La lettre... (attention spoiler fin de saison 3 !) ^
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La lettre... (attention spoiler fin de saison 3 !) ^
Coucou tous le monde !!!
Alors voilà, après avoir assisté estomaqué à la fin de la saison 3, j'ai imaginé Patrick, seul dans sa cellule et je me suis dit : "tiens et s'il écrivait UNE lettre... à qui ? Lisbon évidemment ! Pourquoi ? Etre honnête pourquoi pas...
Et le reste est venu en une fois !!!! j'ai les didis qui chauffent et j'ai vraiment hâte de lire vos coms !!!!!!!! :-)
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A l'attention de Teresa Lisbon.
Et voilà…j’y suis… Mon ennemi est mort, je l’ai tué… Je suis en prison, et j’attends mon procès. Au mieux la prison à vie m’attend, au pire, le couloir de la mort… Tout cela n’est rien. Je m’en fiche. Je suis en paix avec mon acte, je n’ai ni remord, ni regret avec le fait d’avoir tué un homme. Pourtant mon cœur n’est pas en paix. Tu me manques. Depuis ce jour, tu n’es pas venu me voir, je n’ai eu ni message, ni visite de ta part. Tu m’en veux, je le sais, et pire que tout, tu t’en veux à toi-même de n’avoir pu empêcher cela… J’ai beau me dire que je le savais, que je m’y attendais, que cela n’a pas d’importance, tu me manques. Alors j’ai décidé de t’écrire. Pendant des années, tu as voulu tout savoir, et pendant des années, je n’ai rien voulu te dire. A présent je vais tout te dire, tu ne me pardonneras pas pour autant, je le sais, mais au moins, tu sauras tout de moi, je te le dois…
Pour savoir qui je suis, il faut repartir loin en arrière. Nous nous ressemblons Lisbon, bien plus que tu ne le crois… Mon destin a été scellé de la même manière que le tien à l’âge de 12 ans. Ma mère est morte, sa vie s’est arrêté contre le pare choc d’une voiture… Ce qui s’est passé après est flou, des foyers, des assistantes sociales qui m’expliquaient que j’avais un père, ma rencontre avec cet homme très propre sur lui, habillé d’un beau costume, qui me souriait dans un tribunal, le juge qui me confie à lui… De tout cela je n’en retiens que des bribes… J’étais perdu dans la douleur de la perte de ma mère, et je me fichais bien de l’endroit ou je vivrais après…
Dès que mon père a obtenu ma garde, il a enlevé tout ce qui faisait de lui un homme avenant au tribunal : son beau costume s’est transformé en vêtements sales et froissés, la belle maison dans laquelle il devait m’emmener était en fait une roulotte de foire qui sentait le whisky et la transpiration, je n’ai plus été à l’école, et l’amour d’une mère a été remplacé par la brutalité d’un père…
Très vite il a prit conscience de mes capacités, et les cours d’histoire et de géographie des bancs scolaires ont été remplacés par l’art et la manière de faire usage de mes talents d’observation dans l’unique but d’arnaquer un maximum de personnes. Je faisais de mon mieux pour le satisfaire, j’espérais son amour, sa reconnaissance. Mais je savais que je ne faisais pas le bien, je savais que les personnes que je l’aidais à escroquer étaient devenues nos victimes innocentes… Je m’en voulais à l’époque et j’essayais de lui résister, et je m’en veux toujours… J’ai fait le mal très jeune. Même si j’étais un gamin, j’aurai du lutter plus fort, plus tôt…
A l’époque, j’étais en fin d’adolescence, et à cet âge, normalement, j’aurais du être intéressé par les filles. Mais ce n’étais pas le cas… je n’en avais que faire ! Mon énergie toute entière était consacré exclusivement à obtenir les faveurs de mon père… Sans le moindre succès… Puis je l’ai vu… Elle était si jolie… Je m’en rappellerais toujours… On dit que le temps s’arrête lorsque l’on tombe amoureux. C’est exact… Le temps c’est arrêté, tout c’est figé, et je crois même que les oiseaux se sont arrêtés de chanter… Je ne pouvais plus respirer, mon cœur faisait un vacarme assourdissant… J’étais très timide à l’époque… J’ai mis 3 mois avant de réussir à lui dire bonjour… Et je n’aurais peut-être jamais osé lui adresser la parole une seconde fois tant ce « bonjour » avait été difficile à prononcer… Mais le destin m’a donné un coup de main à sa manière…
Un soir, j’ai refusé catégoriquement d’aider mon père dans un de ces mauvais tours… et il m’a battu si fort, que j’ai perdu connaissance… Et c’est elle qui m’a trouvé… Une fois la phase de stupeur passé, devant l’état dans lequel je me trouvais, elle a agit très vite, sans même me demander mon accord. Elle m’a aidé à marcher jusqu’à sa roulotte, et m’y a caché pendant des jours. Jours après jours, elle m’a soigné, et on a commencé à discuter… J’étais, malgré mon état, au paradis… J’ai découvert qu’elle n’en pouvait plus de la foire, et on a décidé ensemble de s’échapper…
La suite de l’aventure n’a pas été très facile… Comment une trapéziste et un arnaqueur de tout juste 18 ans pouvaient s’en sortir seuls, en ville ? Alors j’ai continué à arnaquer les gens… Tours de magie dans la rue, puis faux dons médiumniques… Nous avons pu avoir de quoi manger, puis un toit… Sans l’influence de mon père, j’ai pris mon envol, et je suis devenu un as dans ce domaine… J’ai eu de plus en plus de succès, et l’argent est devenu facile…
Puis, très rapidement, j’ai épousé Angela, et elle m’a fait le plus beau cadeau de ma vie : un enfant… Une merveilleuse petite puce… Au début de notre liberté, arnaquer servait à payer le nécessaire vital, mais en devenant père, je m’en suis fait un devoir. Angela désapprouvait cela, mais j’ai continué… A la réflexion, je ne regrette pas ce choix : car je ne l’ai pas fait par appât du gain, je l’ai fait par amour… Je voulais que ma petite puisse avoir tout ce qu’elle souhaitait. Je voulais lui offrir le plus beau des cadeaux, celui de pouvoir choisir son avenir sans angoisse, quel qu’il soit. Je voulais être suffisamment à l’aise financièrement pour qu’elle puisse choisir sa voie, se tromper, recommencer dans une autre direction, le tout sous nos encouragements bienveillants, et ce, tout au long de sa vie... Je voulais que contrairement à moi elle ai le choix de devenir la personne qu’elle voulait être…
Je ne te raconte pas le milieu de l’histoire, car c’est d’un banal… Les biberons de la nuit, les anniversaires, les bobos, les premières notes de pianos, les éclats de rire, les coups de gueule aussi, les « je t’aime papa », mon cœur débordant d’amour, les soirées ratées à rentrer trop tard, les contes de fées le soir, l’amour avec ma femme, les pancakes brulés du petit déjeuner, le fou rire des femmes de ma vie devant ma mine déconfite… La vie normale de quelqu’un qui a trouvé l’amour et une certaine forme de paix…
Puis je suis mort… De lumineux je suis devenu sombre… Ce soir là, je n’avais pas idée de ce que j’avais déclenché… Je faisais mon show… La seule chose dans laquelle j’étais doué… Ma femme n’était pas d’accord avec moi sur ce point… elle me disait toujours que mon plus grand talent, mon vrai don, c’était celui de savoir aimer… Elle me disait : « peu de gens savent aimer vraiment… Il pense aimer, mais ne le font pas… ils aiment bien… Toi mon mari, tu aimes la personne en face de toi, de manière pleine et entière, tu donnerais ta vie par amour sans même prendre le temps d’une seconde d’hésitation…ou as-tu donc appris à aimer ainsi ? ». Mais ce soir là, je ne les ai pas aimés suffisamment pour réfléchir à mes paroles… J’ai fait mon show sans penser à elles, à leur sécurité, et je les ai offertes à un monstre…
Lorsque j’ai ouvert la porte de la chambre, ce soir là, je savais. Je savais que ma vie était finit avant de voir ce qu’il y avait derrière. Mon estomac faisait des nœuds, et j’avais envie de pleurer. Car je savais au fond de moi, que j’avais commis une erreur irréversible, que plus rien ne serait jamais pareil, que j’allais mourir si j’ouvrais cette porte. De toute mon âme, en tournant la poignée de la porte, je suppliais dieu pour que ce ne soit qu’un cauchemar atroce. Mais il n’existe pas. Et je ne me suis pas réveillé… La suite n’est faite que de flashs dans ma tête…Pendant quelques heures, je crois avoir perdu la raison… Je me revois hurler, encore et encore, sans jamais m’arrêter… Je revois l’officier de police essayer de détacher mes bras de ma petite fille que je serrais de toutes mes forces. Je revois tout ce sang par terre, partout, sur moi… Il y avait tellement de sang… Et moi je continuais à hurler, à dire des choses sans le moindre sens… Je revois un infirmier ou un médecin je ne sais plus, me faire une injection… Puis le trou noir…
S’en est ensuivi des semaines vides… C’est incroyable de voir comment le cerveau humain est bien fait… Pendant des jours, mon cerveau a « occulté » la réalité. Je faisais ce que j’avais à faire, juste « comme ça »… Comme si rien n’avait de réel sens… J’étais vidé de tout. En moi, plus de vie, plus de pensées, même plus de peine. Juste du « rien », juste du « vide »…
J’ai organisé l’enterrement comme j’aurai organisé la liste des courses… J’ai vidé la maison de tous les meubles et de toutes les affaires de la même manière que j’aurai pu ranger le garage un week-end pluvieux… Une fois que tout fut fait, qu’il n’y avait plus rien d’autre à effectuer, j’ai été dans la chambre, je me suis assis sous le smiley sanglant et je me suis endormi comme ça, à même le sol.
