Miss Agent du CBI ^
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Re: Miss Agent du CBI ^
Lilia, Janeandteresa & Pepe64
Vos commentaires me font toujours autant plaisir
Voici la suite... désolée si je suis un peu en retard
Voilà la suite des évènements où y aura le nouveau Jane aussi des moments assez tristes surtout vers la fin où y en a qui vont m'en vouloir En tout, j'ai écrit déjà 17 chapitres il ne me reste plus que le chapitre 18 que j'écris en ce moment et l'épilogue pusi c'est terminé.
Mais je prépare encore une Mini-fic et un OS pour vous mais je termine d'abord cette fic avant de les continuer Oui, c'est la fic bien sûr
beaucoup à Manga pour son aide sur ce chapitre et pour la correction de ma fic
Bonne Lecture...
_______________________________________________________________
La nuit tombait déjà sur la côte Ouest, les filles étaient à l’hôtel dont certaines se trouvaient dans la salle de sport pour maintenir la forme, dans la salle de danse pour répéter la chorégraphie pour l’ouverture ou se détendaient dans le salon, soit en train de papoter, soit en train de bouquiner. Assise en tailleur sur un fauteuil en cuir marron – dont au passage la couleur ressemblait au canapé de son consultant – Teresa était en survêtement et lisait un roman policier. Elle tourna une page, lisant un passage qui la fit rougir et son corps bouillonna de l’intérieur.
Un homme au regard captivant, sourire carré charmeur, cheveux dorés bouclés et corps viril – corps typique d’un surfeur australien – sous sa carapace d’homme plutôt triste, pénétra puis referma discrètement la porte d’un appartement qui n’était pas verrouillé derrière lui. Il s’avança prudemment à l’intérieur jusqu’à ce qu’il vit une légère lumière tamisée et douce qui éclairait la salle de bain. Un bruit sourd le fit sursauter : il se précipita dans la pièce en question où des bougies étaient disposées autour de l’immense bac en porcelaine deux places, livrant ainsi une ambiance sensuelle, tamisée et apaisante.
Dans un sursaut, une jeune femme aux yeux brillants, sourire angélique, cheveux bruns soyeux attachés avec un accent aussi adorable qu’attachant, trahissant ses origines irlandaises, hurla en ramenant ses jambes contre sa poitrine dans sa baignoire remplie d’eau. Il détourna du regard en présentant mille excuses de manière maladroite et incompréhensibles, alors qu’elle lui criait dessus – bien qu’elle adorait cela – et lui demanda sur un air autoritaire de lui donner une serviette.
Le jeune homme chercha du regard sans se tourner vers le corps de déesse de cette ravissante demoiselle, qui lui en indiqua une posée sur le porte-serviette contre le mur en face de la baignoire. Il s’exécuta aussitôt alors qu’elle se leva en sortant de l’eau, le corps humidifié ainsi que recouvert de mousse et enjamba pour descendre de son bain relaxant gaspillé. Le joli garçon saisit la serviette de couleur rouge entre ses mains tremblantes et tourna la tête, les yeux fermés, il lui tendit la serviette.
La belle brune lui prit la serviette des mains et la mit autour de sa poitrine en se mordant les lèvres. Elle adorait le voir rougir dans de telles situations embarrassantes, surtout quand c’était elle qui le mettait mal à l’aise.
Le craquant blondinet lui dit qu’il allait la laisser en indiquant la porte du regard et tourna les talons en entrant au passage dans l’angle du mur sous les yeux amusés de la jolie demoiselle. Alors qu’il avait atteint le bas de la porte, la femme le retint par la main, il se retourna automatiquement mais n’eut pas le temps de répliquer quoique ce soit, que les lèvres de sa belle avaient capturé fougueusement les siennes avec ses bras autour de son cou.
Il sentit son cœur s’accélérer, se sentit tétanisé voir hébété par ce baiser inattendu mais tellement envoûtant et magique qu’il se laissa faire. L’homme plaça les bras autour de la taille de sa dulcinée, il lui caressa le dos jusqu’à la nuque en embrassant cette femme qu’il aimait tant. La jeune femme, bouillonnante de désir, se mit à le déshabiller, pendant que lui, se débarrassa de la serviette qui tomba au sol…
Oh!… Waouh !… Waouh !… My god!… fit Lisbon intérieurement avec les yeux ronds et le souffle coupé. Non, allez ! Stop ! Stop ! Tourne la page et enlève ces images assez… Waouh ! mais non moins perverses de ta tête ! se dit-elle en secouant la tête tout en tournant la page de son livre.
Elle jeta un œil discret vers ses nouvelles copines qui soit lisaient un magazine ou un bouquin comme elle, soit se limaient les ongles ou bien écoutaient de la musique voire tout cela à la fois.
Attention au cerveau qui risque de chauffer !
Soudain, la belle brune aperçut discrètement Joaquin accompagné de l’assistante dont elle entendit le jeune homme l’appeler Jess – un surnom donc elle doit s’appeler Jessie ou Jessica. Tous deux habillés en tenue décontracté, ils revenaient d’une balade en ville ; Jess rangea une mèche de cheveux blonds derrière son oreille délicatement avant de regarder Joaquin en se penchant vers lui afin d’essayer de l’embrasser. Mais il recula d’un léger pas en secouant la tête d’un air confus en regardant son amie dans les yeux ; celle-ci se sentant vexée voire honteuse, elle hocha la tête en serrant les dents et tourna les talons pour se rendre aux toilettes en lui murmurant brièvement « Bonne nuit ».
Mais Joaquin s’en alla et Lisbon se dépêcha. Elle mit le marque-page dans son bouquin indiquant l’endroit où elle s’était arrêtée, ferma son livre et fit semblant d’écraser un bâillement en attirant l’attention de ses camarades.
- Non, Tess ! Tu ne vas pas te coucher maintenant ! Reste un peu avec nous ! supplia Elisa.
- Je suis désolée mais je suis fatiguée, s’excusa Lisbon.
- Laisse tomber Eli, notre Tessa a besoin de rêver de son beau gosse, intervint Nola d’un air espiègle.
Les filles sifflèrent d’un air espiègle « Ouh ! Ouh ! » dans un sourire plus moqueur que carnassier alors que la belle brunette secoua la tête dans un soupir d’exaspération et rougit.
- N’importe quoi, rétorqua Lisbon en s’éloignant d’elles ; allez, bonne nuit !
- Je te préviens que si j’entends un gémissement très hot, je te réveille ! répliqua Mily en criant.
Lisbon ne fit rien et disparut de la vue des filles qui ricanèrent et Elisa donna une tape sur le bras de Mily.
Dans le couloir, elle vit Joaquin qui marchait à quelques mètres devant elle. Elle regarda prudemment autour d’elle et marcha très vite en arrivant au niveau du jeune hispanique qui la regarda brièvement avant de se tourner vers le couloir.
- Tu marches normalement, je passe devant toi pour aller dans ma chambre, tu me rejoins après. Et ne discutes pas, ordonna Lisbon à toute vitesse avec un air sérieux.
Avant qu’il ne dise quoique ce soit, la belle brune l’avait déjà dépassé de quelques mètres et disparut aussitôt.
Totalement déconcerté et perdu, Joaquin se prit au jeu en haussant légèrement les épaules. Arrivant devant la suite 105, le jeune homme vit que la porte était entrouverte. Il hésita un moment et la porte se ferma aussitôt derrière lui – sans se douter que l’assistante fit les yeux noirs à glacer le sang en le voyant pénétrer dans une des chambres des candidates.
Dans la chambre, Teresa se tenait devant Joaquin et ils se dévisagèrent un moment.
- Je peux savoir ce qu’est ce délire ? demanda-t-il incrédule ; tu te prends pour un flic ?
- Je suis flic, répondit Lisbon tac au tac en le regardant dans les yeux d’un air sérieux.
Surprit de la réponse, Joaquin fit les yeux ronds et fut bouche bée de cette révélation qu’il fit un rire nerveux.
- C’est une blague ? demanda-t-il d’un air suppliant.
- Non. Je ne m’appelle pas Teresa Jefferson mais Teresa Lisbon, je fais partie du Bureau Californien d’Investigation. Je suis en infiltration afin de coincer l’assassin d’un meurtre, avoua Lisbon sérieuse.
- Quoi ? Un meurtre ? Qui ça ? demanda Joaquin surpris et paniqué.
- Tiffany Gordon, avoua Lisbon.
En entendant le nom de la défunte jeune fille résonner dans sa tête, Joaquin tomba de haut. Il fut choqué, abasourdi, il devint tout pâle, des larmes lui montèrent aux yeux.
- Q… Quoi ? Tiffany est morte ? répéta-t-il les lèvres tremblantes.
Lisbon ne répondit pas, un simple regard triste suffisait comme réponse. Le jeune homme fut abattu et s’assit sur le lit de la jeune femme en prenant sa tête entre ses mains et commença à pleurer.
- Oh ! Ce n’est pas vrai ! cria-t-il en larmes.
Teresa fit quelques pas et s’installa sur le lit à côté de lui.
- Je suis désolée, s’excusa-t-elle confuse ; tu la connaissais ?
Joaquin hocha la tête et se tourna vers l’agent, les yeux rougis et larmoyants.
- Je… On était ensemble depuis plus d’1 an et… commença-t-il en reniflant.
- Et… insista Lisbon.
- Un jour, on était à une fête, j’avais bu que j’ai atterri dans le pieux de Samantha…
- Samantha Ausburn ? La Miss Nevada ? lui coupa-t-elle surprise.
Joaquin hocha la tête dans un soupir et renifla en séchant ses larmes.
- Je me suis comporté comme un crétin, avoua-t-il ; depuis ce temps-là, Sam me fait du chantage, elle veut que je la fasse gagner le concours mais je lui ai dit « non » à chaque fois mais elle revient à la charge. J’aimais tellement Tiffany, j’étais fou d’elle que j’étais prêt à passer le reste de ma vie avec elle.
Il marqua une pause en baissant la tête avec le regard fixé sur le bout de ses converses. Lisbon l’observa en voyant bien qu’il était bouleversé et sincère à la fois.
Elle se mordit les lèvres d’un air gêné frustré avec une question qui lui brûlait les lèvres. Elle s’apprêtait à ouvrir la bouche mais Joaquin reprit la parole en la fixant.
- Est-ce que… est-ce que Tiffany a souffert ? Elle a été… ?
- Non, le rassura Lisbon ; puis elle n’a rien vu venir.
Joaquin hocha la tête puis Teresa finit par poser la question qui lui brûlait les lèvres.
- Savais-tu que, Tiffany était enceinte ?
En entendant cette révélation, le jeune hispanique fut totalement choqué, crut que c’était un cauchemar et qu’il voudrait se réveiller à tout prix. Mais en voyant le regard de la jeune femme, ce n’en était pas un.
- Quoi ?... Tiffany était enceinte ? répéta-t-il ; oh non !
Là, le jeune homme s’effondra en larmes en baissant la tête avec une main sur son visage, Teresa était tellement confuse qu’elle fut triste pour lui, elle posa légèrement sa main sur son épaule d’un geste de compassion. Mais sans se douter de quoique ce soit, devant la baie vitrée, des yeux noirs fixèrent Lisbon et Joaquin en assistant à la scène.
- Allez, Patrick ! Arrête de geindre et viens ! insista Lauren.
Dans le couloir du même hôtel – mais à un étage plus haut – Lauren traîna Patrick Jane par le bras totalement relooké. Il était vêtu d’une veste noire en velours, une chemise grise claire – dont le 2ème bouton du haut était déboutonné – rentrée dans un jean délavé foncé ainsi que des boots marron. Depuis qu’il avait laissé carte blanche à son amie pour améliorer son look vestimentaire afin de plaire à Lisbon, il commençait à regretter son costume trois pièces en voyant ce qu’elle proposait comme fringues.
Mais comment les hommes peuvent porter des couleurs comme ça ? se plaignit-il mentalement en voyant une chemise rose fushia.
Dans ces nouveaux vêtements, il se sentit mal à l’aise avec quelques regards de femme qui le dévorèrent des yeux avec un sourire espiègle, voir assez ridicule comme s’il était le nouveau playboy de toute une génération, arrivant même – enfin presque – à détrôner Brad Pitt.
S’approchant de la chambre 206 où se planquait son équipe, Jane se sentit étrangement nerveux voire mal à l’aise qu’il n’arrêtait de gigoter, de fermer le 2ème bouton de sa chemise. Lauren l’arrêta en l’agrippant par le bras, se mit en face de lui dans un soupir d’exaspération.
- Tu vas arrêter de t’agiter et de toucher à ce fichu bouton ! râla-t-elle en déboutonnant le 2ème bouton de la chemise de Jane.
- J’ai l’impression d’entendre Lisbon quand elle se met en rogne, répliqua-t-il.
Lauren lui fit une tape sur son torse et ils rirent comme deux enfants. Ils se serrèrent dans les bras de l’un de l’autre, Jane lui susurra à l’oreille « merci », ils se sourirent et chacun partit de son côté.
Jane entra dans la chambre 206, ferma la porte derrière lui et dès qu’il se retourna, il vit tous les regards de son équipe rivés sur lui ainsi que celui de l’agent J.J LaRoche. Le consultant leur fit un sourire gêné et timide en se tournant vers le supérieur du CBI en même temps que Lisbon débarqua à son tour de la chambre à bout de souffle.
- Monsieur ! salua-t-elle.
- Agent Lisbon, votre couverture est terminée ! déclara le supérieur d’un ton autoritaire.
- Quoi ?! s’exprima-t-elle surprise.
- J’ai reçu un appel de Cheryl Brafman qui m’a dit que vous l’avez insultée et je vous ai prévenu ainsi qu’à Monsieur Jane que j’entendais le moindre incident venant de n’importe qui de votre équipe, vous serez suspendue, expliqua-t-il d’un ton sévère.
- Enfin, c’est ridicule, elle n’a rien fait que de se défendre, intervint Jane en défendant Lisbon ; et c’est vrai que cette femme est…
- Taisez-vous, Jane, lui ordonna le supérieur ; Agent Lisbon, vous êtes suspendue ainsi que votre équipe, faîtes vos bagages ainsi que Monsieur Jane !
L’équipe s’exécuta à contrecœur dans un soupir d’exaspération.
- Si je peux me permettre Monsieur, je demande à continuer la mission seule, proposa-t-elle d’un ton ferme.
L’équipe fit les yeux ronds en se tournant vers elle ainsi que Jane qui fut surpris par la réaction autoritaire mais déterminé de sa patronne qu’il laissa échappé un sourire au coin des lèvres.
- Ces jeunes filles sont en danger mais je ne vais pas jeter l’éponge parce qu’un gros bonnet fait pression sur moi aussi parce que j’ai promis à la famille de coincer le coupable.
L’équipe sourit d’admiration pour la bravoure de leur patronne. Mais la réponse de LaRoche ne fit pas une unanimité.
- Permission refusée, dit-il ; restez ici si vous voulez mais en tant que simple citoyenne !
LaRoche s’en alla, suivie de son équipe qui lui fit les yeux confus et contrariés de devoir la laisser tomber alors qu’un assassin était toujours en liberté. Jane resta auprès d’elle dans un moment de silence avant qu’il ne prit la parole.
- C’est bien ce que vous avez fait, félicita Jane solennellement ; ne vous laissez pas faire, Lisbon.
Lisbon se tourna vers lui et croisa son regard. Elle plongea son regard dans le sien et soupira.
- Je crois que c’est déjà fait, dit-elle avec tristesse.
Soudain, Patrick vit sa patronne se baisser pour soulever son pantalon pour saisir son arme attachée à sa cheville, fouiller dans la poche pour en sortir son badge.
Non ! Non ! C’est injuste! pensa-t-il.
Mais trop tard. Avec un pincement au cœur tout en restant calme, Teresa déposa son arme et son insigne dans les mains de Patrick qui secoua la tête.
- Non, Lisbon ! Ne vous sacrifiez pas, c’est moi qui vous aie embarquée dans cette galère! supplia Jane triste.
Teresa posa délicatement son index sur la bouche de son consultant lui indiquant de se taire en plongeant intensément son regard dans le sien. Elle glissa sa main sur sa joue, la caressa alors que Jane ferma les yeux dans un soupir d’aise en savourant son geste tendre et chaud à la fois. La jeune femme se pencha vers lui doucement jusqu’à ce qu’ils se trouvèrent front contre front, les yeux dans les yeux puis Lisbon déposa un baiser sur ses lèvres.
- Prenez-soin de vous, Jane, souffla-t-elle, et ne vous inquiétez pas pour moi. Au fait, vous êtes séduisant comme ça !
Lisbon s’éloigna de Jane qui la regarda avec un pincement au cœur en train de quitter la chambre et fermer la porte derrière elle sans se retourner vers lui. Patrick se trouva seul, dans la pièce avec le regard triste fixé sur cette porte où venait de disparaître la femme de sa vie…
Vos commentaires me font toujours autant plaisir
Voici la suite... désolée si je suis un peu en retard
Voilà la suite des évènements où y aura le nouveau Jane aussi des moments assez tristes surtout vers la fin où y en a qui vont m'en vouloir En tout, j'ai écrit déjà 17 chapitres il ne me reste plus que le chapitre 18 que j'écris en ce moment et l'épilogue pusi c'est terminé.
