Correspondances [Spoiler Saison 3 Final] ^

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Correspondances

Chapitre 1: Chère Teresa

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Une réponse

Jane était allongé au fond de sa cellule, dans son lit, le regard perdu sur le plafond au dessus de sa tête. Il n’avait pas eu beaucoup de visites depuis qu’il était là, pas vu souvent ses amis et collègues, mais il pouvait les comprendre. Ils les avaient en quelques sortes trahis en agissant comme il l’avait fait, il n’avait pas écouté son cœur mais sa tête, cette petite voix qui lui disait de tuer l’homme qui lui faisait face, celui qui avait fait de sa vie un enfer, celui qui lui avait arraché sa femme et sa fille.
Alors oui, il avait agit égoïstement en le tuant et en oubliant volontairement ses amis.

Mais à présent il le regrettait, pas d’avoir tué John Le Rouge, ça il ne pourrait jamais le regretter. Non ce qu’il regrettait c’était ses amis, de ne plus les voir, de ne plus partager des moments avec eux, rire, blaguer, vivre tout simplement.
Mais plus que tout encore, il regrettait de ne plus voir Lisbon. Ah Lisbon, cette femme qu’il aimait faire tourner en bourrique, cette femme qu’il aimait autant faire rougir que sourire. Cette femme qui avait tout fait pour lui, qui n’avait jamais hésité à mettre sa carrière en jeu pour lui. Et lui, qu’avait-il fait pour elle? Rien.

Cela faisait un mois qu’il était ici, un mois sans nouvelles de la jeune femme, si ce n’est par ses anciens collègues qui lui glissaient un mot ou deux, mais jamais plus. Ils semblaient ne pas vouloir parler d’elle, comme s’il se passait quelque chose à l’extérieur qu’il ne devait pas savoir. Et ça le rongeait de l’intérieur.

Il lui avait écrit une lettre, une seule. Il ne savait pas si elle répondrait un jour mais il doutait qu’elle le fasse. Elle devait lui en vouloir à mort, pourquoi perdrait-elle du temps à lui répondre?

“_ Et blondinet,” cria le gardien, Mike, en tapant de son gourdin sur les barreaux de la cellule.
“_ Quoi?” Souffla Jane qui n’en pouvait plus du traitement que lui infligeait l’homme depuis son arrivée.
“_ T’as du courrier,” et sur ce il lui lança l’enveloppe qui atterrit au sol devant le mentaliste.

Jane se redressa de son lit et fixa l’enveloppe bleue à ses pieds. Serait-il possible que…? Non, ça ne pouvait pas être ça, ça ne pouvait pas entre elle. Mais quelque chose au fond de lui criait que si. Alors, pour en avoir le cœur net, il se leva, attrapa l’enveloppe dans ses mains et la tourna pour voir le nom de l’expéditeur. Et là, son cœur fit un bond dans sa poitrine.

“_ Lisbon,” souffla-t-il alors qu’il se réinstallait sur le lit.

Les mains tremblantes, il ouvrit l’enveloppe et en sortit un tas de feuilles sur lesquelles il reconnu l’écriture fine et délicate de la jeune femme. C’était bien elle, il n’avait pas espérait pour rien. Mais maintenant, il appréhendait ce qu’il allait lire, Lisbon n’avait certainement pas été tendre avec lui.

“Cher Jane,

Non, je ne serais pas aussi familière avec vous que vous ne l’avez été avec moi, je vous en veux encore beaucoup trop pour ce que vous avez fait.
Non mais vous vous rendez compte un peu de ce que vous avez fait? Vous avez tué un homme Jane, même si c’était un criminel, même si c’était un monstre, c’était un homme et il ne méritait pas de mourir, en tout cas pas de votre main. Vous n’avez même pas pensé à ce qu’il se passerait après, à ce que je vivrais après ça. Encore une fois vous n’avez pensé qu’à vous et à votre vengeance.”