Etre couché sous ce symbole terrible était étrangement rassurant. Je me suis endormi presque paisiblement. Ce n’est qu'à mon réveil, que d’un coup, j’ai pris de plein fouet la situation. J’ai passé des heures entières à sangloter comme un bébé… Je n’avais plus aucune raison de vivre… Jusque dans ma peau, j’ai ressenti le manque de mon petit ange… Jusque dans mon cœur j’ai souffert le manque de ma femme… Dans mon âme, il n’y avait plus que de la douleur… Un vide si grand, une souffrance si intolérable, que la seule et l’unique issue était de mourir. Je ne voyais la mort que comme une immense délivrance. C’est l’inspecteur qui était en charge du dossier qui m’a trouvé, et m’a empêché de trouver le repos… Après cette tentative ratée, j’ai essayé de nombreuses fois, mais la mort ne voulait décidément pas de moi…
Comme les forces de l’ordre m’avaient à plusieurs reprises empêchées d’arriver à mes fins, elles ont finit par m’envoyer dans un hôpital psychiatrique pour y recevoir « les soins appropriés ». Sur place, il m’était beaucoup plus difficile d’en finir avec cette vie que je jugeais inutile. Malgré toute mon ingéniosité, je n’arrivais désespérément pas à mourir… Je suppliais toutes les personnes que je croisais, de m’aider à mourir, je proposais même de les payer… J’étais dans un état lamentable… Entre folie et désespoir. Ma pensée n’étais plus rationnelle…
Puis j’ai rencontré Sophie Miller… Elle n’était pas comme les autres médecins. Elle n’a pas cherché à me détourner de la mort. Elle n’a pas essayé de me faire croire que la vie pouvait continuer. Mais elle a fait quelque chose de grand : elle a réussi à donner une véritable justification à mes battements de cœur : la vengeance ! Si j’étais encore en vie, c’était pour les venger, après pourrait venir la mort… Voilà pourquoi je n’arrivais pas à mourir : ma mission sur cette terre n’était pas arrivé à son terme…
Je sais avec le recul que c’était une bonne approche qu’elle a réalisé : elle devait penser qu’une fois mes envies suicidaires passés, au fil du temps, j’allais reprendre goût à la vie, et oublier… Ca aurait pu marcher, si l’ennemi n’était pas si implacable, si cette « connexion » entre lui et moi n’avait pas été si forte, s’il n’avait plus fait de victime… Mais il m’a poursuivi, faisant de ma vie un enfer, tuant et détruisant toutes les personnes qui se mettaient entre lui et moi…
Je suis donc sorti de l’hôpital en quelques mois, et j’ai fait ce qu’il fallait pour le poursuivre… j’ai étudié le dossier jusqu’à le connaitre par cœur, j’ai interrogé chaque personne dont l’histoire croisait celle de Red John, je me suis fait engager par le CBI, j’ai menti délibérément en cachant les côtés les plus noirs de moi, je me suis servi de chaque personne pouvant m’être utile, avec la froideur implacable d’un chasseur, j’ai fait semblant d’être quelqu’un de normal, je me suis crée une image bien loin de celle du personnage désastreux et sombre que j’étais en réalité.
C’est là que j’ai croisé ton chemin pour la première fois Lisbon… Tu m’as immédiatement plu… Lorsque tu m’as foudroyé du regard en expliquant à Minelli que tu ne désirais pas travailler avec un manipulateur doublé d’un charlatan, mon cœur s’est serré avant de se mettre à battre un tout petit peu trop vite, un tout petit peu trop fort… Je n’ai pas écouté cette bizarrerie de mon cœur… Pendant des mois, j’ai continué à faire semblant, consciencieusement, avec application… Mais j’ai du me rendre à l’évidence… Quand tu apparaissais, j’étais plus « léger ». Quand tu n’étais pas là, durant les interminables week-end, la noirceur m’envahissait… Tu es devenu de plus en plus présente dans ma vie… Tu transformais ma vie toute grise en y ajoutant progressivement des touches de couleurs… Sans vraiment que j’en prenne conscience, tu es passé du stade « d’outil pour arriver à mes fins » au stade « d’amie ». Je me suis attachée à toi si fort au fil des années, que l’idée même que tu t’éloignes un jour de moi, m’est devenu insupportable…
Oui mais voilà, dès que je perdais de vue mon objectif de vengeance, Red John me le faisait payer en tuant des innocents, en relançant la partie de manière intolérable… Quiconque se rapprochait de moi un peu trop en me redonnant goût à la vie se voyait éliminé, détruit, évincé avec violence… Tant de mort autour de moi Lisbon… Mes choix… Ma croix…
Jamais je n’ai montré mon grand attachement envers toi… Tout juste une petite complicité à la limite de l’agaçant. Pourtant j’aurais tant voulu pouvoir me laisser aller à t’aimer… J’aurai tant voulu pouvoir me confier à toi… J’aurai voulu t’aimer… J’aurai pansé tes blessures, t’aurai guérit de ton passé, je t’aurai enveloppé dans une bulle de tendresse et d’amour si impénétrable que plus jamais tu ne te serais senti seule…
Tu étais la seule à pouvoir me guérir Lisbon… Si seulement j’avais été libre de lui… Peut-être que tu n’as pas du tout les mêmes sentiments que moi Teresa… Je ne l’ai jamais su… Je ne suis pas doué quand mon affect s’en mêle… Mes facultés d’observations se trouvent brouillées autant par mes désirs que par mes peurs… Peut-être que toutes ces révélations vont te faire peur… Il ne faut pas… Je suis là, en prison, mon sort est scellé. Mais je me devais d’être enfin honnête avec toi. Et pour cela, je devais tout te dire…
Je ne voulais pas t’abandonner… Et pourtant je viens de le faire… Je suis désolé, mais je n’avais pas d’autres choix, je le devais aux victimes, aux parents éplorés, aux maris et aux femmes qui ne pouvaient trouver le repos et la paix, je le devais à Bosco et à toute son équipe, et je le devais à moi-même, car même s’il avait été emprisonné, il ne m’aurait pas laissé vivre… Je suis en prison mais je suis libre pour la première fois en 8 ans Lisbon… Je vais peut-être mourir, mais mourir le cœur libre est mieux que d’être à tes côtés et ne pas pouvoir te serrer dans mes bras sans craindre pour ta vie…
Si tu le peux, pardonne-moi… Surtout, pardonne-toi : tu ne pouvais pas m’arrêter et pourtant tu y as mis tout ton cœur je le sais… Pardon.
Je t’aime Teresa Lisbon.
Alors voilà, après avoir assisté estomaqué à la fin de la saison 3, j'ai imaginé Patrick, seul dans sa cellule et je me suis dit : "tiens et s'il écrivait UNE lettre... à qui ? Lisbon évidemment ! Pourquoi ? Etre honnête pourquoi pas...
