéré se produisit. Cho se trouvait juste à côté d'elle quand Erika sembla s'étouffer. Immédiatement il alerta le docteur qui lui fit quitter la pièce. Un moment plus tard, l'équipe médicale ressorti avec l'équipement respiratoire auquel la jeune femme était reliée depuis des semaines. L'agent imagina que tout été fini.
Cho: "Dr, est-ce qu'elle est...?" Il ne pouvait pas finir sa phrase, trop bouleversé.
Le Dr: "Elle a rejeté le respirateur artifciel. Ca signifie qu'elle respire par elle-même."
Cho: "Alors elle est sauvée Dr?"
Le Dr: "Son état reste préoccupant, elle est toujours dans le coma. Mais c'est encourageant."
L'asiatique s'empressa d'annonces la bonne nouvelle au mentaliste, avant de rejoindre Erika.
A son grand soulagement, dès qu'il eut passé la porte, la fille de Jane avait ouvert les yeux, sortant de son état végétatif. Il se précipita près d'elle.
Cho: "Je vais chercher le dr."
Elle n'arrivait pas à parler, seulement à chuchoter, donc Kimball se rapprocha.
Erika: "Non, reste ici."
Cho: "Chut, n'essaie pas de parler, je ne bouge pas d'ici. Si tu savais depuis combien de temps j'espère revoir ces magnifiques yeux bleus."
L'émotion se lisait dans le regard du jeune homme, malgré son application à ne rien montrer.
Erika: "Où est mon père?"
Cho: "Il ne va pas tarder, ne t'inquiète pas."
Jane était sur le chemin, il avait retrouvé son superbe sourire, fou de joie pour sa fille.
Erika se rendit compte qu'on l'avait entravé: "Pourquoi je suis attachée, c'est quoi tout ça?"
Cho: "C'est la procédure dans ce genre de cas."
Erika: "Soit plus précis."
Cho: "Tu ne te rappelles pas. Tu as voulu te suicider."
Erika: "Quoi!"
Le moniteur cardiaque s'affola et déclencha une alarme qui provoqua l'arrivée d'une infirmière. Elle injecta un calmant dans la perfusion.
L'infirmière: "Je suis obligée de vous demander de sortir Mr. Melle Meyer doit éviter de s'énerver, ce n'est pas bon pour elle."
Kimball ne discuta pas ces ordres et laissa Erika à ses soins.
Lorsqu'il pu reprendre sa place, à son chevet, il évita soigneusement le sujet de son supposé suicide, mais c'est elle qui le remit sur le tapis.
Erika: "Je n'ai jamais voulu mourir Kimball. Malgré ce que tout le monde croit, je tiens trop à la vie, à mon père et... Bref, je ne me suis pas fait ça toute seule."
Cho: "Moi aussi je tiens à toi. Tu dois te reposer, on en reparlera plus tard."
Erika: "Non, laisse-moi finir. Il était là."
Cho: "John le Rouge?"
Erika: "Il m'attendait. Il n'a pas signé son crime pour que tout le monde croit au suicide. Et ça a marché."
Cho: "Je savais que tu n'aurais pas fait ça, pas à Jane."
Erika devint livide: "Je ne sens pas bien, j'ai la tête qui tourne."*
Elle s'évanouie sans raison apparente.
Cho se rua dans le couloir pour appeler à l'aide.
Pendant ce temps, Jane qui n'était plus qu'à quelques kilomètres de sa fille, s'aperçut qu'un véhicule le talonnait. La voiture se rapprochait dangereusement jusqu'à percuter la DS qui quitta la route pour s'écraser contre un arbre.
En tout cas merci de lire ma fic, ça me fait plaisir!!
La suite!
Chapitre 27
Le médecin revint leur annoncer que la patiente était installée et que son père pouvait la voir.
Jane: "On peut la voir tous les deux, Cho est presque de la famille."
Le docteur fit une exception.
Dans la chambre, Jane avait du mal à retenir son émotion. Voir sa fille qui était si pleine d'énergie, étendue là, inerte, reliée à ces machines qui l'aidaient à respirer, c'était un spectacle insupportable pour lui. Son ami lui aussi très ému préféra le laisser seul avec sa fille.
Un fax arriva au secrétariat de l'établissement, à l'attention de Patrick Jane. Cho le réceptionna pour ne pas déranger le consultant. Un autre message de John le Rouge: "Une autre enfant emportée par la mort par votre faute, Mr Jane. Je ne peux que déplorer ne pas l'avoir tuée de mes mains. Ce sera pour le prochain."
Les heures passaient et l'état de la jeune femme ne s'améliorait guère. Elle était toujours inconsciente. Au vu de l'état de désespoir du mentaliste, Cho ne dit pas un mot à propos du fax.
Cho: "Jane, rentre chez toi, tu es crevé. Je reste ici, t'inquiète pas, je veille sur elle."
Jane frottant son visage: "D'accord, mais si il y a le moindre changement, appelle-moi immédiatement."
Il embrassa sa fille sur le front et lui rattacha la chaîne autour du coup. Avant de la quitter, il lui caressa les cheveux en murmurant: "Je t'aime ma petite fille, tiens le coup, ne m'abandonne pas."
L'agent pris la place de son ami, près du lit.
La nuit était tombée sur Sacramento.
Cho s'endormis en tenant la main d'Erika dans la sienne, jusqu'au lendemain.
