Miss Agent du CBI ^
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Re: Miss Agent du CBI ^
désolée de ne pas te commenter plus souvent je viens de rattraper mon retard et j'adore toujours autant, mais je n'ai plus trop de temps pour les coms, ou même pour lire mais je ne t'oubli pas et dés que j'ai un peu de temps je te laisse un vrai com et je t'aide pour finir ton autre fic
Sweetylove30- Red John
- Personnage préféré : lisbon, jane
Loisirs : lecture, ecriture
Localisation : devant mon ordi avec Patrick Jane dans mes bras
Re: Miss Agent du CBI ^
Génial, j'adore Lisbon qui remet cette fille à sa place!!! C'est la meilleure!!!!
Et la réaction des mecs du CBI, prévisible. Des mecs dans toute leur splendeur!
VLS!!!!!!!!!!!!
Et la réaction des mecs du CBI, prévisible. Des mecs dans toute leur splendeur!
VLS!!!!!!!!!!!!
Invité- Invité
Re: Miss Agent du CBI ^
chapitre 5 !
Pauvre Lisbon qui tombe dès le premier jour ...
Lisbon se fait une amie un peu plus jeune qu'elle bien sûr
J'ai adoré quand elle remet l'autre à sa place Lisbon, la vrai !
Mais alors ce passage m'a fait écroulé de rire et je crois que je ne suis pas la seule :
- Aloha ! chantonna Mily d’un air enjoué en la saluant avec un signe de la main.
- Aloha ! salua les garçons en cœur devant l’écran.
Van Pelt se racla la gorge en lançant un regard incendiaire vers Wayne qui se tourna vers elle, baissa la tête aussitôt qu’il croisa son regard glacial qui tue. Cho haussa les sourcils en se disant qu’il ne voudrait pas être à sa place puis Jane pouvait entendre un grognement de Lisbon qu’il le guida à se concentrer.
Evite de trop fréquenter Miss Hawaii si tu ne veux pas que ton consultant finisse par s’envoler pour aller surfer sur la côte hawaiienne ou aller danser le Hula ! se jura Lisbon mentalement en s’installant à la table entre Elisa et Nola. Quoi que Jane danser le Hula ? Je voudrais bien voir ça, se moqua-t-elle.
Un chapitre super !
VLS !!! VLS !!! VLS !!!
Jiisbon- Stagiaire au CBI
- Personnage préféré : Lisbon & Jane
Localisation : N'importe où, tant que qu'il y a du soleil
Re: Miss Agent du CBI ^
Jisbon06, Manga, Sweety, Lilia & Jiisbon
Vos commentaires font toujours super plaisir
@ Sweety: Ce n'est pas grave , je comprends que tu sois fatiguée voir débordé par le boulot donc y a pas de soucis je te remercie beaucoup pour ton com et concernant mon autre fic, j'ai beaucoup réfléchi et je ne pourrais pas la continuer car je la trouve pas terrible voir trop molle Désolée si je t'ai fais perdre ton temps et si tu l'as pris mal
~ ~ ~ ~ ~ ~ ~ ~ ~ ~ ~
Voici la suite !!
La suite des mésaventures de Lisbon avec un petit moment Jisbon très ... aussi ... même et un nouvel élément dans l'enquête en cours
La suite... Mercredi avec un moment Jisbon assez particulier et qui risque de vous surprendre Mais je ne dirais rien
Allez... Bonne Lecture...
_______________________________________________________________
Dans l’après-midi, dans une salle de spectacle vide, toutes les représentantes avaient abandonné leur tailleur sur mesure et se trouvèrent en tenue de sport en faisant des échauffements aussi, répétèrent chaque pas de danse de la chorégraphie qu’elles vont devoir réaliser le jour du concours avec l’aide d’un chorégraphe. Leur professeur de danse leur montra, leur guida chaque pas à suivre : Un déhanchement des hanches, tournoyer sur soi-même, les bras en seconde, imiter les mouvements de Shakira, etc.
Mais à chaque pas de danse, Teresa n’arrivait pas à suivre les pas parfaits des autres candidates soit elle était en retard soit c’était trop demandé et était incapable de le faire. Quand il fallait tournoyer sur soi-même puis s’arrêter face à son public elle tournait le dos, mettre les bras en seconde pour imiter la bomba latina ses bras se laissaient tomber. Plusieurs fois, Lisbon avait envie de tout lâcher, tout plaquer et s’enfuir tête basse mais s’accrocha de toutes ces forces le fait de penser à la famille de la victime qui mérite justice puis faire le deuil de leur fille.
Allez, Teresa, bats-toi, tu peux le faire ! Tu peux le faire !
Très vite, Lisbon retrouva la pêche ainsi que la rage de vaincre quand les filles font des étirements niveau des jambes, des bras… Elle retrouva qui elle est vraiment, une femme ayant un côté garçon manqué – malgré qu’elle ne fit jamais du sport mais courir après les méchants c’était son endurance – même Miss Hawaii qui se trouvait derrière elle, fut surprise par ces mouvements grands et précis.
Lisbon se tourna vers elle en lui souriant puis elle regarda ces mouvements qui furent lents puis assez furtifs.
T’as vu ça ma petite ! T’as beau te montrer belle et douée en danse mais dans le sport, tu n’es pas très calée ! Allée ma jolie, suis la pro !
Puis, Mily essaya Teresa qui l’encouragea du regard ainsi que d’un sourire avant qu’elles retournèrent chacune de son côté puis suivre le chorégraphe.
Malheureusement, cet exercice ne dura pas longtemps parce que les pas de danse reprirent le dessus, l’agent fit de son mieux pour faire un effort pour suivre le rythme à chaque mouvement, chaque pas différent, mais en vain et heureusement pour elle, c’était bientôt la fin du cauchemar.
Plus tard, vers 22 heures, les représentantes avaient gagné leur chambre d’hôtel – dont 2 par chambre – Mily et Teresa partagèrent la même suite. Suite 105. L’agent prit une bonne douche tandis que sa camarade de chambre se trouvait déjà au lit avec un masque sur le visage et un casque sur les oreilles pour trouver le sommeil.
Toc… Toc… Toc…
Quelqu’un frappa à la porte. Vêtue d’un peignoir de bain, Lisbon alla à la porte en regardant par le judas qui c’était. Elle reconnue Elisa en robe de chambre rose coiffée d’un chignon impeccable au-dessus de la tête avec deux tasses et un thermos dans les mains. L’agent soupira et ouvrit.
- Salut ! chuchota Elisa dans un sourire.
- Salut ! la salua Lisbon en souriant tout en chuchotant.
- Je ne te dérange pas ? demanda Elisa inquiète.
- Oh ! Euh… Non, je viens de me doucher et… commença Lisbon.
Elle marqua une pause en se tournant vers Mily, sa copine de chambre allongée dans son lit.
- … ma… ma copine est en transe, poursuit l’agent en se tournant vers Elisa.
- Ah ! J’ai apporté du chocolat chaud ! dit Elisa en montrant le thermos et les deux tasses.
- Chouette ! fit Lisbon d’un air faussement enthousiaste ; ben, entre !
- Merci.
Elisa s’exécuta, s’assit en tailleur sur le lit de la belle brunette ferma la porte derrière elle, fit le tour du lit et s’installa à son tour sur son lit pendant que Miss Montana versa du chocolat dans une tasse.
- Je suis allée frappée aux portes mais à chaque fois que je prononçais le mot « chocolat », elles m’ont claqué la porte au nez alors que c’est du chocolat chaud sans matière grasse, s’expliqua-t-elle en tendant une tasse à Lisbon.
- Merci, la remercia Lisbon en prenant la tasse.
Elisa versa du liquide chocolat dans sa tasse, ferma son thermos, le posa entre ses genoux et se tourna vers Teresa.
- Je trinque à un monde en paix, déclara la jeune fille.
- Oui, fit simplement Lisbon.
Les deux femmes trinquèrent et burent le fameux chocolat. Teresa fut assez dégoûtée par le goût qu’elle fit une légère grimace et recracha discrètement le liquide dans la tasse.
- En faites, je voulais tu as été courageuse pour avoir remis Samantha Ausburn à sa place, reprit Elisa.
- Oh ! Ce n’est rien, je dois dire que je ne supporte pas les filles comme elle, lui dit Lisbon modeste et franche.
- Mais je suis désolée de t’avoir laissé gérer cela toute seule, s’excusa la jeune fille confuse.
Elisa se tut en baissant la tête, Teresa la regarda en silence avec inquiétude lui laissant le temps de s’exprimer.
- Elle ne cesse de me raconter des histoires à propos de mon fiancé depuis que mon université était en correspondance avec celle du Nevada alors que c’est faux. Mon fiancé était quelqu’un de bien, s’il faisait barman c’était pour payer ses études de littérature, s’expliqua-t-elle scandalisée et bouleversée.
- Etait ? demanda Lisbon l’air interrogateur.
- Il est mort dans un accident de voiture. Ca fait un an, avoua Elisa dans un murmure, tête baissée.
Soudain, Teresa se figea, le regard dans le vide. Elle revit le drame de son enfance comme si c’était hier. C’était en début de soirée, son père était au téléphone pendant qu’elle était dans le jardin en jouant au football avec ses frères alors que sa mère était sortie faire quelques courses, elle le revoit passer sa main sur son visage puis s’effondrer au sol, elle demanda à Tommy – le plus âgé – de surveiller ses frères alors qu’elle se précipitait vers la maison en rejoignant son père. Elle entendait encore les mots que son père lui murmurait à son oreille « Ta mère nous a quittés, ma chérie, elle est morte » ; elle sentit encore les larmes couler le long de ses joues pendant qu’elle serrait son père dans ses bras. Sa mère était morte dans un accident de voiture par un chauffard ivre.
Lisbon reprit ses esprits en secouant la tête afin de chasser les larmes qui lui montaient aux yeux. Pendant ce moment de silence, Elisa avait toujours gardé la même posture mais elle essuya ses larmes en prenant une profonde inspiration afin de rester forte.
- Je suis désolée, souffla Lisbon avec compassion ; et… je comprends ce que tu peux ressentir.
- Toi aussi ? demanda Elisa en se tournant vers elle.
- Oui, moi aussi. Ma mère. Quand j’étais jeune, confia Lisbon d’une voix douce et triste.
- Oh ! Je suis vraiment désolée, s’excusa Elisa d’un air triste et compatissant.
Lisbon la rassura d’un sourire triste et furtif malgré qu’elle fut étonnée qu’elle se confie à une inconnue voir à une des suspectes au cours de son enquête mais elle trouvait la jeune fille fragile, innocente, forte et généreuse.
- Je te trouve vraiment forte et tellement gentille. Je trouve que t’es quelqu’un de confiance, confia Elisa sincère en posant sa main sur le bras de Lisbon.
Teresa fut gênée, méfiante, mais touchée par cette affection venant de la part de la jeune fille.
- Oh ! Vous allez arrêter ! J’étais sur le point de trouver le sommeil ! intervint Mily contrariée.
- Désolée, murmura Elisa confuse tout en faisant la grimace.
Peu de temps après, Lisbon raccompagna Elisa à la porte, son amie sortit de la chambre, se tourna vers la belle brunette en la saluant d’un signe de la main accompagné d’un sourire et Lisbon en fit autant. En regardant Elisa s’éloigner dans le couloir, Lisbon secoua la tête en levant les yeux au ciel dans un sourire avec sa tasse de chocolat à la main.
Pas croyable cette fille !
Ainsi, elle ferma la porte de sa chambre.
Plus tard, Lisbon éteignit la lumière de la salle de bain, vêtue d’une nuisette courte en satin blanc, rejoignit son lit, se glissa sous les draps en priant que personne ne vienne la priver de sommeil qu’elle souhaite tant récupérer et ferma les yeux afin de plonger dans un profond sommeil.
Toc…Toc…Toc… Toc…Toc…Toc…
Quelqu’un frappa contre la baie vitrée de la chambre en murmurant son nom.
- Lisbon ! Lisbon !
- Oh non ! Foutez-moi la paix ! gémit-elle en se levant de son lit.
Elle se dirigea vers la baie vitrée, poussa un peu le rideau, coulissa la porte et se trouva nez à nez avec son consultant qui la dévisageait en voyant sa tenue légère que Lisbon couvrit à l’aide du rideau.
- Qu’est-ce qu’il y a encore ? Je vous rappelle que je n’ai pas dormi depuis 24 heures ! signala-t-elle à voix basse.
- Euh… je sais oui, mais il y a des choses qui peuvent vous intéresser, chuchota-t-il insistant.
- J’espère pour vous que vous ne m’avez pas fait tirer du lit pour rien, grogna-t-elle en sortant de la chambre.
Jane sentit ses joues rougir de gêne ainsi que son cœur battre la chamade en dévisageant Lisbon en nuisette courte apparaître devant lui. Il fut tellement gêné qu’il tourna la tête.
- Euh… Vous devriez peut-être m… mettre quelque chose de… de plus chaud, bafouilla-t-il.
Elle fronça les sourcils, baissa les yeux en regardant sa tenue, leva la tête aussitôt avec le regard écarquillé et les joues rosées.
- Oh merde ! s’exclama-t-elle.
Elle retourna à toute vitesse dans la chambre en fermant la baie vitrée ainsi que le rideau.
Oh ! Ce n’est pas vrai ! Quelle conne de me retrouver en petite tenue devant lui ! Mais je rêve ou il a rougi en me voyant comme ça ?
Patrick fit un léger sourire, essaya de regarder ce que sa patronne faisait puis s’éloigna de la baie vitrée aussitôt assez mal à l’aise.
Mon Dieu ! Qu’est-ce qui m’a pris de la dévisager alors qu’elle était légèrement vêtue ? Quel idiot, j’ai l’impression d’avoir réagi comme un adolescent et en plus, j’ai rougi ! Mais elle est tellement belle ! Oh, Reprends-toi Patrick ! Reprends-toi !
Soudain, la baie vitrée s’ouvrit, Lisbon réapparaît vêtue d’une tenue de sport par-dessus sa nuisette avec des baskets aux pieds, les cheveux attachés en queue-de-cheval ; elle ferma la porte et suivit Jane qui l’accompagna jusqu’à la salle où elle avait fait du sport plus tôt.
Dans la salle, l’équipe fit un briefing de l’enquête à Lisbon durant son infiltration.
- David Gordon est venu nous parler, après votre départ, commença Cho ; il a dit qu’il avait découvert que sa sœur avait changé, qu’elle pleurait sans arrêt, qu’elle ne trouvait plus le sommeil et une fois, elle s’est évanouie chez eux il y a environ 1 semaine.
- Elle portait déjà bien les symptômes d’un début de grossesse, conclut Jane.
- C’est ce qu’il a pensé aussi mais il a préféré se taire pour éviter de la brusquer, affirma l’asiatique en hochant la tête en regardant son ami.
- On peut le comprendre, intervint Lisbon ; La mère était au courant ? Il savait qui était le père ? demanda Lisbon.
- Elle n’était au courant de rien à priori jusqu’à aujourd’hui et il ignore qui est le père de l’enfant que la victime portait, répondit Rigsby.
- C’est vraiment trop triste, souffla Van Pelt triste.
- La vie est faite ainsi, répliqua Cho.
- Vous avez pu parler avec la concurrente qui était assise à côté de vous tout à l’heure ? demanda Jane en se tournant vers Lisbon.
- Elle est venue dans ma chambre tout à l’heure, elle m’a dit qu’elle avait perdue son fiancé dans… dans un accident de voiture… il y a un an puis que c’était un type bien, qu’il travaillait dans un bar pour payer ses études, répondit Lisbon pensive.
En entendant le son de la voix de sa patronne, Jane commença à s’inquiéter pour elle en se demandant s’il y avait un lien entre le passé de cette jeune fille et le sien, il réfléchit tandis que Lisbon se tourna vers son équipe.
- Sinon, vous avez autre chose ? demanda-t-elle
- Oui, on a reçu ce message par courrier, il y a environ 2 heures, informa Grace en tendant le papier à Lisbon.
La belle brunette saisit la feuille où des lettres découpées à partir de journaux et de magazines étaient soigneusement collées sur le papier et lit à haute voix :
Teresa leva les yeux du message, regarda son équipe en les dévisageant un à un dans un silence lourd jusqu’à ce que Jane le brisa.
- Wow ! Ca brûle ! répliqua-t-il.
Vos commentaires font toujours super plaisir
@ Sweety: Ce n'est pas grave , je comprends que tu sois fatiguée voir débordé par le boulot donc y a pas de soucis je te remercie beaucoup pour ton com et concernant mon autre fic, j'ai beaucoup réfléchi et je ne pourrais pas la continuer car je la trouve pas terrible voir trop molle Désolée si je t'ai fais perdre ton temps et si tu l'as pris mal
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Voici la suite !!
La suite des mésaventures de Lisbon avec un petit moment Jisbon très ... aussi ... même et un nouvel élément dans l'enquête en cours
La suite... Mercredi avec un moment Jisbon assez particulier et qui risque de vous surprendre Mais je ne dirais rien
Allez... Bonne Lecture...
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Chapitre 6 :
Dans l’après-midi, dans une salle de spectacle vide, toutes les représentantes avaient abandonné leur tailleur sur mesure et se trouvèrent en tenue de sport en faisant des échauffements aussi, répétèrent chaque pas de danse de la chorégraphie qu’elles vont devoir réaliser le jour du concours avec l’aide d’un chorégraphe. Leur professeur de danse leur montra, leur guida chaque pas à suivre : Un déhanchement des hanches, tournoyer sur soi-même, les bras en seconde, imiter les mouvements de Shakira, etc.
Mais à chaque pas de danse, Teresa n’arrivait pas à suivre les pas parfaits des autres candidates soit elle était en retard soit c’était trop demandé et était incapable de le faire. Quand il fallait tournoyer sur soi-même puis s’arrêter face à son public elle tournait le dos, mettre les bras en seconde pour imiter la bomba latina ses bras se laissaient tomber. Plusieurs fois, Lisbon avait envie de tout lâcher, tout plaquer et s’enfuir tête basse mais s’accrocha de toutes ces forces le fait de penser à la famille de la victime qui mérite justice puis faire le deuil de leur fille.
Allez, Teresa, bats-toi, tu peux le faire ! Tu peux le faire !
Très vite, Lisbon retrouva la pêche ainsi que la rage de vaincre quand les filles font des étirements niveau des jambes, des bras… Elle retrouva qui elle est vraiment, une femme ayant un côté garçon manqué – malgré qu’elle ne fit jamais du sport mais courir après les méchants c’était son endurance – même Miss Hawaii qui se trouvait derrière elle, fut surprise par ces mouvements grands et précis.
Lisbon se tourna vers elle en lui souriant puis elle regarda ces mouvements qui furent lents puis assez furtifs.