Et le reste est venu en une fois !!!! j'ai les didis qui chauffent et j'ai vraiment hâte de lire vos coms !!!!!!!! :-)
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A l'attention de Teresa Lisbon.
Et voilà…j’y suis… Mon ennemi est mort, je l’ai tué… Je suis en prison, et j’attends mon procès. Au mieux la prison à vie m’attend, au pire, le couloir de la mort… Tout cela n’est rien. Je m’en fiche. Je suis en paix avec mon acte, je n’ai ni remord, ni regret avec le fait d’avoir tué un homme. Pourtant mon cœur n’est pas en paix. Tu me manques. Depuis ce jour, tu n’es pas venu me voir, je n’ai eu ni message, ni visite de ta part. Tu m’en veux, je le sais, et pire que tout, tu t’en veux à toi-même de n’avoir pu empêcher cela… J’ai beau me dire que je le savais, que je m’y attendais, que cela n’a pas d’importance, tu me manques. Alors j’ai décidé de t’écrire. Pendant des années, tu as voulu tout savoir, et pendant des années, je n’ai rien voulu te dire. A présent je vais tout te dire, tu ne me pardonneras pas pour autant, je le sais, mais au moins, tu sauras tout de moi, je te le dois…
Pour savoir qui je suis, il faut repartir loin en arrière. Nous nous ressemblons Lisbon, bien plus que tu ne le crois… Mon destin a été scellé de la même manière que le tien à l’âge de 12 ans. Ma mère est morte, sa vie s’est arrêté contre le pare choc d’une voiture… Ce qui s’est passé après est flou, des foyers, des assistantes sociales qui m’expliquaient que j’avais un père, ma rencontre avec cet homme très propre sur lui, habillé d’un beau costume, qui me souriait dans un tribunal, le juge qui me confie à lui… De tout cela je n’en retiens que des bribes… J’étais perdu dans la douleur de la perte de ma mère, et je me fichais bien de l’endroit ou je vivrais après…
Dès que mon père a obtenu ma garde, il a enlevé tout ce qui faisait de lui un homme avenant au tribunal : son beau costume s’est transformé en vêtements sales et froissés, la belle maison dans laquelle il devait m’emmener était en fait une roulotte de foire qui sentait le whisky et la transpiration, je n’ai plus été à l’école, et l’amour d’une mère a été remplacé par la brutalité d’un père…
Très vite il a prit conscience de mes capacités, et les cours d’histoire et de géographie des bancs scolaires ont été remplacés par l’art et la manière de faire usage de mes talents d’observation dans l’unique but d’arnaquer un maximum de personnes. Je faisais de mon mieux pour le satisfaire, j’espérais son amour, sa reconnaissance. Mais je savais que je ne faisais pas le bien, je savais que les personnes que je l’aidais à escroquer étaient devenues nos victimes innocentes… Je m’en voulais à l’époque et j’essayais de lui résister, et je m’en veux toujours… J’ai fait le mal très jeune. Même si j’étais un gamin, j’aurai du lutter plus fort, plus tôt…
A l’époque, j’étais en fin d’adolescence, et à cet âge, normalement, j’aurais du être intéressé par les filles. Mais ce n’étais pas le cas… je n’en avais que faire ! Mon énergie toute entière était consacré exclusivement à obtenir les faveurs de mon père… Sans le moindre succès… Puis je l’ai vu… Elle était si jolie… Je m’en rappellerais toujours… On dit que le temps s’arrête lorsque l’on tombe amoureux. C’est exact… Le temps c’est arrêté, tout c’est figé, et je crois même que les oiseaux se sont arrêtés de chanter… Je ne pouvais plus respirer, mon cœur faisait un vacarme assourdissant… J’étais très timide à l’époque… J’ai mis 3 mois avant de réussir à lui dire bonjour… Et je n’aurais peut-être jamais osé lui adresser la parole une seconde fois tant ce « bonjour » avait été difficile à prononcer… Mais le destin m’a donné un coup de main à sa manière…
Un soir, j’ai refusé catégoriquement d’aider mon père dans un de ces mauvais tours… et il m’a battu si fort, que j’ai perdu connaissance… Et c’est elle qui m’a trouvé… Une fois la phase de stupeur passé, devant l’état dans lequel je me trouvais, elle a agit très vite, sans même me demander mon accord. Elle m’a aidé à marcher jusqu’à sa roulotte, et m’y a caché pendant des jours. Jours après jours, elle m’a soigné, et on a commencé à discuter… J’étais, malgré mon état, au paradis… J’ai découvert qu’elle n’en pouvait plus de la foire, et on a décidé ensemble de s’échapper…
La suite de l’aventure n’a pas été très facile… Comment une trapéziste et un arnaqueur de tout juste 18 ans pouvaient s’en sortir seuls, en ville ? Alors j’ai continué à arnaquer les gens… Tours de magie dans la rue, puis faux dons médiumniques… Nous avons pu avoir de quoi manger, puis un toit… Sans l’influence de mon père, j’ai pris mon envol, et je suis devenu un as dans ce domaine… J’ai eu de plus en plus de succès, et l’argent est devenu facile…
Puis, très rapidement, j’ai épousé Angela, et elle m’a fait le plus beau cadeau de ma vie : un enfant… Une merveilleuse petite puce… Au début de notre liberté, arnaquer servait à payer le nécessaire vital, mais en devenant père, je m’en suis fait un devoir. Angela désapprouvait cela, mais j’ai continué… A la réflexion, je ne regrette pas ce choix : car je ne l’ai pas fait par appât du gain, je l’ai fait par amour… Je voulais que ma petite puisse avoir tout ce qu’elle souhaitait. Je voulais lui offrir le plus beau des cadeaux, celui de pouvoir choisir son avenir sans angoisse, quel qu’il soit. Je voulais être suffisamment à l’aise financièrement pour qu’elle puisse choisir sa voie, se tromper, recommencer dans une autre direction, le tout sous nos encouragements bienveillants, et ce, tout au long de sa vie... Je voulais que contrairement à moi elle ai le choix de devenir la personne qu’elle voulait être…
Je ne te raconte pas le milieu de l’histoire, car c’est d’un banal… Les biberons de la nuit, les anniversaires, les bobos, les premières notes de pianos, les éclats de rire, les coups de gueule aussi, les « je t’aime papa », mon cœur débordant d’amour, les soirées ratées à rentrer trop tard, les contes de fées le soir, l’amour avec ma femme, les pancakes brulés du petit déjeuner, le fou rire des femmes de ma vie devant ma mine déconfite… La vie normale de quelqu’un qui a trouvé l’amour et une certaine forme de paix…
Puis je suis mort… De lumineux je suis devenu sombre… Ce soir là, je n’avais pas idée de ce que j’avais déclenché… Je faisais mon show… La seule chose dans laquelle j’étais doué… Ma femme n’était pas d’accord avec moi sur ce point… elle me disait toujours que mon plus grand talent, mon vrai don, c’était celui de savoir aimer… Elle me disait : « peu de gens savent aimer vraiment… Il pense aimer, mais ne le font pas… ils aiment bien… Toi mon mari, tu aimes la personne en face de toi, de manière pleine et entière, tu donnerais ta vie par amour sans même prendre le temps d’une seconde d’hésitation…ou as-tu donc appris à aimer ainsi ? ». Mais ce soir là, je ne les ai pas aimés suffisamment pour réfléchir à mes paroles… J’ai fait mon show sans penser à elles, à leur sécurité, et je les ai offertes à un monstre…
Lorsque j’ai ouvert la porte de la chambre, ce soir là, je savais. Je savais que ma vie était finit avant de voir ce qu’il y avait derrière. Mon estomac faisait des nœuds, et j’avais envie de pleurer. Car je savais au fond de moi, que j’avais commis une erreur irréversible, que plus rien ne serait jamais pareil, que j’allais mourir si j’ouvrais cette porte. De toute mon âme, en tournant la poignée de la porte, je suppliais dieu pour que ce ne soit qu’un cauchemar atroce. Mais il n’existe pas. Et je ne me suis pas réveillé… La suite n’est faite que de flashs dans ma tête…Pendant quelques heures, je crois avoir perdu la raison… Je me revois hurler, encore et encore, sans jamais m’arrêter… Je revois l’officier de police essayer de détacher mes bras de ma petite fille que je serrais de toutes mes forces. Je revois tout ce sang par terre, partout, sur moi… Il y avait tellement de sang… Et moi je continuais à hurler, à dire des choses sans le moindre sens… Je revois un infirmier ou un médecin je ne sais plus, me faire une injection… Puis le trou noir…
S’en est ensuivi des semaines vides… C’est incroyable de voir comment le cerveau humain est bien fait… Pendant des jours, mon cerveau a « occulté » la réalité. Je faisais ce que j’avais à faire, juste « comme ça »… Comme si rien n’avait de réel sens… J’étais vidé de tout. En moi, plus de vie, plus de pensées, même plus de peine. Juste du « rien », juste du « vide »…
J’ai organisé l’enterrement comme j’aurai organisé la liste des courses… J’ai vidé la maison de tous les meubles et de toutes les affaires de la même manière que j’aurai pu ranger le garage un week-end pluvieux… Une fois que tout fut fait, qu’il n’y avait plus rien d’autre à effectuer, j’ai été dans la chambre, je me suis assis sous le smiley sanglant et je me suis endormi comme ça, à même le sol.