Le mentaliste fit une brève apparition au CBI, qui permit à ses collègues de prendre de ses nouvelles.
Térésa l'invita dans son bureau, elle voulu le prendre dans ses bras mais essuya un refus.
Jane: "Excuse-moi, mais je ne sais plus où j'en suis." Il jouait nerveusement avec son alliance. Térésa remarqua aussitôt le retour de cette bague à son doigt. Son coeur se serra, à l'idée que son fiancé ait fait marche arrière en ce qui concernait leur projet de mariage. Il était évident que Patrick se raccrochait à son passé, à nouveau, comme pour échapper à un présent trop dur à supporter.
Térésa: "Tu retournes auprès d'elle?"
Jane: "Je ne peux rien faire d'autre. Je serais incapable de me concentrer sur autre chose. Pas tant que ma fille ne sera pas hors de danger."
Térésa se montra compréhensive et s'approcha pour l'embrasser mais Jane recula, lui refusant ce geste de tendresse. Lisbon avait le coeur brisé par l'attitude cruelle du consultant. Lui n'avait pas conscience de la torture psychologique qu'il infligeait involontairement à celle qui l'aimait.
De retour à l'hôpital, il demeura au chevet de sa fille. Cho et lui se relayaient jour et nuit, scrutant la plus infime amélioration.
Un mois s'était écoulé lorsqu'une nuit, le signe tant espéré se produisit. Cho se trouvait juste à côté d'elle quand Erika sembla s'étouffer. Immédiatement il alerta le docteur qui lui fit quitter la pièce. Un moment plus tard, l'équipe médicale ressorti avec l'équipement respiratoire auquel la jeune femme était reliée depuis des semaines. L'agent imagina que tout été fini.
Cho: "Dr, est-ce qu'elle est...?" Il ne pouvait pas finir sa phrase, trop bouleversé.
Le Dr: "Elle a rejeté le respirateur artifciel. Ca signifie qu'elle respire par elle-même."
Cho: "Alors elle est sauvée Dr?"
Le Dr: "Son état reste préoccupant, elle est toujours dans le coma. Mais c'est encourageant."
L'asiatique s'empressa d'annonces la bonne nouvelle au mentaliste, avant de rejoindre Erika.
A son grand soulagement, dès qu'il eut passé la porte, la fille de Jane avait ouvert les yeux, sortant de son état végétatif. Il se précipita près d'elle.
Cho: "Je vais chercher le dr."
Elle n'arrivait pas à parler, seulement à chuchoter, donc Kimball se rapprocha.
Erika: "Non, reste ici."
Cho: "Chut, n'essaie pas de parler, je ne bouge pas d'ici. Si tu savais depuis combien de temps j'espère revoir ces magnifiques yeux bleus."
L'émotion se lisait dans le regard du jeune homme, malgré son application à ne rien montrer.
Erika: "Où est mon père?"
Cho: "Il ne va pas tarder, ne t'inquiète pas."
Jane était sur le chemin, il avait retrouvé son superbe sourire, fou de joie pour sa fille.
Erika se rendit compte qu'on l'avait entravé: "Pourquoi je suis attachée, c'est quoi tout ça?"
Cho: "C'est la procédure dans ce genre de cas."
Erika: "Soit plus précis."
Cho: "Tu ne te rappelles pas. Tu as voulu te suicider."
Erika: "Quoi!"
Le moniteur cardiaque s'affola et déclencha une alarme qui provoqua l'arrivée d'une infirmière. Elle injecta un calmant dans la perfusion.
L'infirmière: "Je suis obligée de vous demander de sortir Mr. Melle Meyer doit éviter de s'énerver, ce n'est pas bon pour elle."
Kimball ne discuta pas ces ordres et laissa Erika à ses soins.
Lorsqu'il pu reprendre sa place, à son chevet, il évita soigneusement le sujet de son supposé suicide, mais c'est elle qui le remit sur le tapis.
Erika: "Je n'ai jamais voulu mourir Kimball. Malgré ce que tout le monde croit, je tiens trop à la vie, à mon père et... Bref, je ne me suis pas fait ça toute seule."
Cho: "Moi aussi je tiens à toi. Tu dois te reposer, on en reparlera plus tard."
Erika: "Non, laisse-moi finir. Il était là."
Cho: "John le Rouge?"
Erika: "Il m'attendait. Il n'a pas signé son crime pour que tout le monde croit au suicide. Et ça a marché."
Cho: "Je savais que tu n'aurais pas fait ça, pas à Jane."
Erika devint livide: "Je ne sens pas bien, j'ai la tête qui tourne."*
Elle s'évanouie sans raison apparente.
Cho se rua dans le couloir pour appeler à l'aide.
Pendant ce temps, Jane qui n'était plus qu'à quelques kilomètres de sa fille, s'aperçut qu'un véhicule le talonnait. La voiture se rapprochait dangereusement jusqu'à percuter la DS qui quitta la route pour s'écraser contre un arbre.