T’as vu ça ma petite ! T’as beau te montrer belle et douée en danse mais dans le sport, tu n’es pas très calée ! Allée ma jolie, suis la pro !
Puis, Mily essaya Teresa qui l’encouragea du regard ainsi que d’un sourire avant qu’elles retournèrent chacune de son côté puis suivre le chorégraphe.
Malheureusement, cet exercice ne dura pas longtemps parce que les pas de danse reprirent le dessus, l’agent fit de son mieux pour faire un effort pour suivre le rythme à chaque mouvement, chaque pas différent, mais en vain et heureusement pour elle, c’était bientôt la fin du cauchemar.
Plus tard, vers 22 heures, les représentantes avaient gagné leur chambre d’hôtel – dont 2 par chambre – Mily et Teresa partagèrent la même suite. Suite 105. L’agent prit une bonne douche tandis que sa camarade de chambre se trouvait déjà au lit avec un masque sur le visage et un casque sur les oreilles pour trouver le sommeil.
Toc… Toc… Toc…
Quelqu’un frappa à la porte. Vêtue d’un peignoir de bain, Lisbon alla à la porte en regardant par le judas qui c’était. Elle reconnue Elisa en robe de chambre rose coiffée d’un chignon impeccable au-dessus de la tête avec deux tasses et un thermos dans les mains. L’agent soupira et ouvrit.
- Salut ! chuchota Elisa dans un sourire.
- Salut ! la salua Lisbon en souriant tout en chuchotant.
- Je ne te dérange pas ? demanda Elisa inquiète.
- Oh ! Euh… Non, je viens de me doucher et… commença Lisbon.
Elle marqua une pause en se tournant vers Mily, sa copine de chambre allongée dans son lit.
- … ma… ma copine est en transe, poursuit l’agent en se tournant vers Elisa.
- Ah ! J’ai apporté du chocolat chaud ! dit Elisa en montrant le thermos et les deux tasses.
- Chouette ! fit Lisbon d’un air faussement enthousiaste ; ben, entre !
- Merci.
Elisa s’exécuta, s’assit en tailleur sur le lit de la belle brunette ferma la porte derrière elle, fit le tour du lit et s’installa à son tour sur son lit pendant que Miss Montana versa du chocolat dans une tasse.
- Je suis allée frappée aux portes mais à chaque fois que je prononçais le mot « chocolat », elles m’ont claqué la porte au nez alors que c’est du chocolat chaud sans matière grasse, s’expliqua-t-elle en tendant une tasse à Lisbon.
- Merci, la remercia Lisbon en prenant la tasse.
Elisa versa du liquide chocolat dans sa tasse, ferma son thermos, le posa entre ses genoux et se tourna vers Teresa.
- Je trinque à un monde en paix, déclara la jeune fille.
- Oui, fit simplement Lisbon.
Les deux femmes trinquèrent et burent le fameux chocolat. Teresa fut assez dégoûtée par le goût qu’elle fit une légère grimace et recracha discrètement le liquide dans la tasse.
- En faites, je voulais tu as été courageuse pour avoir remis Samantha Ausburn à sa place, reprit Elisa.
- Oh ! Ce n’est rien, je dois dire que je ne supporte pas les filles comme elle, lui dit Lisbon modeste et franche.
- Mais je suis désolée de t’avoir laissé gérer cela toute seule, s’excusa la jeune fille confuse.
Elisa se tut en baissant la tête, Teresa la regarda en silence avec inquiétude lui laissant le temps de s’exprimer.
- Elle ne cesse de me raconter des histoires à propos de mon fiancé depuis que mon université était en correspondance avec celle du Nevada alors que c’est faux. Mon fiancé était quelqu’un de bien, s’il faisait barman c’était pour payer ses études de littérature, s’expliqua-t-elle scandalisée et bouleversée.
- Etait ? demanda Lisbon l’air interrogateur.
- Il est mort dans un accident de voiture. Ca fait un an, avoua Elisa dans un murmure, tête baissée.
Soudain, Teresa se figea, le regard dans le vide. Elle revit le drame de son enfance comme si c’était hier. C’était en début de soirée, son père était au téléphone pendant qu’elle était dans le jardin en jouant au football avec ses frères alors que sa mère était sortie faire quelques courses, elle le revoit passer sa main sur son visage puis s’effondrer au sol, elle demanda à Tommy – le plus âgé – de surveiller ses frères alors qu’elle se précipitait vers la maison en rejoignant son père. Elle entendait encore les mots que son père lui murmurait à son oreille « Ta mère nous a quittés, ma chérie, elle est morte » ; elle sentit encore les larmes couler le long de ses joues pendant qu’elle serrait son père dans ses bras. Sa mère était morte dans un accident de voiture par un chauffard ivre.
Lisbon reprit ses esprits en secouant la tête afin de chasser les larmes qui lui montaient aux yeux. Pendant ce moment de silence, Elisa avait toujours gardé la même posture mais elle essuya ses larmes en prenant une profonde inspiration afin de rester forte.
- Je suis désolée, souffla Lisbon avec compassion ; et… je comprends ce que tu peux ressentir.
- Toi aussi ? demanda Elisa en se tournant vers elle.
- Oui, moi aussi. Ma mère. Quand j’étais jeune, confia Lisbon d’une voix douce et triste.
- Oh ! Je suis vraiment désolée, s’excusa Elisa d’un air triste et compatissant.
Lisbon la rassura d’un sourire triste et furtif malgré qu’elle fut étonnée qu’elle se confie à une inconnue voir à une des suspectes au cours de son enquête mais elle trouvait la jeune fille fragile, innocente, forte et généreuse.
- Je te trouve vraiment forte et tellement gentille. Je trouve que t’es quelqu’un de confiance, confia Elisa sincère en posant sa main sur le bras de Lisbon.
Teresa fut gênée, méfiante, mais touchée par cette affection venant de la part de la jeune fille.
- Oh ! Vous allez arrêter ! J’étais sur le point de trouver le sommeil ! intervint Mily contrariée.
- Désolée, murmura Elisa confuse tout en faisant la grimace.
Peu de temps après, Lisbon raccompagna Elisa à la porte, son amie sortit de la chambre, se tourna vers la belle brunette en la saluant d’un signe de la main accompagné d’un sourire et Lisbon en fit autant. En regardant Elisa s’éloigner dans le couloir, Lisbon secoua la tête en levant les yeux au ciel dans un sourire avec sa tasse de chocolat à la main.
Pas croyable cette fille !
Ainsi, elle ferma la porte de sa chambre.
Plus tard, Lisbon éteignit la lumière de la salle de bain, vêtue d’une nuisette courte en satin blanc, rejoignit son lit, se glissa sous les draps en priant que personne ne vienne la priver de sommeil qu’elle souhaite tant récupérer et ferma les yeux afin de plonger dans un profond sommeil.
Toc…Toc…Toc… Toc…Toc…Toc…
Quelqu’un frappa contre la baie vitrée de la chambre en murmurant son nom.
- Lisbon ! Lisbon !
- Oh non ! Foutez-moi la paix ! gémit-elle en se levant de son lit.
Elle se dirigea vers la baie vitrée, poussa un peu le rideau, coulissa la porte et se trouva nez à nez avec son consultant qui la dévisageait en voyant sa tenue légère que Lisbon couvrit à l’aide du rideau.
- Qu’est-ce qu’il y a encore ? Je vous rappelle que je n’ai pas dormi depuis 24 heures ! signala-t-elle à voix basse.
- Euh… je sais oui, mais il y a des choses qui peuvent vous intéresser, chuchota-t-il insistant.
- J’espère pour vous que vous ne m’avez pas fait tirer du lit pour rien, grogna-t-elle en sortant de la chambre.
Jane sentit ses joues rougir de gêne ainsi que son cœur battre la chamade en dévisageant Lisbon en nuisette courte apparaître devant lui. Il fut tellement gêné qu’il tourna la tête.
- Euh… Vous devriez peut-être m… mettre quelque chose de… de plus chaud, bafouilla-t-il.
Elle fronça les sourcils, baissa les yeux en regardant sa tenue, leva la tête aussitôt avec le regard écarquillé et les joues rosées.
- Oh merde ! s’exclama-t-elle.
Elle retourna à toute vitesse dans la chambre en fermant la baie vitrée ainsi que le rideau.
Oh ! Ce n’est pas vrai ! Quelle conne de me retrouver en petite tenue devant lui ! Mais je rêve ou il a rougi en me voyant comme ça ?
Patrick fit un léger sourire, essaya de regarder ce que sa patronne faisait puis s’éloigna de la baie vitrée aussitôt assez mal à l’aise.
Mon Dieu ! Qu’est-ce qui m’a pris de la dévisager alors qu’elle était légèrement vêtue ? Quel idiot, j’ai l’impression d’avoir réagi comme un adolescent et en plus, j’ai rougi ! Mais elle est tellement belle ! Oh, Reprends-toi Patrick ! Reprends-toi !
Soudain, la baie vitrée s’ouvrit, Lisbon réapparaît vêtue d’une tenue de sport par-dessus sa nuisette avec des baskets aux pieds, les cheveux attachés en queue-de-cheval ; elle ferma la porte et suivit Jane qui l’accompagna jusqu’à la salle où elle avait fait du sport plus tôt.
Dans la salle, l’équipe fit un briefing de l’enquête à Lisbon durant son infiltration.
- David Gordon est venu nous parler, après votre départ, commença Cho ; il a dit qu’il avait découvert que sa sœur avait changé, qu’elle pleurait sans arrêt, qu’elle ne trouvait plus le sommeil et une fois, elle s’est évanouie chez eux il y a environ 1 semaine.
- Elle portait déjà bien les symptômes d’un début de grossesse, conclut Jane.
- C’est ce qu’il a pensé aussi mais il a préféré se taire pour éviter de la brusquer, affirma l’asiatique en hochant la tête en regardant son ami.
- On peut le comprendre, intervint Lisbon ; La mère était au courant ? Il savait qui était le père ? demanda Lisbon.
- Elle n’était au courant de rien à priori jusqu’à aujourd’hui et il ignore qui est le père de l’enfant que la victime portait, répondit Rigsby.
- C’est vraiment trop triste, souffla Van Pelt triste.
- La vie est faite ainsi, répliqua Cho.
- Vous avez pu parler avec la concurrente qui était assise à côté de vous tout à l’heure ? demanda Jane en se tournant vers Lisbon.
- Elle est venue dans ma chambre tout à l’heure, elle m’a dit qu’elle avait perdue son fiancé dans… dans un accident de voiture… il y a un an puis que c’était un type bien, qu’il travaillait dans un bar pour payer ses études, répondit Lisbon pensive.
En entendant le son de la voix de sa patronne, Jane commença à s’inquiéter pour elle en se demandant s’il y avait un lien entre le passé de cette jeune fille et le sien, il réfléchit tandis que Lisbon se tourna vers son équipe.
- Sinon, vous avez autre chose ? demanda-t-elle
- Oui, on a reçu ce message par courrier, il y a environ 2 heures, informa Grace en tendant le papier à Lisbon.
La belle brunette saisit la feuille où des lettres découpées à partir de journaux et de magazines étaient soigneusement collées sur le papier et lit à haute voix :
« Je suis la personne qui fait justice à la société,
La reine des fourmis brûlera en enfer quand le grand jour viendra,
Ce jour disant que la beauté s’exprime de l’extérieur,
A moi de prouver de façon explosive le contraire qui se doit. »
La reine des fourmis brûlera en enfer quand le grand jour viendra,
Ce jour disant que la beauté s’exprime de l’extérieur,
A moi de prouver de façon explosive le contraire qui se doit. »
Teresa leva les yeux du message, regarda son équipe en les dévisageant un à un dans un silence lourd jusqu’à ce que Jane le brisa.
- Wow ! Ca brûle ! répliqua-t-il.
TBC...
Dernière édition par JisbonAddict le Dim 24 Juil 2011 - 12:01, édité 1 fois
JisbonAddict- Red John
- Personnage préféré : Jane, Lisbon & Cho
Loisirs : Lire des romans, écrire, faire du jogging, regarder Doctor Who, Mentalist et Rizzoli&Isles
Localisation : Dans ma Bretagne natale rêvant de Simon Baker, de David Tennant & de Matt Smith
Re: Miss Agent du CBI ^
Le petit moment Jisbon, avec Lisbon en nuisette c’était juste EXCELLENT!!!
VLS!!!!!
VLS!!!!!
MissHippie♥- Flic en uniforme
- Personnage préféré : JANE & LISBON
Loisirs :
Localisation : Sacramento
Re: Miss Agent du CBI ^
C'est vrai que Jane qui rougi devant Lisbon en petite tenue, c'est trop mimi!
Je l'imagine tout à fait dans cette situation essayant de camoufler sa gêne.
VLS!!!!!!!!!!!!!!!!!!!
Je l'imagine tout à fait dans cette situation essayant de camoufler sa gêne.
VLS!!!!!!!!!!!!!!!!!!!
Invité- Invité
Re: Miss Agent du CBI ^
Je plussoie lilia
VLS :vivement:
VLS :vivement:
alamanga- Red John
- Personnage préféré : Cho, Lisbon, Jane. Van Pelt et Rigsby aussi.Abbott, Fischer, Wylie et Vega.
Loisirs : La TV, me balader, visiter...et rêver!
Localisation : Devant mon ordi, sous le soleil exactement!
Re: Miss Agent du CBI ^
Whaouh !!
Quel chapitre !! toujours aussi bien ecrit
Et puis le petit moment ou Jane mal a l'aise devant une Lisbon en nuisette
Tellement mignon
Il ne reste plus qu'une chose a dire :
Quel chapitre !! toujours aussi bien ecrit
Et puis le petit moment ou Jane mal a l'aise devant une Lisbon en nuisette
Tellement mignon
Il ne reste plus qu'une chose a dire :
VLS
jisbon06- Agent de circulation
- Personnage préféré : Patrick et Teresa
Loisirs : Lire des fanfictions Jisbon.
Localisation : Au CBI
Re: Miss Agent du CBI ^
MissHippie, Lilia, Manga & Jisbon06 pour vos coms
~ ~ ~ ~ ~ ~ ~ ~ ~ ~ ~
Voici la suite comme promis
La suite de la réunion de la Team suivit d'un moment dont vous allez être étonné je pense je confirme que c'est un moment ... voir très enfin vous m'en direz tant Et ce ne sera que le début
La suite sera pour Samedi
Bonne Lecture...
_______________________________________________________________
- Vous avez pu en tirer quelque chose de la lettre ? demanda Lisbon.
- Le labo n’a pu rien en tirer. Aucune empreinte, ni ADN, répondit Cho.
- Qu’est-ce que ce taré essaye de nous dire ? pensa Rigsby à voix haute.
- Ce genre de message est peut-être l’œuvre d’un nouveau tueur en série ou d’un terroriste, suggéra Van Pelt d’un air réfléchi.
- Le concours de Miss Etats-Unis ! s’exprimèrent Jane et Lisbon à l’unisson.
Ces derniers se regardèrent d’un air surprit sous le regard stupéfait de Kimball, Wayne et Grace qui les dévisagèrent à tour de rôle. Un silence lourd régna, le consultant et sa patronne s’observèrent un instant avec malaise, surpris par le fait qu’ils aient eu la même pensée. Jane fut le premier – comme toujours – à briser les situations assez embarrassantes.
- Allez-y, exprimez-vous Lisbon, dit-il.
- Non, allez-y. Vous avez parlé le premier, rétorqua Lisbon.
- Les femmes d’abord, insista-t-il d’un air galant avec un sourire.
Elle sourit dans un soupir d’exaspération. Mais Patrick était un véritable gentleman que ça ne la laissait aucunement indifférente qu’elle rangea une mèche de cheveux derrière son oreille en détournant son regard et le mentaliste vit à tel point elle était mal à l’aise mais tellement adorable. Ce qui n’échappait pas à leurs collègues qui commencèrent déjà à avoir des doutes.
- « La reine des fourmis », commença Lisbon ; c’est une façon pour lui de faire référence à la nouvelle Miss Etats-Unis. «… De façon explosive » il pourrait avoir fabriqué une bombe et de la faire sauter le jour J du concours à en être sûr quand il dit « quand le grand jour viendra ».
- A mon avis, le terroriste est une femme, intervint Jane.
- Qu’est-ce qui te fais penser cela ? demanda Wayne septique.
- « Ce jour disant que la beauté s’exprime de l’extérieur », répondit Kimball.
Jane sourit en pointant son index dans en direction de l’asiatique, sa façon de dire qu’il avait bien trouvé.
- C’est peut-être un membre de l’équipe technique, quelqu’un de l’organisation du concours ou bien une des candidates ? Supposa Grace
- Je le suppose aussi concernant les filles, je ne pense pas. Elles sont bien trop propres sur elle-même, avoua Lisbon.
- Vous dites ça parce que vous les détestez et ça peut se comprendre ou parce que vous avez tissé un lien d’amitié avec celle qui était à côté de vous tout à l’heure ? questionna Jane soucieux.
- Oui, je déteste ces filles et non, je n’ai pas… tissé de lien d’amitié avec Elisa comme vous le dites, lui répondit-elle sur la défensive.
- Je ne vous ai jamais dit comme elle s’appelle et je ne sais même pas son prénom comparé à vous, répliqua le mentaliste dans un sourire.
- La ferme Jane ! lui lança sa patronne agacée ; Essayez d’examiner la liste que Mme Brafman vous a donnée, vérifiez chacun d’eux en fouillant dans leur passé pour voir s’il y a un lien, ordonna-t-elle.
- Ok, boss ! acquiesça son équipe en chœur.
- Et moi, je retourne me coucher, marmonna Lisbon dans un souffle en s’en allant.
Son équipe partit de son côté alors que Jane resta planté un instant avant d’emboîter le pas derrière Lisbon afin de la raccompagner jusqu’à sa chambre.
Au bord de la piscine de l’hôtel, ils n’échangèrent aucun mot, se contentèrent de se regarder de temps à autre depuis qu’ils avaient quittés la salle. Lisbon croisa ses bras contre sa poitrine très fort pour se réchauffer contre la fraîcheur du vent de la nuit ce qui n’échappe pas au l’œil de lynx de son consultant qui retira sa veste afin de la mettre autour de ses épaules.
- Ca ira, merci, refusa-t-elle, étant ailleurs.
Mais Patrick ne l’écouta pas et mit sa veste autour des épaules de Teresa.
- Vous me la rendrez une fois devant votre chambre et je n’ai pas envie que vous tombiez malade, en tout cas, pas maintenant, dit-il dans un sourire.
La belle brunette sourit dans un léger rire face à son geste affectueux avant de faire une mine pensive et triste à la fois ainsi, un silence pesant s’installa entre eux. Le craquant mentaliste vit bien qu’elle était ailleurs, qu’un souvenir douloureux de son enfance avait ressurgi et s’inquiéta pour elle par peur que ses émotions prirent le dessus.