Etre couché sous ce symbole terrible était étrangement rassurant. Je me suis endormi presque paisiblement. Ce n’est qu'à mon réveil, que d’un coup, j’ai pris de plein fouet la situation. J’ai passé des heures entières à sangloter comme un bébé… Je n’avais plus aucune raison de vivre… Jusque dans ma peau, j’ai ressenti le manque de mon petit ange… Jusque dans mon cœur j’ai souffert le manque de ma femme… Dans mon âme, il n’y avait plus que de la douleur… Un vide si grand, une souffrance si intolérable, que la seule et l’unique issue était de mourir. Je ne voyais la mort que comme une immense délivrance. C’est l’inspecteur qui était en charge du dossier qui m’a trouvé, et m’a empêché de trouver le repos… Après cette tentative ratée, j’ai essayé de nombreuses fois, mais la mort ne voulait décidément pas de moi…
Comme les forces de l’ordre m’avaient à plusieurs reprises empêchées d’arriver à mes fins, elles ont finit par m’envoyer dans un hôpital psychiatrique pour y recevoir « les soins appropriés ». Sur place, il m’était beaucoup plus difficile d’en finir avec cette vie que je jugeais inutile. Malgré toute mon ingéniosité, je n’arrivais désespérément pas à mourir… Je suppliais toutes les personnes que je croisais, de m’aider à mourir, je proposais même de les payer… J’étais dans un état lamentable… Entre folie et désespoir. Ma pensée n’étais plus rationnelle…
Puis j’ai rencontré Sophie Miller… Elle n’était pas comme les autres médecins. Elle n’a pas cherché à me détourner de la mort. Elle n’a pas essayé de me faire croire que la vie pouvait continuer. Mais elle a fait quelque chose de grand : elle a réussi à donner une véritable justification à mes battements de cœur : la vengeance ! Si j’étais encore en vie, c’était pour les venger, après pourrait venir la mort… Voilà pourquoi je n’arrivais pas à mourir : ma mission sur cette terre n’était pas arrivé à son terme…
Je sais avec le recul que c’était une bonne approche qu’elle a réalisé : elle devait penser qu’une fois mes envies suicidaires passés, au fil du temps, j’allais reprendre goût à la vie, et oublier… Ca aurait pu marcher, si l’ennemi n’était pas si implacable, si cette « connexion » entre lui et moi n’avait pas été si forte, s’il n’avait plus fait de victime… Mais il m’a poursuivi, faisant de ma vie un enfer, tuant et détruisant toutes les personnes qui se mettaient entre lui et moi…
Je suis donc sorti de l’hôpital en quelques mois, et j’ai fait ce qu’il fallait pour le poursuivre… j’ai étudié le dossier jusqu’à le connaitre par cœur, j’ai interrogé chaque personne dont l’histoire croisait celle de Red John, je me suis fait engager par le CBI, j’ai menti délibérément en cachant les côtés les plus noirs de moi, je me suis servi de chaque personne pouvant m’être utile, avec la froideur implacable d’un chasseur, j’ai fait semblant d’être quelqu’un de normal, je me suis crée une image bien loin de celle du personnage désastreux et sombre que j’étais en réalité.
C’est là que j’ai croisé ton chemin pour la première fois Lisbon… Tu m’as immédiatement plu… Lorsque tu m’as foudroyé du regard en expliquant à Minelli que tu ne désirais pas travailler avec un manipulateur doublé d’un charlatan, mon cœur s’est serré avant de se mettre à battre un tout petit peu trop vite, un tout petit peu trop fort… Je n’ai pas écouté cette bizarrerie de mon cœur… Pendant des mois, j’ai continué à faire semblant, consciencieusement, avec application… Mais j’ai du me rendre à l’évidence… Quand tu apparaissais, j’étais plus « léger ». Quand tu n’étais pas là, durant les interminables week-end, la noirceur m’envahissait… Tu es devenu de plus en plus présente dans ma vie… Tu transformais ma vie toute grise en y ajoutant progressivement des touches de couleurs… Sans vraiment que j’en prenne conscience, tu es passé du stade « d’outil pour arriver à mes fins » au stade « d’amie ». Je me suis attachée à toi si fort au fil des années, que l’idée même que tu t’éloignes un jour de moi, m’est devenu insupportable…
Oui mais voilà, dès que je perdais de vue mon objectif de vengeance, Red John me le faisait payer en tuant des innocents, en relançant la partie de manière intolérable… Quiconque se rapprochait de moi un peu trop en me redonnant goût à la vie se voyait éliminé, détruit, évincé avec violence… Tant de mort autour de moi Lisbon… Mes choix… Ma croix…
Jamais je n’ai montré mon grand attachement envers toi… Tout juste une petite complicité à la limite de l’agaçant. Pourtant j’aurais tant voulu pouvoir me laisser aller à t’aimer… J’aurai tant voulu pouvoir me confier à toi… J’aurai voulu t’aimer… J’aurai pansé tes blessures, t’aurai guérit de ton passé, je t’aurai enveloppé dans une bulle de tendresse et d’amour si impénétrable que plus jamais tu ne te serais senti seule…
Tu étais la seule à pouvoir me guérir Lisbon… Si seulement j’avais été libre de lui… Peut-être que tu n’as pas du tout les mêmes sentiments que moi Teresa… Je ne l’ai jamais su… Je ne suis pas doué quand mon affect s’en mêle… Mes facultés d’observations se trouvent brouillées autant par mes désirs que par mes peurs… Peut-être que toutes ces révélations vont te faire peur… Il ne faut pas… Je suis là, en prison, mon sort est scellé. Mais je me devais d’être enfin honnête avec toi. Et pour cela, je devais tout te dire…
Je ne voulais pas t’abandonner… Et pourtant je viens de le faire… Je suis désolé, mais je n’avais pas d’autres choix, je le devais aux victimes, aux parents éplorés, aux maris et aux femmes qui ne pouvaient trouver le repos et la paix, je le devais à Bosco et à toute son équipe, et je le devais à moi-même, car même s’il avait été emprisonné, il ne m’aurait pas laissé vivre… Je suis en prison mais je suis libre pour la première fois en 8 ans Lisbon… Je vais peut-être mourir, mais mourir le cœur libre est mieux que d’être à tes côtés et ne pas pouvoir te serrer dans mes bras sans craindre pour ta vie…
Si tu le peux, pardonne-moi… Surtout, pardonne-toi : tu ne pouvais pas m’arrêter et pourtant tu y as mis tout ton cœur je le sais… Pardon.
Je t’aime Teresa Lisbon.
Patrick J.
ShellyWebster- Distributeur de café
- Personnage préféré : Patrick et Cho !
Localisation : Devant mon ordinateur, en train de lire une fics au lieu de bosser !!!
Re: La lettre... (attention spoiler fin de saison 3 !) ^
Oh my God ! La perfection existe-t-elle ? Juste une preuve de plus que tu nous offres.
Ton OS est magnifique
Si l'envie te prend d'écrire la réponse de Lisbon, juste fait le !
C'était sublime.
Ton OS est magnifique
Si l'envie te prend d'écrire la réponse de Lisbon, juste fait le !
C'était sublime.