Invité- Invité
Re: Le passé en pleine figure ^
je crois que toi aussi u deviens une grande sadique tu coupe vraiment pas au bon moment, mais j'adore
pauvre Erika, elle est vraiment maudite cette fille, mais Jane me donne envie de lui foutre des baffes ok il est triste pour sa fille et je le comprends mais Lisbon y est pour rien, elle ne mérite pas ce qu'il fait
pauvre Erika, elle est vraiment maudite cette fille, mais Jane me donne envie de lui foutre des baffes ok il est triste pour sa fille et je le comprends mais Lisbon y est pour rien, elle ne mérite pas ce qu'il fait
Sweetylove30- Red John
- Personnage préféré : lisbon, jane
Loisirs : lecture, ecriture
Localisation : devant mon ordi avec Patrick Jane dans mes bras
Re: Le passé en pleine figure ^
C'est terrible ce qui arrive à Jane!
J'aime beaucoup ta fic. J'ai hâte de lire la suite...
J'aime beaucoup ta fic. J'ai hâte de lire la suite...
Re: Le passé en pleine figure ^
Merci encore! J'espère que la suite va vous plaire!!!!
Chapitre 28
Le CBI reçut un appel d'urgence de la police locale les informant qu'une DS avait fait une sortie de route. Son conducteur était blessé mais en vie. Jane souffrait d'une légère commotion cérébrale et de quelques bleus Les secouristes l'avaient hospitalisé pour des examens, par sécurité.
Térésa et Grace s'étaient rendu sur place très vite pour s'assurer que Jane n'avait rien de grave. D'après l'état de sa voiture, bonne pour la casse, il avait eu de la chance.
Dans l'autre aile de l'hôpital, les médecins s'affairaient autour d'Erika, dont l'état venait de s'aggraver. Ils ne pouvaient plus rien pour elle. Le médecin arriva dans le couloir, avec une mine des plus sérieuse.
Cho: "Qu'est-ce qui c'est passé? On parlait et tout d'un coup, elle a eu un malaise."
Le Dr: "Asseyez-vous agent Cho. Votre amie fait une hémorragie interne."
Cho: "Mais elle va vivre, hein Dr! C'est pas grave."
Le Dr baissa la tête: "Je suis navré, elle est trop faible."
Cho dévasté par cette annonce: "Mais elle allait bien tout à l'heure, je ne comprend pas, c'est pas possible."
Le Dr: "Je sais que c'est dur mais, elle n'en a plus pour longtemps. Si vous voulez lui faire vos adieux, elle est consciente."
Après une grande inspiration, ravalant ses larmes, Kimball poussa la porte.
Erika: "Mon père est là?"
Cho essayait de cacher sa peine derrière un sourire: "Pas encore, mais je suis sûr qu'il sera bientôt là."
Erika: "Qu'est-ce qui ne va pas?"
Cho: "Rien du tout. Erika, tu sais quoi, quand tu sortiras d'ici, on ira dîner, rien que toi et moi, en tête à tête."
Erika: "Ne te fatigues pas Kimball! Le Dr m'a tout dit. Je sais que suis fichue. Alors écoute-moi. Si mon père n'arrive pas à temps, dis-lui que je compte sur lui pour faire la peau à John le Rouge. Et surtout dis-lui que je l'aime et qu'il doit continuer à vivre. En ce qui te concerne, je ne regrette rien de ce qui s'est passé entre nous. J'aurais juste aimé avoir plus de temps pour mieux te connaître. Ce sera pour une autre vie."
L'agent se pencha vers elle pour l'embrasser une toute dernière fois en murmurant: "Tu vas me manquer."
La porte s'ouvrit d'un coup, Jane, le visage tuméfié se rua près de sa fille, prévenu par le médecin.
Jane en pleurs pris ses mains (détachées par Cho): "Erika, ma chérie, dis-moi que c'est pas vrai, c'est une erreur!"
Erika, les yeux cernés, s'affaiblissant de minutes en minutes: "Ne pleure pas, ça ne changera rien. N'oublie pas, John le Rouge est un flic, il sait tout ce que cous faîtes. Tue-le pour moi et garde un oeil sur Cho. Je... je sens qu'il sera le prochain. Pardonne-moi de n'avoir pas été à la hauteur en tant... que ta fille. Je t'aime papa."
Elle rendit son dernier souffle dans les bras de Jane qui la serrait de toutes ses forces, ses derniers mots résonnaient sans cesse dans sa tête.
Cho, quand à lui, avait quitté la pièce pour fondre en larmes loin des regards.
Le consultant demeura dans la chambre jusqu'au lever du jour, ne pouvant se résoudre à abandonner pour toujours sa seule famille. Personne n'osa le déranger, pas même Lisbon, qui ne pouvait pas imaginer la douleur insoutenable que ressentait Jane.
Au CBI, les agents avaient peur que Jane ne sombre dans la folie, après un tel choc, comme il l'avait fait fait après le décès de sa famille.
Van Pelt: "Quelqu'un devrait lui parler. Ca fait une heure qu'il n'a pas bougé de là-bas."
Lisbon: "Il ne vaut mieux pas. Jane a subit un traumatisme, il a besoin de rester seul. Quand il se sentira prêt, il reviendra."
Van Pelt: J'espère qu'il parviendra à surmonter ce drame. Je me sens triste pour lui. Même si je connaissais peu Erika, elle était sympa et elle aimait son père, ça ne fait aucun doute."
Rigsby: "Regarde Cho, il n'a pas l'air bien plus en forme que Jane."
En effet, l'asiatique, lui aussi marqué par cet évènement malheureux, s'était plongé dans la paperasse pour s'occuper l'esprit et tenter d'effacer ces souvenirs douloureux.
