Miss Agent du CBI ^
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Re: Miss Agent du CBI ^
pareil pour le passage haaaaaaaaa non cette jessie est folle j'espere qu'il vont s'en sortir
Invité- Invité
Re: Miss Agent du CBI ^
ça va pas de couper là? j'y crois pas, Lisbon a la bombe dans les mains, elle risque de mourir à n'importe quel moment
par contre Jane joue les héros pour sa belle, c'est si , il veut pas être mon héros à moi?
rahhh je veux la suite
elle est trop bien ta fic je l'adore
Sweetylove30- Red John
- Personnage préféré : lisbon, jane
Loisirs : lecture, ecriture
Localisation : devant mon ordi avec Patrick Jane dans mes bras
Re: Miss Agent du CBI ^
Waouh!!!! C'est GENIAL!!!!
Je crois qu'on adore toute le même passage dans ce chapitre!!
Non mais elle est malade cette Jessie!!! Elle a pas interet à tout faire sauté sinon
Vivement le prochain chapitre !!!!!!!!!!!!
Je crois qu'on adore toute le même passage dans ce chapitre!!
Non mais elle est malade cette Jessie!!! Elle a pas interet à tout faire sauté sinon
Vivement le prochain chapitre !!!!!!!!!!!!
Pepe64- Flic en uniforme
- Personnage préféré : Jane et Lisbon
Loisirs : Danse, théâtre, écrire des fics et chanter
Localisation : Avec Patrick Jane!!!
Re: Miss Agent du CBI ^
Sweetylove30 a écrit:
ça va pas de couper là? j'y crois pas, Lisbon a la bombe dans les mains, elle risque de mourir à n'importe quel moment
par contre Jane joue les héros pour sa belle, c'est si , il veut pas être mon héros à moi?
rahhh je veux la suite
elle est trop bien ta fic je l'adore
Je plussoie!!!!
Et je rajoute que tu vas devoir prendre un ticket Sweety, pour que Jane soit ton héro!!! Parce qu'on est nombreuses sur le coup!!
VLS!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!
Invité- Invité
Re: Miss Agent du CBI ^
oh, je loupe tout.
deux chapitres super, je profite de ces quelques minutes pour passer
continue comme ça
deux chapitres super, je profite de ces quelques minutes pour passer
continue comme ça
Jiisbon- Stagiaire au CBI
- Personnage préféré : Lisbon & Jane
Localisation : N'importe où, tant que qu'il y a du soleil
Re: Miss Agent du CBI ^
C'est bizzare qu'on aime toutes le même passage
Par contre cette Jessie elle est complètement barge !
Mais elle va pas faire tout sauter hein ?
La team va intervenir !! ( D'accord ? )
Vivement la fin du suspence !
Par contre cette Jessie elle est complètement barge !
Mais elle va pas faire tout sauter hein ?
La team va intervenir !! ( D'accord ? )
Vivement la fin du suspence !
terpo4- Agent de circulation
- Localisation : Dans ce monde étrange que l'on nomme " Planète TM "
Re: Miss Agent du CBI ^
Manga, Teninches, Janeandteresa, Sweety, Pepe64, Lilia, , Jiisbon & , Terpo4 pour tous vos coms
@ Lilia & Sweety : Vous me faites délirer vous n'êtes pas les seules à vouloir Jane et je crois que oui, il va falloir un ticket parce que la liste risque d'être aussi longue que le tapis rouge de Monte-Carlo et risque de durer lonnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnngtemps
~ ~ ~ ~ ~ ~ ~ ~ ~ ~ ~ ~ ~ ~ ~ ~
Voici la suite...
J'adore vous voir cogiter comme ça , ça m'amuse un peu bien que je sois mon côté assez sadique qui parle
C'est l'avant-dernier chapitre de ma fic, déjà ? Ben oui, les bonnes choses ont toujours une fin comme on dit je vous publierai l'Epilogue demain
Bonne Lecture...
___________________________________________________________
Tout le monde resta tétanisé, paralysé par la peur et la menace que procurait Jessie devant leurs yeux. Cette fille avait dans sa main droite son revolver pointé dans leur direction, alors que sa main gauche serrait la petite télécommande étant le déclencheur de la bombe, qui n’était autre que la couronne que tenait Lisbon dans mes mains moites.
L’agent resta étonnement calme vue de l’extérieur mais à l’intérieur, la belle brunette bouillonnait de colère, elle était sur le point d’exploser tout en se disant que son heure était peut-être arrivée alors qu’elle n’avait pas de vie. Enfin, elle avait un boulot qu’elle adorait bien sûr, des collègues qui étaient tout aussi ses amis, mais pas de vie amoureuse. Elle était sur le point de se rendre compte qu’elle avait des sentiments pour un homme, un homme qui était son consultant, qui se prénommait Patrick Jane. Il avait peut-être un tas de défauts comme être irresponsable, immature, arrogant – c’était évidant ! – mais il était brillant, intelligent, gentil, attentionné, puis il savait lui redonner le sourire, lui remonter le moral quand elle n’était pas bien et elle se sentait étrangement mais tellement heureuse à ses côtés comme elle ne l’avait jamais été depuis trop longtemps.
Elle avait envie de l’embrasser, d’être dans ses bras, se serrer tout contre lui, de l’entendre lui murmurer des mots doux au creux de son oreille ou encore son cœur battre dans sa poitrine… être heureuse à ses côtés chaque jour qui passe, oublier les tracas et savourer la vie avec lui.
Mais elle se douta qu’elle ne verrait peut-être jamais ce bonheur de cette vie de couple, d’être avec quelqu’un qui l’aimerait telle qu’elle était et qui la protégerait si cette bombe tenait à exploser d’un moment où un autre.
Non ! Elle ne devait pas penser au pire, non ! Il fallait qu’elle vive. Il fallait qu’elle se batte pour vivre, qu’elle soit forte face à la situation dans laquelle elle avait déjà fait face dans le passé, lors d’une affaire remontant à plus de deux ans où un père fortuné avait tué un de ses deux fils croyant être celui à abattre pour avoir coucher avec sa jeune épouse, dont sa fille n’était pas la sienne biologiquement, alors que ce n’était pas le bon. Au cours de cette enquête résolue avec brio par Jane – comme toujours –, Lisbon s’était retrouvée dans un salon face à une bombe avec la petite fille – une sacrée peste et têtue comme une mule – comme intrus ainsi que Jane au bout du fil à qui elle avait appelé à l’aide.
Elle se souvenait encore comment il était mort d’inquiétude pour elle, comment il avait peur pour elle aussi peur de la perdre voir d’imaginer qu’elle meurt. Elle était consciente qu’il s’en serait voulu à vie de sa mort, comme pour celle de sa famille puis il ne se le serait jamais pardonné et il en serait même mort. Mais elle avait pu entendre son immense soulagement d’entendre à nouveau sa voix, que toutes ces pensées noires furent chassées de son esprit. Jamais un homme ne s’était fait autant de souci à son égard, jamais elle avait ressenti cette sensation d’attachement envers quelqu’un surtout envers un homme.
- Jessie Wallace ! CBI ! Lâchez-la !
Un autre cri effroyable venant des miss, donnant l’impression qu’il fut sorti tout droit du film Psychose, Teresa sortit de sa transe dans un sursaut en sentant son cœur faire un bond dans sa poitrine en entendant comme elles ces mots.
Elle vit son collègue Cho débarquer sur scène en pointant son arme en direction de Jessie et derrière lui, Jane lui emboîta le pas en jetant un œil autour de lui.
Leurs regards se croisèrent, son mentaliste autant sexy que préféré la regarda dans les yeux d’un air inquiet lui demandant si elle allait bien, la belle brunette lui fit un regard rassurant et un sourire forcé se voulant lui aussi rassurant.
Mais aussitôt, Jessie tendit son bras gauche dans la direction de Teresa en menaçant Kimball avec son revolver d’une main tremblante.
- Si vous tentez d’approcher, je fais sauter cette bombe et elle saute avec, ainsi que toutes ces personnes présentes, menaça Jessie d’une voix tremblante et enragée
Tout le monde se tut.
- Jessie, reprit Jane d’une voix douce.
Il leva les mains en l’air tout en faisant un pas vers elle mais la folle furieuse pointa son arme sur lui.
- N’approchez pas ! prévint-elle.
- Jessie, écoutez-moi, commença-t-il en s’avançant vers elle ; on est au courant pour ce qui vous est arrivé… la mort de votre mère, un père qui n’a jamais été là pour vous, un fiancé qui vous a laissée tomber… tout ça vous a bouleversé… que vous ayez atterri en hôpital psychiatrique… et je sais ce que vous ressentez, je…
Il marqua une pause d’un air hésitant, il se mordit les lèvres dans un soupir sous le regard interrogateur de sa patronne et de Cho.
- … J’y suis allé aussi après le meurtre de ma femme et de ma fille, il y a longtemps, souffla-t-il de tristesse.
Tout le monde ne dit rien bien qu’ils furent tous choqué par l’horrible souffrance qu’avait vécue le mentaliste. Cho resta stoïque bien qu’il n’était pas au courant de cette histoire, mais il pouvait comprendre qu’il n’en avait jamais parlé, que c’était trop douloureux, il ne pouvait pas le juger, c’était son ami.
Quant à Lisbon, elle se rappela de ce jour où il lui avait avoué qu’il avait été enfermé en l’hôpital psychiatrique pour une sévère dépression après la mort de sa famille et rien qu’en y pensant, la jeune femme versa une larme qu’elle ne peut cacher.