Mais je prépare encore une Mini-fic et un OS pour vous mais je termine d'abord cette fic avant de les continuer Oui, c'est la fic bien sûr
beaucoup à Manga pour son aide sur ce chapitre et pour la correction de ma fic
Bonne Lecture...
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Chapitre 13 :
La nuit tombait déjà sur la côte Ouest, les filles étaient à l’hôtel dont certaines se trouvaient dans la salle de sport pour maintenir la forme, dans la salle de danse pour répéter la chorégraphie pour l’ouverture ou se détendaient dans le salon, soit en train de papoter, soit en train de bouquiner. Assise en tailleur sur un fauteuil en cuir marron – dont au passage la couleur ressemblait au canapé de son consultant – Teresa était en survêtement et lisait un roman policier. Elle tourna une page, lisant un passage qui la fit rougir et son corps bouillonna de l’intérieur.
Un homme au regard captivant, sourire carré charmeur, cheveux dorés bouclés et corps viril – corps typique d’un surfeur australien – sous sa carapace d’homme plutôt triste, pénétra puis referma discrètement la porte d’un appartement qui n’était pas verrouillé derrière lui. Il s’avança prudemment à l’intérieur jusqu’à ce qu’il vit une légère lumière tamisée et douce qui éclairait la salle de bain. Un bruit sourd le fit sursauter : il se précipita dans la pièce en question où des bougies étaient disposées autour de l’immense bac en porcelaine deux places, livrant ainsi une ambiance sensuelle, tamisée et apaisante.
Dans un sursaut, une jeune femme aux yeux brillants, sourire angélique, cheveux bruns soyeux attachés avec un accent aussi adorable qu’attachant, trahissant ses origines irlandaises, hurla en ramenant ses jambes contre sa poitrine dans sa baignoire remplie d’eau. Il détourna du regard en présentant mille excuses de manière maladroite et incompréhensibles, alors qu’elle lui criait dessus – bien qu’elle adorait cela – et lui demanda sur un air autoritaire de lui donner une serviette.
Le jeune homme chercha du regard sans se tourner vers le corps de déesse de cette ravissante demoiselle, qui lui en indiqua une posée sur le porte-serviette contre le mur en face de la baignoire. Il s’exécuta aussitôt alors qu’elle se leva en sortant de l’eau, le corps humidifié ainsi que recouvert de mousse et enjamba pour descendre de son bain relaxant gaspillé. Le joli garçon saisit la serviette de couleur rouge entre ses mains tremblantes et tourna la tête, les yeux fermés, il lui tendit la serviette.
La belle brune lui prit la serviette des mains et la mit autour de sa poitrine en se mordant les lèvres. Elle adorait le voir rougir dans de telles situations embarrassantes, surtout quand c’était elle qui le mettait mal à l’aise.
Le craquant blondinet lui dit qu’il allait la laisser en indiquant la porte du regard et tourna les talons en entrant au passage dans l’angle du mur sous les yeux amusés de la jolie demoiselle. Alors qu’il avait atteint le bas de la porte, la femme le retint par la main, il se retourna automatiquement mais n’eut pas le temps de répliquer quoique ce soit, que les lèvres de sa belle avaient capturé fougueusement les siennes avec ses bras autour de son cou.
Il sentit son cœur s’accélérer, se sentit tétanisé voir hébété par ce baiser inattendu mais tellement envoûtant et magique qu’il se laissa faire. L’homme plaça les bras autour de la taille de sa dulcinée, il lui caressa le dos jusqu’à la nuque en embrassant cette femme qu’il aimait tant. La jeune femme, bouillonnante de désir, se mit à le déshabiller, pendant que lui, se débarrassa de la serviette qui tomba au sol…
Oh!… Waouh !… Waouh !… My god!… fit Lisbon intérieurement avec les yeux ronds et le souffle coupé. Non, allez ! Stop ! Stop ! Tourne la page et enlève ces images assez… Waouh ! mais non moins perverses de ta tête ! se dit-elle en secouant la tête tout en tournant la page de son livre.
Elle jeta un œil discret vers ses nouvelles copines qui soit lisaient un magazine ou un bouquin comme elle, soit se limaient les ongles ou bien écoutaient de la musique voire tout cela à la fois.
Attention au cerveau qui risque de chauffer !
Soudain, la belle brune aperçut discrètement Joaquin accompagné de l’assistante dont elle entendit le jeune homme l’appeler Jess – un surnom donc elle doit s’appeler Jessie ou Jessica. Tous deux habillés en tenue décontracté, ils revenaient d’une balade en ville ; Jess rangea une mèche de cheveux blonds derrière son oreille délicatement avant de regarder Joaquin en se penchant vers lui afin d’essayer de l’embrasser. Mais il recula d’un léger pas en secouant la tête d’un air confus en regardant son amie dans les yeux ; celle-ci se sentant vexée voire honteuse, elle hocha la tête en serrant les dents et tourna les talons pour se rendre aux toilettes en lui murmurant brièvement « Bonne nuit ».
Mais Joaquin s’en alla et Lisbon se dépêcha. Elle mit le marque-page dans son bouquin indiquant l’endroit où elle s’était arrêtée, ferma son livre et fit semblant d’écraser un bâillement en attirant l’attention de ses camarades.
- Non, Tess ! Tu ne vas pas te coucher maintenant ! Reste un peu avec nous ! supplia Elisa.
- Je suis désolée mais je suis fatiguée, s’excusa Lisbon.
- Laisse tomber Eli, notre Tessa a besoin de rêver de son beau gosse, intervint Nola d’un air espiègle.
Les filles sifflèrent d’un air espiègle « Ouh ! Ouh ! » dans un sourire plus moqueur que carnassier alors que la belle brunette secoua la tête dans un soupir d’exaspération et rougit.
- N’importe quoi, rétorqua Lisbon en s’éloignant d’elles ; allez, bonne nuit !
- Je te préviens que si j’entends un gémissement très hot, je te réveille ! répliqua Mily en criant.
Lisbon ne fit rien et disparut de la vue des filles qui ricanèrent et Elisa donna une tape sur le bras de Mily.
Dans le couloir, elle vit Joaquin qui marchait à quelques mètres devant elle. Elle regarda prudemment autour d’elle et marcha très vite en arrivant au niveau du jeune hispanique qui la regarda brièvement avant de se tourner vers le couloir.
- Tu marches normalement, je passe devant toi pour aller dans ma chambre, tu me rejoins après. Et ne discutes pas, ordonna Lisbon à toute vitesse avec un air sérieux.
Avant qu’il ne dise quoique ce soit, la belle brune l’avait déjà dépassé de quelques mètres et disparut aussitôt.
Totalement déconcerté et perdu, Joaquin se prit au jeu en haussant légèrement les épaules. Arrivant devant la suite 105, le jeune homme vit que la porte était entrouverte. Il hésita un moment et la porte se ferma aussitôt derrière lui – sans se douter que l’assistante fit les yeux noirs à glacer le sang en le voyant pénétrer dans une des chambres des candidates.
Dans la chambre, Teresa se tenait devant Joaquin et ils se dévisagèrent un moment.
- Je peux savoir ce qu’est ce délire ? demanda-t-il incrédule ; tu te prends pour un flic ?
- Je suis flic, répondit Lisbon tac au tac en le regardant dans les yeux d’un air sérieux.
Surprit de la réponse, Joaquin fit les yeux ronds et fut bouche bée de cette révélation qu’il fit un rire nerveux.
- C’est une blague ? demanda-t-il d’un air suppliant.
- Non. Je ne m’appelle pas Teresa Jefferson mais Teresa Lisbon, je fais partie du Bureau Californien d’Investigation. Je suis en infiltration afin de coincer l’assassin d’un meurtre, avoua Lisbon sérieuse.
- Quoi ? Un meurtre ? Qui ça ? demanda Joaquin surpris et paniqué.
- Tiffany Gordon, avoua Lisbon.
En entendant le nom de la défunte jeune fille résonner dans sa tête, Joaquin tomba de haut. Il fut choqué, abasourdi, il devint tout pâle, des larmes lui montèrent aux yeux.
- Q… Quoi ? Tiffany est morte ? répéta-t-il les lèvres tremblantes.
Lisbon ne répondit pas, un simple regard triste suffisait comme réponse. Le jeune homme fut abattu et s’assit sur le lit de la jeune femme en prenant sa tête entre ses mains et commença à pleurer.
- Oh ! Ce n’est pas vrai ! cria-t-il en larmes.
Teresa fit quelques pas et s’installa sur le lit à côté de lui.
- Je suis désolée, s’excusa-t-elle confuse ; tu la connaissais ?
Joaquin hocha la tête et se tourna vers l’agent, les yeux rougis et larmoyants.
- Je… On était ensemble depuis plus d’1 an et… commença-t-il en reniflant.
- Et… insista Lisbon.
- Un jour, on était à une fête, j’avais bu que j’ai atterri dans le pieux de Samantha…
- Samantha Ausburn ? La Miss Nevada ? lui coupa-t-elle surprise.
Joaquin hocha la tête dans un soupir et renifla en séchant ses larmes.
- Je me suis comporté comme un crétin, avoua-t-il ; depuis ce temps-là, Sam me fait du chantage, elle veut que je la fasse gagner le concours mais je lui ai dit « non » à chaque fois mais elle revient à la charge. J’aimais tellement Tiffany, j’étais fou d’elle que j’étais prêt à passer le reste de ma vie avec elle.
Il marqua une pause en baissant la tête avec le regard fixé sur le bout de ses converses. Lisbon l’observa en voyant bien qu’il était bouleversé et sincère à la fois.
Elle se mordit les lèvres d’un air gêné frustré avec une question qui lui brûlait les lèvres. Elle s’apprêtait à ouvrir la bouche mais Joaquin reprit la parole en la fixant.
- Est-ce que… est-ce que Tiffany a souffert ? Elle a été… ?
- Non, le rassura Lisbon ; puis elle n’a rien vu venir.
Joaquin hocha la tête puis Teresa finit par poser la question qui lui brûlait les lèvres.
- Savais-tu que, Tiffany était enceinte ?
En entendant cette révélation, le jeune hispanique fut totalement choqué, crut que c’était un cauchemar et qu’il voudrait se réveiller à tout prix. Mais en voyant le regard de la jeune femme, ce n’en était pas un.
- Quoi ?... Tiffany était enceinte ? répéta-t-il ; oh non !
Là, le jeune homme s’effondra en larmes en baissant la tête avec une main sur son visage, Teresa était tellement confuse qu’elle fut triste pour lui, elle posa légèrement sa main sur son épaule d’un geste de compassion. Mais sans se douter de quoique ce soit, devant la baie vitrée, des yeux noirs fixèrent Lisbon et Joaquin en assistant à la scène.
- Allez, Patrick ! Arrête de geindre et viens ! insista Lauren.
Dans le couloir du même hôtel – mais à un étage plus haut – Lauren traîna Patrick Jane par le bras totalement relooké. Il était vêtu d’une veste noire en velours, une chemise grise claire – dont le 2ème bouton du haut était déboutonné – rentrée dans un jean délavé foncé ainsi que des boots marron. Depuis qu’il avait laissé carte blanche à son amie pour améliorer son look vestimentaire afin de plaire à Lisbon, il commençait à regretter son costume trois pièces en voyant ce qu’elle proposait comme fringues.
Mais comment les hommes peuvent porter des couleurs comme ça ? se plaignit-il mentalement en voyant une chemise rose fushia.
Dans ces nouveaux vêtements, il se sentit mal à l’aise avec quelques regards de femme qui le dévorèrent des yeux avec un sourire espiègle, voir assez ridicule comme s’il était le nouveau playboy de toute une génération, arrivant même – enfin presque – à détrôner Brad Pitt.
S’approchant de la chambre 206 où se planquait son équipe, Jane se sentit étrangement nerveux voire mal à l’aise qu’il n’arrêtait de gigoter, de fermer le 2ème bouton de sa chemise. Lauren l’arrêta en l’agrippant par le bras, se mit en face de lui dans un soupir d’exaspération.
- Tu vas arrêter de t’agiter et de toucher à ce fichu bouton ! râla-t-elle en déboutonnant le 2ème bouton de la chemise de Jane.
- J’ai l’impression d’entendre Lisbon quand elle se met en rogne, répliqua-t-il.
Lauren lui fit une tape sur son torse et ils rirent comme deux enfants. Ils se serrèrent dans les bras de l’un de l’autre, Jane lui susurra à l’oreille « merci », ils se sourirent et chacun partit de son côté.
Jane entra dans la chambre 206, ferma la porte derrière lui et dès qu’il se retourna, il vit tous les regards de son équipe rivés sur lui ainsi que celui de l’agent J.J LaRoche. Le consultant leur fit un sourire gêné et timide en se tournant vers le supérieur du CBI en même temps que Lisbon débarqua à son tour de la chambre à bout de souffle.
- Monsieur ! salua-t-elle.
- Agent Lisbon, votre couverture est terminée ! déclara le supérieur d’un ton autoritaire.
- Quoi ?! s’exprima-t-elle surprise.
- J’ai reçu un appel de Cheryl Brafman qui m’a dit que vous l’avez insultée et je vous ai prévenu ainsi qu’à Monsieur Jane que j’entendais le moindre incident venant de n’importe qui de votre équipe, vous serez suspendue, expliqua-t-il d’un ton sévère.
- Enfin, c’est ridicule, elle n’a rien fait que de se défendre, intervint Jane en défendant Lisbon ; et c’est vrai que cette femme est…
- Taisez-vous, Jane, lui ordonna le supérieur ; Agent Lisbon, vous êtes suspendue ainsi que votre équipe, faîtes vos bagages ainsi que Monsieur Jane !
L’équipe s’exécuta à contrecœur dans un soupir d’exaspération.
- Si je peux me permettre Monsieur, je demande à continuer la mission seule, proposa-t-elle d’un ton ferme.
L’équipe fit les yeux ronds en se tournant vers elle ainsi que Jane qui fut surpris par la réaction autoritaire mais déterminé de sa patronne qu’il laissa échappé un sourire au coin des lèvres.
- Ces jeunes filles sont en danger mais je ne vais pas jeter l’éponge parce qu’un gros bonnet fait pression sur moi aussi parce que j’ai promis à la famille de coincer le coupable.
L’équipe sourit d’admiration pour la bravoure de leur patronne. Mais la réponse de LaRoche ne fit pas une unanimité.
- Permission refusée, dit-il ; restez ici si vous voulez mais en tant que simple citoyenne !
LaRoche s’en alla, suivie de son équipe qui lui fit les yeux confus et contrariés de devoir la laisser tomber alors qu’un assassin était toujours en liberté. Jane resta auprès d’elle dans un moment de silence avant qu’il ne prit la parole.
- C’est bien ce que vous avez fait, félicita Jane solennellement ; ne vous laissez pas faire, Lisbon.
Lisbon se tourna vers lui et croisa son regard. Elle plongea son regard dans le sien et soupira.
- Je crois que c’est déjà fait, dit-elle avec tristesse.
Soudain, Patrick vit sa patronne se baisser pour soulever son pantalon pour saisir son arme attachée à sa cheville, fouiller dans la poche pour en sortir son badge.
Non ! Non ! C’est injuste! pensa-t-il.
Mais trop tard. Avec un pincement au cœur tout en restant calme, Teresa déposa son arme et son insigne dans les mains de Patrick qui secoua la tête.
- Non, Lisbon ! Ne vous sacrifiez pas, c’est moi qui vous aie embarquée dans cette galère! supplia Jane triste.
Teresa posa délicatement son index sur la bouche de son consultant lui indiquant de se taire en plongeant intensément son regard dans le sien. Elle glissa sa main sur sa joue, la caressa alors que Jane ferma les yeux dans un soupir d’aise en savourant son geste tendre et chaud à la fois. La jeune femme se pencha vers lui doucement jusqu’à ce qu’ils se trouvèrent front contre front, les yeux dans les yeux puis Lisbon déposa un baiser sur ses lèvres.
- Prenez-soin de vous, Jane, souffla-t-elle, et ne vous inquiétez pas pour moi. Au fait, vous êtes séduisant comme ça !
Lisbon s’éloigna de Jane qui la regarda avec un pincement au cœur en train de quitter la chambre et fermer la porte derrière elle sans se retourner vers lui. Patrick se trouva seul, dans la pièce avec le regard triste fixé sur cette porte où venait de disparaître la femme de sa vie…
TBC...
JisbonAddict- Red John
- Personnage préféré : Jane, Lisbon & Cho
Loisirs : Lire des romans, écrire, faire du jogging, regarder Doctor Who, Mentalist et Rizzoli&Isles
Localisation : Dans ma Bretagne natale rêvant de Simon Baker, de David Tennant & de Matt Smith
Re: Miss Agent du CBI ^
C'est toujours aussi prenant!!!! :vivement:
J'y ai cru à fond quand Lisbon délire à propos de Jane, alors qu'en fait elle est seule, dans son bain avec un livre. Pas mal!