A l'hôpital, les légistes emportèrent le corps de la défunte sous les yeux de son père, pour pratiquer une autopsie. Le décès soudain d'Erika paraissant suspect au chirurgien qui l'avait opéré, celui-ci avait ordonné un examen du corps, afin d'en déterminer les causes. Les résultats révélèrent qu'elle avait été victime d'un empoisonnement au cyanure, par injection, ce qui avait provoqué une hémorragie massive aboutissant à la mort. C'était bel et bien un meurtre. L'identité du commanditaire ne faisait aucun doute, c'était signé John le Rouge.
Jane, dans une rage folle, se jura de lui faire payer pour toutes ses souffrances.
Lorsqu'il eut retrouver un calme relatif, il retourna à la villa. Là, il ressentit le vide laissé par l'absence de sa fille, il se retrouvait à nouveau seul dans cette grande maison. Le mentaliste s'enferma dans sa chambre, ne sachant plus quoi faire. Il était déboussolé, avec l'impression de tomber dans un gouffre sans fond.
Alors que Jane s'enfonçait lentement dans une inévitable dépression, au CBI, ses collègues s'évertuaient à continuer leur travail du mieux possible, étant donné les circonstances. A la fin de la journée, chacun se préparait à rentrer.
Rigsby s'adressa à son ami: "On va prendre un verre, Grace et moi, tu viens avec nous?"
Cho: "Non, je vais rester encore, j'ai des rapports à terminer."
Il n'avait pas la tête à sortir et retardait le plus possible le moment de rejoindre son logement. Kimball redoutait que des souvenirs d'Erika ne refasse surface là-bas.
Vers 3h du matin, il se décida à quitter son poste, à reculons. Le parking était désert, silencieux, presque inquiétant. Cho introduisit la clé dans la serrure de sa voiture. Se sentant observé, il empoigna son arme d'une main et se retiurna. Faisant quelques pas, il s'assura que personne ne se trouvait dans le parking. Son esprit et la fatigue lui jouaient probablement des tours. Il monta dans son véhicule, déposa l'arme dans la boîte à gants. Il allait démarrer quand une voix venant du siège arrière lui dit: "Bonsoir agent Cho."
Cho: "John le rouge?"
JLR: "Les présentations sont faîtes. Votre petite amie vous manque. Vous allez bientôt la rejoindre. Dîtes à Erika Jane que je la salue bien."
Un bruit de tissus déchiré résonna et du sang s'écoula de la bouche de l'agent, dans un gémissement sourd. Le psychopathe l'avait poignardé à travers le siège. Lorsqu'il retira la lame, Cho s'avachi sur le volant.
Chapitre 28
Le CBI reçut un appel d'urgence de la police locale les informant qu'une DS avait fait une sortie de route. Son conducteur était blessé mais en vie. Jane souffrait d'une légère commotion cérébrale et de quelques bleus Les secouristes l'avaient hospitalisé pour des examens, par sécurité.
Térésa et Grace s'étaient rendu sur place très vite pour s'assurer que Jane n'avait rien de grave. D'après l'état de sa voiture, bonne pour la casse, il avait eu de la chance.
Dans l'autre aile de l'hôpital, les médecins s'affairaient autour d'Erika, dont l'état venait de s'aggraver. Ils ne pouvaient plus rien pour elle. Le médecin arriva dans le couloir, avec une mine des plus sérieuse.
Cho: "Qu'est-ce qui c'est passé? On parlait et tout d'un coup, elle a eu un malaise."
Le Dr: "Asseyez-vous agent Cho. Votre amie fait une hémorragie interne."
Cho: "Mais elle va vivre, hein Dr! C'est pas grave."
Le Dr baissa la tête: "Je suis navré, elle est trop faible."
Cho dévasté par cette annonce: "Mais elle allait bien tout à l'heure, je ne comprend pas, c'est pas possible."
Le Dr: "Je sais que c'est dur mais, elle n'en a plus pour longtemps. Si vous voulez lui faire vos adieux, elle est consciente."
Après une grande inspiration, ravalant ses larmes, Kimball poussa la porte.
Erika: "Mon père est là?"
Cho essayait de cacher sa peine derrière un sourire: "Pas encore, mais je suis sûr qu'il sera bientôt là."
Erika: "Qu'est-ce qui ne va pas?"
Cho: "Rien du tout. Erika, tu sais quoi, quand tu sortiras d'ici, on ira dîner, rien que toi et moi, en tête à tête."
Erika: "Ne te fatigues pas Kimball! Le Dr m'a tout dit. Je sais que suis fichue. Alors écoute-moi. Si mon père n'arrive pas à temps, dis-lui que je compte sur lui pour faire la peau à John le Rouge. Et surtout dis-lui que je l'aime et qu'il doit continuer à vivre. En ce qui te concerne, je ne regrette rien de ce qui s'est passé entre nous. J'aurais juste aimé avoir plus de temps pour mieux te connaître. Ce sera pour une autre vie."
L'agent se pencha vers elle pour l'embrasser une toute dernière fois en murmurant: "Tu vas me manquer."
La porte s'ouvrit d'un coup, Jane, le visage tuméfié se rua près de sa fille, prévenu par le médecin.
Jane en pleurs pris ses mains (détachées par Cho): "Erika, ma chérie, dis-moi que c'est pas vrai, c'est une erreur!"