Jessie le dévisageait : il était au bord des larmes sans rien relâcher. Jane sentit son cœur se serrer en voyant Lisbon pleurer tellement il ne supportait pas de la voir dans cet état, cela rendait malade.
Mais il reprit la parole en prenant une profonde inspiration tout en gardant son sang froid.
- Mais je me suis accroché pendant des années… j’ai tenu bon en pensant à leur meurtrier, ne pensant qu’à me venger… j’ai fini par accomplir ma vengeance … ça m’a libéré, soulagé mais… (Il se tourna vers Lisbon) j’ignorais que ça pouvait faire autant mal aux personnes que j’aime… et aujourd’hui, je regrette encore d’avoir agi comme un idiot, un égoïste bien que j’ai voulu les protéger… (il se retourna vers Jessie) alors ne faites pas la même erreur, Jessie.
- N’essayez même pas de me devancer avec votre anecdote, ça ne marchera pas ! cria-t-elle.
- Alors avouez pourquoi vous avez ça et tué Tiffany Gordon, vous vous sentirez libérée puis on pourra vous aider, dit Jane en faisant un pas vers elle.
- Fais ce qu’il te dit Jessie, supplia une voix masculine.
Tous les yeux se tournèrent vers cette voix et c’était Joaquin Rodriguez qui fit son apparition. Il fixa Jessie qui le toisa du regard tout en pointant son arme sur lui d’une main moite et tremblante tout en retenant ses larmes.
- S’il te plaît, Joaquin, dégage ! supplia Jessie.
- Jessie, écoute-moi et regarde-moi, supplia-t-il à son tour en s’avançant vers elle ; je suis au courant de ce qu’il t’est arrivé et je peux le comprendre… je sais que je n’étais pas assez à ton écoute, que j’ai agi comme un idiot avec toi mais maintenant je suis là et je te le demande de leur dire ce qui s’est passé avec Tiffany. S’il te plaît.
Jessie regarda Joaquin dans les yeux en laissant une larme couler le long de sa joue voyant qu’il était franc avec elle. Jane et Lisbon se regardèrent discrètement avant de se tourner vers Jessie puis Cho continuait de pointer son arme en direction vers cette jeune fille qui finit par exploser sa colère.
- Vous, les hommes, vous êtes tous les mêmes ! explosa-t-elle ; vous vous intéressez seulement par le physique, il faut qu’un string dépasse du pantalon, qu’un décolleté soit super plongeant, que ses jambes soient interminables et hop ! Le tour est joué ! Et on dit que tout ce qui compte c’est ce qu’on est à l’intérieur, tu parles !
- C’est vrai Jessie, intervint Jane calme ; les hommes sont idiots mais ils ne sont pas tout comme ça…
- Vous ! La ferme ! ordonna la folle furieuse en pointant son arme sur lui ; j’ai tout essayé : les régimes, le sport, tout pour qu’un homme s’intéresse ENFIN à moi mais ça n’a servit à rien ! Je voulais que tu me vois Joaquin (elle se tourna vers lui), que tu m’acceptes telle que je suis, que tu m’apprécies et que tu m’aimes… Mais il a fallu que Tiffany se pointe et qu’elle fasse son grand numéro de charme pour t’avoir dans son pieu ! Je n’ai pas apprécié ! Ca non alors !
- Alors… tu l’as tué ? demanda Joaquin choqué.
- Je suis allée la voir pour lui dire que si c’est pour que vous vous remettiez ensemble et que la fasses souffrir à nouveau par la suite, ça n’en valait pas la peine ! Mais elle s’est foutue de moi ! Elle m’a craché à la figure ! J’étais super en colère et je…
Jessie baissa les yeux, confuse et en larmes alors que Joaquin baissa les yeux d’un air choqué sous des murmures stupéfaits de l’assemblée alors que Jane observa la fille d’un air triste puis Lisbon fit une mine triste sans pouvoir bouger.
- Je suis désolée, s’excusa Jessie en se tournant vers le jeune latino ; je voulais juste avoir une chance d’être avec toi, avoir une chance de savoir ce que c’était d’aimer quelqu’un comme toi. Mais je sais que tu m’en veux car j’étais au courant qu’elle attendait ton enfant mais je…
- Je sais Jesse, l’interrompit Joaquin en s’avançant vers elle ; je sais que tu ne voulais pas lui faire du mal. Je te remercie d’avoir là pour moi mais tu es malade, tu as besoin de soins et tu sais qu’on peut t’aider.
- Non ! rétorqua-t-elle ; Personne ne veut m’aider vu que personne ne voit combien je souffre !
- Moi si ! corrigea le jeune homme.
Il se tenait devant elle alors que le canon de l’arme était à quelques centimètres de son torse mais resta calme sans quitter Jessie des yeux.
- Je vois bien que tu souffres, que tu as besoin de soutien et de soin et ces agents du CBI peuvent t’aider, expliqua-t-il calmement ; je t’en prie, Jesse, ne gâche pas ta dernière chance de t’en sortir, donne-moi cette arme et ce boîtier puis je te promets que tout va s’arranger. Fais-moi confiance.
Jessie le regarda avec les larmes aux yeux avec le canon de l’arme sur lui qu’elle serrait dans sa main tremblante et moite sous l’œil terrorisé de Joaquin qui lui tendait ses mains devant elle. Tout le monde retint son souffle, peur que les choses ne tournent mal, Cho resta étrangement calme malgré que son estomac se nouait par la peur ; Lisbon fit mine de rester calme bien que ses yeux trahissaient ses craintes au regard de Jane qui montrait bien ses émotions.
Soudain, Jessie tenta d’appuyer sur la détente de son revolver ou d’appuyer sur la télécommande afin d’enclencher la bombe mais ses mains étaient moites, fébriles et tremblantes.
Mais contre attente, tout le monde fut soulagé en se remettant de ses émotions ainsi qu’en reprenant leurs souffles en apercevant Jessie qui posa ses armes dans les mains de Joaquin et plaqua sa tête contre son torse en fondant en larmes.
- Je suis vraiment désolée, je suis trop bête ! renifla-t-elle.
Cho rangea son arme dans son étui avant de saisir ses menottes en se dirigeant vers Jessie et Joaquin. Un agent de sécurité arriva, saisit les armes des mains du jeune homme en faisant attention ainsi que la bombe des mains de Lisbon.
Kimball mit les mains de Jessie dans son dos en lui passant les menottes et lit ses droits en l’évacuant du plateau :
- Vous avez le droit de garder le silence, tout ce que vous direz sera retenu contre vous au tribunal, vous avez le droit d’être assistée d’un avocat, si vous en avez pas les moyens, il vous en sera commis un d’office.
Jane se dirigea vers Lisbon en la regardant d’un air inquiet, ils se regardèrent dans les yeux, elle soupira de soulagement et se laissa tomber dans les bras de son consultant à la plus grande surprise de celui-ci. Il fut mal à l’aise mais au bout d’un instant il finit par la serrer étroitement contre lui en entourant ses bras autour d’elle dans un léger soupir.
@ Lilia & Sweety : Vous me faites délirer vous n'êtes pas les seules à vouloir Jane et je crois que oui, il va falloir un ticket parce que la liste risque d'être aussi longue que le tapis rouge de Monte-Carlo et risque de durer lonnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnngtemps
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Voici la suite...
J'adore vous voir cogiter comme ça , ça m'amuse un peu bien que je sois mon côté assez sadique qui parle
C'est l'avant-dernier chapitre de ma fic, déjà ? Ben oui, les bonnes choses ont toujours une fin comme on dit je vous publierai l'Epilogue demain
Bonne Lecture...
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Chapitre 18 :
Tout le monde resta tétanisé, paralysé par la peur et la menace que procurait Jessie devant leurs yeux. Cette fille avait dans sa main droite son revolver pointé dans leur direction, alors que sa main gauche serrait la petite télécommande étant le déclencheur de la bombe, qui n’était autre que la couronne que tenait Lisbon dans mes mains moites.
L’agent resta étonnement calme vue de l’extérieur mais à l’intérieur, la belle brunette bouillonnait de colère, elle était sur le point d’exploser tout en se disant que son heure était peut-être arrivée alors qu’elle n’avait pas de vie. Enfin, elle avait un boulot qu’elle adorait bien sûr, des collègues qui étaient tout aussi ses amis, mais pas de vie amoureuse. Elle était sur le point de se rendre compte qu’elle avait des sentiments pour un homme, un homme qui était son consultant, qui se prénommait Patrick Jane. Il avait peut-être un tas de défauts comme être irresponsable, immature, arrogant – c’était évidant ! – mais il était brillant, intelligent, gentil, attentionné, puis il savait lui redonner le sourire, lui remonter le moral quand elle n’était pas bien et elle se sentait étrangement mais tellement heureuse à ses côtés comme elle ne l’avait jamais été depuis trop longtemps.
Elle avait envie de l’embrasser, d’être dans ses bras, se serrer tout contre lui, de l’entendre lui murmurer des mots doux au creux de son oreille ou encore son cœur battre dans sa poitrine… être heureuse à ses côtés chaque jour qui passe, oublier les tracas et savourer la vie avec lui.
Mais elle se douta qu’elle ne verrait peut-être jamais ce bonheur de cette vie de couple, d’être avec quelqu’un qui l’aimerait telle qu’elle était et qui la protégerait si cette bombe tenait à exploser d’un moment où un autre.
