Miss Agent du CBI ^
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Re: Miss Agent du CBI ^
deux chapitres super !
la complicité entre Jane et Lisbon concernant le mot, j'ai adoré
même si elle en prend un coup avec le baiser, qui en passant était superbe
on reconnait bien notre Lisbon ici
J'aime quand il met sa veste sur ses épaules
un chapitre SO JISBON
VLS !!! VLS !!! VLS !!!
Jiisbon- Stagiaire au CBI
- Personnage préféré : Lisbon & Jane
Localisation : N'importe où, tant que qu'il y a du soleil
Re: Miss Agent du CBI ^
Merciii Lilia & Jiisbon
Vos coms me font toujours autant plaisir et contente de voir que cela vous plaise
Vos coms me font toujours autant plaisir et contente de voir que cela vous plaise
JisbonAddict- Red John
- Personnage préféré : Jane, Lisbon & Cho
Loisirs : Lire des romans, écrire, faire du jogging, regarder Doctor Who, Mentalist et Rizzoli&Isles
Localisation : Dans ma Bretagne natale rêvant de Simon Baker, de David Tennant & de Matt Smith
Re: Miss Agent du CBI ^
pleins de moment droles emouvants jisbon c'est tout ce dont j'adore bravo
Invité- Invité
Re: Miss Agent du CBI ^
Mercii beaucoup Janeandteresa
Contente que ça te plaise
~ ~ ~ ~ ~ ~ ~ ~ ~ ~ ~
Voici la suite...
Ce chapitre est riche en révélations et qui met Jane & Lisbon dans de sales draps dont je vous laisse découvrir
Mais d'un côté, je m'en veux un peu d'avoir poster ma fic maintenant alors que c'est les vacances, je me sens trop c***** et idiote
En entendant, bonne Lecture...
_______________________________________________________________
Miss Etats-Unis : J-3
- Quoi ?! Tu l’as embrassé !?!... Waouh ! siffla Lauren.
Mais pourquoi je lui raconte tout ça ! soupira Jane en buvant une gorgée de thé.
Le lendemain de son engueulade avec Lisbon suivi de « l’incident », Jane avait invité son amie, Lauren Wyatt à prendre un petit-déjeuner entre amis dans une brasserie moderne et conviviale à quelques mètres de l’hôtel où résidaient les concurrentes ainsi que ses amis.
Lauren détecta tout de suite, derrière cette invitation ainsi que son air tout penaud, qu’il cachait ou avait fait quelque chose car c’était sa façon de dire qu’il voulait se confier à quelqu’un.
Assis côte à côte sur une banquette en cuir marron autour d’une table couverte d’une nappe à carreaux, la styliste fantaisiste harcela le craquant blondinet à parler puis il finit par lui raconter en détail – enfin, à peu près – son altercation avec sa patronne. Son amie resta l’écouter attentivement sans l’interrompre jusqu’à ce qu’il évoqua le baiser.
- Waouh ! siffla son amie à nouveau ; tu as mis la langue ?
- Lauren ! S’il te plaît ! chuchota Jane mal à l’aise et il rougit.
- Allez, Patrick ! Ne rougis pas, ce n’est qu’une question, dit-elle espiègle.
Patrick leva les yeux au ciel avec exaspération dans un soupir.
- Et après, que s’est-il passé ? questionna son amie hystérique.
Jane ne répondit pas, le regard longuement avec une mine triste avant de prendre une nouvelle gorgée de son thé sous les yeux écarquillés de Lauren qui comprit.
- Ce n’est pas vrai ! Elle t’a giflée ! comprit-elle.
Elle secoua la tête en laissant tomber sur la banquette puis le dévisagea.
- T’as vraiment des progrès à faire avec les femmes toi, répliqua-t-elle.
- Oh ! Merci ! C’est fou que ça me console, rétorqua le mentaliste ironiquement.
- Sérieusement, Patrick, je peux comprendre qu’elle te gifle car elle est en colère contre toi, dit son amie d’un ton sérieux et radouci.
Patrick regarda son amie dans les yeux comme il avait l’habitude de faire pour lire dans les pensées des suspects voire des gens en général.
- Tu penses comme Lisbon ? questionna-t-il sans la quitter des yeux ; que j’ai agi comme un égoïste en tirant sur cet homme ? Pourtant j’avais dit, j’avais prévenu Lisbon que je le ferais. Que je me vengerais.
- Oui, et ça a changé quelque chose à ton avis ? demanda Lauren d’un ton sérieux.
Soudain, Jane allait prendre la parole mais face à la question de son amie, les mots restèrent au fond de sa gorge puis se tut en baissant son regard. Lauren posa sa main sur le bras de son meilleur ami vulnérable.
- Patrick, commença-t-elle d’une voix douce; tu sais qu’en tuant ce malade, ça ne ramènera pas Angela et Charlotte, puis tu risques encore la prison, mais tu seras encore plus mal et l’agent Lisbon ne sera plus là pour te sortir du pétrin car elle ne voudra plus jamais compter sur toi, même ça soulagera ta conscience.
- Je le sais, Lauren mais je… commença Jane d’une voix fragile.
Il marqua une pause dans un soupir en sentant l’émotion le gagner mais se ressaisit et poursuit.
- …C’est de ma faute si Angela et Charlotte sont mortes. Je me sens coupable, j’aurais dû savoir qu’elles seraient en danger au lieu de jouer les charlatans. Depuis que je suis au CBI, je fais tout pour m’éloigner des autres car je ne veux pas qu’ils souffrent et qu’ils leur arrivent quoi que ce soit à cause de moi. Comme Lisbon.
Patrick regarda son amie qui le contempla d’un air triste et rassurant à la fois tout en l’écoutant avec la plus grande attention. Le mentaliste versa une fine larme le long de sa joue, soupira et continua de parler.
- Grâce à elle j’ai pu remonter la pente, reprendre goût à la vie, apprendre tant de choses que je ne connaissais pas. Je ne sais pas ce que je serais si elle n’avait pas été là. Je serais prêt à risquer ma vie, à faire n’importe quoi pour elle mais si jamais il lui arrivait quelque chose, si elle mourrait, je ne me le pardonnerai jamais de ne pas avoir été là pour la sauver, pour la protéger.
- Tu es amoureux d’elle ? lui demanda Lauren en intervenant.
Tout à coup, Patrick fut surpris de la question de son amie qui sourit. Il la regarda fixement avec gêne en tournant son alliance autour de son annulaire gauche.
Si je suis amoureux de Lisbon ? Je n’ai jamais encore été amoureux d’une autre femme qu’Angela mais c’est comme si je la trompais si je refaisais ma vie avec quelqu’un d’autre. J’aime toujours ma femme mais je… oui, je crois que je suis amoureux. Mais c’est impossible, pensa-t-il en regardant son anneau en or, symbole d’une union.
- Patrick, l’appela Lauren.
Il se tourna vers sa meilleure amie et l’écouta.
- Sache que tu n’y es pour rien dans la mort de ta famille. Tu ne pouvais pas prévoir que ça se passerait ainsi, le destin en a décidé et tu ne peux rien y changer. Crois-moi, ce n’est pas de ta faute. C’est la faute à John Le Rouge, il a voulu te donner une leçon et résultat, il n’a fait qu’empirer les choses : il a faillit faire de toi, un meurtrier pour que tu te sentes encore plus coupable. Puis, il a eu tort de se mesurer à toi, le « Colombo des temps modernes » si brillant et beau gosse.
Il sourit et rougit à la dernière phrase de Lauren en se doutant bien qu’elle lui disait cela pour le faire rire.
- Et concernant, Teresa, poursuit-elle, c’est vrai qu’elle ne remplacera pas Angie mais elle te restera toujours dans ton cœur puis je suis sûre qu’elle te dirait d’aller de l’avant et que tout ce qui compte pour elle, c’est ton bonheur aussi que tu sois heureux. Si tu ne te sens pas encore prêt à tourner la page et à avouer à Teresa ce que tu ressens pour elle, ça ne fait rien. Donne-toi du temps mais attention, ne mets pas trop de temps à te décider sinon tu risques de la perdre et là, il sera trop tard. Le grand amour, c’est comme une chance ; il faut la saisir à tout prix parce qu’elle ne se présente qu’une fois dans la vie
Le consultant contempla d’un air perplexe et incrédule sa meilleure amie d’adolescence avec sa dernière phrase qui résonna dans sa tête.
« Le grand amour, c’est comme une chance ; il faut la saisir à tout prix parce qu’elle ne se présente qu’une fois dans la vie. »
Elle n’avait pas tort. Mais depuis quelques temps – que Patrick n’avait pas évoqué – il ressentit une sensation plus forte, plus intense, plus fougueux pour Teresa Lisbon, plus de ce qu’il avait éprouvé pour Angela. Mais ça ne voulait pas dire qu’il n’aimait pas sa femme, bien au contraire, il était fou amoureux d’elle. Seulement, il éprouva quelque chose de plus profond pour la jeune femme, quelque chose qu’il n’avait jamais ressenti auparavant mais ne savait pas comment l’expliquer.
Pour l’instant, il n’avait pas assez de courage pour enlever son alliance, symbole de son amour qui est encore le lien de contact avec sa défunte épouse ; il veut encore lui prouver à tel point il l’aimait.
Plus tard, du côté de la loge des filles où dans chaque coin de la pièce, chaque candidate à son propre coin avec coiffeuse complétée d’un miroir et d’une table ; les représentantes étaient en robe de chambre en satin en train de se préparer pour la prestation de leur thème artistique qui va avoir lieu sur une scène en plein air devant tout le monde y compris, la télévision et la presse. Elisa, Johanna, Mily et Nola s’échangèrent certains produits de beauté tout en discutant.
- Je peux t’emprunter ça ? demanda Nola à Elisa en montrant son fond de teint.
- Oui, lui répondit cette dernière en fouillant sa trousse de maquillage.
Nola la remercia en lui donnant un smack très expressif avant d’aller dans son coin.
- Vous avez vu Teresa ? demanda-t-elle en se tournant vers ses amies.
Hélas, les filles n’avaient pas eu le temps d’ouvrir la bouche qu’un bâillement résonna tout près d’elles. Elisa ainsi que les autres tournèrent la tête, virent justement Teresa qui arriva dans une robe de chambre en satin tout en baillant. Elle avait les cheveux emmêlés dans une queue-de-cheval, le visage assez pâle ainsi que les yeux cernés par la fatigue comme si elle avait passé une nuit blanche. Les candidates la dévisagèrent d’un air hébété.
- Bonjour, salua-t-elle d’une voix fatiguée en s’installant sur sa chaise devant sa coiffeuse.
- Et ben, t’en fais une tête ! s’étonna Johanna.
- Oh ! J’ai juste passé une mauvaise nuit, c’est tout, dit Lisbon soucieuse.
Lisbon défit sa queue-de-cheval, mit son élastique sur la table en saisissant une brosse à cheveux et commença à brosser ses cheveux.
- Pourtant, j’ai entendu madame qui s’est faite la belle avec un mec hier soir ! intervint Mily espiègle
Oh non ! Pas ça ! Là, j’ai vraiment envie de retourner dans mon lit ! se plaignit Lisbon.
Soudain, l’agent continua à se brosser les cheveux en baissant la tête lorsqu’elle sentit ses joues virées au rose quand tous les yeux ronds ainsi que les visages à la fois hébétés et hystériques la fixèrent.
Même du côté de son équipe, ils furent tombés de haut.
- On a du loupé un épisode là, s’exprima Rigsby étonné.
- Dommage qu’ils n’aient pas annoncé de rediffusion, répliqua Cho.
- Chut ! ordonna Grace agacée.
- Tu sais que c’est interdit d’aller voir en contretemps, en plus en douce, un homme, rappela Mily.
Désolée, je n’ai pas eu le temps de lire le mode d’emploi ! rétorqua la jeune femme silencieusement de façon ironique.
- Mais on a passé plusieurs jours sans voir un seul homme en vue, intervint Nola mortifiée.
- Allez raconte ! insista Johanna impatiente ; on veut savoir qui c’est !
- Euh… Il n’y a rien à raconter, se défendit Lisbon d’une voix timide et gênée.
- Je peux vous dire quelque chose les filles, que le mec avait un accent australien assez fiévreux et stimulant.
Oh ! Et encore, tu n’as pas tout vu ma petite ! pensa Lisbon d’un air envié.
Elle se surprit de penser cela qu’elle ramena ses cheveux sur son visage devenant rouge pétard.
Les filles devinrent hystériques, impatientes et espiègles à la fois en sortant un « Wow ! » en entendant ce que venait de dire Mily.
De leur côté, Cho, Rigsby et Van Pelt se regardèrent en se dévisageant.
- Jane ! dirent-ils à l’unisson.
- On a parlé de moi ? demanda ce dernier en pénétrant dans la chambre.
Tous les yeux se tournèrent dans sa direction et restèrent le dévisager pendant un long moment alors que le consultant se tenait près de l’entrée.
Oh, oh ! Je sens que je vais encore en prendre plein mon grade si j’évoque le sujet sensible d’hier soir ! paniqua Jane.
Très vite, pour détourner l’intention de ses collègues, Patrick regarda l’écran par-dessus de leur épaule qui montra le reflet de Teresa – rouge comme une tomate – ainsi que ceux des filles dans le miroir. Il s’avança vers l’écran sans le quitter des yeux pendant que Lisbon se faisait harceler de questions à son sujet.
- Allez Tess, dis-nous tout ! insista Johanna hystérique.
- Dire quoi ? demanda Lisbon ne savant plus où se mettre.
- Tu le sais bien allez raconte ! C’est qui ce mec au craquant accent australien ? harcela Elisa.
Oh ! Merci mais j’aurais préféré qu’elle le dise par elle-même ! Oh non ! Je suis en train de rougir ! Patrick, sauve-toi ! Bonne idée ! se conseilla-t-il en tournant les talons.
Mais au même moment, ses collègues se levèrent de leur chaise et se plantèrent comme un I devant lui afin de l’empêcher de s’enfuir sous son regard de chien battu.
- Non, mon vieux, tu n’iras nulle part pas temps qu’on n’aura pas des explications, exigea Wayne.
- Enfin, quelles explications ? demanda Jane dans un sourire crispé et un rire nerveux.
- De ce qui s’est passé hier soir entre toi et Lisbon, répondit Cho.
Contente que ça te plaise
~ ~ ~ ~ ~ ~ ~ ~ ~ ~ ~
Voici la suite...
Ce chapitre est riche en révélations et qui met Jane & Lisbon dans de sales draps dont je vous laisse découvrir
Mais d'un côté, je m'en veux un peu d'avoir poster ma fic maintenant alors que c'est les vacances, je me sens trop c***** et idiote
En entendant, bonne Lecture...
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Chapitre 8 :
Miss Etats-Unis : J-3
- Quoi ?! Tu l’as embrassé !?!... Waouh ! siffla Lauren.
Mais pourquoi je lui raconte tout ça ! soupira Jane en buvant une gorgée de thé.
Le lendemain de son engueulade avec Lisbon suivi de « l’incident », Jane avait invité son amie, Lauren Wyatt à prendre un petit-déjeuner entre amis dans une brasserie moderne et conviviale à quelques mètres de l’hôtel où résidaient les concurrentes ainsi que ses amis.
Lauren détecta tout de suite, derrière cette invitation ainsi que son air tout penaud, qu’il cachait ou avait fait quelque chose car c’était sa façon de dire qu’il voulait se confier à quelqu’un.
Assis côte à côte sur une banquette en cuir marron autour d’une table couverte d’une nappe à carreaux, la styliste fantaisiste harcela le craquant blondinet à parler puis il finit par lui raconter en détail – enfin, à peu près – son altercation avec sa patronne. Son amie resta l’écouter attentivement sans l’interrompre jusqu’à ce qu’il évoqua le baiser.
- Waouh ! siffla son amie à nouveau ; tu as mis la langue ?
- Lauren ! S’il te plaît ! chuchota Jane mal à l’aise et il rougit.
- Allez, Patrick ! Ne rougis pas, ce n’est qu’une question, dit-elle espiègle.
Patrick leva les yeux au ciel avec exaspération dans un soupir.
- Et après, que s’est-il passé ? questionna son amie hystérique.
Jane ne répondit pas, le regard longuement avec une mine triste avant de prendre une nouvelle gorgée de son thé sous les yeux écarquillés de Lauren qui comprit.
- Ce n’est pas vrai ! Elle t’a giflée ! comprit-elle.
Elle secoua la tête en laissant tomber sur la banquette puis le dévisagea.
- T’as vraiment des progrès à faire avec les femmes toi, répliqua-t-elle.
- Oh ! Merci ! C’est fou que ça me console, rétorqua le mentaliste ironiquement.
- Sérieusement, Patrick, je peux comprendre qu’elle te gifle car elle est en colère contre toi, dit son amie d’un ton sérieux et radouci.
Patrick regarda son amie dans les yeux comme il avait l’habitude de faire pour lire dans les pensées des suspects voire des gens en général.
- Tu penses comme Lisbon ? questionna-t-il sans la quitter des yeux ; que j’ai agi comme un égoïste en tirant sur cet homme ? Pourtant j’avais dit, j’avais prévenu Lisbon que je le ferais. Que je me vengerais.
- Oui, et ça a changé quelque chose à ton avis ? demanda Lauren d’un ton sérieux.
Soudain, Jane allait prendre la parole mais face à la question de son amie, les mots restèrent au fond de sa gorge puis se tut en baissant son regard. Lauren posa sa main sur le bras de son meilleur ami vulnérable.
- Patrick, commença-t-elle d’une voix douce; tu sais qu’en tuant ce malade, ça ne ramènera pas Angela et Charlotte, puis tu risques encore la prison, mais tu seras encore plus mal et l’agent Lisbon ne sera plus là pour te sortir du pétrin car elle ne voudra plus jamais compter sur toi, même ça soulagera ta conscience.
- Je le sais, Lauren mais je… commença Jane d’une voix fragile.
Il marqua une pause dans un soupir en sentant l’émotion le gagner mais se ressaisit et poursuit.
- …C’est de ma faute si Angela et Charlotte sont mortes. Je me sens coupable, j’aurais dû savoir qu’elles seraient en danger au lieu de jouer les charlatans. Depuis que je suis au CBI, je fais tout pour m’éloigner des autres car je ne veux pas qu’ils souffrent et qu’ils leur arrivent quoi que ce soit à cause de moi. Comme Lisbon.
Patrick regarda son amie qui le contempla d’un air triste et rassurant à la fois tout en l’écoutant avec la plus grande attention. Le mentaliste versa une fine larme le long de sa joue, soupira et continua de parler.
- Grâce à elle j’ai pu remonter la pente, reprendre goût à la vie, apprendre tant de choses que je ne connaissais pas. Je ne sais pas ce que je serais si elle n’avait pas été là. Je serais prêt à risquer ma vie, à faire n’importe quoi pour elle mais si jamais il lui arrivait quelque chose, si elle mourrait, je ne me le pardonnerai jamais de ne pas avoir été là pour la sauver, pour la protéger.
- Tu es amoureux d’elle ? lui demanda Lauren en intervenant.
Tout à coup, Patrick fut surpris de la question de son amie qui sourit. Il la regarda fixement avec gêne en tournant son alliance autour de son annulaire gauche.
Si je suis amoureux de Lisbon ? Je n’ai jamais encore été amoureux d’une autre femme qu’Angela mais c’est comme si je la trompais si je refaisais ma vie avec quelqu’un d’autre. J’aime toujours ma femme mais je… oui, je crois que je suis amoureux. Mais c’est impossible, pensa-t-il en regardant son anneau en or, symbole d’une union.
- Patrick, l’appela Lauren.
Il se tourna vers sa meilleure amie et l’écouta.
- Sache que tu n’y es pour rien dans la mort de ta famille. Tu ne pouvais pas prévoir que ça se passerait ainsi, le destin en a décidé et tu ne peux rien y changer. Crois-moi, ce n’est pas de ta faute. C’est la faute à John Le Rouge, il a voulu te donner une leçon et résultat, il n’a fait qu’empirer les choses : il a faillit faire de toi, un meurtrier pour que tu te sentes encore plus coupable. Puis, il a eu tort de se mesurer à toi, le « Colombo des temps modernes » si brillant et beau gosse.
Il sourit et rougit à la dernière phrase de Lauren en se doutant bien qu’elle lui disait cela pour le faire rire.
- Et concernant, Teresa, poursuit-elle, c’est vrai qu’elle ne remplacera pas Angie mais elle te restera toujours dans ton cœur puis je suis sûre qu’elle te dirait d’aller de l’avant et que tout ce qui compte pour elle, c’est ton bonheur aussi que tu sois heureux. Si tu ne te sens pas encore prêt à tourner la page et à avouer à Teresa ce que tu ressens pour elle, ça ne fait rien. Donne-toi du temps mais attention, ne mets pas trop de temps à te décider sinon tu risques de la perdre et là, il sera trop tard. Le grand amour, c’est comme une chance ; il faut la saisir à tout prix parce qu’elle ne se présente qu’une fois dans la vie
Le consultant contempla d’un air perplexe et incrédule sa meilleure amie d’adolescence avec sa dernière phrase qui résonna dans sa tête.
« Le grand amour, c’est comme une chance ; il faut la saisir à tout prix parce qu’elle ne se présente qu’une fois dans la vie. »
Elle n’avait pas tort. Mais depuis quelques temps – que Patrick n’avait pas évoqué – il ressentit une sensation plus forte, plus intense, plus fougueux pour Teresa Lisbon, plus de ce qu’il avait éprouvé pour Angela. Mais ça ne voulait pas dire qu’il n’aimait pas sa femme, bien au contraire, il était fou amoureux d’elle. Seulement, il éprouva quelque chose de plus profond pour la jeune femme, quelque chose qu’il n’avait jamais ressenti auparavant mais ne savait pas comment l’expliquer.
Pour l’instant, il n’avait pas assez de courage pour enlever son alliance, symbole de son amour qui est encore le lien de contact avec sa défunte épouse ; il veut encore lui prouver à tel point il l’aimait.
Plus tard, du côté de la loge des filles où dans chaque coin de la pièce, chaque candidate à son propre coin avec coiffeuse complétée d’un miroir et d’une table ; les représentantes étaient en robe de chambre en satin en train de se préparer pour la prestation de leur thème artistique qui va avoir lieu sur une scène en plein air devant tout le monde y compris, la télévision et la presse. Elisa, Johanna, Mily et Nola s’échangèrent certains produits de beauté tout en discutant.
- Je peux t’emprunter ça ? demanda Nola à Elisa en montrant son fond de teint.
- Oui, lui répondit cette dernière en fouillant sa trousse de maquillage.
Nola la remercia en lui donnant un smack très expressif avant d’aller dans son coin.
- Vous avez vu Teresa ? demanda-t-elle en se tournant vers ses amies.
Hélas, les filles n’avaient pas eu le temps d’ouvrir la bouche qu’un bâillement résonna tout près d’elles. Elisa ainsi que les autres tournèrent la tête, virent justement Teresa qui arriva dans une robe de chambre en satin tout en baillant. Elle avait les cheveux emmêlés dans une queue-de-cheval, le visage assez pâle ainsi que les yeux cernés par la fatigue comme si elle avait passé une nuit blanche. Les candidates la dévisagèrent d’un air hébété.
- Bonjour, salua-t-elle d’une voix fatiguée en s’installant sur sa chaise devant sa coiffeuse.
- Et ben, t’en fais une tête ! s’étonna Johanna.
- Oh ! J’ai juste passé une mauvaise nuit, c’est tout, dit Lisbon soucieuse.
Lisbon défit sa queue-de-cheval, mit son élastique sur la table en saisissant une brosse à cheveux et commença à brosser ses cheveux.
- Pourtant, j’ai entendu madame qui s’est faite la belle avec un mec hier soir ! intervint Mily espiègle
Oh non ! Pas ça ! Là, j’ai vraiment envie de retourner dans mon lit ! se plaignit Lisbon.
Soudain, l’agent continua à se brosser les cheveux en baissant la tête lorsqu’elle sentit ses joues virées au rose quand tous les yeux ronds ainsi que les visages à la fois hébétés et hystériques la fixèrent.
Même du côté de son équipe, ils furent tombés de haut.
- On a du loupé un épisode là, s’exprima Rigsby étonné.
- Dommage qu’ils n’aient pas annoncé de rediffusion, répliqua Cho.
- Chut ! ordonna Grace agacée.
- Tu sais que c’est interdit d’aller voir en contretemps, en plus en douce, un homme, rappela Mily.
Désolée, je n’ai pas eu le temps de lire le mode d’emploi ! rétorqua la jeune femme silencieusement de façon ironique.
- Mais on a passé plusieurs jours sans voir un seul homme en vue, intervint Nola mortifiée.
- Allez raconte ! insista Johanna impatiente ; on veut savoir qui c’est !
- Euh… Il n’y a rien à raconter, se défendit Lisbon d’une voix timide et gênée.
- Je peux vous dire quelque chose les filles, que le mec avait un accent australien assez fiévreux et stimulant.
Oh ! Et encore, tu n’as pas tout vu ma petite ! pensa Lisbon d’un air envié.
Elle se surprit de penser cela qu’elle ramena ses cheveux sur son visage devenant rouge pétard.
Les filles devinrent hystériques, impatientes et espiègles à la fois en sortant un « Wow ! » en entendant ce que venait de dire Mily.
De leur côté, Cho, Rigsby et Van Pelt se regardèrent en se dévisageant.
- Jane ! dirent-ils à l’unisson.
- On a parlé de moi ? demanda ce dernier en pénétrant dans la chambre.
Tous les yeux se tournèrent dans sa direction et restèrent le dévisager pendant un long moment alors que le consultant se tenait près de l’entrée.
Oh, oh ! Je sens que je vais encore en prendre plein mon grade si j’évoque le sujet sensible d’hier soir ! paniqua Jane.
Très vite, pour détourner l’intention de ses collègues, Patrick regarda l’écran par-dessus de leur épaule qui montra le reflet de Teresa – rouge comme une tomate – ainsi que ceux des filles dans le miroir. Il s’avança vers l’écran sans le quitter des yeux pendant que Lisbon se faisait harceler de questions à son sujet.
- Allez Tess, dis-nous tout ! insista Johanna hystérique.
- Dire quoi ? demanda Lisbon ne savant plus où se mettre.
- Tu le sais bien allez raconte ! C’est qui ce mec au craquant accent australien ? harcela Elisa.
Oh ! Merci mais j’aurais préféré qu’elle le dise par elle-même ! Oh non ! Je suis en train de rougir ! Patrick, sauve-toi ! Bonne idée ! se conseilla-t-il en tournant les talons.
Mais au même moment, ses collègues se levèrent de leur chaise et se plantèrent comme un I devant lui afin de l’empêcher de s’enfuir sous son regard de chien battu.
- Non, mon vieux, tu n’iras nulle part pas temps qu’on n’aura pas des explications, exigea Wayne.
- Enfin, quelles explications ? demanda Jane dans un sourire crispé et un rire nerveux.
- De ce qui s’est passé hier soir entre toi et Lisbon, répondit Cho.
TBC...
JisbonAddict- Red John
- Personnage préféré : Jane, Lisbon & Cho
Loisirs : Lire des romans, écrire, faire du jogging, regarder Doctor Who, Mentalist et Rizzoli&Isles
Localisation : Dans ma Bretagne natale rêvant de Simon Baker, de David Tennant & de Matt Smith
Re: Miss Agent du CBI ^
hahaha je suis morte de rire voila tous les deux prise sur le fait qui vont devoir s'expliquer j'ai hate de savoir ce qui va se passer hehehe
Invité- Invité
Re: Miss Agent du CBI ^
J'ai tout simplement adoré ce chapitre !
Alors tout simplement VLS !
Alors tout simplement VLS !
MadMouse- Livreur de Pizza
- Personnage préféré : Lisbon, Jane et Cho bien sur !
Localisation : Chut, c'est un secret !
Re: Miss Agent du CBI ^
Merci pour ce savoureux chapitre!!!
Le début est un peu triste, quand Jane repense à sa femme et sa fille.
Mais après je me suis vraiment amusée en lisant la suite, surtout la réaction de l'équipe qui harcèle Jane pour lui sortir les vers du nez!!
J'étais morte de rire en lisant la question de Lauren:
Bref j'ai adoré!!!!!!
VLS!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!
Le début est un peu triste, quand Jane repense à sa femme et sa fille.
Mais après je me suis vraiment amusée en lisant la suite, surtout la réaction de l'équipe qui harcèle Jane pour lui sortir les vers du nez!!
J'étais morte de rire en lisant la question de Lauren:
Et la réflexion de Cho à Rigsby:- Waouh ! siffla son amie à nouveau ; tu as mis la langue ?
- On a du loupé un épisode là, s’exprima Rigsby étonné.
- Dommage qu’ils n’aient pas annoncé de rediffusion, répliqua Cho.
- Chut ! ordonna Grace agacée.
Bref j'ai adoré!!!!!!
VLS!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!
Invité- Invité
Re: Miss Agent du CBI ^
ah, j'ai adoré !!!
la discussion entre Lauren et Jane est excellente !!!
Lisbon qui se fait harcelé par les autres concurrentes et Jane par l'équipe
VLS !!! VLS !!! VLS !!!
Jiisbon- Stagiaire au CBI
- Personnage préféré : Lisbon & Jane
Localisation : N'importe où, tant que qu'il y a du soleil
Re: Miss Agent du CBI ^
Janeandteresa, MadMouse, Lilia & Jiisbon pour vos commentaires
~ ~ ~ ~ ~ ~ ~ ~ ~ ~ ~
Voici la suite...
La suite du harcèlement de Lisbon par les miss et de Jane par l'équipe puis ainsi que la suite du concours dont un moment assez riche en Jisbon avec un flash spécial d'un des plus beaux moments Jisbon
Encore, encore Merci Manga pour la correction de ma fic
Bonne Lecture...
_______________________________________________________________
Mais qu’est-ce qui m’a pris de rentrer dans cette chambre ? La sortie de secours est où s’il vous plaît ?? paniqua Jane dans sa tête, crispé.
Alors qu’assis sur une chaise, silencieux depuis quelques petites minutes, Jane n’avait pas bougé d’un pouce en fixant la suite du harcèlement des jeunes filles envers sa patronne pendant que ses amis le dévisagèrent du regard.
- Allez, vieux ! Crache le morceau ! s’impatienta Rigsby.
- Tu couches avec Lisbon ? demanda Cho d’un ton direct.
Rigsby et Van Pelt se tournèrent vers l’asiatique avec stupeur en entendant sa question très indiscrète. Patrick fut encore plus surpris que le couple et embarrassé de sa question.
- Euh… Quoi ? Quoi euh… Non ! bafouilla le mentaliste mal à l’aise.
- Alors, il se passe bien quelque chose entre vous, non ? intervint Van Pelt d’un air interrogateur et intrigué.
- Oh ! Arrêtez, il n’y a rien entre Lisbon et moi ! mentit-il d’un air défensif.
J’ai l’impression de subir un interrogatoire mais pourvu qu’il se termine là, supplia Jane mentalement.
Ses collègues restèrent longuement à le dévisager. Le mentaliste se crispa intérieurement ayant peur de finir par avouer ce qui s’était passé et Lisbon lui en voudrait, voire pire encore, elle le tuerait sur place.
- Bon. Si tu le dis qu’il ne se passe rien, reprit Rigsby en haussant les épaules.
- Crois-nous ou non, on finira par le savoir, prévint Kimball.
- Je vous souhaite bonne chance, encouragea Jane soulagé.
Puis l’équipe finit par le laisser tranquille – pour l’instant – et se tournèrent au travail en même temps que le consultant.
Le mentaliste n’arrivait pas à se concentrer sur le travail et rien de voir Lisbon à l’écran le déstabilisait encore plus qu’il ne l’était la veille.
La scène du baiser l’avait empêché de dormir, ça hantait son esprit à chaque fois qu’il fermait les yeux ou qu’il regardait la jeune femme. Il revivait la douceur sensationnelle de ses lèvres sur les siennes, l’odeur enivrant de chocolat sortant de sa bouche, mélangée avec son haleine saveur menthe – certainement la saveur de son dernier thé. Et on dit qu’au cinéma, les premiers baisers ont un goût de miel, soupira-t-il dans son esprit.
Le craquant blondinet pouvait sentir encore la chaleur bouillante de la joue rouge de la belle brunette dans la paume de sa main, son cœur qui cogna fort dans sa poitrine aussi celui de sa partenaire. Jamais son cœur n’avait encore battu si intensément pour quelqu’un. Il reprit ses esprits, regarda tout en écoutant avec attention la conversation entre ces jeunes filles et Lisbon.
Oh non ! Mais qu’est-ce que je fous ici pour qu’on me harcèle afin de dire ce qui s’est passé avec Jane ! Elle est où la sortie de secours ??? paniqua Lisbon dans son for intérieur.
Ses « amies » ne l’avaient pas lâchée d’une semelle tout en continuant de la harceler sur Jane. Il fallait vite qu’elle trouve une solution pour se tirer de ce pétrin sinon elle n’avancerait jamais dans son enquête. Lisbon prit son courage à deux mains en prenant une grande bouffée d’oxygène – malgré qu’il n’y en avait très peu avec l’odeur de la laque et du parfum – et prit la parole.
- C’est juste un ami rien de plus, il est venu me voir pour me parler, rien de plus, avoua-t-elle d’un ton ferme.
Bien dit Lisbon ! Merci ! félicita Jane dans ses pensées.
Les filles se mirent à ricaner comme si elles se moquaient d’elle. Lisbon se sentait vexée mais fit comme si de rien n’était lorsqu’elle s’attacha les cheveux.
Non mais qu’est-ce qu’elles ont à ricaner ces filles-là ! Naïves et irrespectueuses en plus ! Bravo Lisbon, gardez la tête froid, commenta le mentaliste dans son for intérieur.
- Non mais sérieusement ma chérie, commença Nola, les mecs, ils ne sont pas amis avec les filles, sauf s’ils sont gays !
- Ca, je confirme, acquiesça Johanna.
- Il a perdu sa fiancée, il y a longtemps, dit Teresa, tête baissée avec compassion.
Les filles haussèrent les épaules en sortant un « pff » tout en secouant la tête d’un air exaspéré qui conduit Lisbon à se tourner vers elles.
- Attends une seconde, tu nous dis que c’est juste un ami et il vient te voir en pleine nuit ?! s’étonna Elisa.
Lisbon dévisagea les jeunes filles en haussant les épaules d’un air incrédule.
- Pff… Les hommes ! soupira Mily d’exaspération, Ca a toujours quelque chose derrière la tête !
- Non, tu crois ? répondit Lisbon machinalement en pensant à haute voix.
Les filles la regardèrent avec un sourire narquois alors que la jeune femme fut surprise par ce qu’elle venait de dire à voix haute. Lisbon avait oublié que ses conversations étaient écoutées puis elle se sentit honteuse et mal à l’aise.
Grace bouffa de rire alors que Kimball et Wayne restèrent sans voix étant assez mal à l’aise. Quant à Jane, il sourit timidement mais fut encore plus embarrassé que ses amis.
A peu près 2 heures plus tard en plein air sous un temps ensoleillé californien, l’estrade en bois massif était en forme de T se trouvait au milieu de milliers de spectateurs. La scène était couverte d’un drap blanc/rose avec un groupe de musiciens en arrière-plan, un grand arc en bois décoré de fleurs aux couleurs de la scène avec une petite statue dorée représentant, la Statue de la Liberté de New York suivie d’une inscription en bleu ciel « Miss United States ». De chaque côté de la scène, c’était bondé de photographes ainsi que de journalistes venant de la télévision comme de la presse écrite.
Des applaudissements, des sifflements et des hurlements virevoltèrent dans l’assemblée pendant que Cheryl Brafman – en tailleur jupe satin blanc avec ses cheveux impeccablement lissés et ramenés en arrière – l’organisatrice du concours arriva sur scène. Elle s’empara du micro d’un geste naturel et professionnel puis prit la parole dans un grand sourire.
- Bonjour à vous tous et merci d’être venus pour assister aux prestations des 50 représentantes au concours de Miss Etats-Unis, déclara-t-elle enthousiaste et excitée.
Tout le monde applaudit avec fébrilité accompagnés de sifflements ou d’hurlements sous le regard brillant de Cheryl qui hocha la tête disant « merci ». Dans l’assemblée, les agents du CBI se firent discrets en observant chaque individu attentivement autour de l’estrade. Grace se trouvait à gauche puis Rigsby était à droite de chaque côté de la scène alors que Cho ainsi que Jane étaient devant.
L’asiatique et le blondinet étaient assis sur des sièges au milieu de la foule, tout près de la scène. Kimball regarda la scène derrière ses lunettes de soleil d’un air sérieux et stoïque pendant que Patrick mangea un grand bretzel.
- Hum… Oh ! Ché délich’ieux ! s’exclama le consultant la bouche pleine, Tu veux un morceau ? proposa-t-il à Cho.
- Non, merci, déclina ce dernier sans le regarder.
- Comme tu veux, dit Jane en haussant les épaules.
Le mentaliste se mit à se tourner vers l’assemblée en regardant attentivement chaque individu autour de lui ainsi que quelques personnes se trouvant debout en face de la scène où se trouvait une jeune fille ronde – en tailleur jupe noir, ses cheveux ondulés blonds attachés dans une queue-de-cheval pendouillant sur le côté – qui se tenait timidement à côté d’un jeune homme latino ayant environ 6 ans de plus qu’elle, vêtu d’un jean noir et d’une chemise blanche – le genre playboy mais un côté fragile dans le regard. Le consultant observa la fille qui jeta de légers regards dans sa direction en mordant la lèvre inférieure alors que le latino avait le regard vide et triste en regardant toutes les deux minutes son portable au fond de sa poche.
Pendant ce temps, sur scène, la dirigeante du concours reprit la parole.
- Maintenant, place au spectacle ! Et je vous invite à écouter un peu de country chanté par Johanna Davis, Miss Arizona, dit-elle en se retirant de scène.
Tout le monde applaudit machinalement pendant que Johanna monta sur scène en saluant le public d’un geste de la main suivi d’un grand sourire. Elle interpréta You’re still the one de Shania Twain d’une voix douce, déterminée et rythmée à la perfection. Ensuite, vint le tour d’Elisa, Miss Montana, en tenue de majorette qui dansait rudement bien toute souriante avec un bâton. Après, c’était Miss Hawaii, Mily, qui fit une prestation en chantant Carmen. Suivi de Miss Pennsylvanie, Nola qui joua un air de jazz au piano.
Plus les candidates passaient, plus Jane commençait à s’ennuyer à mourir. Il écrasa un bâillement en mettant sa main devant sa bouche.
Heureusement qu’on ne voit pas ça tous les jours, soupira-t-il en baillant.
Mais son ennui va vite s’évaporer quand Cheryl annonça la prochaine candidate.
- Et maintenant, voici Teresa Jefferson, Miss Californie qui va nous jouer un air doux à la guitare.
L’organisatrice descendit de l’estrade sous une pluie d’applaudissements – dont Jane en fit partie – qui saluait et encourageait Teresa qui fit son entrée en scène avec une guitare folk acoustique noire à la main, habillée d’une robe noire en dentelle à mancherons volantés et encolure arrondie puis portant de chaussures noires ouvertes à talons. Elle salua le public dans un sourire avec modestie en s’installant sur un tabouret, on mit le micro face à sa guitare une fois qu’elle était assise en saluant les spectateurs d’un hochement de tête. Jane sourit en découvrant l’instrument qu’elle joue tout en admirant sa façon de rejeter ses cheveux en arrière en accordant sa guitare. Elle semblait si mal à l’aise, si timide mais elle était tellement simple, tellement belle. Puis quand ses doigts commencèrent à tirer sur les cordes tout en sortant les premières notes de musique, tout le monde se tut.
Patrick reconnut la musique de More Than Words d’Extrême, sa chanson préférée qui avait bercé son adolescence et le souvenir de leur toute première danse ensemble lui revint en tête.
Flash Back
- Vous adorez cette chanson et vous avez envie de danser, conclut Jane en montrant la piste de danse dans un sourire.
Lisbon lui fit un regard étonné.
- Avec vous ? Non, refusa-t-elle gênée en secouant la tête.
- Oh Lisbon ! Imaginez que je suis cet homme méchant, glacial mais que vous vénériez comme un Dieu et à qui vous n’avez jamais osé parler, dit-il d’un ton dégagé.
Elle le regarda avec méfiance tandis qu’il resta la fixer d’un air incrédule. Jane aperçut qu’elle se mit à sourire puis il tendit l’oreille.
- Attention, pas de blague, prévint-elle dans un sourire.
Ils se donnèrent la main, tournèrent les talons en allant vers la piste de danse.
- C’est vrai ? demanda Jane faussement étonné d’un air interrogateur.
- Oui, répondit Lisbon dans un sourire.
Ils sourirent. Une fois au milieu d’anciens lycéens, ils se firent face. Jane posa sa main droite dans le dos de Lisbon qui se colla contre lui en posant sa tête au creux de son épaule en fermant les yeux et sa main gauche sur son omoplate alors que son autre main fut emprisonnée dans celle de son consultant. Ils dansèrent en se laissant bercer par la chanson. Jane avait le regard pensif et apaisé avec un demi-sourire.
- La trompette, proposa-t-il.
- Non, répondit Lisbon dans un soupir d’aise, les yeux clos.
Fin du Flash Back
Il ne s’était jamais senti aussi léger, aussi apaisé, aussi bien dans les bras d’une autre femme, comme s’il se sentait libéré d’un poids lourd sur ses épaules. Aujourd’hui, il pouvait encore revivre la chaleur de sa main dans la sienne, son corps contre le sien, son cœur battant la chamade contre sa poitrine, l’odeur enivrante et épicée de son parfum contenant de la cannelle. Ce fut un des meilleurs moments de sa vie avec elle.
Patrick ne quitta pas Teresa du regard qui laissait glisser ses doigts avec légèreté et douceur sur les cordes de sa guitare en tenant parfaitement le rythme de la chanson. Elle dégageait une vraie sensibilité, fragilité, nostalgie quand elle bougeait ses doigts sur les cordes de sa guitare avec une infinie douceur captivante.
Les spectateurs furent envoûtés par la prestation mélodieuse de la jeune femme qui tourna la tête vers eux avec un léger sourire modeste. Lorsque la jeune femme croisa le regard océan de son consultant au loin, elle se sentit gênée mais petit à petit, elle était rassurée. Jamais un homme ne l’avait autant réconfortée par un simple regard et sourire à la fois.
Aux derniers accords de guitare qui devinrent lents, silencieux et mélodieux à la fois, les spectateurs félicitaient fébrilement Teresa pour sa prestation remarquable. Jane se leva en applaudissant avec hystérie en criant « Bravo ! » alors que la belle brunette les remercia d’un hochement de tête suivi d’un sourire avec gêne et modestie.
Soudain, Jane aperçut la jeune fille ronde vêtue de noir essayant de prendre la main du jeune latino à côté d’elle mais il s’enfuit en cachant ses yeux comme s’il allait fondre en larmes. Le mentaliste se tourna vers Lisbon qui le suivait du regard ; ils s’échangèrent un regard incrédule durant quelques secondes avant que la jeune femme remercia encore « son » public avant de se retirer de scène.
~ ~ ~ ~ ~ ~ ~ ~ ~ ~ ~
Voici la suite...
La suite du harcèlement de Lisbon par les miss et de Jane par l'équipe puis ainsi que la suite du concours dont un moment assez riche en Jisbon avec un flash spécial d'un des plus beaux moments Jisbon
Encore, encore Merci Manga pour la correction de ma fic
Bonne Lecture...
_______________________________________________________________
Chapitre 9 :
Mais qu’est-ce qui m’a pris de rentrer dans cette chambre ? La sortie de secours est où s’il vous plaît ?? paniqua Jane dans sa tête, crispé.
Alors qu’assis sur une chaise, silencieux depuis quelques petites minutes, Jane n’avait pas bougé d’un pouce en fixant la suite du harcèlement des jeunes filles envers sa patronne pendant que ses amis le dévisagèrent du regard.
- Allez, vieux ! Crache le morceau ! s’impatienta Rigsby.
- Tu couches avec Lisbon ? demanda Cho d’un ton direct.
Rigsby et Van Pelt se tournèrent vers l’asiatique avec stupeur en entendant sa question très indiscrète. Patrick fut encore plus surpris que le couple et embarrassé de sa question.
- Euh… Quoi ? Quoi euh… Non ! bafouilla le mentaliste mal à l’aise.
- Alors, il se passe bien quelque chose entre vous, non ? intervint Van Pelt d’un air interrogateur et intrigué.
- Oh ! Arrêtez, il n’y a rien entre Lisbon et moi ! mentit-il d’un air défensif.
J’ai l’impression de subir un interrogatoire mais pourvu qu’il se termine là, supplia Jane mentalement.
Ses collègues restèrent longuement à le dévisager. Le mentaliste se crispa intérieurement ayant peur de finir par avouer ce qui s’était passé et Lisbon lui en voudrait, voire pire encore, elle le tuerait sur place.
- Bon. Si tu le dis qu’il ne se passe rien, reprit Rigsby en haussant les épaules.
- Crois-nous ou non, on finira par le savoir, prévint Kimball.
- Je vous souhaite bonne chance, encouragea Jane soulagé.
Puis l’équipe finit par le laisser tranquille – pour l’instant – et se tournèrent au travail en même temps que le consultant.
Le mentaliste n’arrivait pas à se concentrer sur le travail et rien de voir Lisbon à l’écran le déstabilisait encore plus qu’il ne l’était la veille.
La scène du baiser l’avait empêché de dormir, ça hantait son esprit à chaque fois qu’il fermait les yeux ou qu’il regardait la jeune femme. Il revivait la douceur sensationnelle de ses lèvres sur les siennes, l’odeur enivrant de chocolat sortant de sa bouche, mélangée avec son haleine saveur menthe – certainement la saveur de son dernier thé. Et on dit qu’au cinéma, les premiers baisers ont un goût de miel, soupira-t-il dans son esprit.
Le craquant blondinet pouvait sentir encore la chaleur bouillante de la joue rouge de la belle brunette dans la paume de sa main, son cœur qui cogna fort dans sa poitrine aussi celui de sa partenaire. Jamais son cœur n’avait encore battu si intensément pour quelqu’un. Il reprit ses esprits, regarda tout en écoutant avec attention la conversation entre ces jeunes filles et Lisbon.
Oh non ! Mais qu’est-ce que je fous ici pour qu’on me harcèle afin de dire ce qui s’est passé avec Jane ! Elle est où la sortie de secours ??? paniqua Lisbon dans son for intérieur.
Ses « amies » ne l’avaient pas lâchée d’une semelle tout en continuant de la harceler sur Jane. Il fallait vite qu’elle trouve une solution pour se tirer de ce pétrin sinon elle n’avancerait jamais dans son enquête. Lisbon prit son courage à deux mains en prenant une grande bouffée d’oxygène – malgré qu’il n’y en avait très peu avec l’odeur de la laque et du parfum – et prit la parole.
- C’est juste un ami rien de plus, il est venu me voir pour me parler, rien de plus, avoua-t-elle d’un ton ferme.
Bien dit Lisbon ! Merci ! félicita Jane dans ses pensées.
Les filles se mirent à ricaner comme si elles se moquaient d’elle. Lisbon se sentait vexée mais fit comme si de rien n’était lorsqu’elle s’attacha les cheveux.
Non mais qu’est-ce qu’elles ont à ricaner ces filles-là ! Naïves et irrespectueuses en plus ! Bravo Lisbon, gardez la tête froid, commenta le mentaliste dans son for intérieur.
- Non mais sérieusement ma chérie, commença Nola, les mecs, ils ne sont pas amis avec les filles, sauf s’ils sont gays !
- Ca, je confirme, acquiesça Johanna.
- Il a perdu sa fiancée, il y a longtemps, dit Teresa, tête baissée avec compassion.
Les filles haussèrent les épaules en sortant un « pff » tout en secouant la tête d’un air exaspéré qui conduit Lisbon à se tourner vers elles.
- Attends une seconde, tu nous dis que c’est juste un ami et il vient te voir en pleine nuit ?! s’étonna Elisa.
Lisbon dévisagea les jeunes filles en haussant les épaules d’un air incrédule.
- Pff… Les hommes ! soupira Mily d’exaspération, Ca a toujours quelque chose derrière la tête !
- Non, tu crois ? répondit Lisbon machinalement en pensant à haute voix.
Les filles la regardèrent avec un sourire narquois alors que la jeune femme fut surprise par ce qu’elle venait de dire à voix haute. Lisbon avait oublié que ses conversations étaient écoutées puis elle se sentit honteuse et mal à l’aise.
Grace bouffa de rire alors que Kimball et Wayne restèrent sans voix étant assez mal à l’aise. Quant à Jane, il sourit timidement mais fut encore plus embarrassé que ses amis.
A peu près 2 heures plus tard en plein air sous un temps ensoleillé californien, l’estrade en bois massif était en forme de T se trouvait au milieu de milliers de spectateurs. La scène était couverte d’un drap blanc/rose avec un groupe de musiciens en arrière-plan, un grand arc en bois décoré de fleurs aux couleurs de la scène avec une petite statue dorée représentant, la Statue de la Liberté de New York suivie d’une inscription en bleu ciel « Miss United States ». De chaque côté de la scène, c’était bondé de photographes ainsi que de journalistes venant de la télévision comme de la presse écrite.
Des applaudissements, des sifflements et des hurlements virevoltèrent dans l’assemblée pendant que Cheryl Brafman – en tailleur jupe satin blanc avec ses cheveux impeccablement lissés et ramenés en arrière – l’organisatrice du concours arriva sur scène. Elle s’empara du micro d’un geste naturel et professionnel puis prit la parole dans un grand sourire.
- Bonjour à vous tous et merci d’être venus pour assister aux prestations des 50 représentantes au concours de Miss Etats-Unis, déclara-t-elle enthousiaste et excitée.
Tout le monde applaudit avec fébrilité accompagnés de sifflements ou d’hurlements sous le regard brillant de Cheryl qui hocha la tête disant « merci ». Dans l’assemblée, les agents du CBI se firent discrets en observant chaque individu attentivement autour de l’estrade. Grace se trouvait à gauche puis Rigsby était à droite de chaque côté de la scène alors que Cho ainsi que Jane étaient devant.
L’asiatique et le blondinet étaient assis sur des sièges au milieu de la foule, tout près de la scène. Kimball regarda la scène derrière ses lunettes de soleil d’un air sérieux et stoïque pendant que Patrick mangea un grand bretzel.
- Hum… Oh ! Ché délich’ieux ! s’exclama le consultant la bouche pleine, Tu veux un morceau ? proposa-t-il à Cho.
- Non, merci, déclina ce dernier sans le regarder.
- Comme tu veux, dit Jane en haussant les épaules.
Le mentaliste se mit à se tourner vers l’assemblée en regardant attentivement chaque individu autour de lui ainsi que quelques personnes se trouvant debout en face de la scène où se trouvait une jeune fille ronde – en tailleur jupe noir, ses cheveux ondulés blonds attachés dans une queue-de-cheval pendouillant sur le côté – qui se tenait timidement à côté d’un jeune homme latino ayant environ 6 ans de plus qu’elle, vêtu d’un jean noir et d’une chemise blanche – le genre playboy mais un côté fragile dans le regard. Le consultant observa la fille qui jeta de légers regards dans sa direction en mordant la lèvre inférieure alors que le latino avait le regard vide et triste en regardant toutes les deux minutes son portable au fond de sa poche.
Pendant ce temps, sur scène, la dirigeante du concours reprit la parole.
- Maintenant, place au spectacle ! Et je vous invite à écouter un peu de country chanté par Johanna Davis, Miss Arizona, dit-elle en se retirant de scène.
Tout le monde applaudit machinalement pendant que Johanna monta sur scène en saluant le public d’un geste de la main suivi d’un grand sourire. Elle interpréta You’re still the one de Shania Twain d’une voix douce, déterminée et rythmée à la perfection. Ensuite, vint le tour d’Elisa, Miss Montana, en tenue de majorette qui dansait rudement bien toute souriante avec un bâton. Après, c’était Miss Hawaii, Mily, qui fit une prestation en chantant Carmen. Suivi de Miss Pennsylvanie, Nola qui joua un air de jazz au piano.
Plus les candidates passaient, plus Jane commençait à s’ennuyer à mourir. Il écrasa un bâillement en mettant sa main devant sa bouche.
Heureusement qu’on ne voit pas ça tous les jours, soupira-t-il en baillant.
Mais son ennui va vite s’évaporer quand Cheryl annonça la prochaine candidate.
- Et maintenant, voici Teresa Jefferson, Miss Californie qui va nous jouer un air doux à la guitare.
L’organisatrice descendit de l’estrade sous une pluie d’applaudissements – dont Jane en fit partie – qui saluait et encourageait Teresa qui fit son entrée en scène avec une guitare folk acoustique noire à la main, habillée d’une robe noire en dentelle à mancherons volantés et encolure arrondie puis portant de chaussures noires ouvertes à talons. Elle salua le public dans un sourire avec modestie en s’installant sur un tabouret, on mit le micro face à sa guitare une fois qu’elle était assise en saluant les spectateurs d’un hochement de tête. Jane sourit en découvrant l’instrument qu’elle joue tout en admirant sa façon de rejeter ses cheveux en arrière en accordant sa guitare. Elle semblait si mal à l’aise, si timide mais elle était tellement simple, tellement belle. Puis quand ses doigts commencèrent à tirer sur les cordes tout en sortant les premières notes de musique, tout le monde se tut.
Patrick reconnut la musique de More Than Words d’Extrême, sa chanson préférée qui avait bercé son adolescence et le souvenir de leur toute première danse ensemble lui revint en tête.
Flash Back
- Vous adorez cette chanson et vous avez envie de danser, conclut Jane en montrant la piste de danse dans un sourire.
Lisbon lui fit un regard étonné.
- Avec vous ? Non, refusa-t-elle gênée en secouant la tête.
- Oh Lisbon ! Imaginez que je suis cet homme méchant, glacial mais que vous vénériez comme un Dieu et à qui vous n’avez jamais osé parler, dit-il d’un ton dégagé.
Elle le regarda avec méfiance tandis qu’il resta la fixer d’un air incrédule. Jane aperçut qu’elle se mit à sourire puis il tendit l’oreille.
- Attention, pas de blague, prévint-elle dans un sourire.
Ils se donnèrent la main, tournèrent les talons en allant vers la piste de danse.
- C’est vrai ? demanda Jane faussement étonné d’un air interrogateur.
- Oui, répondit Lisbon dans un sourire.
Ils sourirent. Une fois au milieu d’anciens lycéens, ils se firent face. Jane posa sa main droite dans le dos de Lisbon qui se colla contre lui en posant sa tête au creux de son épaule en fermant les yeux et sa main gauche sur son omoplate alors que son autre main fut emprisonnée dans celle de son consultant. Ils dansèrent en se laissant bercer par la chanson. Jane avait le regard pensif et apaisé avec un demi-sourire.
- La trompette, proposa-t-il.
- Non, répondit Lisbon dans un soupir d’aise, les yeux clos.
Fin du Flash Back
Il ne s’était jamais senti aussi léger, aussi apaisé, aussi bien dans les bras d’une autre femme, comme s’il se sentait libéré d’un poids lourd sur ses épaules. Aujourd’hui, il pouvait encore revivre la chaleur de sa main dans la sienne, son corps contre le sien, son cœur battant la chamade contre sa poitrine, l’odeur enivrante et épicée de son parfum contenant de la cannelle. Ce fut un des meilleurs moments de sa vie avec elle.
Patrick ne quitta pas Teresa du regard qui laissait glisser ses doigts avec légèreté et douceur sur les cordes de sa guitare en tenant parfaitement le rythme de la chanson. Elle dégageait une vraie sensibilité, fragilité, nostalgie quand elle bougeait ses doigts sur les cordes de sa guitare avec une infinie douceur captivante.
Les spectateurs furent envoûtés par la prestation mélodieuse de la jeune femme qui tourna la tête vers eux avec un léger sourire modeste. Lorsque la jeune femme croisa le regard océan de son consultant au loin, elle se sentit gênée mais petit à petit, elle était rassurée. Jamais un homme ne l’avait autant réconfortée par un simple regard et sourire à la fois.
Aux derniers accords de guitare qui devinrent lents, silencieux et mélodieux à la fois, les spectateurs félicitaient fébrilement Teresa pour sa prestation remarquable. Jane se leva en applaudissant avec hystérie en criant « Bravo ! » alors que la belle brunette les remercia d’un hochement de tête suivi d’un sourire avec gêne et modestie.
Soudain, Jane aperçut la jeune fille ronde vêtue de noir essayant de prendre la main du jeune latino à côté d’elle mais il s’enfuit en cachant ses yeux comme s’il allait fondre en larmes. Le mentaliste se tourna vers Lisbon qui le suivait du regard ; ils s’échangèrent un regard incrédule durant quelques secondes avant que la jeune femme remercia encore « son » public avant de se retirer de scène.
TBC...
JisbonAddict- Red John
- Personnage préféré : Jane, Lisbon & Cho
Loisirs : Lire des romans, écrire, faire du jogging, regarder Doctor Who, Mentalist et Rizzoli&Isles
Localisation : Dans ma Bretagne natale rêvant de Simon Baker, de David Tennant & de Matt Smith
Re: Miss Agent du CBI ^
Youhou !!!
l'interrogatoire de Jane et son malaise j'ai adoré !!!
Et Lisbon qui se fait harceler par les autres filles la pauvre ...
J'ai bien aimé le cou de la guitare et du flash-back on ne peut pas s'empêcher de penser qu'elle l'a fait pour Jane
SO JISBON
Aux derniers accords de guitare qui devinrent lents, silencieux et mélodieux à la fois, les spectateurs félicitaient fébrilement Teresa pour sa prestation remarquable. Jane se leva en applaudissant avec hystérie en criant « Bravo ! » alors que la belle brunette les remercia d’un hochement de tête suivi d’un sourire avec gêne et modestie.
J'adore le final
VLS !!! VLS !!! VLS !!!
Jiisbon- Stagiaire au CBI
- Personnage préféré : Lisbon & Jane
Localisation : N'importe où, tant que qu'il y a du soleil
Re: Miss Agent du CBI ^
l'interrogatoire de jane trop marrant le flasback magnifique j'ai pleurer en repensant a cette scene je suis sensible et aussi quand lisbon joue more than words je suis emue VLS
Invité- Invité
Re: Miss Agent du CBI ^
Je plussoie à tous ce qui a été dit précédemment!!
Super chapitre, à la fois marrant quand les agents tirent les vers du nez à Jane et trop mignon quand Lisbon joue de la guitare!
VLS!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!
Super chapitre, à la fois marrant quand les agents tirent les vers du nez à Jane et trop mignon quand Lisbon joue de la guitare!
VLS!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!
Invité- Invité
Re: Miss Agent du CBI ^
les filles
Voici la suite...
La suite du concours avec un défilé très en été des pensées de Lisbon toujours aussi mais aussi si vous voyez ce que je veux dire et un moment riche en Jisbon pour ne pas y échapper dont ça risque d'être assez Enfin bref, j'espère que cela vous plaira
Bonne Lecture...
_______________________________________________________________
Miss Etats-Unis : J-2
Le lendemain soir, vers 20heures, après avoir présenté leurs prestations artistiques, les Miss n’allaient pas tarder à défiler en maillot de bain 2 pièces.
La veille, après que Lisbon ait présentée son côté artistique, elle allait voir le jeune homme hispanique qui s’était réfugié dans les coulisses en pleurant à chaudes de larme. Elle lui avait demandé d’un air rassurant si tout allait bien, il se contentait d’hocher la tête en disant que c’était très beau ce qu’elle avait interprété. Teresa rougit en haussant les épaules et le remercia. Elle lui demanda comment il s’appellait, il lui répondit : Joaquin Rodriguez.
Tout de suite, Teresa enregistra son nom dans sa tête pour en informer son équipe afin de faire une recherche sur Joaquin. Ce dernier dit qu’il aurait aimé que sa petite amie soit là pour l’écouter, Lisbon lui dit qu’il y en a qui avaient fait mieux qu’elle. Joaquin rit en lui disant qu’elle était modeste pour une Miss, Teresa haussa les épaules.
Il essuya ses larmes avec un mouchoir en papier trouvé du fond de la poche de son jean avant de le jeter dans une petite poubelle en inox pas loin.
L’agent lui demanda pourquoi sa petite amie n’est pas avec lui, il lui révéla qu’ils étaient séparés depuis quelques petites semaines et qu’il avait essayé de lui parler pour la reconquérir depuis, mais en vain.
Elle le regarda avec tristesse et compassion, c’était suffisant pour signifier qu’elle en était désolée. La belle brunette dit que si jamais il avait besoin de parler… mais le latino lui dit en l’interrompant que ça irait et la remercia. Joaquin reprit son souffle et s’en alla retourner à son poste.
En regardant Joaquin disparaître de son champ de vison ainsi qu’en observant autour d’elle avec méfiance et prudence, Teresa s’avança vers la petite poubelle, saisit le mouchoir du jeune homme qu’elle cacha dans la poche extérieure de la house blanche de sa guitare avant de rejoindre ses « amies ».
Plus tard – en toute discrétion bien sûr – Lisbon donna le mouchoir imprimé à son équipe contenant l’ADN d’un certain Joaquin Rodriguez afin qu’ils l’envoient au Labo pour faire une recherche approfondie sur lui. Ses collègues s’exécutèrent mais plus tard, ils informèrent leur patronne d’un air exaspéré que les résultats vont attendre plus de 24 heures. Lisbon soupira avec compassion.
Super, je vais devoir encore subir à jouer les demoiselles parfaites ! pesta-t-elle mentalement avec exagération.
Pendant ce temps, dans la loge des filles, Lisbon - une grande serviette en coton blanc sur les épaules - se cachait derrière un porte-cintres où étaient suspendus quelques vêtements, comme une petite fille qui jouait à cache-cache dans un magasin de fringues. Elle observait toutes ces jeunes filles au corps parfait, n’ayant aucune pudeur, aucune crainte de se montrer en maillot de bain devant des milliers d’inconnus.
La jeune femme sortit de sa cachette, s’avança petit à petit vers un grand miroir et stoppa net. Teresa regarda son reflet quelques secondes avant de voir sa tenue qui était un maillot de bain 2 pièces couleur turquoise, le haut noué dans le dos avec une bretelle asymétrique épinglée d’une fleur avec son écharpe de Miss Californie par-dessus.
En voyant à peine la tenue ainsi que la silhouette élancée de leur patronne, Grace resta sans voix en ne s’imaginant pas à ce point-là que Lisbon pouvait avoir un corps bien entretenu, voire super, alors que Cho était stoïque presque indifférent et Rigsby était bouche bée avec les yeux ronds.
- Waouh ! Boss… souffla le grand brun.
- Garde ta salive Rigsby si tu ne peux pas que je te flanque mon poing dans la figure, marmonna Lisbon en le menaçant d’un ton sévère et mal à l’aise.
- Ne vous en privez pas patron, il l’aura bien mérité, ajouta Grace d’un ton ironique et fier en le regardant froidement.
Wayne ferma la bouche aussi sec en baissant la tête d’un air honteux et confus, comme un enfant pris en flagrant délit en train de regarder des magazines classés X. Cho sourit en bouffant de rire face à cette scène.
- Désolé, murmura presque Wayne d’un air confus.
- Allez les filles, en piste dans une minute ! annonça le régisseur.
Quoi dans une minute ? Défiler dans ce truc devant tout le monde ?... Mais alors là, j’ai une grosse envie de m’enfuir! paniqua Lisbon.
La jeune femme voulait à tout prix s’arrêter là. Hors de question de défiler en maillot de bain devant des inconnus dont parmi eux, peut-être des pervers, des cinglés etc. Aujourd’hui encore, elle se demanda pourquoi elle avait accepté de jouer les poupées princesses. Pour arrêter l’assassin et rendre justice ? Pour que la famille puisse faire leur deuil ? Ou c’était pour Jane qu’elle le faisait ?
Jane, Jane, Jane ! Arrha ! Même quand j’ai assez d’emmerdes comme ça – même là maintenant – il les aggrave encore plus ! pensa-t-elle en grognant. Il est partout ! Même dans ma tête où que je me trouve jusque dans mon pieu, ce n’est pas croyable ce qu’il peut être chiant même quand il n’est pas là !
Quoi ? Je viens de… Ah non ! Non ! Pas de pensées tordues… (Elle rougit) C’est un vrai gamin, un emmerdeur notoire, une calamité ambulante qui me colle aux bask’ (elle leva les yeux au ciel exaspérée). Mais il peut être agréable la plupart du temps quand il montre qu’il a un cœur d’or, qu’il est affreusement marrant (Elle rit), un homme attentionné, protecteur, galant, sensible, poli – quand il fait un effort – puis il est terriblement… irrésistiblement… incroyablement sexy avec ses beaux yeux purs qui ont une drôle de façon de me regarder et son sourire carré trop craquant (Elle se mordit la lèvre inférieure et rougit)… Puis ce baiser. Son baiser. Il était si doux, si tendre, si fragile. Il embrasse vraiment bien (Elle rêvassa en touchant ses lèvres du bout de ses doigts qu’elle en frissonna).
- Allez en piste mesdemoiselles ! ordonna le régisseur en tapant dans ses mains.
En entendant son entrée autant précipitée qu’un imprévu, Lisbon sursauta en sortant de sa rêverie. Elle vit les concurrentes s’en aller à vitesse grande V, se tourna vers le miroir en remarquant que ses joues commençaient à s’enflammer. La jeune prit une grande bouffée d’oxygène et expira en prenant son courage à deux mains.
Allez ma petite Teresa ! Ne pense plus à rien à part faire ton boulot et montre à ces minettes de quoi tu es capable ! s’encouragea-t-elle mentalement.
Elle enleva d’un seul geste la serviette qui tomba au sol, arrangea ses cheveux, réajusta le haut de son maillot 2 pièces, se regarda une dernière fois en levant les pouces dans un souffle et partit rejoindre les autres.
La jeune femme attendait son entrée avec 3 autres filles lorsqu’elle aperçut curieusement à l’autre bout de la scène, l’assistante ronde plisser les plis de son tailleur d’un air gêné en regardant quelques candidates.
Je compatis ! Heureusement qu’on est toutes différentes sinon l’humanité serait éteinte aujourd’hui, pensa Lisbon avec ironie et compassion.
Puis elle se tourna vers Joaquin qui contemplait le défilé sans vraiment le regarder. L’assistante lui parla en penchant vers lui d’un air timide, il hocha la tête jusqu’à ce que la jeune fille lui avoua quelque chose qui le fit un secouement de la tête.
Une invitation d’aller au cinéma ? A manger un morceau ? Boire un verre ? D’aller voir un match je ne sais quoi comme sport ? Je l’ignore mais je voudrais bien le savoir, songea Teresa.
Soudain, elle fut sortie de ses pensées quand on lui fit signe d’entrer en scène. Elle paniqua mais repensa à ce qu’elle s’était dit dans la loge, releva la tête haute et se jeta dans l’arène. Tout le monde applaudissait, sifflait en même temps hurlait à chaque fois que les demoiselles roulaient des hanches, prenaient la pause « mannequin » et souriaient en faisant les yeux de biche. Avec son regard de tigresse ainsi que son sourire angélique – dont elle seule avait le secret – Teresa marcha sur la scène en emboîtant le pas aux filles à côté d’elle. Elle s’arrêta devant les gens en prenant la pose comme un mannequin arrivée au bout du podium lors d’un défilé de mode et se retira.
3 par 3, elles montèrent sur les podiums en forme de cercle dont le milieu était le podium principal pour présenter la Miss en question. Vêtue d’une robe longue noire à paillettes à fines bretelles avec un léger décolleté en V, Cheryl Brafman – avec un micro à la main gauche et sa fiche dans sa main droite – anima la soirée.
- Miss Pennsylvanie ! annonça Cheryl.
Nola monta sur le podium avec un immense sourire espiègle.
- Miss Arizona !
Johanna apparut en faisant un large sourire bourré d’enthousiasme et d’ambition.
- Miss Californie !
Vint au tour de Teresa qui monta sur le podium gardant son côté « femme fatale » tant qu’elle le pouvait.
A peine que la jeune femme descendit du podium, les hurlements assourdissants de l’alarme incendie s’enclenchèrent et ce fut la panique totale !
Les spectateurs se levèrent de leur siège, se poussèrent à peine les uns les autres afin de se diriger vers la sortie alors que les concurrentes se précipitèrent vers leurs loges pour prendre quelque chose pour se réchauffer avant de sortir. Mais alors que Teresa allait sortir de scène, elle sentit une main lui saisir le bras et la fit sortir.
La jeune femme comprit qu’elle se trouvait dans les coulisses et vit en face d’elle, son consultant qui l’avait par le bras.
- Salut, Lisbon ! salua Jane.
Elle se détacha de son emprise en se débattant et lui lança un regarda froid.
- Ce n’est pas vrai ! Jane ! Ne me refaites jamais ça ! lui hurla-t-elle.
Il ne répliqua pas à sa plus grande surprise. Patrick avait son regard posé sur sa silhouette élancée, totalement hypnotisé par la beauté fatale que dégageait sa patronne dans ce sublime maillot de bain qui allait parfaitement avec sa couleur de peau ainsi faisait ressortir presque ses yeux émeraude. Elle fronça les sourcils, interrogateur, le suivit du regard qui se dirigeait vers son maillot de bain. Elle releva la tête en une fraction de seconde en faisant les gros yeux et rougit.
- Ce n’est pas la peine de vous rincer l’œil non plus ! grogna-t-elle mal à l’aise.
- Euh… Pardon euh… s’excusa Jane en bafouillant.
Waouh ! Je n’aurai jamais cru qu’elle avait un si beau corps ! Elle me surprend ! Oh non, je deviens cinglé ! pensa Jane qui rougit.
Il lui tendit un peignoir éponge blanc qu’il avait sous le bras puis Lisbon lui arracha des mains en l’enfilant à toute vitesse, mal à l’aise.
- Et c’est moi qu’on traite de pervers ! répliqua Rigsby en se plaignant.
- Oh, vous la ferme ! hurla Lisbon agacée.
Elle enleva l’oreillette de son oreille et l’enfouit au fond de la poche de son peignoir avant de se tourner vers son consultant.
- Qu’est-ce que vous foutez ici ? lui demanda Lisbon.
Il ne répondit pas. Il posa sa main dans son dos en lui indiquant galamment de s’éloigner de la scène et de trouver un coin pour parler en toute discrétion.
Arrivés plus loin où il y avait deux sorties de secours, regardant autour d’eux avec prudence, Jane prit enfin la parole.
- Joaquin Rodriguez est le petit ami et le père du bébé de Tiffany Gordon, avoua-t-il.
- Ah oui ? On a enfin eu les résultats du Labo ? demanda-t-elle étonnée.
Jane balaya sa question d’un geste de la main.
- Mais non, eux sont trop lents comparé à moi qui a pu trouver tout seul ! se vanta-t-il dans un sourire.
- C’est ça, faites le malin ! se moqua-t-elle d’un ton ironique ; et c’est tout ce que vous aviez à me dire ?
- Non, j’ai vu qu’il était bouleversé, regardait sans arrêt son téléphone, expliqua-t-il.
- Il m’a dit qu’il s’était séparé de sa petite amie, il y a quelques semaines, se rappela Lisbon en fronçant les sourcils.
Elle croisa le regard de son consultant qui la fixa dans un sourire malicieux puis elle comprit où il voulait en venir.
- A peu près où Tiffany est tombée enceinte à ce moment-là, comprit-elle.
Jane hocha la tête dans un grand sourire béat qui fit sourire Lisbon. Une question brûla les lèvres du mentaliste qu’il se jeta à l’eau.
- Dites-moi, Lisbon. Pourquoi la guitare ?
- Je ne vois pas de quoi vous parlez, mentit-elle.
- Ne vous sous-estimez pas, je sais que l’instrument compte beaucoup pour vous puis je vous promets de garder ça pour moi, dit-il d’une voix dégagée.
La jeune femme le regarda pendant un long instant puis soupira.
- Mon père en jouait. Il jouait pour ma mère quand ils n’étaient que des ados, avoua-t-elle embarrassée.
Il se contenta d’hocher la tête sans rien répliquer pour ne pas offenser plus sa patronne qui fut fragile en évoquant ce souvenir de nostalgie.
Soudain, des pas s’approchèrent vers eux, Jane et Lisbon arrivèrent à guetter à quelques mètres d’eux, un homme brun à lunettes vêtu d’un costume sombre avec un appareil photo en bandoulière autour du cou. Ils paniquèrent.
- Oh, oh ! Je crois qu’il s’avance vers nous, s’inquiéta Patrick en regardant l’homme vers un pas vers eux sans leur prêter attention.
- Je suis désolée mais je ne vois pas d’autres solutions, paniqua Lisbon en murmurant.
- De quoi ? demanda son consultant en fronçant les sourcils.
- Embrassez-moi !
Teresa se mit sur la pointe des pieds, prit le visage de Patrick entre ses mains et l’embrassa. Patrick fut surpris par ce moment imprévu qu’il resta tétanisé mais il fut envoûté par le baiser de sa patronne qu’il se laissa faire. Il posa délicatement ses mains sur les hanches de sa patronne tout en collant son corps contre le sien et lui rendit son doux baiser dans un soupir d’aise.
Voici la suite...
La suite du concours avec un défilé très en été des pensées de Lisbon toujours aussi mais aussi si vous voyez ce que je veux dire et un moment riche en Jisbon pour ne pas y échapper dont ça risque d'être assez Enfin bref, j'espère que cela vous plaira
Bonne Lecture...
_______________________________________________________________
Chapitre 10 :
Miss Etats-Unis : J-2
Le lendemain soir, vers 20heures, après avoir présenté leurs prestations artistiques, les Miss n’allaient pas tarder à défiler en maillot de bain 2 pièces.
La veille, après que Lisbon ait présentée son côté artistique, elle allait voir le jeune homme hispanique qui s’était réfugié dans les coulisses en pleurant à chaudes de larme. Elle lui avait demandé d’un air rassurant si tout allait bien, il se contentait d’hocher la tête en disant que c’était très beau ce qu’elle avait interprété. Teresa rougit en haussant les épaules et le remercia. Elle lui demanda comment il s’appellait, il lui répondit : Joaquin Rodriguez.
Tout de suite, Teresa enregistra son nom dans sa tête pour en informer son équipe afin de faire une recherche sur Joaquin. Ce dernier dit qu’il aurait aimé que sa petite amie soit là pour l’écouter, Lisbon lui dit qu’il y en a qui avaient fait mieux qu’elle. Joaquin rit en lui disant qu’elle était modeste pour une Miss, Teresa haussa les épaules.
Il essuya ses larmes avec un mouchoir en papier trouvé du fond de la poche de son jean avant de le jeter dans une petite poubelle en inox pas loin.
L’agent lui demanda pourquoi sa petite amie n’est pas avec lui, il lui révéla qu’ils étaient séparés depuis quelques petites semaines et qu’il avait essayé de lui parler pour la reconquérir depuis, mais en vain.
Elle le regarda avec tristesse et compassion, c’était suffisant pour signifier qu’elle en était désolée. La belle brunette dit que si jamais il avait besoin de parler… mais le latino lui dit en l’interrompant que ça irait et la remercia. Joaquin reprit son souffle et s’en alla retourner à son poste.
En regardant Joaquin disparaître de son champ de vison ainsi qu’en observant autour d’elle avec méfiance et prudence, Teresa s’avança vers la petite poubelle, saisit le mouchoir du jeune homme qu’elle cacha dans la poche extérieure de la house blanche de sa guitare avant de rejoindre ses « amies ».
Plus tard – en toute discrétion bien sûr – Lisbon donna le mouchoir imprimé à son équipe contenant l’ADN d’un certain Joaquin Rodriguez afin qu’ils l’envoient au Labo pour faire une recherche approfondie sur lui. Ses collègues s’exécutèrent mais plus tard, ils informèrent leur patronne d’un air exaspéré que les résultats vont attendre plus de 24 heures. Lisbon soupira avec compassion.
Super, je vais devoir encore subir à jouer les demoiselles parfaites ! pesta-t-elle mentalement avec exagération.
Pendant ce temps, dans la loge des filles, Lisbon - une grande serviette en coton blanc sur les épaules - se cachait derrière un porte-cintres où étaient suspendus quelques vêtements, comme une petite fille qui jouait à cache-cache dans un magasin de fringues. Elle observait toutes ces jeunes filles au corps parfait, n’ayant aucune pudeur, aucune crainte de se montrer en maillot de bain devant des milliers d’inconnus.
La jeune femme sortit de sa cachette, s’avança petit à petit vers un grand miroir et stoppa net. Teresa regarda son reflet quelques secondes avant de voir sa tenue qui était un maillot de bain 2 pièces couleur turquoise, le haut noué dans le dos avec une bretelle asymétrique épinglée d’une fleur avec son écharpe de Miss Californie par-dessus.
En voyant à peine la tenue ainsi que la silhouette élancée de leur patronne, Grace resta sans voix en ne s’imaginant pas à ce point-là que Lisbon pouvait avoir un corps bien entretenu, voire super, alors que Cho était stoïque presque indifférent et Rigsby était bouche bée avec les yeux ronds.
- Waouh ! Boss… souffla le grand brun.
- Garde ta salive Rigsby si tu ne peux pas que je te flanque mon poing dans la figure, marmonna Lisbon en le menaçant d’un ton sévère et mal à l’aise.
- Ne vous en privez pas patron, il l’aura bien mérité, ajouta Grace d’un ton ironique et fier en le regardant froidement.
Wayne ferma la bouche aussi sec en baissant la tête d’un air honteux et confus, comme un enfant pris en flagrant délit en train de regarder des magazines classés X. Cho sourit en bouffant de rire face à cette scène.
- Désolé, murmura presque Wayne d’un air confus.
- Allez les filles, en piste dans une minute ! annonça le régisseur.
Quoi dans une minute ? Défiler dans ce truc devant tout le monde ?... Mais alors là, j’ai une grosse envie de m’enfuir! paniqua Lisbon.
La jeune femme voulait à tout prix s’arrêter là. Hors de question de défiler en maillot de bain devant des inconnus dont parmi eux, peut-être des pervers, des cinglés etc. Aujourd’hui encore, elle se demanda pourquoi elle avait accepté de jouer les poupées princesses. Pour arrêter l’assassin et rendre justice ? Pour que la famille puisse faire leur deuil ? Ou c’était pour Jane qu’elle le faisait ?
Jane, Jane, Jane ! Arrha ! Même quand j’ai assez d’emmerdes comme ça – même là maintenant – il les aggrave encore plus ! pensa-t-elle en grognant. Il est partout ! Même dans ma tête où que je me trouve jusque dans mon pieu, ce n’est pas croyable ce qu’il peut être chiant même quand il n’est pas là !
Quoi ? Je viens de… Ah non ! Non ! Pas de pensées tordues… (Elle rougit) C’est un vrai gamin, un emmerdeur notoire, une calamité ambulante qui me colle aux bask’ (elle leva les yeux au ciel exaspérée). Mais il peut être agréable la plupart du temps quand il montre qu’il a un cœur d’or, qu’il est affreusement marrant (Elle rit), un homme attentionné, protecteur, galant, sensible, poli – quand il fait un effort – puis il est terriblement… irrésistiblement… incroyablement sexy avec ses beaux yeux purs qui ont une drôle de façon de me regarder et son sourire carré trop craquant (Elle se mordit la lèvre inférieure et rougit)… Puis ce baiser. Son baiser. Il était si doux, si tendre, si fragile. Il embrasse vraiment bien (Elle rêvassa en touchant ses lèvres du bout de ses doigts qu’elle en frissonna).
- Allez en piste mesdemoiselles ! ordonna le régisseur en tapant dans ses mains.
En entendant son entrée autant précipitée qu’un imprévu, Lisbon sursauta en sortant de sa rêverie. Elle vit les concurrentes s’en aller à vitesse grande V, se tourna vers le miroir en remarquant que ses joues commençaient à s’enflammer. La jeune prit une grande bouffée d’oxygène et expira en prenant son courage à deux mains.
Allez ma petite Teresa ! Ne pense plus à rien à part faire ton boulot et montre à ces minettes de quoi tu es capable ! s’encouragea-t-elle mentalement.
Elle enleva d’un seul geste la serviette qui tomba au sol, arrangea ses cheveux, réajusta le haut de son maillot 2 pièces, se regarda une dernière fois en levant les pouces dans un souffle et partit rejoindre les autres.
La jeune femme attendait son entrée avec 3 autres filles lorsqu’elle aperçut curieusement à l’autre bout de la scène, l’assistante ronde plisser les plis de son tailleur d’un air gêné en regardant quelques candidates.
Je compatis ! Heureusement qu’on est toutes différentes sinon l’humanité serait éteinte aujourd’hui, pensa Lisbon avec ironie et compassion.
Puis elle se tourna vers Joaquin qui contemplait le défilé sans vraiment le regarder. L’assistante lui parla en penchant vers lui d’un air timide, il hocha la tête jusqu’à ce que la jeune fille lui avoua quelque chose qui le fit un secouement de la tête.
Une invitation d’aller au cinéma ? A manger un morceau ? Boire un verre ? D’aller voir un match je ne sais quoi comme sport ? Je l’ignore mais je voudrais bien le savoir, songea Teresa.
Soudain, elle fut sortie de ses pensées quand on lui fit signe d’entrer en scène. Elle paniqua mais repensa à ce qu’elle s’était dit dans la loge, releva la tête haute et se jeta dans l’arène. Tout le monde applaudissait, sifflait en même temps hurlait à chaque fois que les demoiselles roulaient des hanches, prenaient la pause « mannequin » et souriaient en faisant les yeux de biche. Avec son regard de tigresse ainsi que son sourire angélique – dont elle seule avait le secret – Teresa marcha sur la scène en emboîtant le pas aux filles à côté d’elle. Elle s’arrêta devant les gens en prenant la pose comme un mannequin arrivée au bout du podium lors d’un défilé de mode et se retira.
3 par 3, elles montèrent sur les podiums en forme de cercle dont le milieu était le podium principal pour présenter la Miss en question. Vêtue d’une robe longue noire à paillettes à fines bretelles avec un léger décolleté en V, Cheryl Brafman – avec un micro à la main gauche et sa fiche dans sa main droite – anima la soirée.
- Miss Pennsylvanie ! annonça Cheryl.
Nola monta sur le podium avec un immense sourire espiègle.
- Miss Arizona !
Johanna apparut en faisant un large sourire bourré d’enthousiasme et d’ambition.
- Miss Californie !
Vint au tour de Teresa qui monta sur le podium gardant son côté « femme fatale » tant qu’elle le pouvait.
A peine que la jeune femme descendit du podium, les hurlements assourdissants de l’alarme incendie s’enclenchèrent et ce fut la panique totale !
Les spectateurs se levèrent de leur siège, se poussèrent à peine les uns les autres afin de se diriger vers la sortie alors que les concurrentes se précipitèrent vers leurs loges pour prendre quelque chose pour se réchauffer avant de sortir. Mais alors que Teresa allait sortir de scène, elle sentit une main lui saisir le bras et la fit sortir.
La jeune femme comprit qu’elle se trouvait dans les coulisses et vit en face d’elle, son consultant qui l’avait par le bras.
- Salut, Lisbon ! salua Jane.
Elle se détacha de son emprise en se débattant et lui lança un regarda froid.
- Ce n’est pas vrai ! Jane ! Ne me refaites jamais ça ! lui hurla-t-elle.
Il ne répliqua pas à sa plus grande surprise. Patrick avait son regard posé sur sa silhouette élancée, totalement hypnotisé par la beauté fatale que dégageait sa patronne dans ce sublime maillot de bain qui allait parfaitement avec sa couleur de peau ainsi faisait ressortir presque ses yeux émeraude. Elle fronça les sourcils, interrogateur, le suivit du regard qui se dirigeait vers son maillot de bain. Elle releva la tête en une fraction de seconde en faisant les gros yeux et rougit.
- Ce n’est pas la peine de vous rincer l’œil non plus ! grogna-t-elle mal à l’aise.
- Euh… Pardon euh… s’excusa Jane en bafouillant.
Waouh ! Je n’aurai jamais cru qu’elle avait un si beau corps ! Elle me surprend ! Oh non, je deviens cinglé ! pensa Jane qui rougit.
Il lui tendit un peignoir éponge blanc qu’il avait sous le bras puis Lisbon lui arracha des mains en l’enfilant à toute vitesse, mal à l’aise.
- Et c’est moi qu’on traite de pervers ! répliqua Rigsby en se plaignant.
- Oh, vous la ferme ! hurla Lisbon agacée.
Elle enleva l’oreillette de son oreille et l’enfouit au fond de la poche de son peignoir avant de se tourner vers son consultant.
- Qu’est-ce que vous foutez ici ? lui demanda Lisbon.
Il ne répondit pas. Il posa sa main dans son dos en lui indiquant galamment de s’éloigner de la scène et de trouver un coin pour parler en toute discrétion.
Arrivés plus loin où il y avait deux sorties de secours, regardant autour d’eux avec prudence, Jane prit enfin la parole.
- Joaquin Rodriguez est le petit ami et le père du bébé de Tiffany Gordon, avoua-t-il.
- Ah oui ? On a enfin eu les résultats du Labo ? demanda-t-elle étonnée.
Jane balaya sa question d’un geste de la main.
- Mais non, eux sont trop lents comparé à moi qui a pu trouver tout seul ! se vanta-t-il dans un sourire.
- C’est ça, faites le malin ! se moqua-t-elle d’un ton ironique ; et c’est tout ce que vous aviez à me dire ?
- Non, j’ai vu qu’il était bouleversé, regardait sans arrêt son téléphone, expliqua-t-il.
- Il m’a dit qu’il s’était séparé de sa petite amie, il y a quelques semaines, se rappela Lisbon en fronçant les sourcils.
Elle croisa le regard de son consultant qui la fixa dans un sourire malicieux puis elle comprit où il voulait en venir.
- A peu près où Tiffany est tombée enceinte à ce moment-là, comprit-elle.
Jane hocha la tête dans un grand sourire béat qui fit sourire Lisbon. Une question brûla les lèvres du mentaliste qu’il se jeta à l’eau.
- Dites-moi, Lisbon. Pourquoi la guitare ?
- Je ne vois pas de quoi vous parlez, mentit-elle.
- Ne vous sous-estimez pas, je sais que l’instrument compte beaucoup pour vous puis je vous promets de garder ça pour moi, dit-il d’une voix dégagée.
La jeune femme le regarda pendant un long instant puis soupira.
- Mon père en jouait. Il jouait pour ma mère quand ils n’étaient que des ados, avoua-t-elle embarrassée.
Il se contenta d’hocher la tête sans rien répliquer pour ne pas offenser plus sa patronne qui fut fragile en évoquant ce souvenir de nostalgie.
Soudain, des pas s’approchèrent vers eux, Jane et Lisbon arrivèrent à guetter à quelques mètres d’eux, un homme brun à lunettes vêtu d’un costume sombre avec un appareil photo en bandoulière autour du cou. Ils paniquèrent.
- Oh, oh ! Je crois qu’il s’avance vers nous, s’inquiéta Patrick en regardant l’homme vers un pas vers eux sans leur prêter attention.
- Je suis désolée mais je ne vois pas d’autres solutions, paniqua Lisbon en murmurant.
- De quoi ? demanda son consultant en fronçant les sourcils.
- Embrassez-moi !
Teresa se mit sur la pointe des pieds, prit le visage de Patrick entre ses mains et l’embrassa. Patrick fut surpris par ce moment imprévu qu’il resta tétanisé mais il fut envoûté par le baiser de sa patronne qu’il se laissa faire. Il posa délicatement ses mains sur les hanches de sa patronne tout en collant son corps contre le sien et lui rendit son doux baiser dans un soupir d’aise.
TBC...
JisbonAddict- Red John
- Personnage préféré : Jane, Lisbon & Cho
Loisirs : Lire des romans, écrire, faire du jogging, regarder Doctor Who, Mentalist et Rizzoli&Isles
Localisation : Dans ma Bretagne natale rêvant de Simon Baker, de David Tennant & de Matt Smith
Re: Miss Agent du CBI ^
l'enquete avance avec ses moments d'emotions droles avec lisbon et rigsby et de jisbon avec le baiser tro tro mignon en un mot j'adore
Invité- Invité
Re: Miss Agent du CBI ^
J'ai tout lu ta Fic ce soir, juste *-*
Super chapitre avec Lisbon qui trouve pas d'autre solution x)
Super Jisbon
VLS !
Super chapitre avec Lisbon qui trouve pas d'autre solution x)
Super Jisbon
VLS !
Re: Miss Agent du CBI ^
J'adore les pensées tordues de Lisbon, surtout quand il s'agit de Jane, trop marrant!!
Comme c'est pratique le coup du baiser pour détourner l'attention de la personne qui approche, mais bien sûr!! Ca n'a pas eu l'air de déplaire à Jane, c'est la moins qu'on puisse dire!!
L'enquête devient de plus en plus intéressante, dis-moi!!! :vivement:
VLS!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!
Comme c'est pratique le coup du baiser pour détourner l'attention de la personne qui approche, mais bien sûr!! Ca n'a pas eu l'air de déplaire à Jane, c'est la moins qu'on puisse dire!!
L'enquête devient de plus en plus intéressante, dis-moi!!! :vivement:
VLS!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!
Invité- Invité
Re: Miss Agent du CBI ^
je n'ai pas commenté tes derniers chapitres
toujours super et la scène de fin
et de rien pour la petite aide mais tout le mérite est pour toi!
toujours super et la scène de fin
et de rien pour la petite aide mais tout le mérite est pour toi!
alamanga- Red John
- Personnage préféré : Cho, Lisbon, Jane. Van Pelt et Rigsby aussi.Abbott, Fischer, Wylie et Vega.
Loisirs : La TV, me balader, visiter...et rêver!
Localisation : Devant mon ordi, sous le soleil exactement!
Re: Miss Agent du CBI ^
Toujours aussi super ma JA !!! Desole de ne pas avoir commenter tes derniers chapitre mais jetait parti en vacances et je suis rentree dimanche
En tout cas tu continue a ecrire de superbes chapitre et sa plait tout autant !!!
Continue comme sa !!
hate de lire la suite !
Bisous
En tout cas tu continue a ecrire de superbes chapitre et sa plait tout autant !!!
Continue comme sa !!
hate de lire la suite !
Bisous
jisbon06- Agent de circulation
- Personnage préféré : Patrick et Teresa
Loisirs : Lire des fanfictions Jisbon.
Localisation : Au CBI
Re: Miss Agent du CBI ^
Désolée de ne pas avoir commenté mais je rentre de vacances.