Erika, les yeux cernés, s'affaiblissant de minutes en minutes: "Ne pleure pas, ça ne changera rien. N'oublie pas, John le Rouge est un flic, il sait tout ce que cous faîtes. Tue-le pour moi et garde un oeil sur Cho. Je... je sens qu'il sera le prochain. Pardonne-moi de n'avoir pas été à la hauteur en tant... que ta fille. Je t'aime papa."
Elle rendit son dernier souffle dans les bras de Jane qui la serrait de toutes ses forces, ses derniers mots résonnaient sans cesse dans sa tête.
Cho, quand à lui, avait quitté la pièce pour fondre en larmes loin des regards.
Le consultant demeura dans la chambre jusqu'au lever du jour, ne pouvant se résoudre à abandonner pour toujours sa seule famille. Personne n'osa le déranger, pas même Lisbon, qui ne pouvait pas imaginer la douleur insoutenable que ressentait Jane.
Au CBI, les agents avaient peur que Jane ne sombre dans la folie, après un tel choc, comme il l'avait fait fait après le décès de sa famille.
Van Pelt: "Quelqu'un devrait lui parler. Ca fait une heure qu'il n'a pas bougé de là-bas."
Lisbon: "Il ne vaut mieux pas. Jane a subit un traumatisme, il a besoin de rester seul. Quand il se sentira prêt, il reviendra."
Van Pelt: J'espère qu'il parviendra à surmonter ce drame. Je me sens triste pour lui. Même si je connaissais peu Erika, elle était sympa et elle aimait son père, ça ne fait aucun doute."
Rigsby: "Regarde Cho, il n'a pas l'air bien plus en forme que Jane."
En effet, l'asiatique, lui aussi marqué par cet évènement malheureux, s'était plongé dans la paperasse pour s'occuper l'esprit et tenter d'effacer ces souvenirs douloureux.
A l'hôpital, les légistes emportèrent le corps de la défunte sous les yeux de son père, pour pratiquer une autopsie. Le décès soudain d'Erika paraissant suspect au chirurgien qui l'avait opéré, celui-ci avait ordonné un examen du corps, afin d'en déterminer les causes. Les résultats révélèrent qu'elle avait été victime d'un empoisonnement au cyanure, par injection, ce qui avait provoqué une hémorragie massive aboutissant à la mort. C'était bel et bien un meurtre. L'identité du commanditaire ne faisait aucun doute, c'était signé John le Rouge.
Jane, dans une rage folle, se jura de lui faire payer pour toutes ses souffrances.
Lorsqu'il eut retrouver un calme relatif, il retourna à la villa. Là, il ressentit le vide laissé par l'absence de sa fille, il se retrouvait à nouveau seul dans cette grande maison. Le mentaliste s'enferma dans sa chambre, ne sachant plus quoi faire. Il était déboussolé, avec l'impression de tomber dans un gouffre sans fond.
Alors que Jane s'enfonçait lentement dans une inévitable dépression, au CBI, ses collègues s'évertuaient à continuer leur travail du mieux possible, étant donné les circonstances. A la fin de la journée, chacun se préparait à rentrer.
Rigsby s'adressa à son ami: "On va prendre un verre, Grace et moi, tu viens avec nous?"
Cho: "Non, je vais rester encore, j'ai des rapports à terminer."
Il n'avait pas la tête à sortir et retardait le plus possible le moment de rejoindre son logement. Kimball redoutait que des souvenirs d'Erika ne refasse surface là-bas.
Vers 3h du matin, il se décida à quitter son poste, à reculons. Le parking était désert, silencieux, presque inquiétant. Cho introduisit la clé dans la serrure de sa voiture. Se sentant observé, il empoigna son arme d'une main et se retiurna. Faisant quelques pas, il s'assura que personne ne se trouvait dans le parking. Son esprit et la fatigue lui jouaient probablement des tours. Il monta dans son véhicule, déposa l'arme dans la boîte à gants. Il allait démarrer quand une voix venant du siège arrière lui dit: "Bonsoir agent Cho."
Cho: "John le rouge?"
JLR: "Les présentations sont faîtes. Votre petite amie vous manque. Vous allez bientôt la rejoindre. Dîtes à Erika Jane que je la salue bien."
Un bruit de tissus déchiré résonna et du sang s'écoula de la bouche de l'agent, dans un gémissement sourd. Le psychopathe l'avait poignardé à travers le siège. Lorsqu'il retira la lame, Cho s'avachi sur le volant.
Invité- Invité
Re: Le passé en pleine figure ^
t'as pas osé faire ça???????
mais c'est horrible, apeès Erika c'est au tour de Cho, fais attention à tes fesses toi
mais c'est horrible, apeès Erika c'est au tour de Cho, fais attention à tes fesses toi
Sweetylove30- Red John
- Personnage préféré : lisbon, jane
Loisirs : lecture, ecriture
Localisation : devant mon ordi avec Patrick Jane dans mes bras
Re: Le passé en pleine figure ^
Alors là je crois qu'il faut que je vous prévienne, si vous m'avez trouvé trop cruelle là, vous avez rien vu!
Moi non plus je voulais pas le tuer au départ, je l'aime bien le p'tit Cho! Mais pour les besoins de l'histoire je peux pas faire autrement!
Promis dans ma prochaine fic je serais beaucoup plus soft!
Voilà déjà le dernier chapitre!