Karya- Gardien du parking
Re: La lettre... (attention spoiler fin de saison 3 !) ^
Superbe
Jane qui se livre...et de quelle manière
J'ai passé un bon moment à te lire
Johel- In Jane we trust
- Personnage préféré : Jane et Cho
Loisirs : Lecture, ciné, jeux vidéo et suuuurf !
Localisation : près de l'océan
Re: La lettre... (attention spoiler fin de saison 3 !) ^
Karya a écrit:Oh my God ! La perfection existe-t-elle ? Juste une preuve de plus que tu nous offres.
Ton OS est magnifique
Wouaaaaaah ça c'est du compliment !!!! j'en rougis de contentement !!!! D'autant que je l'ai écrite en une fois, et je l'ai posté sans même la relire (bah voui, le repas était prêt et mon homme s'impatientait !), du coup j'avais un peu peur que ce soit un peu pourri !!!!!!
Merci beaucoup !!!
Bah faut voir... dans ma tête ça s'arrêtait là... et puis je verrais plus une confrontation qu'une réponse par retour courrier ! Il faut que j'y réfléchisse !Karya a écrit:Si l'envie te prend d'écrire la réponse de Lisbon, juste fait le !
Venant de toi (bah voui je suis un peu une addict de tes fics... ) ça me touche ! Tkx !!!Johel a écrit:Superbe bravo
Jane qui se livre...et de quelle manière merci
J'ai passé un bon moment à te lire super
C'est seulement ma deuxième fics et vos coms donnent vraiment envie de recommencer l'aventure !!!! merci !
ShellyWebster- Distributeur de café
- Personnage préféré : Patrick et Cho !
Localisation : Devant mon ordinateur, en train de lire une fics au lieu de bosser !!!
Re: La lettre... (attention spoiler fin de saison 3 !) ^
Ouaaah !! Je te cache pas que j'ai pleurer tellement c'etait beau
Si tu veux faire une suite, n'hesite surtout pas !!!
C'etait vraiment magnifique
Si tu veux faire une suite, n'hesite surtout pas !!!
C'etait vraiment magnifique
Nope- Agent de circulation
- Personnage préféré : Patriiiiiiiiiiiiiiiick !!!!
Loisirs : Regarder Mentalist, dessiner, écouter Michael Jackson et m'entrainer a danser comme lui ^^
Re: La lettre... (attention spoiler fin de saison 3 !) ^
Tout simplement merveilleux.... Merci pour ce bel OS
Re: La lettre... (attention spoiler fin de saison 3 !) ^
Merci merci merci !!!! ça me touche vachement vos commentaires !!!
Du coup j'ai écrit la suite !!!! Vous me direz ce que vous en pensez !
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Intolérable. Voilà le mot qui n’arrête pas de venir dans ma tête à chaque fois que je pense à la situation… Intolérable…
Ne pas avoir pu le sauver de lui-même…Intolérable…
Voir un homme au cœur d’or brisé par un monstre, au point de devenir l’antithèse de lui-même… Intolérable…
Venir au travail et agir comme si de rien n’était, résoudre des crimes sans lui, éviter de regarder la boite de thé lorsque je me sers mon café… Intolérable…
Sentir mon cœur déchiré par son absence… Intolérable…
Découvrir avec effroi mes certitudes et ma droiture se fissurer en pensant à lui… Intolérable…
Je suis sous ma douche bouillante, essayant en vain de me détendre après une rude semaine, la première sans lui, et des mots dansent dans mon esprit de manière incessante… intolérable, injuste, incompréhensible, insoutenable, inacceptable, injuste, injuste, injuste……
Pourtant, d’une certaine manière, je devrais me sentir soulagée. Tant d’année que je redoute le pire, que je cherche en vain à atteindre le dessous de sa carapace si épaisse, que je me creuse la tête pour l’empêcher de commettre l’irréparable au point d’en passer des nuits blanches. Tout ceci est terminé. Fini. Ne devrais-je pas pouvoir retrouver un sommeil plus léger ? Fini les entourloupes, les manipulations, les réprimandes de ma direction, les dossiers à remplir avec diplomatie pendant des heures… Ne devrais-je pas retourner au travail libéré d’un poids ?
Je m’étais toujours dit que je trouverais un moyen de l’empêcher d’assouvir ses noirs desseins… mais lorsque le « jour J » est arrivé, je n’ai rien fait. Je l’ai laissé mener la danse. J’ai presque « suivi » ses directives. Je l’ai même aidé malgré la souffrance due à ma blessure à localiser son Nemesis… Pourquoi ? Pourquoi ai-je accepté sans hésiter d’être l’outil de mon consultant ?
Et pourquoi maintenant que tout est fini, je me trouve là, sous ma douche, en train de lutter pour ne pas craquer, harcelant mon esprit de mille questions insolubles…
Il me manque. Les journées sans lui sont d’un ennui effroyable. Je m’attends sans cesse à être surprise par une de ces entrées intempestives dans mon bureau… Lorsque je traverse l’open space, je le cherche du regard, et à chaque fois que mes yeux se posent sur son canapé, j’ai envie de hurler. Je suis emplie d’une solitude immense… Il me manque.
Je devrais être choquée par son geste. Le considérer comme un meurtrier. Je ne lui en veux même pas… Mais je me refuse à aller le voir. Ça non. Il peut toujours courir. Je l’avais prévenu. Il doit faire face à son crime, comprendre que son geste n’était pas la solution. Mais est-ce vraiment pour cela que je n’y vais pas ? N’est ce pas plutôt par lâcheté ? J’ai peur de le voir, car cela voudra bien dire qu’il n’apparaitra plus dans mon bureau sans frapper, qu’il ne fera plus le clown agaçant quand je serais triste, qu’il ne viendra plus faire la sieste sur le canapé pour me tenir compagnie quand je reste tard. La réalité. Je ne peux pas la supporter… elle est intolérable… Toujours ce mot… Intolérable…
Ma vie est emplie de devoir… peu de place au plaisir… Et là, j’ai le devoir de ne pas me laisser aller. C’est dur pour l’équipe, surtout pour Grace, je me dois d’être forte pour eux. Allez, courage, on sort de la douche, un coup d’œil sur le courrier pendant que je mangerai le reste d’une vieille pizza, brossage de dents et au lit. Demain est un autre jour et je dois montrer le bon exemple.
Aussitôt pensé, aussitôt fait ! Je me sèche rapidement, enfile un vieux t-shirt et pars à la conquête de mon frigo… Hum… même plus de vieille pizza… De toute façon je n’ai pas très faim. Un café fera l’affaire en ouvrant mon courrier. Des pubs, des pubs, une facture d’électricité, et…mon Dieu…il m’a écrit…
Mes larmes coulent sans retenues à la lecture de sa vie… Ainsi donc, il n’y a pas que le décès de sa famille qui fut injuste… Sa vie toute entière l’a été… Je me revois porter un jugement négatif sur les années ou il fut médium… Belle leçon, je regrette à présent… En vérité, la plupart d’entre nous font de leur mieux avec les cartes distribuées à la base… Tout n’est pas noir ou blanc…
« Puis je suis mort »… à la lecture de ses mots, je m’arrête net. Je ne peux pas continuer. Je sais de quoi il va parler, je connais la suite, mais au vu de ce que je viens de lire, cela me semble encore plus horrible… Je décide de faire quelques pas, histoire de me donner du courage… Je vais dans la cuisine pour me resservir du café, et mon envie oscille entre ma cafetière et la bouteille de Tequilla. Mais je décide de ne pas céder à la facilité… J’imagine à quel point cela à du être dur pour lui d’écrire tout cela, il ne mérite pas que je lise sa lettre avec la légèreté d’une femme grisé par l’alcool.