Non ! Elle ne devait pas penser au pire, non ! Il fallait qu’elle vive. Il fallait qu’elle se batte pour vivre, qu’elle soit forte face à la situation dans laquelle elle avait déjà fait face dans le passé, lors d’une affaire remontant à plus de deux ans où un père fortuné avait tué un de ses deux fils croyant être celui à abattre pour avoir coucher avec sa jeune épouse, dont sa fille n’était pas la sienne biologiquement, alors que ce n’était pas le bon. Au cours de cette enquête résolue avec brio par Jane – comme toujours –, Lisbon s’était retrouvée dans un salon face à une bombe avec la petite fille – une sacrée peste et têtue comme une mule – comme intrus ainsi que Jane au bout du fil à qui elle avait appelé à l’aide.
Elle se souvenait encore comment il était mort d’inquiétude pour elle, comment il avait peur pour elle aussi peur de la perdre voir d’imaginer qu’elle meurt. Elle était consciente qu’il s’en serait voulu à vie de sa mort, comme pour celle de sa famille puis il ne se le serait jamais pardonné et il en serait même mort. Mais elle avait pu entendre son immense soulagement d’entendre à nouveau sa voix, que toutes ces pensées noires furent chassées de son esprit. Jamais un homme ne s’était fait autant de souci à son égard, jamais elle avait ressenti cette sensation d’attachement envers quelqu’un surtout envers un homme.
- Jessie Wallace ! CBI ! Lâchez-la !
Un autre cri effroyable venant des miss, donnant l’impression qu’il fut sorti tout droit du film Psychose, Teresa sortit de sa transe dans un sursaut en sentant son cœur faire un bond dans sa poitrine en entendant comme elles ces mots.
Elle vit son collègue Cho débarquer sur scène en pointant son arme en direction de Jessie et derrière lui, Jane lui emboîta le pas en jetant un œil autour de lui.
Leurs regards se croisèrent, son mentaliste autant sexy que préféré la regarda dans les yeux d’un air inquiet lui demandant si elle allait bien, la belle brunette lui fit un regard rassurant et un sourire forcé se voulant lui aussi rassurant.
Mais aussitôt, Jessie tendit son bras gauche dans la direction de Teresa en menaçant Kimball avec son revolver d’une main tremblante.
- Si vous tentez d’approcher, je fais sauter cette bombe et elle saute avec, ainsi que toutes ces personnes présentes, menaça Jessie d’une voix tremblante et enragée
Tout le monde se tut.
- Jessie, reprit Jane d’une voix douce.
Il leva les mains en l’air tout en faisant un pas vers elle mais la folle furieuse pointa son arme sur lui.
- N’approchez pas ! prévint-elle.
- Jessie, écoutez-moi, commença-t-il en s’avançant vers elle ; on est au courant pour ce qui vous est arrivé… la mort de votre mère, un père qui n’a jamais été là pour vous, un fiancé qui vous a laissée tomber… tout ça vous a bouleversé… que vous ayez atterri en hôpital psychiatrique… et je sais ce que vous ressentez, je…
Il marqua une pause d’un air hésitant, il se mordit les lèvres dans un soupir sous le regard interrogateur de sa patronne et de Cho.
- … J’y suis allé aussi après le meurtre de ma femme et de ma fille, il y a longtemps, souffla-t-il de tristesse.
Tout le monde ne dit rien bien qu’ils furent tous choqué par l’horrible souffrance qu’avait vécue le mentaliste. Cho resta stoïque bien qu’il n’était pas au courant de cette histoire, mais il pouvait comprendre qu’il n’en avait jamais parlé, que c’était trop douloureux, il ne pouvait pas le juger, c’était son ami.
Quant à Lisbon, elle se rappela de ce jour où il lui avait avoué qu’il avait été enfermé en l’hôpital psychiatrique pour une sévère dépression après la mort de sa famille et rien qu’en y pensant, la jeune femme versa une larme qu’elle ne peut cacher.
Jessie le dévisageait : il était au bord des larmes sans rien relâcher. Jane sentit son cœur se serrer en voyant Lisbon pleurer tellement il ne supportait pas de la voir dans cet état, cela rendait malade.
Mais il reprit la parole en prenant une profonde inspiration tout en gardant son sang froid.
- Mais je me suis accroché pendant des années… j’ai tenu bon en pensant à leur meurtrier, ne pensant qu’à me venger… j’ai fini par accomplir ma vengeance … ça m’a libéré, soulagé mais… (Il se tourna vers Lisbon) j’ignorais que ça pouvait faire autant mal aux personnes que j’aime… et aujourd’hui, je regrette encore d’avoir agi comme un idiot, un égoïste bien que j’ai voulu les protéger… (il se retourna vers Jessie) alors ne faites pas la même erreur, Jessie.
- N’essayez même pas de me devancer avec votre anecdote, ça ne marchera pas ! cria-t-elle.
- Alors avouez pourquoi vous avez ça et tué Tiffany Gordon, vous vous sentirez libérée puis on pourra vous aider, dit Jane en faisant un pas vers elle.
- Fais ce qu’il te dit Jessie, supplia une voix masculine.
Tous les yeux se tournèrent vers cette voix et c’était Joaquin Rodriguez qui fit son apparition. Il fixa Jessie qui le toisa du regard tout en pointant son arme sur lui d’une main moite et tremblante tout en retenant ses larmes.
- S’il te plaît, Joaquin, dégage ! supplia Jessie.
- Jessie, écoute-moi et regarde-moi, supplia-t-il à son tour en s’avançant vers elle ; je suis au courant de ce qu’il t’est arrivé et je peux le comprendre… je sais que je n’étais pas assez à ton écoute, que j’ai agi comme un idiot avec toi mais maintenant je suis là et je te le demande de leur dire ce qui s’est passé avec Tiffany. S’il te plaît.
Jessie regarda Joaquin dans les yeux en laissant une larme couler le long de sa joue voyant qu’il était franc avec elle. Jane et Lisbon se regardèrent discrètement avant de se tourner vers Jessie puis Cho continuait de pointer son arme en direction vers cette jeune fille qui finit par exploser sa colère.
- Vous, les hommes, vous êtes tous les mêmes ! explosa-t-elle ; vous vous intéressez seulement par le physique, il faut qu’un string dépasse du pantalon, qu’un décolleté soit super plongeant, que ses jambes soient interminables et hop ! Le tour est joué ! Et on dit que tout ce qui compte c’est ce qu’on est à l’intérieur, tu parles !
- C’est vrai Jessie, intervint Jane calme ; les hommes sont idiots mais ils ne sont pas tout comme ça…
- Vous ! La ferme ! ordonna la folle furieuse en pointant son arme sur lui ; j’ai tout essayé : les régimes, le sport, tout pour qu’un homme s’intéresse ENFIN à moi mais ça n’a servit à rien ! Je voulais que tu me vois Joaquin (elle se tourna vers lui), que tu m’acceptes telle que je suis, que tu m’apprécies et que tu m’aimes… Mais il a fallu que Tiffany se pointe et qu’elle fasse son grand numéro de charme pour t’avoir dans son pieu ! Je n’ai pas apprécié ! Ca non alors !
- Alors… tu l’as tué ? demanda Joaquin choqué.
- Je suis allée la voir pour lui dire que si c’est pour que vous vous remettiez ensemble et que la fasses souffrir à nouveau par la suite, ça n’en valait pas la peine ! Mais elle s’est foutue de moi ! Elle m’a craché à la figure ! J’étais super en colère et je…
Jessie baissa les yeux, confuse et en larmes alors que Joaquin baissa les yeux d’un air choqué sous des murmures stupéfaits de l’assemblée alors que Jane observa la fille d’un air triste puis Lisbon fit une mine triste sans pouvoir bouger.
- Je suis désolée, s’excusa Jessie en se tournant vers le jeune latino ; je voulais juste avoir une chance d’être avec toi, avoir une chance de savoir ce que c’était d’aimer quelqu’un comme toi. Mais je sais que tu m’en veux car j’étais au courant qu’elle attendait ton enfant mais je…
- Je sais Jesse, l’interrompit Joaquin en s’avançant vers elle ; je sais que tu ne voulais pas lui faire du mal. Je te remercie d’avoir là pour moi mais tu es malade, tu as besoin de soins et tu sais qu’on peut t’aider.
- Non ! rétorqua-t-elle ; Personne ne veut m’aider vu que personne ne voit combien je souffre !
- Moi si ! corrigea le jeune homme.
Il se tenait devant elle alors que le canon de l’arme était à quelques centimètres de son torse mais resta calme sans quitter Jessie des yeux.
- Je vois bien que tu souffres, que tu as besoin de soutien et de soin et ces agents du CBI peuvent t’aider, expliqua-t-il calmement ; je t’en prie, Jesse, ne gâche pas ta dernière chance de t’en sortir, donne-moi cette arme et ce boîtier puis je te promets que tout va s’arranger. Fais-moi confiance.
Jessie le regarda avec les larmes aux yeux avec le canon de l’arme sur lui qu’elle serrait dans sa main tremblante et moite sous l’œil terrorisé de Joaquin qui lui tendait ses mains devant elle. Tout le monde retint son souffle, peur que les choses ne tournent mal, Cho resta étrangement calme malgré que son estomac se nouait par la peur ; Lisbon fit mine de rester calme bien que ses yeux trahissaient ses craintes au regard de Jane qui montrait bien ses émotions.
Soudain, Jessie tenta d’appuyer sur la détente de son revolver ou d’appuyer sur la télécommande afin d’enclencher la bombe mais ses mains étaient moites, fébriles et tremblantes.