Jane s’en voulu, il savait qu’elle lui en voulait encore, qu’elle lui en voudrait pendant longtemps. Il ne se faisait pas d’illusions, il se passerait du temps avant qu’elle ne lui pardonne, si elle le faisait un jour.
Il avança encore dans sa lecture, laissant les larmes envahirent ses yeux lorsqu’il arriva à un certain passage.

“J’ai attendu votre appel, Jane. Je l’ai attendu pendant longtemps mais…. Il n’est jamais arrivé. Vous m’aviez promis de toujours être là pour moi et vous ne l’avez pas été. Comment pourrais-je encore vous faire confiance? Comment pourrais-je vous pardonner ce que vous avez fait?

J’avais confiance en vous Jane, même si je ne le montrais pas tout les jours, je ne doutais pas de vous. Vous savez, travailler avec un homme comme vous est un véritable challenge, on ne sait pas comment on va rentrer chez soit le soir tant vous avez le don d’exaspérer les gens.

Mais au fil du temps, j’ai apprit à vous connaitre, à savoir quand vous êtes sincère et quand vous jouez la comédie. Vous n’êtes pas si difficile à lire pour un homme qui prétend pouvoir se cacher des autres. Moi j’arrive à vous lire et je dois bien avouer que parfois j’avais envi de pleurer pour vous, j’avais envi de vous prendre dans mes bras pour vous dire que tout irait bien, que vous n’étiez pas seul.
Si seulement je l’avais fait, peut-etre n’en serions nous pas là aujourd’hui. Vous ne seriez pas en prison et je ne serais peut-être pas obligée de rester chez moi à me morfondre en attendant de pouvoir de nouveau bouger comme je veux.

Et oui Jane, j’ai pris cette balle un peu à cause de vous, du moins c’Est-ce que je me suis dis au début. Mais en réalité j’ai pris cette balle pour vous, pour vous aider mais ça n’a servit à rien car vous n’êtes pas là, vous n’êtes pas avec moi, je suis seule.

Vous me demandez de refaire ma vie, d’avancer, de trouver un homme qui saura me rendre heureuse. Mais qui vous dit que je ne l’ai pas déjà trouvé? Qui vous dit qu’il n’y a pas déjà un homme dans ma vie? Mais de toute façon vous ne le saurais jamais, alors à quoi bon vous en parler.”

Le cœur de Jane se serra un peu aux mots de son ex-patronne. Alors comme ça elle avait déjà un homme dans sa vie?
Mais pourquoi en était-il triste? C’était ce qu’il lui avait dit de faire, c’était ce qu’il voulait pour elle. Mais quand même, il était triste, il aurait tant aimé que cet homme ce soit lui, qu’il puisse partager sa vie avec elle, plus qu’avant, pas comme un ami mais…
Une fois encore, les larmes dévalèrent ses joues sans qu’il ne fasse rien pour les arrêter. Il n’avait pas autant pleuré depuis longtemps et il savait qu’à partir de maintenant il le ferait souvent.
Il reprit sa lecture pour la fin de la lettre.

“Je ne sais pas si je vous écrirais de nouveau, j’ai déjà eu du mal à écrire cette lettre et je suppose qu’au moment de la poster j’aurais aussi du mal, mais il fallait que je le fasse.
Je ne sais pas si nous nous reverrons un jour Jane, je ne sais pas si j’aurais assez de courage pour vous affronter un jour. Je tiens juste à vous faire savoir que, même si je vous en veux pour ce que vous avez fait, je sais que maintenant vous êtes libre. Enfin, façon de parler puisque vous êtes en prison. Mais vous êtes libre de votre vengeance.

Je n’ai plus rien à vous dire, tout a déjà été dit. Je vais donc vous laisser en espérant que vous ne ferez pas trop de bêtises et que vous ne vous attirerez pas trop d’ennuis.

Au revoir Jane,
Sincèrement,
Lisbon.”

Jane laissa retomber la lettre sur ses genoux et s’adossa au mur. Elle lui avait répondu, elle avait eu le courage de le faire, même s’il savait que ce serait la seule et unique lettre qu’il recevrait d’elle. Mais même si elle lui en voulait encore, il savait qu’une part d’elle voulait le voir, tout comme lui voulait la voir.

Le mentaliste replia soigneusement la lettre qu’il glissa dans l’enveloppe avant de la cacher sous son oreiller. Il la garderait précieusement, comme un trésor. Car c’était exactement ça, cette lettre était un trésor, son trésor. Cette lettre c’était Teresa Lisbon.

Jane se recoucha, mettant ses mains derrière sa tête et se laissa envahir par les images de la jeune femme. Il revoyait tout les moments qu’ils avaient passé ensemble, les bons comme les mauvais. Il regrettait de ne pouvoir être là pour elle, mais la vie était ainsi faite et il ne pourrait rien changer.

Après quelques minutes de silence, il se releva, marcha jusqu’à son bureau, sortit une feuille et un stylo et commença à écrire. Il voulait répondre à Lisbon, même s’il savait que cette fois il n’obtiendrait pas de réponse. Il en avait besoin s’il ne voulait pas devenir fou, s’il voulait garder cet esprit qui était le sien.
Il prit la décision de lui écrire une lettre par semaine.

Une fois sa lettre fini, il la glissa dans une enveloppe jaune. Il remercia mentalement Ethan, l’autre gardien, de lui avoir fournit de quoi écrire. Cet homme était bon avec lui, il ne le traitait pas en criminel comme les autres. Au moins une personne gentille avec lui.
Il attendrait l’arrivée de son ami pour lui demander de la poster.

Jane se laissa de nouveau envahir de souvenirs et fini par s’endormir, des images de Lisbon plein la tête.

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Une attente interminable

Cela faisait déjà plusieurs semaines que Jane avait envoyé sa lettre à Lisbon et la jeune femme ne lui avait toujours pas répondu. Pas qu’elle ne le voulait pas, mais elle avait eu tellement de choses à faire qu’elle avait oublié.
Un soir pourtant, en rentrant chez elle après une enquête longue et difficile, la brunette marcha jusqu’à son bureau, sortit une feuille, un stylo et se mit à écrire. Elle écrivit comme ça, comme la première fois, se laissant aller sans réfléchir, écrivant tout simplement. Elle avait besoin d’évacuer cette peine qui avait prit place dans son cœur, évacuer les images horribles qu’elle avait vu et qui la hanteraient surement pendant longtemps.

Au bout d’une heure, elle reposa son stylo et contempla son travail. Encore une fois elle avait écrit une longue lettre, mais ça compenserait le fait qu’elle n’avait répondu au douze dernières lettres du mentaliste. Elle se rappelait encore des mots qu’il avait utilisé, des phrases. Tout ce qu’il avait écris l’avait tellement touché, il savait y faire avec les mots.

Lisbon glissa la lettre dans l’enveloppe bleue, colla le timbre mais ne sortit pas pour la poster. Elle n’était pas certaine que ce serait une bonne chose, pas après tant de temps de silence et pas après…. La révélation qu’elle lui avait faite dans sa lettre. Elle avait peur de ce qu’il pourrait dire, penser, ressentir. Elle ne voulait pas lui faire de mal, même si lui en avait fait sans même y réfléchir. Elle n’était pas comme lui, elle réfléchissait avant d’agir.

La jeune femme se réinstalla sur son canapé, la lettre de Jane dans les mains et l’ouvrit, révélant l’écriture si douce aux yeux de Lisbon. La lettre était courte, mais poignante. Il ne lui disait pas grand-chose, mais c’était suffisant pour elle et pour son cœur, suffisant pour la faire pleurer encore et encore. Ce n’était pas le but de sa lettre, la faire pleurer, mais c’était le résultat.

“ Chère Teresa,

Je reste familier avec toi, je n’arrive plus à penser à toi comme à ma patronne mais seulement comme à mon amie, à la femme qui a tant d’importance pour moi et le “vous” ne convient pas du tout.

Merci d’avoir répondu à ma lettre, même si je sais que tu as hésité pendant longtemps avant de le faire. Tu m’en veux toujours et je peux le comprendre. Ne t’inquiète pas, je ne te le reproche pas et ne le ferais jamais. Tu as tes raisons de me haïr et je les respecte.

Je suis heureux d’apprendre que tu as déjà un homme dans ta vie, ça me fait vraiment très plaisir, même si ça me fait un peu mal au cœur. Tu le mérite, tu mérite d’être heureuse et j’espère que cet homme sera bon avec toi, qu’il ne te fera pas souffrir comme je l’ai fait.
Sache que je regrette tout le mal que j’ai pu te faire, mais que je ne regretterais jamais mon acte, mais ça tu le sais et je ne veux pas te faire pleurer alors, on va changer de sujet.

Une chose que tu n’apprécieras peut-être pas, mais il faut que je le fasse. Je t’écrirais chaque semaine, une lettre par semaine même si tu ne me réponds pas, même si tu brule, tu déchire ou jette les lettres sans même les avoir lu. J’en ai besoin, sinon je vais devenir fou et je ne veux pas de ça. Je ne veux pas devenir comme ces types qui n’ont plus un seul contact avec le monde extérieur et qui ne deviennent plus que l’ombre d’eux-mêmes.
Je ne veux pas m’imposer dans ta vie Teresa, pas après ce que j’ai fait, mais j’ai besoin de trouver un sens à ma vie, un but, quelque chose d’important qui m’aidera à ne pas sombrer dans les profondeurs de la dépression. Et ce but, cette chose importante, c’est toi. Tu as toujours était importante pour moi, même si je ne te l’ai pas montré assez souvent.

Alors voilà, maintenant tu sais et j’espère que tu répondras au moins à une de mes lettres. Peut-être pas à toutes mais juste une, pour que je sache ce que tu en pense, que je sache ce que tu vie chaque jour loin de moi.

Sincèrement,
Patrick.”

Lisbon renifla encore une fois et se passa une main sur le visage. Les semaines avaient passés si vite qu’elle n’avait rien vu. Elle se laissait de plus en plus envahir par son travail et en oubliait parfois de vivre, tout simplement. Mais une chose avait changé dans sa vie ces derniers mois, une chose importante dont elle n’avait fait part à personne. Elle voulait conserver ceci pour elle et elle seule. Mais aujourd’hui, elle avait besoin de quelqu’un à qui en parler, une personne qui pourrait l’aider à prendre une décision, chose qu’elle ne parvenait pas à faire seule.

Elle savait que Jane lui répondrait, il n’avait jamais cessé ses missives même s’il n’obtenait pas de réponse. Jamais dans ses lettres il ne lui avait fait le moindre reproche, jamais il l’avait blâmé pour son silence. Et pour ça elle lui en était reconnaissante.

Une fois, un mois plus tôt, la jeune femme avait eu envi d’aller le voir, de lui faire part de ce qui avait changé dans sa vie, de vive voix. Les lettres c’était bien mais trop impersonnel. Elle avait besoin de le voir, de se rendre compte de visu qu’il allait aussi bien qu’il le prétendait dans ses lettres. Bien sure elle avait des nouvelles de lui, elle appelait la prison parfois pour savoir comment il allait, pour se rassurer sur son sort. Mais jamais encore elle n’avait eu le courage de se rendre là-bas et de lui faire face, c’était encore trop difficile, malgré les quatre mois de séparations. Jane manquait dans sa vie et elle s’en rendait compte à présent, elle avait besoin de lui, de son soutien, surtout maintenant.

Lisbon avait peur de la réaction qu’il pourrait avoir, de ce qu’il allait dire, mais elle savait aussi qu’il serait là pour elle, même depuis une cellule froide.

La jeune femme quitta son canapé et sortit. Elle avait une lettre à poster et elle ne voulait pas attendre plus longtemps. Jane avait le droit de savoir comment elle allait après tout ces mois de silence, il avait le droit à une réponse.


Jane avait l’impression de devenir fou ici. Cela faisait plusieurs mois qu’il vivait dans cette cellule, seul car personne ne supportait de partager sa cellule. Il était insupportable avec tous ses codétenus et même le directeur de la prison lui avait demandé de se calmer. Mais il n’en avait rien fait, il restait fidele à lui-même.

Cela faisait des mois depuis qu’il avait reçu la lettre de Lisbon et depuis rien, pas de nouvelles. Enfin il en avait, ses anciens collègues passaient toujours le voir, lui racontaient ce qu’il se passait au bureau. Mais Lisbon ne lui avait jamais répondu, à aucune des douze dernières lettres.

Il savait qu’elle lui en voulait encore, il ne la blâmait pas, mais ça lui faisait mal au cœur, mal de ne pas recevoir de réponse, mal de ne plus avoir de contact avec elle. Cette femme avait une telle importance dans sa vie et il avait fallut qu’il commette l’irréparable pour s’en rendre compte. Si seulement il avait ouvert les yeux plus tôt, si seulement il avait écouté son cœur. Mais il ne pouvait pas changer le passé, seulement tenter de rendre l’avenir meilleur.

Le mentaliste s’étira et fini par se lever. Il ne pouvait pas passer toute la journée ainsi, couché sur son lit à attendre que le temps passe. De toute façon, il savait que le gardien ne le laisserait pas faire, il aimait bien trop lui en faire voir de toutes les couleurs.
Il prit un livre sur son bureau et commença sa lecture, se laissant emporter par l’histoire d’amour impossible entre les deux héros. Il avait l’impression de se voir dans le personnage masculin, et de voir Lisbon en cette merveilleuse femme. Tout lui faisait penser à elle à chaque heure de chaque jour et cela devenait de plus en plus difficile, surtout qu’il n’avait encore pas eu de ses nouvelles directement.

Des pas se rapprochèrent de sa cellule et Jane se tendit un peu. Il reconnaissait cette démarche, il savait qui approchait et tous les poils de ses bras se dressèrent d’anticipation. La peur au ventre, le mentaliste remonta sur son lit et se coucha, faisant semblant de dormir dans l’espoir que l’homme ne ferait que passer sans s’arrêter. Mais il n’en fut rien et il sentit une main se poser sur son épaule et le tirer hors du lit avec force. Il se retrouva au sol, aux pieds d’un homme au sourire sadique.

“_ Ben alors blondinet,” ricana l’homme, “on ne sait plus dormir dans un lit?”
“_ Qu’est-ce que tu veux Silver?” demanda Jane en se redressant tans bien que mal.
“_ Oh moi, pas grand-chose,” lui répondit Silver, “juste ôter cet air suffisant de ton visage et te montrer ce que c’est vraiment la prison.”

Et sur ces mots, il attrapa Jane par le col et le plaqua contre le mur opposé à l’entrée. Il commença alors à le frapper au visage, au ventre sans faire la moindre attention aux plaintes de sa victime. Puis il s’arrêta brusquement.

“_ Y a quelque chose que tu peux et fera pour moi le blond,” dit alors Silver.
“_ Quoi?” Questionna difficilement Jane.
“_ Dis à ta copine de foutre la paix à mon frère ou il se pourrait que tu ais un accident.

La lumière se fit dans la tête du mentaliste. Cho était venu l’autre jour et lui avait en quelque sorte parlé de leur nouvelle affaire. Une affaire de gang. Il avait apprit que Lisbon s’investissait à fond dans cette affaire et ça, au mépris de sa propre sécurité, à croire qu’elle n’avait rien à perdre. Il faisait le lien à présent entre l’affaire de son ancienne équipe et le harcèlement dont il était victime depuis quelques temps. Tout se tenait et il savait qu’il ne pourrait rien y faire. Il ne demanderait jamais à Lisbon de cesser une enquête sous prétexte que quelqu’un s’en prenait à lui en représailles.

“_ V’là le courrier,” entendit-il dans le couloir et aussitôt, Silver le relâcha.

Le type sortit de la cellule et le consultant tomba au sol, se tenant les côtes. Il entendit d’autres pas approcher.

“_ Jane t’as du courrier,” lui dit Ethan en entrant dans la cellule avant de se stopper net. “Jane, merde.”

Et tout devint noir autour de lui.