Je bois une grande gorgée de café et cela me fait du bien. Une grande inspiration et je reprends ma lecture. Je pleure à la lecture de son épouvantable descente aux enfers, puis je me glace à la lecture de sa détermination à se venger. Je me revois lui dire que je trouverais une solution pour l’empêcher d’agir, je le revois me lancer un sourire désabusé et triste avant de m’expliquer que je ne pourrais rien faire… Il savait… à l’époque déjà, il savait tout… Son esprit si brillant lui avait déjà soufflé que je ne pourrais rien faire pour l’en empêcher…
La lecture de notre première rencontre me fait sourire. Je n’avais pas été très sympathique. Une vraie mégère ! Je n’étais vraiment pas enchanté par sa présence… J’avais envie de lui faire ravaler son sourire narquois…
Puis je découvre avec stupéfaction l’ampleur de ses sentiments à mon égard… Je sens quelque chose céder en moi. Une barrière invisible est en train de s’effondrer. Il m’aime. Il m’a aimé tout ce temps. Je n’ai rien vu, il est très fort. Je repense à toutes les fois ou je me suis fait violence pour ne pas écouter cette petite voix en moi, qui me chuchotais que je serais en paix dans ces bras… Je me sentais si ridicule quand des pensées pathétiquement romantiques me traversaient. Je me sentais même un peu déplacé : cet homme empli de souffrance, qui n’a pas fait le deuil, comment pouvais-je penser à ça…
« Tu étais la seule à pouvoir me guérir Lisbon »…et si j’avais cédé à mes impulsions de l’époque ? Est-ce que cela n’aurai pas tout arrangé ? N’aurait-il pas retrouvé la paix ? Ne l’aurais-je pas sauvé de sa destiné ? « Red john t’aurait tué » - me susurre ma raison… Il n’y avait donc pas de solutions… Et il le savait depuis le début… Mon Dieu… La prise de conscience de la globalité de la situation, me donne le vertige… Il existe donc bien des situations ou devenir un meurtrier est une finalité acceptable ? Je ne sais plus ou j’en suis… Je suis totalement perdue… Et je n’ai personne à qui me confier… à part lui… Toute ma vie est basée sur des certitudes, des règles, des lois… Et je suis en train de vaciller, tout n’est plus si clair, si limpide… Des zones de gris se dessinent encore dans ma tête… Encore une fois tout n’est pas noir ou blanc… Mes propres incohérences de pensées me sautent aux yeux et je n’arrive plus à discerner celle que je suis… J’ai besoin de sommeil.
« Pour ne pas te perdre, reviens à l’essentiel Teresa, d’abord va dormir ! » me dis-je à voix haute d’une voix éraillée par les larmes.
Le réveil sonne trop tôt, trop fort, et j’ai mal à la tête…Je reste là, allongé sur mon lit, le regard perdu dans mes pensées… Revenir à l’essentiel… Faire son devoir… L’équipe, les victimes, les crimes…
Je pousse un profond soupir, et me lève rapidement. De peur de me remettre à penser, je ne prends même pas le temps d’un café, et je fonce directement au CBI. Je me mets directement au travail, et le temps passe plus vite. Le temps d’une pause, je vais me prendre une tasse de café et croise Grace. Elle a le regard dur, elle fait face à la situation comme elle peut… Soudain elle me regarde, elle me scrute même…
- Tout va bien Boss ?
- Ca va merci, et toi ? Comment tu vas ?
- Tu ne lui en veux plus n’est-ce pas ?
- …
- Tu as tord de ne pas aller le voir, il a besoin de toi…
- Il a besoin de chacun de nous…
- Non, il a surtout besoin de toi.
Sans un mot de plus, elle sort de la cuisine et retourne travailler, me laissant là, perdue dans la perplexité face au ton sans appel de sa dernière phrase… Les minutes passent et soudain je me décide, je prends mon manteau et je fonce à la voiture. Je dois le voir, pour lui, mais aussi pour moi…
Je demande à le voir dans une salle d’interrogatoire, pour qu’on soit plus tranquille. Le garde l’amène, et je lui demande de le détacher et de nous laisser seul. Il n’ose pas croiser mon regard et semble même intimidé… Aucun de nous ne parle. Puis après un long silence…
- Je n’aurais jamais cru te revoir Lisbon…
- Je… j’ai…
Mais les mots s’étranglent dans ma gorge. Je repense à sa lettre, à sa vie, à lui, à ce que l’on aurait pu être… Et je me sens débordée par mon émotion. Je m’avance et le prend dans mes bras. Je le sens se tendre contre moi, alors je l’enlace plus fort… Puis d’un coup, il se détend et me rend mon étreinte. Je sens sa tête se caler dans mon cou, et sa respiration rapide et émue me chatouille… Cette sensation est si enivrante et surréaliste que j’ai l’impression que ce n’est qu’un rêve…
- Je t’aime aussi Patrick Jane…
Du coup j'ai écrit la suite !!!! Vous me direz ce que vous en pensez !
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Intolérable. Voilà le mot qui n’arrête pas de venir dans ma tête à chaque fois que je pense à la situation… Intolérable…
Ne pas avoir pu le sauver de lui-même…Intolérable…
Voir un homme au cœur d’or brisé par un monstre, au point de devenir l’antithèse de lui-même… Intolérable…
Venir au travail et agir comme si de rien n’était, résoudre des crimes sans lui, éviter de regarder la boite de thé lorsque je me sers mon café… Intolérable…
Sentir mon cœur déchiré par son absence… Intolérable…
Découvrir avec effroi mes certitudes et ma droiture se fissurer en pensant à lui… Intolérable…
Je suis sous ma douche bouillante, essayant en vain de me détendre après une rude semaine, la première sans lui, et des mots dansent dans mon esprit de manière incessante… intolérable, injuste, incompréhensible, insoutenable, inacceptable, injuste, injuste, injuste……
Pourtant, d’une certaine manière, je devrais me sentir soulagée. Tant d’année que je redoute le pire, que je cherche en vain à atteindre le dessous de sa carapace si épaisse, que je me creuse la tête pour l’empêcher de commettre l’irréparable au point d’en passer des nuits blanches. Tout ceci est terminé. Fini. Ne devrais-je pas pouvoir retrouver un sommeil plus léger ? Fini les entourloupes, les manipulations, les réprimandes de ma direction, les dossiers à remplir avec diplomatie pendant des heures… Ne devrais-je pas retourner au travail libéré d’un poids ?
Je m’étais toujours dit que je trouverais un moyen de l’empêcher d’assouvir ses noirs desseins… mais lorsque le « jour J » est arrivé, je n’ai rien fait. Je l’ai laissé mener la danse. J’ai presque « suivi » ses directives. Je l’ai même aidé malgré la souffrance due à ma blessure à localiser son Nemesis… Pourquoi ? Pourquoi ai-je accepté sans hésiter d’être l’outil de mon consultant ?
Et pourquoi maintenant que tout est fini, je me trouve là, sous ma douche, en train de lutter pour ne pas craquer, harcelant mon esprit de mille questions insolubles…
Il me manque. Les journées sans lui sont d’un ennui effroyable. Je m’attends sans cesse à être surprise par une de ces entrées intempestives dans mon bureau… Lorsque je traverse l’open space, je le cherche du regard, et à chaque fois que mes yeux se posent sur son canapé, j’ai envie de hurler. Je suis emplie d’une solitude immense… Il me manque.
Je devrais être choquée par son geste. Le considérer comme un meurtrier. Je ne lui en veux même pas… Mais je me refuse à aller le voir. Ça non. Il peut toujours courir. Je l’avais prévenu. Il doit faire face à son crime, comprendre que son geste n’était pas la solution. Mais est-ce vraiment pour cela que je n’y vais pas ? N’est ce pas plutôt par lâcheté ? J’ai peur de le voir, car cela voudra bien dire qu’il n’apparaitra plus dans mon bureau sans frapper, qu’il ne fera plus le clown agaçant quand je serais triste, qu’il ne viendra plus faire la sieste sur le canapé pour me tenir compagnie quand je reste tard. La réalité. Je ne peux pas la supporter… elle est intolérable… Toujours ce mot… Intolérable…
Ma vie est emplie de devoir… peu de place au plaisir… Et là, j’ai le devoir de ne pas me laisser aller. C’est dur pour l’équipe, surtout pour Grace, je me dois d’être forte pour eux. Allez, courage, on sort de la douche, un coup d’œil sur le courrier pendant que je mangerai le reste d’une vieille pizza, brossage de dents et au lit. Demain est un autre jour et je dois montrer le bon exemple.