Mais contre attente, tout le monde fut soulagé en se remettant de ses émotions ainsi qu’en reprenant leurs souffles en apercevant Jessie qui posa ses armes dans les mains de Joaquin et plaqua sa tête contre son torse en fondant en larmes.
- Je suis vraiment désolée, je suis trop bête ! renifla-t-elle.
Cho rangea son arme dans son étui avant de saisir ses menottes en se dirigeant vers Jessie et Joaquin. Un agent de sécurité arriva, saisit les armes des mains du jeune homme en faisant attention ainsi que la bombe des mains de Lisbon.
Kimball mit les mains de Jessie dans son dos en lui passant les menottes et lit ses droits en l’évacuant du plateau :
- Vous avez le droit de garder le silence, tout ce que vous direz sera retenu contre vous au tribunal, vous avez le droit d’être assistée d’un avocat, si vous en avez pas les moyens, il vous en sera commis un d’office.
Jane se dirigea vers Lisbon en la regardant d’un air inquiet, ils se regardèrent dans les yeux, elle soupira de soulagement et se laissa tomber dans les bras de son consultant à la plus grande surprise de celui-ci. Il fut mal à l’aise mais au bout d’un instant il finit par la serrer étroitement contre lui en entourant ses bras autour d’elle dans un léger soupir.
TBC...
JisbonAddict- Red John
- Personnage préféré : Jane, Lisbon & Cho
Loisirs : Lire des romans, écrire, faire du jogging, regarder Doctor Who, Mentalist et Rizzoli&Isles
Localisation : Dans ma Bretagne natale rêvant de Simon Baker, de David Tennant & de Matt Smith
Re: Miss Agent du CBI ^
Oh quel chapitre. Pinaise, j'ai bien cru que jane n'allait pas réussir à convaincre Jessie et qu'elle allait faire sauter sa bombe.
Ce chapitre est super touchant et la fin est trop cute
Merci JA
Ce chapitre est super touchant et la fin est trop cute
Merci JA
teninches- Red John
- Personnage préféré : Jane, Lisbon, Cho
Localisation : Dans les locaux du CBI
Re: Miss Agent du CBI ^
j'ai eu vraiment peur tu sais , mais encore une fois, SUPER JANE ETAIT LA POUR SA BELLE qu'est-ce qu'on ferait pas par amour
Joaquin aussi était vaillant, un vrai prince face à Jessie, malgré ce qu'elle a fait
et la fin Lisbon qui se jette dans les bras de Jane et lui qui la serre contre son coeur
il me tarde de lire la suite
Sweetylove30- Red John
- Personnage préféré : lisbon, jane
Loisirs : lecture, ecriture
Localisation : devant mon ordi avec Patrick Jane dans mes bras
Re: Miss Agent du CBI ^
Sweetylove30 a écrit:
j'ai eu vraiment peur tu sais , mais encore une fois, SUPER JANE ETAIT LA POUR SA BELLE qu'est-ce qu'on ferait pas par amour
Joaquin aussi était vaillant, un vrai prince face à Jessie, malgré ce qu'elle a fait
et la fin Lisbon qui se jette dans les bras de Jane et lui qui la serre contre son coeur
il me tarde de lire la suite
Je ne vois pas quoi ajouter de plus si ce n'est:
VLS!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!
Invité- Invité
Re: Miss Agent du CBI ^
Je plussoie les coms précédents
On a vraiment eu chaud avec cette bombe
VLS
On a vraiment eu chaud avec cette bombe
VLS
alamanga- Red John
- Personnage préféré : Cho, Lisbon, Jane. Van Pelt et Rigsby aussi.Abbott, Fischer, Wylie et Vega.
Loisirs : La TV, me balader, visiter...et rêver!
Localisation : Devant mon ordi, sous le soleil exactement!
Re: Miss Agent du CBI ^
Je plussois les anciens commentaires aussi!!!Je crois qu'on a toute eu peur pour la bombe!!!
En tout cas vivement le prochain chapitre!!!!
En tout cas vivement le prochain chapitre!!!!
Pepe64- Flic en uniforme
- Personnage préféré : Jane et Lisbon
Loisirs : Danse, théâtre, écrire des fics et chanter
Localisation : Avec Patrick Jane!!!
Re: Miss Agent du CBI ^
beaucoup les filles !!! Vos commentaires me font toujours très plaisir puis désolée de vous avoir fait peur c'était mon côté sadique plutôt démoniaque qui a parlé
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Voici la suite et fin...
mille fois encore Manga pour la correction de ma fic et pour son aide ainsi qu'à vous tous pour tous vos commentaires qui me font chaud au coeur
Vraiment
Bonne Lecture...
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Dans la suite la plus luxueuse de Beverly Hills Hotel, Teresa, vêtue d’un peignoir en cachemire d’un rouge écarlate dont la ceinture soulignait la finesse de sa taille, était en train d’attacher ses cheveux dans un chignon soigné devant le miroir collé au mur au-dessus du lavabo de la salle de bain.
Elle défit le nœud de la ceinture de son peignoir qu’elle fit glisser sur le carrelage, elle se dirigea vers la baignoire qui était remplie presque à ras bord de mousse fumante parfumée à la lavande et cinq ou six bougies brûlaient sur le rebord en marbre. Sans aucune hésitation, la belle brunette grimpa dans la baignoire en laissant à ses pieds s’habituer à la température de l’eau, s’accroupit lentement puis finit par s’immerger entièrement.
Elle ferma les yeux en exhalant un gémissement de plaisir.
- Oh ! Ca fait du bien ! S’extasia-t-elle dans un sourire.
Lisbon se prélassa en savourant ce moment délicieux qui s’offrit à elle en oubliant les instants qui ont suivis plus tôt.
Après l’émeute, Jessie Wallace avait été conduite par la police locale (LAPD), Joaquin avait annoncé sa démission disant ne pas continuer dans ce monde qui lui avait déjà causé assez d’ennuis comme ça et qu’il voulait changer de vie.
La finale avait été annulée pour le soir et reportée au lendemain, le temps à tout le monde de se reposer ainsi que de reprendre ses esprits. Lisbon avoua toute la vérité aux miss et qu’elle quittait le concours, ainsi Cheryl prendrait une candidate faisant partie des douze qui avait obtenu le plus de votes. Les filles lui avaient d’abord tourné le dos mais avaient fini par l’accepter comme leur héroïne, leur amie, au regard attendri de Jane, qui n’avait pas manqué un bout de la scène.
Rigsby et Van Pelt étaient arrivés plus tard après avoir été informés de ce qui venait de se passer, mais furent soulagés qu’il n’y ait pas eu de dégâts et que leur patronne était en bonne santé. Les trois collègues étaient repartis se reposer à leur hôtel pendant que Jane restait auprès de Lisbon en donnant leur déposition.
Cheryl Brafman avait pris Lisbon à part afin de la remercier pour ses compétences, pour son excellent travail, puis si elle devait elle-même voter pour élire Miss USA, elle l’aurait choisi elle. Teresa rougit, la remercia avec modestie et gêne. Cheryl lui proposa de passer la nuit dans la plus magnifique suite de Beverly Hills Hotel en signe de reconnaissance, la jeune femme déclina l’offre mais plus elle refusait plus Cheryl insistait en ajoutant que ça lui permettrait de vivre ces derniers instants de princesse, puis Lisbon finit par céder.
Dans son bain, Teresa rajouta de l’eau chaude, se tartina de lotion à la lavande sur ses bras et ses jambes, à l’aide d’une douce éponge avant de paresser dans l’eau chaude en fermant les yeux tout en poussant un soupir de bien-être.
Mais soudain, son moment d’intimité relaxant s’interrompit d’un coup sec quand la porte de la salle de bain s’ouvrit brusquement.
Lisbon sursauta en poussant un cri déchirant, croisa ses bras sur elle en couvrant sa poitrine et vit avec le regard noir l’intrus qui n’était d’autre que…
- Jane !
Il sursauta tout détournant aussitôt du regard, mal à l’aise.
- Oh ! Euh… P… Pardon Lisbon, je… s’excusa-t-il maladroitement ; j’ignorais que…
Sa patronne fit un sourire au coin en trouvant amusant voir adorable de voir son consultant mal à l’aise mais son air froid regagna le dessus.
- Arrêtez avec vos excuses, on comprend à peine de ce que vous dites ! Au lieu de rester planté là, passez-moi une serviette ! ordonna-t-elle en hurlant.
Il s’exécuta alors que Lisbon sortait de la baignoire en couvrant son anatomie et commençant à grelotter alors que son corps était humide et un peu de mousse couvrait quelques parcelles de sa peau. Patrick chercha la serviette du regard sans oser de se tourner vers Teresa qui se retint de rire en se mordant les lèvres rien qu’en voyant le mentaliste sexy se cogner le pied contre le bas de l’étagère en teck.
Jane saisit la serviette-éponge ivoire entre ses mains tremblantes et tourna la tête tout en fermant les yeux en respectant l’intimité de sa patronne puis lui tendit la serviette. La belle brunette lui prit la serviette des mains en se pinçant les lèvres d’un air amusé face au beau blondinet gêné, elle la mit autour de sa poitrine. Elle adorait le voir rougir dans de telles situations embarrassantes surtout quand c’était elle qui le mettait mal à l’aise en sachant bien qu’il était assez pudique.
Patrick passa sa main dans ses cheveux d’un air gêné en soufflant et attendit patiemment que Teresa finisse de se couvrir.
- C’est bon, Jane, vous pouvez vous retourner, prévint-elle.
Ce dernier s’exécuta. Lorsqu’il aperçut sa patronne, il fut bouche bée.