Chapitre 29
Ce n'est qu'au matin, que le corps fut découvert par le service d'entretien de l'immeuble. Un smiley était dessiné sur la portière.
Tous les services de police se mirent en alerte. La télévision diffusait un bulletin spécial, informant la population Californienne qu'un agent du CBI avait été victime du tueur en série.
Hightower réunis l'équipe de Lisbon dans son bureau. Ils étaient tous malades de chagrin et de colère après la perte tragique de leur camarade. En particulier Jane, pourtant prévenu par sa fille qu'un tel drame était sur le point de se produire.
Hightower: "Je sais que la mort de l'agent Cho est une tragédie pour tout le monde ici et particulièrement pour vous. Je suis consciente qu Kimball était plus qu'un simple collègue. C'est pour cela que j'ai décidé de confier le dossier au FBI."
Lisbon: "Mais madame, nous sommes tout à fait capable de gérer ce dossier. Vous ne pouvez pas nous mettre à l'écart."
Hightower: "Ma décision est irrévocable agent Lisbon. Vous êtes trop impliqués et après ce qui s'est passé avec Melle Meyer, je préfère ne pas vous laisser cette responsabilité."
Jane se leva, furieux: "John le Rouge m'a arraché ceux à qui je tiens le plus au monde, vous ne pouvez pas me l'enlever, c'est tout ce qui me reste."
Hightower: "C'est exactement pour éviter ce genre de réaction que je suis obligée d'agir comme ça. Je ne veux pas que ça finisse en expédition punitive uniquement pour satisfaire une vengeance personnelle."
Jane: "Vous êtes une idiote!"
Hightower: "Vous êtes en deuil donc je ne vous en tiendrais pas rigueur. Mais puisque vous ne me laissez pas d'autre choix, vous êtes tous mis à pied, avec effet immédiat. Remettez-moi vos armes et vos badges, sans discussion."
Lisbon, Van Pelt et Rigsby obéirent aux ordres à contre coeur et Jane rendit sa carte de consultant.
L'équipe ne comptait pas pour autant cesser leurs investigations, même s'ils mettaient leur carrière en danger. Plus rien n'avait d'importance, seule la vengeance comptait, y compris pour Lisbon qui avait changé d'avis à ce sujet.
L'appartement de Térésa fit office de QG.
Le petit groupe, plus motivé que jamais, rassemblait les pièces du dossier à leur dispositions.
Jane: "Avant de... enfin, Erika m'a dit que John le Rouge est un flic."
Prononcer le prénom de sa fille sans pleurer était difficile pour le consultant.
Van Pelt: "Ca explique pourquoi il a toujours de l'avance sur nous."
Jane: "Ca ne nous avance pas à grand chose tout ça. On a besoin d'une description, d'un témoin."
Il enfila sa veste et sortit sans un mot.
Rigsby: "Jane, tu vas où?"
Lisbon: "Il va voir Kristina Frye."
Lisbon avait vu juste, le mentaliste voulait tenter de la sortir de son mutisme afin qu'elle lui révèle l'identité de John le Rouge.
Au service psychiatrique, le ci=onsultant prétexta une urgence pour avoir le droit de s'entretenir avec Melle Frye.
Jane: "Kristina, c'est Patrick."
Kristina: "Patrick, je suis peinée pour votre fille. Erika ne vous en veut pas, elle veut que vous le sachiez."
Jane, impatient: "Je ne suis pas venu pour parler avec les morts. J'ai besoin de votre aide pour retrouver John le Rouge."
Kristina persistait dans son délire: "Erika était une si gentille fille, elle prenait soin de moi, elle m'a aidé à me tranformer."
Jane: "Kristina, dîtes-moi qui est John le Rouge, il a tué Erika et mon meilleur ami. Je dois l'empêcher de continuer."
Kristina se mit à ricaner: "Patrick, vous devez comprendre. John le Rouge est un prophète qui a un message à délivrer, il veut rendre le monde meilleur, votre monde. En vous retirant tous ceux qui vous sont chers. Afin de vous élever à un niveau supérieur de conscience. Erika ne l'avait pas comprit. Mais il lui a permi de s'élever malgré tout. John est un homme bon, il lui a pardonné."
Jane: "Pardonné, comme il avait pardonné à ces autres victimes, à ma famille qu'il a massacrée. Vous êtes cinglée Kristina."
Voyant qu'il n'obtiendrait rien de Melle Frye, il retourna chez Lisbon. Mais le spectacle qui l'attendait allait être horrible pour lui.
Pendant son absence, John le Rouge en avait profité pour rendre une visite aux amis de Patrick.Lorsque Jane ouvrit la porte, le smiley lui creva les yeux, laissant présager un destin bien sombre à l'équipe.
C'était pire que les autres crimes du sérial killer. Le séjour s'était changé en sépulture. Les corps de Van Pelt et Rigsby étaient étendus sur le sofa, abattus de eux balles chacun, mais pas trace de Térésa. Il se rendit dans la chambre, suivant une trainée de sang. C'est là qu'il découvrit sa fiancée sur le lit, dans la même position que sa femme des années avant, mais elle n'était pas seule. A côté d'elle, gisait le cadavre de sa fille Erika. Un complice, légiste qui assistait à son autopsie, avait volé le corps de la jeune fille pour préparer ce scénario macabre.