N’avait-il pas vécu la même chose lorsqu’il avait tiré sur un homme qu’il prétendait être John Le Rouge ? N’avait-il pas agit par pur égoïsme en ne pensant qu’à sa stupide vengeance en tirant sur celui qu’il croyait être l’assassin de sa famille ? Bien sûr que si !
Jane brisa le silence – comme d’habitude.
- Ca va Lisbon ? demanda-t-il inquiet ; pas la peine de me cacher des choses.
- Je vais bien Jane, mentit-elle sur la défensive.
- Arrêtez de me mentir, Lisbon, je sais que c’est faux, avoua-t-il d’une voix douce ; vous laissez vos émotions prendre le dessus sur vous à cause de l’histoire de cette fille qui vous a fait penser à votre mère et…
Tout à coup, en entendant Patrick prononcer le mot « mère », Teresa s’arrêta net en face de lui avec un regard incendiaire – devant sa chambre comme par hasard.
- Je vous interdis de parler d’elle ! lui coupa-t-elle tourmentée avec les yeux au bord des larmes ; puis de quel droit osez-vous parler de ce sujet alors que ça ne vous regarde pas ?
- Je sais bien mais je me fais du souci pour vous parce que je trouve que toutes ces émotions vont finir par vous hanter et vous guider à commettre l’irréparable. expliqua-t-il d’un ton calme en la regardant dans les yeux.
- Parce que vous n’avez pas déjà commis l’irréparable, vous ? répliqua-t-elle en le regardant dans les yeux.
Patrick ne répondit pas. Il se tut.
Il se rappelait bien combien Teresa était furieuse contre lui quand il avait sur un homme qu’il croyait être John Le Rouge, combien elle lui en voulait d’avoir agi par égoïsme qu’elle évitait de le voir, de lui parler et d’assister à son procès tellement sa colère était immense.
Chaque jour qui passait en prison, le mentaliste était autant soulagé que satisfait de son geste mais plus le temps s’écoulait plus il commençait à s’en vouloir plus d’avoir fait du mal à Lisbon que d’avoir tiré sur un homme qui n’était pas John Le Rouge. Pendant des jours voir des semaines, Jane a essayé par tous les moyens de s’excuser et de lui parler mais en vain. Rien que le fait qu’il y pense aujourd’hui, le rendit encore plus triste en regardant la jeune femme dans les yeux.
Lisbon avait ce même regard de colère, de déception, de haine et de trahison lorsqu’elle était venue le voir derrière les barreaux puis ce regard valait plus que des mots. Jane comprenait, se sentait à la fois sale et mal dans sa peau en voyant Lisbon enragée ainsi que malheureuse, il a essayé de la retenir mais sans succès et il voulait la voir au procès mais une fois dans la salle, aucune présence de la jeune femme. Depuis sa libération, ils ne s’étaient pas parlé pendant des jours jusqu’à ce que Jane parvienne à s’expliquer sans que Lisbon l’interrompe mais n’en reparla jamais depuis cette époque.
Depuis ce drame, Teresa avait perdu une totale confiance en lui, n’arrivait plus du tout à faire confiance à qui que ce soit tellement elle s’était sentit trahie, manipulée par le bout du nez. Elle croirait que Patrick aurait fait preuve de patiente lorsque John Le Rouge serait une fois derrière les barreaux, jugé et condamné puis qu’après, il aurait tourné la page ainsi elle aurait eu toutes ses chances de son côtés mais malheureusement le destin en avait décidé autrement.
Patrick Jane n’avait pensé qu’à son objectif obsessionnel et pathétique : se venger.
Lisbon secoua la tête en serrant les dents, enleva la veste de Jane qu’elle lui jeta à la figure et explosa sa colère.
- Le jour où vous avez commis l’irréparable, commença-t-elle ; j’ai reçu un appel de Cho et il m’a dit ce que vous avez fait alors que j’étais à l’hôpital après qu’on m’ait tiré dessus. Ils étaient tous déçus de votre comportement et moi, j’étais et je suis encore en colère contre vous d’avoir agi comme un égoïste en ne pensant qu’à votre stupide vengeance pour soulager votre conscience mais vous êtes devenu un meurtrier à cause de ça ! Vous nous avez abandonnés. Nous. Les personnes qui tiennent à vous.
Jane ne répondit rien, se contenta de la scruter du regard en apercevant que Lisbon avait les larmes aux yeux.
- Je croyais avoir confiance en vous Jane, poursuit-elle en versant une larme; pour une fois dans ma vie, je pouvais avoir confiance en quelqu’un mais maintenant, je n’ai plus confiance en personne par votre faute. Vous m’avez manipulés et en même temps, vous m’avez trahie. Vous avez laissé tomber l’équipe et moi aussi !
- Je vous ai pourtant sauvé la vie, Lisbon, se défendit-il d’une voix triste; Vous seriez morte si je ne vous avez pas prévenu que le fiancé de Van Pelt était un complice de John Le Rouge donc ne dites pas que je vous ai laissé tomber parce que c’est faux.
- Et bien, j’aurais préféré être morte plutôt que vous deveniez un assassin ! lança-t-elle furieuse.
Jane reçut la remarque de Lisbon comme une gifle en pleine figure alors qu’elle versa une larme le long de sa joue. Il ne supportait pas de la voir dans tous ces états, ça le rendait encore plus malheureux qu’il avait envie de faire disparaître cette larme de la joue de la jeune femme mais il retint cette envie par peur de se faire rejeter.
- Vous ne pensez pas un mot de ce que vous dites, Lisbon, répliqua-t-il d’un ton penaud.
- Si, je le pense bien au contraire, corrigea-t-elle énervée ; maintenant je ne sais plus si vous êtes sincère ce que vous dites ou si vous êtes en train de me mentir avec une idée stupide derrière la tête. En faites, je ne…
Tant pis si je me prends une gifle ou si je meurs d’ici là, elle ne me laisse pas le choix ! pensa Jane en se penchant vers Lisbon.
La jeune femme n’avait pas eu le temps de finir sa phrase et n’avait rien vu venir que tout se passait si précipitamment. Patrick plongeait son regard dans le sien, avait glissé sa main droite dans sa nuque alors que sa main gauche se trouva sur sa hanche, plaqué son corps contre le sien, se penchait vers elle et l’embrassait.
Pas un baiser pour se moquer d’elle ou faire semblant mais un vrai baiser comme celui qu’on regardait dans les films romantiques. C’était la première fois que Jane embrassait une femme depuis le décès de son épouse et il débrouillait plutôt bien. Lisbon fut surprise par son baiser que ses yeux s’écarquillèrent et ses mains étaient plaquées sur son torse. Elle tremblait en fermant les yeux tellement le baiser de son consultant l’envoûtait.
Combien de fois avait-elle envie de l’embrasser ? Depuis combien de temps avait-elle rêvé de ce moment ?
Mais très vite, son sentiment de colère reprit le dessus, la belle brunette se dégagea brusquement de son étreinte, le repoussa en interrompant son baiser, le regarda froidement et le gifla sur le coup. Jane fut surpris par la gifle qu’il n’avait pas vu venir, il porta sa main vers sa joue rouge dont une légère trace de la main de Lisbon commençait à apparaître. Il la regarda dans les yeux avec un mélange d’incrédulité, de surprise, de tristesse et de compréhension alors que celle-ci ne savait plus quoi répondre.
Prise de panique, elle tourna les talons, ouvrit la baie vitrée et s’engouffra dans sa chambre sous les yeux hébétés de son consultant qui resta de marbre.
Oh non ! Je viens de l’embrasser ! Je l’ai vraiment embrassée ! Se dit-il ; mais je n’avais pas le choix, c’était le seul moyen possible pour la faire taire mais cette gifle, je l’ai bien mérité car ça prouve que je suis un idiot !... Elle avait des lèvres et une peau si douces puis sa bouche sent bon la menthe en tout cas. Oh idiot ! s’insulta-t-il en donnant une baffe sur la joue où Lisbon a laissé son empreinte.
Jane grimaça de douleur puis s’en alla retourner dans sa chambre d’hôtel en sachant qu’il ne dormira pas.
Dos plaquée contre le rideau, Teresa ne savait plus du tout où se mettre ni quoi penser de ce qui venait de se produire.
Oh ce n’est pas vrai ! s’exprima-t-elle ; je rêve ! Il vient de m’embrasser. Il m’a réellement embrassée ! Je l’engueule alors que je suis verte de rage contre lui et pour je ne sais quelle raison, il m’embrasse !?! Mais qu’est-ce qu’il embrasse bien. Pensa-t-elle en touchant ses lèvres du bout de ses doigts ; Oh non ! Ressaisis-toi Tess ! 1) Il t’a fait du mal 2) Tu es sa patronne et 3) Les relations amoureuses entre collègues sont interdites donc reste pro, ma grande !
Elle recouvrit ses esprits, tapota ses joues rouges et rejoignit son lit – malgré qu’elle se doute bien qu’elle ne trouvera pas le sommeil.
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Voici la suite comme promis
La suite de la réunion de la Team suivit d'un moment dont vous allez être étonné je pense je confirme que c'est un moment ... voir très enfin vous m'en direz tant Et ce ne sera que le début
La suite sera pour Samedi
Bonne Lecture...
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Chapitre 7 :
- Vous avez pu en tirer quelque chose de la lettre ? demanda Lisbon.
- Le labo n’a pu rien en tirer. Aucune empreinte, ni ADN, répondit Cho.
- Qu’est-ce que ce taré essaye de nous dire ? pensa Rigsby à voix haute.
- Ce genre de message est peut-être l’œuvre d’un nouveau tueur en série ou d’un terroriste, suggéra Van Pelt d’un air réfléchi.
- Le concours de Miss Etats-Unis ! s’exprimèrent Jane et Lisbon à l’unisson.
Ces derniers se regardèrent d’un air surprit sous le regard stupéfait de Kimball, Wayne et Grace qui les dévisagèrent à tour de rôle. Un silence lourd régna, le consultant et sa patronne s’observèrent un instant avec malaise, surpris par le fait qu’ils aient eu la même pensée. Jane fut le premier – comme toujours – à briser les situations assez embarrassantes.
- Allez-y, exprimez-vous Lisbon, dit-il.
- Non, allez-y. Vous avez parlé le premier, rétorqua Lisbon.
- Les femmes d’abord, insista-t-il d’un air galant avec un sourire.
Elle sourit dans un soupir d’exaspération. Mais Patrick était un véritable gentleman que ça ne la laissait aucunement indifférente qu’elle rangea une mèche de cheveux derrière son oreille en détournant son regard et le mentaliste vit à tel point elle était mal à l’aise mais tellement adorable. Ce qui n’échappait pas à leurs collègues qui commencèrent déjà à avoir des doutes.
- « La reine des fourmis », commença Lisbon ; c’est une façon pour lui de faire référence à la nouvelle Miss Etats-Unis. «… De façon explosive » il pourrait avoir fabriqué une bombe et de la faire sauter le jour J du concours à en être sûr quand il dit « quand le grand jour viendra ».
- A mon avis, le terroriste est une femme, intervint Jane.
- Qu’est-ce qui te fais penser cela ? demanda Wayne septique.
- « Ce jour disant que la beauté s’exprime de l’extérieur », répondit Kimball.
Jane sourit en pointant son index dans en direction de l’asiatique, sa façon de dire qu’il avait bien trouvé.
- C’est peut-être un membre de l’équipe technique, quelqu’un de l’organisation du concours ou bien une des candidates ? Supposa Grace
- Je le suppose aussi concernant les filles, je ne pense pas. Elles sont bien trop propres sur elle-même, avoua Lisbon.
- Vous dites ça parce que vous les détestez et ça peut se comprendre ou parce que vous avez tissé un lien d’amitié avec celle qui était à côté de vous tout à l’heure ? questionna Jane soucieux.
- Oui, je déteste ces filles et non, je n’ai pas… tissé de lien d’amitié avec Elisa comme vous le dites, lui répondit-elle sur la défensive.
- Je ne vous ai jamais dit comme elle s’appelle et je ne sais même pas son prénom comparé à vous, répliqua le mentaliste dans un sourire.
- La ferme Jane ! lui lança sa patronne agacée ; Essayez d’examiner la liste que Mme Brafman vous a donnée, vérifiez chacun d’eux en fouillant dans leur passé pour voir s’il y a un lien, ordonna-t-elle.
- Ok, boss ! acquiesça son équipe en chœur.
- Et moi, je retourne me coucher, marmonna Lisbon dans un souffle en s’en allant.
Son équipe partit de son côté alors que Jane resta planté un instant avant d’emboîter le pas derrière Lisbon afin de la raccompagner jusqu’à sa chambre.
Au bord de la piscine de l’hôtel, ils n’échangèrent aucun mot, se contentèrent de se regarder de temps à autre depuis qu’ils avaient quittés la salle. Lisbon croisa ses bras contre sa poitrine très fort pour se réchauffer contre la fraîcheur du vent de la nuit ce qui n’échappe pas au l’œil de lynx de son consultant qui retira sa veste afin de la mettre autour de ses épaules.
- Ca ira, merci, refusa-t-elle, étant ailleurs.
Mais Patrick ne l’écouta pas et mit sa veste autour des épaules de Teresa.
- Vous me la rendrez une fois devant votre chambre et je n’ai pas envie que vous tombiez malade, en tout cas, pas maintenant, dit-il dans un sourire.
La belle brunette sourit dans un léger rire face à son geste affectueux avant de faire une mine pensive et triste à la fois ainsi, un silence pesant s’installa entre eux. Le craquant mentaliste vit bien qu’elle était ailleurs, qu’un souvenir douloureux de son enfance avait ressurgi et s’inquiéta pour elle par peur que ses émotions prirent le dessus.
N’avait-il pas vécu la même chose lorsqu’il avait tiré sur un homme qu’il prétendait être John Le Rouge ? N’avait-il pas agit par pur égoïsme en ne pensant qu’à sa stupide vengeance en tirant sur celui qu’il croyait être l’assassin de sa famille ? Bien sûr que si !
Jane brisa le silence – comme d’habitude.
- Ca va Lisbon ? demanda-t-il inquiet ; pas la peine de me cacher des choses.
- Je vais bien Jane, mentit-elle sur la défensive.
- Arrêtez de me mentir, Lisbon, je sais que c’est faux, avoua-t-il d’une voix douce ; vous laissez vos émotions prendre le dessus sur vous à cause de l’histoire de cette fille qui vous a fait penser à votre mère et…
Tout à coup, en entendant Patrick prononcer le mot « mère », Teresa s’arrêta net en face de lui avec un regard incendiaire – devant sa chambre comme par hasard.
- Je vous interdis de parler d’elle ! lui coupa-t-elle tourmentée avec les yeux au bord des larmes ; puis de quel droit osez-vous parler de ce sujet alors que ça ne vous regarde pas ?
- Je sais bien mais je me fais du souci pour vous parce que je trouve que toutes ces émotions vont finir par vous hanter et vous guider à commettre l’irréparable. expliqua-t-il d’un ton calme en la regardant dans les yeux.
- Parce que vous n’avez pas déjà commis l’irréparable, vous ? répliqua-t-elle en le regardant dans les yeux.
Patrick ne répondit pas. Il se tut.
Il se rappelait bien combien Teresa était furieuse contre lui quand il avait sur un homme qu’il croyait être John Le Rouge, combien elle lui en voulait d’avoir agi par égoïsme qu’elle évitait de le voir, de lui parler et d’assister à son procès tellement sa colère était immense.
Chaque jour qui passait en prison, le mentaliste était autant soulagé que satisfait de son geste mais plus le temps s’écoulait plus il commençait à s’en vouloir plus d’avoir fait du mal à Lisbon que d’avoir tiré sur un homme qui n’était pas John Le Rouge. Pendant des jours voir des semaines, Jane a essayé par tous les moyens de s’excuser et de lui parler mais en vain. Rien que le fait qu’il y pense aujourd’hui, le rendit encore plus triste en regardant la jeune femme dans les yeux.
Lisbon avait ce même regard de colère, de déception, de haine et de trahison lorsqu’elle était venue le voir derrière les barreaux puis ce regard valait plus que des mots. Jane comprenait, se sentait à la fois sale et mal dans sa peau en voyant Lisbon enragée ainsi que malheureuse, il a essayé de la retenir mais sans succès et il voulait la voir au procès mais une fois dans la salle, aucune présence de la jeune femme. Depuis sa libération, ils ne s’étaient pas parlé pendant des jours jusqu’à ce que Jane parvienne à s’expliquer sans que Lisbon l’interrompe mais n’en reparla jamais depuis cette époque.
Depuis ce drame, Teresa avait perdu une totale confiance en lui, n’arrivait plus du tout à faire confiance à qui que ce soit tellement elle s’était sentit trahie, manipulée par le bout du nez. Elle croirait que Patrick aurait fait preuve de patiente lorsque John Le Rouge serait une fois derrière les barreaux, jugé et condamné puis qu’après, il aurait tourné la page ainsi elle aurait eu toutes ses chances de son côtés mais malheureusement le destin en avait décidé autrement.
Patrick Jane n’avait pensé qu’à son objectif obsessionnel et pathétique : se venger.
Lisbon secoua la tête en serrant les dents, enleva la veste de Jane qu’elle lui jeta à la figure et explosa sa colère.
- Le jour où vous avez commis l’irréparable, commença-t-elle ; j’ai reçu un appel de Cho et il m’a dit ce que vous avez fait alors que j’étais à l’hôpital après qu’on m’ait tiré dessus. Ils étaient tous déçus de votre comportement et moi, j’étais et je suis encore en colère contre vous d’avoir agi comme un égoïste en ne pensant qu’à votre stupide vengeance pour soulager votre conscience mais vous êtes devenu un meurtrier à cause de ça ! Vous nous avez abandonnés. Nous. Les personnes qui tiennent à vous.
Jane ne répondit rien, se contenta de la scruter du regard en apercevant que Lisbon avait les larmes aux yeux.
- Je croyais avoir confiance en vous Jane, poursuit-elle en versant une larme; pour une fois dans ma vie, je pouvais avoir confiance en quelqu’un mais maintenant, je n’ai plus confiance en personne par votre faute. Vous m’avez manipulés et en même temps, vous m’avez trahie. Vous avez laissé tomber l’équipe et moi aussi !
- Je vous ai pourtant sauvé la vie, Lisbon, se défendit-il d’une voix triste; Vous seriez morte si je ne vous avez pas prévenu que le fiancé de Van Pelt était un complice de John Le Rouge donc ne dites pas que je vous ai laissé tomber parce que c’est faux.
- Et bien, j’aurais préféré être morte plutôt que vous deveniez un assassin ! lança-t-elle furieuse.