La serviette réussissait à dessiner les courbes de sa silhouette de déesse et dévoiler ses jambes fines, il pouvait voir sa peau blanche couverte par des tâches de rousseur mais il la trouvait simplement magnifique. Lisbon fut mal à l’aise par son regard posé sur elle, elle baissa les yeux, ses joues s’empourprèrent mais se mordit la lèvre inférieure en rangeant quelques mèches de cheveux derrière son oreille.
Jane brisa le silence malgré qu’il fût horriblement mal à l’aise.
- Désolé Lisbon je… s’excusa-t-il en bafouillant ; je vais vous laisser pour… pour que vous mettiez quelque chose de… de plus chaud.
- Oui, ça vaut mieux si vous ne voulez pas avoir mon poing sur le nez, marmonna-t-elle soulagée.
Son consultant se dirigea vers la porte mais alors que Lisbon ramassa son peignoir pour l’enfiler ensuite en enlevant sa serviette qu’elle posa sur le rebord libre de la baignoire ; Jane s’arrêta sur le pas de la porte en passant sa main dans ses cheveux en prenant une grande inspiration.
Allez, Jane ! pensa-t-il ; Dis-lui ce que tu ressens ! Pour une fois depuis longtemps, sois un homme et dis-lui ce que t’as sur le cœur ! Allez, fonce !
- Allez, Jane, sois un homme ! souffla-t-il en pensant à voix haute.
- Quoi ? demanda Lisbon ; vous m’avez parlé, Jane ?
Jane hésita un instant mais prit une profonde inspiration en prenant son courage à deux mains et se tourna vers la jeune femme.
- Ecoutez Lisbon, j’ai quelque chose à vous dire, lança-t-il ; quelque chose que je n’ai pas eu l’occasion ni le courage de vous l’avouer mais je ne peux plus mentir sur ce que je ressens vraiment et je sais que vous n’allez pas aimer, alors avant de m’hurler dessus voir même de me gifler, écoutez-moi sans m’interrompre.
Lisbon se tut en ouvrant grand ses oreilles, elle croisa le regard sérieux et suppliant de Jane de le laisser parler. Le mentaliste prit la parole en prenant une profonde inspiration :
- Quand j’ai perdu ma femme, commença-t-il ; je me suis tout de suite dit que je ne pourrais jamais aimer une autre personne comme j’ai aimé Angela de tout mon cœur et je ne pensais qu’à une seule chose : attraper John Le Rouge et les venger de ce qu’il leur avait fait. Me venger de la souffrance qu’il m’avait fait vivre. Puis vous êtes arrivée.
Patrick marqua une pause en observant Teresa qui n’a pas dit mot en se contentant de l’écouter mais il se doutait qu’elle fut assez surprise par ce qu’elle venait d’entendre. Puis il continua sur sa lancée :
- Dès je vous ai rencontrée, j’avais ressenti quelque chose au fond de moi que je croyais perdu depuis la mort de ma famille. Au fil des années, plus on passait du temps ensemble plus ce sentiment s’agrandissait mais je… j’ai tout fait pour vous éloigner de moi car je sentais que je vous mettais en danger, je voulais vous protéger de moi mais je ne cesserai jamais de m’en vouloir de vous avoir jeté dans les bras de Walter Mashburn et j’étais… j’étais jaloux.
Il prononça « Walter Mashburn » avec une dose d’ironie et de dégoût à la plus grande surprise de Lisbon de l’entendre agir ainsi envers le milliardaire puis d’entendre qu’il était au courant de son aventure sans lendemain avec lui.
- J’ai peur, poursuivit-il d’une voix triste ; j’ai peur à chaque fois que je suis auprès de vous, que je vous vois sourire, que je vous regarde dans les yeux… J’ai peur de vous rendre malheureuse, de vous faire souffrir, de ne pas être à la hauteur et pire, de vous perdre comme j’ai perdu ma famille… alors qu’en même temps, je me sens revivre… j’ai l’impression que je peux facilement me confier, de reprendre goût à la vie, d’être un autre homme… même d’être heureux.
Teresa tomba des nues en entendant ces mots sortir de la bouche de Patrick comme s’il était en train de lui faire une déclaration, mais elle ne savait pas quoi répondre ni comment réagir. Jane attendit qu’elle réagisse mais vit qu’elle ne fit rien, il était angoissé d’attendre, mais fut quand même soulagé d’avoir dit ce qu’il ressentait.
- Je, je ferais mieux m’en aller puis oubliez tout ça s’il vous plaît; sourit-il il d’un air triste et nerveux ; bonne nuit Lisbon, salua-t-il en s’éloignant.
Lisbon le regarda s’éloigner d’elle alors qu’elle se remémorait chaque mot qu’il avait prononcé dans sa tête pour se rendre compte qu’il essayait de lui dire qu’il l’aimait ! Patrick Jane était amoureux d’elle ! Mais il a dit dans son langage à lui qui était un peu dur à déchiffrer bien que c’était assez romantique. Teresa hésita un instant ne savant pas quoi faire si elle devait le retenir ou pas.
Mais tu déconnes ma petite ! pesta-t-elle dans son esprit ; l’homme sur qui tu fantasmes, qui te fait rêver, qui te fait rire, qui te fait tout oublier pour que tu t’éclates, qui est sans doute l’homme de ta vie depuis un bye, t’avoue qu’il t’aime à sa manière et tu restes clouée là sans le retenir alors que tu attendais ces mots depuis longtemps ? Mais t’es conne ou quoi ? Qu’est-ce que t’attends ? Retiens-le bordel !
En reprenant ses esprits et en écoutant son instinct, Lisbon quitta la salle de bain en courant pour arriver dans la chambre où elle pouvait voir Jane qui n’était plus très loin de la porte.
Juste à temps, Lisbon trotta dans la chambre pour venir à sa rencontre et l’appela.
- Jane ! Attendez ! Le retint-elle.
Le consultant se tourna vers la jeune femme qui était plantée devant lui à presque deux mètres qui les séparaient. Il réduisit la distance qui le séparait d’elle jusqu’à ce qu’il se trouve à quelques centimètres de la belle brunette en plongeant intensément son regard dans le sien.
Le lendemain matin, sur le parking de l’hôtel, trois agents se rendirent jusqu’à la voiture de location où ils rangèrent leurs bagages dans le coffre.
- T’es célèbre Cho, maintenant qu’on t’a vu à la télévision ! se moqua Rigsby.
- Qu’est-ce que j’en ai à foutre de la célébrité moi ! Rétorqua Cho
- Vous savez que Lisbon a quitté le concours ? intervint Van Pelt.
- Ouais ! fit Wayne.
- Dommage, je l’aurais trouvée vraiment superbe si elle avait été Miss Etats-Unis, dit Grace d’un air réfléchi en souriant.
- Ca ne lui aurait rien apporté si c’est pour porter tous les jours des robes ! répliqua Kimball.
Soudain, un portable sonna, c’était celui de Cho. Ce dernier saisit son téléphone et décrocha aussitôt :
- Cho !... Oui, Monsieur… D’accord, Monsieur… Bien, merci Monsieur.
Dès qu’il raccrocha, Cho se tourna vers ses collègues qui le dévisageaient en se demandant qui l’avait appelé.
- C’était LaRoche, dit Cho ; il a pris la décision de nous réintégrer après avoir vu l’intervention en direct à la télévision.
- Qu’est-ce que je disais, t’es célèbre, vieux ! s’exclama Wayne en souriant.
- C’est ça ! fit Kimball.
- Vous ne croyez pas qu’on devrait prévenir Lisbon et Jane ? suggéra Grace.
- Et d’ailleurs, où ils sont ? demanda Rigsby.
Ils se regardèrent à tour de rôle d’un air interrogateur.
Au Beverly Hills Hotel, dans la suite luxueuse, la chambre était dans un sale état. Des vêtements étaient éparpillés au sol – plus ceux d’un homme que d’une femme mise à part un peignoir rouge écarlate – les draps étaient retournés, humides sentant la lavande mélangée à l’odeur de transpiration comme si deux amants venaient de passer une nuit de folie et d’amour.
Dans la salle de bain, les deux amants rirent comme des enfants, leurs corps nus et humides se trouvaient dans la baignoire remplie d’eau chaude. Teresa avait le dos collé contre le torse humide de Patrick qui l’entourait de ses bras puissants et protecteurs ; leurs mains se serraient tout en entrelaçant leurs doigts les faisant plonger dans l’eau de temps en temps.
Parfois, il déposait de doux baisers sur sa tempe, sa joue, son cou jusqu’à ce qu’elle captura ses lèvres et s’embrassèrent langoureusement puis amoureusement, tellement heureux d’être enfin ensemble après des années à se tourner autour.
Alors qu’il posait ses lèvres sur son épaule jusque dans son cou en respirant l’odeur sa peau douce, Lisbon regarda en pinçant ses lèvres dans un sourire, leurs doigts s’entrelacer puis plonger dans l’eau et lui demanda d’un air espiègle.
- Dis-moi Patrick ?
- Mm… Oui, ma belle, souffla Jane en se tournant vers elle après un dernier baiser sur son épaule.
- Tes mots d’hier soir, commença-t-elle hésitante; que j’ai oublié puisque j’en ai fait la promesse, est-ce que c’était une de tes ruses énervantes pour que…
- Si tu t’en doutais que je mentais, lui coupa-t-il d’une voix calme et douce ; ne serait-ce qu’un seul instant, j’aurais été prêt à tout abandonner jusqu’à la fin de ma vie pour te le prouver.