Aussitôt pensé, aussitôt fait ! Je me sèche rapidement, enfile un vieux t-shirt et pars à la conquête de mon frigo… Hum… même plus de vieille pizza… De toute façon je n’ai pas très faim. Un café fera l’affaire en ouvrant mon courrier. Des pubs, des pubs, une facture d’électricité, et…mon Dieu…il m’a écrit…
Mes larmes coulent sans retenues à la lecture de sa vie… Ainsi donc, il n’y a pas que le décès de sa famille qui fut injuste… Sa vie toute entière l’a été… Je me revois porter un jugement négatif sur les années ou il fut médium… Belle leçon, je regrette à présent… En vérité, la plupart d’entre nous font de leur mieux avec les cartes distribuées à la base… Tout n’est pas noir ou blanc…
« Puis je suis mort »… à la lecture de ses mots, je m’arrête net. Je ne peux pas continuer. Je sais de quoi il va parler, je connais la suite, mais au vu de ce que je viens de lire, cela me semble encore plus horrible… Je décide de faire quelques pas, histoire de me donner du courage… Je vais dans la cuisine pour me resservir du café, et mon envie oscille entre ma cafetière et la bouteille de Tequilla. Mais je décide de ne pas céder à la facilité… J’imagine à quel point cela à du être dur pour lui d’écrire tout cela, il ne mérite pas que je lise sa lettre avec la légèreté d’une femme grisé par l’alcool.
Je bois une grande gorgée de café et cela me fait du bien. Une grande inspiration et je reprends ma lecture. Je pleure à la lecture de son épouvantable descente aux enfers, puis je me glace à la lecture de sa détermination à se venger. Je me revois lui dire que je trouverais une solution pour l’empêcher d’agir, je le revois me lancer un sourire désabusé et triste avant de m’expliquer que je ne pourrais rien faire… Il savait… à l’époque déjà, il savait tout… Son esprit si brillant lui avait déjà soufflé que je ne pourrais rien faire pour l’en empêcher…
La lecture de notre première rencontre me fait sourire. Je n’avais pas été très sympathique. Une vraie mégère ! Je n’étais vraiment pas enchanté par sa présence… J’avais envie de lui faire ravaler son sourire narquois…
Puis je découvre avec stupéfaction l’ampleur de ses sentiments à mon égard… Je sens quelque chose céder en moi. Une barrière invisible est en train de s’effondrer. Il m’aime. Il m’a aimé tout ce temps. Je n’ai rien vu, il est très fort. Je repense à toutes les fois ou je me suis fait violence pour ne pas écouter cette petite voix en moi, qui me chuchotais que je serais en paix dans ces bras… Je me sentais si ridicule quand des pensées pathétiquement romantiques me traversaient. Je me sentais même un peu déplacé : cet homme empli de souffrance, qui n’a pas fait le deuil, comment pouvais-je penser à ça…
« Tu étais la seule à pouvoir me guérir Lisbon »…et si j’avais cédé à mes impulsions de l’époque ? Est-ce que cela n’aurai pas tout arrangé ? N’aurait-il pas retrouvé la paix ? Ne l’aurais-je pas sauvé de sa destiné ? « Red john t’aurait tué » - me susurre ma raison… Il n’y avait donc pas de solutions… Et il le savait depuis le début… Mon Dieu… La prise de conscience de la globalité de la situation, me donne le vertige… Il existe donc bien des situations ou devenir un meurtrier est une finalité acceptable ? Je ne sais plus ou j’en suis… Je suis totalement perdue… Et je n’ai personne à qui me confier… à part lui… Toute ma vie est basée sur des certitudes, des règles, des lois… Et je suis en train de vaciller, tout n’est plus si clair, si limpide… Des zones de gris se dessinent encore dans ma tête… Encore une fois tout n’est pas noir ou blanc… Mes propres incohérences de pensées me sautent aux yeux et je n’arrive plus à discerner celle que je suis… J’ai besoin de sommeil.
« Pour ne pas te perdre, reviens à l’essentiel Teresa, d’abord va dormir ! » me dis-je à voix haute d’une voix éraillée par les larmes.
Le réveil sonne trop tôt, trop fort, et j’ai mal à la tête…Je reste là, allongé sur mon lit, le regard perdu dans mes pensées… Revenir à l’essentiel… Faire son devoir… L’équipe, les victimes, les crimes…
Je pousse un profond soupir, et me lève rapidement. De peur de me remettre à penser, je ne prends même pas le temps d’un café, et je fonce directement au CBI. Je me mets directement au travail, et le temps passe plus vite. Le temps d’une pause, je vais me prendre une tasse de café et croise Grace. Elle a le regard dur, elle fait face à la situation comme elle peut… Soudain elle me regarde, elle me scrute même…
- Tout va bien Boss ?
- Ca va merci, et toi ? Comment tu vas ?
- Tu ne lui en veux plus n’est-ce pas ?
- …
- Tu as tord de ne pas aller le voir, il a besoin de toi…
- Il a besoin de chacun de nous…
- Non, il a surtout besoin de toi.
Sans un mot de plus, elle sort de la cuisine et retourne travailler, me laissant là, perdue dans la perplexité face au ton sans appel de sa dernière phrase… Les minutes passent et soudain je me décide, je prends mon manteau et je fonce à la voiture. Je dois le voir, pour lui, mais aussi pour moi…
Je demande à le voir dans une salle d’interrogatoire, pour qu’on soit plus tranquille. Le garde l’amène, et je lui demande de le détacher et de nous laisser seul. Il n’ose pas croiser mon regard et semble même intimidé… Aucun de nous ne parle. Puis après un long silence…
- Je n’aurais jamais cru te revoir Lisbon…
- Je… j’ai…
Mais les mots s’étranglent dans ma gorge. Je repense à sa lettre, à sa vie, à lui, à ce que l’on aurait pu être… Et je me sens débordée par mon émotion. Je m’avance et le prend dans mes bras. Je le sens se tendre contre moi, alors je l’enlace plus fort… Puis d’un coup, il se détend et me rend mon étreinte. Je sens sa tête se caler dans mon cou, et sa respiration rapide et émue me chatouille… Cette sensation est si enivrante et surréaliste que j’ai l’impression que ce n’est qu’un rêve…
- Je t’aime aussi Patrick Jane…
ShellyWebster- Distributeur de café
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Localisation : Devant mon ordinateur, en train de lire une fics au lieu de bosser !!!
Re: La lettre... (attention spoiler fin de saison 3 !) ^
Continues a écrire des OS (ou des fics ^^), tu es vraiment tres douée !!
C'est vraiment superbe, j'adore ton style d'ecriture , et la fin de cet OS etait digne du debut
Vraiment bravo
C'est vraiment superbe, j'adore ton style d'ecriture , et la fin de cet OS etait digne du debut
Vraiment bravo
Nope- Agent de circulation
- Personnage préféré : Patriiiiiiiiiiiiiiiick !!!!
Loisirs : Regarder Mentalist, dessiner, écouter Michael Jackson et m'entrainer a danser comme lui ^^
Re: La lettre... (attention spoiler fin de saison 3 !) ^
Quelle réponse de Lisbon
Superbe
Continues à écrire
Superbe
Continues à écrire
Johel- In Jane we trust
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Localisation : près de l'océan
Re: La lettre... (attention spoiler fin de saison 3 !) ^
Ooooh merciiiii !!!!
C'est décidé, dès que l'inspiration me revient, je ne serais pas timide, et je me lancerai de nouveau !!!!!
Merci à tous pour vos coms ! Ça me fait vraiment plaisir, parce que je prends beaucoup de plaisir à vous lire tous... Il ne se passe pas une journée ou je ne me régale pas d'un OS ou d'une suite de fics (et c'est sans parlé d'une petite NC-17 ), du coup je suis contente si à mon tour je vous donne du plaisir à lire !
C'est décidé, dès que l'inspiration me revient, je ne serais pas timide, et je me lancerai de nouveau !!!!!
Merci à tous pour vos coms ! Ça me fait vraiment plaisir, parce que je prends beaucoup de plaisir à vous lire tous... Il ne se passe pas une journée ou je ne me régale pas d'un OS ou d'une suite de fics (et c'est sans parlé d'une petite NC-17 ), du coup je suis contente si à mon tour je vous donne du plaisir à lire !
ShellyWebster- Distributeur de café
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Localisation : Devant mon ordinateur, en train de lire une fics au lieu de bosser !!!
Re: La lettre... (attention spoiler fin de saison 3 !) ^
C'est moi qui te remercie.. Merci de nous donner du plaisir avec cet os trop beau
J'ai hâte de lire tes prochaines fics et OS, tu écris vraiment bien
J'ai hâte de lire tes prochaines fics et OS, tu écris vraiment bien
Re: La lettre... (attention spoiler fin de saison 3 !) ^
J'ai ADORE
Franchement c'est super bien écrit, et ça traduit tellement bien les personnages
Bien qu'il n'y ait pas d'"amour" à proprement parlé entre eux, on peut vraiment croire que c'est ce qu'ils pensent l'un de l'autre...