Jane reçut la remarque de Lisbon comme une gifle en pleine figure alors qu’elle versa une larme le long de sa joue. Il ne supportait pas de la voir dans tous ces états, ça le rendait encore plus malheureux qu’il avait envie de faire disparaître cette larme de la joue de la jeune femme mais il retint cette envie par peur de se faire rejeter.
- Vous ne pensez pas un mot de ce que vous dites, Lisbon, répliqua-t-il d’un ton penaud.
- Si, je le pense bien au contraire, corrigea-t-elle énervée ; maintenant je ne sais plus si vous êtes sincère ce que vous dites ou si vous êtes en train de me mentir avec une idée stupide derrière la tête. En faites, je ne…
Tant pis si je me prends une gifle ou si je meurs d’ici là, elle ne me laisse pas le choix ! pensa Jane en se penchant vers Lisbon.
La jeune femme n’avait pas eu le temps de finir sa phrase et n’avait rien vu venir que tout se passait si précipitamment. Patrick plongeait son regard dans le sien, avait glissé sa main droite dans sa nuque alors que sa main gauche se trouva sur sa hanche, plaqué son corps contre le sien, se penchait vers elle et l’embrassait.
Pas un baiser pour se moquer d’elle ou faire semblant mais un vrai baiser comme celui qu’on regardait dans les films romantiques. C’était la première fois que Jane embrassait une femme depuis le décès de son épouse et il débrouillait plutôt bien. Lisbon fut surprise par son baiser que ses yeux s’écarquillèrent et ses mains étaient plaquées sur son torse. Elle tremblait en fermant les yeux tellement le baiser de son consultant l’envoûtait.
Combien de fois avait-elle envie de l’embrasser ? Depuis combien de temps avait-elle rêvé de ce moment ?
Mais très vite, son sentiment de colère reprit le dessus, la belle brunette se dégagea brusquement de son étreinte, le repoussa en interrompant son baiser, le regarda froidement et le gifla sur le coup. Jane fut surpris par la gifle qu’il n’avait pas vu venir, il porta sa main vers sa joue rouge dont une légère trace de la main de Lisbon commençait à apparaître. Il la regarda dans les yeux avec un mélange d’incrédulité, de surprise, de tristesse et de compréhension alors que celle-ci ne savait plus quoi répondre.
Prise de panique, elle tourna les talons, ouvrit la baie vitrée et s’engouffra dans sa chambre sous les yeux hébétés de son consultant qui resta de marbre.
Oh non ! Je viens de l’embrasser ! Je l’ai vraiment embrassée ! Se dit-il ; mais je n’avais pas le choix, c’était le seul moyen possible pour la faire taire mais cette gifle, je l’ai bien mérité car ça prouve que je suis un idiot !... Elle avait des lèvres et une peau si douces puis sa bouche sent bon la menthe en tout cas. Oh idiot ! s’insulta-t-il en donnant une baffe sur la joue où Lisbon a laissé son empreinte.
Jane grimaça de douleur puis s’en alla retourner dans sa chambre d’hôtel en sachant qu’il ne dormira pas.
Dos plaquée contre le rideau, Teresa ne savait plus du tout où se mettre ni quoi penser de ce qui venait de se produire.
Oh ce n’est pas vrai ! s’exprima-t-elle ; je rêve ! Il vient de m’embrasser. Il m’a réellement embrassée ! Je l’engueule alors que je suis verte de rage contre lui et pour je ne sais quelle raison, il m’embrasse !?! Mais qu’est-ce qu’il embrasse bien. Pensa-t-elle en touchant ses lèvres du bout de ses doigts ; Oh non ! Ressaisis-toi Tess ! 1) Il t’a fait du mal 2) Tu es sa patronne et 3) Les relations amoureuses entre collègues sont interdites donc reste pro, ma grande !
Elle recouvrit ses esprits, tapota ses joues rouges et rejoignit son lit – malgré qu’elle se doute bien qu’elle ne trouvera pas le sommeil.
TBC...
Dernière édition par JisbonAddict le Jeu 28 Juil 2011 - 20:25, édité 1 fois
JisbonAddict- Red John
- Personnage préféré : Jane, Lisbon & Cho
Loisirs : Lire des romans, écrire, faire du jogging, regarder Doctor Who, Mentalist et Rizzoli&Isles
Localisation : Dans ma Bretagne natale rêvant de Simon Baker, de David Tennant & de Matt Smith
Re: Miss Agent du CBI ^
Ah ouais! Ca c'est ce que j'appelle du Jisbon!!
Et j'imagine tout à fait Lisbon réagir de cette manière si Jane l'embrassait.
VLS!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!
Et j'imagine tout à fait Lisbon réagir de cette manière si Jane l'embrassait.
VLS!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!
Invité- Invité
Re: Miss Agent du CBI ^
deux chapitres super !
la complicité entre Jane et Lisbon concernant le mot, j'ai adoré
même si elle en prend un coup avec le baiser, qui en passant était superbe
on reconnait bien notre Lisbon ici
J'aime quand il met sa veste sur ses épaules
un chapitre SO JISBON
VLS !!! VLS !!! VLS !!!
Jiisbon- Stagiaire au CBI
- Personnage préféré : Lisbon & Jane
Localisation : N'importe où, tant que qu'il y a du soleil
Re: Miss Agent du CBI ^
Merciii Lilia & Jiisbon
Vos coms me font toujours autant plaisir et contente de voir que cela vous plaise
Vos coms me font toujours autant plaisir et contente de voir que cela vous plaise
JisbonAddict- Red John
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Re: Miss Agent du CBI ^
pleins de moment droles emouvants jisbon c'est tout ce dont j'adore bravo
Invité- Invité
Re: Miss Agent du CBI ^
Mercii beaucoup Janeandteresa
Contente que ça te plaise
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Voici la suite...
Ce chapitre est riche en révélations et qui met Jane & Lisbon dans de sales draps dont je vous laisse découvrir
Mais d'un côté, je m'en veux un peu d'avoir poster ma fic maintenant alors que c'est les vacances, je me sens trop c***** et idiote
En entendant, bonne Lecture...
_______________________________________________________________
Miss Etats-Unis : J-3
- Quoi ?! Tu l’as embrassé !?!... Waouh ! siffla Lauren.
Mais pourquoi je lui raconte tout ça ! soupira Jane en buvant une gorgée de thé.
Le lendemain de son engueulade avec Lisbon suivi de « l’incident », Jane avait invité son amie, Lauren Wyatt à prendre un petit-déjeuner entre amis dans une brasserie moderne et conviviale à quelques mètres de l’hôtel où résidaient les concurrentes ainsi que ses amis.
Lauren détecta tout de suite, derrière cette invitation ainsi que son air tout penaud, qu’il cachait ou avait fait quelque chose car c’était sa façon de dire qu’il voulait se confier à quelqu’un.
Assis côte à côte sur une banquette en cuir marron autour d’une table couverte d’une nappe à carreaux, la styliste fantaisiste harcela le craquant blondinet à parler puis il finit par lui raconter en détail – enfin, à peu près – son altercation avec sa patronne. Son amie resta l’écouter attentivement sans l’interrompre jusqu’à ce qu’il évoqua le baiser.
- Waouh ! siffla son amie à nouveau ; tu as mis la langue ?
- Lauren ! S’il te plaît ! chuchota Jane mal à l’aise et il rougit.
- Allez, Patrick ! Ne rougis pas, ce n’est qu’une question, dit-elle espiègle.
Patrick leva les yeux au ciel avec exaspération dans un soupir.
- Et après, que s’est-il passé ? questionna son amie hystérique.
Jane ne répondit pas, le regard longuement avec une mine triste avant de prendre une nouvelle gorgée de son thé sous les yeux écarquillés de Lauren qui comprit.
- Ce n’est pas vrai ! Elle t’a giflée ! comprit-elle.
Elle secoua la tête en laissant tomber sur la banquette puis le dévisagea.
- T’as vraiment des progrès à faire avec les femmes toi, répliqua-t-elle.
- Oh ! Merci ! C’est fou que ça me console, rétorqua le mentaliste ironiquement.
- Sérieusement, Patrick, je peux comprendre qu’elle te gifle car elle est en colère contre toi, dit son amie d’un ton sérieux et radouci.
Patrick regarda son amie dans les yeux comme il avait l’habitude de faire pour lire dans les pensées des suspects voire des gens en général.
- Tu penses comme Lisbon ? questionna-t-il sans la quitter des yeux ; que j’ai agi comme un égoïste en tirant sur cet homme ? Pourtant j’avais dit, j’avais prévenu Lisbon que je le ferais. Que je me vengerais.
- Oui, et ça a changé quelque chose à ton avis ? demanda Lauren d’un ton sérieux.
Soudain, Jane allait prendre la parole mais face à la question de son amie, les mots restèrent au fond de sa gorge puis se tut en baissant son regard. Lauren posa sa main sur le bras de son meilleur ami vulnérable.
- Patrick, commença-t-elle d’une voix douce; tu sais qu’en tuant ce malade, ça ne ramènera pas Angela et Charlotte, puis tu risques encore la prison, mais tu seras encore plus mal et l’agent Lisbon ne sera plus là pour te sortir du pétrin car elle ne voudra plus jamais compter sur toi, même ça soulagera ta conscience.
- Je le sais, Lauren mais je… commença Jane d’une voix fragile.
Il marqua une pause dans un soupir en sentant l’émotion le gagner mais se ressaisit et poursuit.
- …C’est de ma faute si Angela et Charlotte sont mortes. Je me sens coupable, j’aurais dû savoir qu’elles seraient en danger au lieu de jouer les charlatans. Depuis que je suis au CBI, je fais tout pour m’éloigner des autres car je ne veux pas qu’ils souffrent et qu’ils leur arrivent quoi que ce soit à cause de moi. Comme Lisbon.
Patrick regarda son amie qui le contempla d’un air triste et rassurant à la fois tout en l’écoutant avec la plus grande attention. Le mentaliste versa une fine larme le long de sa joue, soupira et continua de parler.
- Grâce à elle j’ai pu remonter la pente, reprendre goût à la vie, apprendre tant de choses que je ne connaissais pas. Je ne sais pas ce que je serais si elle n’avait pas été là. Je serais prêt à risquer ma vie, à faire n’importe quoi pour elle mais si jamais il lui arrivait quelque chose, si elle mourrait, je ne me le pardonnerai jamais de ne pas avoir été là pour la sauver, pour la protéger.
- Tu es amoureux d’elle ? lui demanda Lauren en intervenant.
Tout à coup, Patrick fut surpris de la question de son amie qui sourit. Il la regarda fixement avec gêne en tournant son alliance autour de son annulaire gauche.
Si je suis amoureux de Lisbon ? Je n’ai jamais encore été amoureux d’une autre femme qu’Angela mais c’est comme si je la trompais si je refaisais ma vie avec quelqu’un d’autre. J’aime toujours ma femme mais je… oui, je crois que je suis amoureux. Mais c’est impossible, pensa-t-il en regardant son anneau en or, symbole d’une union.
- Patrick, l’appela Lauren.
Il se tourna vers sa meilleure amie et l’écouta.
- Sache que tu n’y es pour rien dans la mort de ta famille. Tu ne pouvais pas prévoir que ça se passerait ainsi, le destin en a décidé et tu ne peux rien y changer. Crois-moi, ce n’est pas de ta faute. C’est la faute à John Le Rouge, il a voulu te donner une leçon et résultat, il n’a fait qu’empirer les choses : il a faillit faire de toi, un meurtrier pour que tu te sentes encore plus coupable. Puis, il a eu tort de se mesurer à toi, le « Colombo des temps modernes » si brillant et beau gosse.
Il sourit et rougit à la dernière phrase de Lauren en se doutant bien qu’elle lui disait cela pour le faire rire.
- Et concernant, Teresa, poursuit-elle, c’est vrai qu’elle ne remplacera pas Angie mais elle te restera toujours dans ton cœur puis je suis sûre qu’elle te dirait d’aller de l’avant et que tout ce qui compte pour elle, c’est ton bonheur aussi que tu sois heureux. Si tu ne te sens pas encore prêt à tourner la page et à avouer à Teresa ce que tu ressens pour elle, ça ne fait rien. Donne-toi du temps mais attention, ne mets pas trop de temps à te décider sinon tu risques de la perdre et là, il sera trop tard. Le grand amour, c’est comme une chance ; il faut la saisir à tout prix parce qu’elle ne se présente qu’une fois dans la vie
Le consultant contempla d’un air perplexe et incrédule sa meilleure amie d’adolescence avec sa dernière phrase qui résonna dans sa tête.
« Le grand amour, c’est comme une chance ; il faut la saisir à tout prix parce qu’elle ne se présente qu’une fois dans la vie. »
Elle n’avait pas tort. Mais depuis quelques temps – que Patrick n’avait pas évoqué – il ressentit une sensation plus forte, plus intense, plus fougueux pour Teresa Lisbon, plus de ce qu’il avait éprouvé pour Angela. Mais ça ne voulait pas dire qu’il n’aimait pas sa femme, bien au contraire, il était fou amoureux d’elle. Seulement, il éprouva quelque chose de plus profond pour la jeune femme, quelque chose qu’il n’avait jamais ressenti auparavant mais ne savait pas comment l’expliquer.
Pour l’instant, il n’avait pas assez de courage pour enlever son alliance, symbole de son amour qui est encore le lien de contact avec sa défunte épouse ; il veut encore lui prouver à tel point il l’aimait.
Plus tard, du côté de la loge des filles où dans chaque coin de la pièce, chaque candidate à son propre coin avec coiffeuse complétée d’un miroir et d’une table ; les représentantes étaient en robe de chambre en satin en train de se préparer pour la prestation de leur thème artistique qui va avoir lieu sur une scène en plein air devant tout le monde y compris, la télévision et la presse. Elisa, Johanna, Mily et Nola s’échangèrent certains produits de beauté tout en discutant.
- Je peux t’emprunter ça ? demanda Nola à Elisa en montrant son fond de teint.
- Oui, lui répondit cette dernière en fouillant sa trousse de maquillage.
Nola la remercia en lui donnant un smack très expressif avant d’aller dans son coin.
- Vous avez vu Teresa ? demanda-t-elle en se tournant vers ses amies.
Hélas, les filles n’avaient pas eu le temps d’ouvrir la bouche qu’un bâillement résonna tout près d’elles. Elisa ainsi que les autres tournèrent la tête, virent justement Teresa qui arriva dans une robe de chambre en satin tout en baillant. Elle avait les cheveux emmêlés dans une queue-de-cheval, le visage assez pâle ainsi que les yeux cernés par la fatigue comme si elle avait passé une nuit blanche. Les candidates la dévisagèrent d’un air hébété.
- Bonjour, salua-t-elle d’une voix fatiguée en s’installant sur sa chaise devant sa coiffeuse.
- Et ben, t’en fais une tête ! s’étonna Johanna.
- Oh ! J’ai juste passé une mauvaise nuit, c’est tout, dit Lisbon soucieuse.
Lisbon défit sa queue-de-cheval, mit son élastique sur la table en saisissant une brosse à cheveux et commença à brosser ses cheveux.
- Pourtant, j’ai entendu madame qui s’est faite la belle avec un mec hier soir ! intervint Mily espiègle
Oh non ! Pas ça ! Là, j’ai vraiment envie de retourner dans mon lit ! se plaignit Lisbon.
Soudain, l’agent continua à se brosser les cheveux en baissant la tête lorsqu’elle sentit ses joues virées au rose quand tous les yeux ronds ainsi que les visages à la fois hébétés et hystériques la fixèrent.
Même du côté de son équipe, ils furent tombés de haut.
- On a du loupé un épisode là, s’exprima Rigsby étonné.
- Dommage qu’ils n’aient pas annoncé de rediffusion, répliqua Cho.
- Chut ! ordonna Grace agacée.
- Tu sais que c’est interdit d’aller voir en contretemps, en plus en douce, un homme, rappela Mily.
Désolée, je n’ai pas eu le temps de lire le mode d’emploi ! rétorqua la jeune femme silencieusement de façon ironique.
- Mais on a passé plusieurs jours sans voir un seul homme en vue, intervint Nola mortifiée.
- Allez raconte ! insista Johanna impatiente ; on veut savoir qui c’est !
- Euh… Il n’y a rien à raconter, se défendit Lisbon d’une voix timide et gênée.
- Je peux vous dire quelque chose les filles, que le mec avait un accent australien assez fiévreux et stimulant.
Oh ! Et encore, tu n’as pas tout vu ma petite ! pensa Lisbon d’un air envié.
Elle se surprit de penser cela qu’elle ramena ses cheveux sur son visage devenant rouge pétard.
Les filles devinrent hystériques, impatientes et espiègles à la fois en sortant un « Wow ! » en entendant ce que venait de dire Mily.
De leur côté, Cho, Rigsby et Van Pelt se regardèrent en se dévisageant.
- Jane ! dirent-ils à l’unisson.
- On a parlé de moi ? demanda ce dernier en pénétrant dans la chambre.
Tous les yeux se tournèrent dans sa direction et restèrent le dévisager pendant un long moment alors que le consultant se tenait près de l’entrée.
Oh, oh ! Je sens que je vais encore en prendre plein mon grade si j’évoque le sujet sensible d’hier soir ! paniqua Jane.
Très vite, pour détourner l’intention de ses collègues, Patrick regarda l’écran par-dessus de leur épaule qui montra le reflet de Teresa – rouge comme une tomate – ainsi que ceux des filles dans le miroir. Il s’avança vers l’écran sans le quitter des yeux pendant que Lisbon se faisait harceler de questions à son sujet.
- Allez Tess, dis-nous tout ! insista Johanna hystérique.
- Dire quoi ? demanda Lisbon ne savant plus où se mettre.
- Tu le sais bien allez raconte ! C’est qui ce mec au craquant accent australien ? harcela Elisa.
Oh ! Merci mais j’aurais préféré qu’elle le dise par elle-même ! Oh non ! Je suis en train de rougir ! Patrick, sauve-toi ! Bonne idée ! se conseilla-t-il en tournant les talons.
Mais au même moment, ses collègues se levèrent de leur chaise et se plantèrent comme un I devant lui afin de l’empêcher de s’enfuir sous son regard de chien battu.
- Non, mon vieux, tu n’iras nulle part pas temps qu’on n’aura pas des explications, exigea Wayne.
- Enfin, quelles explications ? demanda Jane dans un sourire crispé et un rire nerveux.
- De ce qui s’est passé hier soir entre toi et Lisbon, répondit Cho.
Contente que ça te plaise
~ ~ ~ ~ ~ ~ ~ ~ ~ ~ ~
Voici la suite...
Ce chapitre est riche en révélations et qui met Jane & Lisbon dans de sales draps dont je vous laisse découvrir
Mais d'un côté, je m'en veux un peu d'avoir poster ma fic maintenant alors que c'est les vacances, je me sens trop c***** et idiote
En entendant, bonne Lecture...