Elle sourit en voyant dans son regard qu’il était sincère puis fit un léger rire.
- Ce serait dommage ; reprit-elle d’un air espiègle, puis super idiot étant donné que ça fait partie de ton charme.
- Hum… c’est très flatteur ça, Teresa Lisbon, la remercia Jane, flatté dans un sourire.
Lisbon rit. Ils s’embrassèrent tendrement, Jane passa sa main dans la nuque en approfondissant leur baiser et à ce moment-là, Lisbon se trouva en califourchon sur lui, les lèvres scellées aux siennes. Elle entoura ses bras autour de sa nuque tout en caressant ses cheveux blonds alors qu’il caressa le long de son dos, sa nuque, ses cheveux ainsi que son visage. Leurs bouches s’entrouvrirent et leurs langues s’offrirent un ballet aphrodisiaque en laissant échapper des gémissements de plaisir.
Mais soudain, un téléphone sonna dans la suite. C’était celui de Lisbon qui mit fin à leur moment d’intimité.
- Laisse sonner, supplia-t-il entre deux baisers.
- Il le faut, désolée, s’excusa-t-elle en l’embrassant une dernière fois.
- Non ! Non ! S’il te plaît ! supplia Jane comme un enfant qui suppliait sa maman de ne pas l’emmener à l’école.
En vain. Lisbon se leva à contrecœur, descendit de la baignoire, saisit une serviette qu’elle mit autour de sa poitrine et quitta la sale de bain avec les jambes dégoulinantes sous un râlement contrarié et enfantin de Jane.
- Arrha ! Maudit inventeur du téléphone ! se plaignit-il.
Elle rit d’un air amusé et sincère alors qu’elle se rendait dans la chambre, trouva son portable sur la table de nuit et finit par décrocher.
- Lisbon !… Oui, Cho qu’est-ce qu’il y a ? (elle fronça les sourcils)…
Durant la conversation téléphonique, Patrick descendit à son tour de la baignoire tout dégoulinant, mit une serviette autour de sa taille, vida la baignoire avec tristesse puis rejoignit Teresa dans la chambre alors que son corps ne cessait de dégouliner.
- Merci Cho… A plus tard, fit Lisbon avant de raccrocher.
La jeune femme fit un soupir de soulagement et de satisfaction en entendant la nouvelle que Cho venait de lui annoncer. Soudain, elle fit un léger bond en sentant les mains de son amant se mettre autour de sa taille ainsi que sa tête posée sur son épaule.
- Le soupir de soulagement que t’as fait veut dire que Cho t’a annoncé que LaRoche t’a réintégré ? supposa le mentaliste.
Lisbon leva les yeux dans un sourire voyant que Jane n’avait pas perdu son sens de l’observation.
- Oui, murmura-t-elle en caressant ses mains.
Jane marmonna un « hum…hum… », ils restèrent silencieux en restant dans cette position pendant un long moment puis le consultant brisa le silence.
- Tu penses que notre relation va durer malgré que le règlement nous, enfin, te l’interdise ? demanda Jane soucieux.
C’était vrai qu’elle n’avait pas pensé une seule fois au règlement ni réfléchi aux conséquences depuis ces dernières heures alors qu’ils s’embrassaient, faisaient l’amour, prenaient un bain en riant puis discutaient de tout et de rien ensemble jusqu’à maintenant. Puis elle se rappela que Jane n’était pas agent, seulement consultant.
Elle resta interdite. Silencieuse pendant un moment jusqu’à ce qu’elle se mordit les lèvres et se tourna vers son amant.
- Tu sais quoi ? reprit-elle d’une voix enjouée; pour répondre à ta question, je crois que c’est à vérifier toute de suite, ajouta-t-elle d’une voix espiègle en glissant sa serviette au sol.
- Hum… Je ne demande que ça, dit Jane d’une voix espiègle en souriant.
Ils rirent et elle lui enleva sa serviette et ils s’embrassèrent en rejoignant le lit.
Tous deux avaient laissés tomber leurs défenses, oublier leurs craintes puis la peur de leurs sentiments l’un pour l’autre, se sont retrouvés et étaient heureux d’être ensemble dans les bras l’un de l’autre. Ils ne savaient pas ce que l’avenir leur réservait mais une chose était certaine : c’est que le meilleur restait à venir.
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Voici la suite et fin...
mille fois encore Manga pour la correction de ma fic et pour son aide ainsi qu'à vous tous pour tous vos commentaires qui me font chaud au coeur
Vraiment
Bonne Lecture...
___________________________________________________________
Epilogue :
Dans la suite la plus luxueuse de Beverly Hills Hotel, Teresa, vêtue d’un peignoir en cachemire d’un rouge écarlate dont la ceinture soulignait la finesse de sa taille, était en train d’attacher ses cheveux dans un chignon soigné devant le miroir collé au mur au-dessus du lavabo de la salle de bain.
Elle défit le nœud de la ceinture de son peignoir qu’elle fit glisser sur le carrelage, elle se dirigea vers la baignoire qui était remplie presque à ras bord de mousse fumante parfumée à la lavande et cinq ou six bougies brûlaient sur le rebord en marbre. Sans aucune hésitation, la belle brunette grimpa dans la baignoire en laissant à ses pieds s’habituer à la température de l’eau, s’accroupit lentement puis finit par s’immerger entièrement.
Elle ferma les yeux en exhalant un gémissement de plaisir.
- Oh ! Ca fait du bien ! S’extasia-t-elle dans un sourire.
Lisbon se prélassa en savourant ce moment délicieux qui s’offrit à elle en oubliant les instants qui ont suivis plus tôt.
Après l’émeute, Jessie Wallace avait été conduite par la police locale (LAPD), Joaquin avait annoncé sa démission disant ne pas continuer dans ce monde qui lui avait déjà causé assez d’ennuis comme ça et qu’il voulait changer de vie.
La finale avait été annulée pour le soir et reportée au lendemain, le temps à tout le monde de se reposer ainsi que de reprendre ses esprits. Lisbon avoua toute la vérité aux miss et qu’elle quittait le concours, ainsi Cheryl prendrait une candidate faisant partie des douze qui avait obtenu le plus de votes. Les filles lui avaient d’abord tourné le dos mais avaient fini par l’accepter comme leur héroïne, leur amie, au regard attendri de Jane, qui n’avait pas manqué un bout de la scène.
Rigsby et Van Pelt étaient arrivés plus tard après avoir été informés de ce qui venait de se passer, mais furent soulagés qu’il n’y ait pas eu de dégâts et que leur patronne était en bonne santé. Les trois collègues étaient repartis se reposer à leur hôtel pendant que Jane restait auprès de Lisbon en donnant leur déposition.
Cheryl Brafman avait pris Lisbon à part afin de la remercier pour ses compétences, pour son excellent travail, puis si elle devait elle-même voter pour élire Miss USA, elle l’aurait choisi elle. Teresa rougit, la remercia avec modestie et gêne. Cheryl lui proposa de passer la nuit dans la plus magnifique suite de Beverly Hills Hotel en signe de reconnaissance, la jeune femme déclina l’offre mais plus elle refusait plus Cheryl insistait en ajoutant que ça lui permettrait de vivre ces derniers instants de princesse, puis Lisbon finit par céder.
Dans son bain, Teresa rajouta de l’eau chaude, se tartina de lotion à la lavande sur ses bras et ses jambes, à l’aide d’une douce éponge avant de paresser dans l’eau chaude en fermant les yeux tout en poussant un soupir de bien-être.
Mais soudain, son moment d’intimité relaxant s’interrompit d’un coup sec quand la porte de la salle de bain s’ouvrit brusquement.
Lisbon sursauta en poussant un cri déchirant, croisa ses bras sur elle en couvrant sa poitrine et vit avec le regard noir l’intrus qui n’était d’autre que…
- Jane !
Il sursauta tout détournant aussitôt du regard, mal à l’aise.
- Oh ! Euh… P… Pardon Lisbon, je… s’excusa-t-il maladroitement ; j’ignorais que…
Sa patronne fit un sourire au coin en trouvant amusant voir adorable de voir son consultant mal à l’aise mais son air froid regagna le dessus.
- Arrêtez avec vos excuses, on comprend à peine de ce que vous dites ! Au lieu de rester planté là, passez-moi une serviette ! ordonna-t-elle en hurlant.
Il s’exécuta alors que Lisbon sortait de la baignoire en couvrant son anatomie et commençant à grelotter alors que son corps était humide et un peu de mousse couvrait quelques parcelles de sa peau. Patrick chercha la serviette du regard sans oser de se tourner vers Teresa qui se retint de rire en se mordant les lèvres rien qu’en voyant le mentaliste sexy se cogner le pied contre le bas de l’étagère en teck.
Jane saisit la serviette-éponge ivoire entre ses mains tremblantes et tourna la tête tout en fermant les yeux en respectant l’intimité de sa patronne puis lui tendit la serviette. La belle brunette lui prit la serviette des mains en se pinçant les lèvres d’un air amusé face au beau blondinet gêné, elle la mit autour de sa poitrine. Elle adorait le voir rougir dans de telles situations embarrassantes surtout quand c’était elle qui le mettait mal à l’aise en sachant bien qu’il était assez pudique.
Patrick passa sa main dans ses cheveux d’un air gêné en soufflant et attendit patiemment que Teresa finisse de se couvrir.
- C’est bon, Jane, vous pouvez vous retourner, prévint-elle.
Ce dernier s’exécuta. Lorsqu’il aperçut sa patronne, il fut bouche bée.