VLS!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!
J'y ai cru à fond quand Lisbon délire à propos de Jane, alors qu'en fait elle est seule, dans son bain avec un livre. Pas mal!
VLS!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!
Invité- Invité
Re: Miss Agent du CBI ^
Je vien de dévorer ta fic au complet et J'ADOREEEE , mais sa ressemble beaucoup a une film Miss personalité je sais pas si tu a vu ?? Sérieux je suis ACCROS a ta fic :)
VLSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSS ^^ !!!
VLSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSS ^^ !!!
vanou963- Agent de circulation
- Personnage préféré : Patrick Jane & Teresa lisbon
Localisation : Ds les bras de Jane .. nahhh devant mon ordi :(
Re: Miss Agent du CBI ^
mon Dieu ma JA honte à moi je n'ai pas commenté depuis longtemps et pourtant cette fic est super
pauvre Jane et pauvre Lisbon , lui qui se rend enfin compte de ses sentiments pour elle mais qui ne sait pas quoi faire, ça donne envi de lui faire un et de l'aider un peu. On peut le comprendre le pauvre, c'est pas facile pour lui, la vie n'a pas été tendre
et Lisbon qui est suspendue, j'ai bien envi de ce LaRoche de malheur , elle fait que son boulot et maintenant elle a tout perdu
j'espère que ça va s'arranger pour eux, qu'ils vont réussir à coincer le coupable et se retrouver , ils ont le droit au bonheur eux aussi quand même
pauvre Jane et pauvre Lisbon , lui qui se rend enfin compte de ses sentiments pour elle mais qui ne sait pas quoi faire, ça donne envi de lui faire un et de l'aider un peu. On peut le comprendre le pauvre, c'est pas facile pour lui, la vie n'a pas été tendre
et Lisbon qui est suspendue, j'ai bien envi de ce LaRoche de malheur , elle fait que son boulot et maintenant elle a tout perdu
j'espère que ça va s'arranger pour eux, qu'ils vont réussir à coincer le coupable et se retrouver , ils ont le droit au bonheur eux aussi quand même
Sweetylove30- Red John
- Personnage préféré : lisbon, jane
Loisirs : lecture, ecriture
Localisation : devant mon ordi avec Patrick Jane dans mes bras
Re: Miss Agent du CBI ^
J'adore le début de ce chapitre
Sacrée Lisbon
Et le nouveau Jane encore plus séduisant c'est possible?
VLS
PS: de rien pour la petite aide
Sacrée Lisbon
Et le nouveau Jane encore plus séduisant c'est possible?
VLS
PS: de rien pour la petite aide
alamanga- Red John
- Personnage préféré : Cho, Lisbon, Jane. Van Pelt et Rigsby aussi.Abbott, Fischer, Wylie et Vega.
Loisirs : La TV, me balader, visiter...et rêver!
Localisation : Devant mon ordi, sous le soleil exactement!
Re: Miss Agent du CBI ^
Je crois que je n'ai rien à ajouter à part que ta fic est vraiment génial et vivement la suite!!Sweetylove30 a écrit:
et Lisbon qui est suspendue, j'ai bien envi de ce LaRoche de malheur , elle fait que son boulot et maintenant elle a tout perdu
j'espère que ça va s'arranger pour eux, qu'ils vont réussir à coincer le coupable et se retrouver , ils ont le droit au bonheur eux aussi quand même
Pepe64- Flic en uniforme
- Personnage préféré : Jane et Lisbon
Loisirs : Danse, théâtre, écrire des fics et chanter
Localisation : Avec Patrick Jane!!!
Re: Miss Agent du CBI ^
hey! je viens de découvrir ta fic et comme j'aime bcp le film "Miss détective", je suis assez admirative de la façon dont tu arrives à transposer (de manière fort crédible) avec nos personnages de TM.
c'est vrai que le personnage joué par SAndra Bullock pourrait par certains moments correspondre avec notre Lisbon (même si elle n'en est pas tout à fait au point de ne jamais se peigner )
J'aime bcp l'idée que tu aies transformé le personnage joué par M.Caine dans le film par l'amie de Jane et sa femme.
Je te félicite et j'attends la suite bien sûr.
c'est vrai que le personnage joué par SAndra Bullock pourrait par certains moments correspondre avec notre Lisbon (même si elle n'en est pas tout à fait au point de ne jamais se peigner )
J'aime bcp l'idée que tu aies transformé le personnage joué par M.Caine dans le film par l'amie de Jane et sa femme.
Je te félicite et j'attends la suite bien sûr.
Calypsoh- Inspecteur de police
- Personnage préféré : alors ça c'est dur: j'aime les gamineries de Jane, la loyauté de Lisbon; le flegme de Cho; l'humour de Rigsby et la douceur de Van Pelt!!!
Localisation : à côté de Bruno Heller pour lui tenir la main lors de la rédaction des prochains épisodes!!
Re: Miss Agent du CBI ^
les filles !!
Vos commentaires me touchent beaucoup et me font vraiment super plaisir
Les réponses à vos coms sont dans le spoiler
Voici la suite...
Ca y est, c'est le grand jour Est-ce que Lisbon va participer finalement au concours Miss USA ? L'équipe va-t-elle rentrer à Sacramento ? Jane va-t-il les suivre ou aller secourir Lisbon ?
Les réponses sont dans le chapitre puis j'espère que ça vous plaira
J'ai terminé d'écrire ma fic et je prépare une mini-fic que j'écris actuellement que je posterais très bientôt
Allez, pour l'instant... Bonne Lecture...
_______________________________________________________________
Jour J : Miss Etats-Unis
Ce soir-là, c’était le grand soir. Le 59ème concours annuel de Miss Etats-Unis va être diffusé en direct devant tout le pays entier par des millions de téléspectateurs. Dans la loge des miss, ces dernières toutes vêtues en sous-vêtements sous un peignoir de satin étaient en train de passer au maquillage. Elisa, Johanna, Mily et Nola discutèrent entre elles en répétant ensemble les quelques pas de danse de la chorégraphie qu’elles vont devoir réaliser dans quelques minutes sur scène.
Un pas en avant, un pas en arrière, déhanchement, arrêt, petit penchement en arrière et soulèvement du peignoir – faisant référence au voile de la robe.
- Et après tu fais des pas de danses sur place et tu marches, conclut Johanna en s’adressant à Elisa.
- D’accord, dit simplement cette dernière d’un ton naturel.
- C’est pour la fin, ces pas là non ? demanda Mily en se tournant vers son miroir en appliquant un peu de blush sur sa joue.
- Yes, my sweety ! s’exprima Nola en plongeant ses doigts dans sa chevelure en les gonflant devant la glace.
- Tu es tout le temps comme ça ? questionna l’hawaiienne agacée.
- C’est encore mieux que de dire « Aloha ! » à un mec quand tu le plaques, répliqua l’afro-américaine.
Mily dévisagea Nola d’un air incrédule et sombre alors que cette dernière sourit d’une blancheur ultra-white tandis que les autres mirent leur main sur leur bouche en étouffant un éclat de rire. « Pardon ! Désolée ! Excuse-moi ! » Les excuses confuses et pressantes d’une voix féminine familière arrivèrent dans leur direction.
Les filles se tournèrent en voyant Teresa habillée de sa nuisette courte de satin blanc sous une courte robe de chambre et les cheveux en bataille. La jeune femme arriva en trombe avec sa trousse à maquillage de velours noir dans les mains.
Elle se dirigea vers les filles en courant d’un air affolé, passa en coup de vent devant elles et s’arrêta devant sa coiffeuse respective.
- Salut ! salua-t-elle à toute vitesse ; Je suis désolée, j’ai eu une panne de réveil.
Paniquée, elle vida sa trousse sur la table en jetant la pochette qui finit par terre, farfouilla le contenu pour saisir un tube de rouge à lèvres beige ainsi qu’un petit pot de blush rose orangé. La belle brune croisa le regard d’Elisa dans le miroir lui indiquant son affolement mais tenta de la rassurer d’un petit sourire alors que sa camarade la dévisagea. Elisa se tourna vers ses amies en criant d’un air effroyable en pleine panique en agitant les mains.
- Les filles ! supplia-t-elle au secours.
Les autres s’exécutèrent en sortant de leur rêverie et vinrent au secours de Lisbon. Elisa s’occupa d’appliquer la couleur beige sur ses lèvres, Nola du blush pendant que Johanna et Mily se chargèrent de ses cheveux. Croisant son reflet dans la glace, Lisbon sourit en les voyant l’aider avec une vraie volonté de la mettre en valeur bien avant que le concours ne commence. Elle découvrit ses camarades sous un autre visage et constata que ce sont des filles bien.
Elle avait réussi à convaincre Mme Brafman de continuer le concours. Celle-ci s’était à demi excusée la veille d’avoir contacter son supérieur, mais la laissait poursuivre malgré qu’elle pense que c’était de la folie. Mais comme elle n’aurait pas pu expliquer aux autres concurrentes, ni aux médias qu’une miss quitte la compétition, elle était obligée de la laisser faire.
Pendant ce temps, dans le hall de l’aéroport international de Los Angeles qui s’agitait même de nuit, Jane était assis sur un siège muet en serrant fort entre ses mains le badge de sa patronne avec les yeux cernés par la fatigue car il n’avait pas fermé l’œil de la nuit et son regard nageait dans le vide.
Ses collègues ne le quittèrent pas des yeux en partageant sa peine ainsi que sa colère de devoir laisser tomber l’affaire laissant leur boss seule pour cette enquête, mais bénévolement. Ils se doutèrent bien que leur ami éprouvait des sentiments forts pour leur patronne. Ca commençait à se voir comme le nez au milieu de la figure. Mais très vite, ils sortirent de leurs pensées par l’hôtesse qui leur indiqua que c’était leur tour de passer pour la validation de leurs billets d’avion.
De son côté, depuis que Teresa avait déposé ses biens les plus précieux dans ses mains avant de l’embrasser une dernière fois, Patrick n’avait pas dit le moindre mot. Il est triste que la belle brune ait été suspendue et s’était dévouée pour continuer l’affaire, il s’en voulait de l’avoir entraîné dans son plan. C’était sa faute et devait abandonné la femme qu’il aimait.
Mais le consultant était aussi en colère contre cette femme, Cheryl Brafman qui a fait croire à LaRoche que Teresa l’avait insultée alors qu’elle ne faisait que se défendre. Et cette bonne femme qui avait tout pris au premier degré ! Aussi, il était furieux contre le nouveau directeur du CBI, contre ses ordres, du fait d’abandonner Lisbon après tous ces efforts qu’elle venait d’acquérir, il avait l’impression qu’elle avait fait tout ça pour rien.
Comment cette bonne femme peut faire sa loi sur Lisbon alors qu’elle lui rend service en essayant de trouver l’enfoiré qui a tué cette jeune femme innocente et qui attendait un enfant en plus ? pensa Jane en colère ; Puis LaRoche qui se livre à cœur joie de la suspendre après tout ce qu’elle a fait ces derniers jours ! Et l’équipe en plus ! Nous, on retourne sagement dans notre coin comme si de rien n’était. Je hais la bureaucratie !
Le consultant soupira en baissant la tête vers ses mains et fixa vers la pochette noire de sa patronne renfermant l’insigne ainsi que sa carte d’identification du CBI. Il l’ouvrit et croisa son regard émeraude sérieux de la petite photo sur sa carte.
Patrick fixa longuement la photo en touchant à travers le film plastique, du bout de ses doigts le visage angélique de Teresa et soudain, son cœur se serra avec les yeux au bord des larmes. Ces mêmes signes qu’il avait montrés lors de la mort de sa femme et de sa fille et de les avoir abandonner comme pour Lisbon, lorsqu’elle s’était prit une balle par le défunt fiancé de Van Pelt croyant qu’elle allait mourir.
Non, non, non ! Non, je ne peux pas et je ne veux pas laisser tomber Lisbon comme ça ! se dit-il mentalement en secouant la tête ; je l’ai abandonnée quand O’Laughlin lui a tiré dessus alors que je m’étais juré de la protéger, d’être toujours là pour elle et je n’y étais pas. Elle a failli mourir par ma faute, par ma stupide vengeance qui m’a coûté très cher et ce n’est pas elle qui aurait dû prendre cette balle. C’est moi et moi seul. Je l’ai laissé tomber une fois, je n’ai pas envie que ça recommence, je ne veux pas la perdre.
Déterminé, serrant fort les biens de sa belle entre ses mains, Patrick se leva d’un bond du siège et se mit à courir à toute vitesse. Lorsque Cho, Rigsby et Van Pelt se retournèrent avec leurs billets d’avion du prochain vol pour Sacramento en mains, Jane avait disparu. Ils le cherchèrent du regard en scrutant le hall du terminal avec inquiétude jusqu’à ce que le trio aperçoive leur consultant passer les portes coulissantes de l’aéroport à vive allure. Sans réfléchir, ils se mirent à courir avec leurs bagages et le rejoignirent. Pas question de laisser tomber Lisbon.
Sur le plateau, dans seulement 2 minutes précisément, l’élection de Miss Etats-Unis sera en direct devant des millions de concitoyens américains qui débordent d’impatience de découvrir leur nouvelle reine de beauté.
Derrière l’envers du décor, les miss vêtues d’une robe bleue asymétrique sur le haut comme le bas, ouverte entièrement sur sa jambe droite avec un léger long voile portant des escarpins de même couleur ; avec une couronne en pique derrière la tête ainsi qu’en mains une torche électrique et un morceau de la carte de leurs régions respectives en carton – réplique parfaite de la Statue de la Liberté à New-York – s’apprêtèrent à entrer en scène. Elles montèrent l’escalier en escargot menant vers la passerelle qui les guidait vers un autre escalier en escargot à l’intérieur de l’immense réplique de la Statue de la Liberté pour rejoindre le plateau.
On les appela une à une afin qu’on n’oublie aucune fille aussi qu’elles y montent le fameux escalier pour se mettre en place. Teresa grimpa les marches mais lorsqu’elle tourna la tête, elle s’arrêta net au milieu des marches et quelque chose attira son attention. Elle vit quelqu’un déposer une mallette au milieu des coulisses, son instinct de flic pensa qu’il s’agissait de la bombe en question prête à faire de ce concours, un carnage.
Donc, pour en avoir le cœur net, la belle brune déboula les escaliers.
- Teresa ! Où tu vas ? demanda Elisa en montant une marche.
- J’ai oublié quelque chose, je reviens ! mentit-elle.
Teresa déambula les escaliers au sens inverse en faisant attention à ne pas bousculer trop les filles ni à marcher sur sa sublime robe. Une fois arrivée enfin sur la dernière marche, la jeune femme s’éloigna de la troupe, s’avança jusqu’à la mallette en question, s’accroupit en posant ses accessoires au sol et l’examina attentivement.
Antenne dans 10…9…8…7…6…5 !
La télévision diffusa le générique du concours où la Statue de la Liberté valsa sur un fond de voile passant par toute une colorie de rose : fraise, framboise, fushia, bonbon, dragée avec les lettres turquoises qui tournoyèrent jusqu’à former les lettres « Miss United States » et la petite Statuette qui se plaça à gauche de l’écran.
4…3…2…1… !
Soudain, une dame blonde aux yeux marron d’une cinquantaine d’années vêtue d’une robe à paillettes et d’un gros chignon à la Brigitte Bardot fit son apparition à l’écran portant le micro à ses lèvres dans un sourire ultra-white.
- Bonsoir et bienvenue pour cette 59 ème cérémonie de Miss Etats-Unis, annonça-t-elle ; 50 candidates, 1 seule sera élue comme notre Reine de Beauté mais maintenant, pour vous, voici les 50 candidates venues dont l’une d’entre elles, la future Miss Etats-Unis.
Elle se tourna ainsi que la caméra et le coup d’envoi s’annonça par les premières notes de musique.
https://www.youtube.com/watch?v=mURb6L5ZkHk
En entendant le coup d’envoi, Lisbon abandonna sa vigilance sur la mallette en se tournant vers les filles qui s’éclipsèrent une à une à toute vitesse. La belle brune commença à crisper et à paniquer face à ce dilemme. Elle sursauta lorsqu’elle sentit la mallette bouger sous ses mains, se tourna et vit l’ingénieur du son.
Teresa observa ce dernier poser la mallette par terre, l’ouvrir pour en sortir un micro qu’elle vit avec un mélange de stupeur, de soulagement et de déception.
- Ah ! Celui-là est très bien, je suis sûre qu’il fera l’affaire, mentit-elle en prenant ses accessoires.
L’ingénieur repartit avec la mallette, Lisbon se releva en tournant les talons mais vit qu’il était trop tard. Les miss étaient déjà en place prête à faire leur apparition sur scène.
- Merde ! murmura-t-elle paniquée.
Elle regarda partout et se mit à courir à toute vitesse.
Sur le plateau, des hurlements, sifflements et applaudissements se mélangèrent lorsque le rideau se leva. Les concurrentes entrèrent en scène tout sourire en s’avançant vers le public ainsi que le jury – tous mis sur leur 31.