_______________________________________________________________
Chapitre 8 :
Miss Etats-Unis : J-3
- Quoi ?! Tu l’as embrassé !?!... Waouh ! siffla Lauren.
Mais pourquoi je lui raconte tout ça ! soupira Jane en buvant une gorgée de thé.
Le lendemain de son engueulade avec Lisbon suivi de « l’incident », Jane avait invité son amie, Lauren Wyatt à prendre un petit-déjeuner entre amis dans une brasserie moderne et conviviale à quelques mètres de l’hôtel où résidaient les concurrentes ainsi que ses amis.
Lauren détecta tout de suite, derrière cette invitation ainsi que son air tout penaud, qu’il cachait ou avait fait quelque chose car c’était sa façon de dire qu’il voulait se confier à quelqu’un.
Assis côte à côte sur une banquette en cuir marron autour d’une table couverte d’une nappe à carreaux, la styliste fantaisiste harcela le craquant blondinet à parler puis il finit par lui raconter en détail – enfin, à peu près – son altercation avec sa patronne. Son amie resta l’écouter attentivement sans l’interrompre jusqu’à ce qu’il évoqua le baiser.
- Waouh ! siffla son amie à nouveau ; tu as mis la langue ?
- Lauren ! S’il te plaît ! chuchota Jane mal à l’aise et il rougit.
- Allez, Patrick ! Ne rougis pas, ce n’est qu’une question, dit-elle espiègle.
Patrick leva les yeux au ciel avec exaspération dans un soupir.
- Et après, que s’est-il passé ? questionna son amie hystérique.
Jane ne répondit pas, le regard longuement avec une mine triste avant de prendre une nouvelle gorgée de son thé sous les yeux écarquillés de Lauren qui comprit.
- Ce n’est pas vrai ! Elle t’a giflée ! comprit-elle.
Elle secoua la tête en laissant tomber sur la banquette puis le dévisagea.
- T’as vraiment des progrès à faire avec les femmes toi, répliqua-t-elle.
- Oh ! Merci ! C’est fou que ça me console, rétorqua le mentaliste ironiquement.
- Sérieusement, Patrick, je peux comprendre qu’elle te gifle car elle est en colère contre toi, dit son amie d’un ton sérieux et radouci.
Patrick regarda son amie dans les yeux comme il avait l’habitude de faire pour lire dans les pensées des suspects voire des gens en général.
- Tu penses comme Lisbon ? questionna-t-il sans la quitter des yeux ; que j’ai agi comme un égoïste en tirant sur cet homme ? Pourtant j’avais dit, j’avais prévenu Lisbon que je le ferais. Que je me vengerais.
- Oui, et ça a changé quelque chose à ton avis ? demanda Lauren d’un ton sérieux.
Soudain, Jane allait prendre la parole mais face à la question de son amie, les mots restèrent au fond de sa gorge puis se tut en baissant son regard. Lauren posa sa main sur le bras de son meilleur ami vulnérable.
- Patrick, commença-t-elle d’une voix douce; tu sais qu’en tuant ce malade, ça ne ramènera pas Angela et Charlotte, puis tu risques encore la prison, mais tu seras encore plus mal et l’agent Lisbon ne sera plus là pour te sortir du pétrin car elle ne voudra plus jamais compter sur toi, même ça soulagera ta conscience.
- Je le sais, Lauren mais je… commença Jane d’une voix fragile.
Il marqua une pause dans un soupir en sentant l’émotion le gagner mais se ressaisit et poursuit.
- …C’est de ma faute si Angela et Charlotte sont mortes. Je me sens coupable, j’aurais dû savoir qu’elles seraient en danger au lieu de jouer les charlatans. Depuis que je suis au CBI, je fais tout pour m’éloigner des autres car je ne veux pas qu’ils souffrent et qu’ils leur arrivent quoi que ce soit à cause de moi. Comme Lisbon.
Patrick regarda son amie qui le contempla d’un air triste et rassurant à la fois tout en l’écoutant avec la plus grande attention. Le mentaliste versa une fine larme le long de sa joue, soupira et continua de parler.
- Grâce à elle j’ai pu remonter la pente, reprendre goût à la vie, apprendre tant de choses que je ne connaissais pas. Je ne sais pas ce que je serais si elle n’avait pas été là. Je serais prêt à risquer ma vie, à faire n’importe quoi pour elle mais si jamais il lui arrivait quelque chose, si elle mourrait, je ne me le pardonnerai jamais de ne pas avoir été là pour la sauver, pour la protéger.
- Tu es amoureux d’elle ? lui demanda Lauren en intervenant.
Tout à coup, Patrick fut surpris de la question de son amie qui sourit. Il la regarda fixement avec gêne en tournant son alliance autour de son annulaire gauche.
Si je suis amoureux de Lisbon ? Je n’ai jamais encore été amoureux d’une autre femme qu’Angela mais c’est comme si je la trompais si je refaisais ma vie avec quelqu’un d’autre. J’aime toujours ma femme mais je… oui, je crois que je suis amoureux. Mais c’est impossible, pensa-t-il en regardant son anneau en or, symbole d’une union.
- Patrick, l’appela Lauren.
Il se tourna vers sa meilleure amie et l’écouta.
- Sache que tu n’y es pour rien dans la mort de ta famille. Tu ne pouvais pas prévoir que ça se passerait ainsi, le destin en a décidé et tu ne peux rien y changer. Crois-moi, ce n’est pas de ta faute. C’est la faute à John Le Rouge, il a voulu te donner une leçon et résultat, il n’a fait qu’empirer les choses : il a faillit faire de toi, un meurtrier pour que tu te sentes encore plus coupable. Puis, il a eu tort de se mesurer à toi, le « Colombo des temps modernes » si brillant et beau gosse.
Il sourit et rougit à la dernière phrase de Lauren en se doutant bien qu’elle lui disait cela pour le faire rire.
- Et concernant, Teresa, poursuit-elle, c’est vrai qu’elle ne remplacera pas Angie mais elle te restera toujours dans ton cœur puis je suis sûre qu’elle te dirait d’aller de l’avant et que tout ce qui compte pour elle, c’est ton bonheur aussi que tu sois heureux. Si tu ne te sens pas encore prêt à tourner la page et à avouer à Teresa ce que tu ressens pour elle, ça ne fait rien. Donne-toi du temps mais attention, ne mets pas trop de temps à te décider sinon tu risques de la perdre et là, il sera trop tard. Le grand amour, c’est comme une chance ; il faut la saisir à tout prix parce qu’elle ne se présente qu’une fois dans la vie
Le consultant contempla d’un air perplexe et incrédule sa meilleure amie d’adolescence avec sa dernière phrase qui résonna dans sa tête.
« Le grand amour, c’est comme une chance ; il faut la saisir à tout prix parce qu’elle ne se présente qu’une fois dans la vie. »
Elle n’avait pas tort. Mais depuis quelques temps – que Patrick n’avait pas évoqué – il ressentit une sensation plus forte, plus intense, plus fougueux pour Teresa Lisbon, plus de ce qu’il avait éprouvé pour Angela. Mais ça ne voulait pas dire qu’il n’aimait pas sa femme, bien au contraire, il était fou amoureux d’elle. Seulement, il éprouva quelque chose de plus profond pour la jeune femme, quelque chose qu’il n’avait jamais ressenti auparavant mais ne savait pas comment l’expliquer.
Pour l’instant, il n’avait pas assez de courage pour enlever son alliance, symbole de son amour qui est encore le lien de contact avec sa défunte épouse ; il veut encore lui prouver à tel point il l’aimait.
Plus tard, du côté de la loge des filles où dans chaque coin de la pièce, chaque candidate à son propre coin avec coiffeuse complétée d’un miroir et d’une table ; les représentantes étaient en robe de chambre en satin en train de se préparer pour la prestation de leur thème artistique qui va avoir lieu sur une scène en plein air devant tout le monde y compris, la télévision et la presse. Elisa, Johanna, Mily et Nola s’échangèrent certains produits de beauté tout en discutant.
- Je peux t’emprunter ça ? demanda Nola à Elisa en montrant son fond de teint.
- Oui, lui répondit cette dernière en fouillant sa trousse de maquillage.
Nola la remercia en lui donnant un smack très expressif avant d’aller dans son coin.
- Vous avez vu Teresa ? demanda-t-elle en se tournant vers ses amies.
Hélas, les filles n’avaient pas eu le temps d’ouvrir la bouche qu’un bâillement résonna tout près d’elles. Elisa ainsi que les autres tournèrent la tête, virent justement Teresa qui arriva dans une robe de chambre en satin tout en baillant. Elle avait les cheveux emmêlés dans une queue-de-cheval, le visage assez pâle ainsi que les yeux cernés par la fatigue comme si elle avait passé une nuit blanche. Les candidates la dévisagèrent d’un air hébété.
- Bonjour, salua-t-elle d’une voix fatiguée en s’installant sur sa chaise devant sa coiffeuse.
- Et ben, t’en fais une tête ! s’étonna Johanna.
- Oh ! J’ai juste passé une mauvaise nuit, c’est tout, dit Lisbon soucieuse.
Lisbon défit sa queue-de-cheval, mit son élastique sur la table en saisissant une brosse à cheveux et commença à brosser ses cheveux.
- Pourtant, j’ai entendu madame qui s’est faite la belle avec un mec hier soir ! intervint Mily espiègle
Oh non ! Pas ça ! Là, j’ai vraiment envie de retourner dans mon lit ! se plaignit Lisbon.
Soudain, l’agent continua à se brosser les cheveux en baissant la tête lorsqu’elle sentit ses joues virées au rose quand tous les yeux ronds ainsi que les visages à la fois hébétés et hystériques la fixèrent.
Même du côté de son équipe, ils furent tombés de haut.
- On a du loupé un épisode là, s’exprima Rigsby étonné.
- Dommage qu’ils n’aient pas annoncé de rediffusion, répliqua Cho.
- Chut ! ordonna Grace agacée.
- Tu sais que c’est interdit d’aller voir en contretemps, en plus en douce, un homme, rappela Mily.
Désolée, je n’ai pas eu le temps de lire le mode d’emploi ! rétorqua la jeune femme silencieusement de façon ironique.
- Mais on a passé plusieurs jours sans voir un seul homme en vue, intervint Nola mortifiée.
- Allez raconte ! insista Johanna impatiente ; on veut savoir qui c’est !
- Euh… Il n’y a rien à raconter, se défendit Lisbon d’une voix timide et gênée.
- Je peux vous dire quelque chose les filles, que le mec avait un accent australien assez fiévreux et stimulant.
Oh ! Et encore, tu n’as pas tout vu ma petite ! pensa Lisbon d’un air envié.
Elle se surprit de penser cela qu’elle ramena ses cheveux sur son visage devenant rouge pétard.
Les filles devinrent hystériques, impatientes et espiègles à la fois en sortant un « Wow ! » en entendant ce que venait de dire Mily.
De leur côté, Cho, Rigsby et Van Pelt se regardèrent en se dévisageant.
- Jane ! dirent-ils à l’unisson.
- On a parlé de moi ? demanda ce dernier en pénétrant dans la chambre.
Tous les yeux se tournèrent dans sa direction et restèrent le dévisager pendant un long moment alors que le consultant se tenait près de l’entrée.
Oh, oh ! Je sens que je vais encore en prendre plein mon grade si j’évoque le sujet sensible d’hier soir ! paniqua Jane.
Très vite, pour détourner l’intention de ses collègues, Patrick regarda l’écran par-dessus de leur épaule qui montra le reflet de Teresa – rouge comme une tomate – ainsi que ceux des filles dans le miroir. Il s’avança vers l’écran sans le quitter des yeux pendant que Lisbon se faisait harceler de questions à son sujet.
- Allez Tess, dis-nous tout ! insista Johanna hystérique.
- Dire quoi ? demanda Lisbon ne savant plus où se mettre.
- Tu le sais bien allez raconte ! C’est qui ce mec au craquant accent australien ? harcela Elisa.
Oh ! Merci mais j’aurais préféré qu’elle le dise par elle-même ! Oh non ! Je suis en train de rougir ! Patrick, sauve-toi ! Bonne idée ! se conseilla-t-il en tournant les talons.
Mais au même moment, ses collègues se levèrent de leur chaise et se plantèrent comme un I devant lui afin de l’empêcher de s’enfuir sous son regard de chien battu.
- Non, mon vieux, tu n’iras nulle part pas temps qu’on n’aura pas des explications, exigea Wayne.
- Enfin, quelles explications ? demanda Jane dans un sourire crispé et un rire nerveux.
- De ce qui s’est passé hier soir entre toi et Lisbon, répondit Cho.
TBC...
JisbonAddict- Red John
- Personnage préféré : Jane, Lisbon & Cho
Loisirs : Lire des romans, écrire, faire du jogging, regarder Doctor Who, Mentalist et Rizzoli&Isles
Localisation : Dans ma Bretagne natale rêvant de Simon Baker, de David Tennant & de Matt Smith
Re: Miss Agent du CBI ^
hahaha je suis morte de rire voila tous les deux prise sur le fait qui vont devoir s'expliquer j'ai hate de savoir ce qui va se passer hehehe
Invité- Invité
Re: Miss Agent du CBI ^
J'ai tout simplement adoré ce chapitre !
Alors tout simplement VLS !
Alors tout simplement VLS !
MadMouse- Livreur de Pizza
- Personnage préféré : Lisbon, Jane et Cho bien sur !
Localisation : Chut, c'est un secret !
Re: Miss Agent du CBI ^
Merci pour ce savoureux chapitre!!!
Le début est un peu triste, quand Jane repense à sa femme et sa fille.
Mais après je me suis vraiment amusée en lisant la suite, surtout la réaction de l'équipe qui harcèle Jane pour lui sortir les vers du nez!!
J'étais morte de rire en lisant la question de Lauren:
Bref j'ai adoré!!!!!!
VLS!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!
Le début est un peu triste, quand Jane repense à sa femme et sa fille.
Mais après je me suis vraiment amusée en lisant la suite, surtout la réaction de l'équipe qui harcèle Jane pour lui sortir les vers du nez!!
J'étais morte de rire en lisant la question de Lauren:
Et la réflexion de Cho à Rigsby:- Waouh ! siffla son amie à nouveau ; tu as mis la langue ?
- On a du loupé un épisode là, s’exprima Rigsby étonné.
- Dommage qu’ils n’aient pas annoncé de rediffusion, répliqua Cho.
- Chut ! ordonna Grace agacée.
Bref j'ai adoré!!!!!!
VLS!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!
Invité- Invité
Re: Miss Agent du CBI ^
ah, j'ai adoré !!!
la discussion entre Lauren et Jane est excellente !!!
Lisbon qui se fait harcelé par les autres concurrentes et Jane par l'équipe
VLS !!! VLS !!! VLS !!!
Jiisbon- Stagiaire au CBI
- Personnage préféré : Lisbon & Jane
Localisation : N'importe où, tant que qu'il y a du soleil
Re: Miss Agent du CBI ^
Janeandteresa, MadMouse, Lilia & Jiisbon pour vos commentaires
~ ~ ~ ~ ~ ~ ~ ~ ~ ~ ~
Voici la suite...
La suite du harcèlement de Lisbon par les miss et de Jane par l'équipe puis ainsi que la suite du concours dont un moment assez riche en Jisbon avec un flash spécial d'un des plus beaux moments Jisbon
Encore, encore Merci Manga pour la correction de ma fic
Bonne Lecture...
_______________________________________________________________
Mais qu’est-ce qui m’a pris de rentrer dans cette chambre ? La sortie de secours est où s’il vous plaît ?? paniqua Jane dans sa tête, crispé.
Alors qu’assis sur une chaise, silencieux depuis quelques petites minutes, Jane n’avait pas bougé d’un pouce en fixant la suite du harcèlement des jeunes filles envers sa patronne pendant que ses amis le dévisagèrent du regard.
- Allez, vieux ! Crache le morceau ! s’impatienta Rigsby.
- Tu couches avec Lisbon ? demanda Cho d’un ton direct.
Rigsby et Van Pelt se tournèrent vers l’asiatique avec stupeur en entendant sa question très indiscrète. Patrick fut encore plus surpris que le couple et embarrassé de sa question.
- Euh… Quoi ? Quoi euh… Non ! bafouilla le mentaliste mal à l’aise.
- Alors, il se passe bien quelque chose entre vous, non ? intervint Van Pelt d’un air interrogateur et intrigué.
- Oh ! Arrêtez, il n’y a rien entre Lisbon et moi ! mentit-il d’un air défensif.
J’ai l’impression de subir un interrogatoire mais pourvu qu’il se termine là, supplia Jane mentalement.
Ses collègues restèrent longuement à le dévisager. Le mentaliste se crispa intérieurement ayant peur de finir par avouer ce qui s’était passé et Lisbon lui en voudrait, voire pire encore, elle le tuerait sur place.
- Bon. Si tu le dis qu’il ne se passe rien, reprit Rigsby en haussant les épaules.
- Crois-nous ou non, on finira par le savoir, prévint Kimball.
- Je vous souhaite bonne chance, encouragea Jane soulagé.
Puis l’équipe finit par le laisser tranquille – pour l’instant – et se tournèrent au travail en même temps que le consultant.
Le mentaliste n’arrivait pas à se concentrer sur le travail et rien de voir Lisbon à l’écran le déstabilisait encore plus qu’il ne l’était la veille.
La scène du baiser l’avait empêché de dormir, ça hantait son esprit à chaque fois qu’il fermait les yeux ou qu’il regardait la jeune femme. Il revivait la douceur sensationnelle de ses lèvres sur les siennes, l’odeur enivrant de chocolat sortant de sa bouche, mélangée avec son haleine saveur menthe – certainement la saveur de son dernier thé. Et on dit qu’au cinéma, les premiers baisers ont un goût de miel, soupira-t-il dans son esprit.
Le craquant blondinet pouvait sentir encore la chaleur bouillante de la joue rouge de la belle brunette dans la paume de sa main, son cœur qui cogna fort dans sa poitrine aussi celui de sa partenaire. Jamais son cœur n’avait encore battu si intensément pour quelqu’un. Il reprit ses esprits, regarda tout en écoutant avec attention la conversation entre ces jeunes filles et Lisbon.
Oh non ! Mais qu’est-ce que je fous ici pour qu’on me harcèle afin de dire ce qui s’est passé avec Jane ! Elle est où la sortie de secours ??? paniqua Lisbon dans son for intérieur.
Ses « amies » ne l’avaient pas lâchée d’une semelle tout en continuant de la harceler sur Jane. Il fallait vite qu’elle trouve une solution pour se tirer de ce pétrin sinon elle n’avancerait jamais dans son enquête. Lisbon prit son courage à deux mains en prenant une grande bouffée d’oxygène – malgré qu’il n’y en avait très peu avec l’odeur de la laque et du parfum – et prit la parole.