J'en ai eu les larmes aux yeux sur certains passages, comme sa vie d'avant, le meurtre de sa famille et son envie de mourir...
Et la réaction de Lisbon est extra et je pense conforme à ce qu'elle est
Merci pour cet OS!
Franchement c'est super bien écrit, et ça traduit tellement bien les personnages
Bien qu'il n'y ait pas d'"amour" à proprement parlé entre eux, on peut vraiment croire que c'est ce qu'ils pensent l'un de l'autre...
J'en ai eu les larmes aux yeux sur certains passages, comme sa vie d'avant, le meurtre de sa famille et son envie de mourir...
Et la réaction de Lisbon est extra et je pense conforme à ce qu'elle est
Merci pour cet OS!
alamanga- Red John
- Personnage préféré : Cho, Lisbon, Jane. Van Pelt et Rigsby aussi.Abbott, Fischer, Wylie et Vega.
Loisirs : La TV, me balader, visiter...et rêver!
Localisation : Devant mon ordi, sous le soleil exactement!
Re: La lettre... (attention spoiler fin de saison 3 !) ^
Merci beaucoup Alamanga ! Mais............... je ne suis pas d'accord avec toi quand tu dis "Bien qu'il n'y ait pas d'"amour" à proprement parlé entre eux"... Je pense que même s'il n'y a pas d'ambiguïté sexuelle lors des trois premières saisons (ce qui d'ailleurs permet de laisser la place à la profondeur des personnages, c'est plutôt bien vu et ça contribue à la qualité de cette sublimissime série), il y a bien de l'amour entre eux... C'est clair qu'ils donneraient tout l'un pour l'autre... Lisbon va jusqu'à se compromettre pour lui... Et il va jusqu'à tuer un complice de RJ pour la sauver... Si ça c'est pas de l'amour !!!! Il n'y a que le sexe qui différencie réellement l'amitié de la romance... Mais l'amour est présent dans les deux cas !!! Voilà pourquoi notre imagination bourgeonne de 1000000 d'idées quand à la déclaration de cet amour sous-jacent !
ShellyWebster- Distributeur de café
- Personnage préféré : Patrick et Cho !
Localisation : Devant mon ordinateur, en train de lire une fics au lieu de bosser !!!
Re: La lettre... (attention spoiler fin de saison 3 !) ^
OUI !!!!!
Je t'aime ! Superbe suite
Mon Dieu, tellement émouvant, Lisbon qui reste forte pour lire sa lettre,qui le respecte, et qui s'en veut pour ses propres sentiments envers lui. On dit que chaque problème à une solution, mais le sien semblait insoluble. John le rouge l'aurait tuée. Et elle comprend peut être juste là pourquoi il cachait ses sentiments. Et une raison de plus qu'il avait de se venger: protéger les gens qu'il avait appris à aimer de nouveau, dont Redjohn auarait fait des pions dans leur jeu. La preuve avec VanPelt et O'Laughlin.
Et la fin...
Juste fantastique suite que tu nous offres. Ravie que tu ais décidé de l'écrire
Thank you pour ce petit intermède
Je t'aime ! Superbe suite
Mon Dieu, tellement émouvant, Lisbon qui reste forte pour lire sa lettre,qui le respecte, et qui s'en veut pour ses propres sentiments envers lui. On dit que chaque problème à une solution, mais le sien semblait insoluble. John le rouge l'aurait tuée. Et elle comprend peut être juste là pourquoi il cachait ses sentiments. Et une raison de plus qu'il avait de se venger: protéger les gens qu'il avait appris à aimer de nouveau, dont Redjohn auarait fait des pions dans leur jeu. La preuve avec VanPelt et O'Laughlin.
Et la fin...
Juste fantastique suite que tu nous offres. Ravie que tu ais décidé de l'écrire
Thank you pour ce petit intermède
Karya- Gardien du parking
Re: La lettre... (attention spoiler fin de saison 3 !) ^
ShellyWebster a écrit:Merci beaucoup Alamanga ! Mais............... je ne suis pas d'accord avec toi quand tu dis "Bien qu'il n'y ait pas d'"amour" à proprement parlé entre eux"... Je pense que même s'il n'y a pas d'ambiguïté sexuelle lors des trois premières saisons (ce qui d'ailleurs permet de laisser la place à la profondeur des personnages, c'est plutôt bien vu et ça contribue à la qualité de cette sublimissime série), il y a bien de l'amour entre eux... C'est clair qu'ils donneraient tout l'un pour l'autre... Lisbon va jusqu'à se compromettre pour lui... Et il va jusqu'à tuer un complice de RJ pour la sauver... Si ça c'est pas de l'amour !!!! Il n'y a que le sexe qui différencie réellement l'amitié de la romance... Mais l'amour est présent dans les deux cas !!! Voilà pourquoi notre imagination bourgeonne de 1000000 d'idées quand à la déclaration de cet amour sous-jacent !
je voulais dire un "vrai" amour avec un grand A leur relation est ambigûe, mais se rapproche plus de l'amitié pour l'instant qu'autre chose...
mais bon je suis pour le Jisbon et j'aime voir qu'il y a plus entre eux tout comme toi! de toute façon les scénaristes font tout pour nous perturber...
en tout cas je te le redis il est vraiment bien ton OS!
alamanga- Red John
- Personnage préféré : Cho, Lisbon, Jane. Van Pelt et Rigsby aussi.Abbott, Fischer, Wylie et Vega.
Loisirs : La TV, me balader, visiter...et rêver!
Localisation : Devant mon ordi, sous le soleil exactement!
Re: La lettre... (attention spoiler fin de saison 3 !) ^
Et ben wahoun wahou,wahou. Magnifique, intense, très bien écrit. Bravo pour ce chef d oeuvre
enjoy- Inspecteur de police
Re: La lettre... (attention spoiler fin de saison 3 !) ^
Vraiment, j'ai adoré!! Autant la première partie que la deuxième!! J'aime beaucoup ta façon d'écrire!
L'histoire de Jane m'a serré le coeur... Vraiment tu l'a merveilleusement bien retracée.
Et je suis vraiment ravie que tu es eu l'envie de faire la deuxième partie!! J'étais vraiment impatiente de pouvoir lire la réaction de Lisbon et elle ne m'a pas déçue! La fin est superbe, riche en émotion! J'ai adoré!!
Je suis relativement chiante en fanfic, parce que même si je suis une Jisboneuse compulsive j'ai tendance à me dire "owww c'est pas crédible" mais là vraiment, j'ai trouvé ton histoire très réaliste, ça pourrait se passer comme ça!!
J'espère que tu nous feras le plaisir d'en écrire d'autres!
L'histoire de Jane m'a serré le coeur... Vraiment tu l'a merveilleusement bien retracée.
Et je suis vraiment ravie que tu es eu l'envie de faire la deuxième partie!! J'étais vraiment impatiente de pouvoir lire la réaction de Lisbon et elle ne m'a pas déçue! La fin est superbe, riche en émotion! J'ai adoré!!
Je suis relativement chiante en fanfic, parce que même si je suis une Jisboneuse compulsive j'ai tendance à me dire "owww c'est pas crédible" mais là vraiment, j'ai trouvé ton histoire très réaliste, ça pourrait se passer comme ça!!
J'espère que tu nous feras le plaisir d'en écrire d'autres!
KuraiMina- Flic en uniforme
- Personnage préféré : Lisbon & Jane
Loisirs : Jeux vidéos - Séries - Rugby
Localisation : Toulon [Var]
Re: La lettre... (attention spoiler fin de saison 3 !) ^
C'est beau, magnifique
whysoserious- Red John
- Personnage préféré : Lisbon
Loisirs : Lire, écrire, créater
Localisation : In the Pawnbroker's Shop
Re: La lettre... (attention spoiler fin de saison 3 !) ^
Chef d'oeuvre ??? oulalala vous me faites rougir de plaisir !!! merci beaucoup !!!!!!
ShellyWebster- Distributeur de café
- Personnage préféré : Patrick et Cho !
Localisation : Devant mon ordinateur, en train de lire une fics au lieu de bosser !!!
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