La serviette réussissait à dessiner les courbes de sa silhouette de déesse et dévoiler ses jambes fines, il pouvait voir sa peau blanche couverte par des tâches de rousseur mais il la trouvait simplement magnifique. Lisbon fut mal à l’aise par son regard posé sur elle, elle baissa les yeux, ses joues s’empourprèrent mais se mordit la lèvre inférieure en rangeant quelques mèches de cheveux derrière son oreille.
Jane brisa le silence malgré qu’il fût horriblement mal à l’aise.
- Désolé Lisbon je… s’excusa-t-il en bafouillant ; je vais vous laisser pour… pour que vous mettiez quelque chose de… de plus chaud.
- Oui, ça vaut mieux si vous ne voulez pas avoir mon poing sur le nez, marmonna-t-elle soulagée.
Son consultant se dirigea vers la porte mais alors que Lisbon ramassa son peignoir pour l’enfiler ensuite en enlevant sa serviette qu’elle posa sur le rebord libre de la baignoire ; Jane s’arrêta sur le pas de la porte en passant sa main dans ses cheveux en prenant une grande inspiration.
Allez, Jane ! pensa-t-il ; Dis-lui ce que tu ressens ! Pour une fois depuis longtemps, sois un homme et dis-lui ce que t’as sur le cœur ! Allez, fonce !
- Allez, Jane, sois un homme ! souffla-t-il en pensant à voix haute.
- Quoi ? demanda Lisbon ; vous m’avez parlé, Jane ?
Jane hésita un instant mais prit une profonde inspiration en prenant son courage à deux mains et se tourna vers la jeune femme.
- Ecoutez Lisbon, j’ai quelque chose à vous dire, lança-t-il ; quelque chose que je n’ai pas eu l’occasion ni le courage de vous l’avouer mais je ne peux plus mentir sur ce que je ressens vraiment et je sais que vous n’allez pas aimer, alors avant de m’hurler dessus voir même de me gifler, écoutez-moi sans m’interrompre.
Lisbon se tut en ouvrant grand ses oreilles, elle croisa le regard sérieux et suppliant de Jane de le laisser parler. Le mentaliste prit la parole en prenant une profonde inspiration :
- Quand j’ai perdu ma femme, commença-t-il ; je me suis tout de suite dit que je ne pourrais jamais aimer une autre personne comme j’ai aimé Angela de tout mon cœur et je ne pensais qu’à une seule chose : attraper John Le Rouge et les venger de ce qu’il leur avait fait. Me venger de la souffrance qu’il m’avait fait vivre. Puis vous êtes arrivée.
Patrick marqua une pause en observant Teresa qui n’a pas dit mot en se contentant de l’écouter mais il se doutait qu’elle fut assez surprise par ce qu’elle venait d’entendre. Puis il continua sur sa lancée :
- Dès je vous ai rencontrée, j’avais ressenti quelque chose au fond de moi que je croyais perdu depuis la mort de ma famille. Au fil des années, plus on passait du temps ensemble plus ce sentiment s’agrandissait mais je… j’ai tout fait pour vous éloigner de moi car je sentais que je vous mettais en danger, je voulais vous protéger de moi mais je ne cesserai jamais de m’en vouloir de vous avoir jeté dans les bras de Walter Mashburn et j’étais… j’étais jaloux.
Il prononça « Walter Mashburn » avec une dose d’ironie et de dégoût à la plus grande surprise de Lisbon de l’entendre agir ainsi envers le milliardaire puis d’entendre qu’il était au courant de son aventure sans lendemain avec lui.
- J’ai peur, poursuivit-il d’une voix triste ; j’ai peur à chaque fois que je suis auprès de vous, que je vous vois sourire, que je vous regarde dans les yeux… J’ai peur de vous rendre malheureuse, de vous faire souffrir, de ne pas être à la hauteur et pire, de vous perdre comme j’ai perdu ma famille… alors qu’en même temps, je me sens revivre… j’ai l’impression que je peux facilement me confier, de reprendre goût à la vie, d’être un autre homme… même d’être heureux.
Teresa tomba des nues en entendant ces mots sortir de la bouche de Patrick comme s’il était en train de lui faire une déclaration, mais elle ne savait pas quoi répondre ni comment réagir. Jane attendit qu’elle réagisse mais vit qu’elle ne fit rien, il était angoissé d’attendre, mais fut quand même soulagé d’avoir dit ce qu’il ressentait.
- Je, je ferais mieux m’en aller puis oubliez tout ça s’il vous plaît; sourit-il il d’un air triste et nerveux ; bonne nuit Lisbon, salua-t-il en s’éloignant.
Lisbon le regarda s’éloigner d’elle alors qu’elle se remémorait chaque mot qu’il avait prononcé dans sa tête pour se rendre compte qu’il essayait de lui dire qu’il l’aimait ! Patrick Jane était amoureux d’elle ! Mais il a dit dans son langage à lui qui était un peu dur à déchiffrer bien que c’était assez romantique. Teresa hésita un instant ne savant pas quoi faire si elle devait le retenir ou pas.
Mais tu déconnes ma petite ! pesta-t-elle dans son esprit ; l’homme sur qui tu fantasmes, qui te fait rêver, qui te fait rire, qui te fait tout oublier pour que tu t’éclates, qui est sans doute l’homme de ta vie depuis un bye, t’avoue qu’il t’aime à sa manière et tu restes clouée là sans le retenir alors que tu attendais ces mots depuis longtemps ? Mais t’es conne ou quoi ? Qu’est-ce que t’attends ? Retiens-le bordel !
En reprenant ses esprits et en écoutant son instinct, Lisbon quitta la salle de bain en courant pour arriver dans la chambre où elle pouvait voir Jane qui n’était plus très loin de la porte.
Juste à temps, Lisbon trotta dans la chambre pour venir à sa rencontre et l’appela.
- Jane ! Attendez ! Le retint-elle.
Le consultant se tourna vers la jeune femme qui était plantée devant lui à presque deux mètres qui les séparaient. Il réduisit la distance qui le séparait d’elle jusqu’à ce qu’il se trouve à quelques centimètres de la belle brunette en plongeant intensément son regard dans le sien.
Le lendemain matin, sur le parking de l’hôtel, trois agents se rendirent jusqu’à la voiture de location où ils rangèrent leurs bagages dans le coffre.
- T’es célèbre Cho, maintenant qu’on t’a vu à la télévision ! se moqua Rigsby.
- Qu’est-ce que j’en ai à foutre de la célébrité moi ! Rétorqua Cho
- Vous savez que Lisbon a quitté le concours ? intervint Van Pelt.
- Ouais ! fit Wayne.
- Dommage, je l’aurais trouvée vraiment superbe si elle avait été Miss Etats-Unis, dit Grace d’un air réfléchi en souriant.
- Ca ne lui aurait rien apporté si c’est pour porter tous les jours des robes ! répliqua Kimball.
Soudain, un portable sonna, c’était celui de Cho. Ce dernier saisit son téléphone et décrocha aussitôt :
- Cho !... Oui, Monsieur… D’accord, Monsieur… Bien, merci Monsieur.
Dès qu’il raccrocha, Cho se tourna vers ses collègues qui le dévisageaient en se demandant qui l’avait appelé.
- C’était LaRoche, dit Cho ; il a pris la décision de nous réintégrer après avoir vu l’intervention en direct à la télévision.
- Qu’est-ce que je disais, t’es célèbre, vieux ! s’exclama Wayne en souriant.
- C’est ça ! fit Kimball.
- Vous ne croyez pas qu’on devrait prévenir Lisbon et Jane ? suggéra Grace.
- Et d’ailleurs, où ils sont ? demanda Rigsby.
Ils se regardèrent à tour de rôle d’un air interrogateur.
Au Beverly Hills Hotel, dans la suite luxueuse, la chambre était dans un sale état. Des vêtements étaient éparpillés au sol – plus ceux d’un homme que d’une femme mise à part un peignoir rouge écarlate – les draps étaient retournés, humides sentant la lavande mélangée à l’odeur de transpiration comme si deux amants venaient de passer une nuit de folie et d’amour.
Dans la salle de bain, les deux amants rirent comme des enfants, leurs corps nus et humides se trouvaient dans la baignoire remplie d’eau chaude. Teresa avait le dos collé contre le torse humide de Patrick qui l’entourait de ses bras puissants et protecteurs ; leurs mains se serraient tout en entrelaçant leurs doigts les faisant plonger dans l’eau de temps en temps.
Parfois, il déposait de doux baisers sur sa tempe, sa joue, son cou jusqu’à ce qu’elle captura ses lèvres et s’embrassèrent langoureusement puis amoureusement, tellement heureux d’être enfin ensemble après des années à se tourner autour.
Alors qu’il posait ses lèvres sur son épaule jusque dans son cou en respirant l’odeur sa peau douce, Lisbon regarda en pinçant ses lèvres dans un sourire, leurs doigts s’entrelacer puis plonger dans l’eau et lui demanda d’un air espiègle.
- Dis-moi Patrick ?
- Mm… Oui, ma belle, souffla Jane en se tournant vers elle après un dernier baiser sur son épaule.
- Tes mots d’hier soir, commença-t-elle hésitante; que j’ai oublié puisque j’en ai fait la promesse, est-ce que c’était une de tes ruses énervantes pour que…
- Si tu t’en doutais que je mentais, lui coupa-t-il d’une voix calme et douce ; ne serait-ce qu’un seul instant, j’aurais été prêt à tout abandonner jusqu’à la fin de ma vie pour te le prouver.
Elle sourit en voyant dans son regard qu’il était sincère puis fit un léger rire.
- Ce serait dommage ; reprit-elle d’un air espiègle, puis super idiot étant donné que ça fait partie de ton charme.
- Hum… c’est très flatteur ça, Teresa Lisbon, la remercia Jane, flatté dans un sourire.
Lisbon rit. Ils s’embrassèrent tendrement, Jane passa sa main dans la nuque en approfondissant leur baiser et à ce moment-là, Lisbon se trouva en califourchon sur lui, les lèvres scellées aux siennes. Elle entoura ses bras autour de sa nuque tout en caressant ses cheveux blonds alors qu’il caressa le long de son dos, sa nuque, ses cheveux ainsi que son visage. Leurs bouches s’entrouvrirent et leurs langues s’offrirent un ballet aphrodisiaque en laissant échapper des gémissements de plaisir.
Mais soudain, un téléphone sonna dans la suite. C’était celui de Lisbon qui mit fin à leur moment d’intimité.
- Laisse sonner, supplia-t-il entre deux baisers.
- Il le faut, désolée, s’excusa-t-elle en l’embrassant une dernière fois.
- Non ! Non ! S’il te plaît ! supplia Jane comme un enfant qui suppliait sa maman de ne pas l’emmener à l’école.
En vain. Lisbon se leva à contrecœur, descendit de la baignoire, saisit une serviette qu’elle mit autour de sa poitrine et quitta la sale de bain avec les jambes dégoulinantes sous un râlement contrarié et enfantin de Jane.
- Arrha ! Maudit inventeur du téléphone ! se plaignit-il.
Elle rit d’un air amusé et sincère alors qu’elle se rendait dans la chambre, trouva son portable sur la table de nuit et finit par décrocher.
- Lisbon !… Oui, Cho qu’est-ce qu’il y a ? (elle fronça les sourcils)…
Durant la conversation téléphonique, Patrick descendit à son tour de la baignoire tout dégoulinant, mit une serviette autour de sa taille, vida la baignoire avec tristesse puis rejoignit Teresa dans la chambre alors que son corps ne cessait de dégouliner.
- Merci Cho… A plus tard, fit Lisbon avant de raccrocher.
La jeune femme fit un soupir de soulagement et de satisfaction en entendant la nouvelle que Cho venait de lui annoncer. Soudain, elle fit un léger bond en sentant les mains de son amant se mettre autour de sa taille ainsi que sa tête posée sur son épaule.
- Le soupir de soulagement que t’as fait veut dire que Cho t’a annoncé que LaRoche t’a réintégré ? supposa le mentaliste.
Lisbon leva les yeux dans un sourire voyant que Jane n’avait pas perdu son sens de l’observation.
- Oui, murmura-t-elle en caressant ses mains.
Jane marmonna un « hum…hum… », ils restèrent silencieux en restant dans cette position pendant un long moment puis le consultant brisa le silence.
- Tu penses que notre relation va durer malgré que le règlement nous, enfin, te l’interdise ? demanda Jane soucieux.
C’était vrai qu’elle n’avait pas pensé une seule fois au règlement ni réfléchi aux conséquences depuis ces dernières heures alors qu’ils s’embrassaient, faisaient l’amour, prenaient un bain en riant puis discutaient de tout et de rien ensemble jusqu’à maintenant. Puis elle se rappela que Jane n’était pas agent, seulement consultant.
Elle resta interdite. Silencieuse pendant un moment jusqu’à ce qu’elle se mordit les lèvres et se tourna vers son amant.
- Tu sais quoi ? reprit-elle d’une voix enjouée; pour répondre à ta question, je crois que c’est à vérifier toute de suite, ajouta-t-elle d’une voix espiègle en glissant sa serviette au sol.
- Hum… Je ne demande que ça, dit Jane d’une voix espiègle en souriant.
Ils rirent et elle lui enleva sa serviette et ils s’embrassèrent en rejoignant le lit.
Tous deux avaient laissés tomber leurs défenses, oublier leurs craintes puis la peur de leurs sentiments l’un pour l’autre, se sont retrouvés et étaient heureux d’être ensemble dans les bras l’un de l’autre. Ils ne savaient pas ce que l’avenir leur réservait mais une chose était certaine : c’est que le meilleur restait à venir.
The End
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JisbonAddict- Red John
- Personnage préféré : Jane, Lisbon & Cho
Loisirs : Lire des romans, écrire, faire du jogging, regarder Doctor Who, Mentalist et Rizzoli&Isles
Localisation : Dans ma Bretagne natale rêvant de Simon Baker, de David Tennant & de Matt Smith
Re: Miss Agent du CBI ^
Cette fin est géniale et so cute. J'aime beaucoup la façon dont Jane se déclare à Lisbon et comment évolue les choses entre eux. C'est comme s'ils avaient toujours été ensemble tellement ils sont complices.
Merci pour cette superbe fic JA
Merci pour cette superbe fic JA
teninches- Red John
- Personnage préféré : Jane, Lisbon, Cho
Localisation : Dans les locaux du CBI
Re: Miss Agent du CBI ^
Fantastique Fanfic!!! Bravo!!!!
Et que dire de l'épilogue, tellement beau, Jane et Lisbon ensemble!!!!
Merci beaucoup JA !!!!
Et que dire de l'épilogue, tellement beau, Jane et Lisbon ensemble!!!!
Merci beaucoup JA !!!!
Invité- Invité
Re: Miss Agent du CBI ^
Quoi c'est déjà fini!!!! En tout cas c'était une fic génial que j'ai aimé du début à la fin bon j'avoue surtout l'épilogue mais j'ai adoré!! Cette fin est si belle et so Jisbon !!!! Vivement une prochaine fic de toi!!!
Pepe64- Flic en uniforme
- Personnage préféré : Jane et Lisbon
Loisirs : Danse, théâtre, écrire des fics et chanter
Localisation : Avec Patrick Jane!!!
Re: Miss Agent du CBI ^
Teninches, Lilia & Pepe64 pour tous vos commentaires aussi d'avoir suivi ma fic du début à la fin
Vraiment...
Concernant ma prochaine fic, j'ai commencé à avoir une idée en tête dont j'ai commencé à écrire mais je vais tout de même attendre de voir la saison 4 afin de trouver des idées puis comment ça va se passer et aussi, voir si je vais trouver du boulot d'ici là ou pas pour savoir si j'aurais le temps
En tout cas, encore mille fois
Vraiment...
Concernant ma prochaine fic, j'ai commencé à avoir une idée en tête dont j'ai commencé à écrire mais je vais tout de même attendre de voir la saison 4 afin de trouver des idées puis comment ça va se passer et aussi, voir si je vais trouver du boulot d'ici là ou pas pour savoir si j'aurais le temps
En tout cas, encore mille fois
JisbonAddict- Red John
- Personnage préféré : Jane, Lisbon & Cho
Loisirs : Lire des romans, écrire, faire du jogging, regarder Doctor Who, Mentalist et Rizzoli&Isles
Localisation : Dans ma Bretagne natale rêvant de Simon Baker, de David Tennant & de Matt Smith
Re: Miss Agent du CBI ^
De rien JA
teninches- Red John
- Personnage préféré : Jane, Lisbon, Cho
Localisation : Dans les locaux du CBI
Re: Miss Agent du CBI ^
J'ai lu cette fic avant de m'inscrire alors maintenant j'en profite pour mettre un p'tit com.
J'ai adoré ta fic ! elle était génial !
c'était une super idée et tu l'as très bien faite !
c'était un plaisir de la lire :)
Merci pour cette super fic
J'ai adoré ta fic ! elle était génial !
c'était une super idée et tu l'as très bien faite !
c'était un plaisir de la lire :)
Merci pour cette super fic
Re: Miss Agent du CBI ^
Désolée pour le retard
beaucoup Totorsg
beaucoup Totorsg
JisbonAddict- Red John
- Personnage préféré : Jane, Lisbon & Cho
Loisirs : Lire des romans, écrire, faire du jogging, regarder Doctor Who, Mentalist et Rizzoli&Isles
Localisation : Dans ma Bretagne natale rêvant de Simon Baker, de David Tennant & de Matt Smith
Re: Miss Agent du CBI ^
I LOVE!!!!!!!!!!!!!! ouaw! Je suis scotché! Trop mimi les deux amants!!! Trop génial mais il me semble avoir déjà vu se scénario dans un film... Mais je ne me souviens plus lequel et puis de toute façon ta version est bien mieux!!!!!!
Un très grand bravo!
Un très grand bravo!
Amimi03- Distributeur de café
- Personnage préféré : Jane, Lisbon, Cho
Loisirs : Lire et regarder des séries!!!
Localisation : Avec Simon Baker, faisant le tour de la Californie!
Re: Miss Agent du CBI ^
Je suis fan, mais déçue que ça soit fini ^^.
RL77LUC- Distributeur de café
- Personnage préféré : Teresa Lisbon
Re: Miss Agent du CBI ^
Je suis suprise que tu à reussi à retenir tous les dialoques de Miss detective avec Sandra bulock( enfin je crois que cela s'écrit comme cela mais pas sur) et l'adapter pour une fic sur le mentalist, ton idée est brillante et cela va bien aussi aux poersonnages de la serie, c'est vrai que Robin Tunney aurait pu jouer dans Miss detective
Karo- Agent de circulation
- Personnage préféré : Lisbon et jane
Loisirs : Chant, patin à glace et roller
Localisation : avec Robin et Simon pour répéter une scene sur le tournage du Mentalist
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