- C’est juste un ami rien de plus, il est venu me voir pour me parler, rien de plus, avoua-t-elle d’un ton ferme.
Bien dit Lisbon ! Merci ! félicita Jane dans ses pensées.
Les filles se mirent à ricaner comme si elles se moquaient d’elle. Lisbon se sentait vexée mais fit comme si de rien n’était lorsqu’elle s’attacha les cheveux.
Non mais qu’est-ce qu’elles ont à ricaner ces filles-là ! Naïves et irrespectueuses en plus ! Bravo Lisbon, gardez la tête froid, commenta le mentaliste dans son for intérieur.
- Non mais sérieusement ma chérie, commença Nola, les mecs, ils ne sont pas amis avec les filles, sauf s’ils sont gays !
- Ca, je confirme, acquiesça Johanna.
- Il a perdu sa fiancée, il y a longtemps, dit Teresa, tête baissée avec compassion.
Les filles haussèrent les épaules en sortant un « pff » tout en secouant la tête d’un air exaspéré qui conduit Lisbon à se tourner vers elles.
- Attends une seconde, tu nous dis que c’est juste un ami et il vient te voir en pleine nuit ?! s’étonna Elisa.
Lisbon dévisagea les jeunes filles en haussant les épaules d’un air incrédule.
- Pff… Les hommes ! soupira Mily d’exaspération, Ca a toujours quelque chose derrière la tête !
- Non, tu crois ? répondit Lisbon machinalement en pensant à haute voix.
Les filles la regardèrent avec un sourire narquois alors que la jeune femme fut surprise par ce qu’elle venait de dire à voix haute. Lisbon avait oublié que ses conversations étaient écoutées puis elle se sentit honteuse et mal à l’aise.
Grace bouffa de rire alors que Kimball et Wayne restèrent sans voix étant assez mal à l’aise. Quant à Jane, il sourit timidement mais fut encore plus embarrassé que ses amis.
A peu près 2 heures plus tard en plein air sous un temps ensoleillé californien, l’estrade en bois massif était en forme de T se trouvait au milieu de milliers de spectateurs. La scène était couverte d’un drap blanc/rose avec un groupe de musiciens en arrière-plan, un grand arc en bois décoré de fleurs aux couleurs de la scène avec une petite statue dorée représentant, la Statue de la Liberté de New York suivie d’une inscription en bleu ciel « Miss United States ». De chaque côté de la scène, c’était bondé de photographes ainsi que de journalistes venant de la télévision comme de la presse écrite.
Des applaudissements, des sifflements et des hurlements virevoltèrent dans l’assemblée pendant que Cheryl Brafman – en tailleur jupe satin blanc avec ses cheveux impeccablement lissés et ramenés en arrière – l’organisatrice du concours arriva sur scène. Elle s’empara du micro d’un geste naturel et professionnel puis prit la parole dans un grand sourire.
- Bonjour à vous tous et merci d’être venus pour assister aux prestations des 50 représentantes au concours de Miss Etats-Unis, déclara-t-elle enthousiaste et excitée.
Tout le monde applaudit avec fébrilité accompagnés de sifflements ou d’hurlements sous le regard brillant de Cheryl qui hocha la tête disant « merci ». Dans l’assemblée, les agents du CBI se firent discrets en observant chaque individu attentivement autour de l’estrade. Grace se trouvait à gauche puis Rigsby était à droite de chaque côté de la scène alors que Cho ainsi que Jane étaient devant.
L’asiatique et le blondinet étaient assis sur des sièges au milieu de la foule, tout près de la scène. Kimball regarda la scène derrière ses lunettes de soleil d’un air sérieux et stoïque pendant que Patrick mangea un grand bretzel.
- Hum… Oh ! Ché délich’ieux ! s’exclama le consultant la bouche pleine, Tu veux un morceau ? proposa-t-il à Cho.
- Non, merci, déclina ce dernier sans le regarder.
- Comme tu veux, dit Jane en haussant les épaules.
Le mentaliste se mit à se tourner vers l’assemblée en regardant attentivement chaque individu autour de lui ainsi que quelques personnes se trouvant debout en face de la scène où se trouvait une jeune fille ronde – en tailleur jupe noir, ses cheveux ondulés blonds attachés dans une queue-de-cheval pendouillant sur le côté – qui se tenait timidement à côté d’un jeune homme latino ayant environ 6 ans de plus qu’elle, vêtu d’un jean noir et d’une chemise blanche – le genre playboy mais un côté fragile dans le regard. Le consultant observa la fille qui jeta de légers regards dans sa direction en mordant la lèvre inférieure alors que le latino avait le regard vide et triste en regardant toutes les deux minutes son portable au fond de sa poche.
Pendant ce temps, sur scène, la dirigeante du concours reprit la parole.
- Maintenant, place au spectacle ! Et je vous invite à écouter un peu de country chanté par Johanna Davis, Miss Arizona, dit-elle en se retirant de scène.
Tout le monde applaudit machinalement pendant que Johanna monta sur scène en saluant le public d’un geste de la main suivi d’un grand sourire. Elle interpréta You’re still the one de Shania Twain d’une voix douce, déterminée et rythmée à la perfection. Ensuite, vint le tour d’Elisa, Miss Montana, en tenue de majorette qui dansait rudement bien toute souriante avec un bâton. Après, c’était Miss Hawaii, Mily, qui fit une prestation en chantant Carmen. Suivi de Miss Pennsylvanie, Nola qui joua un air de jazz au piano.
Plus les candidates passaient, plus Jane commençait à s’ennuyer à mourir. Il écrasa un bâillement en mettant sa main devant sa bouche.
Heureusement qu’on ne voit pas ça tous les jours, soupira-t-il en baillant.
Mais son ennui va vite s’évaporer quand Cheryl annonça la prochaine candidate.
- Et maintenant, voici Teresa Jefferson, Miss Californie qui va nous jouer un air doux à la guitare.
L’organisatrice descendit de l’estrade sous une pluie d’applaudissements – dont Jane en fit partie – qui saluait et encourageait Teresa qui fit son entrée en scène avec une guitare folk acoustique noire à la main, habillée d’une robe noire en dentelle à mancherons volantés et encolure arrondie puis portant de chaussures noires ouvertes à talons. Elle salua le public dans un sourire avec modestie en s’installant sur un tabouret, on mit le micro face à sa guitare une fois qu’elle était assise en saluant les spectateurs d’un hochement de tête. Jane sourit en découvrant l’instrument qu’elle joue tout en admirant sa façon de rejeter ses cheveux en arrière en accordant sa guitare. Elle semblait si mal à l’aise, si timide mais elle était tellement simple, tellement belle. Puis quand ses doigts commencèrent à tirer sur les cordes tout en sortant les premières notes de musique, tout le monde se tut.
Patrick reconnut la musique de More Than Words d’Extrême, sa chanson préférée qui avait bercé son adolescence et le souvenir de leur toute première danse ensemble lui revint en tête.
Flash Back
- Vous adorez cette chanson et vous avez envie de danser, conclut Jane en montrant la piste de danse dans un sourire.
Lisbon lui fit un regard étonné.
- Avec vous ? Non, refusa-t-elle gênée en secouant la tête.
- Oh Lisbon ! Imaginez que je suis cet homme méchant, glacial mais que vous vénériez comme un Dieu et à qui vous n’avez jamais osé parler, dit-il d’un ton dégagé.
Elle le regarda avec méfiance tandis qu’il resta la fixer d’un air incrédule. Jane aperçut qu’elle se mit à sourire puis il tendit l’oreille.
- Attention, pas de blague, prévint-elle dans un sourire.
Ils se donnèrent la main, tournèrent les talons en allant vers la piste de danse.
- C’est vrai ? demanda Jane faussement étonné d’un air interrogateur.
- Oui, répondit Lisbon dans un sourire.
Ils sourirent. Une fois au milieu d’anciens lycéens, ils se firent face. Jane posa sa main droite dans le dos de Lisbon qui se colla contre lui en posant sa tête au creux de son épaule en fermant les yeux et sa main gauche sur son omoplate alors que son autre main fut emprisonnée dans celle de son consultant. Ils dansèrent en se laissant bercer par la chanson. Jane avait le regard pensif et apaisé avec un demi-sourire.
- La trompette, proposa-t-il.
- Non, répondit Lisbon dans un soupir d’aise, les yeux clos.
Fin du Flash Back
Il ne s’était jamais senti aussi léger, aussi apaisé, aussi bien dans les bras d’une autre femme, comme s’il se sentait libéré d’un poids lourd sur ses épaules. Aujourd’hui, il pouvait encore revivre la chaleur de sa main dans la sienne, son corps contre le sien, son cœur battant la chamade contre sa poitrine, l’odeur enivrante et épicée de son parfum contenant de la cannelle. Ce fut un des meilleurs moments de sa vie avec elle.
Patrick ne quitta pas Teresa du regard qui laissait glisser ses doigts avec légèreté et douceur sur les cordes de sa guitare en tenant parfaitement le rythme de la chanson. Elle dégageait une vraie sensibilité, fragilité, nostalgie quand elle bougeait ses doigts sur les cordes de sa guitare avec une infinie douceur captivante.
Les spectateurs furent envoûtés par la prestation mélodieuse de la jeune femme qui tourna la tête vers eux avec un léger sourire modeste. Lorsque la jeune femme croisa le regard océan de son consultant au loin, elle se sentit gênée mais petit à petit, elle était rassurée. Jamais un homme ne l’avait autant réconfortée par un simple regard et sourire à la fois.
Aux derniers accords de guitare qui devinrent lents, silencieux et mélodieux à la fois, les spectateurs félicitaient fébrilement Teresa pour sa prestation remarquable. Jane se leva en applaudissant avec hystérie en criant « Bravo ! » alors que la belle brunette les remercia d’un hochement de tête suivi d’un sourire avec gêne et modestie.
Soudain, Jane aperçut la jeune fille ronde vêtue de noir essayant de prendre la main du jeune latino à côté d’elle mais il s’enfuit en cachant ses yeux comme s’il allait fondre en larmes. Le mentaliste se tourna vers Lisbon qui le suivait du regard ; ils s’échangèrent un regard incrédule durant quelques secondes avant que la jeune femme remercia encore « son » public avant de se retirer de scène.
~ ~ ~ ~ ~ ~ ~ ~ ~ ~ ~
Voici la suite...
La suite du harcèlement de Lisbon par les miss et de Jane par l'équipe puis ainsi que la suite du concours dont un moment assez riche en Jisbon avec un flash spécial d'un des plus beaux moments Jisbon
Encore, encore Merci Manga pour la correction de ma fic
Bonne Lecture...
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Chapitre 9 :
Mais qu’est-ce qui m’a pris de rentrer dans cette chambre ? La sortie de secours est où s’il vous plaît ?? paniqua Jane dans sa tête, crispé.
Alors qu’assis sur une chaise, silencieux depuis quelques petites minutes, Jane n’avait pas bougé d’un pouce en fixant la suite du harcèlement des jeunes filles envers sa patronne pendant que ses amis le dévisagèrent du regard.
- Allez, vieux ! Crache le morceau ! s’impatienta Rigsby.
- Tu couches avec Lisbon ? demanda Cho d’un ton direct.
Rigsby et Van Pelt se tournèrent vers l’asiatique avec stupeur en entendant sa question très indiscrète. Patrick fut encore plus surpris que le couple et embarrassé de sa question.
- Euh… Quoi ? Quoi euh… Non ! bafouilla le mentaliste mal à l’aise.
- Alors, il se passe bien quelque chose entre vous, non ? intervint Van Pelt d’un air interrogateur et intrigué.
- Oh ! Arrêtez, il n’y a rien entre Lisbon et moi ! mentit-il d’un air défensif.
J’ai l’impression de subir un interrogatoire mais pourvu qu’il se termine là, supplia Jane mentalement.
Ses collègues restèrent longuement à le dévisager. Le mentaliste se crispa intérieurement ayant peur de finir par avouer ce qui s’était passé et Lisbon lui en voudrait, voire pire encore, elle le tuerait sur place.
- Bon. Si tu le dis qu’il ne se passe rien, reprit Rigsby en haussant les épaules.
- Crois-nous ou non, on finira par le savoir, prévint Kimball.
- Je vous souhaite bonne chance, encouragea Jane soulagé.
Puis l’équipe finit par le laisser tranquille – pour l’instant – et se tournèrent au travail en même temps que le consultant.
Le mentaliste n’arrivait pas à se concentrer sur le travail et rien de voir Lisbon à l’écran le déstabilisait encore plus qu’il ne l’était la veille.
La scène du baiser l’avait empêché de dormir, ça hantait son esprit à chaque fois qu’il fermait les yeux ou qu’il regardait la jeune femme. Il revivait la douceur sensationnelle de ses lèvres sur les siennes, l’odeur enivrant de chocolat sortant de sa bouche, mélangée avec son haleine saveur menthe – certainement la saveur de son dernier thé. Et on dit qu’au cinéma, les premiers baisers ont un goût de miel, soupira-t-il dans son esprit.
Le craquant blondinet pouvait sentir encore la chaleur bouillante de la joue rouge de la belle brunette dans la paume de sa main, son cœur qui cogna fort dans sa poitrine aussi celui de sa partenaire. Jamais son cœur n’avait encore battu si intensément pour quelqu’un. Il reprit ses esprits, regarda tout en écoutant avec attention la conversation entre ces jeunes filles et Lisbon.
Oh non ! Mais qu’est-ce que je fous ici pour qu’on me harcèle afin de dire ce qui s’est passé avec Jane ! Elle est où la sortie de secours ??? paniqua Lisbon dans son for intérieur.
Ses « amies » ne l’avaient pas lâchée d’une semelle tout en continuant de la harceler sur Jane. Il fallait vite qu’elle trouve une solution pour se tirer de ce pétrin sinon elle n’avancerait jamais dans son enquête. Lisbon prit son courage à deux mains en prenant une grande bouffée d’oxygène – malgré qu’il n’y en avait très peu avec l’odeur de la laque et du parfum – et prit la parole.
- C’est juste un ami rien de plus, il est venu me voir pour me parler, rien de plus, avoua-t-elle d’un ton ferme.
Bien dit Lisbon ! Merci ! félicita Jane dans ses pensées.
Les filles se mirent à ricaner comme si elles se moquaient d’elle. Lisbon se sentait vexée mais fit comme si de rien n’était lorsqu’elle s’attacha les cheveux.
Non mais qu’est-ce qu’elles ont à ricaner ces filles-là ! Naïves et irrespectueuses en plus ! Bravo Lisbon, gardez la tête froid, commenta le mentaliste dans son for intérieur.
- Non mais sérieusement ma chérie, commença Nola, les mecs, ils ne sont pas amis avec les filles, sauf s’ils sont gays !
- Ca, je confirme, acquiesça Johanna.
- Il a perdu sa fiancée, il y a longtemps, dit Teresa, tête baissée avec compassion.
Les filles haussèrent les épaules en sortant un « pff » tout en secouant la tête d’un air exaspéré qui conduit Lisbon à se tourner vers elles.
- Attends une seconde, tu nous dis que c’est juste un ami et il vient te voir en pleine nuit ?! s’étonna Elisa.
Lisbon dévisagea les jeunes filles en haussant les épaules d’un air incrédule.
- Pff… Les hommes ! soupira Mily d’exaspération, Ca a toujours quelque chose derrière la tête !
- Non, tu crois ? répondit Lisbon machinalement en pensant à haute voix.
Les filles la regardèrent avec un sourire narquois alors que la jeune femme fut surprise par ce qu’elle venait de dire à voix haute. Lisbon avait oublié que ses conversations étaient écoutées puis elle se sentit honteuse et mal à l’aise.
Grace bouffa de rire alors que Kimball et Wayne restèrent sans voix étant assez mal à l’aise. Quant à Jane, il sourit timidement mais fut encore plus embarrassé que ses amis.
A peu près 2 heures plus tard en plein air sous un temps ensoleillé californien, l’estrade en bois massif était en forme de T se trouvait au milieu de milliers de spectateurs. La scène était couverte d’un drap blanc/rose avec un groupe de musiciens en arrière-plan, un grand arc en bois décoré de fleurs aux couleurs de la scène avec une petite statue dorée représentant, la Statue de la Liberté de New York suivie d’une inscription en bleu ciel « Miss United States ». De chaque côté de la scène, c’était bondé de photographes ainsi que de journalistes venant de la télévision comme de la presse écrite.
Des applaudissements, des sifflements et des hurlements virevoltèrent dans l’assemblée pendant que Cheryl Brafman – en tailleur jupe satin blanc avec ses cheveux impeccablement lissés et ramenés en arrière – l’organisatrice du concours arriva sur scène. Elle s’empara du micro d’un geste naturel et professionnel puis prit la parole dans un grand sourire.
- Bonjour à vous tous et merci d’être venus pour assister aux prestations des 50 représentantes au concours de Miss Etats-Unis, déclara-t-elle enthousiaste et excitée.
Tout le monde applaudit avec fébrilité accompagnés de sifflements ou d’hurlements sous le regard brillant de Cheryl qui hocha la tête disant « merci ». Dans l’assemblée, les agents du CBI se firent discrets en observant chaque individu attentivement autour de l’estrade. Grace se trouvait à gauche puis Rigsby était à droite de chaque côté de la scène alors que Cho ainsi que Jane étaient devant.
L’asiatique et le blondinet étaient assis sur des sièges au milieu de la foule, tout près de la scène. Kimball regarda la scène derrière ses lunettes de soleil d’un air sérieux et stoïque pendant que Patrick mangea un grand bretzel.
- Hum… Oh ! Ché délich’ieux ! s’exclama le consultant la bouche pleine, Tu veux un morceau ? proposa-t-il à Cho.
- Non, merci, déclina ce dernier sans le regarder.
- Comme tu veux, dit Jane en haussant les épaules.
Le mentaliste se mit à se tourner vers l’assemblée en regardant attentivement chaque individu autour de lui ainsi que quelques personnes se trouvant debout en face de la scène où se trouvait une jeune fille ronde – en tailleur jupe noir, ses cheveux ondulés blonds attachés dans une queue-de-cheval pendouillant sur le côté – qui se tenait timidement à côté d’un jeune homme latino ayant environ 6 ans de plus qu’elle, vêtu d’un jean noir et d’une chemise blanche – le genre playboy mais un côté fragile dans le regard. Le consultant observa la fille qui jeta de légers regards dans sa direction en mordant la lèvre inférieure alors que le latino avait le regard vide et triste en regardant toutes les deux minutes son portable au fond de sa poche.
Pendant ce temps, sur scène, la dirigeante du concours reprit la parole.