De son côté, Lisbon tint fermement ses accessoires, fit un pas pour essayer d’apparaître ni vue ni connue sur scène mais recula aussitôt. Les filles descendirent des marches, elle tenta à nouveau en prenant la même position que les autres mais en vain.
Merde !
Puis Lisbon se pressa, apparut avec un immense sourire et marcha avec grâce aux yeux du grand public aux côtés d’une miss qui la regarda d’un air décontenancée. Elle contourna à gauche en continuant de sourire jusqu’à ce qu’elle soit dans l’ombre pour donner ses accessoires à toute vitesse aux accessoiristes.
Lisbon trotta jusqu’à ce qu’elle se place dans la lumière. Elle sourit brièvement en se penchant légèrement vers l’avant à deux reprises avant de se déplacer d’un air crispé lentement jusqu’à aller à son emplacement. Chacune à sa place, elles tournoyèrent sur elles-mêmes.
Soudain, la musique battit son plein et la danse commença.
Bras en l’air. Tête sur le côté droit. Bras en l’air avec le voile. Tourner deux fois sur soi-même. Bras en seconde avec un léger déhanchement sur place. Bras contre la poitrine. Jambes en parallèles. Tourner la tête. Lever les bras. Tourner les poignets. Baisser les bras en serrant les poings. Faire quelques pas sur place. Petit pas à droit. Tourner sur soi-même en levant les bras en l’air tout en joignant les mains. Bras tendus vers l’avant avant de poser les mains sur les hanches dans un petit déhanchement. Tourner sur soi-même, se replier légèrement sur soi-même.
C’est bien ma petite Teresa ! Pas mal du tout pour une débutante. Continue comme ça ! s’encouragea Lisbon en souriant de plus belle.
Tourner sur place. Bras en seconde en baissant légèrement les jambes dans un déhanchement. Un pas en arrière en tournant sur soi-même. Mains sur le ventre en se déhanchant.
Waouh ! On n’arrête pas le progrès ! Bravo ma petite ! s’étonna la belle brunette en tournant sur soi-même, les bras en l’air.
Placés sur le côté, mains sur les hanches et un déhanché. Droite, bras tendus vers la gauche. Tourner la tête et quelques pas légers sur place. Se pencher légèrement en arrière avec le bras gauche en l’air et la main droite levant le voile.
Chaque miss se dispersa sur la scène en gardant le sourire, Lisbon marcha sur le devant aux côtés de Nola, derrière Johanna. Teresa montra son plus beau sourire sur son visage angélique sous un public chaud dont certains agitèrent des panneaux de différentes formes et couleurs déclarant leur coup de cœur.
Les miss se trouvèrent en place, sur les marches et à la fin de la musique, elles levèrent le bras droit puis la tête l’air avant d’être droite comme un I.
Chapeau Teresa ! Tu demanderas à Jane de te payer un cours de danse ! répliqua Lisbon dans un sourire triomphant.
Quand soudain parmi le public, elle vit un visage familier, son cœur ne fit qu’un bond…
Vos commentaires me touchent beaucoup et me font vraiment super plaisir
Les réponses à vos coms sont dans le spoiler
- Spoiler:
- - Lilia : Merci beaucoup . C’était le but justement de faire délirer Lisbon à propos de Jane et j’avoue que l’idée m’est venue comme ça mais elle n’est pas dans son bain mais dans le salon de l’hôtel avec les candidates . Tout le monde peut se tromper, pas grave . Merci encore pour tes fidèles commentaires .
- Vanou : Merci, c’est super gentil à toi et contente que ça te plaise . Miss Personnalité ? Euh… désolée, ça ne me dit rien . Je connais le film Miss Détective enfin je ne sais pas si tu connais enfin c’est à partir de ce film que je me suis inspirée . Merci en tout cas puis ton com me touche beaucoup !
- Sweety : Ce n’est pas grave je ne t’en veux pas . Je te remercie beaucoup pour ton grand commentaire , ça me touche beaucoup et tes coms me font toujours plaisir .
- Manga : Merci infiniment pour ton commentaire et ainsi pour ton aide précieuse .
- Pepe64 : Merci merci beaucoup . Ca me fait super plaisir !
- Calypsoh : Ben… merci ! Ca me touche même ça me fait super plaisir de voir que ça te plaise . J’avoue qu’au départ, j’avais un peu de mal mais ça s’est enchaîné en repensant au film . Il est vrai qu’imaginer Lisbon dans la peau de Sandra Bullock, il est vrai qu’il y a une légère ressemblance quand j’ai vu le film et ça m’a paraît être une bonne idée d’en faire une fic . Concernant Lauren, l’idée m’est venue comme ça et puis je me disais que ça pourrait être aussi une manœuvre idéale de rapprocher Jane et Lisbon . Merci encore .
- Janeandteresa : Merci beaucoup .
Voici la suite...
Ca y est, c'est le grand jour Est-ce que Lisbon va participer finalement au concours Miss USA ? L'équipe va-t-elle rentrer à Sacramento ? Jane va-t-il les suivre ou aller secourir Lisbon ?
Les réponses sont dans le chapitre puis j'espère que ça vous plaira
J'ai terminé d'écrire ma fic et je prépare une mini-fic que j'écris actuellement que je posterais très bientôt
Allez, pour l'instant... Bonne Lecture...
_______________________________________________________________
Chapitre 14 :
Jour J : Miss Etats-Unis
Ce soir-là, c’était le grand soir. Le 59ème concours annuel de Miss Etats-Unis va être diffusé en direct devant tout le pays entier par des millions de téléspectateurs. Dans la loge des miss, ces dernières toutes vêtues en sous-vêtements sous un peignoir de satin étaient en train de passer au maquillage. Elisa, Johanna, Mily et Nola discutèrent entre elles en répétant ensemble les quelques pas de danse de la chorégraphie qu’elles vont devoir réaliser dans quelques minutes sur scène.
Un pas en avant, un pas en arrière, déhanchement, arrêt, petit penchement en arrière et soulèvement du peignoir – faisant référence au voile de la robe.
- Et après tu fais des pas de danses sur place et tu marches, conclut Johanna en s’adressant à Elisa.
- D’accord, dit simplement cette dernière d’un ton naturel.
- C’est pour la fin, ces pas là non ? demanda Mily en se tournant vers son miroir en appliquant un peu de blush sur sa joue.
- Yes, my sweety ! s’exprima Nola en plongeant ses doigts dans sa chevelure en les gonflant devant la glace.
- Tu es tout le temps comme ça ? questionna l’hawaiienne agacée.
- C’est encore mieux que de dire « Aloha ! » à un mec quand tu le plaques, répliqua l’afro-américaine.
Mily dévisagea Nola d’un air incrédule et sombre alors que cette dernière sourit d’une blancheur ultra-white tandis que les autres mirent leur main sur leur bouche en étouffant un éclat de rire. « Pardon ! Désolée ! Excuse-moi ! » Les excuses confuses et pressantes d’une voix féminine familière arrivèrent dans leur direction.
Les filles se tournèrent en voyant Teresa habillée de sa nuisette courte de satin blanc sous une courte robe de chambre et les cheveux en bataille. La jeune femme arriva en trombe avec sa trousse à maquillage de velours noir dans les mains.
Elle se dirigea vers les filles en courant d’un air affolé, passa en coup de vent devant elles et s’arrêta devant sa coiffeuse respective.
- Salut ! salua-t-elle à toute vitesse ; Je suis désolée, j’ai eu une panne de réveil.
Paniquée, elle vida sa trousse sur la table en jetant la pochette qui finit par terre, farfouilla le contenu pour saisir un tube de rouge à lèvres beige ainsi qu’un petit pot de blush rose orangé. La belle brune croisa le regard d’Elisa dans le miroir lui indiquant son affolement mais tenta de la rassurer d’un petit sourire alors que sa camarade la dévisagea. Elisa se tourna vers ses amies en criant d’un air effroyable en pleine panique en agitant les mains.
- Les filles ! supplia-t-elle au secours.
Les autres s’exécutèrent en sortant de leur rêverie et vinrent au secours de Lisbon. Elisa s’occupa d’appliquer la couleur beige sur ses lèvres, Nola du blush pendant que Johanna et Mily se chargèrent de ses cheveux. Croisant son reflet dans la glace, Lisbon sourit en les voyant l’aider avec une vraie volonté de la mettre en valeur bien avant que le concours ne commence. Elle découvrit ses camarades sous un autre visage et constata que ce sont des filles bien.
Elle avait réussi à convaincre Mme Brafman de continuer le concours. Celle-ci s’était à demi excusée la veille d’avoir contacter son supérieur, mais la laissait poursuivre malgré qu’elle pense que c’était de la folie. Mais comme elle n’aurait pas pu expliquer aux autres concurrentes, ni aux médias qu’une miss quitte la compétition, elle était obligée de la laisser faire.
Pendant ce temps, dans le hall de l’aéroport international de Los Angeles qui s’agitait même de nuit, Jane était assis sur un siège muet en serrant fort entre ses mains le badge de sa patronne avec les yeux cernés par la fatigue car il n’avait pas fermé l’œil de la nuit et son regard nageait dans le vide.
Ses collègues ne le quittèrent pas des yeux en partageant sa peine ainsi que sa colère de devoir laisser tomber l’affaire laissant leur boss seule pour cette enquête, mais bénévolement. Ils se doutèrent bien que leur ami éprouvait des sentiments forts pour leur patronne. Ca commençait à se voir comme le nez au milieu de la figure. Mais très vite, ils sortirent de leurs pensées par l’hôtesse qui leur indiqua que c’était leur tour de passer pour la validation de leurs billets d’avion.
De son côté, depuis que Teresa avait déposé ses biens les plus précieux dans ses mains avant de l’embrasser une dernière fois, Patrick n’avait pas dit le moindre mot. Il est triste que la belle brune ait été suspendue et s’était dévouée pour continuer l’affaire, il s’en voulait de l’avoir entraîné dans son plan. C’était sa faute et devait abandonné la femme qu’il aimait.
Mais le consultant était aussi en colère contre cette femme, Cheryl Brafman qui a fait croire à LaRoche que Teresa l’avait insultée alors qu’elle ne faisait que se défendre. Et cette bonne femme qui avait tout pris au premier degré ! Aussi, il était furieux contre le nouveau directeur du CBI, contre ses ordres, du fait d’abandonner Lisbon après tous ces efforts qu’elle venait d’acquérir, il avait l’impression qu’elle avait fait tout ça pour rien.
Comment cette bonne femme peut faire sa loi sur Lisbon alors qu’elle lui rend service en essayant de trouver l’enfoiré qui a tué cette jeune femme innocente et qui attendait un enfant en plus ? pensa Jane en colère ; Puis LaRoche qui se livre à cœur joie de la suspendre après tout ce qu’elle a fait ces derniers jours ! Et l’équipe en plus ! Nous, on retourne sagement dans notre coin comme si de rien n’était. Je hais la bureaucratie !
Le consultant soupira en baissant la tête vers ses mains et fixa vers la pochette noire de sa patronne renfermant l’insigne ainsi que sa carte d’identification du CBI. Il l’ouvrit et croisa son regard émeraude sérieux de la petite photo sur sa carte.
Patrick fixa longuement la photo en touchant à travers le film plastique, du bout de ses doigts le visage angélique de Teresa et soudain, son cœur se serra avec les yeux au bord des larmes. Ces mêmes signes qu’il avait montrés lors de la mort de sa femme et de sa fille et de les avoir abandonner comme pour Lisbon, lorsqu’elle s’était prit une balle par le défunt fiancé de Van Pelt croyant qu’elle allait mourir.
Non, non, non ! Non, je ne peux pas et je ne veux pas laisser tomber Lisbon comme ça ! se dit-il mentalement en secouant la tête ; je l’ai abandonnée quand O’Laughlin lui a tiré dessus alors que je m’étais juré de la protéger, d’être toujours là pour elle et je n’y étais pas. Elle a failli mourir par ma faute, par ma stupide vengeance qui m’a coûté très cher et ce n’est pas elle qui aurait dû prendre cette balle. C’est moi et moi seul. Je l’ai laissé tomber une fois, je n’ai pas envie que ça recommence, je ne veux pas la perdre.
Déterminé, serrant fort les biens de sa belle entre ses mains, Patrick se leva d’un bond du siège et se mit à courir à toute vitesse. Lorsque Cho, Rigsby et Van Pelt se retournèrent avec leurs billets d’avion du prochain vol pour Sacramento en mains, Jane avait disparu. Ils le cherchèrent du regard en scrutant le hall du terminal avec inquiétude jusqu’à ce que le trio aperçoive leur consultant passer les portes coulissantes de l’aéroport à vive allure. Sans réfléchir, ils se mirent à courir avec leurs bagages et le rejoignirent. Pas question de laisser tomber Lisbon.
Sur le plateau, dans seulement 2 minutes précisément, l’élection de Miss Etats-Unis sera en direct devant des millions de concitoyens américains qui débordent d’impatience de découvrir leur nouvelle reine de beauté.
Derrière l’envers du décor, les miss vêtues d’une robe bleue asymétrique sur le haut comme le bas, ouverte entièrement sur sa jambe droite avec un léger long voile portant des escarpins de même couleur ; avec une couronne en pique derrière la tête ainsi qu’en mains une torche électrique et un morceau de la carte de leurs régions respectives en carton – réplique parfaite de la Statue de la Liberté à New-York – s’apprêtèrent à entrer en scène. Elles montèrent l’escalier en escargot menant vers la passerelle qui les guidait vers un autre escalier en escargot à l’intérieur de l’immense réplique de la Statue de la Liberté pour rejoindre le plateau.
On les appela une à une afin qu’on n’oublie aucune fille aussi qu’elles y montent le fameux escalier pour se mettre en place. Teresa grimpa les marches mais lorsqu’elle tourna la tête, elle s’arrêta net au milieu des marches et quelque chose attira son attention. Elle vit quelqu’un déposer une mallette au milieu des coulisses, son instinct de flic pensa qu’il s’agissait de la bombe en question prête à faire de ce concours, un carnage.
Donc, pour en avoir le cœur net, la belle brune déboula les escaliers.
- Teresa ! Où tu vas ? demanda Elisa en montant une marche.
- J’ai oublié quelque chose, je reviens ! mentit-elle.
Teresa déambula les escaliers au sens inverse en faisant attention à ne pas bousculer trop les filles ni à marcher sur sa sublime robe. Une fois arrivée enfin sur la dernière marche, la jeune femme s’éloigna de la troupe, s’avança jusqu’à la mallette en question, s’accroupit en posant ses accessoires au sol et l’examina attentivement.
Antenne dans 10…9…8…7…6…5 !
La télévision diffusa le générique du concours où la Statue de la Liberté valsa sur un fond de voile passant par toute une colorie de rose : fraise, framboise, fushia, bonbon, dragée avec les lettres turquoises qui tournoyèrent jusqu’à former les lettres « Miss United States » et la petite Statuette qui se plaça à gauche de l’écran.
4…3…2…1… !
Soudain, une dame blonde aux yeux marron d’une cinquantaine d’années vêtue d’une robe à paillettes et d’un gros chignon à la Brigitte Bardot fit son apparition à l’écran portant le micro à ses lèvres dans un sourire ultra-white.
- Bonsoir et bienvenue pour cette 59 ème cérémonie de Miss Etats-Unis, annonça-t-elle ; 50 candidates, 1 seule sera élue comme notre Reine de Beauté mais maintenant, pour vous, voici les 50 candidates venues dont l’une d’entre elles, la future Miss Etats-Unis.
Elle se tourna ainsi que la caméra et le coup d’envoi s’annonça par les premières notes de musique.
https://www.youtube.com/watch?v=mURb6L5ZkHk
En entendant le coup d’envoi, Lisbon abandonna sa vigilance sur la mallette en se tournant vers les filles qui s’éclipsèrent une à une à toute vitesse. La belle brune commença à crisper et à paniquer face à ce dilemme. Elle sursauta lorsqu’elle sentit la mallette bouger sous ses mains, se tourna et vit l’ingénieur du son.
Teresa observa ce dernier poser la mallette par terre, l’ouvrir pour en sortir un micro qu’elle vit avec un mélange de stupeur, de soulagement et de déception.
- Ah ! Celui-là est très bien, je suis sûre qu’il fera l’affaire, mentit-elle en prenant ses accessoires.
L’ingénieur repartit avec la mallette, Lisbon se releva en tournant les talons mais vit qu’il était trop tard. Les miss étaient déjà en place prête à faire leur apparition sur scène.
- Merde ! murmura-t-elle paniquée.
Elle regarda partout et se mit à courir à toute vitesse.
Sur le plateau, des hurlements, sifflements et applaudissements se mélangèrent lorsque le rideau se leva. Les concurrentes entrèrent en scène tout sourire en s’avançant vers le public ainsi que le jury – tous mis sur leur 31.
De son côté, Lisbon tint fermement ses accessoires, fit un pas pour essayer d’apparaître ni vue ni connue sur scène mais recula aussitôt. Les filles descendirent des marches, elle tenta à nouveau en prenant la même position que les autres mais en vain.