Jane ne supporta pas le choc violent qui le coupa instantanément de la réalité. La police, prévenue par un appel anonyme, débarqua chez l'agent Lisbon pour découvrir le massacre. Hightower trouva Jane, accroupi dans un coin, sans réaction.
Hightower: "Patrick, Patrick, vous m'entendez!"
Le consultant la fixa avec un rictus. Il avait sombré dans la folie. Tout à coup, il revint à la réalité l'espace d'un instant et se mit à pleurer. Madeleine le pris dans ses bras pour l'apaiser. Mais ça ne dura pas, il se mura aussitôt dans le silence.
S'éloignant de lui, elle passa un appel sur son mobile: "Bon travail, Jane est hors jeu à présent."
Patrick fut placé en institut psychiatrique. Totalement déconnecté de la réalité, Jane s'était réfugié dans un monde imaginaire où il avait épousé Térésa, Van Pelt et Cho était leurs témoins et Erika sa demoiselle d'honneur. Rigsby ne faisait pas partie du tableau, car il était le seul à avoir survécu. Après des semaines d'hospitalisation, il rendez visite chaque jour à son ami dans l'espoir de le faire réagir. Mais à chaque visite, il repartait déçu. Rigsby finit par donner sa démission au CBI, trop affecté par les récents évènements. Il quitta la Californie.
FIN...
Moi non plus je voulais pas le tuer au départ, je l'aime bien le p'tit Cho! Mais pour les besoins de l'histoire je peux pas faire autrement!
Promis dans ma prochaine fic je serais beaucoup plus soft!
Voilà déjà le dernier chapitre!
Chapitre 29
Ce n'est qu'au matin, que le corps fut découvert par le service d'entretien de l'immeuble. Un smiley était dessiné sur la portière.
Tous les services de police se mirent en alerte. La télévision diffusait un bulletin spécial, informant la population Californienne qu'un agent du CBI avait été victime du tueur en série.
Hightower réunis l'équipe de Lisbon dans son bureau. Ils étaient tous malades de chagrin et de colère après la perte tragique de leur camarade. En particulier Jane, pourtant prévenu par sa fille qu'un tel drame était sur le point de se produire.
Hightower: "Je sais que la mort de l'agent Cho est une tragédie pour tout le monde ici et particulièrement pour vous. Je suis consciente qu Kimball était plus qu'un simple collègue. C'est pour cela que j'ai décidé de confier le dossier au FBI."
Lisbon: "Mais madame, nous sommes tout à fait capable de gérer ce dossier. Vous ne pouvez pas nous mettre à l'écart."
Hightower: "Ma décision est irrévocable agent Lisbon. Vous êtes trop impliqués et après ce qui s'est passé avec Melle Meyer, je préfère ne pas vous laisser cette responsabilité."
Jane se leva, furieux: "John le Rouge m'a arraché ceux à qui je tiens le plus au monde, vous ne pouvez pas me l'enlever, c'est tout ce qui me reste."
Hightower: "C'est exactement pour éviter ce genre de réaction que je suis obligée d'agir comme ça. Je ne veux pas que ça finisse en expédition punitive uniquement pour satisfaire une vengeance personnelle."
Jane: "Vous êtes une idiote!"
Hightower: "Vous êtes en deuil donc je ne vous en tiendrais pas rigueur. Mais puisque vous ne me laissez pas d'autre choix, vous êtes tous mis à pied, avec effet immédiat. Remettez-moi vos armes et vos badges, sans discussion."
Lisbon, Van Pelt et Rigsby obéirent aux ordres à contre coeur et Jane rendit sa carte de consultant.
L'équipe ne comptait pas pour autant cesser leurs investigations, même s'ils mettaient leur carrière en danger. Plus rien n'avait d'importance, seule la vengeance comptait, y compris pour Lisbon qui avait changé d'avis à ce sujet.
L'appartement de Térésa fit office de QG.
Le petit groupe, plus motivé que jamais, rassemblait les pièces du dossier à leur dispositions.
Jane: "Avant de... enfin, Erika m'a dit que John le Rouge est un flic."
Prononcer le prénom de sa fille sans pleurer était difficile pour le consultant.
Van Pelt: "Ca explique pourquoi il a toujours de l'avance sur nous."
Jane: "Ca ne nous avance pas à grand chose tout ça. On a besoin d'une description, d'un témoin."
Il enfila sa veste et sortit sans un mot.
Rigsby: "Jane, tu vas où?"
Lisbon: "Il va voir Kristina Frye."
Lisbon avait vu juste, le mentaliste voulait tenter de la sortir de son mutisme afin qu'elle lui révèle l'identité de John le Rouge.
Au service psychiatrique, le ci=onsultant prétexta une urgence pour avoir le droit de s'entretenir avec Melle Frye.
Jane: "Kristina, c'est Patrick."
Kristina: "Patrick, je suis peinée pour votre fille. Erika ne vous en veut pas, elle veut que vous le sachiez."
Jane, impatient: "Je ne suis pas venu pour parler avec les morts. J'ai besoin de votre aide pour retrouver John le Rouge."
Kristina persistait dans son délire: "Erika était une si gentille fille, elle prenait soin de moi, elle m'a aidé à me tranformer."
Jane: "Kristina, dîtes-moi qui est John le Rouge, il a tué Erika et mon meilleur ami. Je dois l'empêcher de continuer."