- Maintenant, place au spectacle ! Et je vous invite à écouter un peu de country chanté par Johanna Davis, Miss Arizona, dit-elle en se retirant de scène.
Tout le monde applaudit machinalement pendant que Johanna monta sur scène en saluant le public d’un geste de la main suivi d’un grand sourire. Elle interpréta You’re still the one de Shania Twain d’une voix douce, déterminée et rythmée à la perfection. Ensuite, vint le tour d’Elisa, Miss Montana, en tenue de majorette qui dansait rudement bien toute souriante avec un bâton. Après, c’était Miss Hawaii, Mily, qui fit une prestation en chantant Carmen. Suivi de Miss Pennsylvanie, Nola qui joua un air de jazz au piano.
Plus les candidates passaient, plus Jane commençait à s’ennuyer à mourir. Il écrasa un bâillement en mettant sa main devant sa bouche.
Heureusement qu’on ne voit pas ça tous les jours, soupira-t-il en baillant.
Mais son ennui va vite s’évaporer quand Cheryl annonça la prochaine candidate.
- Et maintenant, voici Teresa Jefferson, Miss Californie qui va nous jouer un air doux à la guitare.
L’organisatrice descendit de l’estrade sous une pluie d’applaudissements – dont Jane en fit partie – qui saluait et encourageait Teresa qui fit son entrée en scène avec une guitare folk acoustique noire à la main, habillée d’une robe noire en dentelle à mancherons volantés et encolure arrondie puis portant de chaussures noires ouvertes à talons. Elle salua le public dans un sourire avec modestie en s’installant sur un tabouret, on mit le micro face à sa guitare une fois qu’elle était assise en saluant les spectateurs d’un hochement de tête. Jane sourit en découvrant l’instrument qu’elle joue tout en admirant sa façon de rejeter ses cheveux en arrière en accordant sa guitare. Elle semblait si mal à l’aise, si timide mais elle était tellement simple, tellement belle. Puis quand ses doigts commencèrent à tirer sur les cordes tout en sortant les premières notes de musique, tout le monde se tut.
Patrick reconnut la musique de More Than Words d’Extrême, sa chanson préférée qui avait bercé son adolescence et le souvenir de leur toute première danse ensemble lui revint en tête.
Flash Back
- Vous adorez cette chanson et vous avez envie de danser, conclut Jane en montrant la piste de danse dans un sourire.
Lisbon lui fit un regard étonné.
- Avec vous ? Non, refusa-t-elle gênée en secouant la tête.
- Oh Lisbon ! Imaginez que je suis cet homme méchant, glacial mais que vous vénériez comme un Dieu et à qui vous n’avez jamais osé parler, dit-il d’un ton dégagé.
Elle le regarda avec méfiance tandis qu’il resta la fixer d’un air incrédule. Jane aperçut qu’elle se mit à sourire puis il tendit l’oreille.
- Attention, pas de blague, prévint-elle dans un sourire.
Ils se donnèrent la main, tournèrent les talons en allant vers la piste de danse.
- C’est vrai ? demanda Jane faussement étonné d’un air interrogateur.
- Oui, répondit Lisbon dans un sourire.
Ils sourirent. Une fois au milieu d’anciens lycéens, ils se firent face. Jane posa sa main droite dans le dos de Lisbon qui se colla contre lui en posant sa tête au creux de son épaule en fermant les yeux et sa main gauche sur son omoplate alors que son autre main fut emprisonnée dans celle de son consultant. Ils dansèrent en se laissant bercer par la chanson. Jane avait le regard pensif et apaisé avec un demi-sourire.
- La trompette, proposa-t-il.
- Non, répondit Lisbon dans un soupir d’aise, les yeux clos.
Fin du Flash Back
Il ne s’était jamais senti aussi léger, aussi apaisé, aussi bien dans les bras d’une autre femme, comme s’il se sentait libéré d’un poids lourd sur ses épaules. Aujourd’hui, il pouvait encore revivre la chaleur de sa main dans la sienne, son corps contre le sien, son cœur battant la chamade contre sa poitrine, l’odeur enivrante et épicée de son parfum contenant de la cannelle. Ce fut un des meilleurs moments de sa vie avec elle.
Patrick ne quitta pas Teresa du regard qui laissait glisser ses doigts avec légèreté et douceur sur les cordes de sa guitare en tenant parfaitement le rythme de la chanson. Elle dégageait une vraie sensibilité, fragilité, nostalgie quand elle bougeait ses doigts sur les cordes de sa guitare avec une infinie douceur captivante.
Les spectateurs furent envoûtés par la prestation mélodieuse de la jeune femme qui tourna la tête vers eux avec un léger sourire modeste. Lorsque la jeune femme croisa le regard océan de son consultant au loin, elle se sentit gênée mais petit à petit, elle était rassurée. Jamais un homme ne l’avait autant réconfortée par un simple regard et sourire à la fois.
Aux derniers accords de guitare qui devinrent lents, silencieux et mélodieux à la fois, les spectateurs félicitaient fébrilement Teresa pour sa prestation remarquable. Jane se leva en applaudissant avec hystérie en criant « Bravo ! » alors que la belle brunette les remercia d’un hochement de tête suivi d’un sourire avec gêne et modestie.
Soudain, Jane aperçut la jeune fille ronde vêtue de noir essayant de prendre la main du jeune latino à côté d’elle mais il s’enfuit en cachant ses yeux comme s’il allait fondre en larmes. Le mentaliste se tourna vers Lisbon qui le suivait du regard ; ils s’échangèrent un regard incrédule durant quelques secondes avant que la jeune femme remercia encore « son » public avant de se retirer de scène.
TBC...
JisbonAddict- Red John
- Personnage préféré : Jane, Lisbon & Cho
Loisirs : Lire des romans, écrire, faire du jogging, regarder Doctor Who, Mentalist et Rizzoli&Isles
Localisation : Dans ma Bretagne natale rêvant de Simon Baker, de David Tennant & de Matt Smith
Re: Miss Agent du CBI ^
Youhou !!!
l'interrogatoire de Jane et son malaise j'ai adoré !!!
Et Lisbon qui se fait harceler par les autres filles la pauvre ...
J'ai bien aimé le cou de la guitare et du flash-back on ne peut pas s'empêcher de penser qu'elle l'a fait pour Jane
SO JISBON
Aux derniers accords de guitare qui devinrent lents, silencieux et mélodieux à la fois, les spectateurs félicitaient fébrilement Teresa pour sa prestation remarquable. Jane se leva en applaudissant avec hystérie en criant « Bravo ! » alors que la belle brunette les remercia d’un hochement de tête suivi d’un sourire avec gêne et modestie.
J'adore le final
VLS !!! VLS !!! VLS !!!
Jiisbon- Stagiaire au CBI
- Personnage préféré : Lisbon & Jane
Localisation : N'importe où, tant que qu'il y a du soleil
Re: Miss Agent du CBI ^
l'interrogatoire de jane trop marrant le flasback magnifique j'ai pleurer en repensant a cette scene je suis sensible et aussi quand lisbon joue more than words je suis emue VLS
Invité- Invité
Re: Miss Agent du CBI ^
Je plussoie à tous ce qui a été dit précédemment!!
Super chapitre, à la fois marrant quand les agents tirent les vers du nez à Jane et trop mignon quand Lisbon joue de la guitare!
VLS!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!
Super chapitre, à la fois marrant quand les agents tirent les vers du nez à Jane et trop mignon quand Lisbon joue de la guitare!
VLS!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!
Invité- Invité
Re: Miss Agent du CBI ^
les filles
Voici la suite...
La suite du concours avec un défilé très en été des pensées de Lisbon toujours aussi mais aussi si vous voyez ce que je veux dire et un moment riche en Jisbon pour ne pas y échapper dont ça risque d'être assez Enfin bref, j'espère que cela vous plaira
Bonne Lecture...
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Miss Etats-Unis : J-2
Le lendemain soir, vers 20heures, après avoir présenté leurs prestations artistiques, les Miss n’allaient pas tarder à défiler en maillot de bain 2 pièces.
La veille, après que Lisbon ait présentée son côté artistique, elle allait voir le jeune homme hispanique qui s’était réfugié dans les coulisses en pleurant à chaudes de larme. Elle lui avait demandé d’un air rassurant si tout allait bien, il se contentait d’hocher la tête en disant que c’était très beau ce qu’elle avait interprété. Teresa rougit en haussant les épaules et le remercia. Elle lui demanda comment il s’appellait, il lui répondit : Joaquin Rodriguez.
Tout de suite, Teresa enregistra son nom dans sa tête pour en informer son équipe afin de faire une recherche sur Joaquin. Ce dernier dit qu’il aurait aimé que sa petite amie soit là pour l’écouter, Lisbon lui dit qu’il y en a qui avaient fait mieux qu’elle. Joaquin rit en lui disant qu’elle était modeste pour une Miss, Teresa haussa les épaules.
Il essuya ses larmes avec un mouchoir en papier trouvé du fond de la poche de son jean avant de le jeter dans une petite poubelle en inox pas loin.
L’agent lui demanda pourquoi sa petite amie n’est pas avec lui, il lui révéla qu’ils étaient séparés depuis quelques petites semaines et qu’il avait essayé de lui parler pour la reconquérir depuis, mais en vain.
Elle le regarda avec tristesse et compassion, c’était suffisant pour signifier qu’elle en était désolée. La belle brunette dit que si jamais il avait besoin de parler… mais le latino lui dit en l’interrompant que ça irait et la remercia. Joaquin reprit son souffle et s’en alla retourner à son poste.
En regardant Joaquin disparaître de son champ de vison ainsi qu’en observant autour d’elle avec méfiance et prudence, Teresa s’avança vers la petite poubelle, saisit le mouchoir du jeune homme qu’elle cacha dans la poche extérieure de la house blanche de sa guitare avant de rejoindre ses « amies ».
Plus tard – en toute discrétion bien sûr – Lisbon donna le mouchoir imprimé à son équipe contenant l’ADN d’un certain Joaquin Rodriguez afin qu’ils l’envoient au Labo pour faire une recherche approfondie sur lui. Ses collègues s’exécutèrent mais plus tard, ils informèrent leur patronne d’un air exaspéré que les résultats vont attendre plus de 24 heures. Lisbon soupira avec compassion.
Super, je vais devoir encore subir à jouer les demoiselles parfaites ! pesta-t-elle mentalement avec exagération.
Pendant ce temps, dans la loge des filles, Lisbon - une grande serviette en coton blanc sur les épaules - se cachait derrière un porte-cintres où étaient suspendus quelques vêtements, comme une petite fille qui jouait à cache-cache dans un magasin de fringues. Elle observait toutes ces jeunes filles au corps parfait, n’ayant aucune pudeur, aucune crainte de se montrer en maillot de bain devant des milliers d’inconnus.
La jeune femme sortit de sa cachette, s’avança petit à petit vers un grand miroir et stoppa net. Teresa regarda son reflet quelques secondes avant de voir sa tenue qui était un maillot de bain 2 pièces couleur turquoise, le haut noué dans le dos avec une bretelle asymétrique épinglée d’une fleur avec son écharpe de Miss Californie par-dessus.
En voyant à peine la tenue ainsi que la silhouette élancée de leur patronne, Grace resta sans voix en ne s’imaginant pas à ce point-là que Lisbon pouvait avoir un corps bien entretenu, voire super, alors que Cho était stoïque presque indifférent et Rigsby était bouche bée avec les yeux ronds.
- Waouh ! Boss… souffla le grand brun.
- Garde ta salive Rigsby si tu ne peux pas que je te flanque mon poing dans la figure, marmonna Lisbon en le menaçant d’un ton sévère et mal à l’aise.
- Ne vous en privez pas patron, il l’aura bien mérité, ajouta Grace d’un ton ironique et fier en le regardant froidement.
Wayne ferma la bouche aussi sec en baissant la tête d’un air honteux et confus, comme un enfant pris en flagrant délit en train de regarder des magazines classés X. Cho sourit en bouffant de rire face à cette scène.
- Désolé, murmura presque Wayne d’un air confus.
- Allez les filles, en piste dans une minute ! annonça le régisseur.
Quoi dans une minute ? Défiler dans ce truc devant tout le monde ?... Mais alors là, j’ai une grosse envie de m’enfuir! paniqua Lisbon.
La jeune femme voulait à tout prix s’arrêter là. Hors de question de défiler en maillot de bain devant des inconnus dont parmi eux, peut-être des pervers, des cinglés etc. Aujourd’hui encore, elle se demanda pourquoi elle avait accepté de jouer les poupées princesses. Pour arrêter l’assassin et rendre justice ? Pour que la famille puisse faire leur deuil ? Ou c’était pour Jane qu’elle le faisait ?
Jane, Jane, Jane ! Arrha ! Même quand j’ai assez d’emmerdes comme ça – même là maintenant – il les aggrave encore plus ! pensa-t-elle en grognant. Il est partout ! Même dans ma tête où que je me trouve jusque dans mon pieu, ce n’est pas croyable ce qu’il peut être chiant même quand il n’est pas là !
Quoi ? Je viens de… Ah non ! Non ! Pas de pensées tordues… (Elle rougit) C’est un vrai gamin, un emmerdeur notoire, une calamité ambulante qui me colle aux bask’ (elle leva les yeux au ciel exaspérée). Mais il peut être agréable la plupart du temps quand il montre qu’il a un cœur d’or, qu’il est affreusement marrant (Elle rit), un homme attentionné, protecteur, galant, sensible, poli – quand il fait un effort – puis il est terriblement… irrésistiblement… incroyablement sexy avec ses beaux yeux purs qui ont une drôle de façon de me regarder et son sourire carré trop craquant (Elle se mordit la lèvre inférieure et rougit)… Puis ce baiser. Son baiser. Il était si doux, si tendre, si fragile. Il embrasse vraiment bien (Elle rêvassa en touchant ses lèvres du bout de ses doigts qu’elle en frissonna).
- Allez en piste mesdemoiselles ! ordonna le régisseur en tapant dans ses mains.
En entendant son entrée autant précipitée qu’un imprévu, Lisbon sursauta en sortant de sa rêverie. Elle vit les concurrentes s’en aller à vitesse grande V, se tourna vers le miroir en remarquant que ses joues commençaient à s’enflammer. La jeune prit une grande bouffée d’oxygène et expira en prenant son courage à deux mains.
Allez ma petite Teresa ! Ne pense plus à rien à part faire ton boulot et montre à ces minettes de quoi tu es capable ! s’encouragea-t-elle mentalement.
Elle enleva d’un seul geste la serviette qui tomba au sol, arrangea ses cheveux, réajusta le haut de son maillot 2 pièces, se regarda une dernière fois en levant les pouces dans un souffle et partit rejoindre les autres.
La jeune femme attendait son entrée avec 3 autres filles lorsqu’elle aperçut curieusement à l’autre bout de la scène, l’assistante ronde plisser les plis de son tailleur d’un air gêné en regardant quelques candidates.
Je compatis ! Heureusement qu’on est toutes différentes sinon l’humanité serait éteinte aujourd’hui, pensa Lisbon avec ironie et compassion.
Puis elle se tourna vers Joaquin qui contemplait le défilé sans vraiment le regarder. L’assistante lui parla en penchant vers lui d’un air timide, il hocha la tête jusqu’à ce que la jeune fille lui avoua quelque chose qui le fit un secouement de la tête.
Une invitation d’aller au cinéma ? A manger un morceau ? Boire un verre ? D’aller voir un match je ne sais quoi comme sport ? Je l’ignore mais je voudrais bien le savoir, songea Teresa.
Soudain, elle fut sortie de ses pensées quand on lui fit signe d’entrer en scène. Elle paniqua mais repensa à ce qu’elle s’était dit dans la loge, releva la tête haute et se jeta dans l’arène. Tout le monde applaudissait, sifflait en même temps hurlait à chaque fois que les demoiselles roulaient des hanches, prenaient la pause « mannequin » et souriaient en faisant les yeux de biche. Avec son regard de tigresse ainsi que son sourire angélique – dont elle seule avait le secret – Teresa marcha sur la scène en emboîtant le pas aux filles à côté d’elle. Elle s’arrêta devant les gens en prenant la pose comme un mannequin arrivée au bout du podium lors d’un défilé de mode et se retira.
3 par 3, elles montèrent sur les podiums en forme de cercle dont le milieu était le podium principal pour présenter la Miss en question. Vêtue d’une robe longue noire à paillettes à fines bretelles avec un léger décolleté en V, Cheryl Brafman – avec un micro à la main gauche et sa fiche dans sa main droite – anima la soirée.
- Miss Pennsylvanie ! annonça Cheryl.
Nola monta sur le podium avec un immense sourire espiègle.
- Miss Arizona !
Johanna apparut en faisant un large sourire bourré d’enthousiasme et d’ambition.
- Miss Californie !
Vint au tour de Teresa qui monta sur le podium gardant son côté « femme fatale » tant qu’elle le pouvait.
A peine que la jeune femme descendit du podium, les hurlements assourdissants de l’alarme incendie s’enclenchèrent et ce fut la panique totale !
Les spectateurs se levèrent de leur siège, se poussèrent à peine les uns les autres afin de se diriger vers la sortie alors que les concurrentes se précipitèrent vers leurs loges pour prendre quelque chose pour se réchauffer avant de sortir. Mais alors que Teresa allait sortir de scène, elle sentit une main lui saisir le bras et la fit sortir.
La jeune femme comprit qu’elle se trouvait dans les coulisses et vit en face d’elle, son consultant qui l’avait par le bras.
- Salut, Lisbon ! salua Jane.
Elle se détacha de son emprise en se débattant et lui lança un regarda froid.
- Ce n’est pas vrai ! Jane ! Ne me refaites jamais ça ! lui hurla-t-elle.
Il ne répliqua pas à sa plus grande surprise. Patrick avait son regard posé sur sa silhouette élancée, totalement hypnotisé par la beauté fatale que dégageait sa patronne dans ce sublime maillot de bain qui allait parfaitement avec sa couleur de peau ainsi faisait ressortir presque ses yeux émeraude. Elle fronça les sourcils, interrogateur, le suivit du regard qui se dirigeait vers son maillot de bain. Elle releva la tête en une fraction de seconde en faisant les gros yeux et rougit.
- Ce n’est pas la peine de vous rincer l’œil non plus ! grogna-t-elle mal à l’aise.
- Euh… Pardon euh… s’excusa Jane en bafouillant.
Waouh ! Je n’aurai jamais cru qu’elle avait un si beau corps ! Elle me surprend ! Oh non, je deviens cinglé ! pensa Jane qui rougit.
Il lui tendit un peignoir éponge blanc qu’il avait sous le bras puis Lisbon lui arracha des mains en l’enfilant à toute vitesse, mal à l’aise.
- Et c’est moi qu’on traite de pervers ! répliqua Rigsby en se plaignant.
- Oh, vous la ferme ! hurla Lisbon agacée.
Elle enleva l’oreillette de son oreille et l’enfouit au fond de la poche de son peignoir avant de se tourner vers son consultant.
- Qu’est-ce que vous foutez ici ? lui demanda Lisbon.
Il ne répondit pas. Il posa sa main dans son dos en lui indiquant galamment de s’éloigner de la scène et de trouver un coin pour parler en toute discrétion.
Arrivés plus loin où il y avait deux sorties de secours, regardant autour d’eux avec prudence, Jane prit enfin la parole.
- Joaquin Rodriguez est le petit ami et le père du bébé de Tiffany Gordon, avoua-t-il.
- Ah oui ? On a enfin eu les résultats du Labo ? demanda-t-elle étonnée.
Jane balaya sa question d’un geste de la main.
- Mais non, eux sont trop lents comparé à moi qui a pu trouver tout seul ! se vanta-t-il dans un sourire.
- C’est ça, faites le malin ! se moqua-t-elle d’un ton ironique ; et c’est tout ce que vous aviez à me dire ?
- Non, j’ai vu qu’il était bouleversé, regardait sans arrêt son téléphone, expliqua-t-il.
- Il m’a dit qu’il s’était séparé de sa petite amie, il y a quelques semaines, se rappela Lisbon en fronçant les sourcils.
Elle croisa le regard de son consultant qui la fixa dans un sourire malicieux puis elle comprit où il voulait en venir.
- A peu près où Tiffany est tombée enceinte à ce moment-là, comprit-elle.
Jane hocha la tête dans un grand sourire béat qui fit sourire Lisbon. Une question brûla les lèvres du mentaliste qu’il se jeta à l’eau.
- Dites-moi, Lisbon. Pourquoi la guitare ?
- Je ne vois pas de quoi vous parlez, mentit-elle.
- Ne vous sous-estimez pas, je sais que l’instrument compte beaucoup pour vous puis je vous promets de garder ça pour moi, dit-il d’une voix dégagée.
La jeune femme le regarda pendant un long instant puis soupira.
- Mon père en jouait. Il jouait pour ma mère quand ils n’étaient que des ados, avoua-t-elle embarrassée.
Il se contenta d’hocher la tête sans rien répliquer pour ne pas offenser plus sa patronne qui fut fragile en évoquant ce souvenir de nostalgie.
Soudain, des pas s’approchèrent vers eux, Jane et Lisbon arrivèrent à guetter à quelques mètres d’eux, un homme brun à lunettes vêtu d’un costume sombre avec un appareil photo en bandoulière autour du cou. Ils paniquèrent.
- Oh, oh ! Je crois qu’il s’avance vers nous, s’inquiéta Patrick en regardant l’homme vers un pas vers eux sans leur prêter attention.
- Je suis désolée mais je ne vois pas d’autres solutions, paniqua Lisbon en murmurant.
- De quoi ? demanda son consultant en fronçant les sourcils.
- Embrassez-moi !
Teresa se mit sur la pointe des pieds, prit le visage de Patrick entre ses mains et l’embrassa. Patrick fut surpris par ce moment imprévu qu’il resta tétanisé mais il fut envoûté par le baiser de sa patronne qu’il se laissa faire. Il posa délicatement ses mains sur les hanches de sa patronne tout en collant son corps contre le sien et lui rendit son doux baiser dans un soupir d’aise.
Voici la suite...
La suite du concours avec un défilé très en été des pensées de Lisbon toujours aussi mais aussi si vous voyez ce que je veux dire et un moment riche en Jisbon pour ne pas y échapper dont ça risque d'être assez Enfin bref, j'espère que cela vous plaira
Bonne Lecture...
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Chapitre 10 :
Miss Etats-Unis : J-2
Le lendemain soir, vers 20heures, après avoir présenté leurs prestations artistiques, les Miss n’allaient pas tarder à défiler en maillot de bain 2 pièces.
La veille, après que Lisbon ait présentée son côté artistique, elle allait voir le jeune homme hispanique qui s’était réfugié dans les coulisses en pleurant à chaudes de larme. Elle lui avait demandé d’un air rassurant si tout allait bien, il se contentait d’hocher la tête en disant que c’était très beau ce qu’elle avait interprété. Teresa rougit en haussant les épaules et le remercia. Elle lui demanda comment il s’appellait, il lui répondit : Joaquin Rodriguez.
Tout de suite, Teresa enregistra son nom dans sa tête pour en informer son équipe afin de faire une recherche sur Joaquin. Ce dernier dit qu’il aurait aimé que sa petite amie soit là pour l’écouter, Lisbon lui dit qu’il y en a qui avaient fait mieux qu’elle. Joaquin rit en lui disant qu’elle était modeste pour une Miss, Teresa haussa les épaules.
Il essuya ses larmes avec un mouchoir en papier trouvé du fond de la poche de son jean avant de le jeter dans une petite poubelle en inox pas loin.
L’agent lui demanda pourquoi sa petite amie n’est pas avec lui, il lui révéla qu’ils étaient séparés depuis quelques petites semaines et qu’il avait essayé de lui parler pour la reconquérir depuis, mais en vain.
Elle le regarda avec tristesse et compassion, c’était suffisant pour signifier qu’elle en était désolée. La belle brunette dit que si jamais il avait besoin de parler… mais le latino lui dit en l’interrompant que ça irait et la remercia. Joaquin reprit son souffle et s’en alla retourner à son poste.
En regardant Joaquin disparaître de son champ de vison ainsi qu’en observant autour d’elle avec méfiance et prudence, Teresa s’avança vers la petite poubelle, saisit le mouchoir du jeune homme qu’elle cacha dans la poche extérieure de la house blanche de sa guitare avant de rejoindre ses « amies ».
Plus tard – en toute discrétion bien sûr – Lisbon donna le mouchoir imprimé à son équipe contenant l’ADN d’un certain Joaquin Rodriguez afin qu’ils l’envoient au Labo pour faire une recherche approfondie sur lui. Ses collègues s’exécutèrent mais plus tard, ils informèrent leur patronne d’un air exaspéré que les résultats vont attendre plus de 24 heures. Lisbon soupira avec compassion.
Super, je vais devoir encore subir à jouer les demoiselles parfaites ! pesta-t-elle mentalement avec exagération.
Pendant ce temps, dans la loge des filles, Lisbon - une grande serviette en coton blanc sur les épaules - se cachait derrière un porte-cintres où étaient suspendus quelques vêtements, comme une petite fille qui jouait à cache-cache dans un magasin de fringues. Elle observait toutes ces jeunes filles au corps parfait, n’ayant aucune pudeur, aucune crainte de se montrer en maillot de bain devant des milliers d’inconnus.
La jeune femme sortit de sa cachette, s’avança petit à petit vers un grand miroir et stoppa net. Teresa regarda son reflet quelques secondes avant de voir sa tenue qui était un maillot de bain 2 pièces couleur turquoise, le haut noué dans le dos avec une bretelle asymétrique épinglée d’une fleur avec son écharpe de Miss Californie par-dessus.
En voyant à peine la tenue ainsi que la silhouette élancée de leur patronne, Grace resta sans voix en ne s’imaginant pas à ce point-là que Lisbon pouvait avoir un corps bien entretenu, voire super, alors que Cho était stoïque presque indifférent et Rigsby était bouche bée avec les yeux ronds.
- Waouh ! Boss… souffla le grand brun.
- Garde ta salive Rigsby si tu ne peux pas que je te flanque mon poing dans la figure, marmonna Lisbon en le menaçant d’un ton sévère et mal à l’aise.
- Ne vous en privez pas patron, il l’aura bien mérité, ajouta Grace d’un ton ironique et fier en le regardant froidement.
Wayne ferma la bouche aussi sec en baissant la tête d’un air honteux et confus, comme un enfant pris en flagrant délit en train de regarder des magazines classés X. Cho sourit en bouffant de rire face à cette scène.
- Désolé, murmura presque Wayne d’un air confus.
- Allez les filles, en piste dans une minute ! annonça le régisseur.
Quoi dans une minute ? Défiler dans ce truc devant tout le monde ?... Mais alors là, j’ai une grosse envie de m’enfuir! paniqua Lisbon.
La jeune femme voulait à tout prix s’arrêter là. Hors de question de défiler en maillot de bain devant des inconnus dont parmi eux, peut-être des pervers, des cinglés etc. Aujourd’hui encore, elle se demanda pourquoi elle avait accepté de jouer les poupées princesses. Pour arrêter l’assassin et rendre justice ? Pour que la famille puisse faire leur deuil ? Ou c’était pour Jane qu’elle le faisait ?
Jane, Jane, Jane ! Arrha ! Même quand j’ai assez d’emmerdes comme ça – même là maintenant – il les aggrave encore plus ! pensa-t-elle en grognant. Il est partout ! Même dans ma tête où que je me trouve jusque dans mon pieu, ce n’est pas croyable ce qu’il peut être chiant même quand il n’est pas là !
Quoi ? Je viens de… Ah non ! Non ! Pas de pensées tordues… (Elle rougit) C’est un vrai gamin, un emmerdeur notoire, une calamité ambulante qui me colle aux bask’ (elle leva les yeux au ciel exaspérée). Mais il peut être agréable la plupart du temps quand il montre qu’il a un cœur d’or, qu’il est affreusement marrant (Elle rit), un homme attentionné, protecteur, galant, sensible, poli – quand il fait un effort – puis il est terriblement… irrésistiblement… incroyablement sexy avec ses beaux yeux purs qui ont une drôle de façon de me regarder et son sourire carré trop craquant (Elle se mordit la lèvre inférieure et rougit)… Puis ce baiser. Son baiser. Il était si doux, si tendre, si fragile. Il embrasse vraiment bien (Elle rêvassa en touchant ses lèvres du bout de ses doigts qu’elle en frissonna).
- Allez en piste mesdemoiselles ! ordonna le régisseur en tapant dans ses mains.
En entendant son entrée autant précipitée qu’un imprévu, Lisbon sursauta en sortant de sa rêverie. Elle vit les concurrentes s’en aller à vitesse grande V, se tourna vers le miroir en remarquant que ses joues commençaient à s’enflammer. La jeune prit une grande bouffée d’oxygène et expira en prenant son courage à deux mains.
Allez ma petite Teresa ! Ne pense plus à rien à part faire ton boulot et montre à ces minettes de quoi tu es capable ! s’encouragea-t-elle mentalement.
Elle enleva d’un seul geste la serviette qui tomba au sol, arrangea ses cheveux, réajusta le haut de son maillot 2 pièces, se regarda une dernière fois en levant les pouces dans un souffle et partit rejoindre les autres.
La jeune femme attendait son entrée avec 3 autres filles lorsqu’elle aperçut curieusement à l’autre bout de la scène, l’assistante ronde plisser les plis de son tailleur d’un air gêné en regardant quelques candidates.
Je compatis ! Heureusement qu’on est toutes différentes sinon l’humanité serait éteinte aujourd’hui, pensa Lisbon avec ironie et compassion.
Puis elle se tourna vers Joaquin qui contemplait le défilé sans vraiment le regarder. L’assistante lui parla en penchant vers lui d’un air timide, il hocha la tête jusqu’à ce que la jeune fille lui avoua quelque chose qui le fit un secouement de la tête.
Une invitation d’aller au cinéma ? A manger un morceau ? Boire un verre ? D’aller voir un match je ne sais quoi comme sport ? Je l’ignore mais je voudrais bien le savoir, songea Teresa.
Soudain, elle fut sortie de ses pensées quand on lui fit signe d’entrer en scène. Elle paniqua mais repensa à ce qu’elle s’était dit dans la loge, releva la tête haute et se jeta dans l’arène. Tout le monde applaudissait, sifflait en même temps hurlait à chaque fois que les demoiselles roulaient des hanches, prenaient la pause « mannequin » et souriaient en faisant les yeux de biche. Avec son regard de tigresse ainsi que son sourire angélique – dont elle seule avait le secret – Teresa marcha sur la scène en emboîtant le pas aux filles à côté d’elle. Elle s’arrêta devant les gens en prenant la pose comme un mannequin arrivée au bout du podium lors d’un défilé de mode et se retira.
3 par 3, elles montèrent sur les podiums en forme de cercle dont le milieu était le podium principal pour présenter la Miss en question. Vêtue d’une robe longue noire à paillettes à fines bretelles avec un léger décolleté en V, Cheryl Brafman – avec un micro à la main gauche et sa fiche dans sa main droite – anima la soirée.
- Miss Pennsylvanie ! annonça Cheryl.
Nola monta sur le podium avec un immense sourire espiègle.
- Miss Arizona !
Johanna apparut en faisant un large sourire bourré d’enthousiasme et d’ambition.
- Miss Californie !
Vint au tour de Teresa qui monta sur le podium gardant son côté « femme fatale » tant qu’elle le pouvait.
A peine que la jeune femme descendit du podium, les hurlements assourdissants de l’alarme incendie s’enclenchèrent et ce fut la panique totale !
Les spectateurs se levèrent de leur siège, se poussèrent à peine les uns les autres afin de se diriger vers la sortie alors que les concurrentes se précipitèrent vers leurs loges pour prendre quelque chose pour se réchauffer avant de sortir. Mais alors que Teresa allait sortir de scène, elle sentit une main lui saisir le bras et la fit sortir.
La jeune femme comprit qu’elle se trouvait dans les coulisses et vit en face d’elle, son consultant qui l’avait par le bras.
- Salut, Lisbon ! salua Jane.
Elle se détacha de son emprise en se débattant et lui lança un regarda froid.
- Ce n’est pas vrai ! Jane ! Ne me refaites jamais ça ! lui hurla-t-elle.
Il ne répliqua pas à sa plus grande surprise. Patrick avait son regard posé sur sa silhouette élancée, totalement hypnotisé par la beauté fatale que dégageait sa patronne dans ce sublime maillot de bain qui allait parfaitement avec sa couleur de peau ainsi faisait ressortir presque ses yeux émeraude. Elle fronça les sourcils, interrogateur, le suivit du regard qui se dirigeait vers son maillot de bain. Elle releva la tête en une fraction de seconde en faisant les gros yeux et rougit.
- Ce n’est pas la peine de vous rincer l’œil non plus ! grogna-t-elle mal à l’aise.
- Euh… Pardon euh… s’excusa Jane en bafouillant.
Waouh ! Je n’aurai jamais cru qu’elle avait un si beau corps ! Elle me surprend ! Oh non, je deviens cinglé ! pensa Jane qui rougit.
Il lui tendit un peignoir éponge blanc qu’il avait sous le bras puis Lisbon lui arracha des mains en l’enfilant à toute vitesse, mal à l’aise.
- Et c’est moi qu’on traite de pervers ! répliqua Rigsby en se plaignant.
- Oh, vous la ferme ! hurla Lisbon agacée.
Elle enleva l’oreillette de son oreille et l’enfouit au fond de la poche de son peignoir avant de se tourner vers son consultant.
- Qu’est-ce que vous foutez ici ? lui demanda Lisbon.
Il ne répondit pas. Il posa sa main dans son dos en lui indiquant galamment de s’éloigner de la scène et de trouver un coin pour parler en toute discrétion.
Arrivés plus loin où il y avait deux sorties de secours, regardant autour d’eux avec prudence, Jane prit enfin la parole.
- Joaquin Rodriguez est le petit ami et le père du bébé de Tiffany Gordon, avoua-t-il.
- Ah oui ? On a enfin eu les résultats du Labo ? demanda-t-elle étonnée.
Jane balaya sa question d’un geste de la main.
- Mais non, eux sont trop lents comparé à moi qui a pu trouver tout seul ! se vanta-t-il dans un sourire.
- C’est ça, faites le malin ! se moqua-t-elle d’un ton ironique ; et c’est tout ce que vous aviez à me dire ?
- Non, j’ai vu qu’il était bouleversé, regardait sans arrêt son téléphone, expliqua-t-il.
- Il m’a dit qu’il s’était séparé de sa petite amie, il y a quelques semaines, se rappela Lisbon en fronçant les sourcils.
Elle croisa le regard de son consultant qui la fixa dans un sourire malicieux puis elle comprit où il voulait en venir.
- A peu près où Tiffany est tombée enceinte à ce moment-là, comprit-elle.
Jane hocha la tête dans un grand sourire béat qui fit sourire Lisbon. Une question brûla les lèvres du mentaliste qu’il se jeta à l’eau.
- Dites-moi, Lisbon. Pourquoi la guitare ?
- Je ne vois pas de quoi vous parlez, mentit-elle.
- Ne vous sous-estimez pas, je sais que l’instrument compte beaucoup pour vous puis je vous promets de garder ça pour moi, dit-il d’une voix dégagée.
La jeune femme le regarda pendant un long instant puis soupira.
- Mon père en jouait. Il jouait pour ma mère quand ils n’étaient que des ados, avoua-t-elle embarrassée.
Il se contenta d’hocher la tête sans rien répliquer pour ne pas offenser plus sa patronne qui fut fragile en évoquant ce souvenir de nostalgie.
Soudain, des pas s’approchèrent vers eux, Jane et Lisbon arrivèrent à guetter à quelques mètres d’eux, un homme brun à lunettes vêtu d’un costume sombre avec un appareil photo en bandoulière autour du cou. Ils paniquèrent.
- Oh, oh ! Je crois qu’il s’avance vers nous, s’inquiéta Patrick en regardant l’homme vers un pas vers eux sans leur prêter attention.
- Je suis désolée mais je ne vois pas d’autres solutions, paniqua Lisbon en murmurant.
- De quoi ? demanda son consultant en fronçant les sourcils.
- Embrassez-moi !
Teresa se mit sur la pointe des pieds, prit le visage de Patrick entre ses mains et l’embrassa. Patrick fut surpris par ce moment imprévu qu’il resta tétanisé mais il fut envoûté par le baiser de sa patronne qu’il se laissa faire. Il posa délicatement ses mains sur les hanches de sa patronne tout en collant son corps contre le sien et lui rendit son doux baiser dans un soupir d’aise.
TBC...
JisbonAddict- Red John
- Personnage préféré : Jane, Lisbon & Cho
Loisirs : Lire des romans, écrire, faire du jogging, regarder Doctor Who, Mentalist et Rizzoli&Isles
Localisation : Dans ma Bretagne natale rêvant de Simon Baker, de David Tennant & de Matt Smith
Re: Miss Agent du CBI ^
l'enquete avance avec ses moments d'emotions droles avec lisbon et rigsby et de jisbon avec le baiser tro tro mignon en un mot j'adore
Invité- Invité
Re: Miss Agent du CBI ^
J'ai tout lu ta Fic ce soir, juste *-*
Super chapitre avec Lisbon qui trouve pas d'autre solution x)
Super Jisbon
VLS !
Super chapitre avec Lisbon qui trouve pas d'autre solution x)
Super Jisbon
VLS !
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