Je serais toujours là ^

Dans cette OS les principaux personnages sont Jane et Lisbon.

Jane se souvient de son passé et a un peu le blues. Heureusement Lisbon est là.

Des confidences vont être faites à cœur ouvert, et en toute sincérité.

-Papa ! Papa ! Regarde ! Regarde comme le ciel est beau ce soir !

Jane sourit à la petite fille blonde qui le regarde malicieusement

- Pas aussi beau que toi ma princesse ! dit l’homme en faisant tournoyer l’enfant dans ses bras.

- Papa ! Papa arrête ! Demande la fillette en riant aux éclats.

- Qu’est qu’on dit ?

- S’il te plaît mon papa d’amour que j’aime comme mes chaussettes qui sentent pas bon !

Jane fronce les sourcils

- Qui t’a appris ça ?

- Maman

- Ah ! Je vois …

- Tu va pas la gronder dis papa ? Demande la gamine inquiète en levant vers lui de grands yeux larmoyants.

- Nan ma puce soit tranquille, répond t-il d’une voix douce en s’agenouillant près d’elle, avant de déposer un baiser sur son front.

- Je t’aime mon petit cœur ajoute t-il tendrement avant de se relever.

Il va dans la cuisine pour préparer le souper, mais derrière lui une petite voix timide s’élève

-Je t’aime aussi mon papa !

Jane se retourne et regarde sa petite fille, sa petite Charlotte si belle dans sa robe rouge. Sa longue chevelure blonde et bouclée lui retombe sur les épaules. Il lui sourit et elle affiche ses petites dents…

Jane tremble une photo entre les mains.

Une larme silencieuse coule sur sa joue.

Il soupire et range le cliché jaunis dans sa veste.

Ce bonheur a disparu depuis si longtemps.

Si il avait su il aurait plus profité de sa famille, sa femme et sa fille mais elles n’étaient plus qu’un souvenir vivace et douloureux.

Perdu dans ses pensées il n’entend pas Lisbon entrer.

Inquiète la jolie brune pose une main sur l’épaule de son consultant.

-Lisbon je ne vous ai pas entendu arriver

-Est –ce que tout va bien Jane ? Demanda t-elle d’une voix douce et maternelle

-Oui …répondit t-il d’une voix mal assurée.

Lisbon soupira

- Jane pas à moi ! Je suis flic, je vois bien que ça ne va pas fort, alors qu’est-ce qui se passe ?

-Je pensais juste … juste à ma fille avoua t-il à voix basse.

Lisbon pris doucement la main de son ami et lia leurs doigts.

-Jane si vous avez besoin de parler je suis là d’accord

-Merci Lisbon

Elle allait partir, mais il la retint par une légère pression sur son bras.

-Lisbon … Malgré nos différents je voulais que vous sachiez que vous êtes importante pour moi… Je … Je ne sais pas très bien dire ces choses là, mais si par ma faute il vous arrivais quelque –chose j’en mourrais… acheva t-il dans un souffle.

Lisbon touchée par sa sincérité le pris dans ses bras

-C’est pareil pour moi Jane… même si vous êtes un emmerdeur, vous êtes mon préféré ! Ajouta celle-ci entre rire et larmes

-Oh ça c’est gentil Lisbon ! Répondit Jane faussement boudeur.

Avant d’ajouter :

- De toute façon je suis vôtre seul emmerdeur !

-C’est vrai ! Dit Lisbon en riant

-Ah ! Vous voyez sans moi vous seriez perdue, et votre existence morose ! S’amusa le consultant.

-N’exagérez rien tout de même ! Monsieur je me lance des fleurs à moi –même ! Se moqua sa partenaire.

-J’ai quelque chose pour vous …

Il sortit de sa poche une petite boite bleu.
A l’intérieur se trouvait un bijou vert couleur émeraude et une rose éternelle miniature.

Les yeux de la jeune femme s’embrumèrent instantanément

-Ne pleurez pas s’il vous plaît la supplia t-il avant d’ajouter :

- Le bijou… le bijou vous protégera et la rose … la rose est symbolique … elle me représente si … si un jour je ne suis plus là alors … grâce à cette rose vous m’aurez éternellement à vos côtés…

- Jane c’est je … je ne sais pas quoi dire… bégaya la jeune femme envahit par l’émotion

- Alors ne dite rien

Lisbon regarda par la fenêtre, et alla ouvrir pour aérer.

La pièce était devenue très silencieuse.

Lisbon sentit la brise fraîche sur son visage qui soulevait ses cheveux, puis elle jeta un regard à Jane.

-Regardez comme le ciel est beau ce soir …

Ils se sourirent mutuellement puis il vint près d’elle et doucement posa la main sur son épaule.

En silence ils admirèrent le ciel, et Jane cru voir dans la première étoile le visage apaisé et souriant de Charlotte…