Kristina se mit à ricaner: "Patrick, vous devez comprendre. John le Rouge est un prophète qui a un message à délivrer, il veut rendre le monde meilleur, votre monde. En vous retirant tous ceux qui vous sont chers. Afin de vous élever à un niveau supérieur de conscience. Erika ne l'avait pas comprit. Mais il lui a permi de s'élever malgré tout. John est un homme bon, il lui a pardonné."
Jane: "Pardonné, comme il avait pardonné à ces autres victimes, à ma famille qu'il a massacrée. Vous êtes cinglée Kristina."
Voyant qu'il n'obtiendrait rien de Melle Frye, il retourna chez Lisbon. Mais le spectacle qui l'attendait allait être horrible pour lui.
Pendant son absence, John le Rouge en avait profité pour rendre une visite aux amis de Patrick.Lorsque Jane ouvrit la porte, le smiley lui creva les yeux, laissant présager un destin bien sombre à l'équipe.
C'était pire que les autres crimes du sérial killer. Le séjour s'était changé en sépulture. Les corps de Van Pelt et Rigsby étaient étendus sur le sofa, abattus de eux balles chacun, mais pas trace de Térésa. Il se rendit dans la chambre, suivant une trainée de sang. C'est là qu'il découvrit sa fiancée sur le lit, dans la même position que sa femme des années avant, mais elle n'était pas seule. A côté d'elle, gisait le cadavre de sa fille Erika. Un complice, légiste qui assistait à son autopsie, avait volé le corps de la jeune fille pour préparer ce scénario macabre.
Jane ne supporta pas le choc violent qui le coupa instantanément de la réalité. La police, prévenue par un appel anonyme, débarqua chez l'agent Lisbon pour découvrir le massacre. Hightower trouva Jane, accroupi dans un coin, sans réaction.
Hightower: "Patrick, Patrick, vous m'entendez!"
Le consultant la fixa avec un rictus. Il avait sombré dans la folie. Tout à coup, il revint à la réalité l'espace d'un instant et se mit à pleurer. Madeleine le pris dans ses bras pour l'apaiser. Mais ça ne dura pas, il se mura aussitôt dans le silence.
S'éloignant de lui, elle passa un appel sur son mobile: "Bon travail, Jane est hors jeu à présent."
Patrick fut placé en institut psychiatrique. Totalement déconnecté de la réalité, Jane s'était réfugié dans un monde imaginaire où il avait épousé Térésa, Van Pelt et Cho était leurs témoins et Erika sa demoiselle d'honneur. Rigsby ne faisait pas partie du tableau, car il était le seul à avoir survécu. Après des semaines d'hospitalisation, il rendez visite chaque jour à son ami dans l'espoir de le faire réagir. Mais à chaque visite, il repartait déçu. Rigsby finit par donner sa démission au CBI, trop affecté par les récents évènements. Il quitta la Californie.
FIN...
Invité- Invité
Re: Le passé en pleine figure ^
Je suis bouche bée. Tu nous as fais le pire scénario de la série.
Au moins, on sera préparer psychologiquement à cette éventualité.
Au moins, on sera préparer psychologiquement à cette éventualité.
Re: Le passé en pleine figure ^
t fou ou quoi
c'est HOORRIBLE !!!!
j'ai jamais vu pire fin mais bon....très bonne fic quand meme
c'est HOORRIBLE !!!!
j'ai jamais vu pire fin mais bon....très bonne fic quand meme
lulu1844- Distributeur de café
- Personnage préféré : The Team !!
Re: Le passé en pleine figure ^
la prochaine fois que tu me traite de sadique dans un de tes coms, je te rappellerais ta fic non mai ça va pas de tuer tout le monde je suis sous le choc de cette scene mais ta fic était super
Sweetylove30- Red John
- Personnage préféré : lisbon, jane
Loisirs : lecture, ecriture
Localisation : devant mon ordi avec Patrick Jane dans mes bras
Re: Le passé en pleine figure ^
Désolée pour le massacre final, Sweety! Mais j'ai respecté ma sacro sainte règle: On ne touche pas à Patrick Jane!
Bon pour me rattraper, j'ai commencé une autre fic, beaucoup plus calme cette fois.
Enfin j'dis ça j'dis rien, je viens de commencer, ça peut encore tourner au vinaigre. Mais je vais essayer d'être moins violente.
En tout cas un grand MERCI d'avoir lu ma fic!!!!! Ca me fait trop plaisir!!
Si ça te dit, la nouvelle s'appelle: "Un détail oublié"
Merci aussi lulu1844,Elodie14, Love-Story!!!!!
Bon pour me rattraper, j'ai commencé une autre fic, beaucoup plus calme cette fois.
Enfin j'dis ça j'dis rien, je viens de commencer, ça peut encore tourner au vinaigre. Mais je vais essayer d'être moins violente.
En tout cas un grand MERCI d'avoir lu ma fic!!!!! Ca me fait trop plaisir!!
Si ça te dit, la nouvelle s'appelle: "Un détail oublié"
Merci aussi lulu1844,Elodie14, Love-Story!!!!!
Invité- Invité
Page 3 sur 3 • 1, 2, 3
Sujets similaires
» Passé commun ^
» passé trouble ^
» ça passe à la TV !
» Un passé compliqué ^
» Que se serait-il passé si...? ^
» passé trouble ^
» ça passe à la TV !
» Un passé compliqué ^
» Que se serait-il passé si...? ^
Page 3 sur 3
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum