Miss Agent du CBI ^
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Re: Miss Agent du CBI ^
J'adore les pensées tordues de Lisbon, surtout quand il s'agit de Jane, trop marrant!!
Comme c'est pratique le coup du baiser pour détourner l'attention de la personne qui approche, mais bien sûr!! Ca n'a pas eu l'air de déplaire à Jane, c'est la moins qu'on puisse dire!!
L'enquête devient de plus en plus intéressante, dis-moi!!! :vivement:
VLS!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!
Comme c'est pratique le coup du baiser pour détourner l'attention de la personne qui approche, mais bien sûr!! Ca n'a pas eu l'air de déplaire à Jane, c'est la moins qu'on puisse dire!!
L'enquête devient de plus en plus intéressante, dis-moi!!! :vivement:
VLS!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!
Invité- Invité
Re: Miss Agent du CBI ^
je n'ai pas commenté tes derniers chapitres
toujours super et la scène de fin
et de rien pour la petite aide mais tout le mérite est pour toi!
toujours super et la scène de fin
et de rien pour la petite aide mais tout le mérite est pour toi!
alamanga- Red John
- Personnage préféré : Cho, Lisbon, Jane. Van Pelt et Rigsby aussi.Abbott, Fischer, Wylie et Vega.
Loisirs : La TV, me balader, visiter...et rêver!
Localisation : Devant mon ordi, sous le soleil exactement!
Re: Miss Agent du CBI ^
Toujours aussi super ma JA !!! Desole de ne pas avoir commenter tes derniers chapitre mais jetait parti en vacances et je suis rentree dimanche
En tout cas tu continue a ecrire de superbes chapitre et sa plait tout autant !!!
Continue comme sa !!
hate de lire la suite !
Bisous
En tout cas tu continue a ecrire de superbes chapitre et sa plait tout autant !!!
Continue comme sa !!
hate de lire la suite !
Bisous
jisbon06- Agent de circulation
- Personnage préféré : Patrick et Teresa
Loisirs : Lire des fanfictions Jisbon.
Localisation : Au CBI
Re: Miss Agent du CBI ^
Désolée de ne pas avoir commenté mais je rentre de vacances.
Alala cette fic est vraiment comme je l'aime avec des enquêtes et du Jisbon!!!!!!! A la scène du premier baiser, les pensées de Jane et Lisbon, et là àla fin le baiser
J'adore Rigsby: Waouh...boss et la réaction de Lisbon !!!
Ahta fic est toujours aussi bien je l'adore vraiment!!
VLS!!
Alala cette fic est vraiment comme je l'aime avec des enquêtes et du Jisbon!!!!!!! A la scène du premier baiser, les pensées de Jane et Lisbon, et là àla fin le baiser
J'adore Rigsby: Waouh...boss et la réaction de Lisbon !!!
Ahta fic est toujours aussi bien je l'adore vraiment!!
VLS!!
Pepe64- Flic en uniforme
- Personnage préféré : Jane et Lisbon
Loisirs : Danse, théâtre, écrire des fics et chanter
Localisation : Avec Patrick Jane!!!
Re: Miss Agent du CBI ^
cette fic est de mieux en mieux j'adore trop quand Lisbon défile en maillot de bain, c'est trop top, et Jane qui la prend à part dans les coulisses , il me tarde d'en savoir plus
pardonne moi de ne pas commenter plus souvent, mais sache que j'adore cette fic
pardonne moi de ne pas commenter plus souvent, mais sache que j'adore cette fic
Sweetylove30- Red John
- Personnage préféré : lisbon, jane
Loisirs : lecture, ecriture
Localisation : devant mon ordi avec Patrick Jane dans mes bras
Re: Miss Agent du CBI ^
Waouh ! Merciii infiniment les filles
Vos coms me font super plaisir vraiment mercii puis pour la plupart, je ne vous en veux pas , y a pas de sushis , c'est normal, c'est les vacances
Voici la suite...
La suite du baiser qui devient assez... comment dire... assez surtout quand ça apparaît en première page des journaux le lendemain vous allez comprendre
Encore mercii mille fois à toutes celles qui suivent ma fic, ça me touche beaucoup et encore merci à toi Manga pour la correction
Assez bavarder Bonne Lecture...
_______________________________________________________________
Leurs joues viraient vers la couleur rouge pivoine, la chaleur de leurs corps les collait l’un contre l’autre, les battements exorbitants sortaient de leur cœur et la douceur sulfureuse émanait de leurs lèvres scellées.
Leurs bouches laissèrent échapper de légers soupirs, ainsi, Teresa embrassait fougueusement Patrick qui l’entourait de ses bras.
Leur baiser avait un goût de menthe – de thé plutôt – de mangue, d’ananas, de papaye, comme une assiette de fruits exotiques ou smoothie (allégée obligatoirement !).
Ce baiser était très aphrodisiaque.
Le photographe surprit le couple en pleine action : il se précipita vers eux avec ambition et hystérie avec son appareil photo en main en pensant que ce serait un vrai « tremplin » pour sa carrière. Surexcité, il les prit dans l’objectif de son appareil de professionnel, vérifia que la pellicule était encore utilisable et une fois son appareil prêt, il s’apprêta à tirer certains clichés.
Lisbon savait que ça risquait de faire la Une le lendemain, mais c’était le seul moyen qu’elle avait pu trouver – sans réfléchir au passage – pour que sa couverture soit crédible jusqu’au bout, sinon elle serait fichue, tout le monde aurait su qui elle était vraiment et l’assassin ne serait jamais arrêté.
Jane se doutait bien que sa patronne l’embrassait pour se couvrir de son infiltration car s’ils ne faisaient rien, leur plan tombait à l’eau et ainsi tout le monde découvrirait la vérité. Mais le mentaliste sentait que dans la façon dont sa patronne l’embrassait, il y avait un léger trouble, mais la brûlante passion qui l’envoûtait, le guidait à suivre ses fortes pulsions.
Clic, flash… Clic, flash… Clic, flash…
Surprise par les flashs aveuglants, Lisbon ouvrit les yeux et confirma que le type qu’elle avait vu au loin était bien un photographe de presse. Et il était en train de la – euh… plutôt les – prendre en photo.
Saleté de presse de merde qui ne dit que des conneries ! Il ferait mieux se regarder dans un miroir ou essayer d’apprendre à connaître mieux les gens avant de parler avec leur langue de vipère ! pensa Lisbon
Elle se tourna de nouveau vers Jane en fermant les yeux, l’embrassa dans un soupir de bien-être, garda ses lèvres scellées aux siennes en sachant qu’ils manqueraient d’oxygène, mais il n’y avait pas d’autres choix que de tenir le coup.
Clic, flash… Clic, flash… Clic, flash…
Soudain, l’agent repéra le photographe qui avait fait le tour en essayant de prendre une meilleure photo d’eux.
Ah Ah ! Si tu crois que tu vas réussir à nous avoir, espèce de crapule, tu te mets le doigt dans l'oeil ! jura Lisbon, mentalement.
Mais elle sentit le coup venir en un millième de seconde, elle fit tourner son consultant du bon côté (ou plutôt du mauvais !), qui fut surpris par son geste mais comprit son plan.
- Ne te retourne pas ! souffla-t-elle en l’embrassant.
Sur le coup, le craquant consultant ne répondit pas. Surpris d’entendre qu’elle s’était mise à le tutoyer.
Bizarre qu’elle me tutoie comme ça… Ah d’accord ! Pour le photographe ! comprit-il mentalement assez déçu.
Pour effacer sa surprise et en guise de réponse, il l’embrassa dans un nouveau soupir. Le photographe tenta plusieurs fois de les prendre en photo bien tous les deux, mais il ne prit même pas en compte que plus il insistait, plus l’agent sentait le coup arriver.
Et con en plus, ce n’est pas étonnant !
Teresa entraîna Patrick avec elle sans que sa bouche ne quitte la sienne et ils se dirigèrent vers une porte de secours de l’autre côté du plateau.
- Va-t-en ! souffla-t-elle entre deux baisers.
- Non, pas tout de suite, murmura le consultant.
Oh non ! Pourquoi j’ai dis cela ? s’étonna Jane en l’embrassant.
En entendant la phrase de son mentaliste lui arriver jusqu’à ses tympans, Teresa fit un regard surpris en se crispant durant un instant devant l’objectif de l’appareil photo qui ne l’avait pas quitté des yeux.
Clic, flash… Clic, flash… Clic, flash…
Le misérable photographe continua à prendre quelques clichés d’eux alors que Jane plaqua légèrement sa partenaire contre la porte de secours blindée. Elle poussa un léger gémissement passionné alors qu’elle cherchait la poignée avec une main pendant ce temps il captura à nouveau ses lèvres. Il toucha la poignée de la sortie de secours en même temps qu’il frôla la main de Lisbon.
- Va… Va-t-en tout de suite… Et ne te tourne pas vers moi, conseilla Lisbon en murmurant entre deux baisers.
Jane hocha légèrement la tête et la porte s’ouvrit laissant la fraîcheur de la nuit entrée dans les coulisses. Lisbon sentit des frissons parcourir le long de ses jambes en se demandant si c’est à cause de leurs baisers, du vent ou bien des deux.
- Embrasse-moi encore, murmura-t-il en reprenant à peine son souffle.
- Une dernière fois, prévint-elle dans un murmure.
Est-ce que c’était sérieux ce que je venais de dire ! s’étonnèrent tous deux à l’unisson intérieurement.
Clic, flash… Clic, flash… Clic, flash…
Ils s’embrassèrent une dernière fois sous le regard du photographe, qui continuait à tirer des photos. Teresa fit un pas vers l’extérieur pour obliger Patrick à partir.
- Allez, va-t-en ! Va-t-en tout de suite maintenant ! ordonna Lisbon dans un souffle après ce dernier baiser.
- Encore une fois, supplia Jane.
- Non, arrête ! supplia-t-elle à son tour.
Jane essaya de l’embrasser une nouvelle et une toute dernière fois, mais Lisbon le repoussa en le forçant à s’en aller.
- Allez va-t-en ! Dépêche-toi, sors ! l’encouragea-t-elle.
Puis le consultant prit la fuite en courant dans la nuit. Une fois qu’il fut parti, Lisbon claqua la porte en reprenant son souffle. La jeune femme découvrit que son peignoir était à moitié ouvert, ses cheveux avaient atterri sur son visage. Elle se tourna vers le photographe qui la prenait en photo. Elle sourit d’un air crispé, mal à l’aise et forcé en refermant son peignoir ainsi qu’en ramenant sa chevelure ébène en arrière.
- Comment ça va ? salua-t-elle d’un air gêné.
Elle reprit son souffle, leva la tête haute, se dirigea vers l’autre sortie de secours comme si de rien n’était et ne prêtant plus aucune attention au photographe miteux.
A l’extérieur, la porte blindée de sortie de secours s’ouvrit et laissant apparaître Teresa qui sortit alors du bâtiment. Les autres miss la regardèrent d’un air interrogateur et perplexe : elle était dans un tel état qu’on dirait qu’elle avait vu un fantôme. Cheryl s’avança vers elle totalement énervée et paniquée.
- Mais où étiez-vous passée ? demanda-t-elle en s’avançant vers Lisbon.
- Euh… Je… Je suis désolée madame mais je… je me suis perdue, se contenta de dire Lisbon comme excuse.
L’organisatrice leva les yeux au ciel et se tourna vers les concurrentes.
- C’est bon, tout va bien. On peut rentrer, rassura l’organisatrice.
Tout le monde fit un air de soulagement et un air d’agacement. Lisbon s’écarta pour libérer le passage à Cheryl ainsi qu’à l’équipe du plateau qui entrèrent dans l’établissement suivies des concurrentes. Elles jetèrent un regard différent – sombre ou moqueur - vers Teresa qui les regarda avec amertume.
Lisbon croisa le regard des filles avec qui elle s’entendait bien qui sourirent de plus belle.
- Tess, ça va ? demanda Elisa avec un sourire narquois.
- Euh… oui, répondit Lisbon hésitante et mal à l’aise.
- Tu en es sûre ? insista Johanna toute sourire.
- Pourquoi ? questionna la belle brunette.
- Tu es toute rouge, lui fit remarquer Mily espiègle.
- Comme une tomate, ajouta Nola.
Lisbon baissa la tête en passant ses mains sur ses joues en confirmant que ses joues étaient bouillantes.
Et merde !
Elle laissa ses mains plaquées sur ses joues et passa devant ses camarades en entrant à l’intérieur qui sourirent de plus belle en la voyant mal à l’aise puis lui emboitèrent le pas.
Miss Etats-Unis : J-1
Au petit matin, Patrick avait de nouveau passé une nuit blanche. Ca fait pratiquement des jours voir plutôt, ça fait des années qu’il avait perdu le sommeil. Depuis la mort de sa femme et de sa fille, il n’était plus capable de fermer l’œil tellement il s’accrochait à John Le Rouge, à sa vengeance, à lui faire payer pour ce qu’il a fait à sa famille. Mais depuis qu’il avait accompli son acte, il ne se sentait pas encore en paix avec lui-même et il s’en voulait d’avoir fait du mal à Lisbon.
Il chassa ses pensées en secouant la tête tout en passant sa main sur son visage tout se dirigeant vers la chambre de ses collègues. Dès qu’il pénétra dans la chambre, il vit ses collègues droits comme des piquets avec le regard sombre et Rigsby avec un journal à la main. Le consultant s’avança vers eux d’un air hésitant et fit comme si de rien n’était d’un air naturel.
- Salut ! salua-t-il ; Qu’est-ce qu’il y a ?
Wayne tendit son bras en montrant la Une du journal à Jane. Une photo haute en couleurs montrait Teresa qui avait ses lèvres soudées à celles de Patrick, dont son visage était caché entre les mains de celle-ci. La photo prenait toute la largeur du journal, L.A. Daily News. Etait inscrit en-dessous de la photographie, un titre en rouge en gros caractères majuscules :
En voyant la Une de ce journal local, le visage du mentaliste se décomposa. Il se doutait que ce serait dans les journaux, mais loin de savoir que ce serait en première page. Jane se tourna vers ses amis qui ne l’avaient pas quitté du regard puis afin d’essayer de détendre la tension pesante qui régnait dans la pièce, il fit comme si de rien n’était. Il leur fit les yeux ronds.
- Oh ! Je ne savais pas que le journal existait encore de nos jours ! Et puis ce n’est pas mon meilleur profil si vous voulez mon avis, blagua-t-il avec un grand sourire.
Mais Cho, Rigsby et Van Pelt n’étaient pas d’humeur à rigoler tellement ils étaient en rogne contre lui d’avoir mis – encore et toujours une fois de plus – Lisbon dans le pétrin. Sans le quitter des yeux, Wayne ramena le journal vers lui, prit dans ses mains, tourna la page, baissa son regard et se mit à lire à voix haute :
Hier soir, dans les coulisses du concours Miss Etats-Unis, alors que les candidates défilaient en maillot de bain ; Teresa Jefferson, défendant le soleil de la Californie a été surprise en train d’embrasser un bel inconnu ! Mais qui est cet homme ? Un amant en guise de consolation ? Un petit ami ? Un homme marié ? « J’ignore ce qui les lie, mais je dois admettre que leur baiser était très passionné, fougueux, voire même explosif. » comme nous l’informa notre source anonyme.
Quel serait l’avenir de Teresa Jefferson avec lui, si elle était élue Miss Etats-Unis ? Choisirait-elle plus la célébrité avec strass, paillettes, gloire et beauté ou cet homme, avec comme slogan « Ils vécurent heureux et eurent beaucoup d’enfants » ? Nous pouvons rajouter que « ces filles ne sont pas réellement des anges comme elles le prétendent être, les apparences sont souvent trompeuses » comme nous l’a déclaré notre source.
Durant la lecture de l’article, Jane était très mal à l’aise, il ne savait plus où se mettre. Il bougeait de droite à gauche en passant sa main dans ses cheveux ainsi que sur son visage alors que Kimball et Grace le regardèrent d’un air mauvais.
Après que Rigsby ait fini de lire, le consultant fit un pas hésitant en tendant ses mains vers eux d’un geste rassurant en les fixant du regard.
- Ecoutez, ce n’est pas du tout ce que vous pensez… essaya d’expliquer Jane mal à l’aise.
- Non, on ne pense rien. On lit et on voit, répliqua Cho.
Jane les regarda à tour de rôle et soupira en passant sa main dans ses cheveux.
- C’était seulement pour éviter que notre infiltration soit découverte, puis pour une fois, l’idée ne venait pas de moi, se justifia le consultant en se défendant.
Soudain, l’équipe fit les yeux écarquillés, totalement abasourdies par ce que Jane venait de dire. « Pour une fois, l’idée ne venait pas de moi » cette phrase fut prononcée plusieurs fois dans leur tête. Voyant ses amis se regarder d’un air interrogatif, le consultant sourit et profita pour se sauver à toute vitesse de la chambre. Et quand ils entendirent la porte claquée, ils se tournèrent en voyant que la pièce était déserte. Jane était déjà parti.
Vos coms me font super plaisir vraiment mercii puis pour la plupart, je ne vous en veux pas , y a pas de sushis , c'est normal, c'est les vacances
Voici la suite...
La suite du baiser qui devient assez... comment dire... assez surtout quand ça apparaît en première page des journaux le lendemain vous allez comprendre
Encore mercii mille fois à toutes celles qui suivent ma fic, ça me touche beaucoup et encore merci à toi Manga pour la correction
Assez bavarder Bonne Lecture...
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Chapitre 11 :
Leurs joues viraient vers la couleur rouge pivoine, la chaleur de leurs corps les collait l’un contre l’autre, les battements exorbitants sortaient de leur cœur et la douceur sulfureuse émanait de leurs lèvres scellées.
Leurs bouches laissèrent échapper de légers soupirs, ainsi, Teresa embrassait fougueusement Patrick qui l’entourait de ses bras.
Leur baiser avait un goût de menthe – de thé plutôt – de mangue, d’ananas, de papaye, comme une assiette de fruits exotiques ou smoothie (allégée obligatoirement !).
Ce baiser était très aphrodisiaque.
Le photographe surprit le couple en pleine action : il se précipita vers eux avec ambition et hystérie avec son appareil photo en main en pensant que ce serait un vrai « tremplin » pour sa carrière. Surexcité, il les prit dans l’objectif de son appareil de professionnel, vérifia que la pellicule était encore utilisable et une fois son appareil prêt, il s’apprêta à tirer certains clichés.
Lisbon savait que ça risquait de faire la Une le lendemain, mais c’était le seul moyen qu’elle avait pu trouver – sans réfléchir au passage – pour que sa couverture soit crédible jusqu’au bout, sinon elle serait fichue, tout le monde aurait su qui elle était vraiment et l’assassin ne serait jamais arrêté.
Jane se doutait bien que sa patronne l’embrassait pour se couvrir de son infiltration car s’ils ne faisaient rien, leur plan tombait à l’eau et ainsi tout le monde découvrirait la vérité. Mais le mentaliste sentait que dans la façon dont sa patronne l’embrassait, il y avait un léger trouble, mais la brûlante passion qui l’envoûtait, le guidait à suivre ses fortes pulsions.
Clic, flash… Clic, flash… Clic, flash…
Surprise par les flashs aveuglants, Lisbon ouvrit les yeux et confirma que le type qu’elle avait vu au loin était bien un photographe de presse. Et il était en train de la – euh… plutôt les – prendre en photo.
Saleté de presse de merde qui ne dit que des conneries ! Il ferait mieux se regarder dans un miroir ou essayer d’apprendre à connaître mieux les gens avant de parler avec leur langue de vipère ! pensa Lisbon
Elle se tourna de nouveau vers Jane en fermant les yeux, l’embrassa dans un soupir de bien-être, garda ses lèvres scellées aux siennes en sachant qu’ils manqueraient d’oxygène, mais il n’y avait pas d’autres choix que de tenir le coup.
Clic, flash… Clic, flash… Clic, flash…
Soudain, l’agent repéra le photographe qui avait fait le tour en essayant de prendre une meilleure photo d’eux.
Ah Ah ! Si tu crois que tu vas réussir à nous avoir, espèce de crapule, tu te mets le doigt dans l'oeil ! jura Lisbon, mentalement.
Mais elle sentit le coup venir en un millième de seconde, elle fit tourner son consultant du bon côté (ou plutôt du mauvais !), qui fut surpris par son geste mais comprit son plan.
- Ne te retourne pas ! souffla-t-elle en l’embrassant.
Sur le coup, le craquant consultant ne répondit pas. Surpris d’entendre qu’elle s’était mise à le tutoyer.
Bizarre qu’elle me tutoie comme ça… Ah d’accord ! Pour le photographe ! comprit-il mentalement assez déçu.
Pour effacer sa surprise et en guise de réponse, il l’embrassa dans un nouveau soupir. Le photographe tenta plusieurs fois de les prendre en photo bien tous les deux, mais il ne prit même pas en compte que plus il insistait, plus l’agent sentait le coup arriver.
Et con en plus, ce n’est pas étonnant !
Teresa entraîna Patrick avec elle sans que sa bouche ne quitte la sienne et ils se dirigèrent vers une porte de secours de l’autre côté du plateau.
- Va-t-en ! souffla-t-elle entre deux baisers.
- Non, pas tout de suite, murmura le consultant.
Oh non ! Pourquoi j’ai dis cela ? s’étonna Jane en l’embrassant.
En entendant la phrase de son mentaliste lui arriver jusqu’à ses tympans, Teresa fit un regard surpris en se crispant durant un instant devant l’objectif de l’appareil photo qui ne l’avait pas quitté des yeux.
Clic, flash… Clic, flash… Clic, flash…
Le misérable photographe continua à prendre quelques clichés d’eux alors que Jane plaqua légèrement sa partenaire contre la porte de secours blindée. Elle poussa un léger gémissement passionné alors qu’elle cherchait la poignée avec une main pendant ce temps il captura à nouveau ses lèvres. Il toucha la poignée de la sortie de secours en même temps qu’il frôla la main de Lisbon.
- Va… Va-t-en tout de suite… Et ne te tourne pas vers moi, conseilla Lisbon en murmurant entre deux baisers.
Jane hocha légèrement la tête et la porte s’ouvrit laissant la fraîcheur de la nuit entrée dans les coulisses. Lisbon sentit des frissons parcourir le long de ses jambes en se demandant si c’est à cause de leurs baisers, du vent ou bien des deux.
- Embrasse-moi encore, murmura-t-il en reprenant à peine son souffle.
- Une dernière fois, prévint-elle dans un murmure.
Est-ce que c’était sérieux ce que je venais de dire ! s’étonnèrent tous deux à l’unisson intérieurement.
Clic, flash… Clic, flash… Clic, flash…
Ils s’embrassèrent une dernière fois sous le regard du photographe, qui continuait à tirer des photos. Teresa fit un pas vers l’extérieur pour obliger Patrick à partir.
- Allez, va-t-en ! Va-t-en tout de suite maintenant ! ordonna Lisbon dans un souffle après ce dernier baiser.
- Encore une fois, supplia Jane.
- Non, arrête ! supplia-t-elle à son tour.
Jane essaya de l’embrasser une nouvelle et une toute dernière fois, mais Lisbon le repoussa en le forçant à s’en aller.
- Allez va-t-en ! Dépêche-toi, sors ! l’encouragea-t-elle.
Puis le consultant prit la fuite en courant dans la nuit. Une fois qu’il fut parti, Lisbon claqua la porte en reprenant son souffle. La jeune femme découvrit que son peignoir était à moitié ouvert, ses cheveux avaient atterri sur son visage. Elle se tourna vers le photographe qui la prenait en photo. Elle sourit d’un air crispé, mal à l’aise et forcé en refermant son peignoir ainsi qu’en ramenant sa chevelure ébène en arrière.
- Comment ça va ? salua-t-elle d’un air gêné.
Elle reprit son souffle, leva la tête haute, se dirigea vers l’autre sortie de secours comme si de rien n’était et ne prêtant plus aucune attention au photographe miteux.
A l’extérieur, la porte blindée de sortie de secours s’ouvrit et laissant apparaître Teresa qui sortit alors du bâtiment. Les autres miss la regardèrent d’un air interrogateur et perplexe : elle était dans un tel état qu’on dirait qu’elle avait vu un fantôme. Cheryl s’avança vers elle totalement énervée et paniquée.
- Mais où étiez-vous passée ? demanda-t-elle en s’avançant vers Lisbon.
- Euh… Je… Je suis désolée madame mais je… je me suis perdue, se contenta de dire Lisbon comme excuse.
L’organisatrice leva les yeux au ciel et se tourna vers les concurrentes.
- C’est bon, tout va bien. On peut rentrer, rassura l’organisatrice.
Tout le monde fit un air de soulagement et un air d’agacement. Lisbon s’écarta pour libérer le passage à Cheryl ainsi qu’à l’équipe du plateau qui entrèrent dans l’établissement suivies des concurrentes. Elles jetèrent un regard différent – sombre ou moqueur - vers Teresa qui les regarda avec amertume.
Lisbon croisa le regard des filles avec qui elle s’entendait bien qui sourirent de plus belle.
- Tess, ça va ? demanda Elisa avec un sourire narquois.
- Euh… oui, répondit Lisbon hésitante et mal à l’aise.
- Tu en es sûre ? insista Johanna toute sourire.
- Pourquoi ? questionna la belle brunette.
- Tu es toute rouge, lui fit remarquer Mily espiègle.
- Comme une tomate, ajouta Nola.
Lisbon baissa la tête en passant ses mains sur ses joues en confirmant que ses joues étaient bouillantes.
Et merde !
Elle laissa ses mains plaquées sur ses joues et passa devant ses camarades en entrant à l’intérieur qui sourirent de plus belle en la voyant mal à l’aise puis lui emboitèrent le pas.
Miss Etats-Unis : J-1
Au petit matin, Patrick avait de nouveau passé une nuit blanche. Ca fait pratiquement des jours voir plutôt, ça fait des années qu’il avait perdu le sommeil. Depuis la mort de sa femme et de sa fille, il n’était plus capable de fermer l’œil tellement il s’accrochait à John Le Rouge, à sa vengeance, à lui faire payer pour ce qu’il a fait à sa famille. Mais depuis qu’il avait accompli son acte, il ne se sentait pas encore en paix avec lui-même et il s’en voulait d’avoir fait du mal à Lisbon.
Il chassa ses pensées en secouant la tête tout en passant sa main sur son visage tout se dirigeant vers la chambre de ses collègues. Dès qu’il pénétra dans la chambre, il vit ses collègues droits comme des piquets avec le regard sombre et Rigsby avec un journal à la main. Le consultant s’avança vers eux d’un air hésitant et fit comme si de rien n’était d’un air naturel.
- Salut ! salua-t-il ; Qu’est-ce qu’il y a ?
Wayne tendit son bras en montrant la Une du journal à Jane. Une photo haute en couleurs montrait Teresa qui avait ses lèvres soudées à celles de Patrick, dont son visage était caché entre les mains de celle-ci. La photo prenait toute la largeur du journal, L.A. Daily News. Etait inscrit en-dessous de la photographie, un titre en rouge en gros caractères majuscules :
MISS ETATS-UNIS : MISS CALIFORNIE SE
LÂCHE DANS LES BRAS D’UN BEL INCONNU !?!
LÂCHE DANS LES BRAS D’UN BEL INCONNU !?!
En voyant la Une de ce journal local, le visage du mentaliste se décomposa. Il se doutait que ce serait dans les journaux, mais loin de savoir que ce serait en première page. Jane se tourna vers ses amis qui ne l’avaient pas quitté du regard puis afin d’essayer de détendre la tension pesante qui régnait dans la pièce, il fit comme si de rien n’était. Il leur fit les yeux ronds.
- Oh ! Je ne savais pas que le journal existait encore de nos jours ! Et puis ce n’est pas mon meilleur profil si vous voulez mon avis, blagua-t-il avec un grand sourire.
Mais Cho, Rigsby et Van Pelt n’étaient pas d’humeur à rigoler tellement ils étaient en rogne contre lui d’avoir mis – encore et toujours une fois de plus – Lisbon dans le pétrin. Sans le quitter des yeux, Wayne ramena le journal vers lui, prit dans ses mains, tourna la page, baissa son regard et se mit à lire à voix haute :
Hier soir, dans les coulisses du concours Miss Etats-Unis, alors que les candidates défilaient en maillot de bain ; Teresa Jefferson, défendant le soleil de la Californie a été surprise en train d’embrasser un bel inconnu ! Mais qui est cet homme ? Un amant en guise de consolation ? Un petit ami ? Un homme marié ? « J’ignore ce qui les lie, mais je dois admettre que leur baiser était très passionné, fougueux, voire même explosif. » comme nous l’informa notre source anonyme.
Quel serait l’avenir de Teresa Jefferson avec lui, si elle était élue Miss Etats-Unis ? Choisirait-elle plus la célébrité avec strass, paillettes, gloire et beauté ou cet homme, avec comme slogan « Ils vécurent heureux et eurent beaucoup d’enfants » ? Nous pouvons rajouter que « ces filles ne sont pas réellement des anges comme elles le prétendent être, les apparences sont souvent trompeuses » comme nous l’a déclaré notre source.
Durant la lecture de l’article, Jane était très mal à l’aise, il ne savait plus où se mettre. Il bougeait de droite à gauche en passant sa main dans ses cheveux ainsi que sur son visage alors que Kimball et Grace le regardèrent d’un air mauvais.
Après que Rigsby ait fini de lire, le consultant fit un pas hésitant en tendant ses mains vers eux d’un geste rassurant en les fixant du regard.
- Ecoutez, ce n’est pas du tout ce que vous pensez… essaya d’expliquer Jane mal à l’aise.
- Non, on ne pense rien. On lit et on voit, répliqua Cho.
Jane les regarda à tour de rôle et soupira en passant sa main dans ses cheveux.
- C’était seulement pour éviter que notre infiltration soit découverte, puis pour une fois, l’idée ne venait pas de moi, se justifia le consultant en se défendant.
Soudain, l’équipe fit les yeux écarquillés, totalement abasourdies par ce que Jane venait de dire. « Pour une fois, l’idée ne venait pas de moi » cette phrase fut prononcée plusieurs fois dans leur tête. Voyant ses amis se regarder d’un air interrogatif, le consultant sourit et profita pour se sauver à toute vitesse de la chambre. Et quand ils entendirent la porte claquée, ils se tournèrent en voyant que la pièce était déserte. Jane était déjà parti.
TBC...
JisbonAddict- Red John
- Personnage préféré : Jane, Lisbon & Cho
Loisirs : Lire des romans, écrire, faire du jogging, regarder Doctor Who, Mentalist et Rizzoli&Isles
Localisation : Dans ma Bretagne natale rêvant de Simon Baker, de David Tennant & de Matt Smith
Re: Miss Agent du CBI ^
c'est vrai que cette idee vient pas de lui ce qui est etonnant de la part de lisbon leur bisou etait tres sensuelle
Invité- Invité
Re: Miss Agent du CBI ^
Ce chapitre est très
En même temps elle a l'air d'y prendre plaisir noter Lisbon
Et quand l'équipe lit le journal:
Toujours ravie de t'apporter ma petite aide!
En même temps elle a l'air d'y prendre plaisir noter Lisbon
Et quand l'équipe lit le journal:
Toujours ravie de t'apporter ma petite aide!
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Loisirs : La TV, me balader, visiter...et rêver!
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Re: Miss Agent du CBI ^
Honnetement et sincerement c'est de loin la meilleure scene que j'ai jamais lue !!!!
Vraiment j'ai adorer ton chapitre !! c'etait vraiment excellent !!
Continue a ecrire comme sa JA c'est super !!!
Bisous la miss
Vraiment j'ai adorer ton chapitre !! c'etait vraiment excellent !!
Continue a ecrire comme sa JA c'est super !!!
Bisous la miss
jisbon06- Agent de circulation
- Personnage préféré : Patrick et Teresa
Loisirs : Lire des fanfictions Jisbon.
Localisation : Au CBI
Re: Miss Agent du CBI ^
Dis donc, ça partait un peu dans le NC-17 le début, avec le baiser!!!
C'était vraiment génial comme moyen de protéger leur couverture!!
Et puis ça a du être un vrai supplice pour eux!!
VLS!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!
C'était vraiment génial comme moyen de protéger leur couverture!!
Et puis ça a du être un vrai supplice pour eux!!
VLS!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!
Invité- Invité
Re: Miss Agent du CBI ^
I LOVE IT!!!!!
Ce baiser était si et !!!!J'adore le fait que se soit Lisbon qui est eu cette idée!!
la réaction de l'équipe face au journal!!!
VLS!!!!!!!
Pepe64- Flic en uniforme
- Personnage préféré : Jane et Lisbon
Loisirs : Danse, théâtre, écrire des fics et chanter
Localisation : Avec Patrick Jane!!!
Re: Miss Agent du CBI ^
les filles
Vos commentaires me font toujours autant plaisir
Allez, voici la suite...
C'est un plus dur, beaucoup moins Jisbon, plus concentré sur l'enquête et sur quelques confidences. Je n'en dis pas plus, c'est à vous de le découvrir
Bonne Lecture...
_______________________________________________________________
- Non, mais je peux savoir ce qui vous ait passé par la tête agent Lisbon ? hurla Cheryl Brafman.
Dans le bureau de l’organisatrice du concours Cheryl Brafman, celle-ci avait convoqué Teresa après avoir lu l’article scandaleux du Los Angeles Times concernant « l’incident » entre elle et son consultant dans les coulisses de l’autre soir. Lisbon se doutait bien que ça tomberait sur elle, que cette vieille mégère en toucherait deux mots à LaRoche qui allait se faire un malin plaisir à la suspendre comme il avait prévu au départ si jamais ça tournait mal. Et ça ne faisait que commencer.
Dès que Lisbon fut entrée dans le bureau de Cheryl, celle-ci avait jeté un regard avec un mélange de menace, de scandale, de colère, de reproche et de panique comme si le monde était sur le point de s’effondrer en agitant la couverture du journal devant les yeux de la jeune femme. Lisbon était surprise malgré qu’elle se doutait que ça finirait par arriver à un moment ou un autre, mais si vite, ça pas du tout !
La belle brune baissa les yeux d’un air confus et mal à l’aise.
- Je suis désolée, Madame mais je n’avais pas le choix, s’excusa Lisbon.
- Je ne vous excuse pas agent Lisbon, vous auriez du faire preuve d’un peu plus de discrétion si vous vouliez vous envoyer en l’air ! s’emporta Cheryl colérique.
Tout à coup, Teresa releva la tête en écarquillant ses yeux émeraude face aux dernières paroles de cette femme. Elle allait répliquer mais Cheryl la coupa dans son élan.
- Et maintenant à cause de vous, qu’est-ce que vont penser les autres filles si elles voient cela ? Elles vont croire quoi ? Que ce sont des prostituées ? Des esclaves peut-être ?... Votre supérieur nous avait portant juré qu’il n’y aucune frasque, aucun scandale au niveau des médias et du public. Et par votre faute, tout s’écroule.
Oh mon Dieu ! On va tous mourir ! pensa ironiquement Lisbon ; elle est totalement barge ma parole !
Puis Lisbon explosa.
- Je connais bien mon boulot, Madame. Je suis dans ce métier depuis suffisamment longtemps pour savoir ce que je dois faire et je trouve que j’ai bien agi ! C’est plutôt à vous de faire correctement le vôtre car s’il n’y avait pas ce fichu paparazzi égaré, rien de tout cela ne serait arrivé. Donc, plaignez-vous auprès que mon supérieur autant que vous voulez mais tant que je serais encore là, je vous prierai jusqu’à la fin du concours de bien faire attention et de montrer un peu plus de respect envers moi ainsi que mon équipe la prochaine fois, si cela ne vous dérange pas trop bien sûr !
Lisbon marqua une pause en voyant que Cheryl la toisa du regard, bouche bée par ce qu’elle venait de dire.
- Maintenant, reprit Lisbon ; si vous voulez bien m’excuser Madame, je dois aller rejoindre mes camarades du moins si vous avez quelque chose à rajouter ? Merci.
Alors que l’organisation allait ouvrir la bouche mais aucun son ne sortit, Lisbon avait déjà tourné les talons et s’en alla du bureau la tête haute dans un léger sourire autant satisfait que fier.
Et hop, ma vieille ! Prends ça dans tes dents ! Bien joué Teresa ! se félicita-t-elle à travers la pensée.
De retour dans les loges un peu plus tard, Lisbon venait à peine de s’installer devant sa coiffeuse que ses camarades l’entourèrent avec un sourire carnassier.
- Salut la petite coquine ! saluèrent les filles en chœur.
- Salut ! salua Lisbon d’un ton à peine audible.
J’ai envie de me jeter sous un train là ! supplia-t-elle dans son for intérieur.
- Alors comme ça, tu nous disais que ce n’était qu’un simple ami… commença Johanna.
- Ben c’est vrai ! affirma Lisbon sur la défensive.
-Ouais ! T’as bien vu tout de même qu’il avait bien une arrière-pensée, répliqua Elisa.
- C’est vrai mais je n’avais pas le choix, dit la belle brune d’une voix gênée ; je ne voulais pas qu’il est des ennuis par ma faute.
- Pourtant, ils disent que votre baiser était passionné, fougueux voir très volcanique, rappela Elisa espiègle.
- Ouh ! Je meurs d’envie d’avoir des détails croustillants de notre chère Teresa, s’impatienta Nola.
- Si c’est ce qu’ils disent, ben ils se trompent ! défendit Lisbon d’une voix triste.
- Mais attend une minute, ma jolie ! Pourquoi tu voulais lui éviter des ennuis ? demanda Mily.
Soudain, Lisbon se tut. Elle resta figée face au miroir sans vraiment croiser son reflet, elle ne savait pas trop quoi répondre. La belle brunette tenta d’ouvrir la bouche aucun son ne sortit, les mots restèrent au fond de sa gorge. Teresa baissa les yeux sous les regards interrogateurs de ses copines.
- Vous ne pouvez comprendre, c’est une affaire entre lui et moi, dit-elle d’une voix triste et à peine audible.
Lisbon se leva de son siège et s’éloigna de ses camarades afin de s’isoler, alors que les filles la regardèrent d’un air inquiet.
Dans le quartier d’Hollywood boulevard, pas très loin du célèbre trottoir Walk of Fame où on mémorise immortellement les acteurs ayant obtenu le rôle de l’agent britannique 007… cette gracieuse actrice du film La main au collet devenue Princesse de la Principauté de Monaco … celle qui fut immortalisée en 1961 avec Diamants sur canapé ou encore celui qu’on surnommait « The King of the Pop » ; Jane était assis sur un banc, le regard dans le vide.
Il ne cessait de penser à Lisbon, à ce coup médiatique et à leurs baisers, il plongea sa tête entre ses mains. Pour le coup médiatique, ça a été la goutte d’eau qui a fait déborder le vase, il avait eu de la chance que personne ne l’ait encore reconnu dans la rue sinon il serait foutu. Se faire harceler par des inconnus serait encore pire que de se faire crier par sa patronne… enfin si elle ne le rendait pas sourd, oui !
Ensuite, vint au tour de Lisbon. Lisbon. Cette femme qui était sa patronne mais aussi sa confidente, son amie qui lui avait redonné le goût de la vie, à qui il pouvait se confier et avoir tant confiance. Elle représentait tout à ses yeux, ses sentiments pour elle étaient plus forts que de l’amitié et il avait mit des années à s’en rendre compte à cause de son égoïsme, de sa vengeance. Patrick Jane était amoureux de Teresa Lisbon, il aimait cette femme telle qu’elle était.
Puis quand ils se sont embrassés, il avait l’impression de jouer avec le feu, jouer avec les sentiments de la jeune femme et elle jouait aussi avec les siens. Il douta un instant qu’ils avaient cherché à jouer au chat et à la souris ou à je t’aime moi non plus, mais ça a finit par mettre le feu au poudre.
- On rêve beau blond ?! demanda une voix féminine.
Le mentaliste sursauta en relevant la tête et croisa le regard de sa meilleure amie, Lauren, debout en face de lui.
- Ah ! Salut, salua-t-il gêné.
- Je peux m’asseoir ? demanda Lauren.
Jane se décala en montrant la place libre, son amie s’installa et un silence lourd régna entre eux. Lauren commença à voir que son copain d’enfance semblait perturbé voir perdu, et quand il était comme ça, c’est que quelque chose ne tournait pas rond chez lui. Elle était sûre d’avoir la réponse derrière cela mais pour en avoir la certitude, elle brisa le silence.
- Ce sont ces baisers qui te mettent dans cet état ? demanda-t-elle.
Sortant de sa torpeur, le consultant se tourna vers son amie qui le fixa dans un sourire. Au moment où Patrick allait ouvrir la bouche, elle le coupa dans son élan.
- Oui, j’ai lu le fameux article en première page, confirma son amie.
Mal à l’aise et honteux, il baissa les yeux en fixant le bout de ses chaussures tout en tournant son alliance autour de son annulaire gauche.
- Tu sais que tu peux en parler. Ca se voit bien que ça te perturbe, puis mine de rien, ça t’a fait quelque chose tous ces baisers, dit son amie d’une voix amusée.
Jane fit un petit sourire au coin assez mal à l’aise mais refit sa mine sombre et désemparé. Il plaqua son dos au banc en levant sa tête vers le ciel bleu californien dans un soupir avant de baisser la tête à nouveau et se tourner vers Lauren.
- Je n’en peux plus Lauren, commença-t-il d’une voix triste ; j’en ai assez de jouer au chat à la souris avec Lisbon, qu’elle continue de souffrir à cause de moi, elle a déjà assez souffert comme ça à cause de moi et de ma vengeance.
Il marqua une pause en croisant le regard de sa meilleure amie qui l’écoutait d’un air attentif puis il reprit.
- Tu veux savoir si je l’aime ?... Oui. Oui, je l’aime plus que tout au monde. Mais je ne crois pas être à la hauteur. Je ne souhaite que son bonheur, je souhaite qu’un homme puisse la rendre heureuse, sache prendre soin d’elle, soit là pour la protéger aussi pour l’écouter et lui donner envie de savourer la vie.
- Tu vois, j’étais d’accord avec toi jusqu’à ce que tu évoques le fait que tu laisses ta place à un autre homme, dit Lauren sceptiquement.
Soudain, Jane fronça les sourcils d’un air gêné et sarcastique alors que son amie leva les yeux au ciel en s’approchant de lui en parlant d’une voix sincère et dure.
- Tout le monde a le droit au bonheur comme ils ont aussi le droit d’avoir une seconde chance, Patrick. Et toi aussi, tu en a le droit.
Le consultant sourit de gêne en secouant la tête et allait ouvrir la bouche pour répliquer mais Lauren le fusilla du regard en pointant son index vers lui.
- Et surtout, ne dis rien d’insensé sinon je t’en colle une et tu sais que j’en suis capable ! le menaça-t-elle ; donc, écoute ce que j’ai à te dire d’abord.
Face à ce regard incendiaire, Jane se rétracta en épargnant tout commentaire d’un air débité ce qui laissa Lauren poursuivre son raisonnement.
- Tu veux vraiment rester seul toute ta vie et de te voir souffrir de plus en plus chaque jour quand tu verras Teresa sourire dans les bras d’un autre alors que ce n’est pas toi ?... Si tu aimes vraiment Teresa, il faut te battre, vaincre tes peurs, tourner la page et à penser à l’avenir avec elle… Laisses ton cerveau de mentaliste de côté et n’écoute que ton cœur de lion…
Patrick ne répondit rien. Les mots sincères de son amie le laissèrent sans voix. Il baissa la tête en fixant sa main gauche. Lauren avait entièrement raison, il ne devait écouter que son cœur et regarder la réalité en face. Il aimait Lisbon, il aimait tout en elle : ses yeux émeraude, son sourire angélique, ses cheveux bruns soyeux, ses lèvres, sa voix, son caractère, sa douceur, sa générosité, ses manies compulsives…
Angela et Charlotte resteront à jamais gravées au fond de son cœur et il les aimera toujours. La mort John Le Rouge lui fit une raison de reconnaître qu’il pouvait passer à autre chose. Lentement, avec deux doigts de sa main droite, il tourna l’anneau doré autour de son annulaire gauche. Plus tard, Lauren vit que Patrick avait retiré son alliance.
Le consultant et son amie se regardèrent, il lui fit un sourire triste mais rassurant de s’être libéré d’un poids au-dessus de ses épaules. Elle lui tint la main d’un geste amical et un regard plein d’émotions signifiant tout ce que les paroles ne peuvent en dire.
Mais elle vit dans le regard du craquant blondinet quelque chose qui le gênait et rompit le silence.
- Tu as besoin d’un coup de main ? proposa-t-elle.
- Comme tu l’as dis, j’ai encore des progrès à faire avec les femmes, dit-il dans un sourire gêné.
Lauren hocha la tête en fronçant les sourcils en mode réflexion puis finit par dire :
- A quand remonte ta dernière séance shopping ?
A cette question, Jane fronça les sourcils devant Lauren qui fit un haussement de sourcils en souriant d’un air malicieux.
A l’hôtel, les deux garçons, Cho et Rigsby suivirent le parcours de leur boss depuis la mini caméra vidéo de leur écran d’ordinateur pendant que Van Pelt s’arrachait les cheveux en visionnant les enregistrements effectués de cette même caméra ces derniers jours. Wayne écrasa un bâillement, fatigué à rester les bras croisés en regardant l’écran alors que Kimball resta concentré ; Grace tapa à fond sur son clavier comme une hystérique en essayant de toucher du doigt, un indice assez intéressant pour faire avancer suffisamment l’enquête.
Tout à coup, les deux hommes aperçurent la jolie rouquine se figer devant son ordinateur avec un léger sourire, ils se regardèrent se disant qu’elle avait trouvé quelque chose et c’était le cas.
- Les gars ! Je crois que j’ai trouvé quelque chose ! s’exclama-t-elle enthousiaste.
Les gars quittèrent leur écran de contrôle, se levèrent de leur siège et chacun se mit à côté de la jeune femme.
- Qu’est-ce que t’as trouvé ? demanda Rigsby.
- Je suis retournée en arrière dans les vidéos filmées par la caméra de Lisbon et j’ai pu trouver ça, expliqua-t-elle en tapant sur son clavier.
Elle mit l’image sur pause. On voyait lors du tout premier déjeuner des filles à l’hôtel, une femme blonde discutant avec un homme, mais l’image était trop floue et trop loin pour les distinguer.
- Tu peux essayer de zoomer dessus ? demanda Cho poliment.
- Oui, répondit-elle en s’exécutant.
Tout en tapotant sur son clavier, Grace utilisa un logiciel pour mieux éclaircir la qualité de l’image afin de la rendre plus nette, tout en zoomant sur les deux personnes en question. Grâce à la perspicacité de la jeune femme en informatique, on pouvait voir un jeune homme hispanique avec le visage décomposé et terrorisé par ce que lui soufflait la femme blonde aux yeux bleus. Là, Rigsby fit les gros yeux.
- Hey ! Ce n’est pas la blonde que Lisbon a envoyé balader, l’autre fois ? se demanda-t-il surpris.
- Si. Et c’est l’homme qu’elle a vu pleurer lors des prestations artistiques, intervint Van Pelt ; on dirait qu’il n’a pas à l’aise avec cette femme.
- On peut le comprendre, répliqua Cho.
Vos commentaires me font toujours autant plaisir
Allez, voici la suite...
C'est un plus dur, beaucoup moins Jisbon, plus concentré sur l'enquête et sur quelques confidences. Je n'en dis pas plus, c'est à vous de le découvrir
Bonne Lecture...
_______________________________________________________________
Chapitre 12 :
- Non, mais je peux savoir ce qui vous ait passé par la tête agent Lisbon ? hurla Cheryl Brafman.
Dans le bureau de l’organisatrice du concours Cheryl Brafman, celle-ci avait convoqué Teresa après avoir lu l’article scandaleux du Los Angeles Times concernant « l’incident » entre elle et son consultant dans les coulisses de l’autre soir. Lisbon se doutait bien que ça tomberait sur elle, que cette vieille mégère en toucherait deux mots à LaRoche qui allait se faire un malin plaisir à la suspendre comme il avait prévu au départ si jamais ça tournait mal. Et ça ne faisait que commencer.
Dès que Lisbon fut entrée dans le bureau de Cheryl, celle-ci avait jeté un regard avec un mélange de menace, de scandale, de colère, de reproche et de panique comme si le monde était sur le point de s’effondrer en agitant la couverture du journal devant les yeux de la jeune femme. Lisbon était surprise malgré qu’elle se doutait que ça finirait par arriver à un moment ou un autre, mais si vite, ça pas du tout !
La belle brune baissa les yeux d’un air confus et mal à l’aise.
- Je suis désolée, Madame mais je n’avais pas le choix, s’excusa Lisbon.
- Je ne vous excuse pas agent Lisbon, vous auriez du faire preuve d’un peu plus de discrétion si vous vouliez vous envoyer en l’air ! s’emporta Cheryl colérique.
Tout à coup, Teresa releva la tête en écarquillant ses yeux émeraude face aux dernières paroles de cette femme. Elle allait répliquer mais Cheryl la coupa dans son élan.
- Et maintenant à cause de vous, qu’est-ce que vont penser les autres filles si elles voient cela ? Elles vont croire quoi ? Que ce sont des prostituées ? Des esclaves peut-être ?... Votre supérieur nous avait portant juré qu’il n’y aucune frasque, aucun scandale au niveau des médias et du public. Et par votre faute, tout s’écroule.
Oh mon Dieu ! On va tous mourir ! pensa ironiquement Lisbon ; elle est totalement barge ma parole !
Puis Lisbon explosa.
- Je connais bien mon boulot, Madame. Je suis dans ce métier depuis suffisamment longtemps pour savoir ce que je dois faire et je trouve que j’ai bien agi ! C’est plutôt à vous de faire correctement le vôtre car s’il n’y avait pas ce fichu paparazzi égaré, rien de tout cela ne serait arrivé. Donc, plaignez-vous auprès que mon supérieur autant que vous voulez mais tant que je serais encore là, je vous prierai jusqu’à la fin du concours de bien faire attention et de montrer un peu plus de respect envers moi ainsi que mon équipe la prochaine fois, si cela ne vous dérange pas trop bien sûr !
Lisbon marqua une pause en voyant que Cheryl la toisa du regard, bouche bée par ce qu’elle venait de dire.
- Maintenant, reprit Lisbon ; si vous voulez bien m’excuser Madame, je dois aller rejoindre mes camarades du moins si vous avez quelque chose à rajouter ? Merci.
Alors que l’organisation allait ouvrir la bouche mais aucun son ne sortit, Lisbon avait déjà tourné les talons et s’en alla du bureau la tête haute dans un léger sourire autant satisfait que fier.
Et hop, ma vieille ! Prends ça dans tes dents ! Bien joué Teresa ! se félicita-t-elle à travers la pensée.
De retour dans les loges un peu plus tard, Lisbon venait à peine de s’installer devant sa coiffeuse que ses camarades l’entourèrent avec un sourire carnassier.
- Salut la petite coquine ! saluèrent les filles en chœur.
- Salut ! salua Lisbon d’un ton à peine audible.
J’ai envie de me jeter sous un train là ! supplia-t-elle dans son for intérieur.
- Alors comme ça, tu nous disais que ce n’était qu’un simple ami… commença Johanna.
- Ben c’est vrai ! affirma Lisbon sur la défensive.
-Ouais ! T’as bien vu tout de même qu’il avait bien une arrière-pensée, répliqua Elisa.
- C’est vrai mais je n’avais pas le choix, dit la belle brune d’une voix gênée ; je ne voulais pas qu’il est des ennuis par ma faute.
- Pourtant, ils disent que votre baiser était passionné, fougueux voir très volcanique, rappela Elisa espiègle.
- Ouh ! Je meurs d’envie d’avoir des détails croustillants de notre chère Teresa, s’impatienta Nola.
- Si c’est ce qu’ils disent, ben ils se trompent ! défendit Lisbon d’une voix triste.
- Mais attend une minute, ma jolie ! Pourquoi tu voulais lui éviter des ennuis ? demanda Mily.
Soudain, Lisbon se tut. Elle resta figée face au miroir sans vraiment croiser son reflet, elle ne savait pas trop quoi répondre. La belle brunette tenta d’ouvrir la bouche aucun son ne sortit, les mots restèrent au fond de sa gorge. Teresa baissa les yeux sous les regards interrogateurs de ses copines.
- Vous ne pouvez comprendre, c’est une affaire entre lui et moi, dit-elle d’une voix triste et à peine audible.
Lisbon se leva de son siège et s’éloigna de ses camarades afin de s’isoler, alors que les filles la regardèrent d’un air inquiet.
Dans le quartier d’Hollywood boulevard, pas très loin du célèbre trottoir Walk of Fame où on mémorise immortellement les acteurs ayant obtenu le rôle de l’agent britannique 007… cette gracieuse actrice du film La main au collet devenue Princesse de la Principauté de Monaco … celle qui fut immortalisée en 1961 avec Diamants sur canapé ou encore celui qu’on surnommait « The King of the Pop » ; Jane était assis sur un banc, le regard dans le vide.
Il ne cessait de penser à Lisbon, à ce coup médiatique et à leurs baisers, il plongea sa tête entre ses mains. Pour le coup médiatique, ça a été la goutte d’eau qui a fait déborder le vase, il avait eu de la chance que personne ne l’ait encore reconnu dans la rue sinon il serait foutu. Se faire harceler par des inconnus serait encore pire que de se faire crier par sa patronne… enfin si elle ne le rendait pas sourd, oui !
Ensuite, vint au tour de Lisbon. Lisbon. Cette femme qui était sa patronne mais aussi sa confidente, son amie qui lui avait redonné le goût de la vie, à qui il pouvait se confier et avoir tant confiance. Elle représentait tout à ses yeux, ses sentiments pour elle étaient plus forts que de l’amitié et il avait mit des années à s’en rendre compte à cause de son égoïsme, de sa vengeance. Patrick Jane était amoureux de Teresa Lisbon, il aimait cette femme telle qu’elle était.
Puis quand ils se sont embrassés, il avait l’impression de jouer avec le feu, jouer avec les sentiments de la jeune femme et elle jouait aussi avec les siens. Il douta un instant qu’ils avaient cherché à jouer au chat et à la souris ou à je t’aime moi non plus, mais ça a finit par mettre le feu au poudre.
- On rêve beau blond ?! demanda une voix féminine.
Le mentaliste sursauta en relevant la tête et croisa le regard de sa meilleure amie, Lauren, debout en face de lui.
- Ah ! Salut, salua-t-il gêné.
- Je peux m’asseoir ? demanda Lauren.
Jane se décala en montrant la place libre, son amie s’installa et un silence lourd régna entre eux. Lauren commença à voir que son copain d’enfance semblait perturbé voir perdu, et quand il était comme ça, c’est que quelque chose ne tournait pas rond chez lui. Elle était sûre d’avoir la réponse derrière cela mais pour en avoir la certitude, elle brisa le silence.
- Ce sont ces baisers qui te mettent dans cet état ? demanda-t-elle.
Sortant de sa torpeur, le consultant se tourna vers son amie qui le fixa dans un sourire. Au moment où Patrick allait ouvrir la bouche, elle le coupa dans son élan.
- Oui, j’ai lu le fameux article en première page, confirma son amie.
Mal à l’aise et honteux, il baissa les yeux en fixant le bout de ses chaussures tout en tournant son alliance autour de son annulaire gauche.
- Tu sais que tu peux en parler. Ca se voit bien que ça te perturbe, puis mine de rien, ça t’a fait quelque chose tous ces baisers, dit son amie d’une voix amusée.
Jane fit un petit sourire au coin assez mal à l’aise mais refit sa mine sombre et désemparé. Il plaqua son dos au banc en levant sa tête vers le ciel bleu californien dans un soupir avant de baisser la tête à nouveau et se tourner vers Lauren.
- Je n’en peux plus Lauren, commença-t-il d’une voix triste ; j’en ai assez de jouer au chat à la souris avec Lisbon, qu’elle continue de souffrir à cause de moi, elle a déjà assez souffert comme ça à cause de moi et de ma vengeance.
Il marqua une pause en croisant le regard de sa meilleure amie qui l’écoutait d’un air attentif puis il reprit.
- Tu veux savoir si je l’aime ?... Oui. Oui, je l’aime plus que tout au monde. Mais je ne crois pas être à la hauteur. Je ne souhaite que son bonheur, je souhaite qu’un homme puisse la rendre heureuse, sache prendre soin d’elle, soit là pour la protéger aussi pour l’écouter et lui donner envie de savourer la vie.
- Tu vois, j’étais d’accord avec toi jusqu’à ce que tu évoques le fait que tu laisses ta place à un autre homme, dit Lauren sceptiquement.
Soudain, Jane fronça les sourcils d’un air gêné et sarcastique alors que son amie leva les yeux au ciel en s’approchant de lui en parlant d’une voix sincère et dure.
- Tout le monde a le droit au bonheur comme ils ont aussi le droit d’avoir une seconde chance, Patrick. Et toi aussi, tu en a le droit.
Le consultant sourit de gêne en secouant la tête et allait ouvrir la bouche pour répliquer mais Lauren le fusilla du regard en pointant son index vers lui.
- Et surtout, ne dis rien d’insensé sinon je t’en colle une et tu sais que j’en suis capable ! le menaça-t-elle ; donc, écoute ce que j’ai à te dire d’abord.
Face à ce regard incendiaire, Jane se rétracta en épargnant tout commentaire d’un air débité ce qui laissa Lauren poursuivre son raisonnement.
- Tu veux vraiment rester seul toute ta vie et de te voir souffrir de plus en plus chaque jour quand tu verras Teresa sourire dans les bras d’un autre alors que ce n’est pas toi ?... Si tu aimes vraiment Teresa, il faut te battre, vaincre tes peurs, tourner la page et à penser à l’avenir avec elle… Laisses ton cerveau de mentaliste de côté et n’écoute que ton cœur de lion…
Patrick ne répondit rien. Les mots sincères de son amie le laissèrent sans voix. Il baissa la tête en fixant sa main gauche. Lauren avait entièrement raison, il ne devait écouter que son cœur et regarder la réalité en face. Il aimait Lisbon, il aimait tout en elle : ses yeux émeraude, son sourire angélique, ses cheveux bruns soyeux, ses lèvres, sa voix, son caractère, sa douceur, sa générosité, ses manies compulsives…
Angela et Charlotte resteront à jamais gravées au fond de son cœur et il les aimera toujours. La mort John Le Rouge lui fit une raison de reconnaître qu’il pouvait passer à autre chose. Lentement, avec deux doigts de sa main droite, il tourna l’anneau doré autour de son annulaire gauche. Plus tard, Lauren vit que Patrick avait retiré son alliance.
Le consultant et son amie se regardèrent, il lui fit un sourire triste mais rassurant de s’être libéré d’un poids au-dessus de ses épaules. Elle lui tint la main d’un geste amical et un regard plein d’émotions signifiant tout ce que les paroles ne peuvent en dire.
Mais elle vit dans le regard du craquant blondinet quelque chose qui le gênait et rompit le silence.
- Tu as besoin d’un coup de main ? proposa-t-elle.
- Comme tu l’as dis, j’ai encore des progrès à faire avec les femmes, dit-il dans un sourire gêné.
Lauren hocha la tête en fronçant les sourcils en mode réflexion puis finit par dire :
- A quand remonte ta dernière séance shopping ?
A cette question, Jane fronça les sourcils devant Lauren qui fit un haussement de sourcils en souriant d’un air malicieux.
A l’hôtel, les deux garçons, Cho et Rigsby suivirent le parcours de leur boss depuis la mini caméra vidéo de leur écran d’ordinateur pendant que Van Pelt s’arrachait les cheveux en visionnant les enregistrements effectués de cette même caméra ces derniers jours. Wayne écrasa un bâillement, fatigué à rester les bras croisés en regardant l’écran alors que Kimball resta concentré ; Grace tapa à fond sur son clavier comme une hystérique en essayant de toucher du doigt, un indice assez intéressant pour faire avancer suffisamment l’enquête.
Tout à coup, les deux hommes aperçurent la jolie rouquine se figer devant son ordinateur avec un léger sourire, ils se regardèrent se disant qu’elle avait trouvé quelque chose et c’était le cas.
- Les gars ! Je crois que j’ai trouvé quelque chose ! s’exclama-t-elle enthousiaste.
Les gars quittèrent leur écran de contrôle, se levèrent de leur siège et chacun se mit à côté de la jeune femme.
- Qu’est-ce que t’as trouvé ? demanda Rigsby.
- Je suis retournée en arrière dans les vidéos filmées par la caméra de Lisbon et j’ai pu trouver ça, expliqua-t-elle en tapant sur son clavier.
Elle mit l’image sur pause. On voyait lors du tout premier déjeuner des filles à l’hôtel, une femme blonde discutant avec un homme, mais l’image était trop floue et trop loin pour les distinguer.
- Tu peux essayer de zoomer dessus ? demanda Cho poliment.
- Oui, répondit-elle en s’exécutant.
Tout en tapotant sur son clavier, Grace utilisa un logiciel pour mieux éclaircir la qualité de l’image afin de la rendre plus nette, tout en zoomant sur les deux personnes en question. Grâce à la perspicacité de la jeune femme en informatique, on pouvait voir un jeune homme hispanique avec le visage décomposé et terrorisé par ce que lui soufflait la femme blonde aux yeux bleus. Là, Rigsby fit les gros yeux.
- Hey ! Ce n’est pas la blonde que Lisbon a envoyé balader, l’autre fois ? se demanda-t-il surpris.
- Si. Et c’est l’homme qu’elle a vu pleurer lors des prestations artistiques, intervint Van Pelt ; on dirait qu’il n’a pas à l’aise avec cette femme.
- On peut le comprendre, répliqua Cho.
TBC...
JisbonAddict- Red John
- Personnage préféré : Jane, Lisbon & Cho
Loisirs : Lire des romans, écrire, faire du jogging, regarder Doctor Who, Mentalist et Rizzoli&Isles
Localisation : Dans ma Bretagne natale rêvant de Simon Baker, de David Tennant & de Matt Smith
Re: Miss Agent du CBI ^
Ah ouais, moins de Jisbon dans ce chapitre? Le peu qu'il y avait est superbement écrit!
Tu as su faire ressortir les sentiments de Jane, vis à vis de Lisbon et de sa famille.
J'adore, en particulier le moment où il retire son alliance.
J'aime beaucoup la persuasion de Lauren, elle sait comment convaincre son ami.
VLS!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!
Tu as su faire ressortir les sentiments de Jane, vis à vis de Lisbon et de sa famille.
J'adore, en particulier le moment où il retire son alliance.
J'aime beaucoup la persuasion de Lauren, elle sait comment convaincre son ami.
VLS!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!
Invité- Invité
Re: Miss Agent du CBI ^
Comme disait lilia pas de Jisbon hein???
Ce chapitre était vraiment parfait!! Comment elle lui a cloué le bec Lisbon à la chef !!
Le moment Jane/Lauren était si touchant!!!
Vls!!!!!!!!!
Ce chapitre était vraiment parfait!! Comment elle lui a cloué le bec Lisbon à la chef !!
Le moment Jane/Lauren était si touchant!!!
Vls!!!!!!!!!
Pepe64- Flic en uniforme
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Loisirs : Danse, théâtre, écrire des fics et chanter
Localisation : Avec Patrick Jane!!!
Re: Miss Agent du CBI ^
Lilia, Janeandteresa & Pepe64
Vos commentaires me font toujours autant plaisir
Voici la suite... désolée si je suis un peu en retard
Voilà la suite des évènements où y aura le nouveau Jane aussi des moments assez tristes surtout vers la fin où y en a qui vont m'en vouloir En tout, j'ai écrit déjà 17 chapitres il ne me reste plus que le chapitre 18 que j'écris en ce moment et l'épilogue pusi c'est terminé.
Mais je prépare encore une Mini-fic et un OS pour vous mais je termine d'abord cette fic avant de les continuer Oui, c'est la fic bien sûr
beaucoup à Manga pour son aide sur ce chapitre et pour la correction de ma fic
Bonne Lecture...
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La nuit tombait déjà sur la côte Ouest, les filles étaient à l’hôtel dont certaines se trouvaient dans la salle de sport pour maintenir la forme, dans la salle de danse pour répéter la chorégraphie pour l’ouverture ou se détendaient dans le salon, soit en train de papoter, soit en train de bouquiner. Assise en tailleur sur un fauteuil en cuir marron – dont au passage la couleur ressemblait au canapé de son consultant – Teresa était en survêtement et lisait un roman policier. Elle tourna une page, lisant un passage qui la fit rougir et son corps bouillonna de l’intérieur.
Un homme au regard captivant, sourire carré charmeur, cheveux dorés bouclés et corps viril – corps typique d’un surfeur australien – sous sa carapace d’homme plutôt triste, pénétra puis referma discrètement la porte d’un appartement qui n’était pas verrouillé derrière lui. Il s’avança prudemment à l’intérieur jusqu’à ce qu’il vit une légère lumière tamisée et douce qui éclairait la salle de bain. Un bruit sourd le fit sursauter : il se précipita dans la pièce en question où des bougies étaient disposées autour de l’immense bac en porcelaine deux places, livrant ainsi une ambiance sensuelle, tamisée et apaisante.
Dans un sursaut, une jeune femme aux yeux brillants, sourire angélique, cheveux bruns soyeux attachés avec un accent aussi adorable qu’attachant, trahissant ses origines irlandaises, hurla en ramenant ses jambes contre sa poitrine dans sa baignoire remplie d’eau. Il détourna du regard en présentant mille excuses de manière maladroite et incompréhensibles, alors qu’elle lui criait dessus – bien qu’elle adorait cela – et lui demanda sur un air autoritaire de lui donner une serviette.
Le jeune homme chercha du regard sans se tourner vers le corps de déesse de cette ravissante demoiselle, qui lui en indiqua une posée sur le porte-serviette contre le mur en face de la baignoire. Il s’exécuta aussitôt alors qu’elle se leva en sortant de l’eau, le corps humidifié ainsi que recouvert de mousse et enjamba pour descendre de son bain relaxant gaspillé. Le joli garçon saisit la serviette de couleur rouge entre ses mains tremblantes et tourna la tête, les yeux fermés, il lui tendit la serviette.
La belle brune lui prit la serviette des mains et la mit autour de sa poitrine en se mordant les lèvres. Elle adorait le voir rougir dans de telles situations embarrassantes, surtout quand c’était elle qui le mettait mal à l’aise.
Le craquant blondinet lui dit qu’il allait la laisser en indiquant la porte du regard et tourna les talons en entrant au passage dans l’angle du mur sous les yeux amusés de la jolie demoiselle. Alors qu’il avait atteint le bas de la porte, la femme le retint par la main, il se retourna automatiquement mais n’eut pas le temps de répliquer quoique ce soit, que les lèvres de sa belle avaient capturé fougueusement les siennes avec ses bras autour de son cou.
Il sentit son cœur s’accélérer, se sentit tétanisé voir hébété par ce baiser inattendu mais tellement envoûtant et magique qu’il se laissa faire. L’homme plaça les bras autour de la taille de sa dulcinée, il lui caressa le dos jusqu’à la nuque en embrassant cette femme qu’il aimait tant. La jeune femme, bouillonnante de désir, se mit à le déshabiller, pendant que lui, se débarrassa de la serviette qui tomba au sol…
Oh!… Waouh !… Waouh !… My god!… fit Lisbon intérieurement avec les yeux ronds et le souffle coupé. Non, allez ! Stop ! Stop ! Tourne la page et enlève ces images assez… Waouh ! mais non moins perverses de ta tête ! se dit-elle en secouant la tête tout en tournant la page de son livre.
Elle jeta un œil discret vers ses nouvelles copines qui soit lisaient un magazine ou un bouquin comme elle, soit se limaient les ongles ou bien écoutaient de la musique voire tout cela à la fois.
Attention au cerveau qui risque de chauffer !
Soudain, la belle brune aperçut discrètement Joaquin accompagné de l’assistante dont elle entendit le jeune homme l’appeler Jess – un surnom donc elle doit s’appeler Jessie ou Jessica. Tous deux habillés en tenue décontracté, ils revenaient d’une balade en ville ; Jess rangea une mèche de cheveux blonds derrière son oreille délicatement avant de regarder Joaquin en se penchant vers lui afin d’essayer de l’embrasser. Mais il recula d’un léger pas en secouant la tête d’un air confus en regardant son amie dans les yeux ; celle-ci se sentant vexée voire honteuse, elle hocha la tête en serrant les dents et tourna les talons pour se rendre aux toilettes en lui murmurant brièvement « Bonne nuit ».
Mais Joaquin s’en alla et Lisbon se dépêcha. Elle mit le marque-page dans son bouquin indiquant l’endroit où elle s’était arrêtée, ferma son livre et fit semblant d’écraser un bâillement en attirant l’attention de ses camarades.
- Non, Tess ! Tu ne vas pas te coucher maintenant ! Reste un peu avec nous ! supplia Elisa.
- Je suis désolée mais je suis fatiguée, s’excusa Lisbon.
- Laisse tomber Eli, notre Tessa a besoin de rêver de son beau gosse, intervint Nola d’un air espiègle.
Les filles sifflèrent d’un air espiègle « Ouh ! Ouh ! » dans un sourire plus moqueur que carnassier alors que la belle brunette secoua la tête dans un soupir d’exaspération et rougit.
- N’importe quoi, rétorqua Lisbon en s’éloignant d’elles ; allez, bonne nuit !
- Je te préviens que si j’entends un gémissement très hot, je te réveille ! répliqua Mily en criant.
Lisbon ne fit rien et disparut de la vue des filles qui ricanèrent et Elisa donna une tape sur le bras de Mily.
Dans le couloir, elle vit Joaquin qui marchait à quelques mètres devant elle. Elle regarda prudemment autour d’elle et marcha très vite en arrivant au niveau du jeune hispanique qui la regarda brièvement avant de se tourner vers le couloir.
- Tu marches normalement, je passe devant toi pour aller dans ma chambre, tu me rejoins après. Et ne discutes pas, ordonna Lisbon à toute vitesse avec un air sérieux.
Avant qu’il ne dise quoique ce soit, la belle brune l’avait déjà dépassé de quelques mètres et disparut aussitôt.
Totalement déconcerté et perdu, Joaquin se prit au jeu en haussant légèrement les épaules. Arrivant devant la suite 105, le jeune homme vit que la porte était entrouverte. Il hésita un moment et la porte se ferma aussitôt derrière lui – sans se douter que l’assistante fit les yeux noirs à glacer le sang en le voyant pénétrer dans une des chambres des candidates.
Dans la chambre, Teresa se tenait devant Joaquin et ils se dévisagèrent un moment.
- Je peux savoir ce qu’est ce délire ? demanda-t-il incrédule ; tu te prends pour un flic ?
- Je suis flic, répondit Lisbon tac au tac en le regardant dans les yeux d’un air sérieux.
Surprit de la réponse, Joaquin fit les yeux ronds et fut bouche bée de cette révélation qu’il fit un rire nerveux.
- C’est une blague ? demanda-t-il d’un air suppliant.
- Non. Je ne m’appelle pas Teresa Jefferson mais Teresa Lisbon, je fais partie du Bureau Californien d’Investigation. Je suis en infiltration afin de coincer l’assassin d’un meurtre, avoua Lisbon sérieuse.
- Quoi ? Un meurtre ? Qui ça ? demanda Joaquin surpris et paniqué.
- Tiffany Gordon, avoua Lisbon.
En entendant le nom de la défunte jeune fille résonner dans sa tête, Joaquin tomba de haut. Il fut choqué, abasourdi, il devint tout pâle, des larmes lui montèrent aux yeux.
- Q… Quoi ? Tiffany est morte ? répéta-t-il les lèvres tremblantes.
Lisbon ne répondit pas, un simple regard triste suffisait comme réponse. Le jeune homme fut abattu et s’assit sur le lit de la jeune femme en prenant sa tête entre ses mains et commença à pleurer.
- Oh ! Ce n’est pas vrai ! cria-t-il en larmes.
Teresa fit quelques pas et s’installa sur le lit à côté de lui.
- Je suis désolée, s’excusa-t-elle confuse ; tu la connaissais ?
Joaquin hocha la tête et se tourna vers l’agent, les yeux rougis et larmoyants.
- Je… On était ensemble depuis plus d’1 an et… commença-t-il en reniflant.
- Et… insista Lisbon.
- Un jour, on était à une fête, j’avais bu que j’ai atterri dans le pieux de Samantha…
- Samantha Ausburn ? La Miss Nevada ? lui coupa-t-elle surprise.
Joaquin hocha la tête dans un soupir et renifla en séchant ses larmes.
- Je me suis comporté comme un crétin, avoua-t-il ; depuis ce temps-là, Sam me fait du chantage, elle veut que je la fasse gagner le concours mais je lui ai dit « non » à chaque fois mais elle revient à la charge. J’aimais tellement Tiffany, j’étais fou d’elle que j’étais prêt à passer le reste de ma vie avec elle.
Il marqua une pause en baissant la tête avec le regard fixé sur le bout de ses converses. Lisbon l’observa en voyant bien qu’il était bouleversé et sincère à la fois.
Elle se mordit les lèvres d’un air gêné frustré avec une question qui lui brûlait les lèvres. Elle s’apprêtait à ouvrir la bouche mais Joaquin reprit la parole en la fixant.
- Est-ce que… est-ce que Tiffany a souffert ? Elle a été… ?
- Non, le rassura Lisbon ; puis elle n’a rien vu venir.
Joaquin hocha la tête puis Teresa finit par poser la question qui lui brûlait les lèvres.
- Savais-tu que, Tiffany était enceinte ?
En entendant cette révélation, le jeune hispanique fut totalement choqué, crut que c’était un cauchemar et qu’il voudrait se réveiller à tout prix. Mais en voyant le regard de la jeune femme, ce n’en était pas un.
- Quoi ?... Tiffany était enceinte ? répéta-t-il ; oh non !
Là, le jeune homme s’effondra en larmes en baissant la tête avec une main sur son visage, Teresa était tellement confuse qu’elle fut triste pour lui, elle posa légèrement sa main sur son épaule d’un geste de compassion. Mais sans se douter de quoique ce soit, devant la baie vitrée, des yeux noirs fixèrent Lisbon et Joaquin en assistant à la scène.
- Allez, Patrick ! Arrête de geindre et viens ! insista Lauren.
Dans le couloir du même hôtel – mais à un étage plus haut – Lauren traîna Patrick Jane par le bras totalement relooké. Il était vêtu d’une veste noire en velours, une chemise grise claire – dont le 2ème bouton du haut était déboutonné – rentrée dans un jean délavé foncé ainsi que des boots marron. Depuis qu’il avait laissé carte blanche à son amie pour améliorer son look vestimentaire afin de plaire à Lisbon, il commençait à regretter son costume trois pièces en voyant ce qu’elle proposait comme fringues.
Mais comment les hommes peuvent porter des couleurs comme ça ? se plaignit-il mentalement en voyant une chemise rose fushia.
Dans ces nouveaux vêtements, il se sentit mal à l’aise avec quelques regards de femme qui le dévorèrent des yeux avec un sourire espiègle, voir assez ridicule comme s’il était le nouveau playboy de toute une génération, arrivant même – enfin presque – à détrôner Brad Pitt.
S’approchant de la chambre 206 où se planquait son équipe, Jane se sentit étrangement nerveux voire mal à l’aise qu’il n’arrêtait de gigoter, de fermer le 2ème bouton de sa chemise. Lauren l’arrêta en l’agrippant par le bras, se mit en face de lui dans un soupir d’exaspération.
- Tu vas arrêter de t’agiter et de toucher à ce fichu bouton ! râla-t-elle en déboutonnant le 2ème bouton de la chemise de Jane.
- J’ai l’impression d’entendre Lisbon quand elle se met en rogne, répliqua-t-il.
Lauren lui fit une tape sur son torse et ils rirent comme deux enfants. Ils se serrèrent dans les bras de l’un de l’autre, Jane lui susurra à l’oreille « merci », ils se sourirent et chacun partit de son côté.
Jane entra dans la chambre 206, ferma la porte derrière lui et dès qu’il se retourna, il vit tous les regards de son équipe rivés sur lui ainsi que celui de l’agent J.J LaRoche. Le consultant leur fit un sourire gêné et timide en se tournant vers le supérieur du CBI en même temps que Lisbon débarqua à son tour de la chambre à bout de souffle.
- Monsieur ! salua-t-elle.
- Agent Lisbon, votre couverture est terminée ! déclara le supérieur d’un ton autoritaire.
- Quoi ?! s’exprima-t-elle surprise.
- J’ai reçu un appel de Cheryl Brafman qui m’a dit que vous l’avez insultée et je vous ai prévenu ainsi qu’à Monsieur Jane que j’entendais le moindre incident venant de n’importe qui de votre équipe, vous serez suspendue, expliqua-t-il d’un ton sévère.
- Enfin, c’est ridicule, elle n’a rien fait que de se défendre, intervint Jane en défendant Lisbon ; et c’est vrai que cette femme est…
- Taisez-vous, Jane, lui ordonna le supérieur ; Agent Lisbon, vous êtes suspendue ainsi que votre équipe, faîtes vos bagages ainsi que Monsieur Jane !
L’équipe s’exécuta à contrecœur dans un soupir d’exaspération.
- Si je peux me permettre Monsieur, je demande à continuer la mission seule, proposa-t-elle d’un ton ferme.
L’équipe fit les yeux ronds en se tournant vers elle ainsi que Jane qui fut surpris par la réaction autoritaire mais déterminé de sa patronne qu’il laissa échappé un sourire au coin des lèvres.
- Ces jeunes filles sont en danger mais je ne vais pas jeter l’éponge parce qu’un gros bonnet fait pression sur moi aussi parce que j’ai promis à la famille de coincer le coupable.
L’équipe sourit d’admiration pour la bravoure de leur patronne. Mais la réponse de LaRoche ne fit pas une unanimité.
- Permission refusée, dit-il ; restez ici si vous voulez mais en tant que simple citoyenne !
LaRoche s’en alla, suivie de son équipe qui lui fit les yeux confus et contrariés de devoir la laisser tomber alors qu’un assassin était toujours en liberté. Jane resta auprès d’elle dans un moment de silence avant qu’il ne prit la parole.
- C’est bien ce que vous avez fait, félicita Jane solennellement ; ne vous laissez pas faire, Lisbon.
Lisbon se tourna vers lui et croisa son regard. Elle plongea son regard dans le sien et soupira.
- Je crois que c’est déjà fait, dit-elle avec tristesse.
Soudain, Patrick vit sa patronne se baisser pour soulever son pantalon pour saisir son arme attachée à sa cheville, fouiller dans la poche pour en sortir son badge.
Non ! Non ! C’est injuste! pensa-t-il.
Mais trop tard. Avec un pincement au cœur tout en restant calme, Teresa déposa son arme et son insigne dans les mains de Patrick qui secoua la tête.
- Non, Lisbon ! Ne vous sacrifiez pas, c’est moi qui vous aie embarquée dans cette galère! supplia Jane triste.
Teresa posa délicatement son index sur la bouche de son consultant lui indiquant de se taire en plongeant intensément son regard dans le sien. Elle glissa sa main sur sa joue, la caressa alors que Jane ferma les yeux dans un soupir d’aise en savourant son geste tendre et chaud à la fois. La jeune femme se pencha vers lui doucement jusqu’à ce qu’ils se trouvèrent front contre front, les yeux dans les yeux puis Lisbon déposa un baiser sur ses lèvres.
- Prenez-soin de vous, Jane, souffla-t-elle, et ne vous inquiétez pas pour moi. Au fait, vous êtes séduisant comme ça !
Lisbon s’éloigna de Jane qui la regarda avec un pincement au cœur en train de quitter la chambre et fermer la porte derrière elle sans se retourner vers lui. Patrick se trouva seul, dans la pièce avec le regard triste fixé sur cette porte où venait de disparaître la femme de sa vie…
Vos commentaires me font toujours autant plaisir
Voici la suite... désolée si je suis un peu en retard
Voilà la suite des évènements où y aura le nouveau Jane aussi des moments assez tristes surtout vers la fin où y en a qui vont m'en vouloir En tout, j'ai écrit déjà 17 chapitres il ne me reste plus que le chapitre 18 que j'écris en ce moment et l'épilogue pusi c'est terminé.
Mais je prépare encore une Mini-fic et un OS pour vous mais je termine d'abord cette fic avant de les continuer Oui, c'est la fic bien sûr
beaucoup à Manga pour son aide sur ce chapitre et pour la correction de ma fic
Bonne Lecture...
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Chapitre 13 :
La nuit tombait déjà sur la côte Ouest, les filles étaient à l’hôtel dont certaines se trouvaient dans la salle de sport pour maintenir la forme, dans la salle de danse pour répéter la chorégraphie pour l’ouverture ou se détendaient dans le salon, soit en train de papoter, soit en train de bouquiner. Assise en tailleur sur un fauteuil en cuir marron – dont au passage la couleur ressemblait au canapé de son consultant – Teresa était en survêtement et lisait un roman policier. Elle tourna une page, lisant un passage qui la fit rougir et son corps bouillonna de l’intérieur.
Un homme au regard captivant, sourire carré charmeur, cheveux dorés bouclés et corps viril – corps typique d’un surfeur australien – sous sa carapace d’homme plutôt triste, pénétra puis referma discrètement la porte d’un appartement qui n’était pas verrouillé derrière lui. Il s’avança prudemment à l’intérieur jusqu’à ce qu’il vit une légère lumière tamisée et douce qui éclairait la salle de bain. Un bruit sourd le fit sursauter : il se précipita dans la pièce en question où des bougies étaient disposées autour de l’immense bac en porcelaine deux places, livrant ainsi une ambiance sensuelle, tamisée et apaisante.
Dans un sursaut, une jeune femme aux yeux brillants, sourire angélique, cheveux bruns soyeux attachés avec un accent aussi adorable qu’attachant, trahissant ses origines irlandaises, hurla en ramenant ses jambes contre sa poitrine dans sa baignoire remplie d’eau. Il détourna du regard en présentant mille excuses de manière maladroite et incompréhensibles, alors qu’elle lui criait dessus – bien qu’elle adorait cela – et lui demanda sur un air autoritaire de lui donner une serviette.
Le jeune homme chercha du regard sans se tourner vers le corps de déesse de cette ravissante demoiselle, qui lui en indiqua une posée sur le porte-serviette contre le mur en face de la baignoire. Il s’exécuta aussitôt alors qu’elle se leva en sortant de l’eau, le corps humidifié ainsi que recouvert de mousse et enjamba pour descendre de son bain relaxant gaspillé. Le joli garçon saisit la serviette de couleur rouge entre ses mains tremblantes et tourna la tête, les yeux fermés, il lui tendit la serviette.
La belle brune lui prit la serviette des mains et la mit autour de sa poitrine en se mordant les lèvres. Elle adorait le voir rougir dans de telles situations embarrassantes, surtout quand c’était elle qui le mettait mal à l’aise.
Le craquant blondinet lui dit qu’il allait la laisser en indiquant la porte du regard et tourna les talons en entrant au passage dans l’angle du mur sous les yeux amusés de la jolie demoiselle. Alors qu’il avait atteint le bas de la porte, la femme le retint par la main, il se retourna automatiquement mais n’eut pas le temps de répliquer quoique ce soit, que les lèvres de sa belle avaient capturé fougueusement les siennes avec ses bras autour de son cou.
Il sentit son cœur s’accélérer, se sentit tétanisé voir hébété par ce baiser inattendu mais tellement envoûtant et magique qu’il se laissa faire. L’homme plaça les bras autour de la taille de sa dulcinée, il lui caressa le dos jusqu’à la nuque en embrassant cette femme qu’il aimait tant. La jeune femme, bouillonnante de désir, se mit à le déshabiller, pendant que lui, se débarrassa de la serviette qui tomba au sol…
Oh!… Waouh !… Waouh !… My god!… fit Lisbon intérieurement avec les yeux ronds et le souffle coupé. Non, allez ! Stop ! Stop ! Tourne la page et enlève ces images assez… Waouh ! mais non moins perverses de ta tête ! se dit-elle en secouant la tête tout en tournant la page de son livre.
Elle jeta un œil discret vers ses nouvelles copines qui soit lisaient un magazine ou un bouquin comme elle, soit se limaient les ongles ou bien écoutaient de la musique voire tout cela à la fois.
Attention au cerveau qui risque de chauffer !
Soudain, la belle brune aperçut discrètement Joaquin accompagné de l’assistante dont elle entendit le jeune homme l’appeler Jess – un surnom donc elle doit s’appeler Jessie ou Jessica. Tous deux habillés en tenue décontracté, ils revenaient d’une balade en ville ; Jess rangea une mèche de cheveux blonds derrière son oreille délicatement avant de regarder Joaquin en se penchant vers lui afin d’essayer de l’embrasser. Mais il recula d’un léger pas en secouant la tête d’un air confus en regardant son amie dans les yeux ; celle-ci se sentant vexée voire honteuse, elle hocha la tête en serrant les dents et tourna les talons pour se rendre aux toilettes en lui murmurant brièvement « Bonne nuit ».
Mais Joaquin s’en alla et Lisbon se dépêcha. Elle mit le marque-page dans son bouquin indiquant l’endroit où elle s’était arrêtée, ferma son livre et fit semblant d’écraser un bâillement en attirant l’attention de ses camarades.
- Non, Tess ! Tu ne vas pas te coucher maintenant ! Reste un peu avec nous ! supplia Elisa.
- Je suis désolée mais je suis fatiguée, s’excusa Lisbon.
- Laisse tomber Eli, notre Tessa a besoin de rêver de son beau gosse, intervint Nola d’un air espiègle.
Les filles sifflèrent d’un air espiègle « Ouh ! Ouh ! » dans un sourire plus moqueur que carnassier alors que la belle brunette secoua la tête dans un soupir d’exaspération et rougit.
- N’importe quoi, rétorqua Lisbon en s’éloignant d’elles ; allez, bonne nuit !
- Je te préviens que si j’entends un gémissement très hot, je te réveille ! répliqua Mily en criant.
Lisbon ne fit rien et disparut de la vue des filles qui ricanèrent et Elisa donna une tape sur le bras de Mily.
Dans le couloir, elle vit Joaquin qui marchait à quelques mètres devant elle. Elle regarda prudemment autour d’elle et marcha très vite en arrivant au niveau du jeune hispanique qui la regarda brièvement avant de se tourner vers le couloir.
- Tu marches normalement, je passe devant toi pour aller dans ma chambre, tu me rejoins après. Et ne discutes pas, ordonna Lisbon à toute vitesse avec un air sérieux.
Avant qu’il ne dise quoique ce soit, la belle brune l’avait déjà dépassé de quelques mètres et disparut aussitôt.
Totalement déconcerté et perdu, Joaquin se prit au jeu en haussant légèrement les épaules. Arrivant devant la suite 105, le jeune homme vit que la porte était entrouverte. Il hésita un moment et la porte se ferma aussitôt derrière lui – sans se douter que l’assistante fit les yeux noirs à glacer le sang en le voyant pénétrer dans une des chambres des candidates.
Dans la chambre, Teresa se tenait devant Joaquin et ils se dévisagèrent un moment.
- Je peux savoir ce qu’est ce délire ? demanda-t-il incrédule ; tu te prends pour un flic ?
- Je suis flic, répondit Lisbon tac au tac en le regardant dans les yeux d’un air sérieux.
Surprit de la réponse, Joaquin fit les yeux ronds et fut bouche bée de cette révélation qu’il fit un rire nerveux.
- C’est une blague ? demanda-t-il d’un air suppliant.
- Non. Je ne m’appelle pas Teresa Jefferson mais Teresa Lisbon, je fais partie du Bureau Californien d’Investigation. Je suis en infiltration afin de coincer l’assassin d’un meurtre, avoua Lisbon sérieuse.
- Quoi ? Un meurtre ? Qui ça ? demanda Joaquin surpris et paniqué.
- Tiffany Gordon, avoua Lisbon.
En entendant le nom de la défunte jeune fille résonner dans sa tête, Joaquin tomba de haut. Il fut choqué, abasourdi, il devint tout pâle, des larmes lui montèrent aux yeux.
- Q… Quoi ? Tiffany est morte ? répéta-t-il les lèvres tremblantes.
Lisbon ne répondit pas, un simple regard triste suffisait comme réponse. Le jeune homme fut abattu et s’assit sur le lit de la jeune femme en prenant sa tête entre ses mains et commença à pleurer.
- Oh ! Ce n’est pas vrai ! cria-t-il en larmes.
Teresa fit quelques pas et s’installa sur le lit à côté de lui.
- Je suis désolée, s’excusa-t-elle confuse ; tu la connaissais ?
Joaquin hocha la tête et se tourna vers l’agent, les yeux rougis et larmoyants.
- Je… On était ensemble depuis plus d’1 an et… commença-t-il en reniflant.
- Et… insista Lisbon.
- Un jour, on était à une fête, j’avais bu que j’ai atterri dans le pieux de Samantha…
- Samantha Ausburn ? La Miss Nevada ? lui coupa-t-elle surprise.
Joaquin hocha la tête dans un soupir et renifla en séchant ses larmes.
- Je me suis comporté comme un crétin, avoua-t-il ; depuis ce temps-là, Sam me fait du chantage, elle veut que je la fasse gagner le concours mais je lui ai dit « non » à chaque fois mais elle revient à la charge. J’aimais tellement Tiffany, j’étais fou d’elle que j’étais prêt à passer le reste de ma vie avec elle.
Il marqua une pause en baissant la tête avec le regard fixé sur le bout de ses converses. Lisbon l’observa en voyant bien qu’il était bouleversé et sincère à la fois.
Elle se mordit les lèvres d’un air gêné frustré avec une question qui lui brûlait les lèvres. Elle s’apprêtait à ouvrir la bouche mais Joaquin reprit la parole en la fixant.
- Est-ce que… est-ce que Tiffany a souffert ? Elle a été… ?
- Non, le rassura Lisbon ; puis elle n’a rien vu venir.
Joaquin hocha la tête puis Teresa finit par poser la question qui lui brûlait les lèvres.
- Savais-tu que, Tiffany était enceinte ?
En entendant cette révélation, le jeune hispanique fut totalement choqué, crut que c’était un cauchemar et qu’il voudrait se réveiller à tout prix. Mais en voyant le regard de la jeune femme, ce n’en était pas un.
- Quoi ?... Tiffany était enceinte ? répéta-t-il ; oh non !
Là, le jeune homme s’effondra en larmes en baissant la tête avec une main sur son visage, Teresa était tellement confuse qu’elle fut triste pour lui, elle posa légèrement sa main sur son épaule d’un geste de compassion. Mais sans se douter de quoique ce soit, devant la baie vitrée, des yeux noirs fixèrent Lisbon et Joaquin en assistant à la scène.
- Allez, Patrick ! Arrête de geindre et viens ! insista Lauren.
Dans le couloir du même hôtel – mais à un étage plus haut – Lauren traîna Patrick Jane par le bras totalement relooké. Il était vêtu d’une veste noire en velours, une chemise grise claire – dont le 2ème bouton du haut était déboutonné – rentrée dans un jean délavé foncé ainsi que des boots marron. Depuis qu’il avait laissé carte blanche à son amie pour améliorer son look vestimentaire afin de plaire à Lisbon, il commençait à regretter son costume trois pièces en voyant ce qu’elle proposait comme fringues.
Mais comment les hommes peuvent porter des couleurs comme ça ? se plaignit-il mentalement en voyant une chemise rose fushia.
Dans ces nouveaux vêtements, il se sentit mal à l’aise avec quelques regards de femme qui le dévorèrent des yeux avec un sourire espiègle, voir assez ridicule comme s’il était le nouveau playboy de toute une génération, arrivant même – enfin presque – à détrôner Brad Pitt.
S’approchant de la chambre 206 où se planquait son équipe, Jane se sentit étrangement nerveux voire mal à l’aise qu’il n’arrêtait de gigoter, de fermer le 2ème bouton de sa chemise. Lauren l’arrêta en l’agrippant par le bras, se mit en face de lui dans un soupir d’exaspération.
- Tu vas arrêter de t’agiter et de toucher à ce fichu bouton ! râla-t-elle en déboutonnant le 2ème bouton de la chemise de Jane.
- J’ai l’impression d’entendre Lisbon quand elle se met en rogne, répliqua-t-il.
Lauren lui fit une tape sur son torse et ils rirent comme deux enfants. Ils se serrèrent dans les bras de l’un de l’autre, Jane lui susurra à l’oreille « merci », ils se sourirent et chacun partit de son côté.
Jane entra dans la chambre 206, ferma la porte derrière lui et dès qu’il se retourna, il vit tous les regards de son équipe rivés sur lui ainsi que celui de l’agent J.J LaRoche. Le consultant leur fit un sourire gêné et timide en se tournant vers le supérieur du CBI en même temps que Lisbon débarqua à son tour de la chambre à bout de souffle.
- Monsieur ! salua-t-elle.
- Agent Lisbon, votre couverture est terminée ! déclara le supérieur d’un ton autoritaire.
- Quoi ?! s’exprima-t-elle surprise.
- J’ai reçu un appel de Cheryl Brafman qui m’a dit que vous l’avez insultée et je vous ai prévenu ainsi qu’à Monsieur Jane que j’entendais le moindre incident venant de n’importe qui de votre équipe, vous serez suspendue, expliqua-t-il d’un ton sévère.
- Enfin, c’est ridicule, elle n’a rien fait que de se défendre, intervint Jane en défendant Lisbon ; et c’est vrai que cette femme est…
- Taisez-vous, Jane, lui ordonna le supérieur ; Agent Lisbon, vous êtes suspendue ainsi que votre équipe, faîtes vos bagages ainsi que Monsieur Jane !
L’équipe s’exécuta à contrecœur dans un soupir d’exaspération.
- Si je peux me permettre Monsieur, je demande à continuer la mission seule, proposa-t-elle d’un ton ferme.
L’équipe fit les yeux ronds en se tournant vers elle ainsi que Jane qui fut surpris par la réaction autoritaire mais déterminé de sa patronne qu’il laissa échappé un sourire au coin des lèvres.
- Ces jeunes filles sont en danger mais je ne vais pas jeter l’éponge parce qu’un gros bonnet fait pression sur moi aussi parce que j’ai promis à la famille de coincer le coupable.
L’équipe sourit d’admiration pour la bravoure de leur patronne. Mais la réponse de LaRoche ne fit pas une unanimité.
- Permission refusée, dit-il ; restez ici si vous voulez mais en tant que simple citoyenne !
LaRoche s’en alla, suivie de son équipe qui lui fit les yeux confus et contrariés de devoir la laisser tomber alors qu’un assassin était toujours en liberté. Jane resta auprès d’elle dans un moment de silence avant qu’il ne prit la parole.
- C’est bien ce que vous avez fait, félicita Jane solennellement ; ne vous laissez pas faire, Lisbon.
Lisbon se tourna vers lui et croisa son regard. Elle plongea son regard dans le sien et soupira.
- Je crois que c’est déjà fait, dit-elle avec tristesse.
Soudain, Patrick vit sa patronne se baisser pour soulever son pantalon pour saisir son arme attachée à sa cheville, fouiller dans la poche pour en sortir son badge.
Non ! Non ! C’est injuste! pensa-t-il.
Mais trop tard. Avec un pincement au cœur tout en restant calme, Teresa déposa son arme et son insigne dans les mains de Patrick qui secoua la tête.
- Non, Lisbon ! Ne vous sacrifiez pas, c’est moi qui vous aie embarquée dans cette galère! supplia Jane triste.
Teresa posa délicatement son index sur la bouche de son consultant lui indiquant de se taire en plongeant intensément son regard dans le sien. Elle glissa sa main sur sa joue, la caressa alors que Jane ferma les yeux dans un soupir d’aise en savourant son geste tendre et chaud à la fois. La jeune femme se pencha vers lui doucement jusqu’à ce qu’ils se trouvèrent front contre front, les yeux dans les yeux puis Lisbon déposa un baiser sur ses lèvres.
- Prenez-soin de vous, Jane, souffla-t-elle, et ne vous inquiétez pas pour moi. Au fait, vous êtes séduisant comme ça !
Lisbon s’éloigna de Jane qui la regarda avec un pincement au cœur en train de quitter la chambre et fermer la porte derrière elle sans se retourner vers lui. Patrick se trouva seul, dans la pièce avec le regard triste fixé sur cette porte où venait de disparaître la femme de sa vie…
TBC...
JisbonAddict- Red John
- Personnage préféré : Jane, Lisbon & Cho
Loisirs : Lire des romans, écrire, faire du jogging, regarder Doctor Who, Mentalist et Rizzoli&Isles
Localisation : Dans ma Bretagne natale rêvant de Simon Baker, de David Tennant & de Matt Smith
Re: Miss Agent du CBI ^
C'est toujours aussi prenant!!!! :vivement:
J'y ai cru à fond quand Lisbon délire à propos de Jane, alors qu'en fait elle est seule, dans son bain avec un livre. Pas mal!
VLS!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!
J'y ai cru à fond quand Lisbon délire à propos de Jane, alors qu'en fait elle est seule, dans son bain avec un livre. Pas mal!
VLS!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!
Invité- Invité
Re: Miss Agent du CBI ^
Je vien de dévorer ta fic au complet et J'ADOREEEE , mais sa ressemble beaucoup a une film Miss personalité je sais pas si tu a vu ?? Sérieux je suis ACCROS a ta fic :)
VLSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSS ^^ !!!
VLSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSS ^^ !!!
vanou963- Agent de circulation
- Personnage préféré : Patrick Jane & Teresa lisbon
Localisation : Ds les bras de Jane .. nahhh devant mon ordi :(
Re: Miss Agent du CBI ^
mon Dieu ma JA honte à moi je n'ai pas commenté depuis longtemps et pourtant cette fic est super
pauvre Jane et pauvre Lisbon , lui qui se rend enfin compte de ses sentiments pour elle mais qui ne sait pas quoi faire, ça donne envi de lui faire un et de l'aider un peu. On peut le comprendre le pauvre, c'est pas facile pour lui, la vie n'a pas été tendre
et Lisbon qui est suspendue, j'ai bien envi de ce LaRoche de malheur , elle fait que son boulot et maintenant elle a tout perdu
j'espère que ça va s'arranger pour eux, qu'ils vont réussir à coincer le coupable et se retrouver , ils ont le droit au bonheur eux aussi quand même
pauvre Jane et pauvre Lisbon , lui qui se rend enfin compte de ses sentiments pour elle mais qui ne sait pas quoi faire, ça donne envi de lui faire un et de l'aider un peu. On peut le comprendre le pauvre, c'est pas facile pour lui, la vie n'a pas été tendre
et Lisbon qui est suspendue, j'ai bien envi de ce LaRoche de malheur , elle fait que son boulot et maintenant elle a tout perdu
j'espère que ça va s'arranger pour eux, qu'ils vont réussir à coincer le coupable et se retrouver , ils ont le droit au bonheur eux aussi quand même
Sweetylove30- Red John
- Personnage préféré : lisbon, jane
Loisirs : lecture, ecriture
Localisation : devant mon ordi avec Patrick Jane dans mes bras
Re: Miss Agent du CBI ^
J'adore le début de ce chapitre
Sacrée Lisbon
Et le nouveau Jane encore plus séduisant c'est possible?
VLS
PS: de rien pour la petite aide
Sacrée Lisbon
Et le nouveau Jane encore plus séduisant c'est possible?
VLS
PS: de rien pour la petite aide
alamanga- Red John
- Personnage préféré : Cho, Lisbon, Jane. Van Pelt et Rigsby aussi.Abbott, Fischer, Wylie et Vega.
Loisirs : La TV, me balader, visiter...et rêver!
Localisation : Devant mon ordi, sous le soleil exactement!
Re: Miss Agent du CBI ^
Je crois que je n'ai rien à ajouter à part que ta fic est vraiment génial et vivement la suite!!Sweetylove30 a écrit:
et Lisbon qui est suspendue, j'ai bien envi de ce LaRoche de malheur , elle fait que son boulot et maintenant elle a tout perdu
j'espère que ça va s'arranger pour eux, qu'ils vont réussir à coincer le coupable et se retrouver , ils ont le droit au bonheur eux aussi quand même
Pepe64- Flic en uniforme
- Personnage préféré : Jane et Lisbon
Loisirs : Danse, théâtre, écrire des fics et chanter
Localisation : Avec Patrick Jane!!!
Re: Miss Agent du CBI ^
hey! je viens de découvrir ta fic et comme j'aime bcp le film "Miss détective", je suis assez admirative de la façon dont tu arrives à transposer (de manière fort crédible) avec nos personnages de TM.
c'est vrai que le personnage joué par SAndra Bullock pourrait par certains moments correspondre avec notre Lisbon (même si elle n'en est pas tout à fait au point de ne jamais se peigner )
J'aime bcp l'idée que tu aies transformé le personnage joué par M.Caine dans le film par l'amie de Jane et sa femme.
Je te félicite et j'attends la suite bien sûr.
c'est vrai que le personnage joué par SAndra Bullock pourrait par certains moments correspondre avec notre Lisbon (même si elle n'en est pas tout à fait au point de ne jamais se peigner )
J'aime bcp l'idée que tu aies transformé le personnage joué par M.Caine dans le film par l'amie de Jane et sa femme.
Je te félicite et j'attends la suite bien sûr.
Calypsoh- Inspecteur de police
- Personnage préféré : alors ça c'est dur: j'aime les gamineries de Jane, la loyauté de Lisbon; le flegme de Cho; l'humour de Rigsby et la douceur de Van Pelt!!!
Localisation : à côté de Bruno Heller pour lui tenir la main lors de la rédaction des prochains épisodes!!
Re: Miss Agent du CBI ^
les filles !!
Vos commentaires me touchent beaucoup et me font vraiment super plaisir
Les réponses à vos coms sont dans le spoiler
Voici la suite...
Ca y est, c'est le grand jour Est-ce que Lisbon va participer finalement au concours Miss USA ? L'équipe va-t-elle rentrer à Sacramento ? Jane va-t-il les suivre ou aller secourir Lisbon ?
Les réponses sont dans le chapitre puis j'espère que ça vous plaira
J'ai terminé d'écrire ma fic et je prépare une mini-fic que j'écris actuellement que je posterais très bientôt
Allez, pour l'instant... Bonne Lecture...
_______________________________________________________________
Jour J : Miss Etats-Unis
Ce soir-là, c’était le grand soir. Le 59ème concours annuel de Miss Etats-Unis va être diffusé en direct devant tout le pays entier par des millions de téléspectateurs. Dans la loge des miss, ces dernières toutes vêtues en sous-vêtements sous un peignoir de satin étaient en train de passer au maquillage. Elisa, Johanna, Mily et Nola discutèrent entre elles en répétant ensemble les quelques pas de danse de la chorégraphie qu’elles vont devoir réaliser dans quelques minutes sur scène.
Un pas en avant, un pas en arrière, déhanchement, arrêt, petit penchement en arrière et soulèvement du peignoir – faisant référence au voile de la robe.
- Et après tu fais des pas de danses sur place et tu marches, conclut Johanna en s’adressant à Elisa.
- D’accord, dit simplement cette dernière d’un ton naturel.
- C’est pour la fin, ces pas là non ? demanda Mily en se tournant vers son miroir en appliquant un peu de blush sur sa joue.
- Yes, my sweety ! s’exprima Nola en plongeant ses doigts dans sa chevelure en les gonflant devant la glace.
- Tu es tout le temps comme ça ? questionna l’hawaiienne agacée.
- C’est encore mieux que de dire « Aloha ! » à un mec quand tu le plaques, répliqua l’afro-américaine.
Mily dévisagea Nola d’un air incrédule et sombre alors que cette dernière sourit d’une blancheur ultra-white tandis que les autres mirent leur main sur leur bouche en étouffant un éclat de rire. « Pardon ! Désolée ! Excuse-moi ! » Les excuses confuses et pressantes d’une voix féminine familière arrivèrent dans leur direction.
Les filles se tournèrent en voyant Teresa habillée de sa nuisette courte de satin blanc sous une courte robe de chambre et les cheveux en bataille. La jeune femme arriva en trombe avec sa trousse à maquillage de velours noir dans les mains.
Elle se dirigea vers les filles en courant d’un air affolé, passa en coup de vent devant elles et s’arrêta devant sa coiffeuse respective.
- Salut ! salua-t-elle à toute vitesse ; Je suis désolée, j’ai eu une panne de réveil.
Paniquée, elle vida sa trousse sur la table en jetant la pochette qui finit par terre, farfouilla le contenu pour saisir un tube de rouge à lèvres beige ainsi qu’un petit pot de blush rose orangé. La belle brune croisa le regard d’Elisa dans le miroir lui indiquant son affolement mais tenta de la rassurer d’un petit sourire alors que sa camarade la dévisagea. Elisa se tourna vers ses amies en criant d’un air effroyable en pleine panique en agitant les mains.
- Les filles ! supplia-t-elle au secours.
Les autres s’exécutèrent en sortant de leur rêverie et vinrent au secours de Lisbon. Elisa s’occupa d’appliquer la couleur beige sur ses lèvres, Nola du blush pendant que Johanna et Mily se chargèrent de ses cheveux. Croisant son reflet dans la glace, Lisbon sourit en les voyant l’aider avec une vraie volonté de la mettre en valeur bien avant que le concours ne commence. Elle découvrit ses camarades sous un autre visage et constata que ce sont des filles bien.
Elle avait réussi à convaincre Mme Brafman de continuer le concours. Celle-ci s’était à demi excusée la veille d’avoir contacter son supérieur, mais la laissait poursuivre malgré qu’elle pense que c’était de la folie. Mais comme elle n’aurait pas pu expliquer aux autres concurrentes, ni aux médias qu’une miss quitte la compétition, elle était obligée de la laisser faire.
Pendant ce temps, dans le hall de l’aéroport international de Los Angeles qui s’agitait même de nuit, Jane était assis sur un siège muet en serrant fort entre ses mains le badge de sa patronne avec les yeux cernés par la fatigue car il n’avait pas fermé l’œil de la nuit et son regard nageait dans le vide.
Ses collègues ne le quittèrent pas des yeux en partageant sa peine ainsi que sa colère de devoir laisser tomber l’affaire laissant leur boss seule pour cette enquête, mais bénévolement. Ils se doutèrent bien que leur ami éprouvait des sentiments forts pour leur patronne. Ca commençait à se voir comme le nez au milieu de la figure. Mais très vite, ils sortirent de leurs pensées par l’hôtesse qui leur indiqua que c’était leur tour de passer pour la validation de leurs billets d’avion.
De son côté, depuis que Teresa avait déposé ses biens les plus précieux dans ses mains avant de l’embrasser une dernière fois, Patrick n’avait pas dit le moindre mot. Il est triste que la belle brune ait été suspendue et s’était dévouée pour continuer l’affaire, il s’en voulait de l’avoir entraîné dans son plan. C’était sa faute et devait abandonné la femme qu’il aimait.
Mais le consultant était aussi en colère contre cette femme, Cheryl Brafman qui a fait croire à LaRoche que Teresa l’avait insultée alors qu’elle ne faisait que se défendre. Et cette bonne femme qui avait tout pris au premier degré ! Aussi, il était furieux contre le nouveau directeur du CBI, contre ses ordres, du fait d’abandonner Lisbon après tous ces efforts qu’elle venait d’acquérir, il avait l’impression qu’elle avait fait tout ça pour rien.
Comment cette bonne femme peut faire sa loi sur Lisbon alors qu’elle lui rend service en essayant de trouver l’enfoiré qui a tué cette jeune femme innocente et qui attendait un enfant en plus ? pensa Jane en colère ; Puis LaRoche qui se livre à cœur joie de la suspendre après tout ce qu’elle a fait ces derniers jours ! Et l’équipe en plus ! Nous, on retourne sagement dans notre coin comme si de rien n’était. Je hais la bureaucratie !
Le consultant soupira en baissant la tête vers ses mains et fixa vers la pochette noire de sa patronne renfermant l’insigne ainsi que sa carte d’identification du CBI. Il l’ouvrit et croisa son regard émeraude sérieux de la petite photo sur sa carte.
Patrick fixa longuement la photo en touchant à travers le film plastique, du bout de ses doigts le visage angélique de Teresa et soudain, son cœur se serra avec les yeux au bord des larmes. Ces mêmes signes qu’il avait montrés lors de la mort de sa femme et de sa fille et de les avoir abandonner comme pour Lisbon, lorsqu’elle s’était prit une balle par le défunt fiancé de Van Pelt croyant qu’elle allait mourir.
Non, non, non ! Non, je ne peux pas et je ne veux pas laisser tomber Lisbon comme ça ! se dit-il mentalement en secouant la tête ; je l’ai abandonnée quand O’Laughlin lui a tiré dessus alors que je m’étais juré de la protéger, d’être toujours là pour elle et je n’y étais pas. Elle a failli mourir par ma faute, par ma stupide vengeance qui m’a coûté très cher et ce n’est pas elle qui aurait dû prendre cette balle. C’est moi et moi seul. Je l’ai laissé tomber une fois, je n’ai pas envie que ça recommence, je ne veux pas la perdre.
Déterminé, serrant fort les biens de sa belle entre ses mains, Patrick se leva d’un bond du siège et se mit à courir à toute vitesse. Lorsque Cho, Rigsby et Van Pelt se retournèrent avec leurs billets d’avion du prochain vol pour Sacramento en mains, Jane avait disparu. Ils le cherchèrent du regard en scrutant le hall du terminal avec inquiétude jusqu’à ce que le trio aperçoive leur consultant passer les portes coulissantes de l’aéroport à vive allure. Sans réfléchir, ils se mirent à courir avec leurs bagages et le rejoignirent. Pas question de laisser tomber Lisbon.
Sur le plateau, dans seulement 2 minutes précisément, l’élection de Miss Etats-Unis sera en direct devant des millions de concitoyens américains qui débordent d’impatience de découvrir leur nouvelle reine de beauté.
Derrière l’envers du décor, les miss vêtues d’une robe bleue asymétrique sur le haut comme le bas, ouverte entièrement sur sa jambe droite avec un léger long voile portant des escarpins de même couleur ; avec une couronne en pique derrière la tête ainsi qu’en mains une torche électrique et un morceau de la carte de leurs régions respectives en carton – réplique parfaite de la Statue de la Liberté à New-York – s’apprêtèrent à entrer en scène. Elles montèrent l’escalier en escargot menant vers la passerelle qui les guidait vers un autre escalier en escargot à l’intérieur de l’immense réplique de la Statue de la Liberté pour rejoindre le plateau.
On les appela une à une afin qu’on n’oublie aucune fille aussi qu’elles y montent le fameux escalier pour se mettre en place. Teresa grimpa les marches mais lorsqu’elle tourna la tête, elle s’arrêta net au milieu des marches et quelque chose attira son attention. Elle vit quelqu’un déposer une mallette au milieu des coulisses, son instinct de flic pensa qu’il s’agissait de la bombe en question prête à faire de ce concours, un carnage.
Donc, pour en avoir le cœur net, la belle brune déboula les escaliers.
- Teresa ! Où tu vas ? demanda Elisa en montant une marche.
- J’ai oublié quelque chose, je reviens ! mentit-elle.
Teresa déambula les escaliers au sens inverse en faisant attention à ne pas bousculer trop les filles ni à marcher sur sa sublime robe. Une fois arrivée enfin sur la dernière marche, la jeune femme s’éloigna de la troupe, s’avança jusqu’à la mallette en question, s’accroupit en posant ses accessoires au sol et l’examina attentivement.
Antenne dans 10…9…8…7…6…5 !
La télévision diffusa le générique du concours où la Statue de la Liberté valsa sur un fond de voile passant par toute une colorie de rose : fraise, framboise, fushia, bonbon, dragée avec les lettres turquoises qui tournoyèrent jusqu’à former les lettres « Miss United States » et la petite Statuette qui se plaça à gauche de l’écran.
4…3…2…1… !
Soudain, une dame blonde aux yeux marron d’une cinquantaine d’années vêtue d’une robe à paillettes et d’un gros chignon à la Brigitte Bardot fit son apparition à l’écran portant le micro à ses lèvres dans un sourire ultra-white.
- Bonsoir et bienvenue pour cette 59 ème cérémonie de Miss Etats-Unis, annonça-t-elle ; 50 candidates, 1 seule sera élue comme notre Reine de Beauté mais maintenant, pour vous, voici les 50 candidates venues dont l’une d’entre elles, la future Miss Etats-Unis.
Elle se tourna ainsi que la caméra et le coup d’envoi s’annonça par les premières notes de musique.
https://www.youtube.com/watch?v=mURb6L5ZkHk
En entendant le coup d’envoi, Lisbon abandonna sa vigilance sur la mallette en se tournant vers les filles qui s’éclipsèrent une à une à toute vitesse. La belle brune commença à crisper et à paniquer face à ce dilemme. Elle sursauta lorsqu’elle sentit la mallette bouger sous ses mains, se tourna et vit l’ingénieur du son.
Teresa observa ce dernier poser la mallette par terre, l’ouvrir pour en sortir un micro qu’elle vit avec un mélange de stupeur, de soulagement et de déception.
- Ah ! Celui-là est très bien, je suis sûre qu’il fera l’affaire, mentit-elle en prenant ses accessoires.
L’ingénieur repartit avec la mallette, Lisbon se releva en tournant les talons mais vit qu’il était trop tard. Les miss étaient déjà en place prête à faire leur apparition sur scène.
- Merde ! murmura-t-elle paniquée.
Elle regarda partout et se mit à courir à toute vitesse.
Sur le plateau, des hurlements, sifflements et applaudissements se mélangèrent lorsque le rideau se leva. Les concurrentes entrèrent en scène tout sourire en s’avançant vers le public ainsi que le jury – tous mis sur leur 31.
De son côté, Lisbon tint fermement ses accessoires, fit un pas pour essayer d’apparaître ni vue ni connue sur scène mais recula aussitôt. Les filles descendirent des marches, elle tenta à nouveau en prenant la même position que les autres mais en vain.
Merde !
Puis Lisbon se pressa, apparut avec un immense sourire et marcha avec grâce aux yeux du grand public aux côtés d’une miss qui la regarda d’un air décontenancée. Elle contourna à gauche en continuant de sourire jusqu’à ce qu’elle soit dans l’ombre pour donner ses accessoires à toute vitesse aux accessoiristes.
Lisbon trotta jusqu’à ce qu’elle se place dans la lumière. Elle sourit brièvement en se penchant légèrement vers l’avant à deux reprises avant de se déplacer d’un air crispé lentement jusqu’à aller à son emplacement. Chacune à sa place, elles tournoyèrent sur elles-mêmes.
Soudain, la musique battit son plein et la danse commença.
Bras en l’air. Tête sur le côté droit. Bras en l’air avec le voile. Tourner deux fois sur soi-même. Bras en seconde avec un léger déhanchement sur place. Bras contre la poitrine. Jambes en parallèles. Tourner la tête. Lever les bras. Tourner les poignets. Baisser les bras en serrant les poings. Faire quelques pas sur place. Petit pas à droit. Tourner sur soi-même en levant les bras en l’air tout en joignant les mains. Bras tendus vers l’avant avant de poser les mains sur les hanches dans un petit déhanchement. Tourner sur soi-même, se replier légèrement sur soi-même.
C’est bien ma petite Teresa ! Pas mal du tout pour une débutante. Continue comme ça ! s’encouragea Lisbon en souriant de plus belle.
Tourner sur place. Bras en seconde en baissant légèrement les jambes dans un déhanchement. Un pas en arrière en tournant sur soi-même. Mains sur le ventre en se déhanchant.
Waouh ! On n’arrête pas le progrès ! Bravo ma petite ! s’étonna la belle brunette en tournant sur soi-même, les bras en l’air.
Placés sur le côté, mains sur les hanches et un déhanché. Droite, bras tendus vers la gauche. Tourner la tête et quelques pas légers sur place. Se pencher légèrement en arrière avec le bras gauche en l’air et la main droite levant le voile.
Chaque miss se dispersa sur la scène en gardant le sourire, Lisbon marcha sur le devant aux côtés de Nola, derrière Johanna. Teresa montra son plus beau sourire sur son visage angélique sous un public chaud dont certains agitèrent des panneaux de différentes formes et couleurs déclarant leur coup de cœur.
Les miss se trouvèrent en place, sur les marches et à la fin de la musique, elles levèrent le bras droit puis la tête l’air avant d’être droite comme un I.
Chapeau Teresa ! Tu demanderas à Jane de te payer un cours de danse ! répliqua Lisbon dans un sourire triomphant.
Quand soudain parmi le public, elle vit un visage familier, son cœur ne fit qu’un bond…
Vos commentaires me touchent beaucoup et me font vraiment super plaisir
Les réponses à vos coms sont dans le spoiler
- Spoiler:
- - Lilia : Merci beaucoup . C’était le but justement de faire délirer Lisbon à propos de Jane et j’avoue que l’idée m’est venue comme ça mais elle n’est pas dans son bain mais dans le salon de l’hôtel avec les candidates . Tout le monde peut se tromper, pas grave . Merci encore pour tes fidèles commentaires .
- Vanou : Merci, c’est super gentil à toi et contente que ça te plaise . Miss Personnalité ? Euh… désolée, ça ne me dit rien . Je connais le film Miss Détective enfin je ne sais pas si tu connais enfin c’est à partir de ce film que je me suis inspirée . Merci en tout cas puis ton com me touche beaucoup !
- Sweety : Ce n’est pas grave je ne t’en veux pas . Je te remercie beaucoup pour ton grand commentaire , ça me touche beaucoup et tes coms me font toujours plaisir .
- Manga : Merci infiniment pour ton commentaire et ainsi pour ton aide précieuse .
- Pepe64 : Merci merci beaucoup . Ca me fait super plaisir !
- Calypsoh : Ben… merci ! Ca me touche même ça me fait super plaisir de voir que ça te plaise . J’avoue qu’au départ, j’avais un peu de mal mais ça s’est enchaîné en repensant au film . Il est vrai qu’imaginer Lisbon dans la peau de Sandra Bullock, il est vrai qu’il y a une légère ressemblance quand j’ai vu le film et ça m’a paraît être une bonne idée d’en faire une fic . Concernant Lauren, l’idée m’est venue comme ça et puis je me disais que ça pourrait être aussi une manœuvre idéale de rapprocher Jane et Lisbon . Merci encore .
- Janeandteresa : Merci beaucoup .
Voici la suite...
Ca y est, c'est le grand jour Est-ce que Lisbon va participer finalement au concours Miss USA ? L'équipe va-t-elle rentrer à Sacramento ? Jane va-t-il les suivre ou aller secourir Lisbon ?
Les réponses sont dans le chapitre puis j'espère que ça vous plaira
J'ai terminé d'écrire ma fic et je prépare une mini-fic que j'écris actuellement que je posterais très bientôt
Allez, pour l'instant... Bonne Lecture...
_______________________________________________________________
Chapitre 14 :
Jour J : Miss Etats-Unis
Ce soir-là, c’était le grand soir. Le 59ème concours annuel de Miss Etats-Unis va être diffusé en direct devant tout le pays entier par des millions de téléspectateurs. Dans la loge des miss, ces dernières toutes vêtues en sous-vêtements sous un peignoir de satin étaient en train de passer au maquillage. Elisa, Johanna, Mily et Nola discutèrent entre elles en répétant ensemble les quelques pas de danse de la chorégraphie qu’elles vont devoir réaliser dans quelques minutes sur scène.
Un pas en avant, un pas en arrière, déhanchement, arrêt, petit penchement en arrière et soulèvement du peignoir – faisant référence au voile de la robe.
- Et après tu fais des pas de danses sur place et tu marches, conclut Johanna en s’adressant à Elisa.
- D’accord, dit simplement cette dernière d’un ton naturel.
- C’est pour la fin, ces pas là non ? demanda Mily en se tournant vers son miroir en appliquant un peu de blush sur sa joue.
- Yes, my sweety ! s’exprima Nola en plongeant ses doigts dans sa chevelure en les gonflant devant la glace.
- Tu es tout le temps comme ça ? questionna l’hawaiienne agacée.
- C’est encore mieux que de dire « Aloha ! » à un mec quand tu le plaques, répliqua l’afro-américaine.
Mily dévisagea Nola d’un air incrédule et sombre alors que cette dernière sourit d’une blancheur ultra-white tandis que les autres mirent leur main sur leur bouche en étouffant un éclat de rire. « Pardon ! Désolée ! Excuse-moi ! » Les excuses confuses et pressantes d’une voix féminine familière arrivèrent dans leur direction.
Les filles se tournèrent en voyant Teresa habillée de sa nuisette courte de satin blanc sous une courte robe de chambre et les cheveux en bataille. La jeune femme arriva en trombe avec sa trousse à maquillage de velours noir dans les mains.
Elle se dirigea vers les filles en courant d’un air affolé, passa en coup de vent devant elles et s’arrêta devant sa coiffeuse respective.
- Salut ! salua-t-elle à toute vitesse ; Je suis désolée, j’ai eu une panne de réveil.
Paniquée, elle vida sa trousse sur la table en jetant la pochette qui finit par terre, farfouilla le contenu pour saisir un tube de rouge à lèvres beige ainsi qu’un petit pot de blush rose orangé. La belle brune croisa le regard d’Elisa dans le miroir lui indiquant son affolement mais tenta de la rassurer d’un petit sourire alors que sa camarade la dévisagea. Elisa se tourna vers ses amies en criant d’un air effroyable en pleine panique en agitant les mains.
- Les filles ! supplia-t-elle au secours.
Les autres s’exécutèrent en sortant de leur rêverie et vinrent au secours de Lisbon. Elisa s’occupa d’appliquer la couleur beige sur ses lèvres, Nola du blush pendant que Johanna et Mily se chargèrent de ses cheveux. Croisant son reflet dans la glace, Lisbon sourit en les voyant l’aider avec une vraie volonté de la mettre en valeur bien avant que le concours ne commence. Elle découvrit ses camarades sous un autre visage et constata que ce sont des filles bien.
Elle avait réussi à convaincre Mme Brafman de continuer le concours. Celle-ci s’était à demi excusée la veille d’avoir contacter son supérieur, mais la laissait poursuivre malgré qu’elle pense que c’était de la folie. Mais comme elle n’aurait pas pu expliquer aux autres concurrentes, ni aux médias qu’une miss quitte la compétition, elle était obligée de la laisser faire.
Pendant ce temps, dans le hall de l’aéroport international de Los Angeles qui s’agitait même de nuit, Jane était assis sur un siège muet en serrant fort entre ses mains le badge de sa patronne avec les yeux cernés par la fatigue car il n’avait pas fermé l’œil de la nuit et son regard nageait dans le vide.
Ses collègues ne le quittèrent pas des yeux en partageant sa peine ainsi que sa colère de devoir laisser tomber l’affaire laissant leur boss seule pour cette enquête, mais bénévolement. Ils se doutèrent bien que leur ami éprouvait des sentiments forts pour leur patronne. Ca commençait à se voir comme le nez au milieu de la figure. Mais très vite, ils sortirent de leurs pensées par l’hôtesse qui leur indiqua que c’était leur tour de passer pour la validation de leurs billets d’avion.
De son côté, depuis que Teresa avait déposé ses biens les plus précieux dans ses mains avant de l’embrasser une dernière fois, Patrick n’avait pas dit le moindre mot. Il est triste que la belle brune ait été suspendue et s’était dévouée pour continuer l’affaire, il s’en voulait de l’avoir entraîné dans son plan. C’était sa faute et devait abandonné la femme qu’il aimait.
Mais le consultant était aussi en colère contre cette femme, Cheryl Brafman qui a fait croire à LaRoche que Teresa l’avait insultée alors qu’elle ne faisait que se défendre. Et cette bonne femme qui avait tout pris au premier degré ! Aussi, il était furieux contre le nouveau directeur du CBI, contre ses ordres, du fait d’abandonner Lisbon après tous ces efforts qu’elle venait d’acquérir, il avait l’impression qu’elle avait fait tout ça pour rien.
Comment cette bonne femme peut faire sa loi sur Lisbon alors qu’elle lui rend service en essayant de trouver l’enfoiré qui a tué cette jeune femme innocente et qui attendait un enfant en plus ? pensa Jane en colère ; Puis LaRoche qui se livre à cœur joie de la suspendre après tout ce qu’elle a fait ces derniers jours ! Et l’équipe en plus ! Nous, on retourne sagement dans notre coin comme si de rien n’était. Je hais la bureaucratie !
Le consultant soupira en baissant la tête vers ses mains et fixa vers la pochette noire de sa patronne renfermant l’insigne ainsi que sa carte d’identification du CBI. Il l’ouvrit et croisa son regard émeraude sérieux de la petite photo sur sa carte.
Patrick fixa longuement la photo en touchant à travers le film plastique, du bout de ses doigts le visage angélique de Teresa et soudain, son cœur se serra avec les yeux au bord des larmes. Ces mêmes signes qu’il avait montrés lors de la mort de sa femme et de sa fille et de les avoir abandonner comme pour Lisbon, lorsqu’elle s’était prit une balle par le défunt fiancé de Van Pelt croyant qu’elle allait mourir.
Non, non, non ! Non, je ne peux pas et je ne veux pas laisser tomber Lisbon comme ça ! se dit-il mentalement en secouant la tête ; je l’ai abandonnée quand O’Laughlin lui a tiré dessus alors que je m’étais juré de la protéger, d’être toujours là pour elle et je n’y étais pas. Elle a failli mourir par ma faute, par ma stupide vengeance qui m’a coûté très cher et ce n’est pas elle qui aurait dû prendre cette balle. C’est moi et moi seul. Je l’ai laissé tomber une fois, je n’ai pas envie que ça recommence, je ne veux pas la perdre.
Déterminé, serrant fort les biens de sa belle entre ses mains, Patrick se leva d’un bond du siège et se mit à courir à toute vitesse. Lorsque Cho, Rigsby et Van Pelt se retournèrent avec leurs billets d’avion du prochain vol pour Sacramento en mains, Jane avait disparu. Ils le cherchèrent du regard en scrutant le hall du terminal avec inquiétude jusqu’à ce que le trio aperçoive leur consultant passer les portes coulissantes de l’aéroport à vive allure. Sans réfléchir, ils se mirent à courir avec leurs bagages et le rejoignirent. Pas question de laisser tomber Lisbon.
Sur le plateau, dans seulement 2 minutes précisément, l’élection de Miss Etats-Unis sera en direct devant des millions de concitoyens américains qui débordent d’impatience de découvrir leur nouvelle reine de beauté.
Derrière l’envers du décor, les miss vêtues d’une robe bleue asymétrique sur le haut comme le bas, ouverte entièrement sur sa jambe droite avec un léger long voile portant des escarpins de même couleur ; avec une couronne en pique derrière la tête ainsi qu’en mains une torche électrique et un morceau de la carte de leurs régions respectives en carton – réplique parfaite de la Statue de la Liberté à New-York – s’apprêtèrent à entrer en scène. Elles montèrent l’escalier en escargot menant vers la passerelle qui les guidait vers un autre escalier en escargot à l’intérieur de l’immense réplique de la Statue de la Liberté pour rejoindre le plateau.
On les appela une à une afin qu’on n’oublie aucune fille aussi qu’elles y montent le fameux escalier pour se mettre en place. Teresa grimpa les marches mais lorsqu’elle tourna la tête, elle s’arrêta net au milieu des marches et quelque chose attira son attention. Elle vit quelqu’un déposer une mallette au milieu des coulisses, son instinct de flic pensa qu’il s’agissait de la bombe en question prête à faire de ce concours, un carnage.
Donc, pour en avoir le cœur net, la belle brune déboula les escaliers.
- Teresa ! Où tu vas ? demanda Elisa en montant une marche.
- J’ai oublié quelque chose, je reviens ! mentit-elle.
Teresa déambula les escaliers au sens inverse en faisant attention à ne pas bousculer trop les filles ni à marcher sur sa sublime robe. Une fois arrivée enfin sur la dernière marche, la jeune femme s’éloigna de la troupe, s’avança jusqu’à la mallette en question, s’accroupit en posant ses accessoires au sol et l’examina attentivement.
Antenne dans 10…9…8…7…6…5 !
La télévision diffusa le générique du concours où la Statue de la Liberté valsa sur un fond de voile passant par toute une colorie de rose : fraise, framboise, fushia, bonbon, dragée avec les lettres turquoises qui tournoyèrent jusqu’à former les lettres « Miss United States » et la petite Statuette qui se plaça à gauche de l’écran.
4…3…2…1… !
Soudain, une dame blonde aux yeux marron d’une cinquantaine d’années vêtue d’une robe à paillettes et d’un gros chignon à la Brigitte Bardot fit son apparition à l’écran portant le micro à ses lèvres dans un sourire ultra-white.
- Bonsoir et bienvenue pour cette 59 ème cérémonie de Miss Etats-Unis, annonça-t-elle ; 50 candidates, 1 seule sera élue comme notre Reine de Beauté mais maintenant, pour vous, voici les 50 candidates venues dont l’une d’entre elles, la future Miss Etats-Unis.
Elle se tourna ainsi que la caméra et le coup d’envoi s’annonça par les premières notes de musique.
https://www.youtube.com/watch?v=mURb6L5ZkHk
En entendant le coup d’envoi, Lisbon abandonna sa vigilance sur la mallette en se tournant vers les filles qui s’éclipsèrent une à une à toute vitesse. La belle brune commença à crisper et à paniquer face à ce dilemme. Elle sursauta lorsqu’elle sentit la mallette bouger sous ses mains, se tourna et vit l’ingénieur du son.
Teresa observa ce dernier poser la mallette par terre, l’ouvrir pour en sortir un micro qu’elle vit avec un mélange de stupeur, de soulagement et de déception.
- Ah ! Celui-là est très bien, je suis sûre qu’il fera l’affaire, mentit-elle en prenant ses accessoires.
L’ingénieur repartit avec la mallette, Lisbon se releva en tournant les talons mais vit qu’il était trop tard. Les miss étaient déjà en place prête à faire leur apparition sur scène.
- Merde ! murmura-t-elle paniquée.
Elle regarda partout et se mit à courir à toute vitesse.
Sur le plateau, des hurlements, sifflements et applaudissements se mélangèrent lorsque le rideau se leva. Les concurrentes entrèrent en scène tout sourire en s’avançant vers le public ainsi que le jury – tous mis sur leur 31.
De son côté, Lisbon tint fermement ses accessoires, fit un pas pour essayer d’apparaître ni vue ni connue sur scène mais recula aussitôt. Les filles descendirent des marches, elle tenta à nouveau en prenant la même position que les autres mais en vain.
Merde !
Puis Lisbon se pressa, apparut avec un immense sourire et marcha avec grâce aux yeux du grand public aux côtés d’une miss qui la regarda d’un air décontenancée. Elle contourna à gauche en continuant de sourire jusqu’à ce qu’elle soit dans l’ombre pour donner ses accessoires à toute vitesse aux accessoiristes.
Lisbon trotta jusqu’à ce qu’elle se place dans la lumière. Elle sourit brièvement en se penchant légèrement vers l’avant à deux reprises avant de se déplacer d’un air crispé lentement jusqu’à aller à son emplacement. Chacune à sa place, elles tournoyèrent sur elles-mêmes.
Soudain, la musique battit son plein et la danse commença.
Bras en l’air. Tête sur le côté droit. Bras en l’air avec le voile. Tourner deux fois sur soi-même. Bras en seconde avec un léger déhanchement sur place. Bras contre la poitrine. Jambes en parallèles. Tourner la tête. Lever les bras. Tourner les poignets. Baisser les bras en serrant les poings. Faire quelques pas sur place. Petit pas à droit. Tourner sur soi-même en levant les bras en l’air tout en joignant les mains. Bras tendus vers l’avant avant de poser les mains sur les hanches dans un petit déhanchement. Tourner sur soi-même, se replier légèrement sur soi-même.
C’est bien ma petite Teresa ! Pas mal du tout pour une débutante. Continue comme ça ! s’encouragea Lisbon en souriant de plus belle.
Tourner sur place. Bras en seconde en baissant légèrement les jambes dans un déhanchement. Un pas en arrière en tournant sur soi-même. Mains sur le ventre en se déhanchant.
Waouh ! On n’arrête pas le progrès ! Bravo ma petite ! s’étonna la belle brunette en tournant sur soi-même, les bras en l’air.
Placés sur le côté, mains sur les hanches et un déhanché. Droite, bras tendus vers la gauche. Tourner la tête et quelques pas légers sur place. Se pencher légèrement en arrière avec le bras gauche en l’air et la main droite levant le voile.
Chaque miss se dispersa sur la scène en gardant le sourire, Lisbon marcha sur le devant aux côtés de Nola, derrière Johanna. Teresa montra son plus beau sourire sur son visage angélique sous un public chaud dont certains agitèrent des panneaux de différentes formes et couleurs déclarant leur coup de cœur.
Les miss se trouvèrent en place, sur les marches et à la fin de la musique, elles levèrent le bras droit puis la tête l’air avant d’être droite comme un I.
Chapeau Teresa ! Tu demanderas à Jane de te payer un cours de danse ! répliqua Lisbon dans un sourire triomphant.
Quand soudain parmi le public, elle vit un visage familier, son cœur ne fit qu’un bond…
TBC...
JisbonAddict- Red John
- Personnage préféré : Jane, Lisbon & Cho
Loisirs : Lire des romans, écrire, faire du jogging, regarder Doctor Who, Mentalist et Rizzoli&Isles
Localisation : Dans ma Bretagne natale rêvant de Simon Baker, de David Tennant & de Matt Smith
Re: Miss Agent du CBI ^
je suis sur que c'est jane qu'elle l'avu j'adore trop ta fic yessss
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