Alala cette fic est vraiment comme je l'aime avec des enquêtes et du Jisbon!!!!!!! A la scène du premier baiser, les pensées de Jane et Lisbon, et là àla fin le baiser
J'adore Rigsby: Waouh...boss et la réaction de Lisbon !!!
Ahta fic est toujours aussi bien je l'adore vraiment!!
VLS!!
Alala cette fic est vraiment comme je l'aime avec des enquêtes et du Jisbon!!!!!!! A la scène du premier baiser, les pensées de Jane et Lisbon, et là àla fin le baiser
J'adore Rigsby: Waouh...boss et la réaction de Lisbon !!!
Ahta fic est toujours aussi bien je l'adore vraiment!!
VLS!!
Pepe64- Flic en uniforme
- Personnage préféré : Jane et Lisbon
Loisirs : Danse, théâtre, écrire des fics et chanter
Localisation : Avec Patrick Jane!!!
Re: Miss Agent du CBI ^
cette fic est de mieux en mieux j'adore trop quand Lisbon défile en maillot de bain, c'est trop top, et Jane qui la prend à part dans les coulisses , il me tarde d'en savoir plus
pardonne moi de ne pas commenter plus souvent, mais sache que j'adore cette fic
pardonne moi de ne pas commenter plus souvent, mais sache que j'adore cette fic
Sweetylove30- Red John
- Personnage préféré : lisbon, jane
Loisirs : lecture, ecriture
Localisation : devant mon ordi avec Patrick Jane dans mes bras
Re: Miss Agent du CBI ^
Waouh ! Merciii infiniment les filles
Vos coms me font super plaisir vraiment mercii puis pour la plupart, je ne vous en veux pas , y a pas de sushis , c'est normal, c'est les vacances
Voici la suite...
La suite du baiser qui devient assez... comment dire... assez surtout quand ça apparaît en première page des journaux le lendemain vous allez comprendre
Encore mercii mille fois à toutes celles qui suivent ma fic, ça me touche beaucoup et encore merci à toi Manga pour la correction
Assez bavarder Bonne Lecture...
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Leurs joues viraient vers la couleur rouge pivoine, la chaleur de leurs corps les collait l’un contre l’autre, les battements exorbitants sortaient de leur cœur et la douceur sulfureuse émanait de leurs lèvres scellées.
Leurs bouches laissèrent échapper de légers soupirs, ainsi, Teresa embrassait fougueusement Patrick qui l’entourait de ses bras.
Leur baiser avait un goût de menthe – de thé plutôt – de mangue, d’ananas, de papaye, comme une assiette de fruits exotiques ou smoothie (allégée obligatoirement !).
Ce baiser était très aphrodisiaque.
Le photographe surprit le couple en pleine action : il se précipita vers eux avec ambition et hystérie avec son appareil photo en main en pensant que ce serait un vrai « tremplin » pour sa carrière. Surexcité, il les prit dans l’objectif de son appareil de professionnel, vérifia que la pellicule était encore utilisable et une fois son appareil prêt, il s’apprêta à tirer certains clichés.
Lisbon savait que ça risquait de faire la Une le lendemain, mais c’était le seul moyen qu’elle avait pu trouver – sans réfléchir au passage – pour que sa couverture soit crédible jusqu’au bout, sinon elle serait fichue, tout le monde aurait su qui elle était vraiment et l’assassin ne serait jamais arrêté.
Jane se doutait bien que sa patronne l’embrassait pour se couvrir de son infiltration car s’ils ne faisaient rien, leur plan tombait à l’eau et ainsi tout le monde découvrirait la vérité. Mais le mentaliste sentait que dans la façon dont sa patronne l’embrassait, il y avait un léger trouble, mais la brûlante passion qui l’envoûtait, le guidait à suivre ses fortes pulsions.
Clic, flash… Clic, flash… Clic, flash…
Surprise par les flashs aveuglants, Lisbon ouvrit les yeux et confirma que le type qu’elle avait vu au loin était bien un photographe de presse. Et il était en train de la – euh… plutôt les – prendre en photo.
Saleté de presse de merde qui ne dit que des conneries ! Il ferait mieux se regarder dans un miroir ou essayer d’apprendre à connaître mieux les gens avant de parler avec leur langue de vipère ! pensa Lisbon
Elle se tourna de nouveau vers Jane en fermant les yeux, l’embrassa dans un soupir de bien-être, garda ses lèvres scellées aux siennes en sachant qu’ils manqueraient d’oxygène, mais il n’y avait pas d’autres choix que de tenir le coup.
Clic, flash… Clic, flash… Clic, flash…
Soudain, l’agent repéra le photographe qui avait fait le tour en essayant de prendre une meilleure photo d’eux.
Ah Ah ! Si tu crois que tu vas réussir à nous avoir, espèce de crapule, tu te mets le doigt dans l'oeil ! jura Lisbon, mentalement.
Mais elle sentit le coup venir en un millième de seconde, elle fit tourner son consultant du bon côté (ou plutôt du mauvais !), qui fut surpris par son geste mais comprit son plan.
- Ne te retourne pas ! souffla-t-elle en l’embrassant.
Sur le coup, le craquant consultant ne répondit pas. Surpris d’entendre qu’elle s’était mise à le tutoyer.
Bizarre qu’elle me tutoie comme ça… Ah d’accord ! Pour le photographe ! comprit-il mentalement assez déçu.
Pour effacer sa surprise et en guise de réponse, il l’embrassa dans un nouveau soupir. Le photographe tenta plusieurs fois de les prendre en photo bien tous les deux, mais il ne prit même pas en compte que plus il insistait, plus l’agent sentait le coup arriver.
Et con en plus, ce n’est pas étonnant !
Teresa entraîna Patrick avec elle sans que sa bouche ne quitte la sienne et ils se dirigèrent vers une porte de secours de l’autre côté du plateau.
- Va-t-en ! souffla-t-elle entre deux baisers.
- Non, pas tout de suite, murmura le consultant.
Oh non ! Pourquoi j’ai dis cela ? s’étonna Jane en l’embrassant.
En entendant la phrase de son mentaliste lui arriver jusqu’à ses tympans, Teresa fit un regard surpris en se crispant durant un instant devant l’objectif de l’appareil photo qui ne l’avait pas quitté des yeux.
Clic, flash… Clic, flash… Clic, flash…
Le misérable photographe continua à prendre quelques clichés d’eux alors que Jane plaqua légèrement sa partenaire contre la porte de secours blindée. Elle poussa un léger gémissement passionné alors qu’elle cherchait la poignée avec une main pendant ce temps il captura à nouveau ses lèvres. Il toucha la poignée de la sortie de secours en même temps qu’il frôla la main de Lisbon.
- Va… Va-t-en tout de suite… Et ne te tourne pas vers moi, conseilla Lisbon en murmurant entre deux baisers.
Jane hocha légèrement la tête et la porte s’ouvrit laissant la fraîcheur de la nuit entrée dans les coulisses. Lisbon sentit des frissons parcourir le long de ses jambes en se demandant si c’est à cause de leurs baisers, du vent ou bien des deux.
- Embrasse-moi encore, murmura-t-il en reprenant à peine son souffle.
- Une dernière fois, prévint-elle dans un murmure.
Est-ce que c’était sérieux ce que je venais de dire ! s’étonnèrent tous deux à l’unisson intérieurement.
Clic, flash… Clic, flash… Clic, flash…
Ils s’embrassèrent une dernière fois sous le regard du photographe, qui continuait à tirer des photos. Teresa fit un pas vers l’extérieur pour obliger Patrick à partir.
- Allez, va-t-en ! Va-t-en tout de suite maintenant ! ordonna Lisbon dans un souffle après ce dernier baiser.
- Encore une fois, supplia Jane.
- Non, arrête ! supplia-t-elle à son tour.
Jane essaya de l’embrasser une nouvelle et une toute dernière fois, mais Lisbon le repoussa en le forçant à s’en aller.
- Allez va-t-en ! Dépêche-toi, sors ! l’encouragea-t-elle.
Puis le consultant prit la fuite en courant dans la nuit. Une fois qu’il fut parti, Lisbon claqua la porte en reprenant son souffle. La jeune femme découvrit que son peignoir était à moitié ouvert, ses cheveux avaient atterri sur son visage. Elle se tourna vers le photographe qui la prenait en photo. Elle sourit d’un air crispé, mal à l’aise et forcé en refermant son peignoir ainsi qu’en ramenant sa chevelure ébène en arrière.
- Comment ça va ? salua-t-elle d’un air gêné.
Elle reprit son souffle, leva la tête haute, se dirigea vers l’autre sortie de secours comme si de rien n’était et ne prêtant plus aucune attention au photographe miteux.
A l’extérieur, la porte blindée de sortie de secours s’ouvrit et laissant apparaître Teresa qui sortit alors du bâtiment. Les autres miss la regardèrent d’un air interrogateur et perplexe : elle était dans un tel état qu’on dirait qu’elle avait vu un fantôme. Cheryl s’avança vers elle totalement énervée et paniquée.
- Mais où étiez-vous passée ? demanda-t-elle en s’avançant vers Lisbon.
- Euh… Je… Je suis désolée madame mais je… je me suis perdue, se contenta de dire Lisbon comme excuse.
L’organisatrice leva les yeux au ciel et se tourna vers les concurrentes.
- C’est bon, tout va bien. On peut rentrer, rassura l’organisatrice.
Tout le monde fit un air de soulagement et un air d’agacement. Lisbon s’écarta pour libérer le passage à Cheryl ainsi qu’à l’équipe du plateau qui entrèrent dans l’établissement suivies des concurrentes. Elles jetèrent un regard différent – sombre ou moqueur - vers Teresa qui les regarda avec amertume.
Lisbon croisa le regard des filles avec qui elle s’entendait bien qui sourirent de plus belle.
- Tess, ça va ? demanda Elisa avec un sourire narquois.
- Euh… oui, répondit Lisbon hésitante et mal à l’aise.
- Tu en es sûre ? insista Johanna toute sourire.
- Pourquoi ? questionna la belle brunette.
- Tu es toute rouge, lui fit remarquer Mily espiègle.
- Comme une tomate, ajouta Nola.
Lisbon baissa la tête en passant ses mains sur ses joues en confirmant que ses joues étaient bouillantes.
Et merde !
Elle laissa ses mains plaquées sur ses joues et passa devant ses camarades en entrant à l’intérieur qui sourirent de plus belle en la voyant mal à l’aise puis lui emboitèrent le pas.
Miss Etats-Unis : J-1
Au petit matin, Patrick avait de nouveau passé une nuit blanche. Ca fait pratiquement des jours voir plutôt, ça fait des années qu’il avait perdu le sommeil. Depuis la mort de sa femme et de sa fille, il n’était plus capable de fermer l’œil tellement il s’accrochait à John Le Rouge, à sa vengeance, à lui faire payer pour ce qu’il a fait à sa famille. Mais depuis qu’il avait accompli son acte, il ne se sentait pas encore en paix avec lui-même et il s’en voulait d’avoir fait du mal à Lisbon.
Il chassa ses pensées en secouant la tête tout en passant sa main sur son visage tout se dirigeant vers la chambre de ses collègues. Dès qu’il pénétra dans la chambre, il vit ses collègues droits comme des piquets avec le regard sombre et Rigsby avec un journal à la main. Le consultant s’avança vers eux d’un air hésitant et fit comme si de rien n’était d’un air naturel.
- Salut ! salua-t-il ; Qu’est-ce qu’il y a ?
Wayne tendit son bras en montrant la Une du journal à Jane. Une photo haute en couleurs montrait Teresa qui avait ses lèvres soudées à celles de Patrick, dont son visage était caché entre les mains de celle-ci. La photo prenait toute la largeur du journal, L.A. Daily News. Etait inscrit en-dessous de la photographie, un titre en rouge en gros caractères majuscules :
En voyant la Une de ce journal local, le visage du mentaliste se décomposa. Il se doutait que ce serait dans les journaux, mais loin de savoir que ce serait en première page. Jane se tourna vers ses amis qui ne l’avaient pas quitté du regard puis afin d’essayer de détendre la tension pesante qui régnait dans la pièce, il fit comme si de rien n’était. Il leur fit les yeux ronds.
- Oh ! Je ne savais pas que le journal existait encore de nos jours ! Et puis ce n’est pas mon meilleur profil si vous voulez mon avis, blagua-t-il avec un grand sourire.
Mais Cho, Rigsby et Van Pelt n’étaient pas d’humeur à rigoler tellement ils étaient en rogne contre lui d’avoir mis – encore et toujours une fois de plus – Lisbon dans le pétrin. Sans le quitter des yeux, Wayne ramena le journal vers lui, prit dans ses mains, tourna la page, baissa son regard et se mit à lire à voix haute :
Hier soir, dans les coulisses du concours Miss Etats-Unis, alors que les candidates défilaient en maillot de bain ; Teresa Jefferson, défendant le soleil de la Californie a été surprise en train d’embrasser un bel inconnu ! Mais qui est cet homme ? Un amant en guise de consolation ? Un petit ami ? Un homme marié ? « J’ignore ce qui les lie, mais je dois admettre que leur baiser était très passionné, fougueux, voire même explosif. » comme nous l’informa notre source anonyme.
Quel serait l’avenir de Teresa Jefferson avec lui, si elle était élue Miss Etats-Unis ? Choisirait-elle plus la célébrité avec strass, paillettes, gloire et beauté ou cet homme, avec comme slogan « Ils vécurent heureux et eurent beaucoup d’enfants » ? Nous pouvons rajouter que « ces filles ne sont pas réellement des anges comme elles le prétendent être, les apparences sont souvent trompeuses » comme nous l’a déclaré notre source.
Durant la lecture de l’article, Jane était très mal à l’aise, il ne savait plus où se mettre. Il bougeait de droite à gauche en passant sa main dans ses cheveux ainsi que sur son visage alors que Kimball et Grace le regardèrent d’un air mauvais.
Après que Rigsby ait fini de lire, le consultant fit un pas hésitant en tendant ses mains vers eux d’un geste rassurant en les fixant du regard.
- Ecoutez, ce n’est pas du tout ce que vous pensez… essaya d’expliquer Jane mal à l’aise.
- Non, on ne pense rien. On lit et on voit, répliqua Cho.
Jane les regarda à tour de rôle et soupira en passant sa main dans ses cheveux.
- C’était seulement pour éviter que notre infiltration soit découverte, puis pour une fois, l’idée ne venait pas de moi, se justifia le consultant en se défendant.
Soudain, l’équipe fit les yeux écarquillés, totalement abasourdies par ce que Jane venait de dire. « Pour une fois, l’idée ne venait pas de moi » cette phrase fut prononcée plusieurs fois dans leur tête. Voyant ses amis se regarder d’un air interrogatif, le consultant sourit et profita pour se sauver à toute vitesse de la chambre. Et quand ils entendirent la porte claquée, ils se tournèrent en voyant que la pièce était déserte. Jane était déjà parti.
Vos coms me font super plaisir vraiment mercii puis pour la plupart, je ne vous en veux pas , y a pas de sushis , c'est normal, c'est les vacances
Voici la suite...
La suite du baiser qui devient assez... comment dire... assez surtout quand ça apparaît en première page des journaux le lendemain vous allez comprendre
Encore mercii mille fois à toutes celles qui suivent ma fic, ça me touche beaucoup et encore merci à toi Manga pour la correction
Assez bavarder Bonne Lecture...
_______________________________________________________________
Chapitre 11 :
Leurs joues viraient vers la couleur rouge pivoine, la chaleur de leurs corps les collait l’un contre l’autre, les battements exorbitants sortaient de leur cœur et la douceur sulfureuse émanait de leurs lèvres scellées.
Leurs bouches laissèrent échapper de légers soupirs, ainsi, Teresa embrassait fougueusement Patrick qui l’entourait de ses bras.
Leur baiser avait un goût de menthe – de thé plutôt – de mangue, d’ananas, de papaye, comme une assiette de fruits exotiques ou smoothie (allégée obligatoirement !).
Ce baiser était très aphrodisiaque.
Le photographe surprit le couple en pleine action : il se précipita vers eux avec ambition et hystérie avec son appareil photo en main en pensant que ce serait un vrai « tremplin » pour sa carrière. Surexcité, il les prit dans l’objectif de son appareil de professionnel, vérifia que la pellicule était encore utilisable et une fois son appareil prêt, il s’apprêta à tirer certains clichés.
Lisbon savait que ça risquait de faire la Une le lendemain, mais c’était le seul moyen qu’elle avait pu trouver – sans réfléchir au passage – pour que sa couverture soit crédible jusqu’au bout, sinon elle serait fichue, tout le monde aurait su qui elle était vraiment et l’assassin ne serait jamais arrêté.
Jane se doutait bien que sa patronne l’embrassait pour se couvrir de son infiltration car s’ils ne faisaient rien, leur plan tombait à l’eau et ainsi tout le monde découvrirait la vérité. Mais le mentaliste sentait que dans la façon dont sa patronne l’embrassait, il y avait un léger trouble, mais la brûlante passion qui l’envoûtait, le guidait à suivre ses fortes pulsions.
Clic, flash… Clic, flash… Clic, flash…
Surprise par les flashs aveuglants, Lisbon ouvrit les yeux et confirma que le type qu’elle avait vu au loin était bien un photographe de presse. Et il était en train de la – euh… plutôt les – prendre en photo.
Saleté de presse de merde qui ne dit que des conneries ! Il ferait mieux se regarder dans un miroir ou essayer d’apprendre à connaître mieux les gens avant de parler avec leur langue de vipère ! pensa Lisbon
Elle se tourna de nouveau vers Jane en fermant les yeux, l’embrassa dans un soupir de bien-être, garda ses lèvres scellées aux siennes en sachant qu’ils manqueraient d’oxygène, mais il n’y avait pas d’autres choix que de tenir le coup.
Clic, flash… Clic, flash… Clic, flash…
Soudain, l’agent repéra le photographe qui avait fait le tour en essayant de prendre une meilleure photo d’eux.
Ah Ah ! Si tu crois que tu vas réussir à nous avoir, espèce de crapule, tu te mets le doigt dans l'oeil ! jura Lisbon, mentalement.
Mais elle sentit le coup venir en un millième de seconde, elle fit tourner son consultant du bon côté (ou plutôt du mauvais !), qui fut surpris par son geste mais comprit son plan.
- Ne te retourne pas ! souffla-t-elle en l’embrassant.
Sur le coup, le craquant consultant ne répondit pas. Surpris d’entendre qu’elle s’était mise à le tutoyer.
Bizarre qu’elle me tutoie comme ça… Ah d’accord ! Pour le photographe ! comprit-il mentalement assez déçu.
Pour effacer sa surprise et en guise de réponse, il l’embrassa dans un nouveau soupir. Le photographe tenta plusieurs fois de les prendre en photo bien tous les deux, mais il ne prit même pas en compte que plus il insistait, plus l’agent sentait le coup arriver.
Et con en plus, ce n’est pas étonnant !
Teresa entraîna Patrick avec elle sans que sa bouche ne quitte la sienne et ils se dirigèrent vers une porte de secours de l’autre côté du plateau.
- Va-t-en ! souffla-t-elle entre deux baisers.
- Non, pas tout de suite, murmura le consultant.
Oh non ! Pourquoi j’ai dis cela ? s’étonna Jane en l’embrassant.
En entendant la phrase de son mentaliste lui arriver jusqu’à ses tympans, Teresa fit un regard surpris en se crispant durant un instant devant l’objectif de l’appareil photo qui ne l’avait pas quitté des yeux.
Clic, flash… Clic, flash… Clic, flash…
Le misérable photographe continua à prendre quelques clichés d’eux alors que Jane plaqua légèrement sa partenaire contre la porte de secours blindée. Elle poussa un léger gémissement passionné alors qu’elle cherchait la poignée avec une main pendant ce temps il captura à nouveau ses lèvres. Il toucha la poignée de la sortie de secours en même temps qu’il frôla la main de Lisbon.
- Va… Va-t-en tout de suite… Et ne te tourne pas vers moi, conseilla Lisbon en murmurant entre deux baisers.
Jane hocha légèrement la tête et la porte s’ouvrit laissant la fraîcheur de la nuit entrée dans les coulisses. Lisbon sentit des frissons parcourir le long de ses jambes en se demandant si c’est à cause de leurs baisers, du vent ou bien des deux.
- Embrasse-moi encore, murmura-t-il en reprenant à peine son souffle.
- Une dernière fois, prévint-elle dans un murmure.
Est-ce que c’était sérieux ce que je venais de dire ! s’étonnèrent tous deux à l’unisson intérieurement.
Clic, flash… Clic, flash… Clic, flash…
Ils s’embrassèrent une dernière fois sous le regard du photographe, qui continuait à tirer des photos. Teresa fit un pas vers l’extérieur pour obliger Patrick à partir.
- Allez, va-t-en ! Va-t-en tout de suite maintenant ! ordonna Lisbon dans un souffle après ce dernier baiser.
- Encore une fois, supplia Jane.
- Non, arrête ! supplia-t-elle à son tour.
Jane essaya de l’embrasser une nouvelle et une toute dernière fois, mais Lisbon le repoussa en le forçant à s’en aller.
- Allez va-t-en ! Dépêche-toi, sors ! l’encouragea-t-elle.
Puis le consultant prit la fuite en courant dans la nuit. Une fois qu’il fut parti, Lisbon claqua la porte en reprenant son souffle. La jeune femme découvrit que son peignoir était à moitié ouvert, ses cheveux avaient atterri sur son visage. Elle se tourna vers le photographe qui la prenait en photo. Elle sourit d’un air crispé, mal à l’aise et forcé en refermant son peignoir ainsi qu’en ramenant sa chevelure ébène en arrière.
- Comment ça va ? salua-t-elle d’un air gêné.
Elle reprit son souffle, leva la tête haute, se dirigea vers l’autre sortie de secours comme si de rien n’était et ne prêtant plus aucune attention au photographe miteux.
A l’extérieur, la porte blindée de sortie de secours s’ouvrit et laissant apparaître Teresa qui sortit alors du bâtiment. Les autres miss la regardèrent d’un air interrogateur et perplexe : elle était dans un tel état qu’on dirait qu’elle avait vu un fantôme. Cheryl s’avança vers elle totalement énervée et paniquée.
- Mais où étiez-vous passée ? demanda-t-elle en s’avançant vers Lisbon.
- Euh… Je… Je suis désolée madame mais je… je me suis perdue, se contenta de dire Lisbon comme excuse.
L’organisatrice leva les yeux au ciel et se tourna vers les concurrentes.
- C’est bon, tout va bien. On peut rentrer, rassura l’organisatrice.
Tout le monde fit un air de soulagement et un air d’agacement. Lisbon s’écarta pour libérer le passage à Cheryl ainsi qu’à l’équipe du plateau qui entrèrent dans l’établissement suivies des concurrentes. Elles jetèrent un regard différent – sombre ou moqueur - vers Teresa qui les regarda avec amertume.
Lisbon croisa le regard des filles avec qui elle s’entendait bien qui sourirent de plus belle.
- Tess, ça va ? demanda Elisa avec un sourire narquois.
- Euh… oui, répondit Lisbon hésitante et mal à l’aise.
- Tu en es sûre ? insista Johanna toute sourire.
- Pourquoi ? questionna la belle brunette.
- Tu es toute rouge, lui fit remarquer Mily espiègle.
- Comme une tomate, ajouta Nola.
Lisbon baissa la tête en passant ses mains sur ses joues en confirmant que ses joues étaient bouillantes.
Et merde !
Elle laissa ses mains plaquées sur ses joues et passa devant ses camarades en entrant à l’intérieur qui sourirent de plus belle en la voyant mal à l’aise puis lui emboitèrent le pas.
Miss Etats-Unis : J-1
Au petit matin, Patrick avait de nouveau passé une nuit blanche. Ca fait pratiquement des jours voir plutôt, ça fait des années qu’il avait perdu le sommeil. Depuis la mort de sa femme et de sa fille, il n’était plus capable de fermer l’œil tellement il s’accrochait à John Le Rouge, à sa vengeance, à lui faire payer pour ce qu’il a fait à sa famille. Mais depuis qu’il avait accompli son acte, il ne se sentait pas encore en paix avec lui-même et il s’en voulait d’avoir fait du mal à Lisbon.
Il chassa ses pensées en secouant la tête tout en passant sa main sur son visage tout se dirigeant vers la chambre de ses collègues. Dès qu’il pénétra dans la chambre, il vit ses collègues droits comme des piquets avec le regard sombre et Rigsby avec un journal à la main. Le consultant s’avança vers eux d’un air hésitant et fit comme si de rien n’était d’un air naturel.
- Salut ! salua-t-il ; Qu’est-ce qu’il y a ?
Wayne tendit son bras en montrant la Une du journal à Jane. Une photo haute en couleurs montrait Teresa qui avait ses lèvres soudées à celles de Patrick, dont son visage était caché entre les mains de celle-ci. La photo prenait toute la largeur du journal, L.A. Daily News. Etait inscrit en-dessous de la photographie, un titre en rouge en gros caractères majuscules :
MISS ETATS-UNIS : MISS CALIFORNIE SE
LÂCHE DANS LES BRAS D’UN BEL INCONNU !?!
LÂCHE DANS LES BRAS D’UN BEL INCONNU !?!
En voyant la Une de ce journal local, le visage du mentaliste se décomposa. Il se doutait que ce serait dans les journaux, mais loin de savoir que ce serait en première page. Jane se tourna vers ses amis qui ne l’avaient pas quitté du regard puis afin d’essayer de détendre la tension pesante qui régnait dans la pièce, il fit comme si de rien n’était. Il leur fit les yeux ronds.
- Oh ! Je ne savais pas que le journal existait encore de nos jours ! Et puis ce n’est pas mon meilleur profil si vous voulez mon avis, blagua-t-il avec un grand sourire.
Mais Cho, Rigsby et Van Pelt n’étaient pas d’humeur à rigoler tellement ils étaient en rogne contre lui d’avoir mis – encore et toujours une fois de plus – Lisbon dans le pétrin. Sans le quitter des yeux, Wayne ramena le journal vers lui, prit dans ses mains, tourna la page, baissa son regard et se mit à lire à voix haute :
Hier soir, dans les coulisses du concours Miss Etats-Unis, alors que les candidates défilaient en maillot de bain ; Teresa Jefferson, défendant le soleil de la Californie a été surprise en train d’embrasser un bel inconnu ! Mais qui est cet homme ? Un amant en guise de consolation ? Un petit ami ? Un homme marié ? « J’ignore ce qui les lie, mais je dois admettre que leur baiser était très passionné, fougueux, voire même explosif. » comme nous l’informa notre source anonyme.
Quel serait l’avenir de Teresa Jefferson avec lui, si elle était élue Miss Etats-Unis ? Choisirait-elle plus la célébrité avec strass, paillettes, gloire et beauté ou cet homme, avec comme slogan « Ils vécurent heureux et eurent beaucoup d’enfants » ? Nous pouvons rajouter que « ces filles ne sont pas réellement des anges comme elles le prétendent être, les apparences sont souvent trompeuses » comme nous l’a déclaré notre source.
Durant la lecture de l’article, Jane était très mal à l’aise, il ne savait plus où se mettre. Il bougeait de droite à gauche en passant sa main dans ses cheveux ainsi que sur son visage alors que Kimball et Grace le regardèrent d’un air mauvais.
Après que Rigsby ait fini de lire, le consultant fit un pas hésitant en tendant ses mains vers eux d’un geste rassurant en les fixant du regard.
- Ecoutez, ce n’est pas du tout ce que vous pensez… essaya d’expliquer Jane mal à l’aise.
- Non, on ne pense rien. On lit et on voit, répliqua Cho.
Jane les regarda à tour de rôle et soupira en passant sa main dans ses cheveux.
- C’était seulement pour éviter que notre infiltration soit découverte, puis pour une fois, l’idée ne venait pas de moi, se justifia le consultant en se défendant.
Soudain, l’équipe fit les yeux écarquillés, totalement abasourdies par ce que Jane venait de dire. « Pour une fois, l’idée ne venait pas de moi » cette phrase fut prononcée plusieurs fois dans leur tête. Voyant ses amis se regarder d’un air interrogatif, le consultant sourit et profita pour se sauver à toute vitesse de la chambre. Et quand ils entendirent la porte claquée, ils se tournèrent en voyant que la pièce était déserte. Jane était déjà parti.
TBC...
JisbonAddict- Red John
- Personnage préféré : Jane, Lisbon & Cho
Loisirs : Lire des romans, écrire, faire du jogging, regarder Doctor Who, Mentalist et Rizzoli&Isles
Localisation : Dans ma Bretagne natale rêvant de Simon Baker, de David Tennant & de Matt Smith
Re: Miss Agent du CBI ^
c'est vrai que cette idee vient pas de lui ce qui est etonnant de la part de lisbon leur bisou etait tres sensuelle
Invité- Invité
Re: Miss Agent du CBI ^
Ce chapitre est très
En même temps elle a l'air d'y prendre plaisir noter Lisbon
Et quand l'équipe lit le journal:
Toujours ravie de t'apporter ma petite aide!
En même temps elle a l'air d'y prendre plaisir noter Lisbon
Et quand l'équipe lit le journal:
Toujours ravie de t'apporter ma petite aide!
alamanga- Red John
- Personnage préféré : Cho, Lisbon, Jane. Van Pelt et Rigsby aussi.Abbott, Fischer, Wylie et Vega.
Loisirs : La TV, me balader, visiter...et rêver!
Localisation : Devant mon ordi, sous le soleil exactement!
Re: Miss Agent du CBI ^
Honnetement et sincerement c'est de loin la meilleure scene que j'ai jamais lue !!!!
Vraiment j'ai adorer ton chapitre !! c'etait vraiment excellent !!
Continue a ecrire comme sa JA c'est super !!!
Bisous la miss
Vraiment j'ai adorer ton chapitre !! c'etait vraiment excellent !!
Continue a ecrire comme sa JA c'est super !!!
Bisous la miss
jisbon06- Agent de circulation
- Personnage préféré : Patrick et Teresa
Loisirs : Lire des fanfictions Jisbon.
Localisation : Au CBI
Re: Miss Agent du CBI ^
Dis donc, ça partait un peu dans le NC-17 le début, avec le baiser!!!
C'était vraiment génial comme moyen de protéger leur couverture!!
Et puis ça a du être un vrai supplice pour eux!!
VLS!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!
C'était vraiment génial comme moyen de protéger leur couverture!!
Et puis ça a du être un vrai supplice pour eux!!
VLS!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!
Invité- Invité
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