Merde !
Puis Lisbon se pressa, apparut avec un immense sourire et marcha avec grâce aux yeux du grand public aux côtés d’une miss qui la regarda d’un air décontenancée. Elle contourna à gauche en continuant de sourire jusqu’à ce qu’elle soit dans l’ombre pour donner ses accessoires à toute vitesse aux accessoiristes.
Lisbon trotta jusqu’à ce qu’elle se place dans la lumière. Elle sourit brièvement en se penchant légèrement vers l’avant à deux reprises avant de se déplacer d’un air crispé lentement jusqu’à aller à son emplacement. Chacune à sa place, elles tournoyèrent sur elles-mêmes.
Soudain, la musique battit son plein et la danse commença.
Bras en l’air. Tête sur le côté droit. Bras en l’air avec le voile. Tourner deux fois sur soi-même. Bras en seconde avec un léger déhanchement sur place. Bras contre la poitrine. Jambes en parallèles. Tourner la tête. Lever les bras. Tourner les poignets. Baisser les bras en serrant les poings. Faire quelques pas sur place. Petit pas à droit. Tourner sur soi-même en levant les bras en l’air tout en joignant les mains. Bras tendus vers l’avant avant de poser les mains sur les hanches dans un petit déhanchement. Tourner sur soi-même, se replier légèrement sur soi-même.
C’est bien ma petite Teresa ! Pas mal du tout pour une débutante. Continue comme ça ! s’encouragea Lisbon en souriant de plus belle.
Tourner sur place. Bras en seconde en baissant légèrement les jambes dans un déhanchement. Un pas en arrière en tournant sur soi-même. Mains sur le ventre en se déhanchant.
Waouh ! On n’arrête pas le progrès ! Bravo ma petite ! s’étonna la belle brunette en tournant sur soi-même, les bras en l’air.
Placés sur le côté, mains sur les hanches et un déhanché. Droite, bras tendus vers la gauche. Tourner la tête et quelques pas légers sur place. Se pencher légèrement en arrière avec le bras gauche en l’air et la main droite levant le voile.
Chaque miss se dispersa sur la scène en gardant le sourire, Lisbon marcha sur le devant aux côtés de Nola, derrière Johanna. Teresa montra son plus beau sourire sur son visage angélique sous un public chaud dont certains agitèrent des panneaux de différentes formes et couleurs déclarant leur coup de cœur.
Les miss se trouvèrent en place, sur les marches et à la fin de la musique, elles levèrent le bras droit puis la tête l’air avant d’être droite comme un I.
Chapeau Teresa ! Tu demanderas à Jane de te payer un cours de danse ! répliqua Lisbon dans un sourire triomphant.
Quand soudain parmi le public, elle vit un visage familier, son cœur ne fit qu’un bond…
TBC...
JisbonAddict- Red John
- Personnage préféré : Jane, Lisbon & Cho
Loisirs : Lire des romans, écrire, faire du jogging, regarder Doctor Who, Mentalist et Rizzoli&Isles
Localisation : Dans ma Bretagne natale rêvant de Simon Baker, de David Tennant & de Matt Smith
Re: Miss Agent du CBI ^
je suis sur que c'est jane qu'elle l'avu j'adore trop ta fic yessss
Invité- Invité
Re: Miss Agent du CBI ^
Bravo, c'est toujours aussi bien!!!
Moi aussi je crois que c'est Jane que Lisbon a vu.
VLS!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!
Moi aussi je crois que c'est Jane que Lisbon a vu.
VLS!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!
Invité- Invité
Re: Miss Agent du CBI ^
des chapitres super
j'adore les moments jisbon
continue comme ça !!!
les robes (qu'on a mis trente ans à choisir xD, finalement simple c'est super )
j'adore les moments jisbon
continue comme ça !!!
les robes (qu'on a mis trente ans à choisir xD, finalement simple c'est super )
VLS !!! VLS !!! VLS !!!
Jiisbon- Stagiaire au CBI
- Personnage préféré : Lisbon & Jane
Localisation : N'importe où, tant que qu'il y a du soleil
Re: Miss Agent du CBI ^
Waouh j'adore!!!!!!!! Le moment ou Jane regrette de partir pour finallement rejoindre Lisbon avec l'équipe, le moment ou Lisbon arrive en retard!! Je trouve sympa que nous est mis la chanson pour vraiment s'imaginer la scène!!! Vivement la suite pour savoir si le visage famillier est celui de Jane!!!
Pepe64- Flic en uniforme
- Personnage préféré : Jane et Lisbon
Loisirs : Danse, théâtre, écrire des fics et chanter
Localisation : Avec Patrick Jane!!!
Re: Miss Agent du CBI ^
infiniment les filles
Vos commentaires me font toujours super plaisir Encore mille fois
Voici la suite...
Vous l'avez deviné, c'est Jane ! You're mentalist Ainsi que les noms des douze sélectionnées qui vont continuer le concours. Est-ce que Lisbon sera parmi elles ? Comment vont se dérouler les retrouvailles entre Jane et Lisbon ?
Je vous laisse lire puis j'espère que ça vous plaira
Bonne Lecture...
_______________________________________________________________
Le cœur de Lisbon fit un grand bond dans sa poitrine, ses yeux verts pétillèrent d’or en croisant le regard bleu transperçant de Jane qui ne la quittait plus du regard. Elle se méfiait de lui quand il lui disait d’avoir confiance en lui, qu’il serait toujours là à ses côtés pour la protéger, pour la sauver qu’elle le veuille ou non et quoi qu’il puisse arriver. Finalement, Patrick avait respecté ses promesses.
Au fil du temps, elle avait appris à le connaître, à voir qui il était vraiment sous sa carapace d’homme brisé par le chagrin et rongé par la haine contre John Le Rouge. Puis Teresa découvrit ses sentiments pour lui grandir de plus en plus, quelque chose qu’elle n’avait jamais ressenti avec un autre homme.
Dans la foule en ébullition, Patrick croisa le regard émeraude intense de Teresa parmi les concurrentes et son cœur battit la chamade. Il ne voyait qu’elle, il fut surpris de la voir aller jusqu’au bout, mais au fond de lui, il se doutait bien que c’était une battante et qu’elle ne lâcherait pas l’affaire.
Mais il ne s’était pas douté un instant qu’elle pouvait être aussi radieuse, rayonnante de beauté, tellement envoûtante, plus séduisante que jamais. Il venait de découvrir une face cachée de la personnalité de sa patronne qui ne laissa pas indifférent.
Jane aimait Lisbon. Il l’aimait telle qu’elle était et il était hors de question de l’abandonner. Il aimerait toujours sa femme, elle occuperait toujours une place dans son cœur avec sa fille, mais il aimait tant Teresa qu’il serait prêt à refaire sa vie avec elle. Teresa lui fit un léger hochement de tête dans un sourire timide avec ses joues légèrement rosées et il sourit.
Interrompant leur moment d’intimité et de complicité, le sosie de B.B reprit la parole :
- La cérémonie sera présentée par votre hôte, Cheryl Brafman ! annonça-t-elle.
Sous les applaudissements euphoriques du public mélangés à ceux des concurrentes d’une certaine sérénité, Cheryl vêtue d’une longue robe asymétrique rose dragée, ceinturée sous la poitrine et coiffée d’un chignon strict impeccable, elle apparut sur le plateau avec un immense sourire.
- Merci. Bonsoir à tous ! salua-t-elle en marchant sur le plateau ; ne sont-elles ravissantes ?
Pour toute réponse, elle reçut des sifflements du public alors qu’elle rejoignit le côté gauche de la scène.
- Mais je pense que le jury a déjà fait son choix concernant les douze sélectionnées. supposa Cheryl en se tournant vers le jury.
Le jury fit un signe de tête dans un sourire, tendit une grande enveloppe crème à un homme en smoking, monta sur scène et tendit la fameuse enveloppe.
- Ah ! Et voici l’enveloppe ! dit-elle en la prenant dans les mains ; mesdemoiselles, quel suspense ! s’exprima-t-elle en se tournant vers les filles.
Cheryl ouvrit l’enveloppe pour en sortir la liste des douze sélectionnées pendant que quatre membres du public retinrent leur souffle.
- Et on commence par… annonça-t-elle en mettant sa phrase en suspense, la Pennsylvanie !
Nola écarquilla de surprise en mettant ses mains sur sa bouche en évitant d’hurler alors que ses camarades la félicitèrent et elle finit par s’avancer sur scène.
- L’Arizona ! annonça Cheryl.
Johanna ferma les yeux dans un soupir de soulagement afin d’essayer de ne pas pleurer et rejoignit Nola.
- Le Nevada ! poursuivit l’organisatrice.
Samantha fit un sourire de satisfaction sans aucune émotion et rejoignit ses rivales alors que Cheryl allait annoncer les autres sélectionnées.
Le suspense devenait insoutenable pour Rigsby qui était nerveux, Van Pelt qui priait, bien que tous deux se tenaient la main, Cho qui attendait calmement – alors qu’il devenait impatient – et Jane qui mourrait de trac pour Lisbon. Après avoir annoncé l’Ohio, New York, le Texas, le Massachusetts, la Floride, l’Iowa.
A entendre, sa région natale, Grace fut surprise et explosa de joie.
- Ouais ! Yes ! cria-t-elle de joie.
En voyant la jolie rousse hystérique, les trois hommes la dévisagèrent avec stupeur et le regard sombre signifiant presque : « Sympa le soutien ! » En les regardant à tour de rôle, Van Pelt haussa les épaules et fut assez gênée.
- Ben, quoi ? demanda-t-elle.
Puis après, vint Mily défendant Hawaii et Elisa, le Montana, Lisbon crut un instant qu’il n’y avait pas le moindre espoir que ce soit elle. Jane sentait qu’il ne lui restait qu’une chance sur deux qu’elle soit parmi les douze mais contre toute attente…
- Et pour terminer… dit Cheryl en marquant sa phrase en suspense, la Californie !
En entendant « La Californie ! » parvenir jusqu’à ses tympans, Lisbon n’en crut pas ses yeux qu’elle fut surprise en sautillant de joie alors que les perdantes la félicitaient. Rigsby et Van Pelt sautèrent de joie en se serrant dans les bras l’un de l’autre ; Cho applaudit puis siffla en même temps et enfin, sourit ; Jane leva la tête au ciel dans un soupir de soulagement, un sourire, puis applaudit en criant « Viva California ! » sans quitter la belle brune du regard.
Teresa descendit les marches en regardant le public qui applaudissait à plein régime mais tout à coup, elle trébucha. Tout le monde commença à paniquer dont Jane encore plus en la voyant allongée de tout son long, le consultant était prêt à quitter la salle pour venir la secourir mais très vite, elle se releva.
- Oh non ! Elle a trébuché ! Mademoiselle ! paniqua l’organisatrice en faisant un léger vers elle.
Avec soulagement, la jeune femme se releva en saluant le public, les rassurant qu’elle allait bien, puis rejoignit ses camarades au centre de la scène.
- C’est bon, elle se relève et elle va bien, dit Cheryl soulagée ; voici nos douze miss sélectionnées et c’est à vous chers téléspectateurs de voter en même temps que le jury pour nommer les cinq finalistes mais pour l’instant, marquons une légère pause. termina-t-elle dans un grand sourire.
- Restez avec nous, on revient avec le défilé des douze sélectionnées en maillot de bain, à tout de suite, déclara la doublure Brigitte Bardot dans un sourire.
Générique… Pub…
Dans les loges, Lisbon ainsi que les autres miss encore en course changèrent leurs robes contre les maillots de bain puis se coiffèrent et se maquillèrent. Puis une fois qu’elle avait terminé en enfilant un peignoir, Teresa profita de s’éclipser discrètement un moment loin des loges afin d’éviter de se faire remarquer.
- Lisbon, l’appela une voix familière derrière elle.
Elle sursauta en même temps qu’elle sentait une main posée sur son épaule et tourna les talons en se trouvant nez à nez avec son consultant.
- Pardon, je vous ai fait peur, s’excusa-t-il confus.
- Oui et vous vous excusez, c’est déjà un gros progrès, répliqua-t-elle dans un souffle.
Jane sourit face à sa remarque en la dévisageant ce qui mit suffisamment Lisbon mal à l’aise et elle fronça les sourcils.
- Pourquoi vous me regardez comme ça ? demanda-t-elle gênée.
- Vous étiez vraiment… commença Jane à réponse en mettant sa phrase en suspense.
Lisbon le regarda d’un air soucieux et insista du regard.
- Vraiment épatante, compléta son consultant.
- Tiens, Patrick Jane qui admet que j’ai réussi à l’épater ! se moqua Teresa d’un ton amusé dans un sourire narquois.
- Oh ! Pas tant que ça, dit-il gêné en haussant les épaules tout en baissant les yeux et rougit.
- C’est ça !
Ils rirent comme des adolescents qui se cherchaient, comme s’ils jouaient au chat et à la souris. Puis Jane reprit un ton sérieux et intrigué.
- Sérieusement Lisbon, pourquoi vous continuez à le faire ?
- Parce que quelqu’un m’a dit un jour qu’il ne faut jamais baisser les bras aussi vite, dit-elle en le regardant dans les yeux.
Patrick sourit d’une blancheur ultra-white, baissa les yeux en se mordant les lèvres et rougit à nouveau.
- Et vous, pourquoi êtes-vous là et non dans l’avion ? demanda-t-elle.
Il haussa les épaules.
- Parce que quelqu’un m’a appris un jour qu’il ne faut jamais laisser tomber un membre de son équipe voir une personne qu’on aime, lui répondit-il en la regardant dans les yeux.
Teresa baissa son regard, rangea une mèche de cheveux derrière son oreille en se mordant la lèvre inférieure dans un sourire timide et rougit sous l’œil attentif de son consultant.
- Ca va ? On ne vous dérange pas trop ? intervint Rigsby d’un ton moqueur.
Le couple se tourna vers eux d’un air gêné. Lisbon tourna la tête en caressant sa nuque alors que Jane plongea sa main dans ses cheveux.
Leurs collègues se manifestèrent derrière le consultant puis se placèrent en forme de cercle comme un clan. Teresa leur sourit voyant que ses collègues mais fut surprise.
- Vous êtes là aussi ? demanda-t-elle étonnée.
- Ce n’est pas LaRoche qui va nous empêcher de vous aider, fait Cho.
- On n’a pas l’intention vous abandonner boss. Ajouta Rigsby
- Et on ne partira pas sans avoir résolu l’enquête, ni sans vous patron, termina Van Pelt.
Lisbon leur sourit, touchée par leur geste sincère et de solidarité.
- Merci, les remercia-t-elle.
- Vous avez pu avancer pendant notre absence ? demanda Cho.
- Je soupçonne un peu Samantha Ausburn, répondit la belle brune en chuchotant.
- Miss Nevada ! Celle que vous avez envoyée promener ! s’étonna Rigsby.
- Oui, c’est un sacré numéro celle-là, souffla la patronne d’un ton ironique.
- Je ferai une enquête sur elle, patron, promit Grace.
Jane marmonna un « hum… » en levant les yeux au ciel. Tous les regards exaspérés se tournèrent vers lui et Lisbon prit la parole.
- Quoi encore ? demanda-t-elle agacée.
- C’est trop facile ! s’exprima le séduisant blondinet ; puis simple coïncidence, ce n’est pas elle.
- Et qu’est-ce qui vous fait dire ça, monsieur je sais tout ? demanda Lisbon dans un soupir.
- Elle est peste, médiocre, hypocrite, commença-t-il ; c’est une femme superficielle mais totalement immature, ce qui n’est pas étonnant d’ailleurs, mais incapable de courir le risque de se casser un ongle pour tuer quelqu’un. Déjà que pour elle, c’est un crime.
- Peut-être mais ça mérite quand même une petite enquête, insista Lisbon.
Elle fit signe de la tête à Van Pelt qui acquiesça de la tête.
- J’y vais, dit la rouquine en s’apprêtant à tourner les talons.
- Oh ! Grace ! la retint Jane ; fais une recherche aussi sur l’assistance de Cheryl Brafman.
- Jessie Wallace ! s’étonna Lisbon.
- Merci pour le nom, Lisbon, je ne l’avais pas noté dans mon carnet, répliqua son consultant en la remerciant.
- Vous êtes vraiment agaçant, soupira la patronne agacée.
- Je sais, c’est ce qui fait mon charme, dit-il simplement en haussant les épaules avec un sourire.
Face à sa remarque, Lisbon leva les yeux au ciel en secouant la tête et en mordit les lèvres afin d’éviter de sourire sous l’œil amusé de son consultant. Les autres les dévisagèrent en voyant bien que quelque chose se passait entre eux, qu’ils cachaient bien leur jeu. Ils se regardèrent d’un air interrogateur de savoir s’ils devaient poser la question qui leur brûlait les lèvres mais se ravisaient.
Soudain, Lisbon se retourna en voyant les onze miss qui sortaient des loges en allant se mettre en place pour le défilé en maillot de bain.
Elle se tourna vers ses collègues d’un air pressé.
- Van Pelt, faites une recherche approfondie sur ces deux femmes ; Cho et Rigsby, allez voir discrètement Joaquin Rodriguez pour qu’il vous parle un peu de Jessie Wallace, ordonna Lisbon.
- Ok patron ! dit le trio en chœur.
Ils s’éloignèrent en laissant Jane et Lisbon seuls. Teresa enleva son peignoir sous les yeux stupéfaits et brillants de Patrick qui la dévora du regard.
- Vous pouvez me le tenir ? demanda-t-elle en lui tendant le peignoir.
Jane secoua la tête, prit le peignoir, alors que Lisbon arrangea ses cheveux bruns, il brisa le silence.
- Lisbon, à propos de… commença-t-il d’un ton hésitant et gêné ; à propos des… des baisers je…
Mais il n’avait nul le temps de terminer sa phrase que Lisbon s’était mise sur la pointe des pieds en prenant son visage entre ses mains et l’embrassa. Son cœur fit un bond, il fut surpris par cette initiative si soudaine mais se laissa faire en l’embrassant à son tour dans un soupir de bien-être. Ils s’embrassèrent encore avec passion en étouffant un léger gémissement.
Malheureusement, leur baiser ne dura que quelques secondes à cause de Teresa qui le stoppa.
- Plus tard, souffla-t-elle.
Puis elle s’éloigna de lui en le laissant cloué sur place alors qu’elle courait à toute vitesse pour poursuivre le concours.
Vos commentaires me font toujours super plaisir Encore mille fois
Voici la suite...
Vous l'avez deviné, c'est Jane ! You're mentalist Ainsi que les noms des douze sélectionnées qui vont continuer le concours. Est-ce que Lisbon sera parmi elles ? Comment vont se dérouler les retrouvailles entre Jane et Lisbon ?
Je vous laisse lire puis j'espère que ça vous plaira
Bonne Lecture...
_______________________________________________________________
Chapitre 15 :
Le cœur de Lisbon fit un grand bond dans sa poitrine, ses yeux verts pétillèrent d’or en croisant le regard bleu transperçant de Jane qui ne la quittait plus du regard. Elle se méfiait de lui quand il lui disait d’avoir confiance en lui, qu’il serait toujours là à ses côtés pour la protéger, pour la sauver qu’elle le veuille ou non et quoi qu’il puisse arriver. Finalement, Patrick avait respecté ses promesses.
Au fil du temps, elle avait appris à le connaître, à voir qui il était vraiment sous sa carapace d’homme brisé par le chagrin et rongé par la haine contre John Le Rouge. Puis Teresa découvrit ses sentiments pour lui grandir de plus en plus, quelque chose qu’elle n’avait jamais ressenti avec un autre homme.
Dans la foule en ébullition, Patrick croisa le regard émeraude intense de Teresa parmi les concurrentes et son cœur battit la chamade. Il ne voyait qu’elle, il fut surpris de la voir aller jusqu’au bout, mais au fond de lui, il se doutait bien que c’était une battante et qu’elle ne lâcherait pas l’affaire.
Mais il ne s’était pas douté un instant qu’elle pouvait être aussi radieuse, rayonnante de beauté, tellement envoûtante, plus séduisante que jamais. Il venait de découvrir une face cachée de la personnalité de sa patronne qui ne laissa pas indifférent.
Jane aimait Lisbon. Il l’aimait telle qu’elle était et il était hors de question de l’abandonner. Il aimerait toujours sa femme, elle occuperait toujours une place dans son cœur avec sa fille, mais il aimait tant Teresa qu’il serait prêt à refaire sa vie avec elle. Teresa lui fit un léger hochement de tête dans un sourire timide avec ses joues légèrement rosées et il sourit.
Interrompant leur moment d’intimité et de complicité, le sosie de B.B reprit la parole :
- La cérémonie sera présentée par votre hôte, Cheryl Brafman ! annonça-t-elle.
Sous les applaudissements euphoriques du public mélangés à ceux des concurrentes d’une certaine sérénité, Cheryl vêtue d’une longue robe asymétrique rose dragée, ceinturée sous la poitrine et coiffée d’un chignon strict impeccable, elle apparut sur le plateau avec un immense sourire.
- Merci. Bonsoir à tous ! salua-t-elle en marchant sur le plateau ; ne sont-elles ravissantes ?
Pour toute réponse, elle reçut des sifflements du public alors qu’elle rejoignit le côté gauche de la scène.
- Mais je pense que le jury a déjà fait son choix concernant les douze sélectionnées. supposa Cheryl en se tournant vers le jury.
Le jury fit un signe de tête dans un sourire, tendit une grande enveloppe crème à un homme en smoking, monta sur scène et tendit la fameuse enveloppe.
- Ah ! Et voici l’enveloppe ! dit-elle en la prenant dans les mains ; mesdemoiselles, quel suspense ! s’exprima-t-elle en se tournant vers les filles.
Cheryl ouvrit l’enveloppe pour en sortir la liste des douze sélectionnées pendant que quatre membres du public retinrent leur souffle.
- Et on commence par… annonça-t-elle en mettant sa phrase en suspense, la Pennsylvanie !
Nola écarquilla de surprise en mettant ses mains sur sa bouche en évitant d’hurler alors que ses camarades la félicitèrent et elle finit par s’avancer sur scène.
- L’Arizona ! annonça Cheryl.
Johanna ferma les yeux dans un soupir de soulagement afin d’essayer de ne pas pleurer et rejoignit Nola.
- Le Nevada ! poursuivit l’organisatrice.
Samantha fit un sourire de satisfaction sans aucune émotion et rejoignit ses rivales alors que Cheryl allait annoncer les autres sélectionnées.
Le suspense devenait insoutenable pour Rigsby qui était nerveux, Van Pelt qui priait, bien que tous deux se tenaient la main, Cho qui attendait calmement – alors qu’il devenait impatient – et Jane qui mourrait de trac pour Lisbon. Après avoir annoncé l’Ohio, New York, le Texas, le Massachusetts, la Floride, l’Iowa.
A entendre, sa région natale, Grace fut surprise et explosa de joie.
- Ouais ! Yes ! cria-t-elle de joie.
En voyant la jolie rousse hystérique, les trois hommes la dévisagèrent avec stupeur et le regard sombre signifiant presque : « Sympa le soutien ! » En les regardant à tour de rôle, Van Pelt haussa les épaules et fut assez gênée.
- Ben, quoi ? demanda-t-elle.
Puis après, vint Mily défendant Hawaii et Elisa, le Montana, Lisbon crut un instant qu’il n’y avait pas le moindre espoir que ce soit elle. Jane sentait qu’il ne lui restait qu’une chance sur deux qu’elle soit parmi les douze mais contre toute attente…
- Et pour terminer… dit Cheryl en marquant sa phrase en suspense, la Californie !
En entendant « La Californie ! » parvenir jusqu’à ses tympans, Lisbon n’en crut pas ses yeux qu’elle fut surprise en sautillant de joie alors que les perdantes la félicitaient. Rigsby et Van Pelt sautèrent de joie en se serrant dans les bras l’un de l’autre ; Cho applaudit puis siffla en même temps et enfin, sourit ; Jane leva la tête au ciel dans un soupir de soulagement, un sourire, puis applaudit en criant « Viva California ! » sans quitter la belle brune du regard.
Teresa descendit les marches en regardant le public qui applaudissait à plein régime mais tout à coup, elle trébucha. Tout le monde commença à paniquer dont Jane encore plus en la voyant allongée de tout son long, le consultant était prêt à quitter la salle pour venir la secourir mais très vite, elle se releva.
- Oh non ! Elle a trébuché ! Mademoiselle ! paniqua l’organisatrice en faisant un léger vers elle.
Avec soulagement, la jeune femme se releva en saluant le public, les rassurant qu’elle allait bien, puis rejoignit ses camarades au centre de la scène.
- C’est bon, elle se relève et elle va bien, dit Cheryl soulagée ; voici nos douze miss sélectionnées et c’est à vous chers téléspectateurs de voter en même temps que le jury pour nommer les cinq finalistes mais pour l’instant, marquons une légère pause. termina-t-elle dans un grand sourire.
- Restez avec nous, on revient avec le défilé des douze sélectionnées en maillot de bain, à tout de suite, déclara la doublure Brigitte Bardot dans un sourire.
Générique… Pub…
Dans les loges, Lisbon ainsi que les autres miss encore en course changèrent leurs robes contre les maillots de bain puis se coiffèrent et se maquillèrent. Puis une fois qu’elle avait terminé en enfilant un peignoir, Teresa profita de s’éclipser discrètement un moment loin des loges afin d’éviter de se faire remarquer.
- Lisbon, l’appela une voix familière derrière elle.
Elle sursauta en même temps qu’elle sentait une main posée sur son épaule et tourna les talons en se trouvant nez à nez avec son consultant.
- Pardon, je vous ai fait peur, s’excusa-t-il confus.
- Oui et vous vous excusez, c’est déjà un gros progrès, répliqua-t-elle dans un souffle.
Jane sourit face à sa remarque en la dévisageant ce qui mit suffisamment Lisbon mal à l’aise et elle fronça les sourcils.
- Pourquoi vous me regardez comme ça ? demanda-t-elle gênée.
- Vous étiez vraiment… commença Jane à réponse en mettant sa phrase en suspense.
Lisbon le regarda d’un air soucieux et insista du regard.
- Vraiment épatante, compléta son consultant.
- Tiens, Patrick Jane qui admet que j’ai réussi à l’épater ! se moqua Teresa d’un ton amusé dans un sourire narquois.
- Oh ! Pas tant que ça, dit-il gêné en haussant les épaules tout en baissant les yeux et rougit.
- C’est ça !
Ils rirent comme des adolescents qui se cherchaient, comme s’ils jouaient au chat et à la souris. Puis Jane reprit un ton sérieux et intrigué.
- Sérieusement Lisbon, pourquoi vous continuez à le faire ?
- Parce que quelqu’un m’a dit un jour qu’il ne faut jamais baisser les bras aussi vite, dit-elle en le regardant dans les yeux.
Patrick sourit d’une blancheur ultra-white, baissa les yeux en se mordant les lèvres et rougit à nouveau.
- Et vous, pourquoi êtes-vous là et non dans l’avion ? demanda-t-elle.
Il haussa les épaules.
- Parce que quelqu’un m’a appris un jour qu’il ne faut jamais laisser tomber un membre de son équipe voir une personne qu’on aime, lui répondit-il en la regardant dans les yeux.
Teresa baissa son regard, rangea une mèche de cheveux derrière son oreille en se mordant la lèvre inférieure dans un sourire timide et rougit sous l’œil attentif de son consultant.
- Ca va ? On ne vous dérange pas trop ? intervint Rigsby d’un ton moqueur.
Le couple se tourna vers eux d’un air gêné. Lisbon tourna la tête en caressant sa nuque alors que Jane plongea sa main dans ses cheveux.
Leurs collègues se manifestèrent derrière le consultant puis se placèrent en forme de cercle comme un clan. Teresa leur sourit voyant que ses collègues mais fut surprise.
- Vous êtes là aussi ? demanda-t-elle étonnée.
- Ce n’est pas LaRoche qui va nous empêcher de vous aider, fait Cho.
- On n’a pas l’intention vous abandonner boss. Ajouta Rigsby
- Et on ne partira pas sans avoir résolu l’enquête, ni sans vous patron, termina Van Pelt.
Lisbon leur sourit, touchée par leur geste sincère et de solidarité.
- Merci, les remercia-t-elle.
- Vous avez pu avancer pendant notre absence ? demanda Cho.
- Je soupçonne un peu Samantha Ausburn, répondit la belle brune en chuchotant.
- Miss Nevada ! Celle que vous avez envoyée promener ! s’étonna Rigsby.
- Oui, c’est un sacré numéro celle-là, souffla la patronne d’un ton ironique.
- Je ferai une enquête sur elle, patron, promit Grace.
Jane marmonna un « hum… » en levant les yeux au ciel. Tous les regards exaspérés se tournèrent vers lui et Lisbon prit la parole.
- Quoi encore ? demanda-t-elle agacée.
- C’est trop facile ! s’exprima le séduisant blondinet ; puis simple coïncidence, ce n’est pas elle.
- Et qu’est-ce qui vous fait dire ça, monsieur je sais tout ? demanda Lisbon dans un soupir.
- Elle est peste, médiocre, hypocrite, commença-t-il ; c’est une femme superficielle mais totalement immature, ce qui n’est pas étonnant d’ailleurs, mais incapable de courir le risque de se casser un ongle pour tuer quelqu’un. Déjà que pour elle, c’est un crime.
- Peut-être mais ça mérite quand même une petite enquête, insista Lisbon.
Elle fit signe de la tête à Van Pelt qui acquiesça de la tête.
- J’y vais, dit la rouquine en s’apprêtant à tourner les talons.
- Oh ! Grace ! la retint Jane ; fais une recherche aussi sur l’assistance de Cheryl Brafman.
- Jessie Wallace ! s’étonna Lisbon.
- Merci pour le nom, Lisbon, je ne l’avais pas noté dans mon carnet, répliqua son consultant en la remerciant.
- Vous êtes vraiment agaçant, soupira la patronne agacée.
- Je sais, c’est ce qui fait mon charme, dit-il simplement en haussant les épaules avec un sourire.
Face à sa remarque, Lisbon leva les yeux au ciel en secouant la tête et en mordit les lèvres afin d’éviter de sourire sous l’œil amusé de son consultant. Les autres les dévisagèrent en voyant bien que quelque chose se passait entre eux, qu’ils cachaient bien leur jeu. Ils se regardèrent d’un air interrogateur de savoir s’ils devaient poser la question qui leur brûlait les lèvres mais se ravisaient.
Soudain, Lisbon se retourna en voyant les onze miss qui sortaient des loges en allant se mettre en place pour le défilé en maillot de bain.
Elle se tourna vers ses collègues d’un air pressé.
- Van Pelt, faites une recherche approfondie sur ces deux femmes ; Cho et Rigsby, allez voir discrètement Joaquin Rodriguez pour qu’il vous parle un peu de Jessie Wallace, ordonna Lisbon.
- Ok patron ! dit le trio en chœur.
Ils s’éloignèrent en laissant Jane et Lisbon seuls. Teresa enleva son peignoir sous les yeux stupéfaits et brillants de Patrick qui la dévora du regard.
- Vous pouvez me le tenir ? demanda-t-elle en lui tendant le peignoir.
Jane secoua la tête, prit le peignoir, alors que Lisbon arrangea ses cheveux bruns, il brisa le silence.
- Lisbon, à propos de… commença-t-il d’un ton hésitant et gêné ; à propos des… des baisers je…
Mais il n’avait nul le temps de terminer sa phrase que Lisbon s’était mise sur la pointe des pieds en prenant son visage entre ses mains et l’embrassa. Son cœur fit un bond, il fut surpris par cette initiative si soudaine mais se laissa faire en l’embrassant à son tour dans un soupir de bien-être. Ils s’embrassèrent encore avec passion en étouffant un léger gémissement.
Malheureusement, leur baiser ne dura que quelques secondes à cause de Teresa qui le stoppa.
- Plus tard, souffla-t-elle.
Puis elle s’éloigna de lui en le laissant cloué sur place alors qu’elle courait à toute vitesse pour poursuivre le concours.
TBC...
JisbonAddict- Red John
- Personnage préféré : Jane, Lisbon & Cho
Loisirs : Lire des romans, écrire, faire du jogging, regarder Doctor Who, Mentalist et Rizzoli&Isles
Localisation : Dans ma Bretagne natale rêvant de Simon Baker, de David Tennant & de Matt Smith
Re: Miss Agent du CBI ^
Lisbon est sélectionné
J'adore quand les garçons dévisagent Van Pelt quand elle soutient l'Iawo!
Les retrouvailles sont géniales surtout quand l'équipe arrive et dit on ne vous dérange pas?
Le baiser à la fin !!!!
Vivement la suite!!!
J'adore quand les garçons dévisagent Van Pelt quand elle soutient l'Iawo!
Les retrouvailles sont géniales surtout quand l'équipe arrive et dit on ne vous dérange pas?
Le baiser à la fin !!!!
Vivement la suite!!!
Pepe64- Flic en uniforme
- Personnage préféré : Jane et Lisbon
Loisirs : Danse, théâtre, écrire des fics et chanter
Localisation : Avec Patrick Jane!!!
Re: Miss Agent du CBI ^
Super suite! Moi j'adore quand Lisbon se casse la figure
Et l'équipe qui arrive en disant "on ne vous dérange pas? NON! à peine...
Le baiser était court mais plein de sens
VLS
désolée que je ne te commente pas tous les chapitres, mais comme je connais déjà l'histoire...
Et l'équipe qui arrive en disant "on ne vous dérange pas? NON! à peine...
Le baiser était court mais plein de sens
VLS
désolée que je ne te commente pas tous les chapitres, mais comme je connais déjà l'histoire...
alamanga- Red John
- Personnage préféré : Cho, Lisbon, Jane. Van Pelt et Rigsby aussi.Abbott, Fischer, Wylie et Vega.
Loisirs : La TV, me balader, visiter...et rêver!
Localisation : Devant mon ordi, sous le soleil exactement!
Re: Miss Agent du CBI ^
Wooo!! Lisbon passe à la vitesse supérieure avec son blondinet!!!!
VLS!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!
VLS!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!
Invité- Invité
Re: Miss Agent du CBI ^
yeaaahhhh
ah, j'adore quand Van-Pelt soutient son état et Lisbon aussi, tout le monde est avec elle
chapitre génial !
Jane et Lisbon
VLS !!!
Jiisbon- Stagiaire au CBI
- Personnage préféré : Lisbon & Jane
Localisation : N'importe où, tant que qu'il y a du soleil
Re: Miss Agent du CBI ^
Wahou !
J'aime beaucoup ta fiction !
Lisbon en infiltration pour le concours de miss Etats Unis c'est une très bonne idée ( même si tu t'es inspiré d'un film )
On reconnait bien Lisbon quand elle décide de continuer d'enquêter toute seule ! ( enfin toute seule, pas vraiment )
Elle et Jane ... c'est trognon !
Du coup ton histoire m'a donné envie de voir le film
Alors vivement la suite !
J'aime beaucoup ta fiction !
Lisbon en infiltration pour le concours de miss Etats Unis c'est une très bonne idée ( même si tu t'es inspiré d'un film )
On reconnait bien Lisbon quand elle décide de continuer d'enquêter toute seule ! ( enfin toute seule, pas vraiment )
Elle et Jane ... c'est trognon !
Du coup ton histoire m'a donné envie de voir le film
Alors vivement la suite !
terpo4- Agent de circulation
- Localisation : Dans ce monde étrange que l'on nomme " Planète TM "
Re: Miss Agent du CBI ^
Janeandteresa, Pepe64, Elodie14, Manga, Lilia, Jiisbon & Terpo4 pour vos commentaires qui me font super plaisir Vous êtes vraiment trop adorables Vraiment
~ ~ ~ ~ ~ ~ ~ ~ ~ ~ ~ ~ ~ ~ ~ ~
Voici la suite comme promis
mille fois encore à Manga pour la correction de ma fic
P.S : Si ça vous interésse, j'ai écris un OS NC-17 sur TM & 100% Jisbon, bien sûr que je viens de poster Perverse, moi ? Moi non enfin...
Bonne Lecture...
___________________________________________________________
Durant le défilé des demoiselles en maillot de bain qui passa à vitesse grand V, Van Pelt se mit au travail en effectuant la recherche demandée par sa patronne ainsi que par son collègue et attendit patiemment les résultats.
Pendant ce temps-là, Cho et Rigsby étaient à la recherche du jeune Joaquin Rodriguez autour des coulisses, jusque dans le public.
De son côté, Patrick veillait sur Teresa. Il ne la quittait pas des yeux étant encore abasourdi par ce quatrième, précipité et troublant baiser qu’ils ont échangé plus tôt. Quatre baisers en moins de quatre jours, au départ, c’était lui qui avait commencé mais les autres fois, c’était elle.
Pour lui, c’était impossible que ces fois où ils s’étaient embrassés n’étaient qu’un simple jeu du genre : on se cherche, on se trouve ou encore le chat et la souris. Jane ne pouvait pas imaginer Lisbon joué avec ses sentiments alors que ces baisers étaient si tendres, si doux, si sensuels, si amoureux ; elle ne pouvait pas jouer avec son amour donc le seul moyen pour lui, était d’avoir le courage de lui avouer ce qu’il ressentait. Il fallait y mettre un terme à ce jeu dangereux qui va finir par les détruire, les rendre vulnérables et coupables de ce manège qui commençait par serrer le cœur du consultant.
Mais en même temps, Jane gardait un œil sur la femme qu’il aimait parce qu’il avait un pressentiment. Un mauvais pressentiment qui lui indiquait qu’elle était en danger. Elle était en danger en même temps que ces filles qui rêvaient d’être la nouvelle reine de beauté du territoire américain.
Pendant ce temps, Teresa repensait à ce qu’elle venait de faire. Elle venait d’embrasser pour la troisième fois Patrick après que ce dernier l’ait embrassée la toute première fois. En tout, c’était le quatrième et dernier jour de la mission et c’était la quatrième fois qu’ils s’embrassaient !
Elle s’en voulait d’avoir agi de la sorte comme si elle profitait de lui, de ses sentiments, et son cœur se serra en pensant que l’homme de sa vie pouvait penser cela. La jeune femme voulait à tout prix lui dire qu’elle l’aimait, qu’elle rêvait sans cesse d’être dans ses bras, qu’elle était heureuse, se sentait bien, oubliait tous les soucis du quotidien, pouvait savourer la vie quand il était là malgré tout ce qu’il lui avait fait subir chaque jour.
Mais son souci, c’était qu’elle avait peur. Peur de ne pas être à la hauteur, de le faire fuir, de le perdre, de le décevoir, de le rendre malheureux, mais aussi qu’il la rende malheureuse, de le faire souffrir et de souffrir en retour, ou simplement d’être heureuse. Elle avait peur de tout ce que représentait l’amour ainsi que le bonheur d’être en couple.
Même si Teresa Lisbon, était une sacrée dure à cuir, elle avait tant rêvé de vivre le grand amour et le bonheur avec Patrick Jane, elle craignait que cette relation ne soit qu’éphémère comme elle avait vécu avec d’autres hommes avant lui.
Après le défilé des maillots de bain un peu plus tard, venait ensuite la prestation artistiques des candidates qui passèrent une à une devant le jury, ainsi que le public hystérique, jusqu’à ce que Cheryl annonce le tour de Lisbon qui allait jouer un air du titre célèbre d’Extrême suivi d’un second titre surprise.
La jeune femme se lança, elle portait à merveille cette même jolie robe noire en dentelle qu’elle portait lors de la prestation en plein air, il y a de 2 jours de ça, avec sa guitare en main.
S’installant sur le tabouret, elle salua le monde d’un sourire modeste, gênée mais naturelle et son beau consultant l’admira alors que le monde se tut. Patrick revit l’instant vécu il y a 2 jours : il s’en souvenait comme si c’était hier. La façon dont elle rejetait ses longs cheveux bruns en arrière, la même légèreté et douceur de ses doigts sur les cordes de la guitare, dégageant cette même sensibilité, fragilité, nostalgie sur son visage.
Les spectateurs restèrent captivés par cette mélodie envoûtante qu’était More Than Words, jusqu’à la dernière note, et on l’applaudit. Lisbon remercia d’un léger signe de tête avec un immense sourire avant de se tourner vers Jane qui applaudit en souriant. Elle lui sourit en le regardant dans les yeux un instant, dans un soupir, se tourna vers sa guitare et enchaîna les premières notes d’une autre musique dont le public se laissa à nouveau emporter.
Jane reconnut aussitôt la chanson d’un film qui avait passé en boucle sur les stations de radios, où Kevin Costner jouait les gardes du corps auprès de Whitney Houston – la chanson I will always love you du film Bodyguard.
Le consultant fut envoûté par la version improvisée mais enchanteresse qu’offrit sa patronne, mais il chercha à comprendre ce qu’elle cherchait à lui dire quand elle l’avait jaugé du regard un instant avant le début de la chanson.
Patrick savait que Teresa était très secrète, que c’était une véritable énigme mais il arrivait à lire en elle comme un livre ouvert et commença à comprendre qu’elle avait peur de lui dire ce qu’elle ressentait.
Il se doutait qu’elle avait été déçue par les hommes qu’elle fréquentait durant ces derniers temps donc c’était parfaitement compréhensible qu’elle ait peur qu’il la déçoive ou que leur relation ne soit qu’un euphémisme ou qu’il ne voit que ce n’est qu’un jeu et que ça n’ira pas plus loin aussi à cause du règlement.
Non ! Patrick a tourné la page sur son passé, était prêt pour refaire sa vie avec Teresa, la femme de sa vie dont il était fou d’amour ; c’était impossible que tous les efforts qu’il a fait ces derniers jours ne comptent que pour du beurre.
Mais dès lorsque leurs regards se croisèrent dans un instant cosmique et magique, le mentaliste n’avait plus de doute, elle avait des craintes.
Plus tard, avant l’élection des 5 dernières candidates alors que les filles se changèrent dans les loges, le bas d’une robe longue bordeaux ainsi que des talons hauts noirs de femme résonnant sur le sol marchèrent le long d’un couloir. Elle s’arrêta devant une porte noire où une feuille blanche collée dessus portant le nom de « Cheryl Brafman » – certainement sa loge privée. La femme mystérieuse mit la clé dans la serrure en regardant prudemment autour d’elle et une fois que la porte s’ouvrit, elle y entra en fermant la porte derrière elle.
La loge livrait une lumière tamisée, douce et accueillante avec les ampoules entourant les miroirs de l’immense coiffeuse qui comportait 3 tiroirs au milieu. Sur le côté, une pile de tenues du soir rangées impeccablement sur des cintres puis dans le fond, un petit espace salon avec une table et 3 sièges en osier. La personne se dirigea vers la coiffeuse où se trouvait une grosse boîte noire, souleva le couvercle, le posa de côté, admira l’immense et magnifique diadème sertie de diamant ainsi que de cristal, brillant de mille feux. Dans un sac, une main plongea dedans pour en sortir un diadème identique à celui-ci – mais c’était un faux, puis sortit une mini-télécommande où elle appuya sur un bouton et une lumière rouge clignota sur la fausse couronne. Elle posa délicatement la « bombe » sur la table pendant qu’elle enveloppa le vraie dans un foulard noir qu’elle enfouie dans le sac, mit la « bombe » à la place en la mettant en sécurité puis repartit ni vue ni connue.
Pendant ce temps, Cho et Rigsby avaient réussi à retrouver Joaquin Rodriguez qui ne se trouvait pas loin des loges des candidates et les hommes se retrouvèrent à l’extérieur où la nuit était douce et fraîche.
- Monsieur Rodriguez, depuis combien de temps connaissez-vous Jessie Wallace ? demanda Wayne d’un ton sérieux.
- Depuis 1 an, répondit le latino d’un air interrogateur, on s’est rencontré à la même époque où j’ai rencontré Tiffany.
Les deux agents se regardèrent avec un mélange d’incrédulité et d’interrogation en entendant la réponse du jeune homme qui les fixait d’un air interrogateur.
- Vous l’avez rencontrée avant ou après avoir connu Tiffany ? insista Cho.
- Euh… avant, dit Joaquin d’un air réfléchi ; pourquoi ?
- Par curiosité, répliqua Cho, que savez-vous d’elle exactement ?
- Elle m’a dit seulement qu’elle venait une petite ville au Nord de la région, expliqua Joaquin ; et qu’elle avait vécu une vie difficile avec un père qui l’avait abandonnée quand elle était petite puis sa mère obsédée par les régimes qui ont fini par la tuer le jour de ses 14 ans. Ensuite elle est parti en famille d’accueil et que ça n’a pas été facile.
- Savez-vous si elle avait un comportement étrange ces derniers temps ? Si elle avait des problèmes ? interrogea Rigsby.
- Euh… Pas que je sache, répondit Joaquin d’un air réfléchit. Mais…
- Oui… insista Kimball.
- Je ne sais pas mais depuis ces derniers jours, commença le jeune latino ; elle n’arrête pas de venir me voir, de me proposer de boire un verre avec elle pour qu’on discute, se changer les idées comme si elle…
- …Elle essayait de vous draguer, de vous convaincre de sortir avec elle, termina Wayne.
- On peut dire ça, oui, confirma Joaquin, pourquoi ?
- Allez ! Donne-moi un résultat, s’il te plaît ! supplia Grace pressée à son ordinateur.
Van Pelt s’impatienta devant son ordinateur portable depuis une dizaine de minutes quand elle avait lancé la recherche sur l’assistante de l’organisatrice du concours, Jessie Wallace après avoir effectué une recherche approfondie sur Samantha Ausburn qui n’avait pas donné grand-chose.
Samantha Ausburn alias « Miss Nevada », née à Reno d’un père patron d’un hôtel luxueux et d’une mère ancien mannequin reconvertie en tant qu’agent immobilier. Fit des études de droit dans la plus grande faculté de Las Vegas, passant son temps à faire de la danse classique, cours de piano et blablabla et blablabla…
Une vraie fille à son papa…
Mais la recherche sur l’assistante ne lui facilitait pas la tâche vu que ça faisait plus de dix minutes qu’elle avait lancé la recherche. La jolie rousse patienta encore… encore… et encore quand… Soudain, l’ordinateur donna un résultat et en découvrant ce qu’il indiquait au sujet de cette personne, Grace se figea en écarquillant les yeux.
- Oh mon Dieu ! murmura-t-elle, le souffle coupé.
Avec frénésie, elle saisit son portable, composa un numéro et attendit que son interlocuteur finisse par décrocher. Au bout de 2 sonneries, on décrocha.
- Rigsby !?! J’ai trouvé quelque chose ! Il faut que tu écoutes ça !
Sur le plateau, les douze filles récemment sélectionnées étaient déjà en place et attendirent patiemment le verdict concernant les cinq restantes. Cheryl avait échangé sa longue robe asymétrique rose dragée, ceinturée sous la poitrine contre une longue robe empire grise à fines bretelles dont le bustier était serti de paillettes, tout en gardant son chignon parfait avec des boucles d’oreilles en diamants discrets. Cheryl saisit l’enveloppe que lui remit le garçon en costume et se tourna vers le public. Elle ouvrit l’enveloppe, sortit une feuille pliée en deux qu’elle déplia puis regarda le public et les demoiselles à tour de rôle afin de faire monter le suspense.
Jane retient son souffle, regarda le plafond en espérant fort que Lisbon soit parmi les cinq et que tous les efforts qu’elle avait acquis jusqu’ici soient récompensés. Puis il tourna les yeux vers Lisbon. Il la trouvait si belle dans cette sublime robe de bal classique bleu nuit en satin élégant et taffetas, avec le bustier couvert de perles, elle avait une silhouette Ball Gown qui dessinait avec grâce chaque courbe de son corps svelte et faisait ressortir ses beaux yeux émeraude. Sa coiffure, un chignon bouclé bas sur le côté laissant sa frange sur le devant lui donnait un joli air de Marion Cotillard.
De son côté, Teresa attendit patiemment en se serrant la mâchoire dans un sourire crispé en se retenant au maximum de ne pas s’énerver ainsi que de s’agiter face au suspense qu’infligeait cette bonne femme. Aussi, elle n’aimait pas du tout sa robe, elle la trouvait plus « robe de princesse » que « robe de bal », puis elle sentait que sa tenue était trop serrée pour elle. Mais en sentant le regard de son consultant posé sur elle, la rassura aussitôt voire la fit rougir, mais la stressa encore plus.
La jeune femme inspira profondément au même moment où Cheryl brisa le silence.
- La première des cinq sélectionnés est… commença Cheryl ; La Pennsylvanie !
Nola – vêtue d’une robe de bal vert menthe – sauta de joie en étouffant ses cris avec ses mains sur sa bouche et avança sur la scène pendant que Cheryl la décrit.
- Nola Bradford est passionnée de gymnastique et d’astronomie, parle l’espagnol et son passe-temps favori c’est l’art de la peinture… Hawaii ! annonça-t-elle.
Mily – en robe de bal rose dragée – ferma les yeux dans un soupir de soulagement et dans un sourire rejoignit Nola sous sa brève description « passionnée de surf et pratiquant la danse traditionnelle : le Hula et admire la France, son passe-temps est le théâtre ».
- Le Montana ! annonça Cheryl.
Elisa – en robe de bal blanc crème – fut si surprise qu’elle étouffa un hoquet puis rejoignit ses camarades sous sa petite description « Elisa Rigg, passionnée de randonnée pédestre, des enfants dont elle s’en occupe dans les hôpitaux et ayant une adoration pour le Canada mais son passe-temps favori c’est la photographie ».
- L’Arizona ! annonça après Brafman.
Vêtue d’une robe de bal rouge carmin, Johanna ferma les yeux en criant « Yes ! » dans un soulagement puis s’avança sous sa petite biographie « Johanna Davis, pratique la natation, adore le Mexique, aime faire quelques escapades à la campagne mais ce qu’elle aime par-dessus-tout, c’est cuisiner : sa spécialité, la cuisine mexicaine ».
Jane mit sa tête entre ses mains en sautillant sur ses talons, il n’arrivait plus à tenir en place tellement il en avait assez de ce suspense sadique de cette compétition. Cho et Rigsby arrivèrent essoufflés derrière lui puis chacun se mit de chaque côté du consultant. Van Pelt arriva aux côtés de Rigsby et se cacha pour ne pas voir ce qui allait se passer. Wayne tint fermement la main de Grace, Cho posa une main amicale sur l’épaule de Jane qui scrutait Lisbon avec nervosité en attendant le moment tant attendu.
L’équipe se souda, se soutenait en retenant leur souffle lorsque Cheryl Brafman prit enfin la parole.
- La dernière candidate sélectionnée est…
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Voici la suite comme promis
mille fois encore à Manga pour la correction de ma fic
P.S : Si ça vous interésse, j'ai écris un OS NC-17 sur TM & 100% Jisbon, bien sûr que je viens de poster Perverse, moi ? Moi non enfin...
Bonne Lecture...
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Chapitre 16 :
Durant le défilé des demoiselles en maillot de bain qui passa à vitesse grand V, Van Pelt se mit au travail en effectuant la recherche demandée par sa patronne ainsi que par son collègue et attendit patiemment les résultats.
Pendant ce temps-là, Cho et Rigsby étaient à la recherche du jeune Joaquin Rodriguez autour des coulisses, jusque dans le public.
De son côté, Patrick veillait sur Teresa. Il ne la quittait pas des yeux étant encore abasourdi par ce quatrième, précipité et troublant baiser qu’ils ont échangé plus tôt. Quatre baisers en moins de quatre jours, au départ, c’était lui qui avait commencé mais les autres fois, c’était elle.
Pour lui, c’était impossible que ces fois où ils s’étaient embrassés n’étaient qu’un simple jeu du genre : on se cherche, on se trouve ou encore le chat et la souris. Jane ne pouvait pas imaginer Lisbon joué avec ses sentiments alors que ces baisers étaient si tendres, si doux, si sensuels, si amoureux ; elle ne pouvait pas jouer avec son amour donc le seul moyen pour lui, était d’avoir le courage de lui avouer ce qu’il ressentait. Il fallait y mettre un terme à ce jeu dangereux qui va finir par les détruire, les rendre vulnérables et coupables de ce manège qui commençait par serrer le cœur du consultant.
Mais en même temps, Jane gardait un œil sur la femme qu’il aimait parce qu’il avait un pressentiment. Un mauvais pressentiment qui lui indiquait qu’elle était en danger. Elle était en danger en même temps que ces filles qui rêvaient d’être la nouvelle reine de beauté du territoire américain.
Pendant ce temps, Teresa repensait à ce qu’elle venait de faire. Elle venait d’embrasser pour la troisième fois Patrick après que ce dernier l’ait embrassée la toute première fois. En tout, c’était le quatrième et dernier jour de la mission et c’était la quatrième fois qu’ils s’embrassaient !
Elle s’en voulait d’avoir agi de la sorte comme si elle profitait de lui, de ses sentiments, et son cœur se serra en pensant que l’homme de sa vie pouvait penser cela. La jeune femme voulait à tout prix lui dire qu’elle l’aimait, qu’elle rêvait sans cesse d’être dans ses bras, qu’elle était heureuse, se sentait bien, oubliait tous les soucis du quotidien, pouvait savourer la vie quand il était là malgré tout ce qu’il lui avait fait subir chaque jour.
Mais son souci, c’était qu’elle avait peur. Peur de ne pas être à la hauteur, de le faire fuir, de le perdre, de le décevoir, de le rendre malheureux, mais aussi qu’il la rende malheureuse, de le faire souffrir et de souffrir en retour, ou simplement d’être heureuse. Elle avait peur de tout ce que représentait l’amour ainsi que le bonheur d’être en couple.
Même si Teresa Lisbon, était une sacrée dure à cuir, elle avait tant rêvé de vivre le grand amour et le bonheur avec Patrick Jane, elle craignait que cette relation ne soit qu’éphémère comme elle avait vécu avec d’autres hommes avant lui.
Après le défilé des maillots de bain un peu plus tard, venait ensuite la prestation artistiques des candidates qui passèrent une à une devant le jury, ainsi que le public hystérique, jusqu’à ce que Cheryl annonce le tour de Lisbon qui allait jouer un air du titre célèbre d’Extrême suivi d’un second titre surprise.
La jeune femme se lança, elle portait à merveille cette même jolie robe noire en dentelle qu’elle portait lors de la prestation en plein air, il y a de 2 jours de ça, avec sa guitare en main.
S’installant sur le tabouret, elle salua le monde d’un sourire modeste, gênée mais naturelle et son beau consultant l’admira alors que le monde se tut. Patrick revit l’instant vécu il y a 2 jours : il s’en souvenait comme si c’était hier. La façon dont elle rejetait ses longs cheveux bruns en arrière, la même légèreté et douceur de ses doigts sur les cordes de la guitare, dégageant cette même sensibilité, fragilité, nostalgie sur son visage.
Les spectateurs restèrent captivés par cette mélodie envoûtante qu’était More Than Words, jusqu’à la dernière note, et on l’applaudit. Lisbon remercia d’un léger signe de tête avec un immense sourire avant de se tourner vers Jane qui applaudit en souriant. Elle lui sourit en le regardant dans les yeux un instant, dans un soupir, se tourna vers sa guitare et enchaîna les premières notes d’une autre musique dont le public se laissa à nouveau emporter.
Jane reconnut aussitôt la chanson d’un film qui avait passé en boucle sur les stations de radios, où Kevin Costner jouait les gardes du corps auprès de Whitney Houston – la chanson I will always love you du film Bodyguard.
Le consultant fut envoûté par la version improvisée mais enchanteresse qu’offrit sa patronne, mais il chercha à comprendre ce qu’elle cherchait à lui dire quand elle l’avait jaugé du regard un instant avant le début de la chanson.
Patrick savait que Teresa était très secrète, que c’était une véritable énigme mais il arrivait à lire en elle comme un livre ouvert et commença à comprendre qu’elle avait peur de lui dire ce qu’elle ressentait.
Il se doutait qu’elle avait été déçue par les hommes qu’elle fréquentait durant ces derniers temps donc c’était parfaitement compréhensible qu’elle ait peur qu’il la déçoive ou que leur relation ne soit qu’un euphémisme ou qu’il ne voit que ce n’est qu’un jeu et que ça n’ira pas plus loin aussi à cause du règlement.
Non ! Patrick a tourné la page sur son passé, était prêt pour refaire sa vie avec Teresa, la femme de sa vie dont il était fou d’amour ; c’était impossible que tous les efforts qu’il a fait ces derniers jours ne comptent que pour du beurre.
Mais dès lorsque leurs regards se croisèrent dans un instant cosmique et magique, le mentaliste n’avait plus de doute, elle avait des craintes.
Plus tard, avant l’élection des 5 dernières candidates alors que les filles se changèrent dans les loges, le bas d’une robe longue bordeaux ainsi que des talons hauts noirs de femme résonnant sur le sol marchèrent le long d’un couloir. Elle s’arrêta devant une porte noire où une feuille blanche collée dessus portant le nom de « Cheryl Brafman » – certainement sa loge privée. La femme mystérieuse mit la clé dans la serrure en regardant prudemment autour d’elle et une fois que la porte s’ouvrit, elle y entra en fermant la porte derrière elle.
La loge livrait une lumière tamisée, douce et accueillante avec les ampoules entourant les miroirs de l’immense coiffeuse qui comportait 3 tiroirs au milieu. Sur le côté, une pile de tenues du soir rangées impeccablement sur des cintres puis dans le fond, un petit espace salon avec une table et 3 sièges en osier. La personne se dirigea vers la coiffeuse où se trouvait une grosse boîte noire, souleva le couvercle, le posa de côté, admira l’immense et magnifique diadème sertie de diamant ainsi que de cristal, brillant de mille feux. Dans un sac, une main plongea dedans pour en sortir un diadème identique à celui-ci – mais c’était un faux, puis sortit une mini-télécommande où elle appuya sur un bouton et une lumière rouge clignota sur la fausse couronne. Elle posa délicatement la « bombe » sur la table pendant qu’elle enveloppa le vraie dans un foulard noir qu’elle enfouie dans le sac, mit la « bombe » à la place en la mettant en sécurité puis repartit ni vue ni connue.
Pendant ce temps, Cho et Rigsby avaient réussi à retrouver Joaquin Rodriguez qui ne se trouvait pas loin des loges des candidates et les hommes se retrouvèrent à l’extérieur où la nuit était douce et fraîche.
- Monsieur Rodriguez, depuis combien de temps connaissez-vous Jessie Wallace ? demanda Wayne d’un ton sérieux.
- Depuis 1 an, répondit le latino d’un air interrogateur, on s’est rencontré à la même époque où j’ai rencontré Tiffany.
Les deux agents se regardèrent avec un mélange d’incrédulité et d’interrogation en entendant la réponse du jeune homme qui les fixait d’un air interrogateur.
- Vous l’avez rencontrée avant ou après avoir connu Tiffany ? insista Cho.
- Euh… avant, dit Joaquin d’un air réfléchi ; pourquoi ?
- Par curiosité, répliqua Cho, que savez-vous d’elle exactement ?
- Elle m’a dit seulement qu’elle venait une petite ville au Nord de la région, expliqua Joaquin ; et qu’elle avait vécu une vie difficile avec un père qui l’avait abandonnée quand elle était petite puis sa mère obsédée par les régimes qui ont fini par la tuer le jour de ses 14 ans. Ensuite elle est parti en famille d’accueil et que ça n’a pas été facile.
- Savez-vous si elle avait un comportement étrange ces derniers temps ? Si elle avait des problèmes ? interrogea Rigsby.
- Euh… Pas que je sache, répondit Joaquin d’un air réfléchit. Mais…
- Oui… insista Kimball.
- Je ne sais pas mais depuis ces derniers jours, commença le jeune latino ; elle n’arrête pas de venir me voir, de me proposer de boire un verre avec elle pour qu’on discute, se changer les idées comme si elle…
- …Elle essayait de vous draguer, de vous convaincre de sortir avec elle, termina Wayne.
- On peut dire ça, oui, confirma Joaquin, pourquoi ?
- Allez ! Donne-moi un résultat, s’il te plaît ! supplia Grace pressée à son ordinateur.
Van Pelt s’impatienta devant son ordinateur portable depuis une dizaine de minutes quand elle avait lancé la recherche sur l’assistante de l’organisatrice du concours, Jessie Wallace après avoir effectué une recherche approfondie sur Samantha Ausburn qui n’avait pas donné grand-chose.
Samantha Ausburn alias « Miss Nevada », née à Reno d’un père patron d’un hôtel luxueux et d’une mère ancien mannequin reconvertie en tant qu’agent immobilier. Fit des études de droit dans la plus grande faculté de Las Vegas, passant son temps à faire de la danse classique, cours de piano et blablabla et blablabla…
Une vraie fille à son papa…
Mais la recherche sur l’assistante ne lui facilitait pas la tâche vu que ça faisait plus de dix minutes qu’elle avait lancé la recherche. La jolie rousse patienta encore… encore… et encore quand… Soudain, l’ordinateur donna un résultat et en découvrant ce qu’il indiquait au sujet de cette personne, Grace se figea en écarquillant les yeux.
- Oh mon Dieu ! murmura-t-elle, le souffle coupé.
Avec frénésie, elle saisit son portable, composa un numéro et attendit que son interlocuteur finisse par décrocher. Au bout de 2 sonneries, on décrocha.
- Rigsby !?! J’ai trouvé quelque chose ! Il faut que tu écoutes ça !
Sur le plateau, les douze filles récemment sélectionnées étaient déjà en place et attendirent patiemment le verdict concernant les cinq restantes. Cheryl avait échangé sa longue robe asymétrique rose dragée, ceinturée sous la poitrine contre une longue robe empire grise à fines bretelles dont le bustier était serti de paillettes, tout en gardant son chignon parfait avec des boucles d’oreilles en diamants discrets. Cheryl saisit l’enveloppe que lui remit le garçon en costume et se tourna vers le public. Elle ouvrit l’enveloppe, sortit une feuille pliée en deux qu’elle déplia puis regarda le public et les demoiselles à tour de rôle afin de faire monter le suspense.
Jane retient son souffle, regarda le plafond en espérant fort que Lisbon soit parmi les cinq et que tous les efforts qu’elle avait acquis jusqu’ici soient récompensés. Puis il tourna les yeux vers Lisbon. Il la trouvait si belle dans cette sublime robe de bal classique bleu nuit en satin élégant et taffetas, avec le bustier couvert de perles, elle avait une silhouette Ball Gown qui dessinait avec grâce chaque courbe de son corps svelte et faisait ressortir ses beaux yeux émeraude. Sa coiffure, un chignon bouclé bas sur le côté laissant sa frange sur le devant lui donnait un joli air de Marion Cotillard.
De son côté, Teresa attendit patiemment en se serrant la mâchoire dans un sourire crispé en se retenant au maximum de ne pas s’énerver ainsi que de s’agiter face au suspense qu’infligeait cette bonne femme. Aussi, elle n’aimait pas du tout sa robe, elle la trouvait plus « robe de princesse » que « robe de bal », puis elle sentait que sa tenue était trop serrée pour elle. Mais en sentant le regard de son consultant posé sur elle, la rassura aussitôt voire la fit rougir, mais la stressa encore plus.
La jeune femme inspira profondément au même moment où Cheryl brisa le silence.
- La première des cinq sélectionnés est… commença Cheryl ; La Pennsylvanie !
Nola – vêtue d’une robe de bal vert menthe – sauta de joie en étouffant ses cris avec ses mains sur sa bouche et avança sur la scène pendant que Cheryl la décrit.
- Nola Bradford est passionnée de gymnastique et d’astronomie, parle l’espagnol et son passe-temps favori c’est l’art de la peinture… Hawaii ! annonça-t-elle.
Mily – en robe de bal rose dragée – ferma les yeux dans un soupir de soulagement et dans un sourire rejoignit Nola sous sa brève description « passionnée de surf et pratiquant la danse traditionnelle : le Hula et admire la France, son passe-temps est le théâtre ».
- Le Montana ! annonça Cheryl.
Elisa – en robe de bal blanc crème – fut si surprise qu’elle étouffa un hoquet puis rejoignit ses camarades sous sa petite description « Elisa Rigg, passionnée de randonnée pédestre, des enfants dont elle s’en occupe dans les hôpitaux et ayant une adoration pour le Canada mais son passe-temps favori c’est la photographie ».
- L’Arizona ! annonça après Brafman.
Vêtue d’une robe de bal rouge carmin, Johanna ferma les yeux en criant « Yes ! » dans un soulagement puis s’avança sous sa petite biographie « Johanna Davis, pratique la natation, adore le Mexique, aime faire quelques escapades à la campagne mais ce qu’elle aime par-dessus-tout, c’est cuisiner : sa spécialité, la cuisine mexicaine ».
Jane mit sa tête entre ses mains en sautillant sur ses talons, il n’arrivait plus à tenir en place tellement il en avait assez de ce suspense sadique de cette compétition. Cho et Rigsby arrivèrent essoufflés derrière lui puis chacun se mit de chaque côté du consultant. Van Pelt arriva aux côtés de Rigsby et se cacha pour ne pas voir ce qui allait se passer. Wayne tint fermement la main de Grace, Cho posa une main amicale sur l’épaule de Jane qui scrutait Lisbon avec nervosité en attendant le moment tant attendu.
L’équipe se souda, se soutenait en retenant leur souffle lorsque Cheryl Brafman prit enfin la parole.
- La dernière candidate sélectionnée est…
TBC...
JisbonAddict- Red John
- Personnage préféré : Jane, Lisbon & Cho
Loisirs : Lire des romans, écrire, faire du jogging, regarder Doctor Who, Mentalist et Rizzoli&Isles
Localisation : Dans ma Bretagne natale rêvant de Simon Baker, de David Tennant & de Matt Smith
Re: Miss Agent du CBI ^
Une nouvelle fic de toi et j'avais pas vu
Pour me rattraper, j'ai tout lu d'un coup et comme d'habitude, j'adore quoi!!!!!!!! Tu as beaucoup de talent pour écrire et tes intrigues sont toujours extrêmement intéressante à découvrir et à lire.
Un énorme bravo JA
Pour me rattraper, j'ai tout lu d'un coup et comme d'habitude, j'adore quoi!!!!!!!! Tu as beaucoup de talent pour écrire et tes intrigues sont toujours extrêmement intéressante à découvrir et à lire.
Un énorme bravo JA
teninches- Red John
- Personnage préféré : Jane, Lisbon, Cho
Localisation : Dans les locaux du CBI
Re: Miss Agent du CBI ^
Toujours impeccablement écrit!!!
Lisbon encore troublée par sa nouvelle relation qui se précise, avec Jane.
Et cette bombe qui m'inquiète
VLS!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!
Lisbon encore troublée par sa nouvelle relation qui se précise, avec Jane.
Et cette bombe qui m'inquiète
VLS!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!
Invité- Invité
Re: Miss Agent du CBI ^
Super chapitre!!!
Jane et Lisbon qui doutent sur les sentiments que l'autre a de lui/d'elle
Quoi une bombe!!
Lisbon la dernière sélectionné ??? Je veux savoir
VLS!!!!
Jane et Lisbon qui doutent sur les sentiments que l'autre a de lui/d'elle
Quoi une bombe!!
Lisbon la dernière sélectionné ??? Je veux savoir
VLS!!!!
Pepe64- Flic en uniforme
- Personnage préféré : Jane et Lisbon
Loisirs : Danse, théâtre, écrire des fics et chanter
Localisation : Avec Patrick Jane!!!
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